Rappel du premier message :
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Informations IRL
Bahn, Ryo
Pseudonyme : L'homme au ruban / Le beau musicien. Age: Inconnu. Sexe : Homme. Race : Homme. Rang :? Métier : Combattant (à but lucratif). Groupe : Agent du gouvernement / Espionnage Cipher Pol. Déjà un équipage : Non merci. But : Faut-il forcément un but pour vivre ? Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : -Le fruit sonique/ Paramecia du Son (rendant l'utilisateur très rapide, pouvant entendre les fréquences et les vibrations et les projeter en les amplifiant, les modifiants pouvant causer des dégâts à autrui, etc). A développer ensuite. -Le Rokushiki (condition obligatoire pour le CP). - On verra plus tard pour un Haki (de l'armement). Équipements : - Un sabre et son fourreau. - Des clopes et son briquet. - Un costume classe et la cravate qui va avec. - Une guitare (et son talent). Codes du règlement (2) : Parrain : / |
>> Physique Un air extrêmement impassible, niché sur une tête blonde hirsute, une chevelure très dispersée et longue, jonchée sur un corps étendu très élancé à la carrure assez droite et auguste, une silhouette non moins charismatique mais non tape-à-l'oeil, se présente Ryo, tout de classe vêtu. C'est sous une allure naturellement sérieuse et bien travaillée que se dessine le jeune homme au visage juvénile et saint, à mi chemin entre l’insouciance de la jeunesse et la maturité de l'esprit adulte : l'émergence même de l'accomplissement naturelle du physique de l'homme. On ne peut avec exactitude lui donner un âge correspondant à son aspect, toujours est-il qu'il apparaît simplement jeune. Aucune marque de fatigue, ni de stigmates de l'âge ne semblent avoir d'impact sur son visage. Traits fins et légèrement esquissés à la plume d'un ange, il a hérité des attributs faciaux de sa mère, tout en partageant un regard à la fois mystérieux et prenant de son père. Ses iris sont d'un noir apeurant et troublant, accompagnant agréablement le reste de son visage qui semble si pur et froid, lui donnant une allure impavide captivante par sa simplicité. La frange se rabattant sur son front marque le regard d'autrui sur ses yeux, qui reste le principal attrait de la gente féminine... Une petite bouche, toujours fermée ou presque : légèrement entrouverte pour gober sa clope et soutirer une délicieuse taffe. On peut le voir le sourire au coin, de temps en temps, mais jamais à pleines dents. On note la présence d'une boucle d'oreille gauche au motif bleu. Descendons sur son corps, emballé dans un costume classe et sombre, se dessine une carrure considérable et maîtrisée. Son corps est une arme qu'il a su aiguiser d'une façon aussi pointilleuse qu'intelligente. Ses membres sont tous parfaitement symétriques et proportionnels à sa taille globale qui avoisine le mètre 85. Une musculature assez avantageuse avec son minimum de maintien graisseux surplombé par des muscles athlétiques et robustes - fruit d'entrainements rigoureux - lui permettant d'avoir une physiologie endurante, forte et globalement résistante. Cependant, le prix de cette musculature, le contre-coup légitime d'une telle hygiène de vie, des cicatrices et autres marques parsèment son corps : blessures et balafres s'affrontent sur son corps. Le reste de la place est occupée par de nombreux tatouages, des choses et d'autres, des mots et des dessins, certains lourds de sens, d'autres pas. Un dos bosselé, un torse bombé, des abdominaux craquelés, des obliques travaillés, des biceps gonflés et des triceps contractés s'appuient sur une base solide, deux jambes fières et insensibles, les tibias fermement inébranlables face à la douleur. Contraste flagrant, ou naturelle opposition de l'homme et la nature, son corps est une alchimie de l'humanité et de l'univers, jusqu'aux mains de pianistes, adroites et habiles rattachées à des