>> Leone Noa
Pseudonyme : Dr.Noa Age: 35 ans Sexe : Masculin Race : Homme Rang : Le plus haut que vous m’attribuerez Métier : Docteur Groupe : Révolutionnaire Déjà un équipage : Possibilité Légion, j'en ai un peu parlé avec Minos et après un accident y'aurait plus de médecin là-bas. But : Trouver le remède à la haine humaine. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Pas de certitude pour le moment. Si il est possible de développer ceci plus tard je prendrais cette option ( In Rp bien évidemment ). Une petite préférence pour le Hana Hana No Mi (éclosion) ou le Ope Ope No Mi (opération) si mon niveau Rp le permet. Équipements : - Une valise noire avec la croix de la médecine dessus. A l'intérieur rien de bien extravagant pour un médecin, c'est-à-dire des remèdes pour les maladies banales, et les outils pour la chirurgie (scalpel, bandage et anesthésiant en piqure) - Un simple pistolet à la One Piece Codes du règlement (2) : |
>> Physique Plaçant son allure sur la marche la plus basse de l'échelle de l'importance, Noa est souvent considéré aux yeux des autres comme un homme se négligeant totalement. Cette enveloppe charnelle, dont même la posture semble malpropre lui donne un air de singe. Sa colonne vertébral formant constamment un arc de cercle ne fait qu'accentuer cette effet. De plus, ses mains mises bien au chaud dans ses poches laisse clairement penser qu'il est un homme ne portant aucune attention à son image. En zoomant sur son visage, cette impression de négligence se concrétise. Sa tête est ornée d'une épaisse chevelure noir comme l'ébène. Cette crinière mi-longue est rabattue vers l'arrière enfin de faire une queue de cheval. Attention, il n'est pas question d'une de ces queues de cheval toute propre, non là c'est clairement l'expression de sa flemme, car cette coupe est agrémentée d'épis, un peu comme une personne au réveil. D'ailleurs, il ressemble quotidiennement à ce genre d'homme, car son regard est toujours à moitié fermé, ainsi qu'un petit sourire un peu benêt. Heureusement pour lui, la nature lui a donné un visage qui n'est absolument pas antipathique, aucune méchanceté ne semble en ressortir. En le voyant, Noa pourrait même être décrit comme un individu naïf, ce qui n'est absolument pas le cas. Déjà évoqué avec répétition, Noa est le genre de personne accordant aucune importance à son apparence. Ses vêtements possèdent pourtant une certaine harmonie issus sans doute d'un heureux hasard. Vêtu d'une large veste violâtre tombant sur ses genoux, ainsi que d'une sorte de tee-shirt à manche longue d'un mauve assez clair, il semble évident que la couleur prédominante chez lui, est le violet. En effet, seul son pantalon (lui aussi assez large) est d'une autre couleur ne portant pas atteinte à l'originalité, car ce dernier est noir. Un noir délavé. Ce style vestimentaire semble usé par la vie, comme s'il portait les même vêtements depuis de longue année. Pour mettre un point final à ces descriptions il faut aborder les quelques détails le rendant finalement unique. Vestige de son passé, gravé dans la chaire une importante cicatrise orne son torse, elle forme une sorte de grand X. Attaché à ce que représente cette marque il a toujours refusé de la faire disparaître par des soins médicaux. Sur son corps, il possède aussi un tatouage sur toute la surface de son dos un cercle avec à l'intérieur un trait allant de son épaule gauche jusqu'à sa hanche droite celui-ci n'ayant apparemment aucune explication. Malgré des idéaux pacifistes, il possède un pistolet tout ce qu'il y a de plus classique. Bien évidemment, il est aussi propriétaire d'une valise contenant plusieurs outils de médecines primordiales. >> Psychologie Le pouvoir, la gloire, l'or ou encore la puissance sont typiquement des ambitions dont Noa se désintéresse totalement. A vrai dire, il ne voit aucune raison valable pour l'homme de trouver de l'intérêt à ce type d'aspiration. Peu de choses le touche réellement, dans sa tête il ne voit de l'importance que dans une seule utopie : l'espoir d'un monde de paix pour son fils. Naissant dans un bain de sang et de violence engendrer par les futiles escarmouches entre nation il a fait choix d’œuvrer toute sa vie dans l'unique but de participer à la paix universelle. Décidant alors que son unique priorité était