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[1624] C'coup-ci ça passe !

Enfin Grand Line. Ce Bordel de Grand Line. Deuxième rendez-vous avec le Cap que cette fois-ci il ne risquait pas de manquer. Son dernier passage, qui s’était avéré être son premier, s’était soldé par sa retraite précipitée sur North Blue, la queue entre les jambes. Son navire avait coulé comme la majorité de ceux qui s’aventuraient sur ces eaux dangereuses, tournant qui n’étaient finalement nul autre qu’un vulgaire passage incontournable se figurant être un avant-goût de ce qui pouvait les attendre derrière. Pourtant il en avait bavé la première fois, et c'était peu dire. Mais ce coup-ci il revenait plus fort, entouré d’un équipage qui contrairement aux précédents valait plus qu’une poignée de clou, et constitué de bien plus d’hommes. Un peu plus de quinze si son souvenir était bon. Les nouveaux venus avaient légèrement grossi l’effectif des Bloody Sorrow. Même s’ils n’étaient que d’horrible mafieux aux desseins bien trop lugubres et compliqués pour l’être simple qu’il était, il daigna leur concéder une place sur son navire pour une durée encore indéterminée. Et ce n’était pas faute d’avoir rouspété. Il l’avait clairement dit : « Pas d’mafieux sur mon navire, qu’ils soient de mon sang ou pas ! » Mais voilà, à force de pression il avait fini par céder, ce qui voulait dire de manière assez officielle que l'équipage s'affiliait à leurs sombres activités sur North Blue...v’là une chose qui exprimait clairement son manque persistant de conviction lorsqu'il faisait face à un de ces fichus Targaryens, d’autant plus quand ils étaient Pan Dragon ou a leur solde. Il avait beau eu mener une vie de pirate durant trois longues années, il se sentait toujours comme leur étant redevable de quelque chose…c’était peut être toujours le cas…enfin, y songer lui foutait l’moral à bas, et ça c’bien un autre truc qui n’était pas à son goût.

Deux jours entiers à poiroter au pied de Reverse Mountain avaient suffi à lui faire perdre patience. Il s’était soulé sans succès, avait provoqué en combat la moitié de son équipage sans que cela n’aide ne serait ce qu’un peu à lui faire prendre son mal en patience. Il n’en tenait plus sur place tant l’appel de grand line se faisait fort ! Mais finalement, l’heure était fin venue ! Et c’est après une fête des plus mémorables que les Bloody Sorrow se lancèrent sur la route dite de tous les périls. Si ça ne donnait pas l’eau à la bouche.

Avisé, du moins c’était ce qu’il croyait être en agissant de la sorte, le pirate prit toutes ses précautions afin de ne pas renouveler ses erreurs passées. La dernière fois, il avait fini à la flotte, pour achever la descente le cul trempé…c’coup ci, il avait ordonné à tout le monde de s’attacher une corde à la taille qui les reliaient aux mats afin d’éviter toute chute regrettable. Enfin ce qui fut un ordre initialement s’avéra après l’hilarité générale n’être qu’un vulgaire conseil, si ce n’est une grosse blague vu le peu de personnes qui avaient suivi ses consignes. M’enfin, c’était leur problème. Lui avait déjà expérimenté un passage sur Reverse avec un navire si ridiculement petit et peu résistant. Qu’il rencontre les récifs et c’était le naufrage assuré. Et puis toutes les secousses allant de pair avec l’ascension allaient en balancer plus d’un par-dessus bord. Mais peu importe, ils l’apprendraient à leurs dépens, et tous regretteraient de ne pas l’avoir écouté. Malheureusement lui sera bien trop loin pour les écouter chouiner oh combien ils avaient eu tord. Ouais, voilà ce que se disait le pirate afin de se persuader dans sa démarche.

Lui pour sa part les dispensa du discours ennuyeux du Capitaine motivant ses hommes et attribua les pleins pouvoirs à son vice Galowyr qui allait devoir remplir la lourde tâche de les mener sur Grand Line, tandis qu’il se nichait tout en haut du mat, confortablement installé à la place de la vigie. Croyez le ou non, le pirate était persuadé que plus il s’éloignait de la flotte, moins de chance il avait d’y finir. Et dans un sens ce n’était pas faux. Il était monté équipé de son planeur, et si par malheur il tombait, la hauteur serait suffisante à ce qu’il prenne son envol pour finir sur le navire. Et puis fallait se l'avouer, il était une vraie brèle en navigation, il ne leur serait d'aucune aide. C’était saugrenu, louche et inattendu venant de lui, mais il s’en accommodait très bien. La seule fois où il s’était vanté d’avoir franchi Reverse, il n’avait essuyé de la part de son assistance que des railleries et même quelques insultes pour avoir été un pirate de pacotille en supposant que Reverse c'était Grand Line. Aucune chance que c’coup ci cela se reproduise. Il allait sur Grand Line, et logiquement il mettait toutes les chances de son côté. La première fois avait été trop frustrante pour qu’il prenne en compte ce que pouvait penser le reste de son équipage d’un comportement pareil. Donnez-leur quelques jours et ils oublieraient vite fait ce petit détail, tant ses frasques étaient surprenantes et inattendues. Ils ne pouvaient se plaindre qu’à eux même, en signant pour les Bloody, ils avaient accepté leur capitaine comme il l’était. Puis ce n’est pas comme s’ils avaient énormément d’alternatives puisque les déserteurs avaient en règle général la vie courte par chez eux…

