Désillusionné serait sans aucun doute le meilleur terme pour me qualifier. Car c’était bien la première fois que ce genre de choses m’arrivait. Encore que perdre un ou deux éclaireurs dans l’affaire, c’était compréhensible. Très compréhensible. Mais il avait fallu cette fois que je les perdre tous sans aucun signe de vie. Ce qui me troublait au plus profond de mon être. J’avais vu une lueur. Cette lueur de déception dans les yeux de mes lieutenants. Ils voulaient m’accompagner et je le sentais clairement ; cependant, mes compositions étaient les bonnes. Pour ne pas dire stratégiques même. Et sans doute comprendraient-ils mes choix quelques minutes plus tard. Ils avaient du mal à digérer et c’était normal. Tout comme j’avais du mal à digérer, moi, mes pertes de ce jour. Les rumeurs sur l’ancien équipage marine seraient-elles véridiques ? En apparence oui. Et d’une manière ou d’une autre, ça m’rendait un peu fou. C’est justement conscient que la colère m’amènerait à poser des actes irréfléchis que j’avais partagé les tâches de leur recherche. Car il s’agissait de plus de deux cents hommes que je commandais sur un navire de la plus haute importance pour l’État major. Plus de pertes et j’étais bon pour patauger dans les emmerdes. C’qui n’était ni bon pour le navire, ni bon pour moi de quelque façon que ce soit. Faute d’idées, partir à leur recherche était donc la seule solution qui m’apparaissait sensée, logique, évidente et bonne.
• REMETTEZ VOUS AU TRAVAIL LES AUTRES, PAS DE RELÂCHEMENTS, COMME D’HABITUDE !
Le cœur et la foi n’y étaient plus. C’était tout l’équipage qui avait été atteint moralement par ces pertes. Les Rhino étaient devenus comme une famille unie et indissociable. A quelques exceptions près sans aucun doute. Car tout l’monde n’était pas apprécié ici et mes yeux d’un vert scintillant roulèrent à ce moment là sur la principale concernée, à savoir Pénélope Solète. Et c’est là que je me disais que j’aurai du l’envoyer seule dans un coin avec sa mandataire et me dépêcher de déguerpir, une fois l’éternal pose à bon port. Leur absence n’aurait été d’aucun regret pour chacun d’entre nous. J’remuai ma tête lorsque son groupe fut hors de vue et soupirai, au bout d’un instant. Il me fallait me focaliser sur la mission qui allait s’en suivre, non pas sur ces futilités pareilles. Nous étions le dernier groupe d’explorateurs à partir, et il nous fallait ne pas trainer. Qu’est ce qu’ils foutaient les autres d’ailleurs ? Rhaaaaa ces civils j’vous jure ! Toujours à la traine ! ‘Fin bon. J’parlais surtout de Keichi là. Parce que pour ce qui était de Flower, c’était un invétéré paresseux et même que j’faisais pâle figure à ses côtés en c’qui concernait la flemmardise. Faudrait p’être que j’pense à le redresser comme il faut. Histoire qu’il vienne à prendre les bonnes habitudes comme il se doit. Grand Line, c’était pas les blues. Et comme j’aimais l’dire, on n’y venait jamais la fleur au fusil…
Le soleil s’était complètement éclipsé pour laisser place aux ténèbres. Elles auraient été totalement profondes si elles n’étaient pas parsemées d’étoiles scintillantes et d’un très beau croissant de lune. C’est à ce moment là que je pris l’initiative de descendre du pont. La brume s’installait peu à peu. Elle accentuait le côté plutôt sordide des environs, c’qui rendait Little Garden complètement hostile de tous points de vue. Une fois à terre, j’réussis tout d’même à apercevoir plusieurs sentiers. Ils étaient peu déblayés, mais c’était toujours ça que de passer son temps à enjamber maintes plantes et ronces et j’en passe encore… L’idée m’fit chier dans tous les sens du terme, ouaip. Même s’il me fallait faire un effort pour retrouver mes hommes. Ces investigations futures seraient peut être la clé à toutes ces disparitions mystérieuses sur l’île. Ce que j’espérais de tout mon cœur, très franchement. Alors que je réajustais le fourreau de mon meitou, des hommes vinrent me voir avec des torches de bois enflammés. Idéal pour s’éclairer dans cette nuit noire et pour embrasser les quelques plantes carnivores du coin dont je soupçonnais l’existence dans le coin. S’il y avait des dinosaures, pourquoi pas des plantes de telles envergures ? ca n’allait être pas une partie de plaisir en tout cas… Et j’pouvais l’sentir de loin. Mais alors que j’étais plongé dans mes pensées les plus profondes, j’entendis des bruits de pas m’approcher…
• Keichi, Flower, on n’a plus de temps à perdre. Allons-y !
