>> Eirik B. Hawks
une image 200*300 | Pseudonyme : 23 Age: 22ans Sexe : Homme Race : Humain Rang : Métier : Tailleur, Mercenaire Groupe : Civil Déjà un équipage : / But : Jouer avec Stickin Hass comme il a joué avec lui. Monter sa propre ligne de vêtement. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Haki Équipements : Le couteau fait par son père. Un nécessaire de tailleur: aiguille, ciseau,… Une sacoche banane en cuir accrochée à sa ceinture sur sa hanche droite. Codes du règlement (2) : Parrain : / |
>> Physique Eirik a été bidouillé de A à Z, ou presque. La majeure partie de son corps est un ensemble de greffes de morceaux d'animaux et d'humains. Son corps svelte, mais néanmoins musclé, a l'apparence d'un tissu qu'on aurait créé en ayant cousu plusieurs morceaux de tissus de différents couleurs. Le trois couleurs dominantes restent celle de sa peau « originel » assez pâle et deux violets, l'un très clair et l'autre plus foncé. Autant dire que les après-midi bronzette, ce n'est pas trop pour lui. Ses greffes parcours son corps de son cou jusqu'à la pointe de ses orteils. Son beau visage n'ayant, par chance, pas été touché. Grâce à ça, il peut en profiter pour le mettre en valeur. Un peu de noir autour des yeux lui assombrissant le regard et une légère teinte de noir sur ses lèvres, lui donne un look gothique plutôt pas mal. Le reste de son corps, le jeune homme le camoufle derrière une couche de vêtements créés par ses soins. Ils sont tous noir pour correspondre à son style gothique. Son pantalon, en cuir, a une poche rouge foncé sur la cuisse gauche et une fermeture éclair sur la jambe gauche seulement pour le style. Un sous pull lui recouvre le corps du coup jusqu'au poignet. Très fier de ses créations, Eirik se déplace toujours d'un pas assuré et félin, espérant pouvoir faire reconnaître par ses exploits le style de vêtements Hawks. La plupart du temps, le jeune homme affiche un air très sur de lui. Et son sourire moqueur en énerve généralement plus d'un. Mais l'avantage de sont style, qui peu varier énormément selon ses humeurs, c'est qu'accompagné de ça belle gueule il plaît généralement assez vite ( plus chez la gent féminie, allez savoir pourquoi ). >> Psychologie Patient, méthodique, Eirik est le genre de personne qui utilisera tous les moyens possibles pour arriver au but qu'il s'est fixé. Rien ne l'arrête. Et utiliser les plans les plus fourbe ne le gêne absolument pas, il a pris l'habitude d'utiliser tous les moyens nécessaires pour survivre. Sans réelle morale, il accepte n'importe quel contrat du moment qu'il paye bien et n'hésite pas à en rompre un si ça lui est plus avantageux. Sa personne, son plaisir en tout cas, passe avant le reste. Qu'il décide d'éradiquer un village ou au contraire de le défendre, c'est lui qui le décidera et rien ni personne ne le contraindra à faire ce qu'il ne veut pas. Le seul problème pour les gens qui l'entourent, c'est que le jeune homme est tout à fait capable d'agir sur un coup de tête. Du moment que ça n'le touche pas personnellement il s'en fout. Rien ne l'empêchera de tourner sa veste au moment où on s'y attend le moins. Encore plus lorsqu'on lui donne des ordres sans avoir les "qualifications" nécessaire pour le faire. Quelles sont-elles ? Il n'y en a pas vraiment, il décide au cas par cas. Mais ce qui l'horripile vraiment plus que tout, ce sont tous ces faibles qui se permettent de lui donner des ordres. Et même s'il n'apprécie pas particulièrement la marine, eux au moins on tout compris: Ce sont les plus forts qui commandent ni plus ni moins. La seule chose qui lui tient véritablement à coeur c'est la mode. Bien que certains peuvent trouver cela ridicule, Eirik compte bien rétablir l'atelier Hawks afin d'en faire la plus grande ligne de vêtement au monde. Il a d'ailleurs commencé à faire ses propres créations sur mesure pour lui-même et espère grâce à ça faire connaître ses vêtements dans le monde entier. Véritable génie quand il s'agit de faire ou réparer des vêtements (pour tuer et torturer aussi, mais je m'égare), il travaille en un temps record. Pour lui, qu'on soit pirate, marine ou autres il faut