De la bouffe et du saké l’attendaient en haut. Il posa son cul au sol avant d’entamer son encas, tandis que la montée se faisait imminente. En bas, ça gueulait de partout, mais il en avait cure. De même que le spectacle. La première fois lui avait bien suffit, puis comme il l’avait clairement comprit, Reverse c’était de la confiture en comparaison de ce sur quoi la montagne aboutissait, un simple échauffement avant le grand match. Non, s’il regardait, l’envie de les rejoindre le prendrait assurément. ‘Fallait juste se convaincre qu’il était bien là où il était et que ce qui l’attendait derrière valait le coup de tout loupé. Parc’qu’au fond d’lui, cette petite partie intrépide qui dictait nombres de ses gestes désirait plus que tout se trouver sur le pont, à essuyer en pleine gueule vagues et vents impétueux.

    Grand line, nous voilà ! Enfin, reverse, le grand canal de Red line était en vue ! J'en avais presque la larme à l'oeil ... L'un de mes plus grands rêves allait devenir réalité ... Dans peu de temps ... Devant moi se dressait l'énorme montagne-frontière. La fameuse montagne séparant, soi-disant, le paradis de l'enfer ! Derrière Red line se trouvait la fameuse route de tous les périls et le Susanoo allait enfin goûter à cette eau là ! Avec nous avaient embarqué plusieurs mafieux. Je n'aime pas ce genre de gars là ... Ils me rappelaient trop mon passé ... Enfin ... C'est le capitaine qui a décidé, je ne vais pas contester ses décisions, je suis mal placé pour ça ... Ba tient, en parlant du capitaine, le voilà qui se met à grimper au mât avec des provisions. La vue doit être belle de là-haut ...

    Moi ? J'étais en train de contempler la montagne impénétrable, la tête appuyée sur ma main, mon coude d'appuyé sur une rambarde du pont, avec un petit sourire aux lèvres et les yeux somnolents et rêveurs. Je pensais à tout ce qui nous attendait de l'autre côté de ce mont rouge. Des combats, des intempéries, des moments intenses et forts en émotions ! Puis, je me rappelais de l'ordre de Drogo précédemment, il nous avait demandé de nous atteler au mât. Sortant de mes rêves, j'allai chercher une corde, l'attacha solidement autour du mât pour l'accrocher, à l'autre bout, à ma taille. Je ne voulais en aucun cas tomber du bateau au point où j'en étais, surtout pas !

    Le bateau avançait petit à petit vers le canal, c'était vraiment un énorme bazar sur le pont, tout le monde était affolé, ça courait de partout, ça criait de partout, mais moi, j'étais toujours rêveur appuyé sur ma rambarde. Puis, j'allais m'installer vers la proue ... Avant que la corde ne me rappelle que j'étais accroché ! Je retournai au mât pour décrocher ma corde et avança vers l'avant du bateau auquel je raccrochais ma ficelle de marin. J'étais en première loge ! Du moins, derrière Drogo ... La vue de la proue du navire était magnifique ! Le canal bruissait dans une atmosphère excitante ! D'ici, je ne voyais plus les mafieux, mais peu m'importait en ses moments. Un énorme sourire se dessinait sur mes lèvres de jeune adulte. Mes yeux devaient briller de mille feux, tellement j'étais étonner. Et oui, car de loin, on ne s'imagine pas cette montagne aussi grande.

    Puis une question vint se frotter à mon cerveau : Comment un canal peut remonter une montagne telle que celle-là ? Elle devrait couler dans l'autre sens, c'est incompréhensible ! Enfin bref, nous ne sommes pas là pour se faire chauffer le cerveau, mais plutôt pour admirer le décor et se préparer au grand voyage ! Je m'assis donc, dos contre une cabine, décrocha mes fourreaux de mon dos, en sortis mes sabre et commença à le nettoyer. Après tout, je m'agite devant ce spectacle depuis tout à l'heure, mais on n’y était pas encore arrivé, il restait du chemin et pour l'instant, le bateau n'avançait pas bien vite ...