A peine m’avaient-ils approché que je commençais à avancer à ma droite. Direction l’est de l’île. Nous allions passer ces endroits au peigne fin, foi d’honneur. Non non. J’n’étais pas parano. Juste inquiet pour mes hommes. Et pressé de devoir les retrouver. Si les missions s’avéraient être un succès, j’allais ordonner qu’on lève l’ancre pour se casser d’ici au plus vite. Dès notre arrivée, j’n’avais pas vraiment aimé Little Garden et mon aversion pour ces lieux grandissaient encore et encore. C’était ce genre d’ile qui méritait un bon buster call. Sur que j’allais réfléchir à cette hypothèse une fois au sein de l’amirauté. Car j’ne pensais pas rester colonel jusqu’à la fin de mes jours. C’était hors de questions. Le salaire d’officier n’me suffisait plus. Avec toutes mes maitresses à gérer, ça devenait un poil compliqué. Ce n’était pas le seul fait qui me motivait pour sur, mais le lieu et le temps n’étaient pas vraiment adéquats pour penser à ce genre de choses. Plus nous nous enfoncions dans la forêt et plus les arbres semblaient se rejoindront, obstruant complètement les reflets lumineux de l’astre lunaire. D’quoi m’faire péter un câble, encore. Mon visage avait presque prit un aspect zombiesque, tant et si bien que le serpent qui se dressa sur notre chemin, en voyant ma mine à la lueur de ma torche, s’empressa de décamper vite fait, bien fait. J’allais même emprunter le repli de terrain qui nous faisait face quand de gigantesques plantes se déployèrent dans les airs avant de nous encercler. Une vingtaine environ. On aurait même dit des Dionée attrape-mouche mais en version buldings. Toujours est-il que…
• Keichi, Flower, faites pas de bêtises. Mais si vous vous sentez l’âme de déchiqueter ces conneries, faites plaisir à tonton Salem.
Qu’avais-je dis, sourire carnassier aux lèvres.
• REMETTEZ VOUS AU TRAVAIL LES AUTRES, PAS DE RELÂCHEMENTS, COMME D’HABITUDE !