avoir du style. >> Biographie Une nuit ordinaire. Une nuit sans lune. Une nuit parfaite pour ceux qui ne veulent être vu par personne. Un petit cri étouffé, un léger bruit sourd, puis plus rien. De nouveau une allure de tranquillité règne sur la ville. De nouveau manteau d'obscurité et de mutisme ceint la ville et lui donne des aspects de ville fantôme. Une légère percée à travers l'épaisse couche nuageuse laisse passer quelques faibles rayons lumineux venant des étoiles, laissant apparaître deux silhouettes ténébreuses dans une ruelle sale et étroite. La première allongée sur le sol immobile. La seconde manifestement agitée, semble regarder de tous les côtés. Une poubelle qui tombe. Une nouvelle ombre qui apparaît à l'autre bout de la ruelle. La seconde silhouette fuit sans demander son reste. Fuyant à travers les rues, tournant à droite, à gauche, puis encore à droite, espérant semer ses poursuivants fictifs. Le dernier coin de rue la fait tomber sur un passage plus éclairé. En effet, au bout de cette rue se trouve une maison dont les fenêtres laissent encore transparaître de la lumière. À cette heure ? La silhouette paraît s'interroger, hésiter, puis fuit sans demander son reste à l'arrivée de cris soudains provenant de la maison, laissant tomber par inadvertance un objet en sa possession. Le calme revient, puis de nouveaux cris de moins en moins espacés partent de la seule maison de la ville encore éclairée à cette heure. Une ultime cri, puis plus rien, le silence paraissant reprendre ses droits sur la ville. À nouveau un cri. Mais celui d'un nouveau né cette fois. - C’est un garçon. Comment comptez vous l’appeler ? - Eirik. Et Brand comme mon père. - Et bien permettez moi d’vous annoncez que le jeune Eirik Brand Hawks est en parfaite santé. Tenez, prenez l… Le reste de la conversation fut couverte par un puissant coup de tonnerre qui retentit soudain accompagné par une fine averse. À part le tonnerre grondant et les éclairs traversant le ciel, rien ne vint plus troubler le silence de cette nuit. Un nouvel éclair jaillit, laissant entrevoir un poignard immaculé de sang tombé là par hasard, s'embourbant dans plusieurs centimètres de boue. Une nuit ordinaire. Oui, une nuit ordinaire à Edge town. Située dans le royaume de Goa, Edge Town est sur le périphérique extérieur de la ville. Divisée en trois parties distinctes, le périphérique extérieur est une zone où tous les pauvres sont regroupés. Formée de maison de maison en bois pour la plupart insalubre, ses rues en terre où les habitants laissent trainer leurs déchets avant de les envoyer au grey terminal, ne donne vraiment pas un aspect très reluisant à la ville. De plus, comme si cela n'était pas déjà assez difficile de vivre dans cette partie de la ville, les patrouilles de gardes y sont quasiment inexistante. Et pour couronner le tout, le sous-chef de la garde, en charge de la « ville basse », est un être complètement véreux, sournois et malhonnête qui profite de la détresse évidente des habitants dont il est en charge. C'est dans cette atmosphère fort peu amicale que le jeune Eirik B. Hawks est né. Fils de Marie et Karl Hawks, les deux gérants de la boutique de tailleur Hawks, le garçon put jouir d'une vie plutôt aisée. En effet, comparé à la plupart des habitants de Edge Town, les Hawks vivaient bien. Leur niveau de vie aisée, par rapport aux autres habitants de la ville basse, était dû à la qualité de leur service irréprochable. Cette renommée montante dans le quartier bourgeois leur value même l'insigne honneur de pouvoir habiller certain noble. Une vie tranquille ce promettait à cette gentille petite famille. Le jeune garçon apprit dès son plus jeune âge le métier qui faisait la fierté de ses parents. Les voyant travailler depuis qu'il était un nourrisson, il a commencé avec plaisir à entrer dans le métier. Le temps passa. Rien ne semblait pouvoir ébranler le succès et la petite vie tranquille des Hawks, jusqu'à un certain jour après le douzième anniversaire du jeune homme. - Pouaah. J’m’ennui ! Ça va bientôt faire quatre heures que maman et papa sont partis travailler et vu qu'ils m'ont formellement interdit