>> Miyuka Miri
une image 200*300 | Pseudonyme : "Night", son côté sombre et son côté à toujours vouloir rester dans l'ombre lui ont donné un surnom absolument idiot et inutile. Age: 23 Sexe : Femme Race : Humaine Rang : "Yatagarasu" Métier : Scientifique en technologies d'armement et Navigatrice chanceuse Groupe : Chasseuse de Primes Déjà un équipage : But : Aucun. Le vide. Comme son cerveau. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Fruit du démon inventé : "Fruit du Yatagarasu", Équipements : / Codes du règlement (2) : Parrain : |
>> Physique Miyuka Miri. Une jeune fille svelte de dix-huit ans, qui pourrait même faire moins, voir plus chez certaines personnes. D'une taille plutôt grande, elle mesure dans les un mètre soixante-dix-neuf, ce qui reste peu commun chez une fille de cet âge. Elle est tout de même jolie à regarder, voir même dans un sens démarquée des autres filles banales. Elle le sait elle-même sans pour autant le faire savoir. Pour être plus précis sur son physique, ce qui va suivre vous dira absolument tout. Ou presque. Son visage est gracieux malgré quelques expressions machiavéliques lors des combats. Son teint est pâle, mêlé au beige d'une peau de bébé, lui donnant un certain air particulier, car ses yeux sont de couleur rouge sang, qui fusionne donc une sorte de Neige a du Sang. Ses yeux ne sont pas très larges, juste assez pour que quand ils soient plissés, ils donnent un air sadique a Miri. Elle possède de très fins sourcils, qui rendent le haut de son visage presque-parfait, dont la moitié est cachée par de longs cheveux. Son nez est fin, ni trop long ni trop court et se confond bien avec le reste du visage, ses joues fermes entourent la fine bouche que possède Miri, qui est malheureusement (ou heureusement pour vous) presque toujours fermée. Les cheveux de Miri sont noirs et très longs, la majorité de ceux-ci sont attachés via un bandeau vert en nœud papillon sur la tête. Le reste tombe dans le dos de la jeune femme, dont quelques mèches viennent flirter avec le haut de son visage. Il arrive aussi parfois que ses yeux soient cachés par la longueur de sa chevelure. Par ailleurs, les oreilles fines de Miri sont camouflées par la masse de cheveux qui trônent sur sa tête, au final, peu de choses sont visibles sur le visage presque-parfait de Miri. Son Corps quand à lui est taillé de sorte a ce qu'il puisse coordonner avec son magnifique visage auquel il est attaché. D'une longueur d'un mètre soixante-dix-neuf, son âge ne lui empêche pas d'avoir de belles formes. Ses jambes fines et douces portent un corps fin et bien sculpté pour une fille de sa tranche d'âge, mais on remarque qu'à la jambe droite, a partir du Tibia le reste n'est plus visible, et semble recouvert d'un métal gris désordonné couvrant même jusqu'au pied. Ses bras sont aussi fins, mais cachent une grande force. Au bras droit, est porté a ce qu'il semblerait une matière orange sculptée bien précisément, mais qui reste impossible à décrire, recouvrant du coude jusqu'à la main entière, et ne semble pas pouvoir s'enlever. Le reste de son corps est adapté aux formes de ses bras et jambes, il reste tout aussi fin et bien sculpté. Au niveau du Buste, elle possède une poitrine généreuse sans pour autant en être exagérée, son ventre est maigre sans trop l'être, prouvant donc une simple masse de 59 kilogramme tout au plus. Au niveau du bassin, il est adapté a ce qui suit en bas mais aussi en haut : l'arrière-train est caché par sa jupe mais renferme des muscles qui le rend parfait. Son corps lui permet donc d'effectuer de grandes acrobaties, sans grande difficultés. Aussi en combat, ce corps fin lui permet d'esquiver plus facilement, ou d'attaquer un point difficile d'accès avec plus de facilité. Mais n'oublions pas que tout corps parfait à aussi ses défauts, c'est que même si elle est légère en poids normal, la masse à son pied et à son bras sont extrêmement lourds, ce qui ralentira les mouvements de Miri. Ses vêtements sont spéciaux, voir uniques. Elle porte aux cheveux un Nœud en forme de papillon qui contient quelques mèches et leur donne le chemin a suivre, c'est à dire au dos. Le haut du corps de Miri est couvert par une chemise blanche qui lui va a ravir, moulant même les parties les plus intimes du haut de son corps. Les endroits ou la chemise s'attache sont couverts par des textures différentes, passant par la soie, finissant par du simple fil de lin de base, de couleur verte. Tout le long de la chemise a l'avant, les boutons sont faits de fer et ce qui les entoure sont de longues coutures verdâtres qui recouvrent tout le long de la chemise. La chemise s'arrête pour les bras, juste après l'épaule, laissant les bras nus. Sa jupe verte s'arrête au niveau des cuisses, le bas de la jupe est fait d'un métal souple et gris, et c'est déjà bien. Au dos est porté deux vraies ailes faites avec de vraies plumes noires, le tout attaché à son dos, au dessus de la jupe mais caché par un supplément de la chemise qui cache donc le lien avec les ailes dans son dos. Ces ailes noires portent en leur dos une cape blanche vu de l'extérieur, mais de l'intérieur elle représente l'espace infini. Les dessins de l'intérieur de la cape sont si bien faits qu'il serait capable de confondre le dessin avec un passage