membres taillés pour l'adversité. Une harmonie de douceur et de froideur dans un organisme blond. Il est de ces physiques que l'on remarque, que l'on juge, que l'on admire et que l'on craint. >> Psychologie Extrêmement calme, un sang-froid à la fois rassurant et dérangeant, accompagnant mélodieusement un visage si taciturne et lunatique. Il est de ces caractères qui semblent insaisissables et étranges dont nous n'arrivons pas à percevoir les différentes facettes : parfois cachées, parfois oubliées. Cette impassibilité qui semble inébranlable, peut apparaître comme un masque, une carapace, et souvent cela fait office de bouclier, de rempart. Pourtant chez lui, on ne démontre aucun signe de fragilité qui serait signe d'une défense caractérielle, il demeure aussi serein qu’imperturbable peu importe le degré d'amitié qui peut s'étendre à travers ses relations. C'est un être placide au possible, toujours le regard vide mais pas dénué de sens, comme-ci il était dans une matrice, un peu ailleurs la tête dans les étoiles. Tantôt rêveur, tantôt terre-à-terre mais toujours d'une manière détachée et nonchalante, c'est un bon flemmard qui ne bougera son petit doigt que si ça l'intéresse et si il en retire un certain plaisir. En revanche, si on le force il y a peu de chance de le voir se donner à fond : le minimum syndical comme on dit. Il dégage une certaine aura de sérénité, car à défaut d'exprimer une froideur lisible, il apparaît d'une manière réconfortante comme quelqu'un d'apaisant, désirant d'exprimer autre chose que de la négativité. Bien qu'il soit souvent silencieux, très peu bavard c'est vrai, préférant la solitude et les conversations psychiques et spirituelles, c'est un admirateur d'humour. Il aime croquer la vie, à sa façon, rigolant de blagues et de surprises qui peuvent paraître simplistes, mais qui se relèvent efficaces. La stupéfaction est quelque chose qui attire souvent sa sympathie, tout ce qui se dévoile son effarement et son étonnement le séduit. Il en devient assez souriant et frivole, se laissant aller à la parole bien plus qu'à l'accoutumée. C'est en somme quelqu'un de chaleureux qui se laisse vivre. Étant quelqu'un de très ferme, il est très strict surtout vis-à-vis de lui-même et des traitements qu'il s'impose. Les entrainements, les batailles, l'adversité, il n'a pas de place pour la peur voire la compassion. Ce n'est pas une machine de guerre ayant la soif impitoyable de sang et de lamentations, mais c'est un homme très pragmatique qui sera intransigeant vis-à-vis des personnes qu'il jugera, sans exprimer de sentiments trop imposants qui nuiraient à sa réflexion. Il faut savoir mettre sa vie en jeu pour ses convictions, ou les principes qu'on protège, si l'on n'est pas capable de cela, on se risque à un blocage mental au moment où notre vie sera la plus à même d'être confrontée à ce danger. Il faut appréhender la peur, vivre avec comme une alliée plutôt qu'un adversaire, même si il subsistera toujours de l’inquiétude, source de remise en question. Souvent il prend du recul sur lui-même, et ses choix. Bien qu'il soit le genre d'homme à être sûr de lui, à ne jamais douter de sa force autant physique que mental, d'une certaine manière se replier sur soi et faire le point, lui permet entretenir cette confiance en lui. On s'en doute, c'est un redoutable combattant. Sa capacité d'analyse combinée à son temps de réaction font de lui un homme très à l'aise pendant les combats. Parfois, il est amené à se lâcher complètement rompant avec son calme habituel et plongeant dans un état second d'impulsivité dites "contrôlée" où il se comportera bien plus en animal qu'en homme moral. L'adrénaline sûrement. Plutôt cultivé et habile, c'est un homme intelligent qui s'instruit de tout, s'émerveille d'un rien et apprends assez rapidement. Quand il est sur quelque chose - bien que ses apparences de flemmards