>> Hasekura Yaeko
Pseudonyme : / Âge: 28 ans Sexe : Femme Race : Humaine Rang : / Métier : Infirmière ( donc rôle de Médecin ) Groupe : Pirate Déjà un équipage : / ( mais a dans l'espoir d'intégrer les Walkyries ) But : Donner une nouvelle réputation aux femmes Fruit pour la suite : Toge Toge no Mi - Fruit de l'Oursin Équipements : Juste des lunettes, ça ira. Codes du règlement : Parrain : / |
>> Physique → Rapports physiologiques de la fugitive ( West Blue, Kage Berg le 14 Décembre 1623 ) ← Pour le bien de l'enquête, les témoins n'ont pas été mis au courant des événements de la veille. Intelligents, comme toujours, nous nous sommes fait passer pour des gens à la recherche d'une nouvelle icône féminine pour une marque de vêtement inventée. « Que je vous dise ce dont je me rappelle chez elle ? C'est simple, ce sont ses yeux. Cette couleur entre le vert et le gris, toutes les deux étant déjà assez rares, rendait un résultat splendide. Ceci dû au fait que ce coloris se marie parfaitement avec celui de ses cheveux. Quant à ses lunettes, elles ajoutent chez elle une pincée d'affirmation et d'assurance. » Homme, 48 ans, veuf, berger bienveillant « Elle est grande, élancée et d'une grâce sans pareille ! Elle se déplaçe avec charme et élégance. Il n'y a pas de doute sur le fait que c'est une femme drôlement belle. Chacun de ses pas semble à la fois assez délicat pour ne pas écraser l'herbe sur laquelle elle pose ses pieds, et à la fois assez puissant pour l'emporter loin, très loin de cette île … Je crois que je ne vais jamais l'oublier ! » Homme, 25 ans, célibataire, fortement désabusé « Je la déteste ! Cette pimbêche qui attire la convoitise des quelques et rares beaux hommes de cette île ! Avec sa « longue et belle chevelure châtain clair », elle me ridiculise ! Déjà qu'elle m'avait piqué mon petit copain il y a deux semaines, il n'est pas question qu'elle s'en sorte comme cela ! Puis, ses yeux, ah, ses yeux … Qu'est-ce que j'ai pu en entendre parler ! Si jamais je la croise, je ferai tourner ses yeux verts au noir ! Si jamais je [...] » Femme, 22 ans, célibataire, trop bavarde « A quoi elle ressemble, déjà ? Ah, oui ! Qu'elle est jolie cette petiote ! Et son corps ! Ca, c'est une vraie femme ! Avec des formes chaleureuses juste là où il faut ! En plus, quand on voit de quelle manière ses cheveux entourent sa poitrine bien redressée … Puis, ses longues et belles jambes, que de charme ! Moi-même, qui suis pourtant difficile en matière de femme, lui succomberait volontiers, si ce n'est déjà trop tard … » Homme, 74 ans, marié, gros pervers « Si je me souviens bien de la bonne personne, ce qui est le plus marquant chez elle est son sourire. Ce n'est pas forcément ce qui frappe le plus chez une personne en général, mais pour moi c'est le cas. C'est dire, à chaque fois que je la vois sourire, moi-même, je souris. C'est si réconfortant de savoir que la prochaine génération contient de telles personnes, belles, mais pas que. » Femme, 71 ans, mariée, dame épanouie « Ses vêtements sont tellement géniaux ! J'aimerais bien savoir où elle a trouvé ce beau petit gilet couleur ébène moulant qui entoure parfaitement les courbes de son corps ! De même pour son pantalon aussi sombre que le haut, soutenu par cette jolie ceinture azurée formée seulement de gros chaînons. Et alors, je ne vous parle même pas de ses chaussures à talons qui, lorsqu'elle marche, la rendait encore plus séduisante ! Il faut dire que lorsque l'on sait marcher avec des talons, ça fait effet tout de suite ! Enfin, je suppose que vous le savez ! Bref, cette femme, pour moi, elle a vraiment la classe ! » Homme, 32 ans, célibataire, fashion victim >> Psychologie → Rapports psychologiques de la fugitive ( West Blue, Kage Berg le 14 Décembre 1623 ) ← Étant donné que ceux interrogés pour l'enquête étaient tous proches de la fugitive, ils étaient déjà tous au courant de l'incident. « Yaeko ? Elle n'a été infirmière ici que trois mois. Enfin, on a eu le temps de faire connaissance. Au travail, elle n'était pas vraiment sûre d'elle. Je ne sais pas si c'était pareil en dehors, mais elle doutait fortement d'elle. Cela lui a valu d'ailleurs plusieurs avertissements de par les supérieurs. Enfin, ce qui la rattrapait, c'est que les peu de fois où elle était déterminée, elle travaillait avec une efficacité remarquable. C'est presque comme si une deuxième personnalité plus assurée émergeait pour l'aider. On voyait bien lorsque cela se passait. Ce n'est sans doute qu'un détail, mais elle enlevait à chaque fois ses lunettes à ce moment. Coïncidence ? Je ne sais pas ... » Femme, 34 ans, Infirmière, ancienne collègue « Je ne comprends pas. Je ne suis même pas sûre de vous croire. Mais, si ce que vous dîtes est vrai, c'est qu'il a dû le chercher. Elle ne s'emportait que très peu, et était calme la plupart du temps. Toujours à l'écoute des problèmes des autres, elle réagissait objectivement en toutes circonstances, même quand cela me concernait. C'est sûr, ça peut faire mal quelques fois, mais parler avec quelqu'un de franc peut vraiment faire du bien. Néanmoins, il ne faut pas non plus se cantonner à cette image de femme froide. En vérité, lorsque l'on était chez elle ou chez moi, on ne cessait de rire. Je crois, en fait, que son côté assez impartial lui servait de bouclier contre le monde extérieur. Hormis pour aller au travail, elle ne sortait que très peu, un manque de confiance qui s'effaçait lorsque l'on se rencontrait entre filles. C'est ce genre de personnes qui ne se dévoilent qu'à très peu de personnes, mais qui rendent cette minorité heureuse. » Femme, 26 ans, Sans emploi, meilleure amie « Si je la connaissais ? On traînait tout le temps ensemble quand nous étudions la médecine. A vrai dire, c'est grâce à elle que je suis parvenu à en être là aujourd'hui. De nature plutôt flegmatique, je n'étais que très peu motivé. Mais, lorsque j'ai rencontré Yaeko, ça a tout de suite collé. Ne dit-on pas que les opposés s'attirent ? Et bien, c'était le cas. Studieuse comme tout, elle ne cessait de travailler et de lire tous ces livres sur la médecine. De mon côté, je ne faisais rien. Et, tandis qu'elle me « forçait » à travailler avec elle, moi je l'aidais à décompresser un peu et à laisser tomber le travail pendant quelques heures. Croyez-moi, ce n'était pas simple. Enfin, elle restait malgré tout une personne agréable à fréquenter, un peu timbrée sur les bords, mais très gentille. » Homme, 29 ans, Médecin, ancien ami « Quelle malade celle-là ! Ça ne m'étonne pas qu'elle ait fait ça ! Nous étions ensemble il n'y a pas si longtemps. Je le regrette fortement, d'ailleurs … C'était invivable ! Toujours en train de me poser des questions, prétextant qu'elle voulait vérifier être tombée sur le bon homme ! Puis, quand elle ne me faisait pas des interrogatoires à tout bout de champ, elle lisait. C'est sûr que la lecture peut être une noble activité, mais elle, elle ne faisait vraiment que cela ! Ce que c'était épuisant ! Puis, pire encore, elle parlait parfois toute seule. Elle se posait des questions et se répondait à elle-même, elle est étrange, je vous dis ! Tout ça parce que « madame » aurait souvent des doutes qui lui envahissaient l'esprit ! Non, mais n'importe quoi ! » Homme, 28 ans, Charpentier, ex-copain >> Biographie Le 14 Décembre 1624 Cher Journal, Aujourd'hui est sûrement la dernière fois où je t'écris. Non, ne t'inquiètes pas, je ne compte pas mettre fin à mes jours. Simplement, je n'aurai plus l’occasion de me livrer à toi. A vrai dire, je ne comptais