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Miam [PV: Aoi D. Nakajima]

16 ans, l’âge de la fraicheur, l’âge de la jeunesse et des conneries. L’âge ou l’ont s’amuse le plus. Du moins c’est mon avis. Mais bon, en général mon avis n’a que peu d’importance dans la vie. Les gens décident sans me demander, ou alors c’est moi qui décide. Mais en aucun cas les gens prenne en compte mon avis. Doucement, je caressais la tête de la vipère que j’avais ramassée un peu plus tôt. Elle était gentille me tenant compagnie comme si de rien était. Il faut dire que je la nourrissais et qu’apparemment elle était plutôt fainéante. Préférant la nourriture que je lui donnais plutôt que de chasser. Enrouler autours de mon cou, et ne mesurant pas plus de quarante cm elle me réconforter de son contacte froid. Ses écailles frottant sur ma peau lorsqu’elle se déplaçait me faisaient sourire. Cela plus le magnifique ciel noir due au temps d’orage qui se profilait me donnait un large sourire tout en m’inondant de bonheur. Pile l’ambiance que j’adorais. Une ambiance de mort et de terreur.

Je marchais tranquillement entre les arbres, tout était parfait, le tonnerre commençais déjà à gronder au loin. Mais enfin, je sortis de la forêt, ce n’était pas trop tôt. Quelques gouttes commençaient déjà à tomber. Lentement je m’éloignais alors que mon serpent se réfugiait sous mes vêtements afin de ne pas être trop mouillé. Paresseux et douiller en plus. Quelques secondes plus tard, j’étais trempé, désormais il pleuvait drue. Derrière moi un éclaire tomba sur un arbre, je n’entendis que le craquement des branches. Lorsque je me retournais, je pus regarder avec émerveillement des flammes en haut d’un tronc s’éteindre peu à peu. Pas un seul instant je pensais qu’un éclair pouvait me tomber dessus, pas une seconde je pensais que je pouvais mourir. Lentement, je repris mon chemin comme si rien ne c’était passé. Mais cette éclaire n’était que le début de la fin, l’écrasement d’un arbre par rapport à un monde.

Il me fallut une bonne heure pour enfin apercevoir un immense manoir. Une large route y menait mais aucun autre bâtiment n’était en vue. C’était parfait, j’allais me réfugier dans cet endroit luxueux. Enfin me réfugier, le détruire. Oui, rien que la vue de ce lieu me donnais la nausée. Mais avant de le détruire, j’attendrais que la pluie cesse de tomber. Entourer de large et haut mur de pierre, je fixais l’unique entrer visible : un portail en métal. S’il y avait un portail pareil, sans doute y avait-il un ou plusieurs gardes. Mais bon, vue comme l’endroit était paumé, je penchais pour deux ou trois garde, un domestique et la famille. J’espérais qu’elle était nombreuse et rassemblé. C’était l’heure de manger de toute façon, du moins pour mon estomac. J’arrivais devant un magnifique portail noir avec une cloche sur le bord, sans doute pour indiquer sa présence. Il ne me restait plus qu’à rentrer. Dans la plus grande logique, pendant le cours laps de temps ou l’orage ne grondait pas, j’agitais la cloche. Pour cela, je dus me mettre sur la pointe des pieds, étant petit cela ne m’arrangeais pas, surtout que tremblant de froid, j’avais un peu de mal à le faire. Il fallut plusieurs minutes avant qu’un homme vienne jusqu’à moi. Sans doute n’avait-il pas entendus la cloche et vue que quelqu’un attendait dehors. Dans tous les cas, il ne semblait pas très content de devoir se mouiller pour un inconnu. Il fronça les sourcils en remarquant ma taille et estima sans doute mon âge un peu plus jeune que je ne l’étais et demanda sèchement.

-Qu’est-ce que tu fais ici ?

J’étais surprit, il n’y a pas trente six raison pour que quelqu’un se ramène par se temps, surtout lorsqu’on n’est pas du coin. Je répondais d’une voix que je voulais intimidée, légèrement tremblante. Et je devais bien avoué que je n’eus pas à me forcer pour les tremblements.