soient certifiées - il s'y donne à fond (moyennant le plaisir). La musique est pour lui une source de satisfaction inépuisable, et surtout un outil d'éducation très affuté. Grâce à cela, il est devenu assez courtois et poli, il respire la gentillesse et la tendresse même si il ne les exprime que rarement. Même si notons, qu'il sait être très cynique et moqueur, voire provoquant. Il adore la psychologie sous toutes ses formes, les différents comportements que peuvent adopter les gens face à des mêmes situations retient énormément son attention. Usant de malice et souvent de bluff il est amené à faire face à de nombreuses situations, souvent même en mettant sa vie en jeu. Il trouve ça aussi intéressant qu'amusant. >> Biographie On naît toujours par hasard, on ne décide pas de ce qu'on est, mais de ce qu'on peut devenir. La volonté est cette force motrice qui nous pousse à aller de l'avant et de tendre vers ce qu'on espère être. Peut-on s'éloigner de ce que l'on est au fond de soi ? Doit-on s'accepter tel que l'on est, ainsi que l'on est supposé devenir ou peut-on changer et devenir quelqu'un d'autre ? La vie prendrait un tout autre sens si nous parvenions à trouver une réponse. Mais vivre dans ce questionnement, c'est au final ne pas en prendre conscience, et s'oublier sur un chemin dont la destination nous est inconnue. C'est dans ce genre de pensée et d'autres réflexions de cette facture que la vie de Ryo se résume. Bordée d'incompréhensions et de choix hasardeux, de moments difficilement vécus et d'épreuves incontrôlées, son existence n'est en réalité qu'un choix du destin. Voyez ça comme un cadeau ou une malédiction : la vie se donne et se reprend. Faire le choix de vouloir s'y plier est en somme irrévocable. Que reste t-il au fond de notre liberté ? Naissant sur une île au conflit civil plus que perpétuel, sur l'étroite surveillance du gouvernement, il n'a connu qu'une jeunesse jonchée d'obstacles sociaux et moraux. D'inégalités entraînant une autre, le mécontentement grondait et la foule s'émancipait d'un pouvoir toujours plus stricte et lâche. Laissant le peuple de l'île se diviser en caste sociale sous un régime économique plus que capitaliste, une scission se forma laissant d'une part des gens aisés et d'autre part le reste d'une population pauvre mais néanmoins battante. L'antagonisme des deux classes entraîna irrémédiablement une lutte violente pour l'égalité des droits de chacun. De morts en pleurs, l'intervention du gouvernement mit fin aux disparités et la disharmonie, s'engageant à une parité au nom du respect de chacun. Cela fit taire bien des violences humaines, par d'autres plus légitimes. Le contrôle absolu fut déservi à cette noble caste matérialiste, tandis que l'autre toujours aussi asservie se sentait bercée par de belles paroles et de beaux fusils. Certains ont pu tirer leurs épingles du jeu, devenant cette classe moyenne qu'on connait, ni profiteur ni exploités. Enterrant le conflit d'antan, la vie prenait un autre virage pour mieux s'acclimater de son chemin initial. Une façon métaphorique de dire qu'un vent illusoire balayait ses pauvres villageois. Bien des temps passèrent, le passé ne s'effaça pas. Vivant dans les maigres logements "du Sommet", nichés sur la monstrueuse crête de l'île, l'endroit aux conditions de vie les plus difficiles entre ses pentes instables et ses roches dangereuses, Ryo a grandit parmi cette foule de rejetés, d'incompris, rebus et autres exploités dans la plus grande ignorance des autres. Comme pour répondre à cette fausse égalité, une sous société semblait avoir pris forme, malheureusement incomplète, étant toujours rattachée aux riches et au gouvernement, s'étendant eux sur la berge et aux abords, ayant accès aux richesses d'ailleurs et au monde par delà l'horizon. Ancrée dans leur génération, la situation redevenait semblable par delà les