même pas te faire mes adieux. Quelle piètre écrivaine je fais… Enfin, je ne suis pas sûre qu'avoir écrit pendant toutes ces années mes sentiments vis-à-vis de chaque journée fasse de moi une « écrivaine ». Bon, je vais arrêter mon auto-critique ici pour pouvoir me confier auprès de toi. Étant donné que je ne t'écrirai plus après, je compte te rapporter ma vie entière, pour que tu saches vraiment qui je suis, et non pas celle que je t'ai fait croire. J'espère que tu es prêt, car cela risque d'être plutôt long en comparaison à tous mes autres « rapports » journaliers. Tout d'abord, te souviens-tu du moment où je t'ai raconté mon enfance ? En fait, je crois que je n'ai pas été très honnête envers toi. Non pas que je t'ai menti, je ne le ferais jamais, mais plutôt que j'ai tourné les choses à mon avantage. C'est vrai, comparée à d'autres personnes, mon enfance a été plutôt agréable et je n'ai jamais eu à me plaindre de quoi que ce soit. Pour être franche, j'ai même sans doute été à un moment une vraie fille gâtée. Mais, tout cela n'était pas de ma faute, ce n'est pas moi qui m'éduquais. Oh, non, voilà que je recommence à m'apitoyer sur mon sort, il faut vraiment que j'arrête avec cela. En plus, ce n'est pas vrai, mes parents ne sont pas les fautifs dans cette histoire. Celle qui doit être à blâmer, c'est bien moi. J'ai profité de la richesse de ma famille en m'achetant un tas de choses, par le biais de mon père, toutes aussi inutiles les unes que les autres. Tout cela sans même réfléchir à ce qu'il aurait pu me permettre d'accomplir, comme aider des gens dans le besoin, par exemple. Je n'étais qu'une idiote. Non, je le suis encore. Tu sais, j'ai vécu cela jusqu'à mes quinze ans. Quinze ans pendant lesquels je n'ai fait qu'entraîner malheur et désespoir autour de moi. Sollicitant mon père à chaque petit problème, j'en suis devenue entièrement dépendante. Puis, forcément, avec un tel comportement, j'étais et je restais seule. Mais, cela, je le comprends parfaitement aujourd'hui. A l'époque, je me disais simplement que le fait que ma famille soit noble impressionnait les autres enfants. Ce que j'étais naïve… Pour combler ce manque d'amis, mon père invitait chaque jour un nouvel enfant à venir jouer avec moi. Ce n'est qu'en ce jour précis que je comprends pourquoi je ne revoyais jamais les mêmes personnes. J'étais juste détestable, et mon père le savait très bien. Par ailleurs, je crois qu'il n'est pas nécessaire de préciser que les parents de ces « amis d'un jour » étaient payés pour cela. Enfin, j'ai bien mérité cela. Évidemment, en tant qu'héritière d'une riche famille, il me fallait exercer un métier noble. C'est ainsi que, dès ma seizième année, j'ai dû étudier la médecine. Je dis « dû », mais à vrai dire, c'est un domaine qui me plaisait. D'ailleurs, c'est toujours le cas, comme le prouve mon métier actuel. Il est vrai que ce n'était pas simple, mais j'aimais cela. Autant pour le fait de pouvoir sauver des gens, mais aussi parce que savoir tant de choses me permettait de me débrouiller seule. C'est là que fut le déclic qui me permit de devenir ce que je suis aujourd'hui. La dépendance à mon père n'était plus. Je pouvais me débrouiller par mes propres moyens. Naquit alors ce sentiment d'assurance en moi, que je n'avais vraiment ressenti jusqu'à ce jour. Je me sentais capable de déplacer des montagnes, c'est dire à quel point j'étais satisfaite de cette sensation. Peu à peu, j'y pris de plus en plus goût et, au final, je pris la décision de quitter le domaine familial à l'aube de mes dix-huit ans. Néanmoins, cela ne se passa pas aussi simplement que cela, il fallait que « j'affronte » mon père … Tout ce que je ressentais à ce moment-là n'était que peur et appréhension. Qu'allait-il penser de