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Oda D. Joshua [Wait for valid']

Matricule OJ-ID369

Pseudonyme : M. Oda Age: 37 ans Sexe : Homme Race : Long-bras Rang : Ministre de l'Organisation dans l'UR
Métier : Historien & Magicien Groupe : Révolutionnaire Équipage : UR But : Imposer sa symétrie au monde

Oda D. Joshua [Wait for valid'] Fma49v11



Rapport de conduite du détenu OJ-ID369

Depuis son entrée à Impel Down, OJ-ID369 est calme et sans parole. Il ne cherche aucunement à sympathiser avec les autres détenus et passe le plus clair de son temps dans le coin de sa cellule. Il faut dire que le froid mordant du niv.5 pourrait contribuer à ce comportement pacifique. Quoiqu'on ne connaît de lui que ce côté paisible, au dire des autorités gouvernementales. Un agitateur de foule, mais pas un grand méchant loup. OJ-ID369 est ministre de l'UR et a tenu à se rendre lui-même, va savoir pourquoi. Cela fait maintenant cinq semaines et il ne démord pas. Le froid ne semble pas plier son mental de fer. Pourtant, son corps est depuis longtemps en perte d'autonomie. Très grande résistance mentale. OJ-ID369 devrait, selon les termes de l'entente qu'il a passé avec le gouvernement mondial, purger sa peine d'ici quelques jours. D'ici là, tant qu'il ne fait pas de vagues, on pourra le transférer au second niveau, où il pourra décongeler un peu.

Enregistrement vidéo du transfert du détenu OJ-ID369

Plan nuit
Niv.5
Cage 13
23h37
Début de la transmission

Garde : « Prisonnier 369, jappe-t-il. Veuillez me suivre. »

Isolé. L'ombre s'abat telle une douche bienfaitrice. On perçoit à peine la silhouette du détenu. Ce-dernier relève la tête. Ses verres ovales viennent capter la lueur de la lampe à huile du garde. Automatiquement, les verres réfléchissent la lumière, illuminant distraitement le fin fil d'or qui pend au dessus d'un nez droit. Un cheveux doré. Les yeux du détenu sont invisibles. Tout comme le reste de son corps, happé par les ténèbres.
Le garde entre un peu plus. Le cercle de lumière touche la pointe du pied de OJ-DI369. Une sorte de botte de tissu. Il en avance la semelle. La fine couche de glace qui le recouvre casse. Ses épaules tressaillent. Il reste encore assis.
Le garde tape sur les barreaux gelés. Des compagnons de cellules encore vivants et grelottant épuise leurs dernières réserves d'air chaud d'un grognement.

Garde : « Plus vite que ça, cloporte. »

M. Oda s'anime. Ses genoux craquent. Il se lève. Enfin. Sa tête touche le plafond de la cellule. Son uniforme bariolé scintille. Il est sorti de l'ombre.
Le garde recule. Devant, un géant !
M. Oda porte la barbe jaune rectangulaire. Elle lui mange les joues creuses et les commissures des lèvres. Du givre dans les poils. Un nez carré et large surplombe une bouche que n'attend pas de sourire. Deux minces sourcils froncés agrémentent d'un air sévère ce faciès carré et dur. M. Oda porte les cheveux longs, attachés en queue, derrière, par un élastique de cuir usé. Tout comme la monture de ses lunettes, brune et vieille.
Ses lèvres s'étirent un peu. Le garde monte sa lampe.

Garde : « Montres-moi tes poignets. »

OJ-ID369 ne peut qu'obtempérer. Il lève lentement ses grosses mains. Mi-cuisse. M. Oda est un Long-Bras. Les doubles articulations ajoutent beaucoup à ses airs de géant. Pourtant, M. Oda n'est pas costaud. Il ne mesure que trois mètres. Il est fait dans le svelte et le rectiligne. Se sont ses bras, ses rayures noires et blanches qui élargissent son torse et ses épaules.
Il montre ses poignets. Ses menottes cliquettent. De la glace en tombe. Le garde tourne les talons et sort.
Oda glisse jusqu'à la porte. Son pas est léger et souple, étrangement. Puis, avant de baisser la tête et de sortir, il tourne son regard vers l'objectif. Ses verres s'éteignent enfin, dévoilant un oeil petit. Son iris est mordorée. Une pupille noire et profonde sonde les orbites de l'escargot. OJ-ID369 semble voir les voyeurs qui l'espionnent depuis le début de son séjour en enfer. Il tourne la tête. Il sort.
La porte se referme d'un grincement sinistre.

23h42
Fin de la transmission



Rapport d'un CP suite à la libération de Oda D. Joshua

J'ai retrouvé la trace d'Oda à Manshon, North Blue. C'était par un temps pluvieux, sur la place publique. Malgré le grand nombre de marines, Joshua dit le Bon prêchait la révolution une fois de plus. Agitant ses grands bras, j'ai tout de suite remarqué qu'il portait des gants noirs. Cependant, ce qui m'a frappé, ce fut ces restes de menottes à ses poignets. Je n'ai pas encore découvert si ce sont des restes de celles d'Impel Down — ce qui, à mon humble avis, serait fort impossible — ou ne serait-ce qu'une manie lubrique.
Son regard se cachait toujours derrière ses verres épais, mais cette fois, l'ombre d'un grand chapeau haut de forme masquait son large front. Avec ça, il faisait encore plus grand. Un manteau chic couvrait ses épaules, et un noeud papillon bien ajusté à son cou relevait son col de soie blanche. Un tailleur gris pour compléter l'ensemble propre. Une grosse fourrure trempe — comme serviette peut-être — dégoulinait sur la pointe de ses chaussures chères. Un pantalon sobre mais propre.
Les poings en l'air, il finissait son discours en scandant la libre expression du peuple. Cependant, un élément tiquait à mon oeil. Étrangement, si je le regardais bien en face, il était parfaitement symétrique. Bien ajusté, son costume unique semblait se mouiller exactement de la même façon que ce soit à droite ou à gauche. De plus, à chaque fois qu'il levait un bras, il ne pouvait s'empêcher de lever l'autre.