vers notre espace. Un autre détail, les ailes ne permettent pas à Miri de voler. Elles sont vraies, certes, mais ne sont là que pour encombrer la jeune fille encore plus, avec la massage à son pied droit et à son bras droit. Le plus important réside en le torse, un Pendentif rouge sans avec en son centre un étrange signe, comme un oeil rouge qui vous regarde constamment, qui ne vous lâche pas... Placé entre la poitrine de Miri, ceux-ci sont donc mis en valeurs involontairement. Le plus étrange avec le pendentif, c'est qu'il est "incrusté" dans la poitrine de la jeune folle, et qu'il semble avoir fait sa petite maison en elle, des veines rouges sortent du pendentif pour aller se nicher sur le corps de Miri, entre ses seins donc, là ou le pendentif est incrusté. >> Psychologie Miyuka Miri est une personne spéciale. Qui sait ce qui peut bien se passer dans sa tête... Mais pour faire simple, je décrirais à peu près ce qu'il s'y passe. Miri est une personne qui n'a pas réellement l'envie ou même la force de se souvenir. A vrai dire, elle est même semblable à une personne touchée de Alzheimer, sans réellement l'être. Tout ce qui lui rentre dans la tête, s'évade de celle-ci quelques minutes après. Il est donc évident que ceux qui la connaissent, emploient leurs mots doucement et pour bien la faire comprendre, pour ne pas qu'elle fasse le contraire de son vivant. Elle est plus communément appelée... "Cervelle de Moineau". Eh oui, tout dans le corps mais rien dans la tête, on l'a entendu bon nombre de fois, mais là, c'est bien réel. Aussi, n'ayant pas réellement vécue dans le luxe et l'apprentissage, elle ne comprend pas tout les mots prononcés par autrui. Un simple mot comme fromage pourra être entendu "bourrage", quand ça se rapproche du combat, c'est plus simple pour elle. Cependant, elle n'hésitera pas à tourner la phrase en quelque chose d'absolument contraire. Par exemple, si la phrase ou le mot lui est totalement inconnu, elle penchera la tête en prononçant un simple ... "Unyuh~ ?". Un signe d'incompréhension pour elle, mais bien de désespoir pour ceux qui lui parlent, ça peut être drôle, mais rapidement énervant. Mis à part ça, c'est aussi une tout autre personne en combat. Il ne faut pas penser qu'elle ait une double personnalité, même si ça semble très probable. Mais une chose est sûre, c'est qu'en combat, l'heure n'est plus a la rigolade et l'incompréhension. Le Combat. L'une des seules réelles occupations de Miri. Malgré son air innocent dans la vie de tout les jours, en combat se dévoile une "nouvelle personalité" chez elle, qui la rend ... sadique, sans pitié, meurtrière, prête a détruire le monde pour tuer son adversaire. C'est une nouvelle personne qui n'hésitera pas à détruire tout ce qui passe devant elle, qui pourrait l'empêcher d'arriver à ses fins. Il n'y a plus de distinction entre ami et ennemi, il n'y a que mort pour celui qui ôse se mettre sur son chemin. Quitte a détruire la moitié de la planète, elle le fera, si c'est pour tuer un adversaire l'ayant provoqué en combat, ne serait-ce que par un seul signe, ou mot. C'est aussi le genre de personne peu fréquentable qui ferait mieux de rester seule lorsqu'elle est sur le point de se battre, vous l'aurez deviné, tout ce qui est proche de la coopération en combat n'est pas de son domaine, ceux qui la connaissent savent qu'ils doivent partir très loin lorsqu'elle doit affronter une personne en combat. Miri est spéciale aussi sur le point ou elle... ne cache pas aux autres sa puissance, qu'elle n'a pas vraiment en fait. Non, bien au contraire, elle est la première a le faire remarquer, qu'elle est la plus forte. Outre le fait de se prendre pour la plus puissante existant au monde, elle n'a horreur que de 2 choses, qui risqueront de mettre Miri en rogne : La première est la chose à ne jamais dire. Cette phrase Tabou pour elle, qui pourrait déclencher l'apocalypse à elle seule, c'est cette phrase maudite... "Je suis plus fort que toi.". Oui, contredire la plus forte du monde, c'est la provoquer en combat, même si en réalité vous êtes vraiment plus fort qu'elle, et dieu seul sait que ce n'est pas bien compliqué. La 2ème chose dont elle a horreur, c'est une chose très simple. C'est qu'on lui rappelle qu'elle est un monstre. Elle le sait très bien, elle aurait même pu vivre sans, mais le monde en a décidé autrement, et a décidé de faire d'elle la plus forte du monde, et les masses à son pied, son bras, et ses ailes, sont un don de dieu pour elle, bien qu'elle ne croit pas en lui. Contradictoire... Mais réel ! Ce qui est drôle aussi, c'est qu'elle ne s'énerve pas lorsqu'on lui dit qu'elle est bête... Au contraire, ça la fera sourire, mais évitez de le répéter trop souvent, elle risque de bouder, comme une... petite fille normale. C'est la seule chose chez elle, que vous pourrez trouver de normale. Voilà, comment est Miri. Et, je ne parle pas de ce qui se passe plus profond, dans sa tête... Vous risqueriez d'en devenir fou. Comme elle. >> Biographie Tout a commencé... A ma naissance. Logique. Je n'ai pas toujours eu ce que je possède aujourd'hui. Parlant de possession, je parle de ce que j'ai a l'intérieur de moi. Ce n'est pas une imagination, j'en suis sûre... Ce n'est pas une bénédiction. Mais ce n'est pas non plus une