moi ? Allait-il accepter mon départ ? Si je me posais autant de questions, c'est bien que j'avais des raisons. Effectivement, étant jeune fille de riche, j'étais prédestinée à me marier à un autre fils de noble. Malheureusement, il avait déjà été choisi et, franchement, lorsque j'avais vu cet être boutonneux et puant s'approcher de moi lorsque nous fîmes présenter, je n'avais vraiment pas envie que cela se déroule ainsi. J'en fis des cauchemars, c'est dire... Enfin, je ne vais pas continuer à déblatérer quelques insultes sur lui, d'autant plus qu'il ne l'avait pas choisi d'être comme ça, et heureusement d'ailleurs. Excuse-moi pour cette petite digression, mais il fallait que j'en parle. Maintenant que c'est fait, revenons au moment crucial de mon choix de partir de chez moi. J'attendis que le dîner arrive pour lui révéler ma décision. Ainsi, en plein milieu du repas, j'expliquai froidement que j'allais partir de la résidence pour aller continuer mes études sur une autre île de West Blue, où je pourrais m'épanouir seule. Autant dire que la réaction de mon père ne se fit pas attendre. Je n'eus même pas à attendre dix secondes pour me prendre une gifle. Gifle qui fit tomber mes lunettes au sol et me laissa une belle marque rougeâtre sur la joue frappée. Encore aujourd'hui, je ne sais pas d'où m'est venue ce courage qui me permit de faire face à mon père. Je me levai, le fixai avec défiance dans les yeux, puis partit de la salle à manger pour aller jusqu'à ma chambre. Tout cela dans le silence le plus complet. Seulement, ce jour-là, tout le monde pensait que je faisais juste une crise d'adolescent et que je n'avais dis cela sans y réfléchir. Néanmoins, le soir-même, je partis seule vers d'autres horizons avec des affaires prises à la va-vite. Pour voyager en bateau, je n'eus d'autre choix que d'échanger mon collier en or massif avec le signe de l'entreprise familiale. Cela signait la séparation entre moi et la famille Hasekura. Si tu savais à quel point cela me fait du bien de parler de cela ! Néanmoins, je vais commencer à écourter le reste de mon récit car le soleil commence à se lever, et je vais bientôt passer à l'acte. Le voyage ne fut pas long, deux ou trois jours. Finalement, j'arrivai sur une île nommée Kage Berg, un joli petit patelin. Ils disposaient d'une belle biblitohèque où se trouvaient pas mal d'ouvrages médicaux. Je pus donc continuer mon apprentissage sans grande difficulté. Au bout de quelques années d'études de livres, je parvins à obtenir un poste dans le seul hôpital de la bourgade, de quoi me permettre de vivre convenablement. Je ne t'ai pas dis, mais jusque là, je vivais avec d'autres étudiants qui m'ont aidé financièrement, malgré leurs propres problèmes. Malheureusement, je n'ai pas le temps de développer sur eux, même s'ils le mériteraient bien. En fait, cela va sans doute te paraître égoïste de vouloir évoquer cela, mais pas mes amis, mais j'aimerais te confier quelques anecdotes de ma relation avec les hommes, chose qui va me conduire à commettre cela et à ne plus te permettre d'être mon confident. Tout a commencé alors que j'étudiais tranquillement à la modeste bibliothèque de l'île. Un autre étudiant vint se joindre à moi dans mes études et nous construisîmes une relation ami-ami. Cependant, un soir où il m'avait invité pour soi-disant étudier, lui voulait simplement passer à la pratique et jouer au docteur, si tu vois ce que je veux dire. Je refusai, bien entendu et de là naquit un doute à propos des hommes. Sur leurs convictions, leurs objectifs et leurs aprioris à propos des femmes. Néanmoins, je considérai à ce moment que ce n'était qu'un homme parmi tant d'autres et que j'étais sûrement tombé sur le mauvais. Malheureusement, ce n'était pas un cas à part, mais bien