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Godfather et autres sournoiseries...

Godfather et autres sournoiseries... Wolfwood_3_10

Cela faisait maintenant quelques jours que la cible avait quitté son port d'attache. De nombreux billets et services avaient dus être rendus pour obtenir les informations sur sa destination. Heureusement, même si East Blue était dirigée par un autre groupe, peu de choses était réellement hors de portée de la mafia de North Blue, car elle était de loin la plus organisée.

Le "Hitman's Bullet", navire de croisière impressionnant, et navire de transport du jeune mais réputé Don Carbo-pizza était en train de voguer vers un autre navire, déjà en vu. Un drapeau blanc avait été hissé, montrant bien qu'aucun des membres de l'équipage n'était une menace, et qu'ils s'approchaient pour discuter. Le "Fenrir" était un navire de guerre de la marine, et dirigé par un colonel qui avait déjà une certaine réputation, mais pas forcément une réputation très positive.

Un sourire se dessina sur le visage de l'homme qui se tenait à la proue du navire, pour contempler l'approche du bateau de guerre. Plus par réflexe qu'autre chose, il réajusta son costume, et vérifia que son énorme paquetage en forme de croix chrétienne était bien posé à la verticale à côté de lui. Autour de lui, une dizaine d'hommes également en uniforme préparaient le bateau pour un arrimage avec les marines. Deux d'entre eux observaient en retrait leur patron, ils avaient l'air plus dangereux que les autres. Caché dans leur veste, il y avait un duo de pistolets. Un excès de prudence n'a jamais été une nuisance...

Tandis que les deux navires s'approchaient l'un de l'autre, un des hommes sortit du poste escargophonique, et vint dire deux mots à l'oreille de l'homme à la croix. TNT Tempiesta était de retour, et il s'approchait de l'île de Manshon. Le parrain hocha la tête, et fit signe à son subordonné de partir. Tout le monde savait dans l'équipage qu'il préparait quelque chose de gros, et que d'une manière ou d'une autre, l'entrée de son frère dans un équipage de pirate l'arrangeait au plus haut point, mais pousser plus loin la réflexion, s'était de la folie, personne ne pouvait comprendre ce qu'il se passait dans l'esprit de Don Carbona, "le cardinal politicien".

Ça y était, les marines étaient assez proches, ils avaient compris la demande du navire. Le parrain attrapa d'une main son immense croix, s'approcha du bord du bateau et monta sur la rambarde. Ses deux gros bras eux n'avaient pas bougé, mais ne cessaient de le fixer. Les autres hommes de l'équipage étaient retournés à leurs tâches quotidienne, c'est-à dire satisfaire les clients .

Holà messieurs ! Je suis Manuel Corleone et j'aimerais m'entretenir avec l'officier qui dirige cet équipage, j'ai des informations de la plus haute importance à lui donner.

Il leva sa main droite en signe de paix, sa main gauche tenant toujours la croix. Son visage était détendu et souriant, mais quiconque s'y connaissant un peu en psychologie pouvait voir dans son regard qu'il avait l'intention d'avoir une discussion très sérieuse. En fait quiconque ayant travaillé avec le Don savait que s'était toujours le cas lorsqu'il discutait, mais il était encore inconnu dans East Blue, c'était un autre membre des 5 qui s'en occupait, enfin... Pour l'instant.

Attendant que le colonel Toji se manifeste, le parrain regarda et grava dans son visage chacun des marines présents. Il allait certes devoir parler seul au colonel, mais peut être que parmi ces hommes il y avait des contacts potentielles, ou même des traîtres qui l'ignoraient encore...


    « Mais vous vous foutez de ma putain de gueule ou quoi ?! Ça fait même pas une semaine que mon équipage a pris la mer pour la chasse ! Et à peine sorti du port vous nous envoyez sur ce foutu « Léviathan » ?! Un putain job de gardiennage ! Connerie ! »
    Vlam !

    Sans le moindre remord je raccroche au nez du Capitaine Vargas, manquant de broyer l'escargophone tant la rage m'envahit. Ce foutu ivrogne est responsable du futur navire de l'amiral en chef ! Incapable comme il est, il s'est démerdé pour mobiliser mon équipage afin de l'aider. Fumier ! S'il croit que j'vais écoper de la responsabilité de ses erreurs il s'fout le doigt dans l'œil jusqu'au...
    « Patron ?... »

    Dans mon dos la voix timide du caporal Xan traverse le plus discrètement possible l'épaisseur de la porte de la cabine. Il est conscient de mon humeur et redoute un courroux injuste. Comme il me connait bien ! Mais s'il a pris le risque de me déranger, c'est que cela doit être important.



    En quelques pas rapides je sors de ma cabine, faisant presque voler la porte d'un coup de pied rageur ! Je balaye ensuite l'horizon du regard, préférant me rendre compte par moi-même de la situation. De toute façon, nul Sea Wolf n'est très chaud pour me faire son rapport en personne.
    Mais la situation ne pourrait être plus claire : Des civils cherchent à se taper l'incruste sur mon bâtiment. Par les hémorroïdes de l'amiral en chef ! Une emmerde n'arrive jamais seule.

    Je suis sur le point d'ordonner une salve de sommation pour chasser ces gêneurs lorsque leur meneur nous interpelle de sa voix claire.

    « Holà messieurs ! Je suis Manuel Corleone et j'aimerais m'entretenir avec l'officier qui dirige cet équipage, j'ai des informations de la plus haute importance à lui donner. »



    Par ses quelques paroles franches et claires ce Corleone a attiré mon attention. S'il avait tourné autour du pot je n'aurais pas hésité une seconde à l'envoyer par le fond pour me passer les nerfs.

