Rappel du premier message :
T’en penses quoi ?
L’gros avantage des Eternal de la Marine sur les Log normaux, jsuis en train d’le redécouvrir, c’est qu’les premiers t’indiquent où tu veux aller, alors qu’les seconds servent pas à bézef. D’puis qu’on s’est fait fouetter les voiles par la tempête qu’avait prédit Jack et d’puis qu’y s’est r’mis à faire beau puis chaud puis plus un souffle de zef, la boussole soigneusement gardée parce que jsuis pas trop gland non plus depuis Las Camp et ma rencontre avec la ptite Maya indique rien du tout. Et quand jte dis rien, c’est rien. Juste, l’aiguille tourne et tourne et tourne encore, sans s’arrêter nulle part, sans choper un pôle magnétique sur lequel s’arrêter. En gros, on s’démerde pour entamer GrandLine.
Et donc. T’en penses quoi, Jack ?
Jack pense pas, Jack est concentré. Sur les vagues qu’y a pas. Du coup me répond pas. Mer des Sale Garces, jcrois qu’la zone s’appelle. Sargasses, ptet, mais c’est moins funky comme nom. Deux courants d’air pour nous rafraîchir derrière les oreilles, du clinquant qui t’assèche le gosier en trois cris d’mouette si tu fais pas gaffe, et assez d’algue en surface pour une fois séchée nous constituer un bon stock d’herbe à pipe quand on aura fini l’tabac. Même Anthrax a trop chaud pour faire ses conneries, c’est dire. M’fin. La situation pourrait être pire. Mais en attendant l’embrun qui nous jartera hors d’ici, ben, on s’fait chier. Et Oz qui pourrait nous tirer mais qu’est parti s’faire un monstre marin sans nous mettre au jus. Jcomprends qu’il ait la dalle, le bon, mais c’tait pas l’moment…
Bwerf, c’mon moment blasé, ça passera. Pis jvais pas être mauvaise langue, ça fait une pause.
Mais les pauses, c’est chiant, merde. Et toi Wally, t’en penses que’qu’chose ? Jrepose la question aux uns et aux autres en m’baladant sur le pont d’l’Ecume. Mais Wally pense pas non plus. S’emmerde comme les autres sans pouvoir donner d’ordre. Une fois qu’les voiles sont sorties, quand l’vent est pas d’la partie, y a plus qu’a espérer qu’elles gonflent un jour, et les manœuvres sont limitées. Bref, Wally pense pas, m’regarde bizarre sans répondre, la main sur la nuque. A tous les coups c’packe j’lui ai tranché la tête l’aut’ jour, quand il a fait sa résurrection au Cap des Jumeaux. Ptain, ces gosses qui cherchent à imiter la figure paternelle par tous les moyens, jte jure. M’a piqué la vedette c’jour-là.
Bon, ça m’re-rend mauvais, jvais voir ailleurs.
Ent’ les deux mâts Noah joue aux cartes en fumant son slibard. Les algues dans les clopes, c’est ptet pas une bonne idée. Ou alors c’est l’Doc qui lui a r’filé un truc. ’dra qu’j’y cause un jour à l’Alex, propos d’ses pilules pas nettes qu’y paume partout. Si j’le chope, là jle vois pas. Encore en train d’se fritter avec le Reyson que jvois pas non plus ? Ptain. Maya aussi. Joue aux cartes. En graillant du chocotruc que je sais pas où elle en a trouvé tout ça. Hinu ? ’dra qu’j’aille voir les cales un jour, checker si elle m’a pas foutu d’la cargaison à la baille pour se faire de la place pour sa tonne de bouffe marron dégueulasse. L’reste des zigues a la cagne aussi, en branle pas une. Bien la peine d’avoir joué au bon samaritain avec les pauv’ jumeaux perdus sans leurs papas, tiens. Et jte parle pas des deux scientos avec leurs conversations d’merde. M’fin, eux sont restés dans l’entre-pont, de toute.
M’reste Hope pour m’occuper à la proue. J’m’approche. Afro-girl hors d’ses murs ? Rare pour être noté. J’le note. Elle a l’bourdon, r’garde au loin, ça s’voit derrière ses binocles. Jle note aussi.
Rare de t’voir ailleurs qu’à tes fourneaux, poupée. T’as grise mine, ça veut dire qu’on a plus rien à damer ? Dis-moi tout, pourquoi l’pouvoir de l’afro s’fout en berne ?
Conversation tranquille pour situation tranquille. Rien qu’de la flotte autour, pas un brin d’mouv’, aucune idée d’là où l’destin nous envoie. Faudrait pas qu’ça dure. A force de s’reposer ent’ deux passages de gros temps, jcommence à rouiller. Les autres aussi. Merde.