un cas généralisé. J'appris par le biais de mes rencontres avec des gens plus ou moins honnêtes que j'étais « bonne », ou encore « à tomber ». Mais, crois-moi, je n'en suis pas fière. Cela ne m'a attiré que des ennuis jusqu'à présent et la bonne dizaine d'hommes que j'ai fréquenté n'ont pensé qu'à mon apparence, et à rien d'autre. Autrement dit, je n'étais qu'un objet sexuel à leurs yeux. Il est sans doute inutile de te dire qu'une fois cette déduction faite, un grand dégoût pour les hommes naquit en moi. C'est pour cela qu'aujourd'hui, lorsque j'ai entendu parler d'un équipage pirate défendant l'honneur de la femme au dépit de l'homme, je me suis sentie investie d'une mission, celle de les rejoindre et d'élever la femme au-dessus du simple rang d'objet sexuel, ou d'épouse, et de montrer qu'elle peut être bien supérieure à l'homme dans de nombreux domaines. Me voilà partie pour une aventure qu'une jeune fille pourrie gâtée était loin d'imaginer. Adieu mon cher confident, adieu Kage Berg, je pars pour un autre monde … PS : Encore une fois, je ne vais pas me suicider, contrairement à ce que les derniers mots pourraient faire croire … Bye ! » Yaeko, jeune infirmière de 28 ans, a été vue en train de voler un bateau d'un civil tout à fait innocent qui vendait tranquillement ses patates sur le marché de Kage Berg ( vous vous attendiez à mieux, n'est-ce pas ? ). >> Test RP Tu viens de débarquer dans une île (de ton choix). Tu te fais repérer par la marine qui possède ton signalement à la suite de ton vol, et tu dois t'enfuir. Sur le chemin des hommes t'aident mais tu sens toute de suite qu'ils n'ont pas que le cœur sur la main et des intentions en tête : Ils t'invitent chez eux, tu refuse mais ils essayent de te forcer. Raconte comment tu as infligé une bonne correction à ses hommes pour défendre l'honneur des femmes. Voguant sur l'océan avec mon petit bateau de vendeur de patates, j'étais prête à me plonger dans l'aventure. Auparavant, je ne faisais que vivre à travers les nombreux livres que j'avais pu lire au cours de ma vie. Autant dire que celle-ci n'était pas vraiment palpitante. Et, à vrai dire, le simple fait d'avoir voler un bateau, bien que j'avais laissé un mot d'excuse au propriétaire, me fit sentir l'avant-goût des péripéties qui m'attendaient au-delà de cette mer. Bon, à vrai dire, pour l'instant, je n'avais rien vécu d'extraordinaire. Cela faisait deux jours que je naviguais sans voir aucune île à l'horizon, et que je ne mangeais que des patates. Je ne savais pas si je devais être contente d'avoir de quoi me nourrir ou si je devais sauter à l'eau pour ne plus avoir ce goût horrible dans la bouche. Néanmoins, avoir voler le bateau de ce modeste marchand m'offrait un autre avantage. Il n'était pas trop grand, ce qui permettait à une novice comme moi de voyager sans grandes difficultés. Il fallait simplement que je rame lorsqu'il n'y avait pas de courant. Dans ces moments-là, je n'aurais jamais employé le terme « simplement ». Quel calvaire pour une femme comme moi d'être réduite à faire cela ! Non, je ne devais pas céder ! Si je voulais faire en sorte que la femme soit reconnue, j'avais comme devoir d'exécuter cette tâche, bien que non plaisante. Me coltinant donc la tâche des rames, le voyage devint moins agréable, mais j'étais fière de le faire sans l'aide d'un homme. Personne n'était là pour le voir, mais c'était vraiment une satisfaction personnelle. En tout cas, déterminée comme jamais, je me mis à ramer à une vitesse folle. Par ailleurs, je croisai un autre bateau de marchand sur lequel les passagers furent un peu surpris de cette scène. Une femme habillée avec élégance, sur un bateau contenant des gros sacs de patates, en train de ramer comme une malade sans voir où elle se