de sortir j'avoue que je commence à être à court d'idée pour m'occuper. Dans un premier temps j'étais gentiment allé m'entraîner à manier le ciseau et l'aiguille dans l'atelier, mais ayant le droit de prendre seulement les « déchets » de tissus j'suis vite venu à manquer de matières premières. Et donc me voilà, le cul posé sur le sol du salon, jouant avec le couteau que papa m'a fabriqué pour mes dix ans. Le dit couteau n'était que peu, voir pas du tout aiguisé et papa, qui me l'avait donné à ce moment-là, malgré l'évidente désapprobation de maman, m'apprit à m'en servir et à l'affuter afin de me permettre de me défendre. Je n'ai jamais eu à m'en servir jusque là, mais sait on jamais, les rues ne sont pas sûr par ici. Beaucoup moins que le quartier bourgeois ou noble ça c'est sûr, mais d'après papa beaucoup plus que le Grey Terminal. Je n'ai jamais vu ce Grey Terminal, cette montagne de déchets, mais je me demande si c'est vraiment si horrible que ça. Y a bien des gens dans les villes plus hautes, comme les appelles papa, qui nous plaignent quand ils apprennent d'où nous venons. Moi, je nous trouve bien ici. Mes parents beaucoup moins. Ils auraient aimé pouvoir vivre à Town Center. C'est un « plat » dans les affaires ses dernières années qui nous en empêche si j'ai bien compris, certaines personnes ne voulant pas se faire faire des costumes par des citoyens de seconde zone, maman espère que le travail des jours précédents nous ferra gagner assez d'argent et de renommé pour habiter dans le quartier bourgeois. Ce travail m'intrigue d'ailleurs. Je n'ai jamais vu maman et papa aussi stresser. Eux qui d'habitude chantent et rigolent pendant le travail, font peser une atmosphère lourde sur l'atelier. Mais bon, je sais qu'ils vont y arriver, ce sont les meilleurs tailleurs du monde, je le sais moi. Je décide donc de faire un p'tit somme, n'ayant rien à faire d'autre de ma fin d'après midi. Je m'allonge sur le fauteuil et ferme les yeux tranquillement en tenant toujours mon couteau. Une porte qui claque et des bruits de pas me réveille en plein rêve, mon château de bonbon snif... J'ouvre les yeux, baille, m'étire tranquillement et jette un p'tit coup d'oeil par la fenêtre. Le soleil est sur le point de se coucher. L'horizon est d'un magnifique orange-orange presque sanguin. Mon cerveau commence doucement à se réveiller et je m'aperçois doucement que quelque chose cloche. Mes parents semblent courir dans toute la maison et lorsque mon père apparaît devant moi, la terreur évidente que retranscrit son visage me contamine aussitôt. - Pap… - Plus tard Eirik ! Nous avons pris tes affaires, on s’en va sur le champ ! La voix de mon père si calme et posé d'ordinaire... Je ne peux qu'obéir et le suivre sans poser de questions. Comme il me l'a dit mes affaires sont déjà préparées. Tout a été mis dans trois petits sacs. Mais que se passent- ils ?! Et pourquoi n'avons-nous pas le temps de prendre toutes nos affaires ? On ne déménage pas dans la zone du centre ? Sans que j'ai le temps de dire ou faire quoi que ce soit, mon père m'ordonne de les suivre. Nous partons en courant à travers les rues sordides pour rejoindre le port. Après quelques minutes de course effrénée nous arrivons non arrivons enfin à notre embarcation. Je suis complètement essoufflé d'avoir dû suivre le rythme de mes parents à travers la ville, c'est que j'ai des p'tites jambes moi ! Mon père me porte pour faire monter sur la petite caravelle et s'en va au poste de navigation, situé en haut de marche sur le pont, afin de nous faire partir. - Il est en colère... Satané noble ! Je lui avais dit d’pas bouger ! N’en font qu’à leur tête ! Mais pourquoi lui… Le travail c'était mal passé ? Mais pourquoi devons-nous fuir ? Papa me semble avoir un frisson lorsque qu'il dit la dernière phrase. Maman s'occupe des voiles, elle est forte maman. Fiou, on est déjà si loin du rivage. Je suis déjà un peu plus calmé. - Nous devons atteindre l’île la plus proche et f… Il s'arrête et regarde d'un air terrifié ce qui se trouve derrière moi. Je me retourne. Plus rien. Le noir totale. Le silence. Seule la douleur est là. Une douleur atroce, vive, tranchante. L'impression d'avoir le corps broyé, brulé, déchiqueté. J'ai mal. Je n'en peux plus. S'il vous plaît arrêtez. Maman ! Papa ! Je tente de hurler, mais seul un horrible gargouillis s'échappe de ma bouche. J'étouffe. Je n'arrive plus à respirer. Et ce goût de sang dans ma bouche. J'ouvre mes yeux. Le pont du bateau. Mais... Des bouts de planches flottent n'ont. J'essaye de me relever. Mon corps ne répond plus. Je crache des flots de sang. J'ai besoin d'air ! Je ne veux pas mourir. Ma vue se trouble. Je sombre...