-J-j’ai f-froid, j-j’peux m’a-abri-briter ?

Sans doute eu-t-il pitié de moi car il ouvrit le portail. Et me commandât d’entrer. Je n’aimais pas son ton de voix, supérieur, comme si je n’étais rien mais j’obéis sans poser de question. Après tout il me permettait de pénétrer à l’intérieur de l’enceinte du manoir. C’était parfait. Je fis un sourire reconnaissant et le regarder refermer le portail. Il me regarda a nouveau alors que je tremblais de froid sous la pluie, soupira et me demanda de le suivre. Ce que je fis. A ma grande déception, il ne se dirigea pas vers le manoir mais vers un abri beaucoup plus petit situé près du mur. Il ouvrit la porte et me demanda d’entrer. Ce que je fis. La pièce était petite, petite mais chaude, un feu brûler dans la cheminé et deux personnes était présente au centre, assis a table entrain de manger. Sentant la chaleur, je sentis la vipère s’agiter sur mon corps et remonter lentement vers mon cou. Mauvaise idée.

-C’est qui c’gosse encore que tu ramène ? Demanda un des deux hommes.
-Chais pas, il attendait devant le portail et comme y se les cailler je l’ai fait rentrer.
-Armé ? demanda le second homme à table.
-Bah, c’est qu’un gosse.

Un gosse, oui, j’étais un gosse et il fallait que je les mette en confiance si je voulais être tranquille. Lentement, je détachais le fourreau de ma ceinture et le posais debout contre le mur. La table n’était qu’à quelques mètres, je pourrais l’atteindre rapidement. Du coin de l’œil, je remarquais que leurs armes était poser a l’autre bout de la pièce, de longue épée, peut pratique dans de petit endroit comme celui-ci mais dangereuse. Discrètement, je me grattais le torse empêchant le serpent de remonter plus, déjà que les vêtements coller à ma peau, il ne manquait plus que les gardes ne remarque quelques chose d’anormal. Heureusement pour moi, ceux-ci semblait plus absorbé par leur repas que par ma présence. A croire que ce n’était pas la première fois que leur collègue ramenait un gamin pour le mettre a l’abri. Celui-ci me sourit et dit.

-Va t’assoir je vais te donner a manger.

J’obéis et m’assis sur l’un des deux bancs en bois bordant la table. Du côté de leurs armes, le plus proche possible de la mienne Je possédais encore ma dague recouverte de soude mais ce n’étais pas l’arme idéal contre de telle gaillard. Grand et musclé, celui en face de moi étant brun, celui à côté de moi blond. D’ailleurs ce dernier semblait avoir un peut trop abuser de l’alcool s’agitant dans tous les sens il parlait d’une voix forte et en écoutant les paroles je compris qu’il critiquait le maître des lieux.

-C’est un riche et y nous paye une misère ! Cria-t-il.
-En attendant t’a du boulot, arrête de crier et de boire tu va nous attirer des ennuie Artaz. Répondit celui d’en face tentant apparemment de le calmer.

Une assiette de porridge me fus servit et je remerciais l’homme. Un remerciement qui m’arracha la gorge. A croire que j’étais allergique à ce mot. Ce n’était pas faux après tout j’ai rarement envie de remercier quelqu’un mais bon. La sa allait être une de mes victime et pour l’avoir facilement, il fallait le mettre en confiance. L’ennuie c’était que l’homme à côté de moi s’agitais de plus en plus et les tremblements effrayer la vipère qui commençait doucement à remonter vers ma nuque. Je sentais qu’elle était énervée, j’en avais l’intuition mais surtout, je voulais finir mon repas. C’est pour cette raison que je lâchais doucement au dénommé Artaz.

-Tu devrais arrêter de t’agiter et de crier comme sa, sa devient dangereux.

Il le prit mal, l’alcool lui montait de plus en plus à la tête. Attrapant mon épaule il me secoua en criant.

-Qu’est-ce qui devient dangereux ?