    Car il faut bien savoir une chose, je n'apprécie que trois catégories de civils: Les indics, les truands, les riches à rançonner. Je peux clairement voir dans les yeux de celui-là qu'il appartient probablement à au moins deux de ces catégories. De plus, à son allure et au sang-froid dont il fait preuve, je n'ai pas sous les yeux n'importe qui... Cette petite étincelle de vice que je lis dans ses yeux me convint de lui laisser sa chance. Mais s'il échappe pour l'instant à ma vindicte, il n'est pas encore sauvé pour autant... Voyons voir la suite.



    D'un signe de tête j'ordonne à mon équipage de le faire monter, seul. Je le précède alors sans l'attendre dans ma cabine, où je m'installe comme le maître des lieux que je suis. Durant les quelques instants qui précèdent son arrivée je me suis servi un grand verre d'alcool, laissant à côté un deuxième verre, vide pour l'instant. Si ce morveux souhaite mon hospitalité, il a intérêt à y mettre le prix.

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    Le parrain de North Blue hocha la tête en signe de remerciement quand l'ordre lui fut donné de suivre le colonel. Etant donné qu'il avait l'ordre de n'avoir aucune armes, il tendit sa croix aux deux gros bras qui n'avaient l'air que très peut contents de devoir attendre ici que leur patron revienne. Il durent s'y mettre tous les deux, et forcer pour que l'objet ne s'effondre pas sur le pont du bateau, pendant que le parrain sautait sur le navire d'en face. Il se laissa fouiller, mais pour tout ceux qui avaient vu la scène, le message était clair : il n'avait besoin d'aucune arme, pour être un adversaire redoutable, et sa force était de loin supérieure à un humain moyen.

    Après cette séance de fouille, il prit le même chemin que l'homme-poisson. Encore une fois, ses informations sur lui étaient justes. C'était un homme manifestement violent et puissant, crains par ceux qui lui obéissaient. C'était l'idéal, le type d'homme avec qui l'aîné des Tempiesta avait toujours aimés négocier. Il disait toujours que les meilleurs alliés étaient ceux qui savaient imposer leur choix à ceux qu'ils avaient sous leurs ordres.

    Toujours était-il que même en terrain ennemis, favorable à son adversaire, Don Carbo-pizza se comporta en conquérant. Il faisait les choses calmement, toujours souriant, et lorsqu'il atteint la porte de la cabine du colonel, la plupart des hommes de l'équipage étaient enregistrés dans son esprit, et il lui sembla évident que certains pourraient très facilement l'aider si jamais leur supérieur se révélait bien moins à l'écoute que ce qu'il semblait être. Et oui, c'était la règle numéro un quand on était un mafieux, toujours avoir un coup supplémentaire à jouer.

    Lorsqu'il s'engagea dans la cabine et qu'il vit le verre vide posé sur la table, son sourire ne fut en rien altéré, mais on entendit un petit soupir amusé. Manifestement, la volonté du colonel de montrer qu'il était sur son terrain et que c'était lui qui dirigeait ne suscitait une très grande gène de la part du civil. Après tout, il travaillait toujours en coopération avec des hommes qui aimaient avoir le contrôle, et il avait sur apprendre que donner à un homme le contrôle qu'il désir est le meilleur moyen d'en faire ce que vous voulez.

    Calmement, l'homme s'assit sur le siège qui manifestement était le sien, face au verre vide. Tout aussi calmement, il croisa les jambes, puis son sourire disparu. Manifestement, il allait aborder les choses sérieuses. Cela dit, il savait très bien se préserver, et il ne dirait que ce que le colonel avait besoin de savoir pour avoir l'eau à la bouche. Après tout, une fois qu'il saurait tout, il n'aurait aucune raison de conclure l'accord auquel souhaitait arrivé le parrain.

    Évitons les simagrées, nous sommes entre personnes intelligentes. J'ai en ma disposition des données qui me permettraient de vous fournir des informations bien plus précises que celles des espions du gouvernement sur plusieurs groupes qui représentent des menaces pour le gouvernement, ainsi qu'un moyen d'atteindre des ennemis qui sont échappent à vos sphères d'influences.

    En preuve de sa bonne fois, l'homme sortit de sa veste des photos, des photo révélant le seigneur de la pègre de East Blue en train d'échanger des gros billets avec certains chefs révolutionnaires reconnus. Ce n'était qu'un acompte, une preuve de la bonne fois du redoutable Don. Il était sous-entendus, mais évident qu'avec ce genre d'informations, il pourrait permettre au colonel de voir son image et son grade augmentés particulièrement vite.

    Bien sur, vous imaginez bien que je suis un homme avisé, et que j'aime avoir la certitude que mes efforts sont récompensés...

    Cette phrase avait été prononcée alors qu'il laissait les papiers sur ce bureaux, et même si la tournure approchait du politiquement correct, ce qu'elle sous-entendait était très clair, il avait des conditions pour continuer à délivrer les informations, et ces conditions étaient très précises.

    En attendant la réaction de l'homme-poisson, quelle qu'elle soit, le parrain s'assit au fond de son siège et croisa les mains. Son regard pénétrant ne quittait plus le colonel. Chacune des réactions de son interlocuteur serait consciencieusement analysée...


      Glups !
      D'un mouvement rageur de poignet je m'enfile mon verre d'alcool, me brulant littéralement la gorge au passage. Putain ! Ce tord boyaux que produit l'alambic clandestin du sergent Karl vous prend les tripes ! C'est exactement ce qu'il me faut.

      « Évitons les simagrées, nous sommes entre personnes intelligentes... »

      Tandis que mon interlocuteur s'assoie tranquillement dans un siège libre, je ne lui accorde quasiment aucun regard, bien trop obnubilé par ma colère et ma rancune. Affalé dans mon fauteuil, je grommelle d'inaudibles malédictions à l'encontre du capitaine Vargas. Pour l'instant, je n'ai même pas eu une seule pensée ni même un regard pour l'homme qui vient négocier avec moi. Le regard sombre perdu dans mes pensées, le visage patibulaire, je dois lui donner l'impression d'être une véritable brute.

