Journal de bord : 05 avril 1624
Enfin arrivé sur cette île de malheur ! Est-ce qu’un jour je finirais par m’habituer à ces voyages en bateaux ? Dieu seul le sait. Enfin Dieu j’en sais rien, mais moi en tout cas, je sais pas. Je pencherais quand même plutôt pour un « non » ferme et catégorique. Je m’habituerais jamais à ce mouvement de va et vient que fait mon estomac toutes les vingt secondes. Ca me semble même pas possible théoriquement. M’enfin, les autres humains le supportent très bien. Ca doit être parce que je suis un ange. L’océan, ça existe même pas là d’où je viens ! C’est donc une chaussure recouverte d’une petite tâche de vomi qui débarqua sur l’île de Kage Berg, une botte trouée et malodorante, mais propre, et une papatte de chat. Sören et moi, on avait décidé de venir ici parce qu’il y avait une grande fête avec des « vaches ». Il m’a promis que j’allais apprécier ces animaux, que c’était « trop classe ». Après tout, son chat me plaît bien alors je lui fais confiance.
A peine arrivé, on se fait entouré par une horde de gens qui nous montrent leurs dents ! Ha non, ils sourient ! Mais pourquoi ils nous agrippent comme ça ? Apparemment, c’est une coutume local, ou alors c’est juste pendant la fête de la vache, je saurais pas dire, même maintenant avec le recul. Au final, on se retrouve tous les deux avec des colliers très moche qui semblent faits en coquillages et en fleurs.
-Mais qu’est ce qu’ils veulent, ceux-là ! Barrez-vous !
Je fais tournoyer rapidement ma batte en l’air et les badauds se poussent. Je fais un signe à Sören pour qu’il profite de l’ouverture et on se faufile à travers la foule. C’est carrément la folie, y a de la musique à fond, des gens partout, des papiers qui traînent partout dans les rues, je sais plus trop où donner de la tête, j’essaye de garder Sören dans mon champ de vision mais la foule nous avale, nous entraîne, nous sépare et je sens un truc mou sous mon pied. Je me stop, regarde et voit un tas brunâtre avec des trucs fins et jaune dedans. J’ai franchement aucune idée de ce que c’est, j’essuie mon pied et repart. Avec ça, j’ai carrément perdu le petit chanteur et son félin ! Je sors de la rue principale et trouve un coin où la densité de population passe sous la barre des dix personnes au mètre carré.
Franchement, ces humains sont incroyables ! Je me suis fait tripoter les ailes sans arrêt au milieu de ces animaux ! Ils ne se doutent pas que les ailes, c’est sensible ? C’est personnel, c’est intime, ca se touche pas, quoi ! Soudain, un grand bruit me fait sursauter, batte à la main, prêt à faire taire cette plainte lugubre. Je tourne la tête et voit un gros truc blanc avec des tâches noires. Je m’approche et voit que ca bouge. C’est un animal ! Ca a une grosse tête avec deux cornes pointues, un énorme corps, quatre pattes, une petite queue ridicule et.... un gros sac rose en dessous. Alors que j’allais m’approcher pour la voir de plus près, la bestiole lève la tête et émet ce bruit terrible qui me fit froid dans le dos.
-MMMmmmooooooeeeuuuuhhhhhhhh !!!!!!
-Haaa !!!! Démonnnn !!!!!
Ni une ni deux, je me saisis de ma batte, serre les poings à m’en faire blanchir les phalanges et saute droit sur elle avec un cri sauvage ! Je vais pas laisser ce monstre se déchaîner ! Il y a trop de monde, les dégâts d’une telle créature déchaînée seraient effroyables ! Et le pire, c’est que personne n’a l’air de la remarquer ou de s’en préoccuper. Heureusement que je suis réactif ! Alors que j’allais lui exploser le crâne, je sentis un gros coup au niveau du ventre et me retrouvais le cul par terre, quelques mètres plus loin. Un mec immense se tenait entre moi et le monstre.
-Il est interdit de faire du mal à une vache sur cette île, hombre ! Surtout le jour de la fête ! Hé gringo, tu ferais mieux de décamper !
Une vache ? C’était ça, une vache ?? L’animal que Sören voulait me faire découvrir ? Hé ben, la Terre est vraiment remplie de créatures bizarres et terrifiantes. Je me relève, range ma batte et repart vers la rue principale, bien décidé à retrouver mon compagnon pour lui botter le cul.
