[HRP: Je résume pour ne pas te forcer à lire mon histoire (oui moi même je trouve ça chiant). Yuwin a été prisonnier des Marines et a servit de jouet sexuel pour la fille du commandant (Maîtresse Sonia). Suite à un concours de circonstances il s'est trouvé devant un peloton d'exécution. Miraculeusement une tornade est venu interrompre l'exécution et l'a emporté au loin. On en est là x)]
Le néant. Des cris. Le bruit sinistre du chien d’un fusil, dégageant le verrou pour engager une munition mortelle dans le canon. La sensation de brûlure provoquée par le frottement de la corde sur ses poignets. Oui. Petit à petit les événements se reconstruisaient dans sa pauvre cervelle malmenée. Il s’était passé quelque chose de terrible et de grandiose à la fois…mais quoi ? Et d’abord où il se trouvait ? Il faisait noir comme dans un cul ici…Etait-il inconscient ? Il entendait un rire…quelque chose d’abominable…honteusement familier. Le rire se transforma très vite en ricanement hystérique, où perçait un accent de sadisme pur à en faire frémir le Diable. Elle était là ! La chose ! Si…rose…si cruel. Il devait courir ! Une sensation irrépressible de danger lui écrasa soudain les tripes, c’était davantage que de la peur. Une terreur primale brute et palpable lui donna soudain une force qu’il ne se connaissait pas. Courir. Courir. Courir. Sous le poids de l’effort, le goût du sang ne tarda pas à lui monter à la bouche. Mélange de bile et de sécrétions glaireuses qui manqua de l’étouffer. Mais il ne pouvait en aucun cas se permettre de s’arrêter. Il pouvait presque sentir le souffle du monstre derrière lui. Un bruit ignoble, bestial, un écho morbide aux trompettes de l’apocalypse. Et c’était derrière lui. Ses jambes ne le portèrent bientôt plus. Courir. Non, c’était trop tard. Sa carcasse s’effondra sous son propre poids et le laissa choir au sol, marionnette désarticulée coupée de ses fils. Le monstre était là à présent. Une sueur moite l’avait envahit. Poussé par un instinct de mort, le cuisinier tourna la tête pour faire face à son sort.
C’était elle ! Sa Némésis ! Revêtue d’une ignoble robe de flanelle dont elle seule avait le secret, brodée de chatons mignons, se dressait Maîtresse Sonia. Progéniture odieuse du 7eme cercle, son regard brûlait d’une flamme mauvaise, mais c’était son sourire qui lui glaça le sang. Indescriptible abjection. Sa main aux ongles vernis et cruelles se leva, et son regard s’agrandit en distinguant l’objet long et oblong d’une couleur rose éclatante qu’elle tenait. C’était beaucoup trop gros…presque indécent. Non. Laissez-moi. Laissez-moi. Un cri inarticulé jaillit de sa bouche face à l’ignominie qui allait s’accomplir, brisant les ténèbres de son inconscience.
-Non….PAS DANS LES FESSES !
Un torrent de lumière jaillit pour se déverser en une avalanche de formes éclatantes et aveuglantes. Ses pupilles se dilatèrent face à cette luminosité intense et Yuwin s’autorisa un soupir de soulagement. Son corps étant encore tremblant de cette terrible expérience, fruit de son subconscient traumatisé par des années de captivité et de…non il ne préférait définitivement pas s’en rappeler. Il avait donc rêvé ? Ou alors était-il toujours plongé dans sa tourmente, et son esprit lui jouait des tours. Avait-il cherché refuge dans la folie ? Le cuisinier prêta une attention plus soutenue à ce qui l’entourait. Un ciel bleu éclatant, une nature verdoyante et l’odeur particulière d’une merde bien fraîche d’un quelconque animal du coin, dans laquelle il avait précisément posé la main. Lâchant un cri de dégoût prononcé Yuwin s’empressa de s’essuyer la main sur ses habits, constatant en même temps leur état déplorable. Plus miteux et rapiécés que jamais, il lui manquait carrément son futal. Une chance que son slip ne se soit pas fait la malle avec lui. A présent non seulement il était à demi-nu, mais en plus il fleurtait bon la déjection animal. Une véritable combinaison gagnante. Ignorant sa situation il tenta de faire le point sur sa situation.
-J’suis où là… ?