- ♪ Oh! Mais regardez moi ça. Le gamin à survécut. Amenez le moi, il va nous servir. ♪ Tant ce brouillard. Où suis-je ? Oh! Ces silhouettes. - Maman, papa ? Je cours pour m'en assurer. Que s'est-il passé ? Je ne me souviens de rien. Je me fixe d'un coup. Les corps de mes parents sont suspendus dans les airs, le ventre ouvert et les organes à l'air... Le réveil fut brutal. J'ouvris les yeux, haletant. Quel horrible cauchemar. Mais... Où suis-je ? J'observe les alentours. Une cellule ? Le sol est gris, en pierre. Comme les murs d'ailleurs. Je me trouve maintenant dans une petite cellule de quatre mètres sur quatre environ. Je me relève soudainement, trop peut être. Mon corps me fait mal et je ressens comme une gêne à bouger la moindre parcelle de mon corps. Que m'arrive t-il ? Où suis-je ?! -------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le vieil homme sortit de son labo et se dirigea vers la cellule du gamin. Il s'ennuyait. Pas une seule demoiselle dans ce satané château ! Et, bien qu'il était heureux de pouvoir mettre ses savoir en application, un p'tit brin d'folie et de légèreté n'aurai pas été d'trop. Marre d'ce noble. Il lui fournissait des fonds et des « matériaux », mais n'avait manifestement pas les mêmes passions que le vieil homme. En quoi aller peloter deux trois gamines posais-t-il un problème ? Surtout qu'ce gaillard la en avait tout un harem. M'enfin, il s'arrêta de penser à cela aussitôt qu'il arriva devant la cellule du gosse. Il attrapa un tabouret de garde non loin afin de pouvoir voir à travers les barreaux de l'ouverture de la porte de la cellule. Il semblait enfin s'réveiller p'tit à p'tit. Les opérations c'était plutôt bien déroulées. P't'être pas aussi bien qu'l'aurai voulu l'noble, mais c'était un bon début. Surtout vu dans l'état où il était à la base. Pfff les nobles et leur sens de l'esthétique. Le môme se leva, semblant un peu déboussolé. - Eh gamin ! Non là, ouais c’est ça approche. Tu m’as l’air un peu paumé, mais j’vais t’donner un conseil: réveil toi vite mon gars ! Où t’es ?! Dans l’antichambre d’l’enfer ni plus ni moins, ou c’qui s’en rapproche l’plus. Tiens. T’as l’air paumé mais prend le, ça devrait t’booster un coup. J’espère… Le vieux doc’ sauta du tabouret et repartit. Bah, il espérait rien, mais sait on jamais. Il pourrait p’t’être bien survivre à tout ça. L’homme sourit. Ouais, plus qu’à espérer qu’l’objet qu’il lui avait rendu lui serve à s‘bouger l‘fion durant l‘premier combat. Et, pourquoi pas, faire du tord à m’sieur l’noble Stickin Hass. ------------------------------------------------------------------------------------------------------- Hein?! Quoi ? C'était qui ce vieux ? L'air hébété je regarde ce qu'il m'a laissé. Mon couteau ! Où l'a-t-il récupéré ? J'me penche sur les barreaux pour le remercier, mais il semble déjà loin. Je tourne à nouveau mon visage vers mon couteau... Mais qu'es c'que... J'n'avais pas remarqué ça juste avant. Ma main droite... J'observe la gauche, l'approchant de la lueur qui filtre à travers l'ouverte située dans la porte pour mieux la voir. Je comprends maintenant pourquoi j'avais ces sensations bizarres. Mes mains... Je passe ma main à travers l'ouverture. Jusqu'où tout cela peut-il..? Je fis glisser mes mains le long de mon corps... Tout mon corps est... De quoi ai-je l'air ? Un bruit plus loin, dans ce qui semble être un couloir, coupe court à toutes mes pensées, me laissant totalement hébété. Deux gardes m'attrapent et me mène dans ce qui me semble être une grande arène. Il me laisse là, seul. Quelques instants passent, puis un autre enfant arrive à son