malédiction. J'ai simplement quelque chose de « Vivant » en moi. Mais avant d'en parler, allons au point de départ de mon histoire... J'ai naquis dans les bras de deux parents pauvres mais avides de pouvoir. Je ne connais pas leur noms. Je ne connaissais même pas le miens. J'étais peut-être trop jeune pour le savoir. Toujours est-il qu'ils ne se sont jamais réellement occupé de moi. Ils ne me donnaient que le strict minimum : De la nourriture, un lit, de quoi avoir une Hygiène convenable. Je n'étais pas triste. Je ne connaissais pas la tristesse. Pas encore. J'ai toujours vécue dans un monde inconnu ou les mots et les formes n'étaient qu'ombres. Je n'avais pas de description de ce qui m'entourait. Je devais créer mes propres mots pour trouver un sens a cette vie. Je suis Miyuka Miri. Fille de deux parents scientifiques, insouciants de l'avenir de leur progéniture... J'ai passé mes premières années a me construire physiquement. Mon corps a grandi, mon mental a grandi, pourtant je ne saurais toujours pas décrire le monde qui m'entoure, que je n'ai toujours pas eu l'occasion de voir, je suis enfermée à l'intérieur d'un endroit sombre et avec une odeur dérangeante, mais, pas assez pour que je puisse m'en plaindre, je ne savais pas me plaindre. Cependant il s'est passé quelque chose de spécial, durant la fin de la 4ème année après ma naissance... Ce jour là, c'était mon anniversaire. Mes parents m'avaient promis un cadeau bien spécial. N'ayant jamais eu de cadeau de la part de mes parents, je m'attendais a quelque chose de vraiment spécial. Que les autres enfants n'en reviendraient pas, si un jour j'en rencontre d'autres que moi-même. J'attendais devant la porte de la chambre de mes parents, sautillant sur place, attendant mon cadeau. C'était la première fois qu'un tel sentiment venait percuter mon cœur. Je n'avais encore jamais connue ce que je nomme aujourd'hui, la Joie. Alors que je faisais les cent pas, j'entendis un bruit derrière la porte. C'était un appel a mon nom. Impatiente, j'ouvris la porte, voyant une stèle de pierre posée au sol, entourée de bougies. La salle était sombre, je ne pouvais distinguer que les formes de mes parents ainsi que leurs ombres. Ma mère me fit signe de m'allonger sur la stèle. Peut-être une autre surprise, que je ne dois pas voir ? Je ne sais pas. Mais je reste anxieuse, même si un frisson me parcours le dos. A l'intérieur de moi, j'avais aussi peur qu'envie de savoir ce qu'ils allaient me donner. J'attends. Encore et toujours. J'entends mes parents trifouiller dans les bureaux, chercher quelque ou alors, pour préparer mon cadeau. L'attente devient insupportable. C'est alors que j'entendis un bout de leurs discutions... Ils parlaient d'insérer un objet spécial. Un objet ? C'était peut-être mon cadeau, ils cherchaient le papier cadeau pour faire une surprise ? Quel était-il ? Je ne connaissais même pas la joie d'avoir un cadeau, et c'était cruel de me faire attendre ainsi... Peut-être un autre cadeau spécial ? Au fond de moi, la peur s'intensifiait. Mes frissons étaient plus forts, je ne savais pas ce qu'était la peur, c'est la première fois que je la ressens.. Puis.. Le voilà, mon cadeau ! J'entends une feuille qui brûle, et d'autres qui volent dans l'air. Quelque chose bouge sur mon ventre a découvert, comme si on m'écrivait dessus. Après cette sensation désagréable, un bout de papier vient se poser sur mon ventre. Alors que je commençais a m'inquiéter de ce qui allait se passer, j'ai entendu ma mère me souffler a l'oreille de simples mots, comme « ça va piquer un peu. ». J'ai connu pour la première fois, la peur, la vraie. Je n'ai pas eu le temps de la savourer n'y d'essayer de la chasser, que quelque chose entre dans mon ventre, forçant le passage a travers la peau de mon petit corps fragile. La main d'une personne, elle bouge a l'intérieur, cherchant quelque chose.. J'ai mal. Très mal. Des larmes coulent de mes yeux, du sang coule de ma bouche. Je ne comprend pas tout, je suis trop jeune pour comprendre, mais j'ai mal... et cette douleur, je peux la comprendre. Alors que je croyais la fin arriver, tout s'arrêta. Le vide complet. C'était peut-être la mort qui m'avait emportée, le cadeau de mes parents n'en était peut-être pas un, ils voulaient juste se débarrasser de moi. Puis, j'ouvris les yeux, chose que je pensais impossible en étant morte. Me voyant moi, debout sur de l'eau noire, tout est noir. Un rêve ? Suis-je morte ? Je ne le sais pas... Mais j'entends un bruit au loin. Mon seul réflexe est d'y aller, voir ce qu'il se passe. Il m'a suffit de quelques pas pour me retrouver devant quelque chose qui m'a littéralement effrayé, dont je n'aurais jamais pensé l'existence. Un Oiseau a 3 pattes, qui m'observe de ses yeux rouges, comme s'il avait faim. Sur l'instant et à cause de la peur, je fis un mouvement en arrière, j'ai pu constater que mes pieds avaient traversé le sol, me coupant toute retraite. Je ne pouvais plus qu'accepter mon destin. Alors que je baissais la tête, larmoyante, pour me préparer a la suite, l'oiseau me parla. Sans que je comprenne tout, il m'expliqua diverses choses sur son existence, et la raison de sa présence ici. Mes parents sont scientifiques reconnus, qui cherchaient a créer un nouveau moyen de faire basculer le monde. Cette