    Il faisait plutôt calme de ce côté du navire, le bruit de cascade que provoquait reverse couvrait le brouhaha du pont et ce n'était pas déplaisant. Une sensation de solitude s'empara de moi tandis que je continuais de prendre soin de « Tamashii Maria » et je dois avouer que ce sentiment ne me déplaisait en aucun cas ! J'étais seul, à prendre soin de mes sabres avec un petit sourire en coin. Puis, je finis par m'endormir ...
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    «C'coup-ci ça passe !»


    Woua quelle bourre ! Il faut dire une chose, c’est que les mafiosos tenaient plutôt la route quand il s’agissait de picoler. Surtout le borgne de cuisto’. Jamais Hayato ne se souvenait avoir un aussi mal de crâne après une telle bringue. Pourtant il se croyait comme quelqu’un qui tenait la route niveau boisson, il faut croire que comme tout, il avait encore du chemin à faire. Mais disons que sur cette pente, il vaut mieux pour lui ne pas réellement progresser. A mois s’il souhaite finir en total ivrogne des rues. C’est sur cela peut-être un métier comme les autres. Certains doivent heureux d’avoir une vie telle que celle-ci. Bien que pourtant à cet instant, il était là affalé sur une pile de sac, dans une position entre le assis et le couché. Il n’aurait su vous dire se rapprochant du quel. Pour on se quelle raison, un bout de papier lui couvrait le visage, comme un enfant qui se recouvre le visage de ses couvertures pour être à l’abri du noir. Bien que là, seul le visage était alors recouvert. Une bien étrange couverture me direz-vous. Surtout quand celle-ci représente quelques esquisses de la grande et majestueuse montagne qui bordait maintenant depuis deux jours le bateau.

    Reverse Mountain. Cela fait maintenant des lustres que de nombreux pirates traversent ce passage mythique. Passage obligatoire quand il s’agit d’entrer dans Gand-Line. Un énorme bloc de roche qui était à cet instant à portée de main. Bon il était grand temps de se lever. C’était donc de sa main droite que le jeune garçon attrapa le papier. Le chiffonnant au passage, il se décida encore à le garder avec lui. Même avec son mal de tête, il ne lui fallut seulement quelques secondes pour se retrouver sur ses jambes. Il prit quelques secondes tout de même pour s’acclimater à sa nouvelle position. Il faut dire que l’affut de sang n’était plus le même et qu’il fallait retrouver son sens de l’équilibre. Ce n’est qu’une minute plus tard qu’il entama son premier pas vers la porte juste en face de lui. Une porte qui fut vite franchit et dépasser. Elle laissa alors apparaitre un soleil bien étincelant. Au quel notre héros du s’acclimater, même avec ses lunettes. Mais la vue après coup était magnifique. Une vraie montagne se dresser devant lui derrière la rambarde du pont. Elle était le symbole même du nouveau voyage dans lequel ils s’engouffraient tous ici. Pour le jeune Raito, c’était enfin un rêve qui débutait. Enfin il allait pouvoir débuter sa route sur Grand-Line et peut-être un jour revoir son frère et son père. Cela serait totalement magnifique. Mais impossible n’est pas One piece comme on dit.

    Comment ça s’attacher une corde au tour de la taille ça fait pas bien. Figurez-vous que Hayato en avait un peu rien à faire il préférait largement avoir l’air d’un idiot que plutôt tomber à la flotte et tomber à pic. Après tout il est maudit maintenant. Quoiqu’il en soit il était maintenant temps de partir. Le Capitaine lui ne semblait plus vouloir rien faire, mais c’est au Navigateur de faire avancer le rafiot. Il balança alors son vieux bout de papier qu’il tenait dans la main et grimpa en hauteur pour prendre un peu plus d’assurance. Il était temps de se faire entendre.

    [1624] C'coup-ci ça passe !  14010530
      Hayato : ALLER LES PETITS IL EST TEMPS DE PARTIR. IL EST TEMPS D’ALLER ENFIN VOIR CE QUE VOUS AVEZ DANS LES TRIPES PARCE QUE LA ON VA ENFIN CONNAITRE LA VRAIE MER. LE CHARPANTIER A LA BARRE ET QUE LE RESTE CE METTE AU BOULOT, SORTEZ LES VOILES ET QU’ENFIN LES BLOODY PRENNENT LEUR ENVOL VERS GRAND-LINE !

    Les consignes données, le périple pouvait débuter…



    Dernière édition par Hayato Raito le Dim 25 Nov 2012 - 11:38, édité 7 fois
      Grandline ou Redline !

      Pour Bruce il n'y avait que deux possibilités. Pour lui, retourner sur les mers bleues n'était plus envisageable... Ce serait soit la route de tous les périls qui serait sa nouvelle voie ou bien Redline qui serait son tombeau. Grâce à Drogo qui l'avait pris pour passer cette étape, Carter restait dans le Susanoo l'esprit tranquille. Le Susanoo n'était pas un bateau comme les autres et pour cause il avait appartenu à notre guerrier sauvage... Pas très longtemps en y repensant. Dans sa cabine, Bruce restait calme alors que les vagues se faisaient de plus en plus violentes jusqu'à ce qu'il tombe de son lit...

