« Aïeuuh... »
Cette fois, ça ne peut pas être le soleil. A moins que des bras lui aient poussé entre-temps. Non, c'est autre chose. Étrangement, la chute ne m'a pas fait si mal que ça. La raison ? Du parquet... Sur le coup, pas de réaction. Puis, quelques secondes plus tard, un tas de questions surviennent. Pourquoi ? Comment ? Et d'autres toutes aussi intelligentes que les précédentes. Enfin, ça me revient. Je suis sur un bateau. Autant dire que sur le moment, je me suis sentie un petit peu stupide. Bon, et après ? Personne n'a pu lire mes pensées. Méfiante, je regarde tout de même autour de moi. Non, ça a l'air d'être bon. Je me relève donc difficilement, les coups de soleil ne m'aidant pas énormément dans cette tâche. Suite à cela, me voilà partie vers la plage avant du bateau. Arrivée à destination, je me colle contre la barrière. Soudain, je suis rapidement prise d'une envie de crier à tout va « Je vole, Jack, je vole ! ». Malheureusement, je n'ai pas de Jack dans ma vie, ni d'un quelconque autre homme d'ailleurs. Oubliant donc cela, je finis par concentrer mon esprit sur la destination qui est, ma foi, déjà visible. Pour tout dire, on est arrivés. Je dis « on » car, en fait, nous sommes tout un groupe d'étudiants à avoir fait ce voyage. Seulement, je ne les côtoie pas. Ce serait différent si mon meilleur parti était parmi eux, mais ce n'est pas le cas.
Sortant in extremis le premier livre qui me tombe sous la main, je passe devant les autres en les ignorant. J'entends déjà les murmures d'insultes. Dommage pour eux, je ne les aime pas, donc ça ne me fait rien. Malgré tout, je sais que je suis obligée d'attendre le professeur, donc je patiente. Nous prenant pour des imbéciles, il nous ré-explique ce que nous sommes venus faire là, au cas où nous ne l'aurions pas encore compris. Considérant cela comme une perte de temps, je me suis remise dans mon livre de médecine comprenant la thèse d'un fabuleux médecin. Celui-ci débat sur une maladie incurable peu connue qui est l'acro-scypho-dysplasie métaphysaire, aussi connue sous le nom de syndrome de Bellini. Enfin, ça ne me dit rien d'en parler, surtout que je n'y saisis pas grand-chose. Finalement, je comprends que cette maladie soit rarement connue. Ça reste malgré tout plus intéressant que ce que radote notre mentor. J'aimerais bien savoir parmi tous les élèves, qui sont en médecine depuis plusieurs années, lequel n'a pas compris que nous sommes venus ici pour un test pratique et réel de ce que l'on apprend depuis déjà pas mal de temps ?
Pendant qu'il continue son explication, je décide pour changer de regarder un peu le monde qui m'entoure. Ce qui est clair, c'est que Bliss est réellement un monde différent de celui de Kage Berg. Alors que le premier est typiquement représentatif de ce qu'est une ville, le dernier ressemble quant à lui davantage à un champ qu'autre chose. Malgré tout, cela reste une belle île. Mais, je crois vraiment préférer mes petites plaines à cette température trop élevée et cette ambiance typique citadine. Après tout, il n'y a pas un brin d'herbe à l'horizon, mais seulement des briques, partout. La nature est à peine présente. Ah, si, pardon, il y a du bois, qui permet aux charpentiers de construire des bateaux, erreur de ma part ! Bref, cet endroit n'est pas trop à mon goût...
Bon, au final, l'enseignant a terminé enfin son discours et nous a demandé d'aller à la rencontre des charpentiers histoire de soigner des blessés. C'est vrai qu'avec quatre mille travailleurs, il doit y en avoir quelques-uns mal en point. Tous mes camarades sont donc déjà partis à la rencontre de ces ouvriers et certains ont même commencé à effectuer des soins, pendant que je rêvassais. 'Faut croire que je ne suis pas la plus motivée. Non, c'est faux ! « Je » suis l'élève la plus investie et « je » vais passer ce test avec brio ! Partant donc du port avec ambition, je commence à rechercher un blessé. C'est limite si je n'allais pas en taper un pour avoir quelqu'un à soigner... Qu'est-ce que je dis encore ?! Je suis médecin, enfin infirmière, et je dois soigner les gens, pas les blesser ! Pour me remonter à bloc, je me fous donc une paire de claques. Ça fait mal. Surtout sur les coups de soleil, que j'ai encore oublié. Mais, au moins, ça m'a bien remis les idées en place !
Je repars donc à la recherche d'un blessé, mais toujours rien. Le Dieu ne m'aime-il donc pas aujourd'hui ? C'est vrai que je ne prie pas beaucoup, mais tout de même. De là à me faire échouer un test, c'est méchant. Puis, à force de marcher à la recherche d'un charpentier ensanglanté, j'ai fini par sortir de la zone délimité par notre professeur. Les ruelles sont plus étroites, mais également de plus en plus sombres. En fait, ça en devient même inquiétant... Heureusement que la ville est peuplée, sinon je serais morte de trouille à l'heure qu'il est. De toute manière, peu importe les conditions, je dois réussir ce test coûte que coûte ! C'est donc désobéissante et rebelle que je continue ma recherche d'un blessé. Qu'il soit grand, petit, gros, maigre, humain ou non, je veux soigner quelqu'un !