opération devait... Faire quelque chose, mais les mots qu'il emploie, je ne les comprend pas. Quelque chose a peut-être mal tourné ? Ou alors, le but était de me remplacer par ce monstre, qui bien qu'il soit effrayant, semble assez sympathique, au fond... Je peux peut-être m'en faire un ami ? Au fur et a mesure de ses paroles, malgré mon jeune age et mon intelligence limitée, j'ai finie par comprendre : J'étais une simple cobaye pour mes parents. Je me souvenais d'un livre que j'avais lue, dans ma cellule, qui racontait l'histoire de la mythologie de notre monde.. Il y avait un oiseau à trois pattes, qui représentait le Soleil, qu'on nommait Yatagarasu. J'avais décidée de l’appeler comme ça, mais il n'a pas réagit. Je ne sais pas s'il m'aime ou s'il me déteste, mais je l'aime bien, il ne me fait plus peur. Il m'a racontée plein de choses, puis je me suis dis qu'avoir un ami imaginaire dans ma situation, ça pouvait sûrement m'aider. Je ne voulais pas rester seule, dans cet endroit noir, ou j'étais bloquée. Il m'a même donnée un pendentif rouge, il a le même autour du cou, mais en plus grand... Lorsque je l'ai mis, ça m'a fait terriblement mal. Il est entré dans mon corps ! J'ai eu peur pour mes petits seins plus que pour ma vie ! C'est bizarre, mais... j'avais l'impression que ce pendentif m'aspirait. Comme quand on me servait mes boissons avec une paille, c'est la même chose ! Sauf que le pendentif, c'est la paille. C'était lent, ça me faisait pas mal, mais j'avais surtout l'impression de perdre tout ce qui m'appartenait, tout ce qui faisais moi. Puis, nous avons discuté, moi et mon ami imaginaire. Il m'a racontée quel genre de personne il est, ce qu'il faisait ici, mais je n'ai pas tout compris, j'ai décidée d'ignorer ça et de me contenter de sa présence ici, qui me réconforte. C'est lui, mon nouveau parent ! Puis, à un moment, ça doit bien faire des heures que nous sommes là, mais je ne suis pas fatiguée, mais... il m'a dit de regarder mes jambes. Sur ma jambe droite, elle était encore dans l'eau noire, mais en la ressortant, il y avait un truc bizarre autour d'elle... Mon pied, il était lourd, très lourd, j'avais du mal à le relever, cette matière ne voulait pas partir, je faisais tout ce que je pouvais pour la retirer, mais rien à faire, j'étais inquiète. Puis, il m'informa que c'est les effets secondaires... Mais de quoi ? J'aurais du écouter ce qu'il disait plus tôt, j'aurais été avertie... Puis, ce fût au tour de mon bras droit. TOut d'un coup, il fût attiré dans l'eau, comme si l'eau l'avait tiré très fort, et ça m'a faite tombée. Lorsque j'ai ressortie le bras, il y avait pareil que sur ma jambe... Mais un peu différent. ça prenait tout mon bras, c'était orange, et... ça a une forme bizarre ! Mais c'est très lourd, j'ai l'impression que ça va arracher mon bras... J'avais peur... Tout mon corps allait faire comme ça ? Puis lorsque cette pensée m'a traversé l'esprit, mon ami a dit... : "Passons à la dernière étape, Miri...". Ses yeux rouges brillaient... Et tout mon corps a été attiré dans l'eau. J'étais en train de me noyer, mais je pouvais respirer dans l'eau. Mon corps était bloqué, je ne pouvais rien faire... juste regarder mon ami au dessus de moi, me regarder avec un sourire qui faisait peur... Son collier brillait, le mien aussi, c'est comme si... Il m'absorbait. Je ne peux pas le décrire... Puis dans mon dos, une douleur atroce, je ne pouvais que crier, je ne comprenais pas, j'essayais de voir, quelque chose avait poussé de mon dos... L'eau cachait ce que c'était, et le monstre commençait à rire. Puis... Tout s'est arrêté, encore. Lorsque j'ouvris les yeux... Je me voyais, moi, dans l'eau, inconsciente, puis en regardant autour de moi... J'étais dans le pendentif du monstre. J'essayais de sortir, mais impossible, je ne pouvais pas bouger. J'entendis une voix dans ma tête qui disait : "Je m'occupe de toi, ne t'inquiète pas... Tu restera avec moi, pour toujours." C'était des paroles réconfortantes, qui m'avait apaisée. Je ne savais pas pourquoi... Mais j'étais en train de changer de l'intérieur. Mes souvenirs, tout était en train de changer, j'avais mal à la tête, du sang coulait de mes oreilles et de mes narines, j'avais un peu peur, mais je me sentais soulagée. Et tout s'arrêta, une troisième fois. J'ouvrais les yeux, a nouveau, allongée sur cette stèle. La couleur de mes yeux avait changée, ils étaient maintenant rouges. Mon regard a aussi changé, il est devenu froid, sans pitié. Je regardais le miroir au dessus de moi, il me montrait tel que j'étais sur le moment. Je n'avais aucun regret, aucune envie de revenir en arrière, quelque chose me disait : "Il est temps d'aller de l'avant, c'est l'heure du renouveau, Miri." Je comprenais ces mots, malgré mon jeune âge, c'est comme si on m'avait enseigné pendant des centaines d'années, cette phrase, sans jamais s'arrêter. Une odeur désagréable envahit mes narines, en mettant le bras devant moi pour me boucher le nez, je me suis faite mal toute seule, en remarquant que... mon bras avait été remplacé par cette même chose que j'avais vu dans mon rêve. Alors, ce n'était pas un rêve ? Mon pied aussi, avait été remplacé, et dans mon dos... Je ressemble à un oiseau. J'ai des ailes, mais je ne peux pas les bouger. De vraies