tour, traîné lui aussi par deux gardes. Son corps, lui aussi est complètement... Hum, qu'es c'qu'il a ? Pourquoi il m'fonce dessus comme ça ? Un coup dans le ventre et le fait qu'il me percute de plain fouet me propulse à terre. Je me retrouve donc sur le dos avec l'autre sur moi, son regard haineux planté sur moi. À peine le temps de comprendre qu'il se jette sur moi et commence à m'étrangler. J'ai beau me débattre comme je le peux, il sert de plus en plus fort près à me tuer. Je manque petit à petit d'air et mon coup me fait souffrir. Je gesticule dans tous les sens jusqu'à me couper sur un objet pointu... Ma lame ! Je l'attrape au plus vite et la plante où je peu, visant le visage de mon agresseur qui me lâche dans un hurlement. Toussant, je me relève en me massant la gorge. Apparemment j'ai eu son oeil droit. Je tremble, j'ai peur. Je vais mourir ? Ici ? Non. Dans un excès de rage et de folie je saute sur mon assaillant, près à tout pour survivre. Tout devient flou. Comme si je voyais la scène hors de mon corps. Comme si le jeune garçon qui plantait ce morceau de chair de multiples coups de couteau, tout en poussant des cris bestiaux, n'était pas moi. Oh! Il s'arrête. JE m'arrête. J'observe, ahuri, le visage de ma victime. Un visage rapiécé comme on rajouterai un bout de tissu pour raccommoder les habits d'un enfant. - ♪ Quelle magnifique volonté de vivre. N°23 tu es qualifié. ♪ Il fallut encore un peu de temps avant que l'enfant ne s'habitue à sa nouvelle « vie ». Prisonnier du château de Stickin Hass, Eirik et d'autres enfants subirent diverses greffes, modifications ou opérations en tout genre, afin de les transformer en véritable arme vivante. Stikin, un noble, avait réuni une belle brochette de scientifique sur un château d'une ile des blues, afin de lui créer des gardes du corps surpuissant et lui obéissant aveuglément. Bon. Peut être, et c'est même certain, aimait-il aussi le fait de pouvoir admirer des gosses luttant pour leur survie dans son arène. Parc'que non, il ne les faisait pas que s'entretuer entre eux, il les faisait affronter toutes sortes d'animaux dangereux. Des animaux venant de tous les horizons et bien souvent affamés afin de les rendre encore plus féroce. Entre chaque tuerie les jeunes étaient drogués, torturés et servaient à de nombreuses expériences sur le corps humain. Quant à ceux qui survécurent assez longtemps, ils eurent même la possibilité d'apprendre le maniement des armes par des combattants réputés à la solde de M'sieur l'noble. Les seuls moments de joie, si on peut appeler cela ainsi, étaient les combats qu'ils devaient effectuer de temps à autres contre des groupes de gardes ayant déçu le noble. Ces gardes, qui avaient pris un plaisir sadique à les torturer, n'étaient pas de taille face aux monstres avaient aidé à créer. Les enfants habitués à combattre à mort contre toutes sortent d'adversaires devinrent des machines à tuer, tuant sans le moindre sentiments. Les traitements subis les avaient, pour la plupart, brisé et rendu bien obéissant. Après huit années à vivre ainsi, Eirik, comme tous les autres, avait bien changé. Son esprit n'était plus que haine. Haine qui, il le savait, ne pourrait jamais être assouvie. - ’tain, fait chier. Moi qui espérait pouvoir pioncer bien tranquillement pour une fois. Un bâillement m'échappe qui fait sursauter les deux gardes à mes côtés. Bah pourquoi y stresses ces deux la ? À bien y regarder, tout deux semblent mort de trouille. Hum.. Je prends un temps pour réfléchir et profite du chemin jusqu'à l'arène pour m'réveiller. Pas l'air de nouvelle recrue pourtant. J'me creuse la tête en imaginant c'que j'avais bien pu faire, hormis être un bestiau capable d'les déchiqueter en deux secondes. Ah! D'un coup ça m'revient. Ouais, ça peut être que ça. Un bref souvenir du massacre des derniers gardes sur la liste noir de c'te pourriture de Hass, me laisse avec un léger sourire de prédateur sur les lèvres. Voir ces p'tits enfoirés courir pour sauver leur peau était plus que divertissant. La porte menant à l'arène est en vue, j'prends une bouffée d'air nauséabond et m'avance vers c'qui s'annonce être encore