la protection des autres. Cet homme a décidé de servir de bouclier aux faibles se sentant assaillit par la haine. Sa philosophie a été forgée par ce sentiment de devoir aider autrui à survivre, afin que tous puisse voir l'avènement de la sérénité sur terre. Ce choix de vie n'est pas inné, il est le fruit de longue année de réflexion sur le genre humaine, alors que certain décide de mettre fin à la vie pour créer un monde meilleur, lui est convaincu que ce n'est pas une solution viable. Faisant preuve de recul et d'intelligence, il a un regard sur l'homme posé et compréhensif. Ne cherchant pas à imposer ses convictions, mais à argumenter pour que celle-ci soit adopté universellement. Noa ne dévoile pas ce trait majeur de sa personnalité à tout le monde. Agissant de manière à laisser une image de lui très différente de ce qu'il est vraiment. Feignant d'être désabusée par l'humanité, il n'accorde que peu de paroles aux autres. Un simple rictus s'emparant de son visage en guise de réponse est bien un maximum. Ce masque qu'il a décidé d'apposer à sa personnalité, lui donne une réputation d'homme froid et distant laissant penser qu'il se croit supérieur aux autres. La vérité est cependant ailleurs, lui observe l'humanité. Constatant ses défauts aux quotidiens, mais aussi ses qualités. Selon lui, prétendre que tous les hommes ont un côté sombre, revient à avouer qu'il possède aussi une lumière en eux. En partant de cela, la paix est possible. L'échéance de l'homme n'est pas arrivée à terme, pas encore. Finalement c'est ce recul sur l'humanité qui lui permet de garder espoir en une hypothétique paix. Dans la vie de tous les jours, un tel comportement, lui permet d'avoir des relations sereines avec la hiérarchie. Ne refusant quasiment aucune mission pour la révolution, il agira toujours avec précaution, il n'est pas question de laisser le hasard décider. Réfléchissant au meilleur moyen d'allier réussite de la mission, avec la survie du groupe Noa couronne ses tâches avec succès. Pour autant, si un jour il devait choisir entre l'un ou l'autre, la survie l'emporterait, la réussite n'ayant aucune valeur face à la vie humain, elle qui est si capitale pour le futur. Malgré ce comportement chevaleresque, il n'est pas parfait. Il est faignant, il a prit pour habitude de toujours faire le strict minimum. Pour lui, hors de question de courir pour se rendre sur les lieux d'une mission qui n'est pas d'une urgence capitale. Dans la même l'homme préfère laisser les autres agir et lui se contente d'intervenir que lorsqu'il n'a pas le choix. Ses camarades ne peuvent compter sur lui que dans une certaine mesure, il ne saute pas sur le danger, il serait plus juste de dire même qu'il l'évite. Sa philosophie est aussi adaptée aux combats. Même si les dirigeants du monde fabriquent de toute pièce des tensions entre eux et envoie les populations s'autodétruire, alors la violence ne peut pas être exclus. Lorsque Noa se retrouve dans une position où il est obligé d'avoir recours aux armes, il n'hésite pas. Cependant il s'accorde plusieurs règles la première étant, que sa vie doit passer après celle des autres. Son sacrifice, s'il est indispensable ne doit pas être freiné par son égoïsme besoin de vivre. Comme expliqué plus haut, il ne se pense pas supérieur à autrui. Une autre section de sa doctrine, indique que gagner un combat n'est pas de mettre K.O son adversaire, mais de survivre. C'est donc sans honte, qu'il peut fuir un affrontement, sans se sentir lâche. La mort de son équipe, ou juste de lui-même ne servira pas les intérêts de la paix, au contraire ne dit-on pas la haine engendre la haine ? C'est en partant de ce dicton qu'il s'impose aussi de ne jamais achever son adversaire. Au cours de sa longue vie, il a vu de nombreuses personnes mourir autour de lui, mais il a refusé à chaque fois de donner le dernier coup malgré les ordres de son village. Noa n'est pas seulement un homme il est aussi un père attention. Vivant pour son unique enfant issus de l'union charnelle avec sa défunte femme, il se bat quotidiennement pour que son descendant, lui enseignant l'art de la paix comme l'a fait son propre géniteur. Quand il est avec son fils il retire alors son masque, son sourire et sa chaleur humaine refont surface, car son vœu le plus cher serait que son