ailes, mais je ne peux pas voler... Elles ne me servent à rien alors..? Mais elles sont lourdes, j'ai du mal à me relever. Lorsqu'enfin je me suis habituée un minimum à mes nouveaux attributs, en observant la salle... Tout avait viré du blanc au rouge. Du sang, partout... Quelque chose avait du se produire, mais impossible de dire quoi... Mon ventre lui, n'avait plus rien, la douleur que j'avais sentie est disparue, je suis... Soulagée, libre. J'essayais de faire le vide dans mon esprit... Puis en fermant les yeux, mon ami imaginaire fît son apparition dans mon esprit. Il souriait, il était content... Et je souriais comme lui. J'étais devenue quelqu'un qui lui ressemblait de l'intérieur. Il montra mon pendentif, et le sien. Je me voyais dans son pendentif, c'était moi, avant, lorsque mon corps était intact. Il m'a enfermée, moi, avant ? Ou alors, il veut juste me montrer que je suis à lui ? Mais peut importe, j'aime ce monstre... Le Yatagarasu est une partie intégrante de moi, je suis certaine qu'il n'est pas qu'imaginaire. Je pourrais lui parler lorsque je le désire, il m'apprendra des choses que mes parents n'avaient pas pu faire. Je peux vivre ma nouvelle vie, toute seule. Enfin... Avec mon nouvel ami. J'ai vécue le reste de ma vie à me débrouiller seule, dans l'ombre de ma nouvelle vie. Jouant les petites filles pauvre, le monstre me disait comment me battre, je sais utiliser mes poings et mes pieds, même si je ne sais pas manier d'armes, à part l'épée simple. Aujourd'hui, j'ai 22 ans.. Je me suis fixée un nouveau but : Vivre au jour le jour, me battre, jusqu'à la mort, et devenir, la plus forte du monde. Je n'ai pas eu besoin d'enseignement pour ça. Le Yatagarasu est ma seule source de pouvoir et de motivation, il m'a tout enseigné sur comment vivre ma vie comme une grande fille. Je voyage désormais entre toutes les Blue toute seule, à bord de mon bateau, et je m'en sors très bien comme ça, en temps que chasseuse de primes. J'ai un nouveau But. J'ai une nouvelle personnalité. Alors, qu'est-ce que j'attends pour vivre ? >> Test RP Je n'aime la chasse que pour une seule raison : Combattre. Mon but n'est pas de tuer, mais de gagner. Tuer n'est une obligation que lorsque le combat passe au dessus de ma raison d'être, ou même de ma raison tout court. Lorsque ma vie est en danger... Je m'amuse. Je suis même la plus heureuse du monde. Peu de gens le comprennent, mais je m'en moque. Mais une chose que je déteste, c'est que les gens doutent de ma propre vérité. Pas plus tard qu'hier, j'ai été sur un contrat plutôt simple, un petit truand des rues qui s'amusait à tuer à droite et à gauche, il disait que ça l'amusait de se battre... et ça m'amusait aussi. Il aurait été illogique de refuser un tel contrat... Il y a 24 heures... Me voilà dans la ruelle ou le tueur passe son temps à tuer, mais ou personne n'arrive à le voir. Elle semble sombre, une légère odeur de sang est transportée par le vent qui traverse la ruelle, les murs sont tâchés de projections rouges, elles sont fraiches, la plus vieille doit dater d'une petite semaine... Juste assez pour mettre une prime sur un jeune garçon qui me ressemble, d'après ce que disent les gens de lui. Je ne suis pas armée, je ne veux pas l'effrayer... Mais je veux aussi lui montrer ma vision du plaisir. Je veux lui apprendre... Ce qu'il en est, de se faire plaisir en faisant souffrir les gens... Que lui aussi, n'est pas tout seul. Mais trêves de bavardages, un bruit sourd envahit la ruelle, un objet métallique qui se fracasse contre le sol, il n'est pas tombé de haut, mais assez pour attirer mon attention. Moi, adossée contre l'un des murs ensanglanté, j'ose tourner la tête vers l'objet tombé au sol, lorsqu'un vent que je connais plutôt bien relève mes cheveux, l'homme, était derrière moi, armé, même à dos tourné... Je savais, qu'il souriait, qu'il était sur le point de me trancher la tête. Lorsqu'il fût sur le point de donner le coup fatal... mon autre côté prit la relève. Et ainsi, j'eus mon sourire, à mon tour. Lorsqu'il donna son coup, j'eus le réflexe de me baisser pour que son arme frappe le mur et provoque le tintement du métal sur de la pierre, son arme s'est fissurée bien que non brisée, mais le temps qu'il le remarque, je n'étais déjà plus à portée de sa vue. J'attendais... Là haut... Que son regard se porte sur moi. Je l'observais de mes yeux rouge animés par le sang, mon sang, et bientôt le sien, je savais qu'il ne se laisserais pas prendre vivant, et ça me rendait heureuse. Dans la ruelle sombre, ou une hélice tourne et fait écho à travers les murs épais, un rire se fait entendre... Mon rire. Mon propre esprit se tourmente, mon propre rire m'effraie, mais aussi m'excite tant... j'adore, cette odeur de sang qui déferle dans la ruelle, bientôt, elle va briller à nouveau, tâchée du sang de cet être qui a décoré sa propre scène du crime, mais qui va aussi mourir en creusant son propre tombeau... Ah, si vous saviez, le plaisir que cela procure, de ne pas être comme les autres... Je me demande s'il comprend ça aussi. Cet homme, il sourit encore, mais... Son sourire n'est pas celui d'une personne qui a confiance en son pouvoir... Il a peur... Mais il n'en prend pas plaisir, il essaye de s'en convaincre... Je n'aime pas, ce genre de personne... Dommage, je