J'attends de nouvelles indications concernant l'approche d'Oda D. Joshua.
Terminé.


« Lorsque les hommes vivront de Liberté, les enfants courront pieds nus sans peur de se brûler dans l'ombre du passé. »
« .éssap ud erbmo'l snad relûrb es ed reup snas sun sdeip tnorruoc stnafne sel ,étrebiL ed tnorviv semmoh les euqsroL »

Oda D. Joshua se tient au côté de son vieux père. Les mains dans le dos, les traits durs. Ils regardent l'imposante fresque du plus grand mur du palais paternel. Une sorte de croix à pointes rondes. L'identité même du gouvernement mondial. L'insigne des cinq étoiles.
Son goût pour l'art fait apprécier à Joshua le logo. Ses yeux se baladent sur les quatre branches, parcourant chaque parcelle de peinture avec une minutie extrême. M. Oda est très minutieux. Il s'applique dans tout, il aime prendre son temps pour bien faire les choses. Jamais qu'il ne se presse. Aussi lent que son vieux père.
Joshua passe une main dans sa barbe coupée parfaite. Il joue sans le savoir dans les poils blonds, un tic qu'il a depuis qu'il se la laisse pousser. Son habit est toujours propre. Pourtant, autre tic, il l'époussette de l'autre main. Joshua réfléchit.
M. Oda aime la symétrie. Parfaite, simple, géniale. Elle n'est ni laide, ni belle. Elle est ce qu'elle est. Tout doit, pour le Ministre de l'UR, être ce que c'est. C'est pourquoi que Joshua exècre le gouvernement mondial. De richissimes messieurs qui tiennent, à eux cinq, des populations entières. Ils disent faire le bien, ils disent protéger les nations. Mais ne sont-ils pas nombreux ces massacres et complots visant à détruire l'Histoire du monde, pour mieux s'enticher de son pouvoir actuel ? Joshua est historien, depuis toujours. Joshua aime donc le logo du GM mais déteste ses têtes. Il souhaite les écraser.
Oda D. Joshua n'oublie jamais.
Cependant, il n'y va pas par la guerre. Il déteste aussi la violence, ce pourquoi il use de la parole. Et il rejette tout acte révolutionnaire se soldant dans le sang. Jonas Mandrake n'est pas un leader qu'il respecte. Il a donc rejoint l'Union Révolutionnaire dans ce but, pour revendiquer les droits des peuples opprimés. On surnomme M. Oda « Joshua le Bon ».

Il tourne la tête vers Oda D. Rayan. Le père dort, debout. D'un baiser attendri sur le front, il le laisse, quittant pour la bibliothèque. Rapidement, il se plonge dans quelques bons livres. Joshua rêve d'un jour pouvoir écrire les pages du monde, d'en être l'auteur premier et le lecteur premier. Car Joshua a foi en ses actes et ses paroles. Limite religieux. Pourtant, il ne croit en aucune divinité. Aucun être n'a le droit d'influencer le chemins des mortels.
Cependant, M. Oda est magicien. C'est son passe-temps de gamin jamais réfréné. Tour de cartes, disparitions rapides, hypnose arrangée, truquage dans l'habit. Il touche à tout et est, sans grande prétention, plutôt bon. Souvent, lors de ses discours les plus enflammés, il use de quelques artifices pour surprendre son auditoire. M. Oda aime surprendre son entourage, ami ou ennemi.
Il referme son livre, se massant les tempes. Lui aussi, la fatigue le ronge. Joshua n'aime pas dormir. Il est insomniaque, ce qui lui provoque des migraines fréquentes. C'est dans ses crises qu'il se déteste le plus, car il ne se reconnaît souvent pas. Fiévreux, il deviendra vite arrogant et fendant, protestataire et borné. Agressif aussi. Il n'en viendra jamais aux poings mais ses paroles seront vives et cinglantes. C'est pourquoi que dans le milieu politique, on surnomme aussi « Joshua aux trois langues ».
Langue de vipère.
Langue de bois.
Langue de pute.

Cependant, Joshua n'a qu'une seule parole.
Qu'il répète toujours de façon inversée.

Dates importantes de la famille Oda

1530 - Naissance de Père, Oda D. Rayan
1547 - Participation de Rayan dans la deuxième Grande Guerre en tant que Marine
1553 - Fondation de la petite entreprise Poulpes, Encre & Cie
Mariage de Père avec Inconnue
1554 - Naissance du premier fils, Oda D. Appoo
Extension de l'entreprise familiale
1556 - Naissance du second fils
1564 - Naissance de la première fille, troisième enfant
1567 - Naissance du troisième fils, quatrième enfant
1570 - Mort de Inconnue
Arrêt des services de Poulpes, Encre & Cie
Départ du premier fils comme ambassadeur du GM
1576 - Reprise des affaires familiales par le second fils
1580 - Père se remarie avec Mère
1583 - Naissance de la seconde fille, cinquième enfant
1586 - Père reprend la tête des affaires familiales
1587 - Naissance de Joshua, sixième enfant
1590 - Naissance de la troisième et quatrième filles, septième et huitième enfants
1595 - Naissance de la dernière fille, neuvième enfant, Oda D. Maria
1600 - Retour de Appoo
Confrontation entre ce-dernier et Père
La famille est divisée