enfant vive dans un monde de paix où ni aurait pas besoin de cacher sa gentillesse pour survivre. >> Biographie Mon fils, J'espère de tout mon coeur que jamais tu n'aurais à lire cette lettre. Mais tu es assez grand pour comprendre qu'il n'est plus possible de revenir en arrière, tu connais mes idéaux. Alors si par malheur tu venais de trouver ces quelques lignes dans leur cachette, cela veut tout simplement dire que je ne suis plus un membre de notre communauté, et qu'à partir de maintenant tu seras la descendance d'un pariât, une feuille arrachée de force de sa branche. Et un jour ou l'autre ma fuite devra prendre fin, les graines haineuses de l'arbre toucheront mon coeur et détruirons mon existence pour que l'histoire m'oublie. C'est d'ailleurs peut-être déjà le cas. Cependant, je continue de vivre à travers cette lettre que je t'adresse pour te transmettre l'héritage de notre famille, la volonté d'un monde meilleur où la violence serait immorale et la paix source de vie. Toutes époques comportent ses héros aux prouesses fantastiques, ses vils serpents crachant le venin de la destruction sur l'humanité ainsi que ses martyrs faisant sacrifice de ce bien qu'est la vie par pur altruisme. Sache que ton père n'était aucun des trois. Juste un homme comme il y en a des milliers, vivant avec unique conviction que celle de survivre. Il enfin, je n'ai jamais désiré la gloire éternelle, ou encore la puissance de déraciner l'arbre par la force, je voulais juste épurer l'homme de sa haine. Aujourd'hui c'est sous une plume qui se révélera parfois maladroite, mais authentique que je vais te narrer les rudes souvenirs, ainsi que les bons d'un enfant devenu homme et enfin père. Une histoire, mon histoire. C'est à l'ombre d'un grand arbre que je suis née à East Blue, dans la sérénité la plus chaotique, il y a maintenant plus de trente-quatre ans. Déjà à l'époque, même si je n'en avais pas conscience la guerre terrassait les hommes, les usaient jusqu'à la moelle pour satisfaire la mégalomanie de quelques dirigeants à l'ego démesurés. Je n'ai jamais connu mes grands-parents, mort sur un champ de bataille si atroce, que qualifié les pertes d'hécatombe ne serait qu'euphémisme. Heureusement, j'avais des parents m'aimant comme un être humain et non comme une arme à améliorer, à entraîner ! A peine né, que je dus vivre un traumatisme hantant encore mon esprit aujourd'hui, en effet, j'en subit parfois les conséquences. Je n'étais pas arrivé seul, avec moi un frère jumeau, mais il préféra refuser de vivre plutôt que de voir la naissance dans ce monde avare de paix. Cette cicatrice ne pourra jamais être refermé. Tes grandes-parents m'ont pourtant donnés tout ce qu'il pouvait, de l'amour, des biens matériels et ils ont survécu le plus longtemps possibles à la tyrannie des puissants. Bien évidemment je n'avais pas encore conscience des efforts qu'ils faisaient, je n'étais alors qu'un enfant avec les désirs qui conviennent à ce stade de la vie. Quand mon père commença à m'enseigner les arts de la médecine à l'âge de cinq ans comme j'ai fait avec toi, j'ai pris cela pour un jeu, un simple jeu. Pour lui c'était bien plus que ça, il m'apprenait à survivre. Les longues parties Shogi avec mon père aiguisant mon sens de la concentration et de l'observation, ou encore les entraînements dans le maniement du scalpel. L'innocence de mon enfant faisait encore effet, même si ton grand-père l'effaçait lentement, pour m'apprendre ce qu'était la justice, la paix et l'égalité des notions totalement absence des enseignements que j'allais avoir plus tard dans l'école que je rejoignis alors que j'avais atteint ma huitième année. Les deux années qui suivirent, furent comme un choc pour moi. Vivant dans la sérénité d'un schéma familial basé sur l'amour des parents envers leur enfant, je débarquais dans la réalité. J'avais été préparé à cette rencontre, mais c'était plus horrible qu'un enfant ne pouvait l'imaginer. L'école avait pour unique rôle de propager la propagande des instances dirigeantes de la nation. Manipulant les esprits encore blancs des jeunes générations, les poussant à la haine de ce qui étaient les ennemis officiels. Dieu sait combien de fois je me suis surpris à haïr les hommes venant d'autres pays, ou encore les prisonniers sacrifiés comme du bétail sur la