La vipère sortis par mon col, sans attendre, ayant marre d’être agité dans tout les sens, ayant marre des multiples vibrations provoquées par cet homme, elle le mordit au poignet injectant la moitié de son venin. L’homme hurla les yeux écarquillé de surprise et me lâcha. Avant que quiconque ne puisse réagir, je dégainais ma dague et la plantais dans le torse de l’homme. Celui-ci était hors de combat, plus que deux. Deux personnes qui eurent la malheureuse idée de renverser la table au moment où je me levais. Projetais contre le mur derrière moi, je me cognais a leurs armes qui ne leur était pas accessible. Des armes pendue et déjà dégainais. D’un coup de pied je repoussais la table et saisit l’une des longue lame qui n’était pas du tout faite pour moi. Je la balançais devant moi obligeant mes adversaires à reculer. Mon serpent était toujours sur moi, enrouler autours de mon coup, crachant de colère. Je grognais de colère en constatant que mon repas était désormais étalé sur le sol. Lentement, je me dirigeais vers mon katana tout en maintenant à distance mes adversaires et en les empêchant d’approcher les deux dernières lames disponibles. Je me rendis compte que j’avais oublié ma dague sur le torse de la première victime. Je haussais les sourcils et fis le dernier pas vers mon katana. Lâchant brusquement l’épée, je saisis mon armes favorite et la dégainais au moment ou les deux gardes encore valide saisirent leurs armes. Tout aller mal. Sauf que la, leurs armes étaient trop grandes pour être correctement manier. Je plongeais vers eux, rapidement. L’un d’eux décrivit un arc de cercle en travers afin de m’intercepter, l’autre faisait de même a l’horizontal, une combine parfaite a deux destiner à combattre un adulte. Pas un petit. Je plongeais au sol passant juste en dessous des lames celle-ci rasant mes cheveux. Un peu plus grand et j’y passais. Je fauchais leurs jambes dans ma roulade les faisant tomber au sol Je me relevais avant eux. Ayant prévue ma chute cela ne posa aucun problème. Sans même viser des points vitaux, je frappais de toutes mes forces tranchant la chair d’une jambe de l’un et le dos de l’autre. Avec difficulté ils parvinrent à ce relevé.

Le combat allé être bientôt terminé, du moins c’est ce que je pensais. Ce que je pensais surtout c’est que j’allais m’en tirer sans aucunes blessures. J’avais tord. Se retournant brutalement en se baissant, le garde blessé dans le dos me planta une dague de 10 cm dans le bas de la jambe gauche. Touchant le muscle, je dois dire que je le sentis passais. Je souris en m’affaissant légèrement. Ce geste lui coûta la vie puisque ma lame lui traversa la gorge quelques secondes après. Handicapé par mon muscle et non par la douleur je me tournais vers mon dernier adversaire. Nous étions dans le même cas, sauf que lui ne semblait pas apprécier la douleur. Je souris encore. Tirant légèrement la langue, je levais ma lame à auteurs de ma bouche et la coupais légèrement en surface. Rapidement, le sang commença à s’écouler et je rentrais ma langue dans ma bouche. Le sang s’accumula dans ma bouche pendant que je tournais autour de mon adversaire, cherchant une ouverture, lui faisait de même. Le premier à baisser sa garde mourrait. Lorsque je jugeais avoir assez de liquide j’engageais le combat. Un coup rapide que mon adversaire bloqua sans vraiment de difficulté. Nos épées étaient bloquées en croix devant nous. Je forçais afin de l’obliger à garder ma position et approcher légèrement ma tête. Puis, avec toute l’élégance que peux montrer cette action, je lui crachais à la figure. Il fut obligé de fermer les yeux. Le coup de pied qui suivit dans les parties sensibles l’obligea à ce baissé en gémissant de douleurs. Rapidement, je plantais mon épée dans son bras armé lui faisant lâcher sa lame et, lâchant la mienne, je lui refilais un magnifique coup de boule. Son nez éclata du sang giclant sur son visage et se posant sur mon front. Je souris en le regardant tomber sur le dos. Dégageant ma lame je la lui plantais dans l’entre jambe la castrant définitivement. Lentement, je ramassais la lame de mon adversaire et me posais au dessus de lui. Il était de côté, c’était parfait. Je levais la lame et l’abaissais brusquement. Elle traversa le corps passant entre les côtes et se planta dans le sol. Le soldat hurla encore plus alors qu’il perdait de plus en plus de sang. Il lui restait encore un peu de temps avant de mourir.

