[Combat~Event SB] Yukikurai VS Soren Lawblood[Ile]

[Event SB] Yukikurai VS Soren Lawblood

Yukikurai était toujours plongé dans sa torpeur qui le rendait inutile au plus haut point. Ses quatre amis le protégeaient des attaques de la marine. Comme il venait de quitter la zone proche de l'explosion, il y eut un répit. Ils purent avancer quelques instants sans croiser d'opposition, mais la tenaille allait bientôt se refermer. Il n'était plus qu'une question de temps avant que la seconde unité de la marine arrive pour finir le travail de l'explosion.

Ça y était, le premier escadron était en vue du groupe dans lequel se trouvait notre jeune ami. Le leader des rescapés d'Inu Town ne voulait pas les laisser s'approcher si facilement. Il voulait les tenir à distance encore un peu qu'ils gagnent encore quelques mètres. Pour cela, il sortit un de ses couteaux de lancer et visa le gradé en tête de la petite troupe qui se présentait devant eux. Cela stoppa, en effet l'avancée des marines, mais le gradé qui avait esquivé le lancer rendit la politesse en lançant à son tour un couteau. Ce gradé devait être plus doué que ces collègues rencontré jusqu'à présent, car malgré son esquive, le chef improvisé de Yukikurai se prit le couteau dans l'épaule. Celui-ci s'enfonça suffisamment pour lui arracher deux cris de douleurs. Le premier quand la lame pénétra sa peau et le deuxième quand il extirpa l'arme de la plaie.

Ce cri de douleur et la vision de son ami blessé tirèrent Yukikurai de son absence. Il reprit conscience qu'il était sur un champ de bataille et que s'il n'aidait pas ses amis, il risquait encore de voir ses amis s'effondrer sous ses yeux. Il préférait encore donné sa vie que de voir ses amis, ses alliés, mourir dans le piège lâche tendue par la justice corrompue. Quelque part au fond de lui, il savait bien que ce genre de raisonnement était égoïste, car s'il mourrait cela ferait aussi de la peine à ses amis. Cependant, l'idée, bien qu'égoïste de vouloir sauver tout le monde, lui permettait de reprendre du poile de la bête. Même plus que cela, car l'oubli de son corps et de sa propre vie le rendait à présent comme une bête sauvage qui n'hésitera devant aucun adversaires. C'était une arme à double tranchant, car ce qu'il gagnait en n'hésitant plus, il le perdait capacité de jugement ce qui l'amènerait peut-être à prendre un coup mortel.

C'est donc avec les yeux d'un dément que Bakasaru sortit du groupe en se dirigeant vers le Lieutenant colonel. Non ce n'était pas des yeux de dément pour moi, car un dément ne sait plus ce qu'il fait. Il était plus comme un animal sauvage blessé qui se bat pour survire ou pour défendre sa progéniture. Dans cette espèce de transe guerrière son Karyudo s'activa tout seul poussant ses sens à leur paroxysme. Il commença son Ryoko Kage dès qu'il quitta le centre du groupe. A chaque pas, il se servait de l'impact au sol pour augmenter l'énergie de ses pas, augmentant de cette manière petit à petit la vitesse et la distance parcourue par chaque pas, l'accélération se faisant ainsi quasiment imperceptible. Arrivé à distance d'attaque, il libéra toute la puissance de ses jambes pour se projeter en avant dans un assaut éclaire. Durant son Tenshi Kage, il dégaina rapidement son arme pour tenter de se retrouver dans son dos de son adversaire qui devrait s'effondrer.

[HRP]La description de l'attaque que je fais, est celle avec les conséquence sur un PNJ basique. Libre à toi d'interprété comme tu le sens. S'il te manque des informations n'hésite pas à me mp.[/Hrp]

Le jeune homme, qui paraissait un instant plus tôt endormi, se réveilla et passa à l’attaque furieusement. Était-ce la blessure de son ami qui avait provoqué ce revirement ?