décennies, comme ordonnée depuis des temps anciens. Se battre n'avait plus de valeur, la vie, elle, aussi difficile soit-elle, semblait avoir résigné ces pauvres gens à vivre dans cette infinie hiérarchie. Sur le plateau des Anciens, un large cimetière bordant la plus grande falaise de l'île, se trouvait tout un ensemble de tombes d'illustres personnes ayant combattu pour leur salut et ceux de leurs générations futures, rassemblées autour d'un monument funéraire à l'épitaphe effacé et au symbolisme oblitéré, se tenant face à l'océan : l'horizon libre. La plupart des gens du Sommet n'ont guère vu plus loin que les bateaux de la marine accostés dans la majestueuse baie ovale, au pied de l'île. Cette vision de la mer infinie inspire l'espoir aux habitants, plus qu'un lieu funeste, c'est une place solennelle. Loin du tumulte de la vie, Ryo s'est souvent retrouvé seul ici, debout face à la mer, au meilleur endroit pour voir le coucher de soleil, accroché à l'édifice symbolique. Qu'est-ce que lui réservait sa vie ? Il n'en savait rien. Ne se posa t-il la question rien qu'une fois. C'était ces instants là qu'il aimait apprécier, là où il était immobile à fixer cette contrée illimitée et où les questions s'évaporaient et les réponses inutiles. Sa situation il l'acceptait. Déjà de tout petit, fils d'un père décédé et d'une mère malade il avait vécu une partie de sa jeunesse à faire faces à des difficultés dont il ne pouvait contrôler les enjeux. Il était projeté dans une vie de responsabilités incompréhensibles pour un enfant, grandissant sous des contraintes accablantes. Pourtant, il gardait cette volonté en lui, quelque chose de complètement hors de contrôle pour lui. Quoiqu'il se passait, il gardait la tête haute et l'envie d'aller de l'avant. Autour de lui, il créait aussi bien l'incompréhension que l'espérance. Il attisait facilement la curiosité sans pour autant la provoquer, il n'était pas de ceux qui aimaient se montrer. A la mort de sa mère, suivant ses souhaits, son cadavre fut projetée par delà la falaise dans la mer, rejoignant son époux et le père de Ryo, mort dans un naufrage. Il ne pleura pas, il sourit. sa mère l'ayant si bien élevé, lui ayant tout apporté, sur son lit de mort elle le remercia de la plus belle des façons qui soient : la déclaration d'amour d'une mère. Le message se grava à même sa chair ; son être résonne encore de ses paroles et surtout, de son dernier sourire : l'espoir de vivre. Ne jamais rien lâcher, ne pas s'abaisser, ne pas faiblir, vivre sa vie, pas celles des autres, la notre. C'était comme ça qu'il vivait, entouré de ses proches, bien loin de l'insouciance qu'on est censé avoir quand on est adolescent. Le décès de sa mère revenait le hanter par moment ; ne pouvait-il faire quelque chose pour la guérir ? Serait-elle encore ici avec lui si il avait eu la volonté de la sauver ? Il se tortura l'esprit bien des fois, seul à l'abri des regards. Comme perdu devant l'océan, cherchant une réponse à sa détresse, l'acceptation arriva petit-à-petit, quand il commença à prendre conscience que les choses s'étaient déroulées comme sa mère l'avait souhaitée. Elle avait vécu ses derniers instants avec son fils bien aimé, l'avait vu grandir et lui avait appris à être un homme fort. Elle fit le choix de vivre sa vie pleinement. Ce fut la seule fois où il pleura. Être capable de sacrifier sa vie pour lui, fut la plus belle des reconnaissances, c'est à ce moment là qu'il comprit les mots de sa mère. Plus il grandissait et plus il devenait sage et posé à l'encontre de ses plus proches amis. Il se pliait au travail, à la basse besogne comme à la plus dure, jonglant entre différentes tâches autant agricole qu'industrielle. Il se forgea une certaine carrure qu'il lui valu un certain respect de ses pairs, et surtout des gens d'en haut qu'il côtoyait. Il avait hérité de la frimousse de son père, un