Lentement, j’allais récupérer ma dague sur l’homme le moins abîmé du groupe. Il était mort, ma dague c’était planté juste à côté de son cœur, une blessure qui ne pardonne pas. J’étais trempé, légèrement trempé, et l’idée me vain d’ajouter un autre vêtement pour avoir plus chaud. Lentement, je déshabillais le garde le mettant entièrement à nue et l’évaluer. Il était parfait, juste assez grand. Je le retournais lentement et, avec ma dague, en partant du talon, jusqu’à la nuque, fendit la peau. Passant au milieu de la jambe puis au milieu du dos afin d’en perdre le moi possible. Lentement, je détachais la peau des os, jetant un a un les organes dans la pièce accompagner d’os et d’entrailles. L’image s’en rapprochant le plus, c’est lorsque l’on fait la même chose avec un lapin afin de le manger après. L’opération dura bien une demi-heure, une demi-heure ou je n’entendais plus que le bruit de mon couteau tranchant l’être humain. Enfin ce qu’il en restait. Lorsque mon travail se termina, je coupais la peau à la base de la nuque et la soulevais. Le sang coulait alors qu’en dessous ne restait qu’un petit tas d’os, le reste du corps étant éparpiller un peu partout dans la pièce. Je secouais la peau avant de m’en draper comme une cape. Rengainant ma dague après l’avoir essuyais, je me baissais tranquillement et saisit le foie de la main gauche. Le serpent se réfugia à nouveau sous mes vêtement, tranquillement, comme si rien ne c’était passé. J’ouvris la porte m’arrêtant juste avant d’aller sous la pluie. Soupirais. Puis, enfin, avancer. La douche fut glacée mais je m’en fichais un peu au final. Vêtue de ma nouvelle veste, je ne craignais presque plus les intempéries. L’orage était toujours plus présent, le garde n’avait pas finit de mourir et rapidement, je me dirigeais vers la porte du manoir. Arriver devant celle-ci, je constatais qu’elle était faite de bois, un bois magnifique. Je croquais dans le foie tranquillement et frapper. Il fallut plusieurs minutes avant que la porte ne s’ouvre dévoilant un couloir obscur dans lequel je pénétrais.


Dernière édition par Shippû Kurushimi le Jeu 19 Avr 2012 - 1:35, édité 1 fois
    Jeu: Aucun, je reste tout simplement moi-même. Donc, je suis Aoi D. Nakajima
    Miam [PV: Aoi D. Nakajima] Fille-feu-3154904288

    Début d'année, 1621

    19h00
    D'après mes sources, il y aurait une grosse fortune dans ce manoir. A vu de nez, je dirais que se sera un jeu d'enfant. Infiltration, vole et repartir incognito. Ahaha. J'observais de loin la demeure. Tout était calme. J'étais perchée sur une branche d'un arbre qui donnait dans la cours. Dehors, il n'y avait personne. En même temps, le temps s'y prêtait pas. Il faisait un froid de canard. La pluie gouttait le long de les joues. Un temps de chien, quoi.

    Je sauta sur le mur périphérique après avoir suffisamment attendu et analysée la situation. Je sentais l'or qui m'appelait. L'heure d'y aller avait sonné. Je bondit ensuite sur l’herber mouillée. Elle salissait ma robe. Je m'approcha de la maison, juste sous un balcon. Je faisais attention de ne pas passer devant les fenêtre. Je m’adossa deux minutes. Quelqu'un venait en direction de la baie vitrée avec une pipe.