En tout cas, le petit bonhomme était bougrement rapide ! Après une sorte d’enchaînement inconnu, il bondit dans les airs, lame en main, avec pour but évident de transformer Soren en jambon du pays. Par pur réflexe, le lieutenant-colonel brandit Edmund et Rita en l’air afin de parer l’assaut. Il banda ses muscles et se prépara au choc. La lame ennemie fut en grande partie repoussée mais la pointe perça son avant-bras. Une blessure presque superficielle mais déjà douloureuse. Et son costume était une nouvelle fois fichu.

Alors que l’adversaire atterrissait dans dos, Soren analysa brièvement la situation. Les yeux du jeune garçon semblaient signifier qu’une discussion pacifique était impossible. Il allait falloir l’immobiliser sans sommation.
Soren tenta un coup éloigné. Après tout, les renforts se rapprochaient, il avait tout à gagner à éviter le corps à corps avec un ennemi qui visiblement était aussi doué que lui. Il bondit en arrière, envisageant de réaliser un salto, et se servit de sa vitesse de rotation pour accélérer les dagues qu’il allait lancer. Une petite technique toute sympathique. Edmund et Rita giclèrent l’une après l’autre de ses mains et foncèrent droit sur l’ennemi. Si la première serait sans doute parée ou évitée, l’intérêt demeurait dans le fait que la deuxième possédait un poison paralysant très efficace. Un petit contact et l’agilité du révolutionnaire serait relativement réduite.

Dans le même temps, il avisa son ancienne victime qui décidément ne le laissait pas tranquille. Le chef lança Mel en direction de son maître. Mais Soren la connaissait bien la petite. Il put ainsi déduire sa trajectoire et l’attraper au vol. De retour sur ses pieds, il put voir les conséquences de son petit stratagème. Avant de se préparer pour la suite.

La première attaque avait été presque entièrement repoussée, son opposant serait plus difficile à battre que les précédents. Bien que la transe dans laquelle il était rentré atténuait grandement l'impression de fatigue et de douleur qui ont suivie l'explosion, son corps n'était plus parfaitement frais. Il réagissait moins vite que si rien ne c'était passé, qu'il le veuille ou non. Les brulures superficiels bien qu'il n'en sentait plus la douleur, étaient gênantes pour ses mouvements.

Il allait se relancer au corps à corps avec le soldat, mais celui-ci ne voulait visiblement pas d'un affrontement directe, car il recula d'un bond. Dans ce bond il effectua un salto qui fit disparaitre un court instant ses mains du champs de vision de Yukikurai. Lorsqu'elles réapparurent, elles lancèrent une dague chacune. L'attaque avait été bien trop rapide, lancée de trop près pour que No-Body ait le temps de faire tournoyer son arme et former son bouclier contre les attaques à distances. De toute façon pour cela il aurait fallu qu'il ne soit pas déjà en train de réduire la distance quand il se rendit compte de l'attaque. Il n'avait plus qu'une solution c'était de parer tout en continuant son mouvement. A l'aide de sa lame qui se trouvait collé à son bras droit la pointe vers le coude, il dévia la première dague pour qu'elle ne lui fasse qu'une estafilade sur la joue. C'est alors qu'il se rendit compte qu'il y avait un deuxième projectile qui était caché par le premier. Dans un mouvement réflexe, il fit un pas sur le côté droit et avec le dos de son bras gauche il se protégea. Heureusement pour le jeune révolutionnaire, il était équipé de ses canons d'avant bras. La dague empoisonnée trancha sa veste, mais ricocha sur la plaque de métal qu'il avait forgée lui-même. Elle lui avait déjà rendu bien des services, car il se protégeait toujours par réflexe avec ses avants bras.

Yuki avait évité non sans mal l'attaque du lieutenant colonel. Il avait dû stopper son avancée pour éviter les attaques. Pendant ce temps, le groupe que Yukikurai venait de quitter réagit lui aussi. Cela commença par le revoit de la dague qui avait sortie de sa torpeur le No-Body. Ils se mirent ensuite en marche vers le contingent de marine, eux non plus ne voulaient plus abandonner personne. La dague avait été récupérée par Soren sans aucune difficulté, cependant, pour ce faire, il avait dû quitter Yuki des yeux un court instant. Ils se retrouvaient à présent tout deux à l'arrêt après la première passe, personne n'ayant pris l'avantage.