1610 - Joshua devient voyageur indépendant
Oda D. Maria rejoint Appoo dans le GM
1613 - Père est atteint d'une importante maladie
Mère fait une fausse-couche
1617 - Joshua revient grandi et réunifie la famille
Les Oda deviennent la famille bourgeoise la plus importante de l'île de Kenzan
Poulpes, Encre & Cie est reconnu mondialement
Le premier fils est décoré pour ses nombreux services rendus au GM
1620 - Engagement de Joshua dans un mouvement révolutionnaire
1621 - Retraite de Appoo du GM
1623 - Joshua devient partisan anonyme d'organisations influentes de la révolution
Père lègue l'entreprise à Appoo
Mère meurt d'une seconde fausse-couche
Maria devient plus importante au sein du GM
Joshua est arrêté pour une broutille et sort quelques semaines plus tard, innocent

1624 - L'histoire ne fait que commencer...

Notes de M. Oda dans « Magie, Histoire, Mensonges & Bouffonneries »

Aussi loin que je puisse me rappeler, l'Histoire m'a toujours plu. Déjà enfant, je parcourais les grands rayons de la bibliothèque paternelle d'une avidité d'apprendre que moi seul, parmi nous neuf, conservait. Les histoires de guerre et d'exploits de Père lorsque nous étions plus jeunes, ainsi que celles d'Appoo, lors de ses rares visites, ne firent qu'exploiter et embraser cette passion de la lecture et de l'apprentissage de la vie du monde. Et bien que, vers mes treize années, ce désir me tourna vers la Révolution plutôt que vers l'ordre mondial, que cela provoqua le déchirement entre mon grand frère et Père — j'étais déjà, à l'époque, bercé par les histoires abracadabrantes des peuples opprimés — jamais je n'ai cessé d'enrichir la bibliothèque familiale. Je dirais même que plusieurs livres soutenant la légende de Mandrake, que je ramenais de mes voyages, ne plurent pas, traînants sur le coin d'une table de travail, Appoo ou Maria passant par là. Cependant, malgré nos idéaux contraires, notre relation ne gâcha en rien la bonne entente fraternelle. Il était toujours un plaisir de déguster quelques plats de Mère en débattant amicalement de nos points de vue respectifs.

Maria et moi avons toujours été proches. Gamins, nous parcourions les champs appartenant aux Oda, main dans la main, et inventions quelques tours de magie dont nous seuls connaissions le trucage. À deux, nous faisions la paire. C'est sûrement pour cela que j'ai gardé contact avec elle et non avec le reste de ma famille, pour qui mes idéaux pourraient me nuire. Malgré nos camps opposés, Maria sait me comprendre, et bien que je ne la vois que très rarement, le peu de lettres que nous nous envoyons sont toujours idéales pour rafraîchir notre esprit tourné vers la justice de notre camp. Chacun gagnons à écrire sur nos buts et nos avancés, sans pour autant nous trahir ou encore se faire pendre par de quelconques espions. Je ne crois pas cette relation mauvaise pour nous.

Ce fut lors de mon voyage indépendant que j'en appris le plus sur le monde. Il serait trop long de coucher mes souvenirs sur papier, et les atrocités que je vîmes ne veulent guère remonter en mon esprit. Je les refoules encore aujourd'hui et cela m'en donne des migraines. Souvent atteint de crises violentes, je ne peux que me retirer et chuchoter qu'un jour, oui, un jour, les peuples seront libres et la Révolution sera garante de paix, de richesse et de justice !

O.D.J.




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DC de O.C.


Dernière édition par Oda D. Joshua le Mar 26 Juin 2012 - 20:21, édité 13 fois
    Salut Old, up nous ou viens nous voir sur la CB quand tu veux ton test rp.

    Pis bon courage pour ta présentation.

    Tcho
      Bonjour et bienvenue, ça m'a l'air d'être un personnage fort sympathique !
      Bonne chance pour la suite et si tu as des questions ou que tu veux ton test rp n'hésite pas.
        Voilà voilà, merci de votre patience, en attente du Test RP Smile
          Je sais que c'est un DC, mais si tu pouvais mettre les Codes de Règlement du moment et non pas ceux d'il y a 3 mois, ça serait pas plus mal.

          Un test RP :

          Un soir comme un autre, pour toi, adolescent fraîchement recruté par la Révolution. Tu te retrouves à nouveau à mener une discussion enflammée avec certains membres de ta famille, à deviser sur ta vision du monde, tes convictions, le Gouvernement Mondial, la Révolution... À toi de nous faire partager un des multiples débats que tu as menés avec Appoo et d'autres de tes proches.

          Bonne chance.
            « Veuillez vous retirer, je dois discuter avec mes fils.
            Appoo, Joshua, je ne suis pas fier de vos agissements. Un débat comme vous venez de le faire n'a pas sa place dans les réunions familiales. Je vous pris de ne plus recommencer. Dorénavant, Joshua, en présence de vos aînés, vous devrez attendre que je vous accorde le droit de parole. Et vous, Appoo, ne remettez plus les pieds dans la demeure sans m'en avertir... Quant aux deux autres, vous avez autant de fautes que les deux premiers. C'était à vous de les arrêter. »


            Le vieux père est de dos à ses quatre fils. Ses longs bras repliés dans son dos, dans ce qui semble être d'impressionnantes manches de satin. Une très longue natte orientale tombe dans son dos, un ruban de soie noire la serrant fortement. Ses pieds sont légèrement écartés. Les quatre garçons devinent que Père ne regarde pas vraiment au travers de la grande baie vitrée. Il doit avoir les yeux fermés, comme il le fait toujours en présence de sa progéniture.
            Joshua s'avance d'un pas.