pensais qu'il était comme moi... Il ne sera qu'un cadavre de plus qui m'apportera de quoi vivre plus longtemps afin de me battre contre des gens qui en vaudront la peine. Ainsi, lorsque mon rire s'arrêta, et que l'hélice eut le temps de reprendre le dessus sur les sons qui traversaient la ruelle, l'homme, pointa son arme vers l'avant, la tenant avec ses deux mains, tremblantes. Tel un ange, ou un démon, je lâchais ma corde pour tomber sur mon adversaire, prête à lui arracher un membre de mes dents acérées, lui arracher son âme, mais aussi sa vie. Lorsque mes deux pieds frôlèrent le sol, l'homme qui était devant moi ne tremblait plus. Il ne pouvait plus trembler, ma main traversait déjà sa nuque, pour ressortir par sa gorge, ma main tremblait, d'excitation. J'aimais ça... Et il n'y a aucun mal à tuer les gens lorsqu'ils ne nous plaisent pas. C'est pour ça, que je n'ai pas d'amis... Je les ais tués. Ou alors, ils se sont enfuis avant que je le fasse. Le truand était inerte, il était mort sur le coup, je n'aurais pas pu entendre de cris de désespoir, encore dommage. Encore un être qui devait être comme moi, mais qui n'est une pâle copie. - Que le Yatagarasu te montre la voie de l'enfer éternel... Que je puisse te tuer à chaque fois que l'envie m'en viendra. Une petite phrase fétiche, Yatagarasu m'avait dit que chaque personne que je tuerais, j'aurais une chance de la voir à nouveau dans mon esprit si je prononçais cette phrase, pour les tuer à nouveau à volonté. Je n'ai pas pu refuser cette offre. Me voilà avec un cadavre ensanglanté au sol, ma main couverte de sang. Je fît un mouvement sec du bras pour éjecter un maximum de sang qui était sur ma main, sur le mur à ma gauche, à la manière d'une arme. Ainsi, je prit le corps avec moi, par les cheveux et en le faisant trainer, jusqu'à l'endroit ou ma prime devait être versée. Aujourd'hui, au cimetière... Me voilà habillée toujours de la même manière que d'habitude, assise sur une tombe, non loin de celle de l'homme que j'ai tuée hier. Je ne lui ais pas vraiment laissé le choix entre la vie et la mort, mais son action délibérée pour tenter de me tuer, c'était comme s'il avait choisi la mort. Après-tout, quand on essaye de tuer, faut s'attendre à être tué... Je n'avais rien d'autre à faire aujourd'hui, les primes n'étaient pas assez intéressantes, je me contentais de sourire à la cérémonie d'enterrement de cet homme qu'ils respectent, mais qui n'a vraiment rien de bon en lui. Je ne suis pas non plus un exemple de pureté, mais je m'en satisfais. Ah, si le Yatagarasu n'avait pas changé mon âme et ma personnalité, je crois que j'aurais menée une vie de parfaite inconnue, jouissant des plaisirs humains que sont la vaisselle et la vie de famille. Tout ça ne m'intéresse pas, et je leur cracherais bien dessus.. Mais voilà qu'un homme s'approche de moi, alors que j'étais occupée à parler avec mon Yatagarasu. Il semblait ici depuis un petit moment, et écoutait ma conversation, comme s'il savait que mon "Ami" était là. Les gens présents ici, savent que je suis celle qui a tué le truand, mais personne encore n'avait remarqué ma présence. Il faut savoir être discrète. Mais cette homme là avait décidé de fumer une clope un peu loin de l'enterrement, et en repassant par là, il a du me croiser. Ainsi, il s'approcha de moi, avec une larme à l’œil et la clope entre les doigts, en criant... - "Hé, fillette ! Le Yatagarasu, ça existe pas !" Mon esprit, s'est sentit pousser des cornes de démon. Il a osé dire que mon Yatagarasu avait une sale gueule...? C'est vraiment, la chose a éviter. Il a tout changé pour moi, ma vie, et mon avenir, il m'a permis de devenir quelque chose qui pouvait exister auprès des autres, même si c'est en mal, et ça me convient... Cette homme ne doit pas survivre. Mais... Sa tête me dit quelque chose. En y réfléchissant bien, il avait une prime aussi sur sa tête, mais elle était ridicule, un tueur de bas étage. Le truand était son ami ? Va savoir. Mais tout les autres participants de l'enterrement de leur petit ami, s'étaient retournés vers moi, rouges de colère. J'ai été repérée, mais ils sont tous primés, et ça doit faire un bon petit paquet d'argent, pour s'acheter quelques bonbons, l'histoire de passer le temps avec Yatagarasu. Ce qui allait être plus compliqué, mais toujours aussi drôle, c'était leurs armes. Fusils, épées, et même des trucs exotiques, que j'ai jamais vue. Là, ça promettait d'être marrant... - Hoi Hoi... Gamine, ils sont une vingtaine, au moins. Tu va crever... Le Yatagarasu se mit à rire, c'était une voix que j'entendais en moi, je le voyais, assit sur une tombe derrière moi, mais personne d'autre ne le voyait. - Ferme-là, Yata'... C'est du gâteau. C'est juste des petites merdes qui veulent affronter un dieu du massacre. Je vais les réduire dans le même état que leur pote. Dis-je, en craquant mes doigts. Les "invités" se sont tous mis à s'énerver et à crier comme des malades, j'en avais les oreilles qui bourdonnaient... Mais lorsque le premier homme fît un geste d'attaque envers moi, mon esprit tourmenté prit le relais, une nouvelle fois, en deux jours. (appuyez sur le petit play gris en fond de la video, et la musique se lancera.) Le truand qui sortit sa dague pour la pointer vers mon cœur, n'eut que