      « J'ai en ma disposition … »
      Dans un sens tant mieux... Qu'il me sous-estime ne fera que diminuer sa méfiance. Mais dans tous les cas je ferais mieux de m'intéresser un peu moins à mes projets de vengeances et un peu plus au présent. Ce Manuel Corleone est loin d'être du menu fretin. Qu'il prenne le risque d'amener sa gueule de truand devant moi me laisse penser que l'affaire doit être juteuse pour lui. D'habitude je suis d'une hospitalité exemplaire avec ce genre d'individu, mais là il tombe mal.
      Dans tous les cas je dois faire vite abstraction de mes mésaventures avec la hiérarchie pour ne pas passer à côté d'une occasion en or.

      « ...informations bien plus précises que ... »



      Toujours sans un regard pour mon interlocuteur, je sors un énorme cigare Num.5 d'un tiroir de mon bureau. Le num.5... D.Garp pour les connaisseurs... Gros comme mon pouce et tout aussi épais... une fumée puissante qui vous envahit les poumons et l'esprit... Ce que j'ai trouvé de mieux jusqu'à présent pour reprendre mon calme.

      « ...qui sont échappent à vos sphères d'influences. »
      La première bouffée s'infiltre dans mes poumons avec forces, tapissant mes bronches d'une épaisse couche de goudron. Aussitôt, je sens le feu qui me dévorait l'âme se racornir en un petit charbon ardent. Une deuxième bouffée me permet de le couver au plus profond de mon âme. La fureur a ainsi laissé place à une froide colère. Je suis de nouveau prêt à discuter.




      Je me retourne donc sur ma chaise roulante pour faire de nouveau face à ce Corleone, juste au moment ou celui-ci m'étale une poignée de photos sur le bureau. Certaines me tapent dans l'œil alors que mon cerveau retord calcule toutes les possibilités stratégiques qu'elles m'offrent. Peu pour l'instant... mais suffisamment pour gagner un verre de gnôle et toute mon attention.

      Après lui avoir donc servi à son tour un verre, je braque mon regard sur ces deux yeux malicieux, cherchant à percer au plus profond son esprit. L'attitude pourrait paraître impolie ou effrayante... En fait c'est le but ! Ce petit rusé semble se croire assez malin pour jouer au plus fin avec moi... Je peux lire dans son regard qu'il a l'habitude de ce genre de situation, qu'il y est même passé maître. Mais sous mes airs de brute épaisse, je me vante de pouvoir être aussi retord que lui.

      Pour être honnête, ce petit duel intellectuel est des plus rafraichissant ! C'est avec ce genre de crapule que je me sens vraiment à l'aise. Mes penchants frauduleux m'ont ainsi valu quelques déboires, mais au pire je n'aurais qu'à lui faire la peau s'il se montrait trop malin pour moi.



      « Bien sur, vous imaginez bien que je suis un homme avisé, et que j'aime avoir la certitude que mes efforts sont récompensés... »

      Voilà qui est bien dît ! Tout travail mérite salaire, même les plus malhonnêtes. Cela fait partie des rares règles que je respecte dans ce foutu bas monde ! Mais il a intérêt à ne pas être trop gourmand notre bonhomme, sinon ce sera un aller direct pour l'océan qu'il va finir par gagner. Car pour l'instant je n'ai pas besoin de lui, alors que lui si. Sinon il n'aurait jamais pris le risque de venir me voir. Les cartes sont donc entre mes mains pour le moment. Voyons voir comment évoluera la partie huhuhu.


      Je me penche donc en avant, plaçant mes coudes sur la table, les mains en cloche devant mon visage grave.
      Pour la première fois depuis qu'il est entré, je lui adresse la parole. Tandis que ma voix grave emplit l'étroite cabine, d'épais filets de fumé de cigare s'échappent abondamment entre mes dents acérées. Ils se rependent aussitôt dans la pièce tels d'oniriques tentacules, emplissant l'atmosphère et lui donnant des allures de tripots clandestins.
      La lumière baisse alors d'un cran, approfondissant encore un peu plus les ténèbres qui nous entourent.


      « Donne-moi ton prix gamin. »


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      Ainsi, le colonel à l'attitude de butor avait daigné servir un verre au parrain. S'il y avait une preuve qu'il allait faire preuve d'un peu plus d'attention, c'était bien celle là. Tandis que la luminosité baissait, et qu'un visage carnassier se faisait voir dans la pénombre, Don Carbo-pizza tandis la main et attrapa son verre. Que l'homme-poisson le veuille ou non, il était maintenant concentré sur ses paroles, et c'était le mafieux qui menait la danse. Et le don avait la réputation de toujours guider le pas à un rythme proche du tango, avec ses envolées, et ses moments calmes.

      Silencieux comme une tombe, et sans quitté son interlocuteur des yeux, il attrapa le verre et y bu une gorgée, puis deux, puis trois. Un tango commençait toujours par un moment de creux, un moment où les mouvements étaient limités à quelques pas éparses. Il posa calmement le verre. L'alcool était fort, mais il en fallait plus pour mettre à terre un homme de sa trempe, un homme qui régnait sur un océan entier. Pause courte dans la danse, le parrain resta immobile quelques instants.

      Chacun de ses actes étaient réfléchis, et chacun avait un but. C'était à l'homme-poisson de ne pas tomber dans les pièges, et de ne rien indiquer sur ce qu'il était.

      Première envolée, le rythme s'accélère. Manuel se leva et fit le tour de son fauteuil, montrant son dos au colonel. Beaucoup y auraient vu une preuve de confiance, ou de la folie, chez certains mafieux, c'était plutôt un moyen de montrer le fait qu'on pensait ne rien craindre de l'interlocuteur, mais personne n'avait jamais réussit à interpréter correctement cette attitude du premier boss à porter le nom de Tempiesta.

