Jeu: Aucun, je reste tout simplement moi-même. Donc, je suis Aoi D. Nakajima
Milieu d'année, 1617
16h00
Et voilà le cimetière d'épaves. Qu'est-ce qu'on peut en raconter dessus... C'est vrai que voir tous ces vaisseaux entassés les uns sur les autres donnait la chair de poule. Enfin... pour les trouillards. Si j'enfonçais fièrement dans cette partie du globe, c'est pour une seule et unique raison et rien d'autre! Je cherchais un certain Biach Clever. Selon les sources que je disposais, il pouvait m'être extrêmement utile à l'avenir. Se serait une occasion en or d'avoir un tel homme sous ma coupole. Seulement, il était du genre introuvable dans son environnement. Les malheureux qui s'aventuraient ici, n'en ressortaient pas entier à défaut de revenir vivant! On disait de lui qu'il agissait pour le chaos uniquement. Un être infâme n'ayant pas spécialement de but, mais de semer la discorde et le trouble. Une belle pagaille! Je le respectais profondément pour ce qu'il était. C'était très rare que je considérais quelqu'un à part moi. Les gens affirmaient que c'était un vrai fou. Je pensais qu'on était deux. Nul oserait venir en ces lieux et ne souhaiterait croiser sa route.
Je ne voulais pas risquer mon navire et les êtres-humais qui s'y trouvaient. Je fis préparer la chaloupe. Je voulais le rencontrer seul. De plus, si je voulais le contacter, il me serait plus facile d'agir en solitaire.
- Tu es sûr que je ne peux pas t’accompagner, maman?
- Non, mon trésor. Je préfère que tu protèges l'Inferno durant mon absence. Ne t'inquiète pas, je sais ce que je fais. Tu es encore trop petit pour ce genre de choses.
- D'accord. Nous surveillerons ton signal, nous serions prêt à te récupérer. Fais vite. Je n’apprécie guère cet endroit...
Je commençai à descendre. J'avais ma torche pour l'appel et ma gunblade. Je ne voulais pas remarquer ma présence dans cette brume. Elle était plutôt épaisse.
- Maman?
J'avais la barque sur l'eau. Je m’apprêtais à ramer.
- Je t'aime!
Je ne répondis pas. Je n'avais pas peur pour eux. Ils étaient tous bien protégés à bord du vaisseau. Et j'avais confiance en eux. Je naviguais entre épave et débris. Il y en avait partout. Parfois, il y avait quelques récifs. C'était une vraie boucherie de navires. Les pauvres. Tout était calme. Soudain, venant de nulle part, j'entendis un croassement. Je me retournai pour comprendre de quoi il s'agissait. Seulement, je ne voyais rien. Il n'y avait strictement personne. Pas chat. Je me méfiais régulièrement les arrières, j'avais l'œil aux aguets.
Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Mar 30 Oct 2012 - 14:02, édité 6 fois