La voix éraillée et la gorge en feu, il se rendit soudain compte de son état de faiblesse. Au moins il était à peu près sûr de ne pas rêver. La douleur puissante et brûlante qu’il commençait à ressentir dans tout son corps l’informait de cet état de fait. Il se tâta l’entrejambe d’un air rassuré. Ouais. Tout était en place. C’était au moins ça. Ces dernières années lui avait appris à relativiser et à toujours voir le bon côté des choses. Mais bon…paumé en pleine nature, sans pantalon ni chaussures, et de la merde plein la chemise, il fallait être un putain de Sage pour trouver la voie du positif dans sa situation. Or Yuwin savait que quoiqu’il se passe il tomberait toujours du mauvais côté de la Loi de Murphy. Il y avait de quoi se tirer une balle. Même ça il doutait d’y arriver. Sa bonne étoile était capable de faire en sorte qu’il se loupe. Ah…il oubliait presque qu’avec la tête d’ours qu’il se trimballait c’était de toute façon impossible. Trop looser pour mourir, tout un programme. L’ancien pirate essaya de se remettre sur ses jambes, peut être qu’il allait y voir plus clair une fois qu’il aurait trouvé de quoi se reposer et peut être-soyons fous-se nourrir.
Se remettre sur ses jambes fut un véritable calvaire. Tant et si bien qu’il regretta bientôt d’avoir nourri l’espoir aussi fou de simplement lever son cul du sol. Mais qu’est-ce-qui avait bien pu l’amocher à ce point ? Ses derniers souvenirs remontaient au jour de son exécution. Il se revoyait encore les mains attachées, victime pathétique d’un peloton bien décidé à se farcir sa tête d’ours. Tu parles de héros de la Justice ! Bourreaux d’innocents ! Par la Sauce Béarnaise-Wasabi du Chef Barnabé ! Il allait t’en foutre du guerrier de la veuve et de l’orphelin. C’est qu’ils étaient prêts à lui trouer la peau les bougres ! Après…il ne se souvenait plus de grand-chose. Il y avait bien eu cette mémorable tornade soudaine mais…Yuwin s’arrêta un instant pour chercher dans son cerveau de mollusque étriquée la suite des événements. Avait-il réellement été emporté par cette tempête ? Ha ha ! Ridicule ! Le Destin était joueur mais pas au point de…Oh merde…Survivre au peloton d’exécution était une chose, mais à une tornade ! Il comprenait mieux son état à présent. Si vraiment il avait emprunté, malgré lui, un tel moyen de transport il pouvait s’estimer heureux de ne pas avoir eu à chercher ses jambes. Une méfiance soudaine s’empara de lui. Cette aventure tenait du miracle. La Providence avait sûrement quelque chose en réserve pour lui.
Il se retourna, prêt à surprendre sur le fait un nouvel ennemi. Rien. Etrange. Il s’aventura à faire quelques pas, chancelant et titubant, se rappelant soudain à la triste réalité de son état plus que précaire. Il se retourna de nouveau. Il s’attendait à tout moment à voir un public invisible se tordre de rire. Il eut envie d’hurler son défi à la face du monde.
-Va te faire foutre ! J’ai pas survécu à tout ça pour crever aussi connement ! Nom d'un livre qui tire la couverture vers soi ! J’men vais te montrer moi.
Grommelant et jurant, Yuwin entreprit le début de sa marche. Il allait bien finir par trouver un village, un paysan, un tapir, n’importe quoi ! Et s’il était sur une île déserte alors de l’eau douce ou des fruits devaient sûrement se trouver en abondance. Sans s’en apercevoir il commençait à positiver. Il n’avait pas fait cinq cent mètres qu’une silhouette se détachait à l’horizon. Une vague de joie le submergea, lui faisant monter les larmes aux yeux. Chancelant et prêt à s’écrouler à tout moment, il zigzagua plus qu’il ne marcha vers ce qui ne pouvait être que son sauver. Sa tête d’ours imposante manqua de le jeter à terre plus d’une fois, poids mort supplémentaire dont il devait supporter la masse. Il agita les bras d’un air désespéré.
-Oh ! Ohé ! A l’aide ! J’pense que j’suis blessé ! J’ai besoin de soins et de man…
-Ôsu ! Je ne tomberai pas ton piège ôni ! Ton habilité à la Boxe de l’Homme Ivre m’a l’air redoutable, mais je te ferais subir le courroux de mon Zen !
Le malchanceux cuistot afficha une expression d’incrédulité, et essaya dans un vain effort de répondre pour éclaircir cette méprise qui promettait de lui être mortelle. La bouche faible et pâteuse, les mots s’embrouillèrent sur sa langue.
-Attfleuggeuh, je suize paflageuh…
-Ooooh ! Je reste sourd à tes maléfices démon ! Par le Poing Platine du Bélier Céleste !
D’une redoutable efficacité le coup de poing vint le cueillir en plein sternum. Une onde de choc acheva de le réduire à l’état de loque flasque complètement à la merci de son adversaire. Il fut proprement projeté comme un chiffon malpropre-et à l’odeur il s’en approchait-sur le rebord de la route. Le guerrier banda des muscles et prit une pose qu’il n’eut pas le loisir de contempler longtemps.
