Je suis assis au dernier rang de ce magnifique théâtre dans ce royaume de joyeux lurons...Je baille depuis tout à l'heure, jusqu'à ! Jusqu'à cette fameuse scène qui se joue devant mes yeux...
...J'ai la bouche entre ouverte, le souffle coupé. Pis, tout à coup, un morceau de pop-corn vient se glisser brutalement sur mes lèvres. Je regarde à ma droite et j'aperçois le président de mon asso's se marrer. A coté de moi, une dizaine d'orphelins qu'on a recueilli dans notre centre. Nous les avons emmené ici, car tous les autres établissement nous ont refusé l'entrée sauf celui ci, dont le gérant prit d'une empathie envers les gosses, nous a gentiment laissé s'installer.
Je le savais, j'aurai dû leur jouer un morceau avec mes nouveaux talents...ça m'apprendra d'être aussi fainéant. Maintenant, je me tape la honte dans cette salle bondé de nobles, qui se sont retourné, le visage crispé, l'index contre leur bouche avec un chuuuuuuuuut qui n'attendrit par les enfants.
[...]Le rideau se referme pour laisser place à une autre représentation, plus mouvementé où le décor coloré montre la fraicheur de ce qui va être joué. Ils sont plusieurs et se présentent l'un après l'autre...Je dis à Suzuki de retenir les petites têtes brulés, car je vais aller sur la scène, il me demande pour quelle raison...
Aoi D. Naka machin truc chose...Les D. ne sont pas communs des Jack's et John...etc. Il est de mon devoir de me questionner sur cette personne. Vois tu en général, ces gens là foutent le boxon à chacun de leur passage et je doute que la sécurité qui est en place soit efficace.
T'es sûr que c'est pas à cause des gamins ? Me dit-il avec un sourire moqueur...
Je sors donc vers l'arrière et m'agrippe à une poutre à l’abri des regards indiscrets. Cette dernière mène à une chaîne pour accéder à une autre poutre qui se trouve juste à coté du rideau. Bon...En avant !
Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras qu'avec respect tout l'Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
Tant de fois affermi le trône de son roi,
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
OEuvre de tant de jours en un jour effacée !
Nouvelle dignité fatale à mon bonheur !
Précipice élevé d'où tombe mon honneur !
Faut-il de votre éclat voir triompher le comte,
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?
Comte, sois de mon prince à présent gouverneur;
Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur;
Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne
Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne.
Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
Mais d'un corps tout de glace inutile ornement,
Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense,
M'as servi de parade, et non pas de défense,
Va, quitte désormais le dernier des humains,
Passe, pour me venger, en de meilleures mains.
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras qu'avec respect tout l'Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
Tant de fois affermi le trône de son roi,
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
OEuvre de tant de jours en un jour effacée !
Nouvelle dignité fatale à mon bonheur !
Précipice élevé d'où tombe mon honneur !
Faut-il de votre éclat voir triompher le comte,
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?
Comte, sois de mon prince à présent gouverneur;
Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur;
Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne
Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne.
Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
Mais d'un corps tout de glace inutile ornement,
Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense,
M'as servi de parade, et non pas de défense,
Va, quitte désormais le dernier des humains,
Passe, pour me venger, en de meilleures mains.
...J'ai la bouche entre ouverte, le souffle coupé. Pis, tout à coup, un morceau de pop-corn vient se glisser brutalement sur mes lèvres. Je regarde à ma droite et j'aperçois le président de mon asso's se marrer. A coté de moi, une dizaine d'orphelins qu'on a recueilli dans notre centre. Nous les avons emmené ici, car tous les autres établissement nous ont refusé l'entrée sauf celui ci, dont le gérant prit d'une empathie envers les gosses, nous a gentiment laissé s'installer.
Je le savais, j'aurai dû leur jouer un morceau avec mes nouveaux talents...ça m'apprendra d'être aussi fainéant. Maintenant, je me tape la honte dans cette salle bondé de nobles, qui se sont retourné, le visage crispé, l'index contre leur bouche avec un chuuuuuuuuut qui n'attendrit par les enfants.
[...]Le rideau se referme pour laisser place à une autre représentation, plus mouvementé où le décor coloré montre la fraicheur de ce qui va être joué. Ils sont plusieurs et se présentent l'un après l'autre...Je dis à Suzuki de retenir les petites têtes brulés, car je vais aller sur la scène, il me demande pour quelle raison...
Aoi D. Naka machin truc chose...Les D. ne sont pas communs des Jack's et John...etc. Il est de mon devoir de me questionner sur cette personne. Vois tu en général, ces gens là foutent le boxon à chacun de leur passage et je doute que la sécurité qui est en place soit efficace.
T'es sûr que c'est pas à cause des gamins ? Me dit-il avec un sourire moqueur...
Je sors donc vers l'arrière et m'agrippe à une poutre à l’abri des regards indiscrets. Cette dernière mène à une chaîne pour accéder à une autre poutre qui se trouve juste à coté du rideau. Bon...En avant !