le vent à trancher, son mouvement était bien trop lent pour que je puisse être éraflée par un tel coup. Il était tellement misérable, que je ne voulais pas lui laisser la joie de frapper à nouveau, mon pied armé d'une matière métallique lourde se releva, et tomba de toute sa force sur le dos de l'homme, qui fît écrasé par le poids du métal, le bruit de ses os fracturés me faisait frissonner, j'adorais ça... Il criait, il souffrait, crachait du sang, le coup avait du lui écraser le foi et l'estomac, il ne survivrait pas à un tel coup. Lorsque son sang changea la couleur du gazon du cimetière, son cœur s'arrêta de battre, ses yeux n'eurent pas le temps de pleurer, et la vie quitta l'homme détruit par un coup fatal. Les autres truands n'avaient pas peur, ils étaient fous de rage. Ils se mirent tous à foncer sur moi et m'encercler, je ne bougeais pas, c'était tout ce que je voulais, du défi. Alors qu'un homme se mit à m'attaquer à l'épée, un autre chargea son fusil, et fît feu... mais le coup avait été anticipé, et la balle frôla ma joue alors qu'elle pénétra le crâne d'un de ses frères, non loin, dans le cercle destiné à m'empêcher de fuir. Le coup fût sec, l'homme tomba, raide mort. Je ne pût m’empêcher de rire à pleine gorge, j'en pleurais même de rire, pour la première fois, c'était vraiment quelque chose de totalement ridicule que je voyais. C'est le genre d'histoire à en faire rire les enfants... Eux, ils ne le voyaient pas comme ça. Deux autres truands chargeaient leurs fusils, et lorsque les balles furent tirées, une fût déviée par la résistance métallique de l'objet sur mon bras droit, et l'autre transperça mon bras gauche. Il m'arracha un petit soupir de douleur, mais rien de bien important, j'avais toujours mes jambes. Mais c'est à ce moment là qu'une épée fît le chemin entre mon dos et mon ventre, elle était couverte de sang, et j'ai vite remarquée que c'était le miens. Ma vie, était vraiment en danger, mais je crois que je n'aurais jamais été autant en extase de ma vie. Mon pied partit en arrière à une vitesse fulgurante pour arriver droit dans le visage de l'homme qui a osé planter son épée en mon dos, qui par chance n'avait pas touché d'organe vital, lui par contre, avait le visage écrasé par la force du coup, soit il sera défiguré à vie, soit il est mort. Je saignais, abondamment, et je n'avais qu'un temps limite pour me sortir de là, et filer à l’hôpital avant qu'il ne soit trop tard et que j'eusse perdu trop de sang. - Hé Miri. Alors, t'a l'air d'en chier. Tu va crever, à cette allure, je t'avais averti. Je t'aime bien tu sais, mais ça me ferais bien rire de t'voir plantée là. Plantée, là... en fait, t'es déjà plantée, là ! Et l'oiseau se mit à rire, à nouveau, comme jamais. - Putain, je t'ai dis de la fermer, enfoiré d'oiseau à trois pattes ! Dis-je sous le coup de la colère, il avait le don de provoquer les gens avec le sourire, tout comme moi, mais c'était le seul qui pouvait vraiment me monter une haine incommensurable. Les truands s'énervaient, ils disaient que j'étais folle, de parler dans le vide à un être qui n'existais pas, et que je devais être tuée. Qu'à cela ne tienne, je m'en moque de leurs avis, JE DOIS LES TUER ! TOUS ! UN PAR UN ! LES FAIRE SOUFFRIR ! FAIRE SORTIR LE SANG DE LEURS ENTRAILLES ! JOUIR DE LEUR SOUFFRANCE, LES FAIRE PÂLIR DE MON RIRE ! QU'ILS SE SOUVIENNENT DE MOI MÊME DANS LA MORT ! La rage prenait le dessus sur mon plaisir, mais mon plaisir était accentué par ma rage, et l'un dans l'autre, tout va pour le mieux... Sauf que ce n'est pas réellement le cas. Je perd beaucoup de sang, et rapidement, je dois terminer ça en maximum une quinzaines de minutes, avant de tomber dans l'inconscience. Je pris une longue respiration, réfléchissant rapidement à une solution, je ne pouvais pas retirer l'épée dans mon dos, elle est hors de porté de ma main gauche, et mon bras gauche est inutilisable à cause de la balle. Mon bras droit, je n'en ais pas, et j'peux rien faire avec un putain de canon qui tire absolument rien à la place. Mais plus le temps de réfléchir, ils repartent à l'assaut. Ma seule solution, c'était de les faire s'entretuer. Lorsque les fusils furent chargés et prêts à tirer, j'eus le réflexe de me baisser pour éviter les balles anticipées par leur inexpérience au combat, trois hommes tombent au sol d'une balle dans la tête. Plus que 16. Les femmes qui courraient vers moi, armées de Katanas, ne savaient pas réellement se débrouiller, elles étaient ou alors effrayées ou inexpérimentées, et dans les deux cas la mort les attendait. Une première femme dirigea son épée vers moi le coup fît une entaille sur mon aile droite et m'arracha un petit cri de souffrance, mais en tournant sur moi même, j'eus donner l'impulsion à mon bras droit pour que le canon métallique lui broie le crâne sur son chemin, de même que trois autres filles sur le chemin de mon bras, qui décidément, doit bien peser plus de trente kilos. La dernière doit seulement avoir une légère fracture du crâne, juste assez pour la faire tomber dans l'inconscience. Plus que 12... Le combat devenait difficile, il ne me restait que 10 minutes, à tout hasard, mais tout ça me plaisait, enfin un vrai défi. Le combat n'est pas équitable mais je m'y plais, c'est le genre de chose qu'il me faut