            « Mais Père, laissez-moi m'expliquer !... »

            Une main sur son épaule. Appoo le retient. Joshua lui lance un regard sombre et se renfrogne, reculant. Appoo n'a rien de plus que lui, sauf peut-être l'âge. Appoo s'approche de Père effrontément, se plaçant à ses côtes. Il réplique parfaitement sa posture.

            « Je ne vois pas ce qui vous choque, Père. Nous sommes deux garçons qui tiennent des propos nuancés et qui ne font que deviser sur leurs points de vue respectifs. Qu'y a-t-il de mal à cela ? Jo' n'est ni plus ni moins qu'un jeune adolescent frivole qui pensait m'apprendre quelques bonnes nouvelles sur la Révolution actuelle. Je n'ai fait que le remettre à sa place, rien de moins, rien de plus. Père, je sais que cela vous choque, mais vous vous faîtes vieux et il y a longtemps que n'avez pas voyagé. De nos jours, ce genre de joute est quotidienne et...

            — Tais-toi Appoo, j'en ai assez entendu. Quittes la demeure, tes paroles frôlent l'irrespect. »


            Elles le touche, seul vous ne le voyez pas, Père, se garde de dire Joshua.
            Appoo tourne doucement la tête. De profil, un grand sourire se dessine sur les traits de l'ambassadeur. Joshua crispe les poings. Comment ose-t-il ?! Un de ses frères lui frotte la tête. Il lève le regard. Lui ? Impossible, c'est celui qui déteste le plus Appoo. Second fils, il a toujours envié la place de premier à Appoo. Pourquoi semble-t-il du bord de l'aîné ?
            Ce-dernier pose une main se voulant rassurante sur l'épaule de Père. Ses coudes forment un pont entre lui et Père. Aussitôt, les mains du vieux se dénouent et viennent tournoyer, écartant les bras du fils. Adoptant une position martiale, Oda D. Rayan brise le silence d'un long souffle rauque. Aussitôt, Appoo l'imite, les différentes articulations se touchent. Les arts martiaux de l'île de Kenzan. Un style unique aux longs bras. Un sourire fendant toujours dans le portrait. Joshua est interdit.

            « Je vous renies, Oda D. Appoo, ambassadeur du Gouvernement Mondial, premier fils de ma première femme, héritier de la famille. Vous n'avez plus accès aux territoires de la famille et l'héritage ne vous est plus permis. Veuillez quitter l'île dès ce soir. »

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            Une rencontre annuelle, minimum. Joshua était de retour depuis quelques jours à peine. L'île lui manquait ces temps-ci. Il était heureux qu'on lui permette une petite visite. Il n'avait droit qu'à quelques jours, dix au maximum. Cela suffira, se dit Joshua, la nouvelle apprise. Dix jours, assez pour échanger les livres en sa possession avec d'anciens de la bibliothèque familiale — il les avait tous lu, ne se rappelait seulement pas de tous.
            La grande salle à manger n'avait toujours pas changé. Une peinture de Père couvrant tout le mur ouest, avec, dans ses bras, son premier poulpe domestique. Il était plus jeune, dans la vingtaine. À l'époque, Père était marié à cette femme à jamais inconnue à Joshua. Aucuns portraits, aucunes photos de cette ère primaire de l'entreprise. Seulement ce cadre, dans la grande salle à manger, qui dérogeait à la règle. Exception uniquement floue pour le sixième enfant.
            Une immense baie vitrée sur le mur nord donnait sur la mer et la plage personnelle des Oda. Le soleil se couchait à l'horizon et la lumière du port de l'île balayait le sable doré. Une table se dressait, immaculée, aux couverts polis et étincelant à la lumière des chandeliers argents et du lustre aux cristaux arc-en-ciel. Une douce odeur s'infiltrait par les portes battantes. Du porc grillé. Des cailles fourrées à la dinde. Des dauphins marinés dans du jus de pruneaux. Des dattes confites. Des meringues sur lit de sardines. Des plats alléchants, des plats succulents. Les recettes de Mère, en grande partie.

            Justement, Mère était là, de l'autre côté de la table. Son regard croisa celui de Joshua. Elle ouvrit grand les bras et le garçon s'y précipita, enveloppant ses épaules et celles de sa mère de ses bras. Elle sentait bon.
            Malgré son âge, Joshua mesurait déjà deux bonnes têtes de plus que sa mère. Déjà le deux mètres, et sa croissance ne faisait que commencer. Ses treize ans ne paraissaient pas, si ce n'était de son ton de soprano. Après la taille, la tête d'un homme de vingt ans. Instruit et aimant s'instruire.

            « Reculez mon fils, Rayan n'aime pas ces marques d'affection — et je ne voudrais pas qu'il nous surprenne.
            Je suis heureuse de vous revoir, Joshua. J'espère que vous avez fait bon voyage.

            — Pour ça Mère... Vous savez, vous qui croyiez que la Révolution était dure, à moins que ce ne soit moi qui soit chanceux, je suis entre de très bonnes mains. On raconte qu'au nord, les maîtres sont plus sévères et cruels. Où je suis, ils sont cléments et prennent leur travail à coeur. Après tout, je ne peux pas nier que l'entraînement est dur. Cependant, l'esprit de fraternité aide à surmonter le tout.

            — Vous m'en voyez ravis Joshua. Oh, taisons-nous maintenant... »


            Les grandes portes donnant au couloir s'ouvrirent et se fut dans des éclats de rires et la bonne humeur que sa grande soeur et ses deux frères entrèrent. Appoo n'était pas présent. Venant saluer Joshua, ils prirent, tout comme Mère, son état de santé. Joshua se garda bien de dire comment on le traitait là-bas — malgré l'acceptation, la famille avait des idées bien fermées sur la Révolution.

