Île de Besaid. 6H du matin.
Kaitô marchait silencieusement, les yeux recouvert d’un bandeau opaque, dans cet environnement tropical où la faune et la flore luxuriante s’étaient depuis plusieurs siècles institués sur ce territoire vierge. L’agent du Cipher Pol 9 était accompagné d’un homme mystérieux aux allures de gentilhomme avisé. Le genre de personne que l’on croise habituellement en terrasse des restaurants prestigieux, buvant à l’accoutumé un scotch bien serré comme à son habitude. Oui, il avait tout l’air de l’un de ses minets aux allures de perdrix de l’année, qui ravissent le cœur des femmes par leur verve et leurs effets de zèle. Un costume rayé trois pièces, réalisé à partir d’une étoffe d’extrême qualité, dont les teintes parfaitement accordés n’avaient rien à ravir aux smokings conventionnelles. Qu’est ce qu’un homme de cet acabit pouvait bien mijoter sur cette contrée réservé aux aventuriers aguerris ? Pourtant, comme dit la maxime « les apparences sont parfois trompeuses », cet homme était en réalité un instructeur spécial du Cipher Pol dont la venue en ces lieux était d’initier Kaitô à l’art très sélectif du rokushiki. L’homme tranchait de sa machette aiguisé les herbes et plantes indisciplinés qui se dressaient sur leur passage afin de se frayer un chemin jusqu’à l’un des camps d’entrainement secret et réservé au Cipher Pol 9. Le climat particulièrement lourd et suffocant ne semblait pas déranger le moins du monde le personnage qui ne ralentissait guère son pas soutenu depuis maintenant plusieurs heures. Kaitô suivait délibérément le circuit tracé par ce précepteur. La faune en pleine effervescence redoublait d’intensité au fur et à mesure qu’ils s’enfonçaient dans la jungle bourdonnante. Bien qu’un village figurait sur cette archipel, Le guide présupposé avait intentionnellement décidé de la contourner pour rester dans l’autarcie la plus totale.Cette initiation était une épreuve à part entière, la volonté d’un homme contre celle de mère nature. Kaitô devait en sortir grandi où il ne s’en sortirait pas, finirait apathique et deviendrait une proie pour les plantes carnivores et autre prédateurs potentiels.
Cet apprentissage faisait écho au succès de la mission de Las camp réalisé en collaboration avec l’agent Red, quelques semaines auparavant. Kaitô avait montré de réelles aptitudes sur le terrain et s’était montré assez digne pour qu’on l’initie à l’apprentissage du rokushiki. La loyauté sans faille et l’efficience de l’agent se voyait enfin légitimement récompensé au travers de ce geste de reconnaissance du gouvernement. Le rokushiki repose sur des principes martiaux très confidentiels ayant attrait au corps et à l’esprit humain, ces notions ne devaient en aucun cas tomber dans les mains adverses et risquer ainsi qu’ils en percent le sceau sacré. C’est pourquoi ce rite initiatique devait s’opérer à l’abri des regards indiscrets et dans un environnement hostile. La maîtrise du Rokushiki requiert du temps et une bonne dose de pratique afin d’en assimiler les fondements. Bientôt, les deux hommes parvinrent devant une immense façade rocheuse longue d’une dizaine de mètres. Le gentilhomme ôta le bandeau des yeux de Kaitô qui découvrit l’envergure du roc lui faisant face. L’agent découvrit par la même occasion que ce guide qui allait désormais lui servir de pédagogue portait un masque de faïence, dissimulant les traits de son visage. La discrétion était le credo du CP9 et il n’était en aucun cas question d’y déroger. L’homme profita de la surprise de Kaitô pour actionner un interrupteur dissimulé dans le bloc de pierre sans que ce dernier parvienne à s’en apercevoir. Ce déplacement presque instantané était là le résultat d’un maître rokushiki qui semblait avoir subjugué ses aptitudes en la matière et élevant ainsi cet art à un tout autre niveau que le simple entendement humain. Une voix rauque et sourde résonna soudainement de la structure.
« Cet endroit sera ton tombeau ou constituera un tremplin vers quelque chose de bien plus grand qui te dépasse totalement à l’heure actuelle. Il ne tient qu’a toi de concrétiser ce rêve ou de tomber dans l’oubli. Je pourvoirai le minimum de ta subsistance et te fournirait eau et aliments en quantité limité. Tu devras te rapprocher de la plénitude et faire régner en ton sein, l’osmose de ton corps et de ton esprit. Si tu viens à mourir d’épuisement, je te laisserai dans ce mausolée avec les cadavres de ceux qui jadis, ont tenté d’apprendre ces techniques sacrées. »
Une anfractuosité se dessina dans la pierre, laissant apparaitre ce qui s’apparentait au seuil d’entrée du bâtiment d’entrainement supposé et Kaitô découvrit avec stupéfaction la présence d’un complexe high-tech dernière génération à l’intérieur de ce rocher sans âge.
