Anja L. Redfield

Anja Lys REDFIELD feat. Joanna Dark Pseudonyme : Red Cat. Age: 20 ans. Sexe : Femme. Race : Humaine. Rang : Métier : Médecin. Groupe : Civil. Déjà un équipage : Non. But : Trouvé un mari. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Sans doute un FDD. Équipements : A voir au moment de la FT. Codes du règlement (2) : Double Compte de Cross Jones autorisé par Trinita

>> Physique

La première chose que l'on remarque chez Anja c'est sa crinière flamboyante coupé mi-court, de plus on retrouve une mèche blonde sur l'avant de la coiffe de la jeune femme. La belle possède un regard pénétrant azur, beaucoup d'hommes lui ont dit que lorsqu'ils croisaient son regard ils avaient l'impression de contempler l'océan. Le reste de son visage est en parfaite adéquation, un nez fin et aquilin, des petites pommettes légèrement relevées et une bouche fine et sensuelle.

Au niveau de la morphologie de la demoiselle on tourne vers les un mètre soixante-treize pour soixante kilos avec un tour de taille de soixante-deux centimètres et soixante-et-onze centimètres de tour de hanche. De bonne proportion en soi, difficile d'imaginer qu'elle est une fille de pirate surtout que son paternel n'était pas d'une première beauté. Anja tire ses charmes de sa mère Sky. La jeune femme sait mettre en valeur son physique, notamment par des tenues des plus moulantes.

Vous verrez la plupart du temps la belle rousse vêtue d'une combinaison intégrale en lycra noire brillant sans manche. Anja aime avoir les épaules non-recouvertes elle trouve cela plus pratique pour se battre. Néanmoins, elle porte par-dessus cette tenue, une veste en cuir de couleur bleue nuit. La douce demoiselle porte également des gants en cuirs noirs ainsi que des bottes. Au niveau de sa cuisse gauche, on retrouve une petite sacoche contenant les premiers soins, Anja ne se balade jamais sans elle. Voilà, maintenant vous savez à quoi ressemble la fringante rousse.

>> Psychologie

De nature calme et réfléchi, Anja est une personne des plus aimables et serviables avec autrui et plus particulièrement avec les jeunes enfants. Elle peut-être à la fois une bonne amie comme une oreille attentive, tout le monde l'apprécie pour ses qualités comme pour ses défauts. La belle rousse est une fille forte, elle ne se laisse pas impressionner et sait se montrer courageuse quand il le faut, néanmoins l'un de ses plus grands vices, reste la cleptomanie. Qui pourrait croire que derrière ce joli minois se cache une voleuse maladive qui dérobe tout ce qui a de la valeur, mais seul les hommes sont ses victimes.

Ayant prit conscience de sa beauté, la jeune femme n'hésite pas à utiliser cette dernière à son avantage lorsqu'elle a un souci avec autrui. Un jour elle fut prise la main dans le sac, la belle n'a pas hésité à charmer l'homme qui l'avait attrapé et ce dernier fort gêné laissa la rousse partir après avoir rendu son butin. Bien évidemment, Anja évite de voler les habitants de son île, car elle y officie en tant que médecin assistant. La jeune femme aime beaucoup son métier, il lui apporte énormément de plaisir et de satisfaction, voir le sourire sur les visages des malades lui réchauffe le coeur dans ce monde cruel.

La sévérité des autorités mondiales la révulse, elle ne peut pas concevoir que les soi-disant protecteurs de la Justice puissent se montrer aussi barbares et cruels. A l'âge de quinze elle fut traumatisée par des agents gouvernementaux qui lui ont prit sa mère, renonçant à son rêve : voguer sur les flots. La Redfield est une fille de pirate, l'appel de la mer est dans ses gênes, mais par respect pour sa mère elle a fait une croix sur la vie de forban préférant jouer l'honnêteté. C'est avec nostalgie qu'elle lit les livres sur les pirates, se souvenant des moments qu'elle partageait avec sa mère lorsque cette dernière lui faisait la lecture quand elle était haute comme trois pommes.

