A une trentaine de nautiques de l’ilôt flottant. North blue
Le soleil à son zénith illuminait l’écume turquoise d’une mer houleuse, empli d’embruns et de d’iode. Les rafales de vent rendaient la navigation particulièrement difficile et les remous étaient loin d’arranger la donne. Pourtant, c’est sur cette mer peu hospitalière que l’agent Kaitô fendait les flots avec une batterie de scientifiques sur un vaisseau emprunté au quartier général de la marine de North Blue. Le vaisseau voguait en direction de l’ilôt flottant, havre de paix où la végétation luxuriante et le riche sous-sol se prêtent à des analyses biologiques et minérales ainsi qu’à des prélèvements diverses et variés par les officiers et scientifiques de la marine. Vous allez me dire, en quoi l’escorte d’une expédition scientifique concernerait les agents du Cipher Pol ? Les marines sont plus communément appelés pour ces missions de protection et d’assistance. De son temps, le docteur Vegapunk avait bien été placé sous la protection de militaires issus de la brigade scientifique. La raison invoqué pour la présence de Kaitô sur cette excursion relevait d’une importance capitale. Cette exploration scientifique était la troisième en l’espace de 1 mois, des évènements à la fois troublant et mystérieux étaient advenus aux deux premières expéditions. Les rapports faisaient état d’une sorte de monstre marin non identifié qui vadrouillerait dans cette zone. Aucun portrait physique ou psychologique n’avait été dressé et les témoignages faisaient mention d’une bestiole inhumaine à membres multiples. Quoi qu’il en soit, la dite créature aurait aisément coulé les navires scientifiques et le matériel onéreux qu’ils renfermaient.
Les motifs de la bestiole restaient cependant un mystère. Ce descriptif laissait l’agent Kaitô perplexe, il ne savait pas réellement à quoi s’attendre de la part de cette créature. Il ne pouvait estimer sa force et ignorait même si elle viendrait à se montrer aujourd’hui. L’agent espérait vivement rencontrer ce monstre présupposé, ne serait-ce que pour avoir le privilège de s’y frotter et de ramener sa carcasse encore tiède en guise de trophée au quartier général du Cipher Pol. Les scientifiques sur le pont se livraient à une batterie d’analyses atmosphériques, mesurant avec leurs précieux outils la composition de l’air ambiant. Certains, arborant fièrement leurs grosses lunettes à double foyer, commençaient même des thèses fumeuses et métaphysiques sur l’origine de l’air et des gaz présents dans les différentes strates de notre atmosphère. Un petit contingent de soldats d’expérience accompagnait l’expédition , majoritairement constitué d’artilleurs, de canonniers et de navigateurs.
Kaitô se tenait près des officiers cartographes et essayaient tant bien que mal de délimiter le périmètre d’action de cette bestiole sous-marine afin d’anticiper son assaut ultérieure. La carte faisait état de grands fonds et la présence de récifs dans toute la zone de navigation. Cette topologie procurait au monstre marin une pluralité de refuges sous lesquelles il pouvait se dissimuler après ses sévices commis. Par ailleurs, ces récifs acérés ne pardonnaient pas à quiconque viendrait tomber sur ceux-ci. Le monstre marin n’en ferait qu’une bouchée et emmènerait sa proie par le fond.
« Agent Kaitô, nous avons identifié ce qui semblerait être le périmètre d’action de la créature Octopus. La zone s’étend sur un rayon de 8 nautiques à partir de notre position actuelle. »
« Octopus ? Nous ne savons pas encore ce qu’elle est. Ne vous permettez pas de lui affubler des appellations avant même d’avoir croisé son regard, vous la transformeriez en mythe urbain auquel cas. »
La proue du bateau, orné de la mouette de la marine, sillonnait fièrement l’écume mousseuse des grandes lames de cette mer agitée. Kaitô fit prévenir les canonniers de se maintenir en position pour prévenir de toute attaque à l’encontre du navire. La vigie, haut perché, scrutait de sa longue vue l’horizon dégagé. Kaitô savait que dans ces mers, tout pouvait arriver à la moindre seconde et rien ni personne n’était à l’abri des dangers bien connus de cette océan.