place public toutes les semaines. A côté de cela, ton grand-père continuait de m'enseigner la paix, j'étais donc tiraillé entre l'école et la famille. Je vivais mal cela. Malgré les efforts de mon père, je penchais vers la haine, car tous les jours je voyais mes oncles instruire leurs enfants dans la volonté de la haine. La guerre n'était dans nos esprits qu'un jeu. Nos cours ne consistaient qu'à deux choses : apprendre à reconnaître nos ennemis et savoir les tuer. Avec un tel système pédagogique, il n'est pas étonnant que la violence soit maître de notre époque. Combattant mes doutes intérieurs, je décidais de poursuivre mes études en restant à l'ombre des autres. Je n'avais jamais les meilleurs résultats alors que je connaissais les réponses, je faisais le strict minimum pour ne pas me faire remarquer, sinon je serais devenu l'un des prétendants pour intégrer l'unité d'élite de l'armée destiné à faire régner la terreur sur son passage. Mes études se poursuivirent sans problème. C'est haut la main, qu'à l'âge de 10 ans je fus promu au titre d'apprenti soldat. Les choses sérieuses allaient bientôt commencer. Mon père décida qu'il était temps de me parler comme un adulte. Une longue conversation s'en suivi et je me souviens encore de l'une de ses phrases m'ayant marqué, ce jour-là il m'a dit en parlant de cette paix qu'il aspirait tant : « La paix est à l'ombre des sabres ». Et il m'expliqua aussi que je ne devais jamais souiller mon âme en tuant un autre être humain, et cela peut importe la raison Mes débuts comme arme furent des plus sereins. A cette étape, la vie d'un soldat n'est pas encore dangereuse. La violence, la guerre, la mort d'un ami restent des inconnues. Pourtant, nos aînés partaient constamment sur le chemin des champs d'honneurs et nombreux furent les âmes qui s'y reposèrent à jamais. Plusieurs de mes cousins plus âgés moururent, décimés comme du bétail, mais aveuglés par la propagande des autorités, mes oncles étaient fiers que leur fils meurent de cette façon. Ton grand-père lui trouvait ce comportement affligeant, mais il n'avait pas le temps de s'occuper de la stupidité de ses frères, sa femme, ma mère, ta grand-mère était mourante. Une maladie dévastant son corps à la vitesse de l'éclair. J'appris bien plus tard, que c'était le Chef en personne qui avait décidé de la condamner à mort pour punir son mari d'avoir osé lever la voix contre sa personne. Retenant mes larmes de son vivant, j'explosai le jour de sa mort, du haut de mes onze années comment aurais-je pu réagir autrement. Les mois qui suivirent, la haine s'empara de moi emmenant avec elle son amie de toujours la violence. J'avais envie de frapper à mort les ennemis de la nation. Dans ce moment de détresse émotionnelle, la propagande me pénétrait comme un couteau dans du beurre. Voyant mon état s'aggraver, mon père décida de remédier à la chose. Il me mit au défi de l'attaquer jusqu'à lui faire mal. Ayant besoin d'évacuer ma rage, je le frappais le plus fort que je pouvais, mais il bloquait chacune de mes attaques. Petit à petit, je vidais ma colère sur lui, apaisant alors mon esprit. Il me prit alors à part, pour m'expliquer que maintenant que j'avais cédé à la colère, il ne fallait plus que cela arrive. Je retenus la leçon. Mes quinze années arrivèrent alors, à partir de cet instant, il n'était plus question pour mes camarades et moi-même d'éviter l'horreur des champs de bataille. Trois semaines après mon départ ma camarade succomba à de profonde blessure dans l'abdomen que je ne pu sauver malgré ma médecine. Sans nous donner le temps de la pleurer, nous dûmes repartir sur le front. C'est au-cour de cette période que j'ai commencé à ressentir un profond dégoût pour les actions de l'armée, ce que ton grand-père m'avait expliqué à cour des dernières années fus enfin clair. Imposant le chemin de la mort à ses soldats sous le coup d'un totalitarisme à peine caché, les autorités du pays en profitait pour s'enrichir sur le malheur humain. Toi aussi mon fils, tu comprendras que la volonté du feu et de la poudre n'est pas noble. Et mon père le comprit aussi, mais il paya le prix. Il est temps que je te raconte comment ton grand-père est mort pour défendre ses idéaux. Après la mort de ma mère et ma crise de violence, il changea. Sortant encapuchonné la