      Ça avait enfin commencé ?

      Pour en avoir le cœur sur, Bruce mit son pantalon en haillon et mit un bandeau sur sa tete. " Puisqu'il fallait mourir autant que ce soit fait avec classe ! " voici ce qu'il pensait. Bien sur sa définition de la classe était très légère mais là n'est pas la question. Avec son style de guerrier il sortit dehors et vit Redline. Le bateau tanguait de partout au point d'en filer une légère nausée à notre marin d'eau douce habitué à la terre ferme. De l'endroit ou Bruce se trouvait on voyait une immense bande de terre rougeâtre... Partagé entre peur et excitation, l'heritier resta au moins une bonne trentaine de secondes devant le spectacle avant de sentir un coup de vent frigorifiant...

      Oui, il faisait très froid !


      " Oh putain ca caille ici... Je devrais rester à l'intérieur ! "

      Notre ami allait se diriger à l'intérieur pour tout laisser à Drogo mais... qu'en serait-il de son honneur de pirate ? Et d'un coup en pensant à l'honneur, Bruce repensa à Drogo. Ou était-il ? Que faisait-il ? Ce nouveau capitaine devait se montrer à la hauteur de la tache non ? Carter voulut vérifier cela de lui-même et sortit à nouveau pour se diriger vers le pont. Et ce qu'il vit était un véritable désastre... C'est là qu'il se rendit compte que sa vie de pirate le mènerait souvent à se type de situation : Chaotiques et follement attirantes ! En voyant les membres de l'équipage des Bloody, l'admiration vint facilement à Bruce qui se contenta de sourire comme à son habitude...

      Grandline ou Redline !

      Bruce ne voulait pas faire son choix sans un bon compagnon à ses cotés... Une bonne bouteille d'alcool aurait fait l'affaire c'est possible mais cela aurait grandement manqué de personnalité ! Il voulait voir Drogo. Il n'était pas sur la proue du bateau, ni sur le pont mais dans la Vigie...


      " Un Dragon aime être dans les airs hein ...? Ce que tu peux être prévisible ! Oi Drogo qu'est-ce que tu fous là haut comme un boss ? C'est mon bateau aussi ! "

      Bruce se sentait bousculé par le vent et sa vue était fortement encombrée par les trombes d'eau qu'il recevait sur le visage. Pouvait-il seulement entendre si Drogo lui répondait ? Bien sur que non. Et c'est à cause de sa surdité que l'homme - poussé par son orgueil - se décida à rejoindre son ami en haut du mat. Avec ses qualités d'athlètes et ses bâtons il commença à grimper vers le haut du mat. Voyez comme la folie d'un homme peut conduire à la mort...

      " Hum... En fin de compte c'etait une tres mauvaise idée... BALANCE UNE CORDE CRETIN ! "

        Red Line se dessinait à l’horizon, rempart inébranlable entre Grand Line et les Blues. Le borgne se tenait à l’avant du bateau, les bras croisés et son œil gris regardait la montagne qui se dressait au loin. Il n’était pas très calé niveau géographie, pour tout dire il n’y captait que dalle, enfin mis à part qu’il fallait passer à travers. Son père lui avait raconté sa traversé, le petit Galowyr était à l’époque alité du fait de ses blessures. Du long discours que lui avait raconté Dyrian, le borgne n’avait retenu de toutes ces histoires de mer, courant et autre naufrages que le fait que ça allait secouer. L’avantage c’est qu’il n’avait plus rien à vomir, il y a pas à dire le saké bah ... ça purge. Bon bah ce n’est pas tout mais maintenant fallait donner les ordres, après tout le gosse qui leur servait de capitaine faisait du tourisme en haut de la vigie. Il soupira non mais qu’est-ce que c’était que ce mec, il s’était engagé pour être vice-capitaine lui, le poste pénard, le capitaine qui file les ordres, les larbins qui exécutent, puis lui pendant ce temps il devait se la couler douce. Aucune hiérarchie dans ce bordel. Ce coup là c’était à lui de donner les ordres hein, son côté mégalo chassa en deux temps trois mouvement son côté flemmard. Dormir c’était bien oui, mais donner des ordres aux trouffions c’était jouissif. Bon par contre hors de question de donner les ordres fringués comme il l’était. Bah oui quoi, il y a le prestige de la fonction, vice capitaine ce n’est pas non plus pour les pécores. Il quitta rapidement le devant du navire pour filer dans sa petite cabine. Enfin cabine … débarras, boxon, foutoire, bordel était des termes plus à même de désigner l’endroit où dormait le borgne. Il regarda un peu partout avant de retrouver son manteau noir. Comment ça quelle manteau ? Mais si vous savez le classe ! Celui qui est noir, avec un col rouge, puis avec des têtes de mort super stylés et qui font trop pirate. Il l’enfila rapidement, et attacha ses cheveux en arrière. Bah oui faut qu’ils voient les cicatrices les troufions : ça les impressionne. Oh et il avait failli oublier dis donc, il ouvrit une petite boite en fer qui contenait des cigares, il en bourra quatre-cinq dans sa poche et remonta sur le pont.