-Victoire ! Retournes dans les entrailles qui t’ont vu naître démon…A plus !
La fin de sa phrase cassait un peu l’aspect solennel de sa déclaration, mais déjà les ténèbres s’emparèrent de Yuwin qui sombra de nouveau dans l’inconscience. C’était trop. Quelques minutes…quelques heures passèrent lorsqu’à nouveau il refit surface. Trop abîmé pour faire le moindre mouvement il commença à se faire à l’idée qu’il allait simplement crever sur le bas côté. Bah après tout…c’était le sort qui lui était réservé depuis sa naissance non ? Se sentant lentement partir il perçu soudain une présence au-dessus de lui. Quoique ce fût c’était massif, son ombre le recouvrait entièrement. Un animal sauvage ? Après tout il n’avait plus rien à perdre.
-Sau…sauvez-moi !
Avec un peu de chance il était tombé sur un nouveau guerrier taré.
C’était elle ! Sa Némésis ! Revêtue d’une ignoble robe de flanelle dont elle seule avait le secret, brodée de chatons mignons, se dressait Maîtresse Sonia. Progéniture odieuse du 7eme cercle, son regard brûlait d’une flamme mauvaise, mais c’était son sourire qui lui glaça le sang. Indescriptible abjection. Sa main aux ongles vernis et cruelles se leva, et son regard s’agrandit en distinguant l’objet long et oblong d’une couleur rose éclatante qu’elle tenait. C’était beaucoup trop gros…presque indécent. Non. Laissez-moi. Laissez-moi. Un cri inarticulé jaillit de sa bouche face à l’ignominie qui allait s’accomplir, brisant les ténèbres de son inconscience.
-Non….PAS DANS LES FESSES !
Un torrent de lumière jaillit pour se déverser en une avalanche de formes éclatantes et aveuglantes. Ses pupilles se dilatèrent face à cette luminosité intense et Yuwin s’autorisa un soupir de soulagement. Son corps étant encore tremblant de cette terrible expérience, fruit de son subconscient traumatisé par des années de captivité et de…non il ne préférait définitivement pas s’en rappeler. Il avait donc rêvé ? Ou alors était-il toujours plongé dans sa tourmente, et son esprit lui jouait des tours. Avait-il cherché refuge dans la folie ? Le cuisinier prêta une attention plus soutenue à ce qui l’entourait. Un ciel bleu éclatant, une nature verdoyante et l’odeur particulière d’une merde bien fraîche d’un quelconque animal du coin, dans laquelle il avait précisément posé la main. Lâchant un cri de dégoût prononcé Yuwin s’empressa de s’essuyer la main sur ses habits, constatant en même temps leur état déplorable. Plus miteux et rapiécés que jamais, il lui manquait carrément son futal. Une chance que son slip ne se soit pas fait la malle avec lui. A présent non seulement il était à demi-nu, mais en plus il fleurtait bon la déjection animal. Une véritable combinaison gagnante. Ignorant sa situation il tenta de faire le point sur sa situation.
-J’suis où là… ?
La voix éraillée et la gorge en feu, il se rendit soudain compte de son état de faiblesse. Au moins il était à peu près sûr de ne pas rêver. La douleur puissante et brûlante qu’il commençait à ressentir dans tout son corps l’informait de cet état de fait. Il se tâta l’entrejambe d’un air rassuré. Ouais. Tout était en place. C’était au moins ça. Ces dernières années lui avait appris à relativiser et à toujours voir le bon côté des choses. Mais bon…paumé en pleine nature, sans pantalon ni chaussures, et de la merde plein la chemise, il fallait être un putain de Sage pour trouver la voie du positif dans sa situation. Or Yuwin savait que quoiqu’il se passe il tomberait toujours du mauvais côté de la Loi de Murphy. Il y avait de quoi se tirer une balle. Même ça il doutait d’y arriver. Sa bonne étoile était capable de faire en sorte qu’il se loupe. Ah…il oubliait presque qu’avec la tête d’ours qu’il se trimballait c’était de toute façon impossible. Trop looser pour mourir, tout un programme. L’ancien pirate essaya de se remettre sur ses jambes, peut être qu’il allait y voir plus clair une fois qu’il aurait trouvé de quoi se reposer et peut être-soyons fous-se nourrir.