Le cœur et la foi n’y étaient plus. C’était tout l’équipage qui avait été atteint moralement par ces pertes. Les Rhino étaient devenus comme une famille unie et indissociable. A quelques exceptions près sans aucun doute. Car tout l’monde n’était pas apprécié ici et mes yeux d’un vert scintillant roulèrent à ce moment là sur la principale concernée, à savoir Pénélope Solète. Et c’est là que je me disais que j’aurai du l’envoyer seule dans un coin avec sa mandataire et me dépêcher de déguerpir, une fois l’éternal pose à bon port. Leur absence n’aurait été d’aucun regret pour chacun d’entre nous. J’remuai ma tête lorsque son groupe fut hors de vue et soupirai, au bout d’un instant. Il me fallait me focaliser sur la mission qui allait s’en suivre, non pas sur ces futilités pareilles. Nous étions le dernier groupe d’explorateurs à partir, et il nous fallait ne pas trainer. Qu’est ce qu’ils foutaient les autres d’ailleurs ? Rhaaaaa ces civils j’vous jure ! Toujours à la traine ! ‘Fin bon. J’parlais surtout de Keichi là. Parce que pour ce qui était de Flower, c’était un invétéré paresseux et même que j’faisais pâle figure à ses côtés en c’qui concernait la flemmardise. Faudrait p’être que j’pense à le redresser comme il faut. Histoire qu’il vienne à prendre les bonnes habitudes comme il se doit. Grand Line, c’était pas les blues. Et comme j’aimais l’dire, on n’y venait jamais la fleur au fusil…
Le soleil s’était complètement éclipsé pour laisser place aux ténèbres. Elles auraient été totalement profondes si elles n’étaient pas parsemées d’étoiles scintillantes et d’un très beau croissant de lune. C’est à ce moment là que je pris l’initiative de descendre du pont. La brume s’installait peu à peu. Elle accentuait le côté plutôt sordide des environs, c’qui rendait Little Garden complètement hostile de tous points de vue. Une fois à terre, j’réussis tout d’même à apercevoir plusieurs sentiers. Ils étaient peu déblayés, mais c’était toujours ça que de passer son temps à enjamber maintes plantes et ronces et j’en passe encore… L’idée m’fit chier dans tous les sens du terme, ouaip. Même s’il me fallait faire un effort pour retrouver mes hommes. Ces investigations futures seraient peut être la clé à toutes ces disparitions mystérieuses sur l’île. Ce que j’espérais de tout mon cœur, très franchement. Alors que je réajustais le fourreau de mon meitou, des hommes vinrent me voir avec des torches de bois enflammés. Idéal pour s’éclairer dans cette nuit noire et pour embrasser les quelques plantes carnivores du coin dont je soupçonnais l’existence dans le coin. S’il y avait des dinosaures, pourquoi pas des plantes de telles envergures ? ca n’allait être pas une partie de plaisir en tout cas… Et j’pouvais l’sentir de loin. Mais alors que j’étais plongé dans mes pensées les plus profondes, j’entendis des bruits de pas m’approcher…
• Keichi, Flower, on n’a plus de temps à perdre. Allons-y !
A peine m’avaient-ils approché que je commençais à avancer à ma droite. Direction l’est de l’île. Nous allions passer ces endroits au peigne fin, foi d’honneur. Non non. J’n’étais pas parano. Juste inquiet pour mes hommes. Et pressé de devoir les retrouver. Si les missions s’avéraient être un succès, j’allais ordonner qu’on lève l’ancre pour se casser d’ici au plus vite. Dès notre arrivée, j’n’avais pas vraiment aimé Little Garden et mon aversion pour ces lieux grandissaient encore et encore. C’était ce genre d’ile qui méritait un bon buster call. Sur que j’allais réfléchir à cette hypothèse une fois au sein de l’amirauté. Car j’ne pensais pas rester colonel jusqu’à la fin de mes jours. C’était hors de questions. Le salaire d’officier n’me suffisait plus. Avec toutes mes maitresses à gérer, ça devenait un poil compliqué. Ce n’était pas le seul fait qui me motivait pour sur, mais le lieu et le temps n’étaient pas vraiment adéquats pour penser à ce genre de choses. Plus nous nous enfoncions dans la forêt et plus les arbres semblaient se rejoindront, obstruant complètement les reflets lumineux de l’astre lunaire. D’quoi m’faire péter un câble, encore. Mon visage avait presque prit un aspect zombiesque, tant et si bien que le serpent qui se dressa sur notre chemin, en voyant ma mine à la lueur de ma torche, s’empressa de décamper vite fait, bien fait. J’allais même emprunter le repli de terrain qui nous faisait face quand de gigantesques plantes se déployèrent dans les airs avant de nous encercler. Une vingtaine environ. On aurait même dit des Dionée attrape-mouche mais en version buldings. Toujours est-il que…
• Keichi, Flower, faites pas de bêtises. Mais si vous vous sentez l’âme de déchiqueter ces conneries, faites plaisir à tonton Salem.
Qu’avais-je dis, sourire carnassier aux lèvres.