dirigeait. Qui sait ce qu'ils ont pu imaginer ? De toute manière, ce qu'ils pouvaient penser ne m'intéressait guère. J'avais simplement le souhait d'arriver sur une île avec au moins un habitant, cela me suffisait. Dieu en décida autrement. Déjà, l'endroit où j'arrivai n'avait pas de port. Ce fut du sable qui me permit d'accoster. Un désert. A peine mon pied droit fut-il posé sur celui-ci que je le retirai immédiatement. La chaleur du sol était effroyable. Heureusement que personne n'était là pour voir cela, mais j'avais tout bêtement oublié de mettre mes chaussures... Ce fut « grâce » à ce petit coup de chaud que je me rendis compte que le soleil frappait très fort également. J'enlevai donc mon gilet pour ne laisser qu'un simple t-shirt recouvrir le haut de mon corps, me permettant de respirer plus aisément. Ne sachant pas trop quoi faire de mon vêtement, je l'entourai autour de ma taille avec les manches. Bon, après avoir fait face à une étendue d'eau infinie, je me trouvai désormais devant une étendue de sable qui, elle aussi, semblait sans fin. Quelle galère … Chaud, chaud, chaud ! Je ne supportais plus cette chaleur. J'ai bien été éduquée, donc je ne tirais pas la langue, mais j'en avais drôlement envie. L'eau commençait à se faire désirer, quelle idiote de ne pas avoir pensé à en prendre alors que je partais pour une longue marche dans le désert. Je ne mis donc pas longtemps à m'évanouir sous l'intensité de la chaleur. Je ne savais même pas sur quelle île j'étais tombée, je vous jure, quelle débile. Lorsque je me réveillai, la première chose que je vis fut une vieille femme. Elle était assise sur le lit sur lequel j'étais posée, sûrement en train d'attendre mon réveil. Quand ce fut donc le cas, un sourire naquit immédiatement sur son doux visage de mamie. « Où suis-je ? » prononçai-je faiblement. « A Hinu Town. Je t'ai croisé alors que j'apportai des marchandises jusqu'à cette ville assez dure à trouver, je dois l'admettre. Néanmoins, j'étais tout de même mieux préparée que toi, il faut croire. Hi hi hi ... » Hinu Town ? Inconnue au bataillon. Enfin, elle avait raison, cette vieille dame, j'aurais du mieux me préparer. Enfin, tout cela était passé. Elle m'invita à prendre le souper, histoire de reprendre des forces. Même si ce dernier n'était composé que de légumes que je ne connaissais pas, cela était largement mieux que mes très chères patates, je ne me privai donc pas. Une fois remplie à bloc, je demandai de plus amples informations sur cette ville. Apparemment, j'étais mal tombée. Cette ville était, vraisemblablement, bien gardée. Une division composée de quatre mille marines la gardait. Elle précisa également que Hinu Town était considérée comme une ville de riches. Quand elle me dit cela, je me mis à regarder autour de moi et, effectivement, nous nous trouvions dans une pièce plutôt grande. Celle-ci était bien remplie. On y trouvait une étagère pleine de livres, de belles armoires dans un bois que je ne reconnaissais pas, et d'autres meubles tous aussi beaux les uns que les autres. Quand elle me vit ausculter la pièce, elle m'expliqua immédiatement que l'on se trouvait dans un hôtel. Étant marchande, elle ne comptait pas rester là très longtemps. Pour moi, c'était clair également, il fallait que je parte d'ici, ce n'était pas un endroit pour moi. Quand elle apprit que je comptais partir, elle me confia que les abords de la ville étaient entourés de gens plutôt malhonnêtes. Pas très rassurée, je partis quand même de l'hôtel, la remerciant pour ce qu'elle avait fait pour moi. Lorsque je sortis, je fus tout simplement éblouie. Cette ville, Hinu Town, était juste sublime. Les bâtiments qui y étaient construits rendaient cette ville presque fantaisiste. Après tout, ce n'est pas pour rien