Cette fois, ça ne peut pas être le soleil. A moins que des bras lui aient poussé entre-temps. Non, c'est autre chose. Étrangement, la chute ne m'a pas fait si mal que ça. La raison ? Du parquet... Sur le coup, pas de réaction. Puis, quelques secondes plus tard, un tas de questions surviennent. Pourquoi ? Comment ? Et d'autres toutes aussi intelligentes que les précédentes. Enfin, ça me revient. Je suis sur un bateau. Autant dire que sur le moment, je me suis sentie un petit peu stupide. Bon, et après ? Personne n'a pu lire mes pensées. Méfiante, je regarde tout de même autour de moi. Non, ça a l'air d'être bon. Je me relève donc difficilement, les coups de soleil ne m'aidant pas énormément dans cette tâche. Suite à cela, me voilà partie vers la plage avant du bateau. Arrivée à destination, je me colle contre la barrière. Soudain, je suis rapidement prise d'une envie de crier à tout va « Je vole, Jack, je vole ! ». Malheureusement, je n'ai pas de Jack dans ma vie, ni d'un quelconque autre homme d'ailleurs. Oubliant donc cela, je finis par concentrer mon esprit sur la destination qui est, ma foi, déjà visible. Pour tout dire, on est arrivés. Je dis « on » car, en fait, nous sommes tout un groupe d'étudiants à avoir fait ce voyage. Seulement, je ne les côtoie pas. Ce serait différent si mon meilleur parti était parmi eux, mais ce n'est pas le cas.
Sortant in extremis le premier livre qui me tombe sous la main, je passe devant les autres en les ignorant. J'entends déjà les murmures d'insultes. Dommage pour eux, je ne les aime pas, donc ça ne me fait rien. Malgré tout, je sais que je suis obligée d'attendre le professeur, donc je patiente. Nous prenant pour des imbéciles, il nous ré-explique ce que nous sommes venus faire là, au cas où nous ne l'aurions pas encore compris. Considérant cela comme une perte de temps, je me suis remise dans mon livre de médecine comprenant la thèse d'un fabuleux médecin. Celui-ci débat sur une maladie incurable peu connue qui est l'acro-scypho-dysplasie métaphysaire, aussi connue sous le nom de syndrome de Bellini. Enfin, ça ne me dit rien d'en parler, surtout que je n'y saisis pas grand-chose. Finalement, je comprends que cette maladie soit rarement connue. Ça reste malgré tout plus intéressant que ce que radote notre mentor. J'aimerais bien savoir parmi tous les élèves, qui sont en médecine depuis plusieurs années, lequel n'a pas compris que nous sommes venus ici pour un test pratique et réel de ce que l'on apprend depuis déjà pas mal de temps ?
Pendant qu'il continue son explication, je décide pour changer de regarder un peu le monde qui m'entoure. Ce qui est clair, c'est que Bliss est réellement un monde différent de celui de Kage Berg. Alors que le premier est typiquement représentatif de ce qu'est une ville, le dernier ressemble quant à lui davantage à un champ qu'autre chose. Malgré tout, cela reste une belle île. Mais, je crois vraiment préférer mes petites plaines à cette température trop élevée et cette ambiance typique citadine. Après tout, il n'y a pas un brin d'herbe à l'horizon, mais seulement des briques, partout. La nature est à peine présente. Ah, si, pardon, il y a du bois, qui permet aux charpentiers de construire des bateaux, erreur de ma part ! Bref, cet endroit n'est pas trop à mon goût...
Bon, au final, l'enseignant a terminé enfin son discours et nous a demandé d'aller à la rencontre des charpentiers histoire de soigner des blessés. C'est vrai qu'avec quatre mille travailleurs, il doit y en avoir quelques-uns mal en point. Tous mes camarades sont donc déjà partis à la rencontre de ces ouvriers et certains ont même commencé à effectuer des soins, pendant que je rêvassais. 'Faut croire que je ne suis pas la plus motivée. Non, c'est faux ! « Je » suis l'élève la plus investie et « je » vais passer ce test avec brio ! Partant donc du port avec ambition, je commence à rechercher un blessé. C'est limite si je n'allais pas en taper un pour avoir quelqu'un à soigner... Qu'est-ce que je dis encore ?! Je suis médecin, enfin infirmière, et je dois soigner les gens, pas les blesser ! Pour me remonter à bloc, je me fous donc une paire de claques. Ça fait mal. Surtout sur les coups de soleil, que j'ai encore oublié. Mais, au moins, ça m'a bien remis les idées en place !
Je repars donc à la recherche d'un blessé, mais toujours rien. Le Dieu ne m'aime-il donc pas aujourd'hui ? C'est vrai que je ne prie pas beaucoup, mais tout de même. De là à me faire échouer un test, c'est méchant. Puis, à force de marcher à la recherche d'un charpentier ensanglanté, j'ai fini par sortir de la zone délimité par notre professeur. Les ruelles sont plus étroites, mais également de plus en plus sombres. En fait, ça en devient même inquiétant... Heureusement que la ville est peuplée, sinon je serais morte de trouille à l'heure qu'il est. De toute manière, peu importe les conditions, je dois réussir ce test coûte que coûte ! C'est donc désobéissante et rebelle que je continue ma recherche d'un blessé. Qu'il soit grand, petit, gros, maigre, humain ou non, je veux soigner quelqu'un !