nuit, il allait rejoindre ses « amis », il s'agissait d'un groupe restreint d'idéaliste désirant que la violence cesse. Les quelques résistants à la propagande. Ensemble, ils décidèrent de monter un plan pour destituer le Roi de l'époque de son trône. Les mois passèrent, les réunions s'enchaînèrent, parfois elles avaient même lieu à la maison et j'en profitais pour les écouter discrètement. Le jour J approchait à grand pas lorsque mon père venu me parler. Une dernière fois, il m'expliqua pourquoi la paix devait nous revenir de droit et surtout qu'il ne fallait jamais baisser les bras pour elle. Et en l'espace d'une nuit il disparut totalement. Envolé dans l'obscurité. J'avais seulement seize ans lorsque je me retrouvais orphelin. Ce fut quelques mois plus tard, que je revis mon géniteur et ses amis pour la dernière fois, pendus au bout d'une corde. Le sang avait été versé pour la paix. Je compris alors, qu'il s'agissait d'une priorité, qu'il était mon devoir de reprendre le flambeau et de lutter au quotidien pour elle. Ensuite les années passèrent, au fil de rencontre je découvris que je n'étais pas le seul à désirer la paix comme mode de vie. Tous les premiers jeudi du mois, nous nous retrouvions pour parler d'un futur meilleur. C'est dans ces réunions que j'ai vus ta mère pour la première fois. Dix-sept ans et déjà amoureux. Lui tournant autour pendant plusieurs mois, l'amour naquit entre nous. Je vécus alors les plus belles années de ma vie, mais aussi les plus difficiles. Elle aussi était aux ordres des autorités et c'est ensemble que nous nous battions au front. J'avais peur de la perdre, peur de vivre seul, car je savais que jamais je ne pourrais en aimer une autre. Avant de lutter pour la paix, je voulais combattre pour sa survie, protégeant notre amour malgré la haine, la guerre, la mort environnante nous survécûmes. J'estime que c'est durant cette période, que l'autorité découvrit qu'un nombre important de personnes n'étaient plus en accord avec sa propagande, car il commença à nous faire la chasse. Nous enchaînâmes des missions militaires bien trop dangereuse pour nous, mais une fois plus la mort ne frappa pas nos âmes. Je vis mes amis mourir, soit sur le champ de bataille, soit des mains des soldats d'élites garantissant la sécurité interne. Le rôle dont m'avait investi mon père était trop gros pour moi, je n'avais pas la carrure pour supporter ça, alors je décidais de stopper toutes activités que le gouvernement désapprouvait pour me concentrer sur celle qui devenus ma femme. Bien décidé à nous marier, nos noces se déroula dans un petit village à la frontière des ennemis de mon pays. Profitant d'une permission de quelques heures, ta mère et moi n'avions pas eu d'autres choix qu'un mariage expéditif et pourtant ce jour restera graver dans ma mémoire, le souvenir de son sourire est encore dans un coin de ma tête. Il ne doit te rester aucun souvenir de tes premières années. Quand tu marchas pour la première fois en ma direction, ou lorsque tu prononças « pa-pa » comme un appel au secours pour que je vienne t'aider. Ton sourire radieux a illuminé le foyer pendant si longtemps, nous étions heureux, épanouie et nous pouvions mettre de côté nos soucis, oubliant qu'autour de nous la haine était de mise. Tant de souvenir gravé à l'encre indélébile dans ma mémoire. Je disais que nous avions vécu heureux, ce n'est pas tout à fait vrai. Juste après ta seconde année, un terrible événement ces produits. Ta mère est morte d'un tragique accident comme je te l'ai expliqué, malheureusement elle n'est pas morte des coups des ennemis du pays, j'ai été obligé de te mentir, mais aujourd'hui j'ai décidé de me livrer entièrement à toi, alors apprête toi à découvrir la réalité. Je t'ai déjà dit que ta mère et moi nous passions notre quotidien à oeuvre pour la chute du grand totalitarisme et le jour arriva où les autorités le découvrirent. Alors que j'étais resté pour te garder, une troupe de soldats débarqua durant l'une de nos réunions où ta mère était présente. Ces barbares condamnèrent à mort ta mère et nos amis.... La rupture fut si difficile et encore plus lorsque j'ai du mentir en prétendant que je n'y étais pour rien et surtout que j'étais au courant de rien. Je devais te protéger. Ta mère venait de mourir, comme ta grand-mère une