            « Maria et les jumelles ne sont pas encore là, grande soeur ?

            — Maria termine ses leçons de piano, quant aux deux autres... Encore en train de se faire conter une histoire par Père, j'estime. J'ai hâte de tous nous voir attabler. Et ? Ce métier d'espion, mon très jeune frère ? »


            [...]

            Ils étaient tous là. Père était au bout, fixant Mère de l'autre côté. Les jumelles entouraient Appoo, qui devisait avec le second fils, en face de lui. Grande soeur taquinait du coude son voisin, le troisième fils, et Maria tirait sur le pantalon de Joshua, qui tentait de se concentrer sur son livre. La seconde fille, s'obstinait avec un serveur. L'ambiance était chaleureuse, Mère était heureuse, Père souriait mollement. Les derniers rayons de soleil auréolait la grande table ronde. Symétriquement parfaite. Peut-être qu'elle du Père, cette manie de la symétrie...

            Le silence se fit, Appoo se leva. Son verre de champagne en main, il salua d'un sourire son plus jeune frère. Joshua s'irrita. Arrogant et fendant, tel était l'aîné des neuf. Père lui en permettait d'avantage qu'aux autres, malgré ce que Père niait.
            Il inspira grandement.
            Bien habillé, il portait la barbe fine. Une ligne noire sous le nez, encadrant sa large bouche. Ses cheveux lichés par une crème spéciale qu'il gardait dans un petit coffret en bois (pas touche, sinon, t'auras des coups), il s'humecta le bout des doigts pour les passer sur ses sourcils fournis. Ses yeux ronds, son nez effilé. Appoo n'était pas beau. Cependant, son charisme impressionnant faisait qu'on le regardait malgré sa laideur, avec attention. Il leva encore son verre. Un des deux autres frères en fit de même. C'était le troisième. Il avait en adoration l'aîné.

            « Chère famille ! Je suis heureux de vous retrouver en ce jour glorieux. Mon retour était attendu de tous, moi le premier ! J'aime cette demeure comme j'aime ceux qui y vivent. Santé à mes frères et soeurs, à Mère et Père. Kampaï !

            Mon rôle d'ambassadeur ne me permet pas d'être toujours là, mais heureusement, je le peux aujourd'hui. Le Gouvernement Mondial ne s'est jamais mieux porté, et je crois que nous avons fait un grand pas dans l'ordre du monde. La Révolution n'a jamais été aussi petite, et les pirates sont plus faibles que jamais. L'ère prospère que nous attendions est à nos portes.
            Cependant, je dois vous avertir, nous ne som... »


            Maria tira plus fort sur le pantalon de Joshua. Baissant la tête de son frère, qu'il écoutait non sans une certaine envie de répliquer, il la regarda par-dessus ses lunettes. Maria s'embêtait. Ses lèvres charnues en O, elle fronçait les sourcils, dans toute la candeur du monde.

            « C'est nul, Joshua.

            — Je sais, je sais... Appoo raconte n'importe quoi... Veux-tu que je le lui dise ?

            — Oui, s'il-vous-plaît. »


            Mignonne. Il lui frotta la tête, illuminant son faciès d'un énorme sourire. Tandis que Maria tentait de remonter sur sa chaise, Joshua ferma assez fort son livre pour déstabiliser le discours monotone de son frère et de soulever le front de Père de ses mains. Mère lui faisait déjà les gros yeux, sachant comment son fils — le seul qu'elle mit au monde — allait intervenir. Trop tard.

            « Mon frère, je me dois de vous interrompre. Je crois que vos propos ennuis notre très jeune soeur et je ne voudrais pas que ce souper devienne un palabre de votre beauté. Il y a, de part nos vies diverses, différentes expériences à partager, n'est-il pas ?

            — Comme la tienne, peut-être, Jo' ? Allez, racontes-nous comment tu peux espérer des révolutionnaires à ce point ? »


            Le sujet était mis sur la table. Malgré l'interdiction, Joshua, trop emballé, ne se contrôlait plus. Il allait l'écraser. Simplement. Tout bonnement. Paisiblement.

            « Contrairement au gouvernement mondial, la Révolution porte sur ses épaules le fardeau des peuples démunis. Combien en avez-vous rencontré, Appoo, de ces gueux qui ne demandaient qu'un peu de pain et d'eau ? Et combien en avez-vous aidé ? Dix, vingt, cent ? La Révolution, elle, aide sans cesse, sans apport du gain et sans se soucier de ses dépenses. Nous marchons et ouvrons le chemin pour des gens qui ont souffert trop longtemps de votre régime dictatoriale. Je...

            — Oh, mais qu'avances-tu là, Jo' ? Ne vas-tu pas un peu trop loin ? Tu manques cruellement de politesse. Il ne faut pas juger ce que l'on ne connaît pas. Patience et expertise, les atouts d'un bon ambassadeur... Ah, mais excuse-moi, c'est vrai, tu n'es qu'Espion. »


            Salaud.
            Il riait avec son voisin, prenant une gorgée de champagne.

            « Justement, Appoo. Vous le dîtes vous même. En tant qu'Espion, je parcours du pays, je vois le monde. Je suis le premier contact, invisible, celui qui détermine, de par mes rapports, si oui ou non la Révolution doit venir aider le peuple.

            — Ton entraînement n'est pas terminé, Jo'. Tu ne connais pas le terrain.

            — Il est vrai, mais je connais ce qui m'attend. On me l'a enseigné.

            — Tu crois tout ce qu'on t'enseigne ? Tu es bien naïf, petit frère.