      Rien de plus que ce que votre travail ne vous demande de faire. Faire voir des pirates, et transmettre des informations à vos hommes.

      Une brusque coupure survint dans l'envolée. L'espace d'un instant, le parrain s'immobilisa. Il était évident qu'il n'avait pas finit, et pourtant, il resta silencieux une ou deux secondes. Cela laissait le temps au colonel d'imaginer beaucoup de choses, et de réfléchir à l'absence de risques de la situation.

      La musique redémarrait, et le parrain se retourna. Son visage était masqué par la fumée qui l'entourait, mais malgré cela, on pouvait deviner son regard calculateur braqué sur le marine, et son sourire enjôleur avait de forte chance d'être présent sur son visage.

      Vous faites tout pour attirer l'attention sur l'équipage des Gun's and Guns, à North Blue, par tous les moyens que vous jugez nécessaire. Ajouté à cela, vous transmettez des informations sur la positions des forces de la marine à chaque mouvement de troupe à un de vos hommes, dont je vous donnerais le noms, qui me les retransmettra.
      En échange, ce même homme vous fournira toutes les informations que vous chercherez sur les positions des équipages de pirates, ainsi que toutes les preuves dont vous aurez besoin pour piéger vos ennemis. A cela, vous rajouterez un soutient inconditionnel de l'équipage des Gun's, qui vous serviront à masquer vos exactions, à réaliser des traques qu'il vous serait difficile de faire, ou même ralentir ou neutraliser d'autres pirates le temps que vous atteigniez les lieux. En gros, je vous offre un groupe d'hommes qui prendront les coup à votre place, et qui vous serviront la gloire sur un plateau d'or.


      La musique à nouveau arrivait à un rythme calme, mais la danse était loin d'être finie. Il y avait de nombreux moyen de critiquer une telle offre, et un politicien comme l'ainé de TNT le savait. Ceux qui le connaissait pouvaient même jurer qu'il s'était tut pour permettre au colonel de lui exposer ses objections. Cela dit, tout comme son frère, il avait la réputation de toujours avoir un ou deux coups d'avance sur celui qu'il y avait en face de lui. Et il était fort possible que cette réputation soit en dessous de la vérité.

      Comment un jeune homme pouvait passer de débutant à parrain de la mafia en 6 ans, sans cela? Comment un homme aussi impliqué dans la plupart des magouilles avaient put passer au travers de toutes les enquêtes du Cipher Pol, faute de preuves, sans cela?

      C'était au colonel Toji d'en juger. Mais il était évident que quelque soit la tournure de la discussion, la réponse de l'homme-poisson allait avoir des conséquences déterminante sur la manière dont elle se terminerait.


        Attablé derrière mon bureau, un cigare aux lèvres et le regard concentré sous mes épais sourcils épineux, je dois avoir l'air du joueur de poker jouant avec toute la détermination dont il est capable. L'odeur d'alcool et la lumière tamisée y jouent tout autant, créant cette atmosphère suffocante de tripot. Manipulant avec scepticisme les photos présentes devant moi, on dirait que je cherche à placer ma quinte flush royale. A moins que ce ne soit ma paire de deux...

        Un spectateur extérieur serait étonné par le contraste entre les attitudes des deux protagonistes.
        L'un semble afficher avec désinvolture et confiance son pouvoir, jouant avec les mots et les gestes comme un danseur jouerait avec ses pas. L'autre, moi, reste renfrogné sur sa chaise, minimisant au maximum ses gestes et ses mimiques. D'une part, cela évite au maximum de se découvrir si son interlocuteur est un fin psychologue. De deux, j'estime qu'il ne vaut pas encore la peine que je bouge d'un cil pour ses beaux yeux.


        En tout cas tout le monde pourrait sentir que petit à petit l'impatience monter en moi. Avoir un civil à bords est déjà une injure en soi, mais certaines parties de son monologue me sont clairement restées en travers de la gorge.

        « ...vous transmettez des informations sur la position des forces de la marine à chaque mouvement de troupe.. » Rien que ça ?!
        « ...dont je vous donnerais le nom ... » C'est ça ! Sinon j'peux aussi me mettre une corde au cou et te demander de pas taper sur le tabouret !
        « ...vous rajouterez un soutien inconditionnel de l'équipage des Gun's » Par les pustules de Davy Jones ! Comme si on était pas foutu de faire notre boulot nous-même ! En plus d'être insultante, cette dernière remarque nous priverai des challenges de la chasse. Ce Corleone est en train de se foutre grassement de ma gueule ou quoi ?!


        Je le vois attendre fièrement ma réaction, probablement content de l'entourloupe qu'il est en train de tisser. Je ne doute pas un seul instant des bénéfices qu'on tirera tous deux de ces infos, mais je ne supporte pas manquer de contrôle sur ma vie.
        Ce filou est en train de m'attirer sur un terrain que je juge à la fois trop glissant et trop insultant pour moi et mes Sea Wolfs. M'associer avec ce genre de crapule ne m'a jamais dégouté, mais là... Rien que son attitude... Sous petit sourire suffisant fini ainsi de me convaincre sur sa proposition.

        Redressant lentement la tête, je lui expose ma réponse de la voix ferme et claire qu'on me connait.
        "Tout est dans le tact" qu'on m'a dit une fois... J'y songerai à l'occaz'...
        En attendant il va devoir redoubler d'ingéniosité s'il veut raccrocher mon intention.

        « Non. »


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        Une réponse simple et catégorique, une de celles que tout seigneur de la mafia entend au moins trois fois par jour. Étrangement, cette réponse du colonel au cœur de pierre ne sembla pas atteindre le maître de la pègre, comme s'il savait dès le début qu'un truc aussi gros ne serait pas accepté. Après tout, qui serait assez fou pour accepté une telle offre, venant d'un homme qui avait passé la vie à manipuler les autres?Cela dit, le danseur n'avait pas finit, et même s'il n'appréciait guère le poker, il savait jouer aux cartes, et avait apprit à toujours garder un ou deux atouts dans sa manche.