une boucherie sans nom. J'ouvre la porte tranquillement puis, ayant envie d'm'amuser, me retourne brusquement et balance rapidement ma main vers mes deux accompagnateurs comme j'en ai l'habitude. Mouais. Ils ont de bons réflexes vu le bond en arrière qu'ils m'ont fait, mais j'ai plus l'impression qu'c'est l'fait d'mettre retourner brusquement qui les a fait flipper. Ouais, c'est même sûr vu leur tronche. Allez, j'suis gentil. Tranquillement j'ouvre ma main et leur jette les boutons que je venais de leur prendre. Situés pile au niveau du coeur les boutons, nickel pour l'effet. D'ailleurs ça loupe pas, les deux finissent sur le cul tout tremblant et incapable de bouger. Bougeront pas avant quelques minutes, à moins qu'ils se barrent en courant. C'est avec un p'tit rire que j'entre dans l'arène. - alala. J’vais encore avoir l’droit à une punition moi huhu. Bon, aux suivants. D'un geste j'attrape mon épée, posée comme d'hab à droite de l'entrèe et pose mon regard sur mon ou mes futurs adversaires. Kevin, Barrt et Cint. Tiens, ils étaient pas mort ceux là ? Bah, en même temps vu leurs états, ils peuvent être considérés comme tel. D'jà qu'ils étaient pas parmi les meilleurs à la base. Mais quand même, doit y avoir une histoire de problème de greffe, ils leurs manquent un bras à ces deux la. Et l'aut', p'tain c'est carrément une jambe de bois. Y m'a l'air à moitié pourri en plus. J'm'avance prudemment, pas à pas, observant leurs réactions. Rien. Bizarre. J'm'apprête à piquer un sprint et buter Clint, étant maintenant à ma portée, lorsque qu'une soudaine explosion se fait entendre. Les murs tremblent. Puis une seconde. Dediou, y s'passe quoi là ?! Le sol, les murs, le plafond, se mettent à trembler de plus en plus fort. Déclic. Tout se met en ordre dans ma 'tite caboche et je file aussi vite que possible vers la porte. - Merde ! Comment j'avais pu être aussi con ?! C'était pas normal qu'ils stressent autant, des gardes buté s'est assez courant par ici et Hass est pas l'genre à embaucher des fiotes qui flippent aux moindre geste. J'aurais dû m'en rendre compte ! Heureusement qu'ils m'ont gentiment laissé les trois cadavres d'ces gus où j'y restais c'est sûr. Après quelques minutes et quelques explosions, l'tout c'met à m'tomber sur la tronche. Fait chier, j'étais presque sortis... La douleur finit par me réveiller. Complètement déboussolé, j'regarde autour de moi espérant comprendre ma situation. Mon corps est coincé sous un tas d'gravas, bon ça ça explique la douleur, mais m'demandez pas comment j'me suis débrouillé pour m'retrouver à l'air libre. La tête hors des décombres et le reste en d'ssous, j'dois vraiment avoir l'air d'un gland. Doucement, je tente de sortir de là. Heureusement pour moi, les morceaux du château qui me retiennent n'sont pas assez gros pour m'empêcher d'sortir. Je commence à regrouper mes forces et c'est après maintes efforts, complètement cassé, que je me sors de ce bourbier. Un bruit d'pas. Je me tourne, ma tête tout du moins, pour voir... Et merde pas c'vieux pervers. - Ola p’tit puceau. J’vois qu’t’as survécu héhé. On dirait bien que ni toi ni moi n’intéressons plus sieur Stinckin Hass. Wooh dur toutes ces fractures t’vas avoir besoin d’un bon doc’. Oh, me r’garde pas comme ça. Surtout qu’t’es chanceux, j’suis la seule personne à pouvoir t’rafistoler correctement. Bah ouais, c’est moi qui t’es bidouillé entièrement après tout. Sur toutes les personnes au monde que j’aurai pu croiser, il a fallu que j’tombe sur lui. Pendant que l’vieux bouc s’approche tranquillement de moi, en sautillant d’un p’tit air joyeux, je pose le pour et le contre assez rapidement. Il n’a pas tort, dans l’état où je suis-je n’pourrais pas m’en sortir seul, dans le futur non plus d’ailleurs… Il ne bluff pas, j’me souviens très bien qu’les aut’ toubib avaient pas l’air d’trop savoir comment s’occuper d’mon cas, on dirait que j’vais devoir l’supporter le temps d’trouver mieux. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- P'tain, deux ans déjà. Et toujours aucun moyen d'débarrasser d'ce vieux. Faut croire qu'j'en aurai jamais fini avec lui. Où est c'qu'il s'est encore barré celui-là d'ailleurs. J'ferme les yeux et écoute... Mouais, comme d'hab, suffira d'suivre les cris d'jeune fille. Bon, ce n'est pas tout ça, mais si j'ne l'récupère pas on va louper l'bateau et l'contrat par la même occasion. >> Test RP Alala. Pas facile la vie de mercenaire. Quelle que ce soit le job, légal ou illégale, pas moyen de c'faire embaucher si tu n'as pas un minimum de réputation. C'est fou ça. Personne ne pense jamais au pauv' mec qui s'est fait enfermer pendant huit ans... J'lâche un p'tit sourire en me disant ça. Plus qu'à ce tailler une réput' correct. Et vu c'que j'ai croisé depuis que j'suis sortis, ça ne devrait pas être trop compliqué. Non sérieux, vous n'allez pas me faire croire que les pauv' clanpins que j'ai croisé jusqu'ici était des tueurs, des durs de durs, parc'que si c'est vraiment le cas j'vais vraiment finir comme le roi des blues. Enfin bref, nouveau p'tit sourire et j'observe les alentours histoire de trouver un bar dans l'coin. C'est vachement pratique ces trucs la pour se trouver du taf dont certains pas très légaux. Toujours rien en vue. Je pensais pourtant en trouver un pas trop loin du port, mais à croire que j'me suis trompé. Du coup, plus cas aller faire un tour en ville en espérant enfin en trouver un. Et le vieux qui s'est encore barré je n'sais où. On n'est vraiment pas aidé. Et surtout qu'il auront un meilleur taf à m'filer que sur la dernière île parce qu'aller chercher une môme, même paumée dans une forêt un peu sauvage, y a moins ennuyeux ! Ils ont eu d'la chance que je tombe sur deux-trois bestiaux pour me calmer les nerfs sinon ils étaient mal barré. Quoi que l'paiement en nature y est peut-être pour quelque chose aussi, c'est vrai qu'elle était plutôt pas m... Des coups de feu me font revenir à la réalité. Oh, ça à l'air de bouger dans l'centre-ville. Pas que quelques que coups de feu m'intéresse, mais une foule qui arrive en courant du centre-ville beaucoup plus. - Encore des pirates, c’est la quatrième fois c’mois ci ! Des pirates, hein ? Mouais, pourquoi pas ça peut toujours m'occuper. J'avance donc tranquillement en direction du centre-ville espérant y trouver un moyen de passer le temps. Plus j'avance et plus le civil est en voie de disparition, faut croire qu'il était temps d'migrer pour eux. À droite, puis à gauche, encore à gauche. Ouais, vu les bruits de coups de feu je dois plus être très loin. Avec un peu de chance j'aurai l'droit à un spectacle gratos. Trois types surgissent du coin de la rue, courant comme pour fuir quelque chose. Et les dites choses les suivent de très près. Un, deux... Pas loin de huit marines leurs collent au cul. Le premier, de ce qui semble être les fameux pirates, s'aperçoit enfin de ma présence et paraît d'un coup bien plus sur de lui. Arrivé presque à ma portée il se jette sur moi, se cache derrière moi et me pointe une arme sur la tempe. - Baissez vos armes ou j’le bute ! Allez hop, on s’grouille. Posez les par terre ! Plus vite ! C’est ça, gentil chien d’la marine. Otage, hein ? Intéressant. Dommage que je n'ai rien à grailler en même temps. Eeh! Baissez pas vos armes comme ça les gars. Bah voilà, c'est fin tout ça, c'était vu d'avance. Les trois pirates commencent leur massacre de marine dans un grand éclat de rire. Bof, j'm'attendais à mieux. Brusquement, je me baisse et balance mon coude dans la gorge du pirate qui me pointait de son arme. Surpris, les deux autres voient, incrédule, leur camarade s'écraser sur le sol, la gorge broyée. Dans un même mouvement je dégaine mon sabre et tranche la gorge du pirate le plus proche, avant de foncer droit sur le dernier pour le percuter avec mon épaule gauche. Pouf, par terre mon gros. C'est gentil ça. J'attrape son poignet, qu'il m'a généreusement tendu en essayant de me viser, lui tord, puis lui enfonce mon épée dans la gorge. L'entrée n'avait pas trop mal. Voyons c'qu'ils m'ont préparé en plat de résistance. Non non non, vous n'avez pas l'droit les gars. À peine retourné, j'ai en face de moi les visages des deux gardes encore vivants, me jetant un regard... D'abruti fini. L'un d'eux m'a pas l'air en grande forme. Ce qui se