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Where are you, Chipeur ? ~ [PV SM]

    Dans un souci de réalisme, nous vous prions de prendre toute parole en majuscule comme du scream. Merci.

    ***

    « Je te jure que si tu me dégueules dessus, je te largue ici toute seule ! »

    Etalée au sol, Wakajini la recouvrant de tout son poids, Louise râlait du mieux qu’elle pouvait. La chevelure rousse lui chatouillait la peau alors que sa partenaire l’empêchait de se relever. Si d’ordinaire la position était loin de déranger la blonde, ce soir, elle n’était pas spécialement d’humeur à batifoler. Ou du moins ne l’était-elle plus depuis qu’elle s’était réveillée dans cette espèce de sous-terrain humide, écrasée par Waka.

    La blonde, malgré ses bougonnements, n’en menait toutefois pas large. Si Waka avait perdu son habituel teint basané au profit d’une pâleur qui n’avait rien d’engageant, Louise n’était pas mieux. Sa tête lui tournait et sa voix, quoiqu’agressive, manquait de force. A tous les coups elles avaient été droguées dans le bar où elles avaient passées la soirée. Putain… Elles auraient dû le voir venir, vu comment les mecs autour les avaient reluquées avec leur gueule de dégénéré.

    Dans un effort monumental, Louise parvint à faire rouler Waka sur le côté. Cependant, lorsqu’elle voulut s’assoir et observer les lieux, elle sentit sa tête tourner si violemment qu’elle fut obligée de se rallonger. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle avait ingurgité, mais c’était pas de la drogue de fillette, et pourtant elle s’y connaissait ! Elle réagissait sans doute un peu mieux que Waka grâce à ses consommations régulières de substance illicite, mais c’était quand même pas la joie là.

    Contre son dos dénudé, la chasseuse de prime sentait le sol dur et rugueux. Au niveau de ses seins, à travers même le soutien-gorge qu’elle portait pour la soirée, des gouttes d’eau s’écrasaient à rythme régulier, glissant le long de sa poitrine et la faisant frissonner. La situation était des plus inconfortables mais la blonde avait l’impression que si elle bougeait ou tentait à nouveau de se relever, elle rendrait tout ce qu’elle avait pu avaler plus tôt. Putain de drogue !

    Soudain, sans prévenir, un brusque éclat de lumière vint les aveugler, elle et Waka. Avant que la blonde ait pu émettre le moindre son, poser une question ou s’étonner, une voix rauque résonna dans le sous-terrain.

    « Mesdemoiselles ? Vous allez… BIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN ?? »

    Au hurlement qui déchira ses tympans, Louise ne put retenir un cri. Putain, c’était qui se malade qui gueulait comme un taré ?! Le cœur de la blonde avait raté un battement et le sursaut qui l’avait agitée ne lui avait pas permis de prêter l’oreille à Waka. La rousse avait-elle réagi ou était-elle toujours aussi comateuse ? Toujours est-il que, si elle en avait eu la force, Louise aurait volontiers mis une mandale au malade qui venait de hurler. Elle voulut lui répondre, l’engueuler, mais encore une fois, la force lui manqua et elle se contenta d’adresser un doigt d’honneur à l’homme qu’elle ne voyait pas encore. A la lumière vacillante qui émanait du côté de l’inconnu, elle en déduisait qu’il avait une torche, mais elle avait peur d’être prise de vertige si elle levait la tête vers lui pour le détailler. Il lui épargna toutefois cette peine en se baissant vers elle avec une gourde à la main (non, pas Waka).

    « Buvez CAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »

    Une grimace de douleur déforma le visage de la blonde alors que l’autre hurlait encore. Il pouvait pas communiquer normalement, non ?! Mais encore une fois, avant que Louise parle, elle fut prise de court. Elle avait ouvert la bouche pour insulter l’homme lorsque celui-ci lui avait collé dans la bouche l’orifice de sa gourde (toujours pas Waka). Le liquide était dégueulasse mais la blonde ne put que l’avaler. Lorsque l’homme lui libéra la bouche et se dirigea vers Waka, manquant de s’étouffer, elle se releva furibonde.

    « Ca va pas, non ? Vous êtes… »

    Brusquement, Louise s’interrompit. Comment s’était-elle mise debout ? Elle ne ressentait plus la moindre nausée, sa bouche était un peu pâteuse mais sa voix avait retrouvé sa force, tout comme ses muscles. Se pouvait-il que… Oui, l’homme lui avait administré un remède. Plutôt inattendu. Comment avait-il su qu’elles étaient droguées ? Sceptique, la blonde le détailla. L’inconnu était grand, la dépassant facilement de deux têtes, sans compter l’imposant chapeau haut de forme qu’il portait. Il portait des vêtements qui semblaient d’un autre âge et qui avaient un jour dû être de couleur vive. Aujourd’hui, éclairés par la torche, ils étaient ternes et sombres. Le chapeau gardait certaines touches plus vives de rouge, mais dans l’ensemble, la tenue semblait avoir autant vécue que son propriétaire. L’homme en lui-même avait des cheveux filasses d’un noir d’ébène et son teint cadavérique était plus flippant qu’autre chose. Cependant, ce qui frappa le plus Louise, et au passage ce qui l’agaça aussi, ce furent les yeux de l’homme : des yeux vairons semblables aux siens.