        Mais à peine était-il sortit sur le pont, qu’un autre c’était mis à donner des ordres. Raito … Non mais, vraiment quel bordel cette équipage, voilà que c’était le navigateur qui donnait des ordres, avant même le vice capitaine. Bon et bien il allait devoir utiliser son charisme légendaire, pour que ces trouffions obéissent, la montagne n’était plus bien loin. Il alluma son cigare, et monta calmement sur le gaillard d’arrière. Avant de brailler à plein poumon :


        V’savez entendu le navigateur, bande d’abruti ? Je veux chacun à son poste et que ça saute, et celui qui s’exécutent pas à seconde, il aura affaire à moi c’est bien compris ?

        Il put admirer l’effet de son autorité, les matelots qui avaient déjà commencé à s’exécuter c’étaient juste contenté de regarder d’air fatigué le vice capitaine beugler. Le borgne s’enflamma alors et à l’aide de ses maigres connaissances maritimes, il se mit à beugler à qui voulait bien l’entendre, qu’il fallait récurer le Spardeck , radouber la varangue ou bien encore étarquer les bonnettes. Les matelots qui avaient pris l’habitude des excentricités du vice capitaine n’y prêtèrent pas attention, ce qui n’empêcha pas ce dernier de se satisfaire de l’obéissance de ses adorables petits larbins. Marchant en long et en large sur le pont vérifiant que tout le monde bossait, il aperçut une forme étrange dans un coin. Il s’en approcha et se rendit vite compte que c’était le toubib qui tapait une sieste. Pas de tire-au-flanc sous son commandement, il laissait ça à Drogo. Il l’attrapa par le col, le souleva, il le secoua ensuite fermement avant de lui hurler au visage tout en recrachant sa fumée :

        Écoute-moi gamin, on va mettre les choses au point rapidement. On ne roupille pas sous mon commandement mon gars. Tout le monde sur ce rafiot se rend utile et tu ne feras pas exception à la règle, donc tu vas t’activer sinon je te botte le cul bien comme il faut et je dois t’avouer que ça me ferais même plaisir. Allé au boulot !

        Il le balança ensuite nonchalamment, en rouspétant contre ces sales jeunes qui n’en branlaient pas une. Il vint se poster à côté du charpentier qui tenait fermement la barre. Alors qu’une immense cascade se dessinait peu à peu devant eux. Il se tourna vers Heimdall et lui dis sourire aux lèvres :

        Toi mon gars t’as pas intérêt à foirer sur ce coup-ci …


        Dernière édition par Galowyr Dyrian le Ven 27 Juil 2012 - 12:43, édité 1 fois
        • https://www.onepiece-requiem.net/t3000-fiche-galowyr
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        Massif. Comment décrire d'une autre façon cette barrière naturelle qu'était la Red Line, premier pas important dans la vie d'un pirate après son intégration dans un équipage ? Se dire que la Nature avait conçu une telle chose seule, sans l'aide de l'Homme, c'était impressionnant. Ce qui l'était aussi, c'était de voir qu'à présent, le Susanoo était composé de deux fois plus de personnes qu'après avoir accosté à Beer. Et encore, "personnes" était un mot fort. Pour la plupart, ce n'était qu'une bande de parasites, de l'avis de Grey du moins. Les nouveaux venus n'étaient pas du même genre que lui, ni du reste du vrai équipage. Ils n'étaient là que pour un temps. A croire qu'ils ne pouvaient pas naviguer par eux-mêmes, comme de vrais pirates. Le pirate aux cheveux rouges se demandait bien pourquoi Drogo les avait acceptés. C'était, vraisemblablement, à cause de son passé, dont personne ne savait rien. Ca viendrait avec le temps !

