Manshon, 1621
Cette ville est depuis bien longtemps un point de passage obligé pour la flibuste et autres corsaires en quête de pouvoir et de reconnaissance. Il est courant que des bandes et mafias de tout ordre s’affrontent farouchement pour des prises de territoire, ce remue-ménage perpétuel et les incidents collatéraux à ces combats ont fait que l’île bénéficie dorénavant d’une triste réputation sur toute la Blue. Des commerces illégaux se sont progressivement installés sous des devantures totalement légales, altérant par la même occasion le mercantilisme ancestral de cette région et obligeant les natifs à céder leurs baux commerciaux à des prix dérisoires. Le fait est que l’île conserve tout de même une partie de son patrimoine historique et culturelle et ce même si la population a dû s’accoutumer quotidiennement à la présence de bandes sanguinaires et pernicieuses sur leur territoire. Le gouvernement mondial était pertinemment conscient de cet état de fait et a en conséquence, diligenter un contingent local particulièrement important pour prévenir et contenir ces dangers potentielles. La paix et la prospérité n’a pas pour autant regagner l’île et bien qu’aucun citoyen ne l’affirmerait publiquement, ils vivent toujours bel et bien dans la terreur, craignant à chaque seconde de ne pas voir l’aube du jour suivant. Le contingent local ? Il fait surtout office de tampon pour que le climat de cette île ne se dégrade encore davantage, le gouvernement ne voudrait voir émerger un territoire de conflit tel que Las camp ou encore Luvneel praad ici sur Manshon. Si seulement Har chitecte, le fondateur de la ville principale, voyait ce que sa cité était devenu bien des siècles après son décès, il s’en retournerait dans sa tombe le bougre ! Peu importe cela arrangeait copieusement les affaires de Sharp Jones, il est toujours préférable de bénéficier d’un contexte instable pour réaliser des affaires.
A l’instar des pirates, « les hommes d’affaires « comme ils aiment à se faire appeler doivent toujours être à proximité de ces zones conflictuelles, ces vulgaires pirates ne sont pas des financiers loin de là et il est un fait avéré, que les pirates aiment toujours claquer l’or et le fric qui viennent d’acquérir. Ces types là sont des flambeurs dans l’âme, que ce soit dans la bouffe, les femmes, l’alcool, tout y passe si ils peuvent célébrer leur faits d’armes comme il se doit. Par ailleurs, l’opium se distribue très bien auprès des pirates qui comptent parmi les premiers clients des hommes de la trempe de Jones. Le seul hic ? C’est qu’ils sont une demi-douzaine dans la zone à disséminer la fameuse substance sur le seul territoire de Manshon, le marché est saturé et pourtant Sharp Jones compte bien s’y frayer une place non négligeable au sein de ce segment des plus lucratifs. Seulement, il ne s’attaque pas à des demeurés chétifs, il s’agit de véritables cellules de distribution qui opèrent les uns indépendamment des autres, un grand machinisme dont Manshon ne constitue qu’un rouage parmi tant d’autres. Jones savait qu’en s’attaquant à l’un d’eux, il se frotterait inéluctablement à des représailles sans précédent, ca faisait partie des règles de ce jeu dicté par les puissantes familles mafieuses. Jones voulait s’y introduire ? Très bien, il devait prendre à sa charge toutes les conséquences, ripostes et coup bas de ces adversaires et dieu sait qu’ils savent se montrer ingénieux dans la matière. Son statut de « challenger « ne le plaçait pas parmi les meilleurs prétendants pour s’accaparer un trafic, une trentaine d’homme de main ne suffirait pas à prendre le contrôle et surtout à faire face aux nombreux loubards des caïds déjà bien implantés sur Manshon. Bien que Sharp Jones comptait user de ruses et d’entourloupes, il avait besoin de renfort, d’hommes puissants et loyaux sur qui il pouvait compter. Le milieu en compte assez peu, tous préfèrent retourner leurs vestes lorsque la cavalerie arrive ou que l’odeur de la poudre à canon se fait trop forte. Bien qu’il possédait une certaine notoriété sur le territoire de Luvneel, il n’avait ici aucune crédibilité, il était considéré tel le quidam lambda susceptible d’être détroussé ou assassiné. Il lui fallait solliciter un individu d’expérience, connaissant bien les recoins et usages de cet îlot, un olibrius devant avoir impérativement un cheminement de pensée analogue à celui de Jones. Un homme de cette acabit serait difficile à rallier mais Sharp Jones avait quelques cartes à faces cachés en réserve, une monnaie d’échange affriolante pour faire la différence avec les propositions d’autrui héhé. Ca n’allait pas être de la tarte, s’il s’avérait que Jones s’adresse au mauvais type appartenant déjà à un groupuscule locale, il perdrait toute couverture et ces gugusses se ferait un plaisir de lui assigner une bonne correction, voire de mettre un terme une fois pour toutes à ses espoirs de richesses. Il faudrait la jouer fine et tout en souplesse, Jones n’aurait pas droit à une deuxième chance s’il venait à ne pas saisir la première opportunité.