simple punition pour nous éviter de suivre le chemin de la désobéissance. Plus fort que jamais, je décidais alors de mener la lutte d'une manière comportant moins de risque, l'union avait été notre plus grande faiblesse, il allait falloir jouer individuel à partir de ce sombre jour. Au cour des années suivantes j'ai essayé de reproduire avec toi le schéma de sérénité que j'avais connu en ayant ton âge. Être un père éduquant son enfant n'est pas une chose facile, et encore plus dans une terre où la haine est un sport. Envoyé sur le champs de bataille constamment je devais me débrouiller pour te faire garder, et trop souvent j'étais obligé de demander à mes tantes elles qui n'étaient qu'un bouillon d'idiotie criant avec fierté que leurs fils étaient morts pour la patrie. Je savais pertinemment quand te laissant avec elles, la propagande pénétrerait ton esprit, mais je n'avais pas le choix, alors pour pallier à ça j'ai décidé de faire comme mon père. Dès que je le pouvais je t'enseignais les arts de la paix, les notions d'égalité et de justice. J'imagine que tu devais être tiraillé entre les leçons de tes grandes tantes et les miennes, mais c'était malheureusement la seule solution pour que tu gardes un peu d'humanité en toi. La vie durant tes dix premières années ne fut pas des plus évidentes. Partagé entre le front et la maison je ne cessais de revenir blessé plus ou moins gravement, mais surtout je ratais une grande partie de ton épanouissement, les graines de la paix que je voulais faire germer en toi poussaient de travers. Devoir rectifier le tir à chaque fois fut des plus difficiles, alors je devais trouver une autre solution. Tu ne devais plus voir tes tantes. Je décidais alors de me faire retirer du front pour cause de blessure trop importante. Lors d'un combat, une épée me frappa avec violence le torse créant une vaste cicatrice en forme de X, et me mutilant à divers endroits, me rendant incapable de marcher sans béquille. Un estropié comme moi ne pouvait plus rien faire sur le front, alors les autorités me laissèrent revenir pour des tâches plus simple, mais aussi importante. Ainsi, je pouvais être avec toi plus régulièrement. Je profitais de cette période de répit pour t'apprendre les bases de notre art, ainsi que le shogi je reproduisais la méthode d'enseignement de mon père. Jusqu'à ton entrée à l'école. Trente-ans passé j'étais fier de toi, car je savais que la nouvelle génération aurait au moins un enfant dans ses rangs pourtant la paix dans son cœur, rien que ça était une victoire pour moi. Depuis que tu étais sur la voie obligatoire des armes je surveillais ton comportement de très près, voulant éviter que tu ne fasses comme moi. Inutile d'avoir recours à la violence pour découvrir que celle-ci n'est pas source de confiance et qu'elle n'est pas en accord avec tes véritables intentions. Mais j'étais vraiment surpris, tu restais un homme de paix, je dois même t'avouer que ton professeur me convoqua plusieurs fois, car il trouvait bizarre que tu ne ressentes pas l'envie de te battre. Tu étais très intelligent. Au bout d'un moment, j'étais confiant en toi, je pouvais enfin vaguer à mes occupations : faire tomber la tête se prenant meilleur que les autres. Le chemin vers la chute du totalitarisme allait être longue, j'en avais conscience d'ailleurs au-moment où j'écris cette lettre il n'est pas tombé. Mais c'est une lutte quotidienne que j'ai entamais depuis la mort de mon père. Mes actions furent quasiment imperceptible, je réunissais des informations le plus discrètement possible pour me créer une base de donnée permettant de comprendre l'envergure de la force du pays. Malheureusement, un jour les autorités eurent vent de mes affaires, sans aucun procès ils m'envoyèrent en prison. La vie de taulard n'est pas si difficile qu'elle le paraît , car dans les geôles ne se trouvait que des opposants politiques. Je compris que je n'étais pas seul, nous étions nombreux, mais impuissant. Le seul problème était que je m'inquiétais pour toi, j'ignorais totalement si tu étais au courant de ma position ou alors t'avais t-on expliqué que j'étais maintenant mort. Une chose était sur dans mon esprit, je voulais te revoir. Une, puis deux, et enfin trois années s'écoulèrent dans cette sombre prison. J'eus beaucoup de chance. La mort ne