        Le bateau était resté sur les flots, immobile, pendant deux jours en attendant les "connaissances" du Capitaine, et depuis, ils n'avaient fait quasiment que boire. Galowyr et Drogo ne faisant pas exception à la règle, la bateau n'avait jamais été aussi agité. La pauvre Maka ne savait plus où se mettre avec toute cette masculinité bourrée. Heureusement, certains restaient encore sombres. Comme Grey. Une fois que les festivités furent terminées. Tous avaient enfin dirigé leur regard au même endroit. La montagne et son courant ascendant ! L'heure n'était plus à la rigolade, cette fois, on y allait ! Drogo avait recommandé à tout le monde de s'attacher au mât avec une corde, pour éviter de tomber à l'eau. Si cela avait provoqué l'hilarité générale, il y en avait bien eu un pour le faire. Sacré Zarechi ! Quand le Capitaine disparut en haut du mât, au poste de vigie, ce furent Hayato et Galowyr qui prirent le relais aux commandes. Même si ça ne plaisait pas à Grey d'être sous les ordres du Vice-Capitaine Manchot, il s'exécuta malgré tout quand il fallut s'occuper des voiles. La cohésion au sein du groupe était plus importante pour le moment que les différents entre les deux pirates.


        *Du moment qu'il me demande pas des trucs complètement cons sans rapport avec le bien du groupe...*

        Et il faudrait aussi garder un oeil sur Hayato. Parce que le bonhomme, il avait mangé un fruit du démon. La démonstration avait été impressionnante, un corps ressort ! Mais les rumeurs qui allaient de paire avec les extraordinaires possibilités qu'offraient ces fruits, c'étaient les malédictions. Ou plutôt, l'unique malédiction, celle de ne plus pouvoir nager. Comme le voyage serait mouvementé, il risquait, comme n'importe qui d'autre, de tomber à l'eau, la possibilité de survivre en moins.

        Les voiles étant en place, le bateau partit. Alors que le bateau avait fait du sur place pendant deux jours, sur une mer plutôt calme, voilà qu'il s'engouffrait dans les remous agités du courant ascendant. Le changement était radical ! Au vu des secousses que subissait le Susanoo, Grey était certain que plus d'un des nouveaux matelots à bord était en train de reconsidérer la possibilité de s'attacher au mât. Le jeune homme n'était d'ailleurs pas tranquille lui-même. Jamais il n'avait autant été ballotté par la mer depuis son entrée chez les Bloody Sorrow. Il comprenait à présent pourquoi tous les marins parlaient de cap à franchir, d'épreuve, ou de sélection quand il s'agissait de Reverse Mountain. Il fallait vraiment mériter d'aller au-delà. Grey savait que Drogo avait déjà tenté sa chance une fois, et qu'il s'en était sorti de peu. Il comprenait maintenant pourquoi. Tous les pirates n'avaient pas leur place sur Grand Line, et la Montagne décidait de qui passait...ou pas. Mais les Bloody, eux, étaient bien décidés à se faire un nom, alors il n'y avait pas d'autre alternative, il fallait passer !


        Dernière édition par Grey le Jeu 22 Nov 2012 - 22:04, édité 1 fois
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        À peine était-il monté qu'on requérait déjà son aide. Dans quelle mesure ? Impossible à dire, Drogo était du genre bon à rien sur un navire comme le pied à terre. C'était un fait dors et déjà acquis et assimiler sur le navire, ce qui voulait dire qu'il s'agissait soit de Bruce, soit de l'un des trois mafieux qui avaient rejoint le navire deux jours auparavant. Dans l'premier cas, il se serait fait une joie de répondre, dans le second, il aurait préféré faire le mort. Ce qu'il fit jusqu'à ce que parvienne à ses oreilles l'insulte qui n'en était pas une de Bruce à son égard. "Cretin". C'était vrai qu'il en était un, mais tout de même, traiter un Capitaine de sot sur son propre navire était franchement bien téméraire comme comportement. Du Bruce tout cracher ça.

        La corde qu'il avait quémandée finit par arriver après que Drogo ai jeté un rapide coup d'oeil sur le pont. L'activité y grouillait. Il entendait Galowyr beugler des ordres auxquelles il ne comprenait rien à rien; Heimdall silencieux comme jamais se tenait à la barre au plein milieu d'une cohue sans nom que causaient les quelques marins d'eaux douces s'agitant de bâbords à tribord qui les avaient rejoints après Bëer. Hayato de son côté, le sourire aux lèvres et le regard attentif, s'appliquait à faire prendre au navire le chemin le plus sur en veillant à éviter récifs et parois de ce bloc gigantesque rouge qui leur faisait face dans une fière allure. Grey lui admirait le panorama, tandis que Zarechi se faisait sermonner par Galo, ce qui déclencha l'hilarité du Capitaine perché.

        Et puis Reverse qui leur faisais face, prêt à les aspirer dans ses courants dangereux comme affamé de carcasse de navire et de marin en peine. C'était un monstre, voilà comment Drogo considérait la montagne, un monstre qui n'aspirait qu'à vous gober en une fois. Rien bien suffisant à l'effrayer vous diriez vous, pourtant, une fois n'était pas coutume, le pirate appréhendait tout en frétillant d'impatience.