Cette ville est depuis bien longtemps un point de passage obligé pour la flibuste et autres corsaires en quête de pouvoir et de reconnaissance. Il est courant que des bandes et mafias de tout ordre s’affrontent farouchement pour des prises de territoire, ce remue-ménage perpétuel et les incidents collatéraux à ces combats ont fait que l’île bénéficie dorénavant d’une triste réputation sur toute la Blue. Des commerces illégaux se sont progressivement installés sous des devantures totalement légales, altérant par la même occasion le mercantilisme ancestral de cette région et obligeant les natifs à céder leurs baux commerciaux à des prix dérisoires. Le fait est que l’île conserve tout de même une partie de son patrimoine historique et culturelle et ce même si la population a dû s’accoutumer quotidiennement à la présence de bandes sanguinaires et pernicieuses sur leur territoire. Le gouvernement mondial était pertinemment conscient de cet état de fait et a en conséquence, diligenter un contingent local particulièrement important pour prévenir et contenir ces dangers potentielles. La paix et la prospérité n’a pas pour autant regagner l’île et bien qu’aucun citoyen ne l’affirmerait publiquement, ils vivent toujours bel et bien dans la terreur, craignant à chaque seconde de ne pas voir l’aube du jour suivant. Le contingent local ? Il fait surtout office de tampon pour que le climat de cette île ne se dégrade encore davantage, le gouvernement ne voudrait voir émerger un territoire de conflit tel que Las camp ou encore Luvneel praad ici sur Manshon. Si seulement Har chitecte, le fondateur de la ville principale, voyait ce que sa cité était devenu bien des siècles après son décès, il s’en retournerait dans sa tombe le bougre ! Peu importe cela arrangeait copieusement les affaires de Sharp Jones, il est toujours préférable de bénéficier d’un contexte instable pour réaliser des affaires.
A l’instar des pirates, « les hommes d’affaires « comme ils aiment à se faire appeler doivent toujours être à proximité de ces zones conflictuelles, ces vulgaires pirates ne sont pas des financiers loin de là et il est un fait avéré, que les pirates aiment toujours claquer l’or et le fric qui viennent d’acquérir. Ces types là sont des flambeurs dans l’âme, que ce soit dans la bouffe, les femmes, l’alcool, tout y passe si ils peuvent célébrer leur faits d’armes comme il se doit. Par ailleurs, l’opium se distribue très bien auprès des pirates qui comptent parmi les premiers clients des hommes de la trempe de Jones. Le seul hic ? C’est qu’ils sont une demi-douzaine dans la zone à disséminer la fameuse substance sur le seul territoire de Manshon, le marché est saturé et pourtant Sharp Jones compte bien s’y frayer une place non négligeable au sein de ce segment des plus lucratifs. Seulement, il ne s’attaque pas à des demeurés chétifs, il s’agit de véritables cellules de distribution qui opèrent les uns indépendamment des autres, un grand machinisme dont Manshon ne constitue qu’un rouage parmi tant d’autres. Jones savait qu’en s’attaquant à l’un d’eux, il se frotterait inéluctablement à des représailles sans précédent, ca faisait partie des règles de ce jeu dicté par les puissantes familles mafieuses. Jones voulait s’y introduire ? Très bien, il devait prendre à sa charge toutes les conséquences, ripostes et coup bas de ces adversaires et dieu sait qu’ils savent se montrer ingénieux dans la matière. Son statut de « challenger « ne le plaçait pas parmi les meilleurs prétendants pour s’accaparer un trafic, une trentaine d’homme de main ne suffirait pas à prendre le contrôle et surtout à faire face aux nombreux loubards des caïds déjà bien implantés sur Manshon. Bien que Sharp Jones comptait user de ruses et d’entourloupes, il avait besoin de renfort, d’hommes puissants et loyaux sur qui il pouvait compter. Le milieu en compte assez peu, tous préfèrent retourner leurs vestes lorsque la cavalerie arrive ou que l’odeur de la poudre à canon se fait trop forte. Bien qu’il possédait une certaine notoriété sur le territoire de Luvneel, il n’avait ici aucune crédibilité, il était considéré tel le quidam lambda susceptible d’être détroussé ou assassiné. Il lui fallait solliciter un individu d’expérience, connaissant bien les recoins et usages de cet îlot, un olibrius devant avoir impérativement un cheminement de pensée analogue à celui de Jones. Un homme de cette acabit serait difficile à rallier mais Sharp Jones avait quelques cartes à faces cachés en réserve, une monnaie d’échange affriolante pour faire la différence avec les propositions d’autrui héhé. Ca n’allait pas être de la tarte, s’il s’avérait que Jones s’adresse au mauvais type appartenant déjà à un groupuscule locale, il perdrait toute couverture et ces gugusses se ferait un plaisir de lui assigner une bonne correction, voire de mettre un terme une fois pour toutes à ses espoirs de richesses. Il faudrait la jouer fine et tout en souplesse, Jones n’aurait pas droit à une deuxième chance s’il venait à ne pas saisir la première opportunité.
Dernière édition par Sharp Jones le Dim 13 Mai 2012 - 15:01, édité 1 fois