fut pas l'issu de mon emprisonnement, j'ignore encore maintenant par quel miracle, mais l'air de la liberté me fut de nouveau accordé. Rien au monde ne pouvait plus me faire plaisir. Je ne te cache pas ma surprise lors de nos retrouvailles, tu n'étais plus l'apprenti de dix ans que j'avais laissé, non tu avais grandi. Il semblerait que tu n'avais pas suivit la voie de la médiocrité. Je fus heureux de voir ton évolution, heureux d'être en liberté pour te récupérer. Sauf que tes grands oncles ne voulaient pas que je te revoie. Trois ans de prison pour que mes stupides oncles m'empêchent de te voir, c'était trop. Sous le coup de la colère, j'enclenchais alors un combat contre eux. Il ne s'agissait pas d'un affrontement de puissance, car nous avions à peu près le même niveau, non c'était plus une guerre des nerfs. Un recours aux mains comme je le détestais. Voyant l'approche d'un conflit sans fin, ils décidèrent de me laisser te reprendre à une seule condition, que j'abandonne toute relation avec eux. J'acceptais sans hésitation. Voilà. Voilà ma vie dans toute sa longueur. Voilà qui j'étais, un fils fier de porter le fardeau de son géniteur, un non-violent portant dans son cœur la réflexion et pas l'action, un homme désireux de faire naître un air de paix sur les vertes forêts du pays, et enfin un père dont le seul espoir serait que tu ne tombes pas dans l'ombre de la paix, mais que tu continues mon œuvre, car si tu lis cette lettre, c'est que je ne suis plus capable de le faire moi-même, car dans le meilleur des cas, je suis en cavale... Mon fils, tu es tout pour moi alors survie ! >> Test RP - Finalement ils étaient donc là. Prononçais-je sans montrer la moindre trace d'enthousiasme. Voilà deux jours que j'étais sur ces terres dévastées et délaissées des hommes pour ne laisser place qu'au sable. Habitué aux paysages colorés par la flore, je ressentais un trouble à la vision d'un lieu dénuée de cette dernière, mais je ne le montrais pas. Ce masque fabriqué de toute pièce par mon esprit me permettait de laisser transparaître l'image d'un homme distant sur le présent. L'unique défense que je possédais face à la brutalité d'un monde où l’inhumanité était à l'image de ce désert : sans frontière. Cette haine se trouvait être la raison de ma venue en ces lieux reculés. Contraint par mes idéaux pacifiques, je me retrouvais régulièrement dans ce genre de situation, à marcher plusieurs heures pour aider quelques soldats de l'armée révolutionnaire. Aujourd'hui, moi qu'on nomme le Docteur Noa venait d'arriver sur les restes d'un champ de bataille datant de plusieurs heures. Les corps inanimés de la marine, cette poudre à canon humaine du gouvernement mondiale, étaient mêlés aux révolutionnaires sans vie. Intérieurement, j'avais envie de verser une larme, car cette bataille avait été sans logique et sans vainqueur. A chacun de mes pas je constatais l'inutilité de mes talents curatifs, les morts n'ayant plus besoin de mes médicaments. Pourtant je gardais l'espoir de trouver une personne qui n'avait pas abandonné sa vie à ce massacre, et après une dizaine de minutes mon acharnement ne fut pas vain, même si il n'était quasiment plus question d'un être humain tant son enveloppe était détruite. Me baissant sur mes genoux j'examinais le corps de ce soldat. Mes doigts juste au dessus de sa bouche me permirent d'observer qu'il respirait encore, le rythme était fortement saccadé, mais il y avait encore une âme. J'ouvrais alors la mallette noire que j'avais en main pour sortir quelques outils. - N'abandonnes pas le combat. L'intonation de ma voix trahissait cependant ma pensée, je savais déjà qu'aucun des remèdes que je possédais ne pourraient sauver cet homme. J'allais juste lui accorder le droit de partir sans douleur. Attrapant une aiguille remplie par un liquide violâtre je lui injectais directement dans le cœur. Il s'agissait d'un mélange de ma création pour mettre fin à la vie d'une personne dans ce genre d'état sans violence. Sur un corps sain elle n'aurait pas vraiment eu d'effet à moins d'employer une importante dose. Constatant mon impuissance à sauver les autres une fois encore, j'attendais que la faucheuse l'emporte pour lui fermer les yeux. Je repartais alors dans la quête de survie. Un bruit m'interpella alors, c'était le son d'un pistolet