>> Histoire

Tortuga est une île où il n'est pas bon d'être une jeune femme belle et seule, Sky Redfield en avait fait les frais, se faisant violer à six reprises par un groupe de pirates ivres mort. La pauvre demoiselle pouvait crier autant qu'elle le voulait, personne ne viendrait à son aide et cela elle le comprit à la fin de son supplice. Les vêtements déchirés la jeune femme pleurait tout en déambulant dans les ruelles sombres et crasseuses de la cité des forbans. Elle voulait s'enfuir, quitter cet endroit où elle n'aurait jamais du s'y trouver. Heureusement pour cette jolie rousse son calvaire prit fin lorsqu'elle rencontra un pirate fort courtois, voyant sa détresse il lui proposa de monter dans son navire pour lui faire quitter l'île, chose qu'elle accepta. Une semaine plus tard, l'équipage de ce mystérieux capitaine arriva à Shabondy où ils accostèrent, l'homme dit à Sky qu'elle était maintenant hors de danger et lui souhaita une bonne continuation. La belle le remercia chaudement en se jetant dans ses bras, car elle savait que grâce à cet individu elle avait évité le pire, - malgré qu'elle se soit faite violer à plusieurs reprises - mais ce voyage dans l'île des forbans lui restera à jamais gravé dans sa mémoire. Des semaines plus tard, mademoiselle Redfield retourna sur son île native, Alabasta avec un ventre rond. Dès qu'elle se voyait dans une glace, la jeune rousse ne pouvait pas s'empêcher d'avoir du dégoût pour elle-même, revoyant les crapules qui l'ont abusé. Maintenant elle portait l'enfant de l'un d'eux. Sept mois s'écoulèrent depuis son retour à Alabasta, Sky était en train de mettre au monde le fruit de son malheur, elle était assistée d'un docteur et d'une infirmière qui avaient fait spécialement le déplacement. De terribles hurlements jaillissaient de sa gorge, elle avait beaucoup de mal à pousser, l'enfant ne voulait pas venir. Le docteur n'avait pas d'autre choix que de procéder à une césarienne étant donné que l'accouchement ne se passait pas comme prévu. Après deux heures d'efforts conjoint une petite fille apparut, elle criait et bougeant ses petites mains et ses petits pieds avec maladresse. On mit l'enfant sur le sein de sa mère, cette dernière regardait avec beaucoup de joie le nourrisson oubliant d'où elle venait. La rousse dit au médecin et à l'infirmière qu'elle s'appellerait Anja Lys Redfield.

« Reviens espèce de petite voleuse ! » Cria un commerçant levant le poing vengeur.

Mais qui peut bien être cette petite voleuse ? Il s'agit d'Anja âgée de huit ans, cette dernière ressemble énormément à sa mère et pour cause les deux femmes ont la même chevelure, les mêmes yeux, le même sourire. Au grand bonheur de sa mère qui espérait qu'elle ne ressemble à aucun cas à l'un de ses violeurs, elle était la prunelle de ses yeux, son trésor. Néanmoins, pour ce qui est du caractère on peut dire que ce dernier est des plus trempé, Anja est un véritable garçon manqué n'hésitant pas à se battre avec les enfants de son âge, voler les commerçants comme on vient de le voir à l'instant, après tout, les gênes de pirate coulent dans son sang. Sky essayait tant bien que mal d'éduquer correctement sa progéniture, mais elle avait beaucoup de difficultés surtout que dans son quartier elle était très mal vue. Malheureusement pour elle, quelqu'un avait appris ses déboires sur l'île de Tortuga la grillant auprès de tous les hommes qui la voyaient comme une simple prostituée. Les Redfield sont condamnés à n'avoir aucun homme dans leur demeure, mais cela n'empêchait pas les deux femmes de vivre leur vie dans la joie et la bonne humeur même si parfois il y a les petits soucis du quotidien qui subviennent de temps en temps. Après avoir semé le commerçant furieux, la gamine rentra chez elle le sourire jusqu'aux oreilles, elle alla voir sa mère pour lui montrer sa trouvaille. La petite rousse tenait dans ses mains un livre sur les pirates de l'ancien temps, elle présenta l'ouvrage à Sky et l'obligea à lui faire la lecture. La mère n’était pas très contente du comportement qu’avait sa fille, mais elle savait que lui faire la morale serait une perte de temps. Alors elle prit par la main son enfant, la conduisant dans son lit pour qu’elle puisse lui conter l’histoire du livre qu’elle avait volé ce matin.