        Sans que rien ne fasse voir la transition, la danse devint partie d'échec, et le parrain fit mine de s'avancer jusqu'à la porte, mais s'arrêta juste devant celle-ci. Les plus critiques auraient dit qu'il venait d'avoir une idée, ceux qui le connaissaient auraient plutôt dit qu'il s'agissait d'une énième manœuvre de sa part, destinée à susciter certaines réactions chez Toji. Par contre, l'un ou l'autre des partis aurait bien été incapable de dire quelle était la réaction voulut, s'il y en avait une.

        Sa main droite se dirigea vers une poche intérieure de sa veste. Celui qui se faisait nommer Corleone sortit de cette poche une photo supplémentaire. Calmement, il se tourna vers le chef des marines et lui montra la-dite photo. Rien n'assurait que le marine la regarderait, mais s'il la regardait, il y verrait quelque chose qui allait probablement l'intéresser.

        Cette photo montrait le visage d'un jeune homme à la peau blanche. Ses cheveux couleur de neige lui retombait sur le visage, et une cigarette fumait à sa bouche. Dans son regard, on pouvait voir son caractère, celui d'un garçon provocateur, et qui aime se faire remarquer. Le colonel l'avait rencontré déjà, lors de l'assaut d'une villa à South Blue.

        J'avoue avoir été un peu loin.. Cela dit, je me demande s'il serait possible que nous rediscutions d'une offre plus honnête pour nous deux.

        Revenant sur ses pas, le parrain posa bien en évidence la photo sur le bureau. Son sourire avait disparu, et pour la première fois depuis le début de la conversation, il prit vraiment le ton de quelqu'un qui complotait. Cette fois, il ne testait plus, il négociait, il n'était plus le meneur de la danse, mais le joueur d'échec qui joue son coup en attendant la réponse de l'adversaire.

        Une offre, qui rajouterait la tête de TNT Tempiesta à la balance.

        Et oui, le chef de la pègre de North Blue proposait de vendre son propre frère pour parvenir à ses fins. Cela dit, tout ses hommes connaissaient le potentiel destructeur de l'albinos, ainsi que ça tendance à passer au travers de situations apparemment inextricables. Aux yeux de la plupart des mafieux, qui ne connaissaient absolument pas la puissance du colonel, c'était l'homme-poisson qui était le plus à plaindre.

        Cela dit, il était logique que Don Carbo-pizza sache le danger qu'encourait son frère si les négociations trouvaient une issue favorable. Encore une fois, il devait avoir une idée bien claire derrière dans la tête, et encore une fois, bien prétentieux aurait été celui capable de deviner ce qu'il avait derrière la tête.

        Hrp/Dsl pour le temps de réponse, et si c'est pas top top, je me rattraperais au prochain. Là je l'ai fait pour pas que le rp s'éternise, mais mon cerveau proteste avec moultes énergie/Hrp


          *Nom... de... nom... de nom... de dieu.*

          La petite image que mon interlocuteur m'a mise sous les yeux me fait bien plus d'effet que toutes les simagrées qu'il m'impose depuis le début de notre rencontre. Ce Corleone a donc le s moyens de me remettre en contact avec cette petite raclure aux relents de poudre. Voilà qui devrait me permettre de régler une ardoise qui date d'une bonne année au moins. Une année de trop. La rancune fait partie de mes plus grands défauts... Mon humeur actuelle en est d'ailleurs la preuve.

          Bon, maintenant que l'homme qui est en face de moi a enfin décidé de devenir sérieux, on va peut-être pouvoir trouver un arrangement... Mais comme ma patience déjà bien limée est sur sa fin, je vais faire court et concis. Soit ce Corleone accepte mes conditions, soit il repartira sans rien d'autre qu'une bonne série de coups de pieds au cul. Je ne suis pas d'humeur à négocier pendant des heures. Surtout après les aberrations qu'il a osées me sortir juste avant.



          Je me ressers donc un verre d'alcool que j'enfume aussitôt avec les brumes de mon cigare. Humm... un mélange fameux. Je fais alors un peu patienter ce Corleone en me murant dans le silence, comme si je réfléchissais avec soin aux mots que j'allais employer. En fait je le fais juste poireauter par pure mesquinerie. Ensuite, lâchant mot après mot avec une lenteur calculée, je lui explique mes conditions.

          « On va faire simple Corleone. Je vais te filer un de mes escargophone perso. Avec celui-là on pourra se joindre directement pour échanger tes fameuses infos contre certaines infos que je tâcherai de t'obtenir. Je serais ton unique interlocuteur, et je ne parlerai qu'à toi seul. Pour ce qui est de tes "Gun and Gun's", j'vais voir ce que j'peux faire comme coup de pouce. En échange tu me fileras les coordonnées régulières de notre ami commun. On est bien d'accord ?

          Dans tous les cas je vais t'inscrire au registre des indics du QG. Ça devrait nous donner une certaine marge de manœuvre en cas de problème. Écris-moi juste les quelques infos dont j'ai besoin pour cette putain d'administration et je nous « légalise » tout ça dans l'instant."



          Tout en tendant un formulaire où est inscrit la petite liste des informations nécessaires, je sors déjà mon escargophone officiel pour contacter le QG. Une main sur le combiné, j'attends sa réponse. Le deal est clair et équitable à mes yeux, en plus d'être protégé par le couvert de la « loi ». Je n'ai pas envie d'offrir mieux... ou bien de prendre moins. En tout cas mon regard est très éloquent sur ce sujet.