            — Vous croyiez bien, à mon âge, les belles histoires de Père. N'est-ce pas ce qui vous a décidé à entrer au service du GM ? »


            Et toc. Sourire plus prononcé de Père. Joshua marquait des points.

            « Voyons, Jo', il est facile pour toi de dire ça. Mon travail consiste à venir voir les mêmes peuples que tu visiterais et à venir les bénir de ma parole.

            — Ce n'est que bénédiction.

            — Le GM respecte toujours ses paroles. C'est lui qui dirige le monde depuis des centaines d'années, c'est grâce à lui que l'ordre mondial est établie...

            — Comment expliquez-vous la présence de pirates alors ?

            — Il n'est pas le travail du gouvernement mondial de prévenir des pirates...

            — Alors quel est-il ?

            — Protéger le monde et aider les nations à s'unir pour mieux prospérer. La Révolution ne fait que défaire ce qui a déjà fonctionné.

            — La Révolution est là pour réunifier les consciences perdues par vos régimes totalitaires. Pour la Révolution, il ne doit pas avoir d'élite aussi puissante ; comme les Dragons Célestes ! »


            Terrain glissant. Pente abrupte. Joshua ne faisait cependant pas marche arrière. Il avait des arguments précis, une idée claire du monde. Il ne laisserait pas Appoo, avec son irrespect, lui clouer le bec. Peut-être n'était-ce que des idées pré-faîtes par ses mentors, mais Joshua y croyait dur comme fer. Il aimait son rôle dans l'équilibre mondial, il aimait comment il pourrait changer les choses. Imposer enfin cette symétrie dont il rêvait et idolâtrait !

            Appoo desserra son col. Ce ne serait que bien plus tard que Joshua comprendrait qu'il acculait déjà, à l'époque, son frère dans le sujet. De loin supérieur.

            « Je ne te permets pas de parler ainsi de nos seigneurs, Joshua. Tu sais très bien que ce sujet est proscrit...

            — Par un gouvernement qui tente d'étouffer l'Histoire ! Que faîtes-vous pour l'Histoire, mon très cher frère ? Cette Histoire qui nous a vue naître, qui nous a vu grandir... Elle n'a pas à être occultée, elle doit être ce qu'elle est : le reflet de siècles perdus dans les disputes et la mauvaise gérance d'un gouvernement pourri ! »


            Il en avait trop dit. Appoo sourit.

            « L'Histoire ? Quel sujet absurde, Jo'. Haha, tu prônes donc la stricte vérité ? Je vais te la dire, mon cher petit frère. Le monde est divisé en deux classes : il y a ceux qui survivent, il y a ceux qui meurent. Ceux qui soulèvent les populations, qui construisent des ponts et des nations ; ceux qui tombent et se plaignent. Les premiers écrivent l'Histoire, les seconds se la font lire. Qui, des deux, peuvent se permettre de relire les premières pages écrites ?
            Tu le sais aussi bien que moi, Jo'. Les Dragons Célestes sont ces premiers, les créateurs de ce monde.

            — Ils n'en sont que leurs descendants.

            — Tu es le descendant de Père, tu es Oda, je te considère comme mon frère, mais tu n'es que descendant.

            — Ce... Ce n'est pas pareil. Vous...

            — Oh que si, cher petit frère.

            — Je...

            — Assez. »


            Ton fort. Ton clair.
            Tous les regards se tournèrent vers Père. Il avait la mine basse, l'air grave. Maria se mit à pleurer. Mère se précipita aussitôt sur elle, la calmant contre sa poitrine.
            Joshua se rendit compte que son frère et lui avaient monopolisé la conversation. Il était debout, appuyé sur la table. Le silence régnait. Grande soeur avait le regard bas, pleurant en silence.

            Père respira fortement.

            « Veuillez vous retirer, je dois discuter avec mes fils. »

              Chais pas si c'tait clair, mais v'là mon test rp.
              En fait, c'double post est simple : pour vous d'mander si ce s'ra possible d'changer mon nom --> J'aimerais ben qu'il soit inversé dans l'fond --> Oda D. Joshua. Mais on va attendre d'voir si j'ai l'D., mais c'tait pour avertir d'avance. Marci dans l'fond.

              Bonne lecture, j'espère qu'ce nouveau type d'perso vous plaira, c'de loin ben loin d'Crow tout ça, quoique j'parle comme elle en c'moment, ghahaha.

              À vous les studios !
                Alors alors, voici comme qui dirait, un premier avis:
                "du niv.5" > Ca ça me fait un peu tiquer, tu aurais mieux fait de rester vague là dessus, niveau puissance et action de l'UR,pour le moment, je pense que niveau 5 c'est très exagéré.
                Et qu'un membre du GM réussisse à faire sortir quelqu'un de ce niveau... c'est incohérent.

                Au niveau des descriptions physiques : elles sont agréables à lire et originales. C'est une bonne idée de le décrire à sa sortie de prison. Y a du vocabulaire, on ne s'ennuie pas grâce aux changements de point de vue. Bien quoi !
                Bien aussi d'avoir pris un long bras !
                (d'ailleurs merci de préciser dans le profil de ton DC quel est ton premier compte et inversement).

                La description mentale: sympathique elle aussi, tu as eu un bug pendant tout un passage ^^
                C'est pourquoi que Joshua exècre le gouvernement mondial. De richissimes messieurs qui tiennent, à eux cinq, des populations entières. Ils disent faire le bien, ils disent protéger les nations. Mais ne sont-ils pas nombreux ces massacres et complots visant à détruire l'Histoire du monde, pour mieux s'enticher de son pouvoir actuel ?