pour atteindre l'extase. Plus rien ne peut m'arrêter maintenant, sauf la mort. Un homme pointa sa lance vers ma tête, je fît un mouvement enragé vers l'avant, repoussant la lance avec mon épaule sur le côté, et mon pied ne fît qu'un aller vers la tête de l'homme, qui voltigea en arrière, un de moins. Les fusils derrière tirèrent à nouveau, mais le coup n'était pas prévu, et mon aile gauche s'est prise deux balles, qui m'ont arrachée un second cri de souffrance, la situation devenait critique... Il ne me restait qu'une seule solution, les affronter de face au lieu de les attendre. Je me retournais, pleine de rage, pour foncer vers les femmes armées de fusil, pour leur donner des coups de mon bras droit telle un marteau prit de face, et les mettre hors d'état de nuire rapidement, il n'en restait plus que 8. Les derniers n'avaient que des couteaux, et des machettes à la main, mes yeux brillaient d'un rouge intense, ma fureur était à son compte, je ne me maîtrisais plus, ma rage avait le dessus sur la raison. J'étais prête à les tuer, et même à les mordre à mort, à leur ronger le cerveau s'il le fallait. Ma détermination, en avait effrayé quelques uns, 5 hommes du groupe prirent la route de la fuite, je ne pouvais pas me permettre de les rattraper dans mon état, il n'en restait que 3 qui tremblaient mais restaient debout, vaillants. Dans un dernier élan de rage, dans les 5 dernières minutes qui me restaient à vivre probablement, j'armais mon bras droit en arrière pour donner un coup direct du bras métallique dans la figure d'un premier homme, le second à sa droite se prit un coup de pied parti en même temps que le bras, à un intervalle d'une seconde près, c'était comme une attaque éclair. Le dernier, larmoyant de peur... tomba au sol, inconscient. Il est tombé dans les pommes. Et ça n'allait pas tarder pour moi non plus, mes jambes ne pouvaient plus tenir mon lourd corps, et mon regard se porta vers le Yatagarasu, qui riait à gorge déployée. - J'te l'avais dis, tu va crever. On se revoit en enfer, Miyuka Miri... Dit-il, avant de s'envoler, hors de mon champ de vision réduit par la fatigue, causée par l'anémie, trop de sang perdu. Avant de tomber dans l'inconscience, il m'a semblé avoir entendue des coups de fusil, et des hommes arriver en ma direction... J'espère qu'ils sont de mon côté, je veux pouvoir tuer encore... Toute ma vie. Me voilà à nouveau, dans cet endroit sombre, dans lequel je me suis retrouvée en étant petite, ou mon corps a été échangé, ou mon âme a été pervertie. Le monstre était là, ses yeux brillaient toujours de cette même lueur, il souriait de la même façon, et son pendentif, renfermait toujours mon âme pure et jeune. Il ne riait pas, il souriait juste. Comme avant... Mon corps était allongé dans l'eau noire, je ne pouvais pas bouger, mon corps était trop fatigué pour ça. Je ne voulais pas mourir, mais je ne voulais pas non plus finir mes jours dans cet endroit morbide. J'avais un petit côté humain, en fait... Puis, le Yatagarasu s'approcha de moi, de son énorme corps, pour me chuchoter, ce qui sembla à ma taille plus un cri qu'un chuchotement. - Tu ne va pas mourir, débile. Des gens t'ont sauvée. Tu peux remercier le monde extérieur, j'étais sur le point de te manger toute crue. Après tout, tu est une des seules qui peut voir, son démon intérieur... C'était sa dernière phrase, avant de reculer dans l'obscurité, et tout fût avalé dans une étrange lueur rougeâtre. C'est alors que, quelques jours plus tard, mes yeux s'ouvrirent pour une seconde fois après une expérience de la mort. La lumière m'éblouissait, la chambre était d'un blanc éclatant, des gens m'observaient, j'étais couverte de bandages. - Eh bien, vous en avez de la chance, mais vous êtes folle. Affronter la bande à Mayra toute seule... Ce sont des bandits réputés vous savez ? Mais vous avez eu beaucoup de cran, surtout que, vous avez empochée une belle prime avec tout ça. Vous êtes au camp de la Marine, a quelques centaines de mètres du cimetière. On vous en doit une belle, mais il faudra aussi payer tout le grabuge que vous avez fait là bas. On a attrapé les bandits qui fuyaient. Reposez-vous, vous en avez encore pour une petite semaine, et vous serez sur pied, à chasser encore toujours plus de bandits. J'étais soulagée, d'avoir survécu. Une petite semaine à me reposer après un tel effort, c'est quelque chose que je peux me permettre finalement... Laissez moi être une femme normale, juste une petite semaine, laissez moi, dormir... L'oiseau à trois pattes, agrippé au meuble derrière les médecins, fît un petit sourire avant de faire un geste affirmatif de la tête, et de s'envoler. C'est ainsi que mon petit périple vers l'extase des combats, prit une tournure inattendue, mais payante. |
Informations IRL
- Prénom : Ø
Age : 20
Aime : Bien trop de choses pour tout énumérer.
N'aime pas : Bien trop de choses pour tout énumérer.²
Personnage préféré de One Piece : Brook
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Chiante.
Fais du RP depuis : 7 bonnes années peut-être.
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) 7/7, quand on bosse à domicile, on a tout le temps qu'on veut.
Comment avez vous connu le forum ? Topsite !
Dernière édition par Miyuka Miri le Ven 15 Juin 2012 - 12:44, édité 12 fois