    *Saacrace! Ce bourg, il m'a mentit. Je devais arriver à l'heure du repas. Bon, j'espère qu'il est bien sourd comme l'a dit mon contacte... Si jamais c'est un piège, il entendra parler de moi!*

    Le propriétaire du manoir était un ancien musicien à ses heures perdus. Il avait hérité d'une grosse fortune de ses défunts parents. Il y avait un coffre dans son bureau derrière un tableau. Cet homme n'avait pas beaucoup de proche dans sa famille. De plus, il était en froid avec les seuls qui pouvait encore le contacter. Il y avait seulement son neveux qui le rendait visite régulièrement. D’ailleurs, ce dernier devait arriver dans quelque heure.

    Aoi D. Nakajima ignorait ce détail. De plus, elle n'avait pas remarquée l'arrivée de Shippû Kurushimi du haut de son perchoir. Personne ne remarqua la présence du gamin à par les victimes. Nul avait pu entendre le massacre causé par ce fou furieux. Le femme pensa escalader grâce au lierre, mais elle renonça. Elle fit le tour et vérifia avant de pénétrer si la voix était libre. Par les carreaux ruisselant de pluie, elle vit sans peine les malheureux de la boucherie. La scène qui se présentait devant elle, ne lui faisait ni chaud, ni froid. Elle était même en satisfaction. Un petit rictus se dessina sous ses lèvres.

    La porte de la cuisine était déjà ouverte. Vu les cadavres et l'homme qui penchait pour la mort, l'assassin faisait cela habillement et devait être déjà sur les lieux depuis tout petit peu de temps. Ami ou ennemi, ce type d'individu devra être dans mon camp. Oui, qu'importe comment on se rencontrera, il faudra que je fasse attention de ne pas le faire fuir ou le mettre en danger, voir me mettre contre moi.

    Je retourna voir le manoir et je fis le tour par derrière. La cuisine-salle à manger se trouvait dans un autre petit bâtiment. La résidence de employés, je pensais. Je me faufilai dans un couloir qui débouchait sur un escalier. Je montai sans faire de bruit. Il n'y avait toujours personne. Je me dirigeais vers les chambres. Comme je pouvait m'en douter, le bureau s'y trouvait également. Evidemment, la pièce était verrouillée. Je forçai la serrure sans l’abîmer avec mes outils de cambriolages.


    Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Sam 29 Sep 2012 - 18:12, édité 1 fois
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    J'entrai dans la pièce à la recherche d'objets de valeur. À première vue, tout semblait être banale. Il devait certainement mettre son pognon ailleurs comme sa chambre... Je vérifiais quand même un dernier point. Je fouillais dans chaque meuble et chaque tiroir. Je n'avais récoltée seulement quelque babiole. Un vieux comme celui-ce ne pouvait être que friqué!! Je décrochai tableaux, renversais les armoires et tripotais chaque mécanisme superflu. J'observai alors encore une fois le bureau tout retourné. Soudain, un dé-clique ce fit dans mon esprit. Je n'avais pas regardée sous le tapis. Cela pouvait faire une bonne cache et si le sol était truqué on pouvait avoir une forte chance pour qu'il y ait un trésor! J’ôtai la carpette. Il y avait une trappe avec une combinaison. Rien de plus facile quand on avait les outils nécessaires, ahah. Alors que je m’accroupissais, j'entendis du bruit en bas. Je m'étais dit que c'était le bourreau...

    Je sortis mon stéthoscope de mon sac . J'écoutais attentivement le mécanisme en tournant doucement le bouton jusqu'à qu'un clic reconnaissable se fasse. C'était une méthode longue, mais efficace. Je pensais à tous ses Berrys oublié qu'on ose mettre dans une oubliette.

    ClIic!!

    Ce n'était pas un clic du coffre. Je le reconnaissais aussi celui-là. Cela ne pouvait être qu'une arme à feu basé sur le système de ma gunblade. Toujours couchée sur le sol, je continuai de bidouiller la serrure jusqu'à que l'homme qui tenait ce flingue me demande de me levai en douceur et de déposer mon arme sur le sol. C'était certainement un des gardes qui avait dû échapper à l'autre inconnu... Ce type ne savait pas que j'avais d'autres cartes en réserve et c'était pour ça que je pouvais exécuter ses ordres. Je le relevais tranquillement comme il me le demandait.