beau visage fin aux yeux plongeant, accompagné de la tignasse blonde de sa mère. C'est ce qu'il le rendait charismatique, et surtout attirant aux yeux de la gente féminine. Moira Noveline fut la première à en tomber amoureuse, mais jamais elle ne lui dit. Cette délicieuse fille aux cheveux noués par un magnifique ruban, bien des fois elle fut amenée à lui présenter des signes d'affections ; souvent elle le rejoignait quand il était seul sur le plateau des Anciens. Malheureusement, elle se tenait toujours à l'écart, l'observant et priant pour qu'il la remarque. Lui était souvent ailleurs, mais elle aimait cette attitude et cette sérénité qui rompait avec le commun de l'île. Elle n'avait jamais connu d'homme comme lui, si différent des autres, acceptant son sort et ne se plaignant jamais. Elle disait de lui que c'était l'homme le plus fort qu'elle connaissait, par delà son frère, l'indomptable Ryou, et de surcroit l'un des plus proches de Ryo. Avec leur joyeuse bande "du Sommet", ils ont causé pas mal de soucis aux gens de la Baie et surtout aux marines. L'autorité est à cet âge, un vrai souci ! Mosquito Brain très connu pour son intelligence limitée, les jumeaux Or'Tega Odama et Obedia de vrais casses-coups toujours prêts à faire sauter un truc, Skarface Alrady la grande gueule à belle cicatrice, Jasper le voleur aussi habile qu'un coup de vent et bien sûr Ryou. Plus ils grandissaient, plus leurs idéaux s'échappaient. Cette vie ne leur convenaient plus. Ryou fut le premier à se lancer dans une bataille défiant la violence d'antan. Il ne se voyait pas prisonnier du dicta d'autres personnes, encore moins de ces nobles et de la marine. Il ne manquait pas un seul instant pour les provoquer et les amener à combattre. Son attitude causa bien des dégâts à la pauvre communauté mais il pouvait toujours compter sur ses amis pour l'épauler et le soutenir dans sa quête de liberté. Disons plus soif. Les années filèrent comme des jours et il devenait de plus en plus impulsif et imprévisible. Osant un jour s'attaquer à la famille gouvernante de l'île, le marine fit preuve de sanglantes réprésailles. La rébellion qui suivit fut largement dominée par les forces armées du gouvernement. L'île se transforma en chaos sans nom, bien loin de la bataille des ancêtres. Ryou ne lâcha rien et investissait toute son âme dans la bataille risquant sa vie pour enlever celles des autres. Ryo, a ses côtés, voyant le chaos s'abattre comme une peste condamnant ses proches et toute une société au déclin, tenta de s'opposer à cette farouche violence. Il comprenait l'enjeu mais n'admettait pas le moyen. Ryou lui avait un avis bien opposé et guidait la révolte d'une main ensanglantée. L'épisode se termina par un chaos réglé dans le sang, confiné dans le secret par la marine, victorieuse légitimement grâce à sa justice implacable et sans limite. Les paysans coupables furent emprisonnés, le peu qui resta furent paradoxalement protégé par une poignée de nobles et l'autre partie fut décimée pendant la bataille. L'événement se traduisit par un effroyable massacre provoqué par une association malsaine de pirates, sauvant une partie de la population restée en retrait. Une façon de protéger les habitants au détriment d'autres, qui furent quand à eux traité en parias et en criminels. Voguant dans un bateau volé suite aux débordements du conflit et de la folie générale qu'il engendra, Ryou et sa bande voguait sur la mer. Des pirates, n'étaient-il plus que libre de leur destin ? Il avait quitté leur terre pour rejoindre la grande liberté. Ce fut une chose plutôt simple à comprendre, mais difficile à assimiler. Ce qui se passa ensuite, seul Ryo l'appréhendait. Pourtant, des signes précurseurs ils y en avaient. Mais Ryo semblait bien plus apte à détecter ses changements, et même cette atroce finalité. Ryou exécuta les jumeaux Or'Tega et Mosquito. D'une