Enfin arrivé sur cette île de malheur ! Est-ce qu’un jour je finirais par m’habituer à ces voyages en bateaux ? Dieu seul le sait. Enfin Dieu j’en sais rien, mais moi en tout cas, je sais pas. Je pencherais quand même plutôt pour un « non » ferme et catégorique. Je m’habituerais jamais à ce mouvement de va et vient que fait mon estomac toutes les vingt secondes. Ca me semble même pas possible théoriquement. M’enfin, les autres humains le supportent très bien. Ca doit être parce que je suis un ange. L’océan, ça existe même pas là d’où je viens ! C’est donc une chaussure recouverte d’une petite tâche de vomi qui débarqua sur l’île de Kage Berg, une botte trouée et malodorante, mais propre, et une papatte de chat. Sören et moi, on avait décidé de venir ici parce qu’il y avait une grande fête avec des « vaches ». Il m’a promis que j’allais apprécier ces animaux, que c’était « trop classe ». Après tout, son chat me plaît bien alors je lui fais confiance.
A peine arrivé, on se fait entouré par une horde de gens qui nous montrent leurs dents ! Ha non, ils sourient ! Mais pourquoi ils nous agrippent comme ça ? Apparemment, c’est une coutume local, ou alors c’est juste pendant la fête de la vache, je saurais pas dire, même maintenant avec le recul. Au final, on se retrouve tous les deux avec des colliers très moche qui semblent faits en coquillages et en fleurs.
-Mais qu’est ce qu’ils veulent, ceux-là ! Barrez-vous !
Je fais tournoyer rapidement ma batte en l’air et les badauds se poussent. Je fais un signe à Sören pour qu’il profite de l’ouverture et on se faufile à travers la foule. C’est carrément la folie, y a de la musique à fond, des gens partout, des papiers qui traînent partout dans les rues, je sais plus trop où donner de la tête, j’essaye de garder Sören dans mon champ de vision mais la foule nous avale, nous entraîne, nous sépare et je sens un truc mou sous mon pied. Je me stop, regarde et voit un tas brunâtre avec des trucs fins et jaune dedans. J’ai franchement aucune idée de ce que c’est, j’essuie mon pied et repart. Avec ça, j’ai carrément perdu le petit chanteur et son félin ! Je sors de la rue principale et trouve un coin où la densité de population passe sous la barre des dix personnes au mètre carré.
Franchement, ces humains sont incroyables ! Je me suis fait tripoter les ailes sans arrêt au milieu de ces animaux ! Ils ne se doutent pas que les ailes, c’est sensible ? C’est personnel, c’est intime, ca se touche pas, quoi ! Soudain, un grand bruit me fait sursauter, batte à la main, prêt à faire taire cette plainte lugubre. Je tourne la tête et voit un gros truc blanc avec des tâches noires. Je m’approche et voit que ca bouge. C’est un animal ! Ca a une grosse tête avec deux cornes pointues, un énorme corps, quatre pattes, une petite queue ridicule et.... un gros sac rose en dessous. Alors que j’allais m’approcher pour la voir de plus près, la bestiole lève la tête et émet ce bruit terrible qui me fit froid dans le dos.
-MMMmmmooooooeeeuuuuhhhhhhhh !!!!!!
-Haaa !!!! Démonnnn !!!!!
Ni une ni deux, je me saisis de ma batte, serre les poings à m’en faire blanchir les phalanges et saute droit sur elle avec un cri sauvage ! Je vais pas laisser ce monstre se déchaîner ! Il y a trop de monde, les dégâts d’une telle créature déchaînée seraient effroyables ! Et le pire, c’est que personne n’a l’air de la remarquer ou de s’en préoccuper. Heureusement que je suis réactif ! Alors que j’allais lui exploser le crâne, je sentis un gros coup au niveau du ventre et me retrouvais le cul par terre, quelques mètres plus loin. Un mec immense se tenait entre moi et le monstre.
-Il est interdit de faire du mal à une vache sur cette île, hombre ! Surtout le jour de la fête ! Hé gringo, tu ferais mieux de décamper !
Une vache ? C’était ça, une vache ?? L’animal que Sören voulait me faire découvrir ? Hé ben, la Terre est vraiment remplie de créatures bizarres et terrifiantes. Je me relève, range ma batte et repart vers la rue principale, bien décidé à retrouver mon compagnon pour lui botter le cul.