Bakasaru n'étant pas en état mental de réfléchir, il reprit sa charge droit devant. Sa lame étant déjà en positon pour lancer un Ude Surudoi, il bondit sur sa proie effectuant un crochet du droit dont le prolongement était rendu plus dangereux par le Wakizashi. Comme c'était le corps du jeune homme et non son cerveau qui décidait, il utilisait les enchainements habituelles. C'est ainsi qu'après le crochet du droit suivait un jab du gauche. Si l'ennemi restait au corps à corps, l'enchainement continuerait avec des coups de poings. S'il tendait une retraite, il plongerait en avant faisant un salto pour donner de la vitesse à son pied droit.

[hrp] Voilà, ne sachant pas comment gérer le poison j'ai préféré prendre la première et parer la deuxième grâce à mes protège avant bras. Pour la fin, considère que le jab du gauche est sur le point de partir et la suite, c'est pour donner une idée de la suite de mon assaut. [/hrp]

Le crochet du droit atteignit le marine à la tête avec assez d’efficacité pour que ce dernier crache un filet de sang. Le fait que Yukikurai continue sa charge comme si rien ne l’affectait avait dû surprendre son adversaire, mais la droite lui avait suffi, car il esquiva de justesse le coup suivant. Il fit ensuite un bond en arrière pour se dégager. Bakasaru plongea en avant dans un salto qui donna de la vitesse à son pied droit. Le coup toucha sa cible et l’envoya mordre la poussière, enfin la boue puisque la pluie c’était invitée à la partie.

A cause de la pluie sa réception fut quelque peu ratée, en effet son pied gauche quand il toucha le sol pour se recevoir glissa sur la boue qui se formait. Ce dérapage non contrôlé lui fit mettre une main au sol ainsi que son deuxième pied. Avant que le jeune révolutionnaire n’ait le temps de se relever, le lieutenant-colonel sortit une étrange dague qui brillait de mystérieux reflet bleu. Les yeux de Yukikurai furent attirés par cette lame. Elle avait un effet hypnotisant, car maintenant qu’il avait posé le regard dessus, il n’arrivait plus à en détourner les yeux. Bientôt, tout ce qui l’entourait disparu dans un voile de ténèbres qui semblaient s’étendre de la fin de son champ de vision vers la lame au reflet hypnotique. Soudain, les ténèbres reculèrent pour laisser apparaitre un échiquier géant dont No-Body lui-même était une pièce.

L’illusion marchait plus que bien, sur Yukikurai vu son état psychologique. Il était incapable de différencier le vrai du faux, l’hallucination était renforcée par la transe dans laquelle il se trouvait. L’apparition des pions géants stoppèrent Yuki dans ses mouvements. Il regardait tout autour de lui sans vraiment comprendre ce que venait faire sur un champ de bataille cavaliers, tours, fous et autre roi. Le cavalier noir qui se trouvait à sa droite se mit en mouvement, il sortit une grande épée noire qu’il abattit sur le forgeron. Bakasaru à fond dans l’illusion réagit instinctivement pour parer la lame illusoire qui fendait l’air devant lui. Il attendit le choc de l’attaque de ce traitre de chevalier, mais il n’arriva jamais. Par contre, une attaque provint de sa gauche et s’abattit violemment sur son wakizashi qu’il avait levé en garde. L’illusion disparue dans un souffle tangible pour le jeune homme bien que ce fut impossible. La double surprise de l’évaporation de l’attaque du cavalier et de l’attaque réel de son opposant lui firent lâchés sa prise sur son arme qui alla se planter à quelques pas de lui dans la boue.

Au moment de cette attaque le marine énonça une question, mais Yukikurai, n’étant pas encore totalement sortit de l’illusion à cet instant, entendit cette question provenir d’au-delà du voile noir. Son cerveau sous les effets de la technique du marine déforma même la voix de son assaillant pour lui donner un écho lointain et un peu mystique.