                C'est plutôt le conseil 5 étoiles au lieu du GM et la dernière phrase on comprend l'idée mais elle est mal tournée.
                A part ça c'est bien. J'aime comment tu poses les ambiances, on s'y croit vraiment (enfin c'est mon avis ^^).

                Niveau bio: la chronologie c'est bien. (à part l'incohérence relevée plus haut). Car à mon avis, en cas de tels liens entre un membre du GM et l'UR, c'est cachot direct pour les deux.

                " de complètement désapprouvé " >désapprouver.
                "Je les refoules " > refoule.
                "l'Union Révolutionnaire sera garant" > garante.

                Mis à part ces quelques fautes qui arrivent par série c'est pas mal mais un peu léger.


                Le test rp est bien dans le sujet, niveau longueur c'est nickel. Petit soucis de mise en page quand même, niveau couleurs on ne distingue pas clairement les dialogues et la narration aux premiers abords.
                Autre truc, il faut éviter de commencer directement par des dialogues, une petite introduction est toujours la bienvenue sinon on peut se perdre.

                Voilà voilà, je propose 600 dorikis.
                Pour moi le D ne colle pas avec ton personnage (même si je pense que la prés' le mérite), à voir avec les autres membres du staff.


                  Si je peux me permettre, le D. est pour moi une volonté d'acier. Cependant, One Piece semble seulement l'exploiter dans des noms d'aventuriers extravagants, qui ont soif d'aventures et de péripéties rocambolesques. Hors, nous n'avons pas encore vu, il me semble bien, de D. se servant de cette volonté pour parlementer, sauf peut-être Dragon.
                  Perso, je trouve que mon perso' (gahahaha) a le profil pour ce D.... Mais les admins ont toujours raisons, donc, à vous d'en décider.

                  Après, question histoire. Lvl.5, ouais, pas fou... C'est vrai que question méfaits, faut en avoir fait un paquet... Scusez pour ça, le troisième collerait mieux. J'essayerai de faire gaffe prochainement, et au pire, je change rapido ce truc. Ou j'vous passe des billets sous la table et c'est réglé...

                  Sinon, merci de cet avis, cher GM.
                  Je ne sais pas si c'est possible, mais j'aimerais que, un peu à la façon Pludbienne, les dorikis de mon personnage ne reflète que son niveau physique. Soit environ 10-15 dorikis. Je crois que je vais clairement enligner ce perso sur les joutes orales et les jeux politiques, ainsi que les manigances et les tours de magie plutôt que sur la force brute (j'ai déjà quelqu'un pour cela, ghuhuhu...)

                  Merci encore !

                  Edit : Scusez, mauvais compte...
                    Pas de soucis pour les dorikis et j'espère que nous aurons l'occasion de disputer une petite joute orale, avec le maréchal ;)
                      Bang ! Deuxième avis, troisième voix !

                      Rentrons tout d'suite dans le vif du sujet, M'sieur le révolutionnaire...Alors, on passe côté forme ! Premier constat à la lecture, t'as un style assez haché qui manque parfois de fluidité. Je veux dire par là que ta ponctuation n'est pas vraiment agréable dans le sens ou tu nous fais souvent du "sujet + verbe + complément + point, sujet + verbe + complément + point"...En gros tu fais beaucoup, beaucoup de phrases courtes, je suis pas vraiment fan de ce côté mais, ce n'est qu'un point de vue ^^. Après, bon tu nous fais parfois quelques fautes qui traînent ici et là, des mots qui manquent à certains endroits ou même quelques fautes de conjugaison.

                      Côté fond, on a un perso somme toute assez sympathique à lire, personnellement, ce qui m'a dérange, c'est ton histoire qu'est assez courte...Bon, tu nous donnes quelques informations grâce à la chronologie du début...M'enfin, j'ai trouvé ça un peu cheap pour une biographie, plutôt bien mais court...J'pense que tu aurais pu t'y étaler davantage sur la vie de Josh'...Enfin, j'pense que le côté court est un parti pris ; on aime ou on aime pas, et j'ai tendance à être sur la deuxième option mais qu'importe ^^.

                      Le test rp apporte un peu plus de relief sur les relations familiales tendues, on sait à quoi ça a pu ressembler, c'est pas mal de ce côté là.

                      Au final, j'suis à peu près au même niveau que GM, avec 650 cailloux.
                        Io-ho, Oda-sensei. AH, non, c'est pas le même. Dommage, ça aurait été classe. Allez, le comm'.

                        Les descriptions et la Bio sont sympathiques à lire. Originales dans leur approche, agréables dans leur contenu. Une anecdote pour la route parce qu'il n'y a pas de reproche majeur à faire dans l'ensemble : à la 3è personne du pluriel, sied s'écrit siéent au présent, et seyaient à l'imparfait. Rapport à un passage de ton histoire, 3è paragraphe. Globalement, il y a peu de fautes, à peu près toutes cantonnées sur la fin de ta Bio. Ptetre un peu light sur la Bio, quand même.

                        Côté test RP, dans la série anecdotes. On n'accorde "aucun" au pluriel que s'il est suivi d'un nom n'ayant pas de singulier ( ce qui donnerait ici Aucun portrait, aucune photo ). La première partie du test m'a paru un peu moins claire que le reste, à la lecture, faut prendre le temps d'attraper le train en marche, on va dire. Parfois, on se perd un peu dans le langage châtié que tu emploies dans les dialogues. L'impression que ça fait un beau travail sur la forme pour ne pas dire grand chose. À voir si c'est intentionnel, je le relève simplement.

                        Dans l'ensemble, c'est du bon. Bonne histoire, bon perso. Ça va peut-être un peu vite en besogne ici ou là, mais c'est plaisant à lire et c'est tout ce qui compte. Je suis sur du 650 Dorikis, ce qui est anecdotique vu que tu te destines à rivaliser avec Pludbus. Encore un comm' pour la valid.