L’gros avantage des Eternal de la Marine sur les Log normaux, jsuis en train d’le redécouvrir, c’est qu’les premiers t’indiquent où tu veux aller, alors qu’les seconds servent pas à bézef. D’puis qu’on s’est fait fouetter les voiles par la tempête qu’avait prédit Jack et d’puis qu’y s’est r’mis à faire beau puis chaud puis plus un souffle de zef, la boussole soigneusement gardée parce que jsuis pas trop gland non plus depuis Las Camp et ma rencontre avec la ptite Maya indique rien du tout. Et quand jte dis rien, c’est rien. Juste, l’aiguille tourne et tourne et tourne encore, sans s’arrêter nulle part, sans choper un pôle magnétique sur lequel s’arrêter. En gros, on s’démerde pour entamer GrandLine.
Et donc. T’en penses quoi, Jack ?
Jack pense pas, Jack est concentré. Sur les vagues qu’y a pas. Du coup me répond pas. Mer des Sale Garces, jcrois qu’la zone s’appelle. Sargasses, ptet, mais c’est moins funky comme nom. Deux courants d’air pour nous rafraîchir derrière les oreilles, du clinquant qui t’assèche le gosier en trois cris d’mouette si tu fais pas gaffe, et assez d’algue en surface pour une fois séchée nous constituer un bon stock d’herbe à pipe quand on aura fini l’tabac. Même Anthrax a trop chaud pour faire ses conneries, c’est dire. M’fin. La situation pourrait être pire. Mais en attendant l’embrun qui nous jartera hors d’ici, ben, on s’fait chier. Et Oz qui pourrait nous tirer mais qu’est parti s’faire un monstre marin sans nous mettre au jus. Jcomprends qu’il ait la dalle, le bon, mais c’tait pas l’moment…
Bwerf, c’mon moment blasé, ça passera. Pis jvais pas être mauvaise langue, ça fait une pause.
Mais les pauses, c’est chiant, merde. Et toi Wally, t’en penses que’qu’chose ? Jrepose la question aux uns et aux autres en m’baladant sur le pont d’l’Ecume. Mais Wally pense pas non plus. S’emmerde comme les autres sans pouvoir donner d’ordre. Une fois qu’les voiles sont sorties, quand l’vent est pas d’la partie, y a plus qu’a espérer qu’elles gonflent un jour, et les manœuvres sont limitées. Bref, Wally pense pas, m’regarde bizarre sans répondre, la main sur la nuque. A tous les coups c’packe j’lui ai tranché la tête l’aut’ jour, quand il a fait sa résurrection au Cap des Jumeaux. Ptain, ces gosses qui cherchent à imiter la figure paternelle par tous les moyens, jte jure. M’a piqué la vedette c’jour-là.
Bon, ça m’re-rend mauvais, jvais voir ailleurs.
Ent’ les deux mâts Noah joue aux cartes en fumant son slibard. Les algues dans les clopes, c’est ptet pas une bonne idée. Ou alors c’est l’Doc qui lui a r’filé un truc. ’dra qu’j’y cause un jour à l’Alex, propos d’ses pilules pas nettes qu’y paume partout. Si j’le chope, là jle vois pas. Encore en train d’se fritter avec le Reyson que jvois pas non plus ? Ptain. Maya aussi. Joue aux cartes. En graillant du chocotruc que je sais pas où elle en a trouvé tout ça. Hinu ? ’dra qu’j’aille voir les cales un jour, checker si elle m’a pas foutu d’la cargaison à la baille pour se faire de la place pour sa tonne de bouffe marron dégueulasse. L’reste des zigues a la cagne aussi, en branle pas une. Bien la peine d’avoir joué au bon samaritain avec les pauv’ jumeaux perdus sans leurs papas, tiens. Et jte parle pas des deux scientos avec leurs conversations d’merde. M’fin, eux sont restés dans l’entre-pont, de toute.
M’reste Hope pour m’occuper à la proue. J’m’approche. Afro-girl hors d’ses murs ? Rare pour être noté. J’le note. Elle a l’bourdon, r’garde au loin, ça s’voit derrière ses binocles. Jle note aussi.
Rare de t’voir ailleurs qu’à tes fourneaux, poupée. T’as grise mine, ça veut dire qu’on a plus rien à damer ? Dis-moi tout, pourquoi l’pouvoir de l’afro s’fout en berne ?
Conversation tranquille pour situation tranquille. Rien qu’de la flotte autour, pas un brin d’mouv’, aucune idée d’là où l’destin nous envoie. Faudrait pas qu’ça dure. A force de s’reposer ent’ deux passages de gros temps, jcommence à rouiller. Les autres aussi. Merde.