Se remettre sur ses jambes fut un véritable calvaire. Tant et si bien qu’il regretta bientôt d’avoir nourri l’espoir aussi fou de simplement lever son cul du sol. Mais qu’est-ce-qui avait bien pu l’amocher à ce point ? Ses derniers souvenirs remontaient au jour de son exécution. Il se revoyait encore les mains attachées, victime pathétique d’un peloton bien décidé à se farcir sa tête d’ours. Tu parles de héros de la Justice ! Bourreaux d’innocents ! Par la Sauce Béarnaise-Wasabi du Chef Barnabé ! Il allait t’en foutre du guerrier de la veuve et de l’orphelin. C’est qu’ils étaient prêts à lui trouer la peau les bougres ! Après…il ne se souvenait plus de grand-chose. Il y avait bien eu cette mémorable tornade soudaine mais…Yuwin s’arrêta un instant pour chercher dans son cerveau de mollusque étriquée la suite des événements. Avait-il réellement été emporté par cette tempête ? Ha ha ! Ridicule ! Le Destin était joueur mais pas au point de…Oh merde…Survivre au peloton d’exécution était une chose, mais à une tornade ! Il comprenait mieux son état à présent. Si vraiment il avait emprunté, malgré lui, un tel moyen de transport il pouvait s’estimer heureux de ne pas avoir eu à chercher ses jambes. Une méfiance soudaine s’empara de lui. Cette aventure tenait du miracle. La Providence avait sûrement quelque chose en réserve pour lui.
Il se retourna, prêt à surprendre sur le fait un nouvel ennemi. Rien. Etrange. Il s’aventura à faire quelques pas, chancelant et titubant, se rappelant soudain à la triste réalité de son état plus que précaire. Il se retourna de nouveau. Il s’attendait à tout moment à voir un public invisible se tordre de rire. Il eut envie d’hurler son défi à la face du monde.
-Va te faire foutre ! J’ai pas survécu à tout ça pour crever aussi connement ! Nom d'un livre qui tire la couverture vers soi ! J’men vais te montrer moi.
Grommelant et jurant, Yuwin entreprit le début de sa marche. Il allait bien finir par trouver un village, un paysan, un tapir, n’importe quoi ! Et s’il était sur une île déserte alors de l’eau douce ou des fruits devaient sûrement se trouver en abondance. Sans s’en apercevoir il commençait à positiver. Il n’avait pas fait cinq cent mètres qu’une silhouette se détachait à l’horizon. Une vague de joie le submergea, lui faisant monter les larmes aux yeux. Chancelant et prêt à s’écrouler à tout moment, il zigzagua plus qu’il ne marcha vers ce qui ne pouvait être que son sauver. Sa tête d’ours imposante manqua de le jeter à terre plus d’une fois, poids mort supplémentaire dont il devait supporter la masse. Il agita les bras d’un air désespéré.
-Oh ! Ohé ! A l’aide ! J’pense que j’suis blessé ! J’ai besoin de soins et de man…
-Ôsu ! Je ne tomberai pas ton piège ôni ! Ton habilité à la Boxe de l’Homme Ivre m’a l’air redoutable, mais je te ferais subir le courroux de mon Zen !
Le malchanceux cuistot afficha une expression d’incrédulité, et essaya dans un vain effort de répondre pour éclaircir cette méprise qui promettait de lui être mortelle. La bouche faible et pâteuse, les mots s’embrouillèrent sur sa langue.
-Attfleuggeuh, je suize paflageuh…
-Ooooh ! Je reste sourd à tes maléfices démon ! Par le Poing Platine du Bélier Céleste !
D’une redoutable efficacité le coup de poing vint le cueillir en plein sternum. Une onde de choc acheva de le réduire à l’état de loque flasque complètement à la merci de son adversaire. Il fut proprement projeté comme un chiffon malpropre-et à l’odeur il s’en approchait-sur le rebord de la route. Le guerrier banda des muscles et prit une pose qu’il n’eut pas le loisir de contempler longtemps.
-Victoire ! Retournes dans les entrailles qui t’ont vu naître démon…A plus !
La fin de sa phrase cassait un peu l’aspect solennel de sa déclaration, mais déjà les ténèbres s’emparèrent de Yuwin qui sombra de nouveau dans l’inconscience. C’était trop. Quelques minutes…quelques heures passèrent lorsqu’à nouveau il refit surface. Trop abîmé pour faire le moindre mouvement il commença à se faire à l’idée qu’il allait simplement crever sur le bas côté. Bah après tout…c’était le sort qui lui était réservé depuis sa naissance non ? Se sentant lentement partir il perçu soudain une présence au-dessus de lui. Quoique ce fût c’était massif, son ombre le recouvrait entièrement. Un animal sauvage ? Après tout il n’avait plus rien à perdre.
-Sau…sauvez-moi !
Avec un peu de chance il était tombé sur un nouveau guerrier taré.
[HRP: Désolé c'est un peu long mais c'est un grand moment pour mon personnage du point de vue de son histoire ^^]