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          Le changement d'attitude avait été flagrant. Pour un peu, même le poseur de bombe dont les deux conspirateurs négociait la vie aurait put comprendre que le parrain avait vu juste. Et pourtant, S'il y avait un truc qu'on pouvait reconnaitre à TnT, c'était qu'il était loin de la capacité de compréhension d'autrui qu'avait son ainé.

          Sans sourciller, et le regard toujours sérieux, Don Carbo-pizza écouté la proposition du colonel. Beaucoup de mafiosi auraient prit comme une injure personnelle le fait qu'un colonel puisse pensé dicter ses conditions à son informateur. Certains auraient même fait tuer la famille de l'homme poisson pour de telles exigences! Cependant, le seigneur officieux de North Blue n'était pas comme ça. En fait, c'était même une des raisons pour lesquels il n'avait jamais eu directement de soucis avec le gouvernement. Pourquoi les gens iraient vous poser des problèmes si vous les couvrez et faites ce qu'ils veulent comme ils le veulent?

          Patiemment, le parrain attendit que le colonel en ai finit avec son silence, aussi imperturbable qu'un inspecteur des impôts durant une saisit. Après tout, peut être estimait-il que la réaction du colonel était justifiée. Ou bien avait-il seulement relevé le fait que Toji essayait de faire trainer pour se venger ? Pour ceux qui le fréquentait régulièrement, la réponse aurait été tout autre. Ils auraient juste dit qu'il rigolait intérieurement de la vengeance de son interlocuteur...

          Cela dit, son visage demeura insondable. Même lorsque les instructions vinrent, il ne fit que hocher la tête, montrant bien qu'il comprenait parfaitement. Il eut cependant un léger rictus involontaire au moment où l'homme-poisson parla de l'inscrire au registre des indics du QG. Il n'y avait qu'une chose qu'il montrait à tous sur son caractère : il avait toujours trouver très drôle ce besoin des marines et gouvernementaux de vouloir mettre des étiquettes et faire des listes de tout ce qu'ils pouvaient. En fait, il était même fort probable qu'il soit lui-même inscrit plusieurs fois sur cette liste sous différent noms, quand on y pensait.

          Cet alors que vint le moment fatidique ou le parrain devait décider de la destinée de son frère. Devait-il accepté les conditions du colonel rancunier, ou simplement refusé, et s'en retourné bredouille sur son navire. La réponse tenait dans sa réputation : jamais Manuel Tempiesta n'était sortit d'une négociation sans obtenir d'accord.

          Nous sommes d'accord... En fait, le fait de mettre en valeur les Guns sera également un service que vous vous rendrez, le jeune Tempiesta étant le second de l'équipage...


          Là-dessus, Manuel se pencha vers le papier qui lui était tendu. Par ces mots, il venait de donner deux nouvelles informations à Toji, là première, c'était qu'en montant la renommée de l'équipage du garçon qu'il haïssait, le colonel ne ferait que se donner des excuses pour traquer Tempiesta. La deuxième était simple, la position de TNT serait la position des Guns, donc le colonel pourrait être sur de toujours veiller à la non diffusion des informations qu'il transmettrait au parrain, car c'était le genre d'informations qui influençaient grandement la trajectoire des équipages de pirates.

          Non seulement il acceptait une situation qui pouvait sembler en sa défaveur, mais en plus, il donnait au marine un moyen d'être sur qu'il ne se ferait pas trahir. Don Carbo-pizza était décidément un homme bien étrange...


            Don Carbo-pizza était décidément un homme bien étrange...
            Bien que je sache chacun de ses gestes calculé, il est bien difficile de savoir où il veut en venir. Nul doute que ma proposition ne l'handicape tant que ça. J'parierai même cher qu'un tel homme ne vient pas sans quelques plans supplémentaires pour donner le change. Tant mieux ! J'en ai plus qu'assez de trainer avec les truands de seconde zone qu'on trouve habituellement ici. Pour une fois, je vais pouvoir compter sur un appui efficace bien que dangereux. Mais bon, un peu de piment n'a jamais fait que relever les sauces non ? De plus j'ai un estomac en béton armé. Peu de chance qu'il ne me fasse plonger trop profond en cas de pépin. Dans le cas contraire j'aurais les moyens de le faire payer au centuple mes misères huhuhu.

            Mais trêve de tergiversations, il est grand temps de conclure cet accord. Putain ! S'il y a quelques minutes j'étais sur le point de le foutre dehors avec fracas, ce petit malin m'a bien bluffé avec ce petit Tempiesta ! Si j'étais d'humeur taquine je saliverai presque à l'idée de remettre la main ce le jeune pirate. Ça vaut bien un deuxième verre offert, et avec le sourire en plus. Bon j'avoue, mon sourire n'est pas vraiment ce qu'on peut trouver de plus chaleureux ici-bas... Mais on n'a pas intérêt à s'en plaindre croyez-moi. Après un signe de tête connivent avec mon nouvel associé je me lance derrière la cravate d'un trait le sulfurique alcool.


            Juste après je décroche mon combiné officiel afin de scanner les précieux renseignements que mon « ami » vient de me donner. Le plus important est d'officialiser tout ça au plus tôt. C'est un peu mon gage de bonne foi envers Corleone. Ainsi, il sait que je ne pourrais pas le dénoncer facilement. Après quelques secondes de silence, j'entends quelqu'un décrocher de l'autre côté de la communication. Avant même d'entendre sa voix, je lance d'un ton autoritaire mes indications. J'suis pressé et de mauvais poils, alors j'vais pas m'emmerder à être poli avec un standardiste à la noix.