        Alors que Bruce arriva à destination, le navire s'engouffra dans le lit de la montagne qui les mènerait tout droit sur Grand Line. Le bateau prit de manière excessivement brusque de la vitesse, les voiles pourpres du navire se gonflèrent jusqu'à former un demi-cercle quasi parfait tant le vent se faisait fort, tandis que les vagues débutèrent leurs symphonies en se fracassant avec force contre la paroi du Susanoo en laissant derrière de fins éclats d'écume. Le navire en vibrait de toute part, même d'ici le pirate pouvait sentir son fier bateau frémir.


        "Et me r'vlà, deux ans plus tard, l'même gars ou presque, à faire face à ce gros caillou. J'n'aurai eu de cesse d'appréhender ce jour, pourtant, maintenant que j'y suis, j'me sens prit par une impatience comme jamais j'n'en ai connu. Mais v'là que ce caillou se dresse à nouveau face à moi, bien décidé à me stopper." Dis le pirate d'une voix anormalement incertaine et faiblarde au Legacy qui venait tout juste de le rejoindre. Enfin...ce n'était pas non plus la première confidence qu'il faisait à Bruce.

        Conscient du ton qu'il venait d'employer, Drogo enchaina sur un ton plus léger, dans un sourire qu'il arborait si souvent.

        "Si seulement le Susanoo pouvait voler, VIOUUUP, et on survolerait cette damnée montagne en un clin d'oeil ahahah" balança-t-il en mimant de la main droite la trajectoire qu'aurait pris le navire si celui-ci avait pu voler. "M'enfin, c'coup ci j'le sens bien. C'est que j'ai un sacré équipage. Rien ne pourrait nous arrêter dorénavant, RIEN. "

        Parler s'avéra plus dur que prévu. Le navire ayant parcouru près de la moitié du premier flanc de la montagne, le vent, les vagues et les secousses incessantes, sans même parler du boxon qui émanait du pont, obligeaient le pirate à crier pour se faire entendre. Les premiers mètres avaient été franchis sans grand mal, et vu qu'à Hayato et le reste de l'équipage se débrouillait plutôt bien, une ascension sans accrocs considérable allait peut être de mise. Et c'était pour le mieux.
          Eh ba ! Il était pas commode le cuisto ! Il était drôle aussi, il me demande de participer aux tâches du bateau, mais à peu près tout était bouclé ! Les voiles étaient en train de se déplier et le gouvernail était dirigé par Heimdall ... Seul restait la montée à effectuer et là ... Je ne vois pas à quoi je pourrai servir ! J'attendis donc que le vice capitaine s'en alla pour reprendre soin de mes précieux katana. Je jetais quand même un œil sur reverse, je ne voulais tout de même pas rater ça !

          Puis, le moment tant attendu arriva : la montée du Susanoo en direction de Grand Line. L'augmentation de la vitesse me colla à la cabine contre laquelle j'étais posé, puis le bateau se mit à vibrer. Voyant mes sabres s'en aller je les remis dans leurs fourreaux respectifs. Les vibrations devenaient impressionnantes ! J'étais assis, mais à des moments, je me retrouvais à 2 cm du sol.


          -EeEeEeEeEeEeEeEeEeEeEeEeEeEeEeEeE, çAaAaAa vIiIiIiIibre ! Disais-je avec un énorme sourire.

          [1624] C'coup-ci ça passe !  Rin_co10

          Nous étions dorénavant à la moitié de notre ascension, puis je vis quelque chose d'assez inquiétant : une énorme pierre, qui débordait des côtés de la montagne, était sur la trajectoire de notre navire ! Si le bateau s'écrasait dessus, s'en était fini de nous et de notre rêve de Grand Line. S'en même réfléchir, je sortis mes sabres, je vérifiais que j'étais bien accroché et je me lançais devant la proue du bateau. Je m'appuyais sur la coque à la manière d'une figure de proue avec les sabres en main. La pierre se rapprochait, je mis mes katana derrière ma tête et attendis la roche. Mon cœur battais à tout rompre ! Si je ratais ce coup, je foutrais non seulement ma vie en l'air, mais celle de tout l'équipage aussi ! En d'autres termes, notre avancée dépendait dorénavant de moi. Ça y est, le rocher n'est qu'à quelques mètres ! Je mis toutes mes forces dans ce coup et me jeta immédiatement sur le côté afin de ne pas être percuté.

          Le coup avait-il porté ces fruits ? La roche ne se décrochait toujours pas ! Puis, lorsque le bateau entra en contact avec le rocher, une énorme secousse se fit ressentir. Et enfin, celui-ci se décrocha et passa sur le côté du navire. Quant à moi ... J'étais pendu à ma corde en train de me balancer dans tous les sens !


          -AU SECOUUUURS ! À MOOIIIHAHAHAH ! *grosse aspiration* J'VAIS MOURIIIIIR !!! Criais-je en secouant mes bras et mes jambes dans toutes les directions.