confirme lorsque je passe à côté d'eux, il s'est pris deux bales, une dans l'épaule gauche l'autre dans l'abdomen. C'est con ça, mais bon je continue mon chemin avide de faire couler encore un peu de sang, laissant les deux pauv' gus bredouiller des paroles incompréhensibles. Je fonce au pas de course vers la place du centre-ville, faudrait pas non plus qu'on m'en laisse aucun. BAM ! Je me retrouve le cul parterre après être rentré dans un grand bonhomme d'la marine suivi par trois d'ces toutous. Ils sont surement là pour aider les autres. Bon, tcho les gars, mais moi j'ai une boucherie qui m'attend. Qu'es c'qu'il a à m'regarder comme ça lui ? La faute est partagée et je n'ai pas qu'ça à foutre donc bouge. Un truc me fait tiquer. Hum.. J'l'ai pas d'jà vu celui-là ? Il semble comprendre en même temps que moi. George... Ou Fred... Sam ? Ouais j'crois qu'c'est Sam. 'Fin bref, un d'mes gentils geôliers qui vient de lui-même m'faire un p'tit coucou, c'est t'y pas mignon. En tout cas ça l'est moins lorsque qu'il arrache la carabine des mains de l'un d'ses sous-fifres. Ni une ni deux je dégaine mon sabre le plus rapidement possible et vise gentiment, mais précisément, sa carotide. Jolie parade, j'm'y attendais pas, il s'est amélioré le... Sam, ouais on va l'appeler Sam. Et donc ce con de Sam a eu le réflexe de parer avec sa carabine, en reculant pour amoindrir le choc. J'enchaîne directement avec une estocade visant ses tripes cette fois. Dommage mon gars, mais tes parades réflexes coup de bol ça marche pas deux fois avec moi. Vicieusement, j'effectue un petit mouvement de poignet afin d'atteindre l'endroit avec lequel il avait paré ma première attaque. Il contre-attaque en se servant de la carabine, maintenant inutilisable pour tirer, comme une crosse. Trop ample. J'esquive le coup sans trop de problèmes en me baissant et lui plante la pointe de mon épée dans l'abdomen. Pas assez profond. Il m'attrape les épaules et m'envoie et coup de boule qui me fait valser plusieurs mètres plus loin. Aïe, c'est mal parti. Et les trois clebs qui montrent le bout d'leurs vilains nez. Moi qui voulait de l'action. Je me relève, près à en découdre lorsque qu'un soldat s'interpose entre nous. C'est celui des deux, que j'ai secouru plus tôt, qui tient encore debout. - M… Monsieur… Cette homme m’a sauvé la vie. Parfait ça. Il me faut moins d'une seconde pour franchir la distance qui me sépare du jeune marine. Hop, un pistolet en moins. Pouf, sur sa tempe maintenant. La scène passée il y a quelques minutes à peine se rejoue une nouvelle fois. Mais cette fois, je m'occupe du rôle du preneur d'otage. Sam se tient le ventre visiblement en train de méchamment douiller, mais essaye quand même de récupérer une arme pour me tuer. Trop tard mon vieux. L'hésitation des trois autres soldats t'aura été fatale. Je tire deux balles rapidement sur les deux marines les plus proches, l'un se la prend dans la gorge l'autre pile entre les deux yeux. Le troisième tente de me tirer dessus. Dommage pour l'otage, il se prend les trois balles qui m'étaient destinées. Un bon coup de pied dans le dos de l'ex marine (bah oui il est mort maintenant) afin de le propulser dans les jambes de Sam. Plus qu'à vider le barillet sur le dernier soldat. Enfin en tête-à-tête avec mon Samichounet. Le bougre peine pour se relever. C'est con de s'être pris les pieds dans une pauv' tite recrue. Je profite de l'occasion pour sauter sur lui et lui enfoncer de nouveau ma lame dans le ventre. P'tain il est devenu costaud le con. La mandale qu'il me met me fait valser quelques mètres plus loin. Je secoue la tête un peu sonné, m'attendant à un second assaut. Non. Le p'tit Sam est étendu sur le sol, mort. Il a dû jeter ses dernières force dans ce coup. Je me relève et m'éloigne encore un peu sonné. Je tranche la gorge rapidement au marine agonisant sur le sol, on ne sait jamais, puis je fuis dans les ruelles adjacentes. Hop un de moins! |
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Age : La vingtaine tout pile
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Dernière édition par Eirik B. Hawks le Sam 5 Mai 2012 - 21:02, édité 7 fois