    « Vous êtes qui ? »

    L’homme se releva, rangea sa gourde et réajusta son chapeau avant de saluer comme un comédien.

    « Sarylin Manson, pour vous SERVIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIR. »

    Il se redressa et ajouta :

    « Je crains que n’ayez été piégées et volées par la bande à CHIPEUUUUUUUUUUUUUUUUUUR. »



Spoiler:
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    Mal, mal, mal. Vraiment trop mal. Mais trop, trop mal. Tellement mal que lorsque Louise l'agresse à moitié et la fait rouler sur le côté, Wakajini est incapable de réagir ; pas de protestation, pas de râlerie, juste un grognement pour manifester son mécontentement. Comment pouvait-il se droguer régulièrement avec des effets secondaires pareils, sérieux ? Comment Louise pouvait-elle encore parler, d'ailleurs ? Et bouger, et la pousser et tout plein de trucs...

    Mal. Vraiment trop mal. Waka essaye de se redresser mais s'arrête dans son mouvement alors que le monde tourne autour d'elle. Elle a un haut le corps, sent son estomac qui essaye de se rebeller, parvient à se maîtriser et ne vomit pas son repas de la veille sur la blonde.
    Un flash lumineux vient l'éblouir, et elle ferme les yeux, incapable de supporter l'éclairage, avant de se plaquer les mains sur les oreilles pour ne pas entendre cette affreuse voix qui lui vrille les tympans. Un peu de respect pour les gens en défoncés, s'il-vous-plaît ! Ses efforts sont inutiles ; elle sent la lumière à travers ses paupières closes et ses doigts ne parviennent qu'à réduire faiblement l'intensité des hurlements de l'inconnu.

    Lorsqu'on lui enfonce dans la bouche la gourde, elle avale instinctivement – tout sous-entendu grivois n'est absolument pas fortuit ici – et, subitement, se sent soulagée de tout ses maux. Elle cligne des yeux, regarde autour d'elle pendant que Louise s'occupe des questions de formalité. Pourtant, la cave humide où elles se trouvent ne l'intéresse pas longtemps.

    « On a été quoi? »

    Oh, des surprises comme ça, il ne faut pas en faire à Waka au réveil. Toujours pas debout, elle se relève enfin et s'approche de cette Sardine Maison et l'attrape par le col d'un air menaçant.

    « Qu'est-ce que tu sais d'eux ? Où les trouve-t-on ? Comment sais-tu que c'est eux? »

    Elle n'a pas le temps de réaliser ce qui lui arrive qu'elle est violemment rejetée sur Louise, mettant les deux jeunes femmes à terre de nouveau.

    « Ne me touchez PAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAS. »

    Sarilyn épousseta sa veste comme si une créature inpure y avait posé ses mains – oui, Waka est très pure, ne soyez pas sceptiques je vous prie. Les SM se relèvent comme elles peuvent, Waka esquive d'ailleurs un coup de Louise, sous le regard indéchiffrable de ce bonhomme farfelu qui répond enfin.

    « Si vous le SOUHAITEEEEEEEEEEEZ, je peux vous guider jusqu'à EUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUX. »

    Les deux jeunes femmes se consultent du regard. Aucune n'a confiance en ce curieux personnage, mais seront-elles capables de trouver la bande à Chippeur seules ? Ce n'est pas à restant dans cette cave et en appelant à trois reprises « Chippeur ! » que celui-ci allait apparaître devant elle par magie. Waka se rapproche de Louise et se penche à son oreille.

    « On va devoir le suivre. On n'est même pas sûres d'être toujours dans la même ville. Au moindre signe de trahison, tu nous l'immobilises? »

    Louise se contente d'un hochement de tête et Waka se tourne finalement vers l'homme au chapeau rouge.

    « Bien, tu nous serviras de guide, mais que veux-tu en échange? »
    « Vous le saurez plus TAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARD. En AVAAAAAAANT. »

    … Il pouvait pas parler normalement, un peu, ce dingue ? Sans les attendre, il prit la sortie de ce lieu peu accueillant et les SM, après un dernier échange de regard désespérés, le suivent docilement.

    Waka ne s'attendait pas à ce qu'elle découvre : un labyrinthe de dédales souterrains. Si elle a pu penser au départ qu'elles étaient dans une cave sous un bar, ou simplement dans une grotte, elle est bien désabusée. Des chemins partent de tous les côtés, et malgré son sens de l'orientation aigüe, elle est rapidement incapable de savoir d'où elle vient ni où elle va.