                        EDIT : grillé par Flint, il dégaine vraiment vite. Ne te reste plus qu'à nous dire combien tu veux de Dorikis, donc, et on te valide.
                          Hoy !
                          Merci pour ses réponses.

                          Donc, 15 dorikis s'il vous plaît.
                          Aies-je accès au D. ou non ? Si non, veuillez changer mon nom pour Joshua Oda ; si oui, Oda D. Joshua. Merci d'avance Smile
                            Crow je te deteste. J'vais changer l'avatar d'mon papa, problème réglé.
                              Ok, donc je déplace et valide.
                                Suite à l'évaluation de L'UR face à mon perso, j'ai changé l'histoire pour ceci :

                                Dates importantes de la famille Oda

                                1530 - Naissance de Père, Oda D. Rayan
                                1547 - Participation de Rayan dans la deuxième Grande Guerre en tant que Marine
                                1553 - Fondation de la petite entreprise Poulpes, Encre & Cie
                                Mariage de Père avec Inconnue
                                1554 - Naissance du premier fils, Oda D. Appoo
                                Extension de l'entreprise familiale
                                1556 - Naissance du second fils
                                1564 - Naissance de la première fille, troisième enfant
                                1567 - Naissance du troisième fils, quatrième enfant
                                1570 - Mort de Inconnue
                                Arrêt des services de Poulpes, Encre & Cie
                                Départ du premier fils comme ambassadeur du GM
                                1576 - Reprise des affaires familiales par le second fils
                                1580 - Père se remarie avec Mère
                                1583 - Naissance de la seconde fille, cinquième enfant
                                1586 - Père reprend la tête des affaires familiales
                                1587 - Naissance de Joshua, sixième enfant
                                1590 - Naissance de la troisième et quatrième filles, septième et huitième enfants
                                1595 - Naissance de la dernière fille, neuvième enfant, Oda D. Maria
                                1600 - Retour de Appoo
                                Confrontation entre ce-dernier et Père
                                La famille est divisée


                                1610 - Joshua devient voyageur indépendant
                                Oda D. Maria rejoint Appoo dans le GM
                                1613 - Père est atteint d'une importante maladie
                                Mère fait une fausse-couche
                                1617 - Joshua revient grandi et réunifie la famille
                                Les Oda deviennent la famille bourgeoise la plus importante de l'île de Kenzan
                                Poulpes, Encre & Cie est reconnu mondialement
                                Le premier fils est décoré pour ses nombreux services rendus au GM
                                1620 - Engagement de Joshua dans le milieu révolutionnaire
                                1621 - Retraite de Appoo du GM
                                1623 - Joshua devient Partisan anonyme de plus grandes organisations
                                Père lègue l'entreprise à Appoo
                                Mère meurt d'une seconde fausse-couche
                                Maria devient plus importante au sein du GM
                                Joshua est emprisonné pour une petite bêtise et sort quelques semaines plus tard, innocent

                                1624 - L'histoire ne fait que commencer...


                                Notes de M. Oda dans « Magie, Histoire, Mensonges & Bouffonneries »

                                Aussi loin que je puisse me rappeler, l'Histoire m'a toujours plu. Déjà enfant, je parcourais les grands rayons de la bibliothèque paternelle d'une avidité d'apprendre que moi seul, parmi nous neuf, conservait. Les histoires de guerre et d'exploits de Père lorsque nous étions plus jeunes, ainsi que celles d'Appoo, lors de ses rares visites, ne firent qu'exploiter et embraser cette passion de la lecture et de l'apprentissage de la vie du monde. Et bien que, vers mes treize années, ce désir me tourna vers la Révolution plutôt que vers l'ordre mondial, que cela provoqua le déchirement entre mon grand frère et Père — j'étais déjà, à l'époque, bercé par les histoires abracadabrantes des peuples opprimés — jamais je n'ai cessé d'enrichir la bibliothèque familiale. Je dirais même que plusieurs livres soutenant la légende de Mandrake, que je ramenais de mes voyages, ne plurent pas, traînants sur le coin d'une table de travail, Appoo ou Maria passant par là. Cependant, malgré nos idéaux contraires, notre relation ne gâcha en rien la bonne entente fraternelle. Il était toujours un plaisir de déguster quelques plats de Mère en débattant amicalement de nos points de vue respectifs.

                                Maria et moi avons toujours été proches. Gamins, nous parcourions les champs appartenant aux Oda, main dans la main, et inventions quelques tours de magie dont nous seuls connaissions le trucage. À deux, nous faisions la paire. C'est sûrement pour cela que j'ai gardé contact avec elle et non avec le reste de ma famille, pour qui mes idéaux pourraient me nuire. Malgré nos camps opposés, Maria sait me comprendre, et bien que je ne la vois que très rarement, le peu de lettres que nous nous envoyons sont toujours idéales pour rafraîchir notre esprit tourné vers la justice de notre camp. Chacun gagnons à écrire sur nos buts et nos avancés, sans pour autant nous trahir ou encore se faire pendre par de quelconques espions. Je ne crois pas cette relation mauvaise pour nous.

                                Ce fut lors de mon voyage indépendant que j'en appris le plus sur le monde. Il serait trop long de coucher mes souvenirs sur papier, et les atrocités que je vîmes ne veulent guère remonter en mon esprit. Je les refoules encore aujourd'hui et cela m'en donne des migraines. Souvent atteint de crises violentes, je ne peux que me retirer et chuchoter qu'un jour, oui, un jour, les peuples seront libres et la Révolution sera garante de paix et de richesse !


                                O.D.J.