« Il était une fois un jeune homme du nom de ... » Dit la rousse.
« Ah non maman, je me fiche du début, moi je veux que tu me lises une bataille de pirate ! » Dit Anja la mine sévère.
« Chérie, quand on lit un livre on commence par le début. » Répliqua Sky de sa douce voix.
« Oui, mais moi j'aime pas les débuts, c'est pas marrant, y a pas d'actions. » Dit la gamine.
« Hahaha, très bien je vais chercher une bataille donne moi cinq minutes. » Dit la mère.

Cette dernière regarda la liste des chapitres dans l’espoir de trouver un chapitre relatant d’une bataille. Elle en trouva un, le numéro quinze. Sky tourna les feuilles du livre et une fois qu’elle arriva à la bonne page, elle fit la lecture à sa fille. Anja écoutait avec beaucoup d’attention sa mère, parfois il lui arrivait de rires à certains passages. Voyant cette fascination pour les forbans, la mère Redfield avait peur que sa progéniture devienne une pirate comme son père.

Les années passèrent, Anja avait bien grandi commençant à devenir une charmante demoiselle de plus son côté garçon manqué avait disparu, sa mère en était ravie, elle en avait marre d'entendre les voisins se plaindre de sa bâtarde de fille comme on la surnommait dans le quartier Sud d'Alabasta. De plus, l'adolescence permit à la rousse de prendre conscience de ses potentialités en tant que femme, ayant hérité de la beauté naturelle de sa mère, la jeune fille faisait quelques émois parmi la gent masculine, usant même parfois de ses charmes pour leur dérober quelques biens. La situation familiale des Redfield était au beau fixe, Sky s'était trouvée un mari qui se moquait du regard des autres, pour la première fois il n'y avait aucune ombre dans le tableau, mais cela ne dura qu'un temps. Quelques nuits plus tard, le Gouvernement Mondial fit éruption dans la demeure des Redfield faisant prisonnier la petite famille, le motif de cette visite : John W. Dark le compagnon de Sky était un membre actif de la révolution s'étant rendu coupable de l'attentat d'Alabasta sur une caserne marine il y a deux mois de cela. L'homme fut condamné à mort, quand aux femmes de la maison elles furent interrogées par des agents gouvernementaux pour voir si ces dernières n'étaient pas au courant des agissements de monsieur Dark. Les interrogatoires furent des plus musclés, les agents n'hésitaient pas à frapper les deux jeunes femmes pour récolter d'éventuelles informations. Quand Sky vit sa fille couverte de contusions lorsqu'on les ramena dans sa cellule, la mère demanda à parler à l'un des représentants de la Justice. Elle passa un marché avec ce dernier lui disant qu'elle dévoilerait une planque de révolutionnaire ainsi que les noms des amis de son mari en échange elle demandait la libération immédiate de sa fille. L'agent accepta le marché après une demi-journée de réflexion, mais avant qu'Anja quitte la prison, sa mère lui demanda de partir de Grand Line et de se réfugier loin de tout ça pendant quelques temps. La jeune fille qui n'était âgée que de quinze ans ne comprenait pas les paroles de sa mère, elle lui demanda pourquoi elle n'était pas libre elle aussi, mais la farouche rousse lui expliqua qu'elles ne se reverraient plus jamais, mère et fille se disent adieux sur des larmes.