à plus ou moins cinquante mètres de ma position. Avec précaution j'attrapais l'une des armes à feux à ma ceinture et courais en direction du son. C'est avec stupéfaction que derrière une dune deux survivants se tenaient debout avec difficulté certes, mais debout. L'un pointait une arme enfumée sur le second se tenant le bras. Pas besoin d'être d'une grande intelligence pour comprendre qu'ils continuaient de ce battre, alors qu'autours d'eux il n'y avait que la mort. * Il faut mettre un terme à ça. * Trop obstinés à ce battre entre-eux ils n'avaient pas fait attention à ma présence. Je déclenchais alors mon pistolet pour tirer en l'air. L'espace d'une seconde ils m'observèrent et dans leurs yeux je voyais qu'ils me jugeaient. Restant sur mes gardes je m'approchais, une vingtaine de mètres nous séparaient maintenant. - Arrêtez de vous battre, il n'y aucune raison de continuer ce massacre ! Ne voyez-vous pas les corps de vos compagnons respectives à vos pieds ? Ils n'eurent aucune réaction en entendant mes propos, je n'étais d'ailleurs même pas sûr qu'ils aient entendus ce que je venais de dire. Plus rien ne se passa. Nous nous observions dans un silence glacial. Sans le vouloir je venais d'entamer une guerre de nerf avec eux. Il m'était impossible de savoir combien de minutes sont passées sans que personne ne bouge le moindre doigt, mais brusquement celui qui était armé appuya sur la détente, la balle fonça en direction de l'autre qui tomba sur le sol. Le dernier survivant de cette sanglante confrontation s'écroula à son tour. Était-ce la fatigue ou alors venait-il de décéder je l'ignorais totalement. - Le cycle de la haine ne s'arrêtera t-il donc jamais. La douce utopie de la paix ancrée dans mon esprit me poussa à m'avancer vers les derniers corps de cette bataille pour vérifier si ils étaient mort. Le premier avait une balle logée dans sa boîte crânienne, il respirait encore, difficilement mais même si je lui ôtais le métal enfoncé dans son cerveau pour essayer de le sauver, il n'en ressortirait qu'un légume incapable d'aller seul au toilette. Tout comme précédemment je lui infusais un produit visant à le faire mourir sans douleur. Sans attendre qu'il fasse effet, je me rendais sur le deuxième corps. Il respirait encore, son cœur battait même, mais de nombreux blessures graves avaient déchiraient ses muscles et organes. Enfilant mes gants de chirurgie et sortant les outils de base j'allais essayer de le sauver jusqu'au moment où je vu sur sa veste le symbole de la marine, l'armée du gouvernement mondial. Je décidais alors de le laisser mourir, il avait beau être qu'un simple soldat, il n'en résultait pas moins que ce futur cadavre ne méritait pas vivre. Après tout j'étais loin d'être parfait, une part de moi désirait le sauver c'est une certitude, mais la grande amertume que j'avais à l'encontre du tout puissant totalitaire était encore plus forte. Je rangeais mes outils, jetais mes gants usés pour rien et me relevais pour sortir de cette immondice. - Désolé de ne pas être arrivé avant... C'est avec le cœur tourmenté que je quittais ce champs de bataille. Même si j'approuvais la cause de l'armée révolutionnaire devait-elle participer à ce genre de chose ? La mort de la jeunesse est-elle obligatoire pour changer la face du monde et enfin mettre fin à ce cercle de violence et de haine ? Il était dur pour moi d'admettre ceci, de nouveau je ne me sentais pas à la hauteur de mes idéaux, mais il fallait que je les assume pour le bien de mon enfant... où qu'il soit à cet instant. |
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Informations IRL
- Prénom : Vince
Age : 18 ans
Aime : Beaucoup de choses
N'aime pas : Beaucoup de choses
Personnage préféré de One Piece : Une préférence pour Trafalgar Law (et depuis longtemps c'est pas parce qu'on le voit en ce moment dans les scans )
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Je suis pas une personne embêtante, ou alors je ne suis pas au courant.
Fais du RP depuis : Sans doute 4 année
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Selon mon travail.
Comment avez vous connu le forum ?
Un top-site me semble, il est dans mes favoris depuis un long moment je cherchais juste le temps de me lancer.
Dernière édition par Leone Noa le Lun 30 Avr 2012 - 11:13, édité 7 fois