    - Tournez-vous et posez vos mains sur le mur pour que je vous fouille.

    Ça devenait plus compliqué finalement. Je devais agir plus rapidement et saisir le bon moment. Il ne fallait pas qu'un coup de feu part prématurément ou involontairement. Aucun bruit ne devait être fait. Pendant que je mettais mes mains sur la paroi, je réfléchissais comment je pourrais surprendre mon adversaire.

    Ce dernier tapotait mes membres supérieurs, qui dès l'avant-bras remarqua l'étrange objet dissimulé sous la manche de mon vêtement. Le garde voulut voir, mais je lui donnai un coup de coude dans ses cotes. Je n'attendis pas de réaction de sa part, que je me retournai en actionnant ma lame cachée et en pivotant, mon bras lui fit tomber son arme à feu sur le sol.

    PaANnn !! !!!

    La balle traversa la salle sans nous toucher. À peine déstabilisé, l'homme rappliqua même le l'embrochai net. Il avait sûr l'oublier.

    - Tu veux savoir ce que c'est? Eh bien c'est l'instrument qui a causé ta mort... AHhahaha!!

    J'avais perdu du temps avec lui. J'ignorais quel était le niveau de surdité du propriétaire. Avait-il entendu? Probablement. Maintenant, je ne savais plus trop combien d'hommes étaient disponibles. Bien que le corps inerte, était-il, je lui sifflai avec mépris.

    - À cause de toi, je risque d'avoir toute la maison sur le dos. D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi je me tue à la tâche.

    Je ramassai en vitesse ma gunblade et je donnais de puissants coups sur le parquet pour arracher les planches qui occultaient la magot. Je n'entendais toujours pas venir. J’hésitai une seconde. Finalement, j'embarquai tout ce que je pouvais en gardant ma vigilance. Je me demandais ce que le tueur en série où il était. S'il était plus là, c'était normal qu'il n'ait pas entendu le coup de feu.


    Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Dim 19 Aoû 2012 - 2:12, édité 2 fois
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    En redescendant, il n'y avait plus personne à part le cadavre du papy sourd. C'était curieux, j'aurais dû entendre un cri ou une autre information de ce genre... Ce qui pouvait me déranger à cela, c'était qu'on me remette la faute à moi. J'observais encore une fois le salon, mais tout semblait vide. Même dehors! Je pris une bûche encore fumante de la cheminée et je la déposai sur le cadavre.

    - Paix à ton âme...

    Je m’arrangeai pour créer un départ de flamme. Au bout de quelques minutes, le feu envahit la salle où je me tenais. Il était l'heure de partir. Je m'étais bien assurée que cela se déroulait sans problème. Si avec ça on était capable d’identifier les corps, je me coupe une main! Je pris la peine de sortir par l'entrée, le dos courbé. Je m'étais baissée à cause de la fumée qui prenait déjà de la place et qui me faisait suffoquer. C'était pire que de la cigarette!! Même une clope avait du goût! Je respirai le bon air tout en m'éloignant du manoir. Je l'observais un court instant partir en ruine. Même la pluie n'était pas capable d'éteindre l'incendie.

    Je devais maintenant quitter l'endroit le plus vite possible. C'était une belle somme mine de rien. Je n'avais pas perdu mon temps. Je m'attendais à rencontrer plus de monde. Mais ce qui m'intriguait le plus, c'était ces cadavres bien en charpie. Il fallait être encore plus fou que moi pour faire une horreur pareille, ahahah. Je ne torture les gens que si c'était nécessaire. Cette sensation de silence me faisait un peu froid dans le dos. Je n'imaginais pas cette île aussi las...

    J'escaladais le mur et je partis loin d'ici. Je préférais prendre la forêt et couper à travers champs. C'était plus sûr. Je marchais comme si de rien n'était en direction de mon navire.

    Miam [PV: Aoi D. Nakajima] Image_11


    Miam [PV: Aoi D. Nakajima] Signat10
    Aoi D. Nakajima



    ~FIN~
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