            « Mushi Mush ! Ici le Colonel Arashibourei Toji ! J'ai ici les papiers d'information pour inscrire un dénommé Corleone en tant qu'indicateur officiel du gouvernement. Ces informations sont comme toujours de niveau Top sécurité. Seul le département des services secrets et moi-même devons bien entendu y avoir accès, je ne vous apprends rien. A partir de maintenant je devrais donc être informé de toutes les opérations de justice envers mon indic '. Ses informations sont capitales, je ne veux pas qu'un crétin zélé aille l'emmerder pour des broutilles. Est-ce bien compris ?... » (Tout en passant le formulaire devant l'escargo-scanner, je lance un clin d'œil complice à mon partenaire qui ne perd rien de la conversation. Voilà qui devrait lui prouver une nouvelle fois ma bonne foi.) « ...Vous l'avez reçu ? Parfait ! Vous me réglez donc ça ce soir au plus tard. Comptez sur moi pour vérifier que vous avez fait votre boulot correctement ! Terminé ! »


            Je raccroche dans un claquement sec le combiné, le faisant une nouvelle fois gémir sous le choc. Mon pauvre interlocuteur n'a même pas eu le temps d'en placer une huhuhu. Une fois cette partie administrative terminée je profite un peu de mon cigare avant de me ré-intéresser à Manuel, toujours plongé dans un énigmatique silence. Je lui sors ensuite un petit escargophone personnel, dont je fais sauter le numéro d'identification d'un coup d'ongle. Nul besoin d'offrir une preuve supplémentaire de notre rencontre, ne serait-ce que vis-à-vis de ses collègues de travail. Je ne pense pas qu'ils soient tous très heureux de le savoir associé à la marine. Mieux vaut donc nous protéger tous deux.

            Une fois remis ce moyen pour rester lié, il ne me reste plus qu'à trinquer une dernière fois à nos projets respectifs avant de le foutre à la porte. Tout ceci est bien gentil, mais cela n'empêche pas que moi et mon équipage n'avons pas que ça à faire non plus. Il est grand temps de conclure notre entrevue avant de reprendre nos routes chacun de notre côté. De toutes façons nous avons maintenant les moyens de garder le contact. J'espère juste que ses informations seront à la hauteur de ce qu'il m'a promis... Dans le cas contraire il n'aura pas grand-chose de plus à se mettre sous la dent de son côté.

            « Un dernier mot avant qu'on s'sépare, associé ? »

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            • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei
            En effet, le sourire du Don était revenu, et ne semblait pas motivé pour s'en aller à nouveau. Le colonel Toji était la preuve vivante qu'il existait encore en ce monde des gens capables de voir où était leurs intérêts, et les faire passé avant des belles valeurs depuis longtemps obsolètes. Il n'y avait pas besoin de connaitre le parrain pour savoir qu'il était de ces gens qui voient bien au-delà de vulgaires rêve. Telle était le fléau, où le dont de ceux qui étaient proche du sommet, ils n'avaient curent des valeurs et des idéaux défendus par la plupart des autres. Lorsque l'on est autant au contact avec l'esprit humain, on se rend compte que la plus grande valeur défendu par l'homme, c'est soit le pouvoir, soit la richesse.

            Calmement, le parrain attrapa l'escargophone, après être sur que le colonel n'avait pas tenter une entourloupe au téléphone. Il allait très probablement devoir trouver un moyen de le différencier de la dizaine d'autres Den Den qu'il avait dans son bureau, un par contact, en fait... Bien sur, il rangea l'escargo dans un coin de sa veste, afin d'éviter que l'un des marines de l'équipage ne se rende compte de cette petite "transaction" entre le colonel et le mafieux.

            D'une traite, le parrain finit son verre, après avoir trinqué avec son hôte, puis se leva. Il était clair que la conversation était terminée. Mais il avait encore un détails à donner, un détail qui intéresserait beaucoup le colonel. Tandis qu'il se dirigeait vers la porte, le parrain s'adressa à l'homme-poisson, sur un ton qui était plus celui de la discussion que celui de la conspiration. Après tout, le meilleur moyen de cacher quelque chose, était de faire en sorte que tout le monde le voit.

            Vous le trouverez à North Blue... Je ne sais pas encore exactement où. Par contre si son capitaine à le même cran que lui, je pense que vous placer au QG de la marine de cet océan sera le meilleur moyen de le voir vous foncer dans les bras.

            Inutile de me raccompagner...


            Il était évident que le parrain comptait donner d'autres informations dès qu'il le saurait, mais cela devrait suffire à mettre l'eau à la bouche du colonel. Le plus jeune des Tempiesta avait intérêt à se préparer, le jeu de son frère était parfaitement calculer, et il y avait de forte chances que TNT doive une nouvelle fois affronter son ancien adversaire, et il y avait de fortes chances aussi que cette fois, il ne s'en sorte pas vivant.


            Pendant ce temps, sur le pont du "Hitman's Bullet", la mère Gertrude se promenait, sa canne à la main. Cela faisait plus d'une heure qu'elle n'avait pas vu le charmant Manuel Corleone, et elle se faisait du soucis pour lui. Ce jeune homme était si gentil avec elle, qu'elle se sentait presque à nouveau jeune et belle. Et puis, il était si correct, si beau, si respectueux d'autrui ! Pour un peu il ferait oublié que les jeunes était en majorité des ignorant qui détestaient les personnes de son âge !

            Au mais qui étaient ses charmantes personnes en blanc sur le navire de l'autre côté? Un hôpital maritime? Après tout cela n'avait rien d'inenvisageable, la plupart des gens présent sur cette croisière organiser par le bienfaiteur des personnes âgées était majoritairement constitué d'octogénaires malades. D'ailleurs, avec un peu de chance, il s'agissait de se vieux ronchon menteur de Père Castor qui était dans le bateau hôpital. A si seulement cela pouvait être lui, il ennuyait tout le monde avec ses fichues histoires.