Aujourd'hui, Anja est âgée de vingt ans et elle s'est réfugiée sur une île de North Blue appelé Little Quicky, elle est devenue médecin ou du moins elle est l'assistante du médecin de l'île où l'on compte une population atteignant les trois cents habitants. La jeune femme avait dit adieux à ses rêves de gosses comme voguer sur les flots à bord d'un bâtiment arborant un pavillon noir. Mais un jour, lorsqu'elle se réveilla un beau matin, elle vit une lettre accrochée à sa porte, pendant toute la lecture de cette dernière la rousse ne pouvait pas s'empêcher de pleurer à chaudes larmes. La personne qui lui avait écrite cette lettre n'était autre que sa mère qui lui disait de vivre ses rêves. La belle décida de suivre le conseil de Sky sa mère et de dire au revoir à la banalité quotidienne de Little Quicky.

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Informations IRL

Prénom : Funplay3.

Age : 19 ans.

Aime : Beaucoup de choses, mais inutile de les énumérer ici.

N'aime pas : le vert.

Personnage préféré de One Piece : Jimbei le Preux.

Caractère : (définissez vous en quelques mots) Surprise, je suis quelqu'un de très gentil, je n'ai jamais eu une seule embrouille sur un forum depuis 4 ans.

Fais du RP depuis : 4 ans.

Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) 2 heures/jour hors vacances.

Comment avez vous connu le forum ? Google et top site. J'ai hésité à m'inscrire car je n'étais pas fan du design vert (il était beau, mais je n'aime pas le vert), mais en bleu j'ai craqué xD.

>> Test RP : Raconte comment tu as pu te sortir d'une situation délicate en soignant le braqueur de banque dans laquelle tu étais.

« Oh Bonjour Anja, alors comment s’est passé ton voyage dans la merveilleuse et magnifique île d’Hinu Town ? » Me demanda le Médecin de Quicky Island avec sa douce voix.
« Vous ne pouvez pas savoir comment le premier jour fut mouvementé. » Dis-je à mon patron.
« Raconte-moi tout, je suis curieux de savoir ce qui t’es arrivée, si cela n’est pas trop indiscret. » Dit le docteur Cato.
« Ouvrez bien vos oreilles, car cette histoire est des plus étonnantes… » Lui annonçais-je tout en lui souriant.

Cela faisait un petit moment que je souhaitais prendre des vacances loin de Quicky Island, non pas que je n'aimais plus cette île qui m'a accueilli à bras ouvert, mais à cause de sa banalité. Sur Quicky Island, il ne se passe rien, même lorsque l'on nous envoie des blesser au cabinet, leurs blessures ne sont que minimes, pas de grosses urgences juste des cas mineurs. Il y a quelques semaines sur un journal on pouvait lire : Vacances Merveilleuses et Inoubliables sur Hinu Town, seulement pour cent mille berrys. Quand mon regard azur c'était arrêté pour lire ce titre aguicheur, mon coeur c'est mis à battre à une vitesse que je ne le soupçonnais pas capable de faire. C'était décidé, je partirai à Hinu Town dans un mois, mais avant de partir je devais en discuter avec le Docteur Cato. Après une bonne demi-heure d'explications, ce dernier accepta que je m'absente pour une durée de deux semaines du cabinet, en échange je devais lui rapporter un souvenir de mon voyage. J'étais heureuse comme tout, pour la première fois depuis cinq ans, j'allais quitter la mer de North Blue et voir une autre mer : West Blue. Mais avant que cela ne se réalise, je me devais de patienter un mois. C'est une longue période d'attente, mais une fois que le jour j arrivera je serais tellement heureuse que j'oublierais que j'ai autant attendu.

La patience finie toujours pas payer. C'est le grand jour, les bagages aux mains je sortais de ma petite maison, lui disant au revoir. J'avais l'impression de retrouver mes huit ans, je suis excitée comme une petite puce, mes voisins me saluaient en me disant de passer de bonnes vacances. Mon bateau m'attendait, il ne fallait surtout pas que j'arrive en retard, car ce dernier ne reviendra pas avant deux semaines. Une fois que je suis montée à son bord, on m'accueillit comme une vacancière, collier de fleurs, un petit jus de bienvenue. J'étais aux anges, tout se passait à merveille. On m'indiqua ma cabine pour que je puisse déposer mes bagages, la traversée durera deux jours.