« Qui a fait ça ? Qui a fait éclater cette bombe !? Dites moi que c’est vous ! Dites moi qui c’est ! »

L’effet de la transe de Yukikurai diminua assez pour être en mesure de parler suite aux effets de la faculté spéciale de l’arme du gradé. Son cerveau ayant été bousculé, il se remit presque à fonctionner normalement. C’est donc en toute logique qu’il effectua un bond en arrière pour se remettre de sa surprise. Il regarda partout autour de lui et plus aucune trace de l’échiquier. Cela l’intriguait un peu, mais il était encore trop tôt pour qu’il veuille comprendre ce qu’il venait de se passer. Ses sens de bête blessée le remirent en alerte. Cependant, il répondit de façon claire et en parlant bien fort à la voix qui s’était adressée à lui, pensant que c’était ce cavalier aussi classe que dangereux qui lui avait parlé.

« Ce n’est pas moi qui fait exploser la bombe. Elle a tué un de mes amis. Ça ne faisait pas partie du plan en tout cas, Grand Chevalier Noir. Ne m’attaque plus, j’ai déjà payé.

Le groupe de révo’s qu’il venait de quitter se trouvait à présent à portée de voix et réussirent à se faire entendre parmi le chaos qui s’estompait dans le cerveau de Bakasaru.

« Hé, mais putain qu’est-ce que tu fous ? Faut pas qu’on traine ici, il y a des marines qui arrivent de partout. Il faut qu’on continue à avancer. »

Yuki reçu le message cinq sur cinq. Il avait l'impression de pouvoir, en effet, sentir l’arrivée de troupe hostile de toutes parts. Cependant, il ne lui était pas envisageable de partir sans son Mizuseisaku. Et pour cela, il devait s’occuper de son adversaire pour le récupérer et fuir dans une relative sécurité. Il reprit donc une nouvelle fois son assaut, mais cette fois-ci à main nues. Il ne lui restait plus beaucoup d’attaque puissante effectuable à main nues, mais son entrainement servirait à quelque chose. Il fonça en ligne droite sur Soren. A quelques mètres de lui, il fit un pas sur sa gauche, puis changea rapidement de direction son pied gauche s’enfonçant dans la terre humide. Il se décala sur sa droite pour venir frapper de sa paume gauche le torse de son adversaire avec un Kyomei, prêt à faire s’abattre sur lui les répliques de la résonance.

Spoiler:

Le lieutenant-colonel Lawblood avait visiblement été déboussolé par la réponse du Yukikurai, car il eut un moment d’absence qui permit au révolutionnaire de porter son attaque avec succès. L’impact du Kyomei le propulsa sur plusieurs mètres et le sonna légèrement. La distance qui les séparait à présent, avait rompu le combat au contact et les renforts de la marine qui arrivaient, avalèrent l’adversaire du jeune forgeron. Dans le même temps, les renforts révolutionnaires arrivèrent également et malgré les protestations du gradé les combats commencèrent, chacun se battant pour sa propre vision de la justice et sa propre vie.

Le contingent militaire mit en joue Bakasaru qui se trouvait encore seul au milieu de la boue du champ de bataille, une cible bien facile. Quand Yuki avait vu son adversaire se faire projeter aussi loin, il avait balayé du regard la zone pour trouver son Wakizashi qu’il avait lâché lors de l’attaque précédente. Il avait été se planter dans la boue et se trouvait à au moins cinq mètres dans son dos. Lorsqu’il commença sa course pour aller rechercher son bien, un premier coup de feu retentit. La balle le manqua de peu et fit accélérer sa course à Yukikurai qui se pencha en avant n’adoptant plus une course rectiligne pour offrir une cible moins facile. Heureusement que la distance qui le séparait de son Mizuseisaku n’était pas grande, car rien ne disait que les marines auraient continué de le rater indéfiniment. Dans une glissade, il se saisit de son arme de la main droite et la laissa glisser pour ne plus la retenir que par la floche de tissu bleu qui ornait le pommeau. A la fin de la glissade il effectua un demi-tour pour faire face à la pluie de balle. Il fit alors tourner aussi vite qu’il put, son arme formant ainsi son Yuki Onna, bouclier dont l’efficacité n’avait pas cessé d’augmenter depuis son arrivée dans la révolution. La défense qu’elle lui offrait n’était pas encore parfaite, mais il arrivait à maintenir la rotation de son sabre malgré les chocs des balles et à dévier la majorité des tirs. Cependant, ce n’était pas une défense absolue et quelques balles arrivèrent à passer. L’une d’elle passa en-dessous du bouclier que cela formait et fit une coupure à son mollet droit. Deux autres balles percèrent la défense, l’une ne se faisant même pas dévier lui effleura l’épaule gauche, l’autre, un tire qui visait une zone mortelle se fit dévier et traversa le bord de son flanc droit, lui infligeant une douleur vive qui faillit mettre fin à sa défense.