            Oh, mais, voilà que le doux Corleone sortait d'une cabine du bateau, en faisant un signe amicale à la personne qu'il y avait dedans. Comme d'habitude, il affichait un sourire agréable et bienveillant. Quel charmeur cet homme de North Blue. En plus, le voilà qui se dirigeait vers la mère Gertrude. Quelle bonne nouvelle! Elle allait encore pouvoir discuter avec lui des heures durant de la météo aléatoire de son île natale, sur Grand Line. Tiens en parlant de météo, le ciel s'assombrissait, le temps devenait nuageux. Oh comme c'était rigolo, le nuage dessinait l'ombre d'une croix chrétienne sur le sol. Tiens pourquoi l'ombre grossissait?

            Don Carbo-pizza venait de s'engager sur le pont de son navire quand il vit la croix glisser de la main de l'homme de main qui lui amenait, et quand il vit la sympathique mère Gertrude se prendre l'objet de pierre sur le dos, dans un son qui rappelait un peu celui de la chips manger par quelqu'un qui mâche particulièrement bruyamment. Bien sur, avant que quiconque n'ai put faire un geste, il ramassa l'objet du litige, donna des instructions pour qu'on amène la petite vieille en poudre, mais encore vivante à l'infirmerie. Puis il lança un regard noir au responsable de cela. Celui-ci inclina la tête, puis se dirigea vers le bureau de son patron, manifestement terrifié.

            Pour tout le monde cela était clair, dans la soiré, le "scorbut" aurait fait une nouvelle victime. Tandis que ses marins et ceux du Fenrir détachaient les deux navires et reprenaient chacun leur route, il marmonna quelques mots à son deuxième protecteur. Ces mots était presque chuchoté, et vu l'ambiance sur les deux navires, personne ne pouvaient les entendre.

            Appelle mon frère, et dis lui que le requin va bientôt mordre la corne de Brume. Il comprendra!

            Après ces mots, le parrain s'appuya sur la rambarde de son bateau pour voir le navire de la marine s'éloigner. TNT Tempiesta allait bientôt se faire chasser par un des plus redoutables traqueurs de la marine. Le pari était risqué, mais nul doute que les deux frères avaient quelque chose en tête, mais comment un simple pion pourrait faire face à la charge d'un cavalier?Et de quelle couleur était le cavalier?



              Malgré ses paroles je me dois de raccompagner mon invité jusqu'à son propre navire. Non pas que j'ai un quelconque devoir d'hospitalité, mais il est hors de question que je laisse un type dans son genre se balader sur mon pont sans avoir un œil dessus. Traitez-moi de parano si vous le voulez, mais on ne survie pas longtemps sans un minimum de précautions. C'est donc épaulé au chambrant de la porte de ma cabine que j'observe en silence le départ du mafieux, mon cigare finissant de se consumer à mes lèvres et une lueur de malice dans le regard.

              Après le spectacle déchirant d'adieux si expressifs et d'un léger accident de la vie, je peux donc voir enfin nos deux navires d'éloigner, portés par les mêmes courants mais voguant vers des directions si contraires. Il est possible que je ne le revois jamais ce Corleone... Dans un sens tant mieux, cela voudrait alors dire qu'il tient ses engagements.

              Laissant mes hommes manœuvrer le navire, j'en profite encore un peu pour réfléchir à notre petite conversation. Le petit dynamiteur est donc à North Blue... Voilà qui est intéressant. Je serais presque tenté d'aller l'y attendre mais j'ai des choses bien plus importantes à faire ailleurs. L'amiral en chef m'a envoyé sur Grand Line pour en écumer les mers et traquer toute présence pirate, et il s'agit là de directives que j'accomplirai avec joie. Sans un regret je vais donc mettre nos retrouvailles de côté, me disant que le plaisir est parfois plus grand lorsqu'on a patienté plus longuement. Avec un peu de chance ce morveux aux relents de poudres parcourra peut-être la même voie que le Fenrir.




              « Patron ? »

              La voix de Ryuuku me tire de mes pensées, attirant mon regard sur lui et sur le papier qu'il tient à la main. Aaaaaah ce que j'peux l'aimer ce p'tit gars. Malin comme tout, le parfait second.

              « J'ai pas trop compris votre message au denden mais j'ai cru bon de devoir garder ça de côté pour le moment. »

              « Parfait gamin, parfait. Donne-moi ça »

              Je récupère la feuille qu'il me tend, constatant avec plaisir que mon second a su lire dans mes pensées lorsque l'occasion lui en a été donnée. Il s'agit là de la feuille de renseignement que ce Corleone a remplis un peu plus tôt et qui était censé être envoyée au QG. Bien sûr je me suis contenté de l'envoyer au dendenmushi de Ryuuku. Cette supercherie explique ainsi ma conversation à sens unique au combiné, si Ryuuku avait répondu de travers, mon « partenaire » aurait vite compris l'arnaque. Le but de la manœuvre n'était que de le mettre en confiance, mais surtout pas d'officialiser notre démarche. De un, parce que je ne supporte pas toute cette paperasserie et ces scribouillards de merd*. De deux, puisque les renseignements qu'il m'a aimablement fournis pourront toujours servir de base de recherche pour en savoir plus sur ce Corleone et sur les moyens de m'assurer sa loyauté. La plupart de ces renseignements sont sans doutes faux, mais une erreur à exploiter est si vite arrivée.

              « Vous voulez que je l'envoie au QG maintenant patron ? »

              « Surtout pas gamin... C'est bien la dernière chose que je voudrais. Par contre, recoupe tout c'qui a dedans et essaye d'faire des liens avec la banque de donnée du QG, on n'sait jamais. »



              Offrant ensuite mon visage à la brise marine, j'hume cet air d'aventure qui flotte autour de mon navire. Une fois cette foutue mission à bord du Leviathan terminée, nous allons enfin pouvoir quitter cet Océan misérable. J'emporte maintenant avec moi un baguage des plus intéressant qui-plus-est, le moyen de mettre la main sur une ancienne connaissance. Pour moi ce genre de truc n'a pas de prix huhuhu.

              « Toutes voiles dehors les enfants ! On a assez perdu de temps comme ça !
              Mwouahahahah ! »



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