Quarante-huit heures plus tard, j'apercevais depuis ma cabine les berges d'Hinu Town. L'île était impressionnante de part sa taille, mais aussi par son climat désertique. Une fois que l'on posa le pied au port, on nous demanda de prendre les gourdes qui étaient à notre disposition, car pour atteindre la ville il fallait marcher pendant trois longues heures. Il était encore tôt -neuf heures du matin - que le soleil était déjà à son zénith, un marin me donna une casquette de façon à ce que je me protège la tête afin d'éviter une insolation. Cette marche fut éreintante, mon corps était transpirant, je ne rêvais plus que d'une chose, prendre une bonne douche bien fraiche. Après plus de quatre d'efforts - notre convoie a été lent - j'arrivais enfin dans la cité d'Hinu Town. La brochure disait « passé un séjour inoubliable », pour le moment ce sont mes jambes qui en pâtissent de ce séjour inoubliable. Une fois à l'hôtel, je me jetais sur mon lit, exténuée, je soufflais comme un boeuf. Sans le vouloir, je me suis assoupie, la fatigue était bien trop grande pour que je puisse lui résister. Il était quatre heures de l'après-midi quand je me suis réveillée, une sensation de crasse m'envahissait, je me suis donc dirigée vers la salle de bain pour prendre une douche. Cette dernière me fit le plus grand bien, j'étais propre comme un sou neuf, mais sans un sou. Je n'avais pas d'autre choix que de partir à la banque, heureusement pour moi, il y en avait une à cinq minutes de l'hôtel.

Je quittais donc ma chambre avec un petit sac à dos ainsi que ma trousse des premiers soins qui se trouvait sur ma cuisse gauche. Suivant les conseils du tour opérateur, je gardais la casquette que m'avait donnée le marin pour éviter toute insolation. Il faisait une chaleur caniculaire, il n'y avait aucune brise à cette heure ce qui était bien dommage. Dès que j'entrais dans la banque je fus soulagée, car cette dernière était ventilée c'était même un plaisir de se retrouver entre ces murs frais et blancs. Je me suis donc mise à faire la queue comme tout le monde attendant mon tour au guichet. Il y avait deux personnes devant moi quand une dame se mis à crier. Tout le monde se retourna et nous vîmes un groupe de cinq hommes, cagoule au visage et armes pointées sur nous les pauvres civils. Les individus nous crièrent de nous mettre à terre, les mains en évidence. Sans réfléchir je m'exécutais comme tous les autres, il était inutile de jouer les héroïnes. Les portes de la banque étaient verrouillées de l'intérieur, apparemment les individus masqués avaient prévu leur coup. Soudain un vigile intervint, il pointait son arme sur l'un des braqueurs. Deux coups furent tirés, l'un pour le vigile qui mourût dans une flaque de sang importante et l'autre pour l'un des hommes masqués, ce dernier se tenait le flanc gauche et poussait des grognements. Tout le monde arrêta de respirer, les des hommes en noirs osa le ton et demanda aux employés de la banque de verser tous les berrys qu'ils avaient dans leurs caisses.

« Merde, Quatre est mal en point Un ! »
« Il faut faire quelque chose Un, Deux à raison. »
« La ferme Trois et aidez-moi à prendre l’argent. »
« Vas-y Cinq aide Un ! »
« Ok, mais qu’est-ce qu’on fait de Quatre ? »
« Putain, j’ai mal. »
« C’est le seul qui connaisse parfaitement la ville, sans lui on n'arrivera jamais à semer la Marine. »
« Mesdames et messieurs, comme vous pouvez le constater notre ami est quelque peu soufrant, alors y a-t-il un médecin ? »

Personne ne répond, c’est le silence total dans la banque. Je pourrais dire que je suis médecin même si je n’ai pas de diplôme – je suis assistante, mais j’ai des notions –, mais aidé un de ces salopards m’oblige à rester plonger dans mon mutisme.