Heureusement que les fusils ne pouvaient pas tirer en rafale indéfiniment, lorsque la dizaine de soldat eurent tiré quelques balles, vint le répit tant attendu et surtout le temps de la contrattaque. Il enfonça ses pieds pour avoir un meilleur appui, puis il stoppa la rotation de son sabre et s’élança vers le groupe de soldat. En effet, l’une des principales contraintes de cette technique défensive est que pour pouvoir s’en servir il faut qu’il se trouve à l’arrêt, car pour maintenir la rotation hyper rapide de la lame il doit se concentrer au maximum. Bakasaru parcouru la distance qui le séparait de ceux qui lui avaient tiré dessus. En arrivant au corps à corps, il reprenait l’avantage, car il y avait à présent plus de risque pour les marines de tirer sur l’un de leur collègue et Yuki quant à lui avait plus de possibilité pour se dissimuler dans les angles morts de ses ennemis. Profitant de la vitesse de sa course il porta un violent coup de sabre que le marine para tant bien que mal avec son fusil, mais il fut néanmoins projeter en arrière sur ses collègues.

Avec son style de combats particuliers, Yukikurai s’en sortait plutôt bien dans les combats en sous-effectif. Enfin quand on est plus rapide et que l’on frappe plus fort, ça va toujours mieux. Mais on n’enlèvera pas le fait qu’il était vraiment efficace et presque gracieux dans ces moments-là. Il contra une attaque frontale en lui envoyant son pied en pleine poire dans un Kitsune no chaban, dans ce même mouvement il pencha fortement son torse pour éviter un sabre à la manière d’un pro du limbo. Il enchaina avec une pirouette pour mettre les mains au sol se retrouver un peu plus loin. Il para ensuite la triple attaque qui vint. Il para le coup de poing qui lui arrivait droit dans l’estomac avec son genou droit. Il dévia la lame qui lui arrivait par droite et saisi juste à temps de la main gauche le poignard qui venait lui menacer le flanc gauche. Le combat commençait à se faire long depuis le début de l’assaut. Yukikurai avait subi de nombreuses blessures dont la plupart était due au souffle de l’explosion. Plus le temps passait, plus l’adrénaline qui l’avait fait se lancer à l’assaut du lieutenant-colonel diminuait et plus il se rendait compte que son corps lui lançait des signaux de douleurs d’un peu partout. Son dos était trempé de sueur par l’effort, il aurait eu plus facile de trouver une zone qui ne lui faisait pas mal que l’inverse. Le niveau de ces adversaires n’était pas meilleur qu’au début de l’assaut, mais son état physique ne faisait que décliner dans un cercle vicieux. Plus il se fatiguait, plus il avait du mal à se défaire facilement de ses opposants et plus cela le fatiguait. S’il continuait à se battre sans continuer sa retraite, une chose était sûre quelqu’un viendrait à bout de lui.


Pendant ce temps, les renforts de Bakasaru étaient eux aussi arrivé pour l’aider à continuer sa fuite vers le point d’extraction. Dieu seul savait si c’était une bonne idée ou pas de se jeter au combat tous ensemble plutôt que de continuer à fuir chacun pour soi. En tout cas, en venant en aide à Yukikurai, certains se retrouvaient allongés au sol sous les coups de Lawblood et de ses hommes. Ils avaient peut-être bien fait de choisir cette option, car il gisait au sol vivant. Le gradé ne semblait pas décidé à tuer ses ennemis et tant mieux pour eux. Ils évitaient sans doute ainsi une mort déshonorante d’une balle dans le dos. Le groupe révolutionnaire tentait de frayer un chemin jusqu’à leur camarade isolé qu’était Yukikurai, avançant le plus possible groupé pour se protéger mutuellement.