que des riches y siègent. Prenant le temps d'admirer cette jolie cité, je levai tellement la tête que j'en perdis l'équilibre et bousculai quelqu'un. Après m'être excusée, je me rendis compte que je faisais face à un soldat de la marine. Et, quand à son tour, il me regarda, il sembla intrigué. N'avait donc t-il jamais vu une femme ? Soudain, je compris les raisons de cet air interrogatif. J'eus la confirmation de ma pensée lorsqu'il cria à ses collègues qu'il avait trouvé une fugitive. Ni une ni deux, je commençai à courir dans la direction opposée pour me sortir de ce foutoir. Malheureusement, les talons, c'est pas super pour la course. Mais, alors que j'étais sur le point de me faire attraper par les soldats de la marine, je fus mystérieusement aidée par des pirates qui se mirent à bloquer le passage. Je venais tout juste de sortir de la ville, les pirates étaient plus présents là qu' à l'intérieur de la ville. Alors que la plupart continuait d'empêcher les marines de passer, trois d'entre eux s'approchèrent de moi. Ils m'invitèrent à les suivre pour échapper à ces soldats. Peu de choix s'offraient à moi, donc je pris le choix de leur faire confiance pour le moment. Ils habitaient dans des huttes, tout près de la ville. Rien de bien charmant. Puis, il n'y avait que des hommes là-bas. Il n'était pas question que je reste avec eux davantage. Refusant poliment leur aide, j'entamais ma marche dans le désert lorsque je sentis une pression sur mon bras droit. C'était un des trois pirates. Ce qu'il pouvait être brusque. Enfin, un homme reste un homme. « Lâche-moi » ordonnai-je froidement. « Tu crois que tu vas t'en tirer comme ça ? Tu ne penses pas que tu nous est redevable ? » « Tu veux être payé ? Je n'ai pas d'argent alors laisse tomber. » « Tu sais, il y a d'autres moyens de rembourser une dette... » Rien qu'à son air pervers, je pus voir ce qu'il avait en tête. Encore et toujours du sexe. Ces pirates n'étaient pas différents des autres hommes que j'avais pu rencontrer auparavant. Tous, ils n'ont tous que ça en tête. C'est désespérant. Après avoir pris un grand soupir, je répétai ce que j'avais dit avant. L'intelligente réponse de ce pirate fut de me pousser à terre et de s'allonger au-dessus de moi. « Si tu savais combien de fois je me suis retrouvée dans ce genre de situation... » Juste après avoir dit cela, je ramenai violemment mon genou droit vers moi. Ce geste eut pour effet de faire mal à ce pirate autant physiquement, que moralement. Ses parties génitales en prirent un coup, tout comme sa fierté. Mais voilà qu'à peine relevée, les deux autres se mirent à courir vers moi avec des intentions sûrement aussi mauvaises que celui d'avant. Je fis le seul coup que je connaissais, efficace contre les hommes, c'est-à dire un bon coup de pied là où je pense. Observant de haut ces trois pirates en train de pleurer leurs plus chers trésors, je partis dignement, la tête haute, vers un endroit plus sûr. Et, à ce moment précis, il se trouvait que mon endroit le plus sûr était mon superbe bateau de vendeur de patates... Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences ! |
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Informations IRL
- Prénom : Donovan
Âge : 17 piges
Aime : Mangas, jeux, films, glander ...
N'aime pas : Légumes, sport, travailler ...
Personnage préféré de One Piece : Chopper ♥
Caractère : (définissez vous en quelques mots) … ( c'est évocateur, n'est-ce pas ? )
Fais du RP depuis : Longtemps … ( même si mes rp's datant de 4/5 ans doivent être quelque peu hors-contexte )
Disponibilité : Au moins une fois par jour ( et ce n'est bien que le minimum )
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Dernière édition par Hasekura Yaeko le Sam 21 Avr 2012 - 14:55, édité 9 fois