froideur implacable et déterminée, il rabattit sa lame. Jasper et Skarface réussirent à prendre la mer et s'échappèrent de la folie meurtrière de Ryou. Ce qui devait arriver, arriva. Ryou l'indomptable devenait ce qu'il devait être, disait-il. Il n'avait que trop lutté contre sa propre nature. Il était vil, méchant, fou. Il avait grandi dans le mal et la souffrance, n'avait que trop sourit et trop tenté de vivre pleinement un bonheur si illusoire. Il ne voulait plus se mentir. Il était ce qu'il est depuis qu'il était né. Et ça ne changerait plus. Pour être cet homme, il devait rompre avec son passé et ses illusions. Éliminer ses souvenirs. Ryo l'affronta et perdit. Ryou dans sa grande folie lui fit grâce. Il le tuerait en dernier, son exact opposé, son frère. Il éliminerait tous les autres avant lui, si encore il survivrait. Ryo, accroché à une croix de bois fut jeté dans la mer. Bien plus tard, le passé se présenta... Bien des années après. Le temps change, les choses évoluent, le passé lui, est fixe. Il demeure en nous comme une empreinte au fer rouge, une marque indélébile qu'on se refuse (à défaut) d'oublier mais qu'on s'efforce d'atténuer. On prétend vouloir aller de l'avant, vivre au jour le jour, mais au final on se rattache toujours à son vécu et ses expériences personnelles. N'est-il que la source de notre vie ? On a tort de penser ça. Le passé finit toujours pas resurgir. Ce n'est qu'une question de météo. Zentaro Ken, samouraï exilé, tenant des propos philosophiques, qui divaguait encore toute lame déployée. Ryo l'avait tant en estime qu'il buvait ses paroles et ses exercices comme un enfant à qui on tend ses premiers enseignements. Il comprenait d'autant plus ses discours, qu'il les avait déjà ressentis comme faisant partis de son vécu. Il se remémorait son passé silencieusement, tenant dans ses bras, le corps sans vie de Moira, la tête se baignant dans le vent, sifflotant les paroles de son ancien sensei. Il ne l'avait jamais oubliée, cette femme. Aussi longtemps qu'ils furent séparés, Ryo n'avait de cesse de contempler l'océan et d'y entrevoir son reflet. Suite au conflit sanglant, ils avaient dû fuir avec son frère de leur île natal, obligés dès lors à s'enfuir d'elle. Leurs têtes furent mises à prix, du moins, l'ensemble de leur équipage. Moira, de sa douce délicatesse et de sa beauté juvénile, après quelques années réussit à se glisser dans les bonnes grâces du gouvernement. De ce fait, elle prit la mer dans le seul but de retrouver Ryo. Ils ne se retrouvèrent qu'un instant. Un souffle de vie, de douces paroles, et la mort l'emporta dans un sourire satisfait. Elle avait vécu tant d'épreuves pour le retrouver, c'était son souhait le plus cher, et elle venait de le réaliser. La mort n'a eu aucun impact sur ses sentiments, sa vie se termina du plus beau des moments de sa vie : dans les bras de son être aimé. Ce fut la seconde femme qui succomba dans ses bras. Les larmes ne tombèrent toujours pas, mais son sourire lui s'exclama une seconde fois. N'était-il aussi triste que heureux ? Toujours est-il qu'il ne s'était jamais avoué tout l'amour qu'il portait pour Moira. Elle était dans son coeur, il n'avait besoin de poser de mots sur ce qu'il ressentait. Il lui exprimait tout l'amour dont il lui portait d'un baiser sur les lèvres au dernier soupire de son aimée. Était-ce trop tard ? Non. Même aussi futile que fut cette romance partagée, il avait réalisé le souhait de Moira. Elle avait cru en son rêve de le revoir, et elle fut exaucée. Sur le plateau des Anciens, Ryo porta le corps de Moira sans vie jusqu'au sommet de la falaise. Le soleil se couchait, il savait instinctivement le délai exact du moment où celui-ci toucherait l'océan, balayant intégralement son ensemble de rayons magnifiques. Et c'est à cet instant qu'il jeta son corps dans l'eau, conformément aux voeux de la jeune femme. Le