L’un des révolutionnaires originaires d’Inu Town ressentait des difficultés à se débarrasser du marine qui lui faisait face. Il décida alors d’utiliser l’arme spéciale que Yukikurai leur avait confiée bien que celle-ci présente encore des risques de dysfonctionnements. Il dégaina sa lam’ytrail de son dos et para le coup d’épée avec celle-ci. Il continua à échanger les coups avec la lame spéciale et au moment qu’il jugea opportun, il fit une grande attaque de haut en bas et du pouce il actionna le mécanisme censé libérer l’aiguille que contenait la lam’ytrail. Le marine esquiva sans problème l’attaque, mais l’aiguille ne sortit pas. Le mécanisme d’ouverture devait s’être bloqué, cela arrivait plus souvent que ça aurait dû. Sous l’impact de la contre-attaque la lame se brisa sous le choc, en ralentissant juste ce qu’il faut l’attaque pour arriver à l’esquiver. Soudain, le marine s’effondra finalement grâce à l’aide d’un allier qui profita de l’attaque pour le frapper dans le dos.

Spoiler:

L’avancée des révolutionnaires se faisait à présent à bon train. Il semblerait que le Lieutenant-Colonel n’ait plus la motivation et se retirait petit à petit du combat. Ce qui laissait Yukikurai sans réelle adversaire de taille, bien que la fatigue qui l’animait à présent ou le dés-animait soit son plus grand adversaire. Il avait l’impression qu’il combattait des ombres, tombant et revenant toujours en surnombre. Le sang s’écoulait sur le sable détrempé de la pleine. D’ailleurs cette pluie froide l’engourdissait et alourdissait ses vêtements. Si on lui avait dit qu’il portait une armure d’acier, il l’aurait bien cru tant se mouvoir avec aisance devenait compliqué. Heureusement que la flamme de la colère brulait en lui pour trouver la force de toujours surpasser son ennemi. Cette flamme vaillante qui avait été allumé par l’explosion et qui l’avait fait passer par différent état continuait à la pousser en avant pour la survie du mouvement, sa survie.

Les renforts révolutionnaires n’avaient plus qu’un mètre à combler pour rejoindre celui qu’ils venaient aider. Une dernière barrière de soldat se dressa devant eux, comme un ultime mur à passer pour obtenir un peu de répit. Les plus faibles de chaque côté se retiraient ou bien tombaient au combat. Il ne resta bientôt plus que les plus coriaces des deux camps dans une égalité presque parfaite, celui qui prendrait l’avantage du nombre gagnerait ce round-ci. C’était pour cela qu’avait été conçue la lam’ytrail, apporter une supériorité au combat. Et c’est ce qu’elle fit pour une fois qu’elle marcha. Alors qu’il se démenait avec son adversaire, Lenny, le "chef" des membres venus d’Inu town sortit sa lame spéciale et plaça le tir juste dans le cou. Le marine avait bondit en arrière pour éviter la lame, mais l’aiguille l’avait rattrapé et la stupeur de l’impact plus que la douleur donna l’ouverture nécessaire et suffisante pour en finir avec le tranchant du sabre. Ayant gagné son combat, il aida son voisin et dans un effet de boule de neige, ils firent place nette.

Quand ils rejoignirent Bakasaru celui-ci continuait d’agiter son arme malgré qu’il n’y ait plus d’adversaire directe. Lenny le raisonna sans trop de problèmes et tous soufflèrent un instant. Ils ramassèrent les blessés et repartirent d’abord tranquillement vers le point d’extraction donné par le Libérateur. Puis quand tous eurent repris leur souffle et leurs esprits, ils fendirent la pluie un peu plus rapidement. Cette invitée surprise rendait vraiment la scène apocalyptique en y apportant son lot de boue. Elle s’avèrerait peut-être une alliée de circonstance en ralentissant les troupes de la marine et en offrant une relative protection visuelle aux fuyards. Qui sait.....