Jeu: Aucun, je reste tout simplement moi-même. Donc, je suis Aoi D. Nakajima
Milieu d'année, 1620
23h40
Pfiuuu, je viens de finir cette pièce, je suis enfin contente de m'en être débarrassée. Un spectacle aussi long c'est crevant. Ma foi, j'ai amassée un bon petit pactole. Je ne pensais pas que j'arriverais à me donner à fond ce soir. Je suis crevée, j'ai envie de me saouler dans un bar, histoire de finir la soirée tranquillement. Je dis au revoir bêtement à quelque collègue et je descendis les marches. Je refermai la porte de l'entrée des acteurs. Vous savez, la fameuse entrée de dernière où nul à le droit de pénétrer et qui débouche dans des ruelles malsaines. Le genre d'endroit qu'on évite.
Bon, je vérifiai une dernière fois avant de continuer ma route. Oui, j'ai bien toutes mes armes. J'avais une redingote sur moi qui allait jusqu'en bas de mes jambes. Elle cachait le fourreau que je m'étais fixé sur mon flanc gauche. Hop, ma sacoche sur mon épaule, j'étais prête à partir pour de bon. Au bout de quelques carrefours, deux types adossaient au mur m'abordèrent. L'un d'eux resta sur place, tendis que l'autre s'avance lentement vers moi. Je pouvais lire dans ses yeux que la lune éclairait le désir qui souhaitait me faire.
Avant d'emprunter ce passage sombre, j'avais remarqué qu'un autre homme me suivait. Il n'était pas discret, car je pouvais déduire facilement ses mouvements. De plus, il avait une forte odeur d'alcool qui se dégageait de lui. En somme, j'attendis que ce dernier soit suffisamment assez prêt de mon dos pour agir. Ils étaient bientôt tout proche de moi. L'un devant moi, l'autre derrière. C'était le moment, j'attendais juste que le premier fasse l'erreur de m'adresser la parole. C'était évidemment, il commença à parler.
- Hé bien ma jolie, on se promène toute seule dans un endroit aussi lugubre?
Visiblement, il ne savait pas à qui il s'adressait. Et il n'avait pas vu ma gunblade. Elle était cachée à cause de mon pardessus. Je la dégainai rapidement de ma main droite. En la sortant, la lame coupa son abdomen. Je profitai de mon geste pour tourner sur moi-même. Je pivotai alors pour pointer en avant Senkō kirameku kasai le pauvre imbécile qui pensait m'avoir par derrière. Merde, il n'était pas aussi proche que je le croyais. Sans perdre un instant le tira un coup de feu. C'était pas ce que je souhaitais, car le bruit allait avertir certainement la Marine de ma position. La balle le transperça le cœur. Pendant que je m'étais retournée, je devinais assez bien que l'autre zigoto foncerait tête baisée pour me tuer. Je me suis remises en face de lui, l'épée-fusil en avant en lui déclarant.
- Si j'étais toi, je ne ferais pas ça. Je te laisse la vie sauve alors casse-toi! À moins que tu n'aies l'intention de mourir si tel est ton choix, je me ferais une joie d'exécuter cette volonté. Ahahahhah!!!
Pendant que ce pauvre diable se carapatait, j'entendis autre chose qui s'approchait. Je me fis preuve de plus de vigilance. Je me tournai pour voir qui allait venir cette-fois. Je pouvais deviner qu'il y avait plus de monde... La poisse, c'était un petit groupe de Marine. Décidément, ce que redoutais il n'y a pas deux minutes arriva.
*Malédiction!*
Bon, beh mon bar attendra. En attendant, je considérais ceci comme un amusement. Je voulais rire un peu pour me détendre. Étant donné que l'autre freluquet m'avais mis en rogne, ça risquait de se fritter un peu. Malgré les deux cadavres dont un était bien amoché, j'osai cette réplique.
- Bien le bonsoir messieurs, dames. Que puis-je faire pour vous?
Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Sam 29 Sep 2012 - 18:11, édité 5 fois