* A nous deux, abomination des fonds marins.*
Le soleil à son zénith illuminait l’écume turquoise d’une mer houleuse, empli d’embruns et de d’iode. Les rafales de vent rendaient la navigation particulièrement difficile et les remous étaient loin d’arranger la donne. Pourtant, c’est sur cette mer peu hospitalière que l’agent Kaitô fendait les flots avec une batterie de scientifiques sur un vaisseau emprunté au quartier général de la marine de North Blue. Le vaisseau voguait en direction de l’ilôt flottant, havre de paix où la végétation luxuriante et le riche sous-sol se prêtent à des analyses biologiques et minérales ainsi qu’à des prélèvements diverses et variés par les officiers et scientifiques de la marine. Vous allez me dire, en quoi l’escorte d’une expédition scientifique concernerait les agents du Cipher Pol ? Les marines sont plus communément appelés pour ces missions de protection et d’assistance. De son temps, le docteur Vegapunk avait bien été placé sous la protection de militaires issus de la brigade scientifique. La raison invoqué pour la présence de Kaitô sur cette excursion relevait d’une importance capitale. Cette exploration scientifique était la troisième en l’espace de 1 mois, des évènements à la fois troublant et mystérieux étaient advenus aux deux premières expéditions. Les rapports faisaient état d’une sorte de monstre marin non identifié qui vadrouillerait dans cette zone. Aucun portrait physique ou psychologique n’avait été dressé et les témoignages faisaient mention d’une bestiole inhumaine à membres multiples. Quoi qu’il en soit, la dite créature aurait aisément coulé les navires scientifiques et le matériel onéreux qu’ils renfermaient.
Les motifs de la bestiole restaient cependant un mystère. Ce descriptif laissait l’agent Kaitô perplexe, il ne savait pas réellement à quoi s’attendre de la part de cette créature. Il ne pouvait estimer sa force et ignorait même si elle viendrait à se montrer aujourd’hui. L’agent espérait vivement rencontrer ce monstre présupposé, ne serait-ce que pour avoir le privilège de s’y frotter et de ramener sa carcasse encore tiède en guise de trophée au quartier général du Cipher Pol. Les scientifiques sur le pont se livraient à une batterie d’analyses atmosphériques, mesurant avec leurs précieux outils la composition de l’air ambiant. Certains, arborant fièrement leurs grosses lunettes à double foyer, commençaient même des thèses fumeuses et métaphysiques sur l’origine de l’air et des gaz présents dans les différentes strates de notre atmosphère. Un petit contingent de soldats d’expérience accompagnait l’expédition , majoritairement constitué d’artilleurs, de canonniers et de navigateurs.
Kaitô se tenait près des officiers cartographes et essayaient tant bien que mal de délimiter le périmètre d’action de cette bestiole sous-marine afin d’anticiper son assaut ultérieure. La carte faisait état de grands fonds et la présence de récifs dans toute la zone de navigation. Cette topologie procurait au monstre marin une pluralité de refuges sous lesquelles il pouvait se dissimuler après ses sévices commis. Par ailleurs, ces récifs acérés ne pardonnaient pas à quiconque viendrait tomber sur ceux-ci. Le monstre marin n’en ferait qu’une bouchée et emmènerait sa proie par le fond.
« Agent Kaitô, nous avons identifié ce qui semblerait être le périmètre d’action de la créature Octopus. La zone s’étend sur un rayon de 8 nautiques à partir de notre position actuelle. »
« Octopus ? Nous ne savons pas encore ce qu’elle est. Ne vous permettez pas de lui affubler des appellations avant même d’avoir croisé son regard, vous la transformeriez en mythe urbain auquel cas. »
La proue du bateau, orné de la mouette de la marine, sillonnait fièrement l’écume mousseuse des grandes lames de cette mer agitée. Kaitô fit prévenir les canonniers de se maintenir en position pour prévenir de toute attaque à l’encontre du navire. La vigie, haut perché, scrutait de sa longue vue l’horizon dégagé. Kaitô savait que dans ces mers, tout pouvait arriver à la moindre seconde et rien ni personne n’était à l’abri des dangers bien connus de cette océan.
* A nous deux, abomination des fonds marins.*
Dernière édition par Atsuji Kaitô le Mar 10 Juil 2012 - 19:00, édité 1 fois