Kaitô marchait silencieusement, les yeux recouvert d’un bandeau opaque, dans cet environnement tropical où la faune et la flore luxuriante s’étaient depuis plusieurs siècles institués sur ce territoire vierge. L’agent du Cipher Pol 9 était accompagné d’un homme mystérieux aux allures de gentilhomme avisé. Le genre de personne que l’on croise habituellement en terrasse des restaurants prestigieux, buvant à l’accoutumé un scotch bien serré comme à son habitude. Oui, il avait tout l’air de l’un de ses minets aux allures de perdrix de l’année, qui ravissent le cœur des femmes par leur verve et leurs effets de zèle. Un costume rayé trois pièces, réalisé à partir d’une étoffe d’extrême qualité, dont les teintes parfaitement accordés n’avaient rien à ravir aux smokings conventionnelles. Qu’est ce qu’un homme de cet acabit pouvait bien mijoter sur cette contrée réservé aux aventuriers aguerris ? Pourtant, comme dit la maxime « les apparences sont parfois trompeuses », cet homme était en réalité un instructeur spécial du Cipher Pol dont la venue en ces lieux était d’initier Kaitô à l’art très sélectif du rokushiki. L’homme tranchait de sa machette aiguisé les herbes et plantes indisciplinés qui se dressaient sur leur passage afin de se frayer un chemin jusqu’à l’un des camps d’entrainement secret et réservé au Cipher Pol 9. Le climat particulièrement lourd et suffocant ne semblait pas déranger le moins du monde le personnage qui ne ralentissait guère son pas soutenu depuis maintenant plusieurs heures. Kaitô suivait délibérément le circuit tracé par ce précepteur. La faune en pleine effervescence redoublait d’intensité au fur et à mesure qu’ils s’enfonçaient dans la jungle bourdonnante. Bien qu’un village figurait sur cette archipel, Le guide présupposé avait intentionnellement décidé de la contourner pour rester dans l’autarcie la plus totale.Cette initiation était une épreuve à part entière, la volonté d’un homme contre celle de mère nature. Kaitô devait en sortir grandi où il ne s’en sortirait pas, finirait apathique et deviendrait une proie pour les plantes carnivores et autre prédateurs potentiels.
Cet apprentissage faisait écho au succès de la mission de Las camp réalisé en collaboration avec l’agent Red, quelques semaines auparavant. Kaitô avait montré de réelles aptitudes sur le terrain et s’était montré assez digne pour qu’on l’initie à l’apprentissage du rokushiki. La loyauté sans faille et l’efficience de l’agent se voyait enfin légitimement récompensé au travers de ce geste de reconnaissance du gouvernement. Le rokushiki repose sur des principes martiaux très confidentiels ayant attrait au corps et à l’esprit humain, ces notions ne devaient en aucun cas tomber dans les mains adverses et risquer ainsi qu’ils en percent le sceau sacré. C’est pourquoi ce rite initiatique devait s’opérer à l’abri des regards indiscrets et dans un environnement hostile. La maîtrise du Rokushiki requiert du temps et une bonne dose de pratique afin d’en assimiler les fondements. Bientôt, les deux hommes parvinrent devant une immense façade rocheuse longue d’une dizaine de mètres. Le gentilhomme ôta le bandeau des yeux de Kaitô qui découvrit l’envergure du roc lui faisant face. L’agent découvrit par la même occasion que ce guide qui allait désormais lui servir de pédagogue portait un masque de faïence, dissimulant les traits de son visage. La discrétion était le credo du CP9 et il n’était en aucun cas question d’y déroger. L’homme profita de la surprise de Kaitô pour actionner un interrupteur dissimulé dans le bloc de pierre sans que ce dernier parvienne à s’en apercevoir. Ce déplacement presque instantané était là le résultat d’un maître rokushiki qui semblait avoir subjugué ses aptitudes en la matière et élevant ainsi cet art à un tout autre niveau que le simple entendement humain. Une voix rauque et sourde résonna soudainement de la structure.
« Cet endroit sera ton tombeau ou constituera un tremplin vers quelque chose de bien plus grand qui te dépasse totalement à l’heure actuelle. Il ne tient qu’a toi de concrétiser ce rêve ou de tomber dans l’oubli. Je pourvoirai le minimum de ta subsistance et te fournirait eau et aliments en quantité limité. Tu devras te rapprocher de la plénitude et faire régner en ton sein, l’osmose de ton corps et de ton esprit. Si tu viens à mourir d’épuisement, je te laisserai dans ce mausolée avec les cadavres de ceux qui jadis, ont tenté d’apprendre ces techniques sacrées. »
Une anfractuosité se dessina dans la pierre, laissant apparaitre ce qui s’apparentait au seuil d’entrée du bâtiment d’entrainement supposé et Kaitô découvrit avec stupéfaction la présence d’un complexe high-tech dernière génération à l’intérieur de ce rocher sans âge.
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Dernière édition par Atsuji Kaitô le Jeu 10 Mai 2012 - 22:47, édité 2 fois