« On va faire plus simple ! » Celui qui se fait appeler Un, prend une femme et lui pointe son arme sur la tempe. « Si personne n’est capable d’aider notre ami, je la bute et puis se sera une autre et ainsi de suite jusqu’à que mon pote reçoive des soins, c’est COMPRIS ? » Hurla-t-il.

La tension venait de monter d'un cran, la femme pleurait, numéro Un lui demandait de se taire et de se montrer un peu plus digne. Je n'avais plus d'autre choix, je devais me porter volontaire où bien cette femme sera tuée et je ne veux en aucun avoir sa mort sur la conscience. J'ai donc levé la main pour dire que j'étais médecin sur mon île. L'un des hommes m'attrapa par le bras et me traîna jusqu'au blesser. Le chef de la bande s'approcha de moi et commença à me mettre la pression. J'ai donc sortie le contenu de ma sacoche, j'ai demandé aux braqueurs si l'un d'entre eux n'avaient pas un couteau sur lui. On m'en donna un, cela me permit d'enlever les vêtements du blessé alias Quatre. La blessure de l'homme était importante, il perdait beaucoup de sang, je n'avais jamais vue une telle blessure, moi qui voulais de l'action, j'étais servie. J'ai examiné sa plaie pour voir ce que je pouvais faire. La balle n'était pas sortie ce qui voulait dire qu'elle était encore logée dans son corps, sans doute dans l'une de ses côtes. Je me suis donc redressée pour lui faire un rapide topo sur la situation au chef, mais je n'ai pas eu le temps de dire quoique se soit qu'une voix jaillissait dehors.

« Vous êtes cernés, nous vous demandons de libérer les otages ! » Cria un Marine dans son portevoix.
« Et merde, si Quatre ne s’était pas pris une balle, on aurait pu sortir de là ! »
« On fait quoi Un ? »
« Tu peux le soigner ou c’est mort ? »
« Je… votre ami est gravement touché, il se vide de son sang… je… il faudrait lui extraire la balle, mais je ne peux pas garantir sa survie. Il faut qu’il soit hospitalisé. »
« Mmm. »
« Alors, Un ? »
« Ok, on se casse sans quatre qu’il crève. »
« M'abandonne pas Un. »
« Mais on prend la rouquine en otage. »
« Pardo… AAAAAAAAAH »
« On y va ! »

L'homme masqué qui se faisait appeler Un m'attrapa par les cheveux, il me tenait fermement avec son bras fort, nous sortîmes de la banque. Je fus impressionnée par le nombre de marins déployés, il devait y avoir une cinquantaine d'hommes. Je poussais des hurlements pour que l'on me vienne en aide. Les hommes de la Justice pointaient leurs armes sur nous. Un leur demanda de baisser les armes, car il avait un otage et qu'il n'hésiterait pas à me faire sauter la cervelle. J'étais pâle, je sentais mon ventre se nouer sous le stress, je ne désirais qu'une chose que tout cela s'arrête. Le commandant des unités ne voulait pas céder aux menaces des braqueurs, il demanda à ses hommes de ne pas bouger d'un millimètre. Ce petit jeu dura deux minutes avant que je prenne mon courage à deux mains. Je ne sais pas ce qui m'a prise, mais j'ai broyé les bijoux de famille du chef. Il me lâcha aussitôt et je plongeais au sol afin de ne plus être dans les lignes des mires de marins. Dès que mes mains touchèrent le sol les canons retentirent, les balles fusèrent, je fermais les yeux. Mes oreilles bourdonnaient à la fin de l'assaut, plusieurs matelots me relevèrent et me disaient que c'était fini. Je regardais rapidement derrière moi, les quartes individus étaient étalés au sol, ils étaient morts. Je versais des larmes de nervosité, de peur et de joie. Cette première journée à Hinu Town avait commencé sur les chapeaux de roues.

Raconte comment tu as pu te sortir d'une situation délicate en soignant le braqueur de banque dans laquelle tu étais.