passé finit toujours pas ressurgit. Ses souvenirs s'entremêlaient, une profonde émotion le submergeait. Il accrocha son ruban à son fourreau et leva son bras en direction des cieux. L'espoir. L'espoir de vivre. D'être libre. De croire en soi, de croire en son destin. D'accomplir ses propres quêtes et de survivre à ses épreuves. D'être celui qu'on tend à être. Dégainant sa lame, il la planta dans la crête face au soleil. Les initiales de Zentaro Ken brillèrent. Il méritait sa place parmi les combattants de la Liberté. Ancien agent du gouvernement tranché dans une île guerrière, il avait tant appris à Ryo, sur la vie et sur ses déboires, son enseignement dépassait toute école : il avait été le père qu'il n'avait jamais eu. Il lui apprit autant à se battre qu'à combattre. Sage nuance qu'il appréciait d'étaler. Ce vieil ermite méritait de briller et de reposer éternellement parmi les plus grands. Il fut tué alors qu'il protégeait des villageois. Seul face à une armée de mercenaires des mers. Ryo, respectant les directives de son maître qu'il l'avait sauvé de la noyade en s'échouant sur sa croix, mit à l'abri les pauvres gens. A son retour, Zentaro gisait à terre, le sabre dans son fourreau. Le dernier cadeau d'un grand guerrier. Par respect, Ryo ne combattit jamais avec. Chaque guerrier a son arme à laquelle il influe son âme. Ce qu'il restait à accomplir à Ryo, il ne le savait pas. Ce qu'il savait à cet instant, c'était tout la gratitude qu'il témoignait à ceux qui avaient fait de lui l'homme qui l'est. Et par respect et en guise de remerciement, il vivrait désormais en suivant leurs préceptes. Ce fut son dernier pèlerinage sur cette île. Contemplant les restes de son île qu'il avait quitté naguère, il s'efforça d'effacer les traces de la bataille qui venait de se terminer, laissant du sang et de la chair ravager le paysage. Encore une guerre. Cela ne s'arrêtait jamais ici. Elle avait emporté tant de monde. Moira sacrifia sa vie pour faire taire les conflits et ramener la paix. Cette île était tout ce qu'il les maintenait lié. Bien que voguant sur les mers, elle n'avait jamais cessé de faire reconnaître les droits de son île et de ses habitants. Désormais il fallait tout reconstruire, non pas en repartant de rien, mais en s'appuyant sur les conflits. Ryo n'y remit jamais les pieds. C'était une part de son passé, rien de plus. Il ne l'oublia pas, il y pensait encore, comme un vestige de son être. Paradoxalement, en y repensant, il n'avait que d'agréables souvenirs. Ce qui reste actuellement du passé de Ryo n'est guère plus intéressant en soi. Comme toute personne il a vécu un tas de choses plus futiles les unes que les autres. Il en retient pas forcément plus que ça d'ailleurs. Il ne pense pas non plus à son futur. Déjà, que le présent pour lui reste un mystère à plein temps, faut pas trop lui en demander. C'est par hasard qu'il s'est retrouvé à travailler pour le gouvernement. C'est aussi à partir de ce point-ci que débute une autre partie de sa vie. Renoncer à son identité ne l'effraya pas. Lui, il sait qui il est. >> Test RP Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation. Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas. |
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Informations IRL
- Prénom : Chris.
Age : 21 ans.
Aime : Le soleil, les donuts, la musique, la muay thaï et One Piece.
N'aime pas : L'hiver, les pains aux raisins, le métro, la politique et l'intolérance.
Personnage préféré de One Piece : Shanks.
Caractère : (définissez vous en quelques mots) J'laisse les gens me définir comme ils veulent :p
Fais du RP depuis : 8 ans déjà !
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Surtout les week-end, taff et cours la semaine.
Comment avez vous connu le forum ? Je sais plus, par hasard je crois.
Dernière édition par Ryo Bahn le Dim 8 Juil 2012 - 5:35, édité 48 fois