    « Vous êtes sûrs de où vous allez ? On doit se perdre facilement ici... »

    Sarilyn Manson s'arrête et se retourne vers elle, un sourire torve sur le visage.

    « En EFFEEEEEEEEEEEEEET »

    Et pouf, il disparaît subitement dans un nuage de poussière, abandonnant les deux femmes.
      Elle allait le buter. Nan, sans déconner, Louise allait vraiment buter ce Sarylin dès qu’elle le retrouverait. C’était quoi ces conneries de les abandonner, elle et Waka, dans un putain de labyrinthe paumé sur une île de merde ?

      « On doit se perdre facilement, hein ? Putain, t’avais pas d’autres conneries à lui dire ? »

      Louise déverse injustement sa colère sur sa partenaire ? Ouais, et alors ? La jeune femme n’appréciait pas spécialement de se faire manipuler par une espèce de taré aux yeux vairons qui avait trois fois moins de charisme qu’elle. Elle allait lui faire la peau. Peu importe la force qu’il avait, le fait qu’il ait réussi à renverser Waka sur elle comme un fétu de paille, elle allait lui faire bouffer ses viscères et lui arracher les yeux.

      « J’espère que t’as une idée brillante pour nous sortir d’ici, parce qu’il est hors de question que je passe trois jours dans cette merde de labyrinthe pour le plaisir d’un connard de cadavre ambulant. »

      Le fait d’avoir été droguée, piégée, volée, abandonnée dans ces couloirs moisis mettait vraiment la blonde dans une colère noire. Si elle en avait eu la force physique, elle aurait tout simplement tout éclaté. Seulement, pour le moment, elle n’était en mesure que de râler et de s’en prendre à la seule personne présente. D’ailleurs, à quel moment avaient-elles été droguées ? Avec un froncement de sourcil, Louise tenta de se remémorer la soirée…

      « Hey, salut les filles, moi c’est Dora. »
      Une nana brune, au teint basané aborde les jeunes femmes. Son tee-shirt violet moule ses formes alors qu’elle leur adresse un sourire aguicheur. Un échange de regard chez les SM et le jeu de séduction est lancé. Un plan à trois pour ce soir ?


      Ouais, cette salope de Dora y était forcément pour quelque chose ! Mais elle n’était pas la seule… Quelqu’un… Un type… Ouais, il ressemblait vachement à la fille.

      « Voilà Diego, un ami à moi. »
      Plan à quatre ? Non. Lui, il a l’air songeur, de mauvaise humeur, peu porté sur la séduction.
      « Il a perdu une carte très importante. Si vous nous aidez à la retrouver, on saura vous payer grassement. »


      Le piège s’était refermé à ce moment là. Un verre pour concrétiser un accord, une drogue indécelable et les SM s’étaient effondrées comme des mouches, incapables de résister à la substance ingérée. Quelle avait-elle été d’ailleurs ? Louise était bien incapable de le deviner, jamais elle n’avait ingéré un truc pareil. Et puis de toute façon, pourquoi ne s’était-elle pas plus méfiée de ces deux personnages ?! Bordel !

      « Je te jure, je vais buter ce taré s’il se repointe devant n… »

      Sans avoir le temps de répondre, un nuage de poussière apparut dans un coin d’ombre et Sarylin Manson réapparut.

      « Excusez-moi, j’étais parti PISSEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER. »

      Non… Il avait pas… Elle le tuait maintenant ou elle attendait un peu ? Nan, parce que là, concrètement, si elle écoutait ses instincts primaires, la blonde lui sautait à la gorge pour lui faire la peau à cet imbécile de gothique périmé. Si elle n’avait pas été si habituée à contrôler ses émotions, ce serait sans doute ce qu’elle aurait fait, d’ailleurs. Seulement, sans lui, les deux chasseuses de prime étaient perdues et Louise préférait attendre de trouver la sortie et ses affaires avant de libérer sa colère sur l’autre taré. Pourtant, ce n’était clairement pas l’envie qui manquait.

      « A votre place, je ne m’attaquerais pas à MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. »

      Sarylin arborait le même sourire torve que celui qu’il avait eu au moment de disparaitre quelques instants plus tôt. Il se foutait clairement de leur gueule. Sa posture nonchalante, alors qu’il était appuyé sur un mur humide, trahissait une confiance totale en ses capacités et une parfaite appréhension de celles des deux jeunes femmes. Ce mec n’était pas le dernier troufion sorti d’un bar. Il était vraiment dangereux et ça énervait Louise d’autant plus. Elle lança un regard noir à Manson avant d’attirer Waka dans un coin – non, elle a pas ce genre d’intention – sans ménagement.

      « On le lâche pas des yeux. Je veux la peau de ce mec dès qu’on en aura fini avec ces conneries de vol. »

      Ce n’était pas vraiment un ordre que la blonde donnait, mais il s’agissait plus d’une demande. Elle était consciente que seule, elle ne pourrait jamais se débarrasser de Sarylin.
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