          -Je ... je crois que je vais vomir ...

          D’un côté, même si je vociférais comme un dément, j’étais assez fier de moi ! Non seulement, je m’étais rendu utile pour l’avancée, mais en plus, je venais de sauver tout le monde ! Mais pour l’instant, le truc qui me préoccupait le plus, c’était :

          - QUE QUELQU’UN ME REMOOOONTE !
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          Chacun était à son poste ! L'excitation était à son comble. La montée que prenait le bateau ne voulait dire qu'une chose : Aventure ! Et avec un grand "A", prenez soin de le noter ! Réussir ou non à gravir la montagne serrait déjà quelque chose de peu commun en soi, mais dans leur cas, ils ne pouvaient pas se permettre l'échec. Pourquoi ? Parce que Drogo avait déjà échoué une fois, et en était ressorti vivant, par chance. La deuxième fois ne serait peut-être pas aussi heureuse. Et puis, il y avait tous les autres ! Aucun ne se voyait finir sa vie dans quelques instants, en se prenant un rocher. Tous voulaient poursuivre leur chemin sur les eaux mystérieuses de ce monde, Grey compris ! Si il mourrait avant d'avoir accomplis quoi que ce soit, jamais son île ne bénéficierait de la protection dont elle avait besoin. En devenant renommé, Grey pourrait protéger les habitants rien que par son nom. Alors, pas moyen de se noyer aujourd'hui !

          Sauf que la détermination, ça allait bien quand on le pensait fort. Alors que, quand vous étiez testé, c'était une autre paire de manches ! Bien que le bateau ait commencé sa montée sans accroc, voilà que se dressait devant eux un rocher suffisamment gros et écorché pour fendre la coque du Susanoo. Grey venait juste de le remarquer, car les nouveaux arrivants pas bien habitués au bateau avaient attiré son attention. Le pirate alla se poster sur le rebord du navire, pour évaluer un peu mieux la façon se se sortir de là. Zarechi aussi était là, fixant l'énorme pierre, sabres en mains.


          *Il devait être en train de les nettoyer avant d'avoir vu le rocher...*

          Pas le temps d'égarer ses pensées, il y avait plus urgent. Comment passer à coté de ce machin sans détruire le Susanoo au passage ? Grey courut jusqu'à la barre, mais il se rendit compte en chemin qu'il n'aurait pas le temps d'aider à faire dévier de trajectoire. Alors le pirate se retourna, et vit le rocher, mais plus Zarechi... Une corde était tendue, et passait par-dessus bord. Puis une collision fit trembler le bateau, mais il ne coula pas, au contraire, il poursuivait son chemin ! Comment cela était-il possible ?

          - AU SECOUUUURS ! À MOOIIIHAHAHAH !

          C'était la voix du sabreur ça. Mais Grey ne le voyait nulle part sur le navire. Juste cette corde, qui bougeait tantôt à droite, tantôt à gauche.

          - Ne me dites pas que..., lâcha le pirate avec exaspération.

          Hé si, il l'avait fait. Zarechi s'était lancé par-delà le bateau pour pulvériser le rocher. Un plan à moitié réussis, si on considérait que le Susanoo avait percuté quelque chose, mais sans se fracasser dessus. Il avait au moins affaibli la structure de la pierre. On dirait bien que, sans que personne s'en rende compte, le petit sabreur faisait des progrès ! On ne parlait pas de courage par contre, à ne pas confondre. Parce que ce qu'il avait fait relevait plus de l'inconscience que de l'héroïsme ! Grey, qui s'était précipité pour voir comment allait son camarade, ne put se retenir de sourire alors qu'il le sermonnait.

          - Espèce d'idiot ! T'es complètement dingue !

          Mais comment lui en vouloir vraiment ? Pour ce qu'on en savait, il avait peut-être sauvé tout le monde ici présent. Alors, la moindre des choses, c'était de le remonter, comme il le demandait. Aidé par deux gugusses pêchés avant leur départ, Grey ramena sur le pont Zarechi, qui tournait de plus en plus au vert.

          - Dégueules pas maintenant, il reste encore le meilleur !

          Bah oui, ils avaient évité un rocher, et après ? Ils n'avaient parcouru que la moitié de la montée ! Et, admettons qu'ils passent de l'autre côté, il restait encore toute la descente. Quels dangers pouvaient encore les guetter avant d'être en sécurité ? Plus alerte que jamais, le pirate aux cheveux rouges fixait droit devant lui. Au prochain obstacle, il serait celui qui réagirait !

          Toutefois, le danger ne vînt pas du tout comme Grey l'avait imaginé. Lui qui avait son regard porté à l'avant ne se douta pas que la menace viendrait des côtés et de l'arrière ! Pour excuser le pirate sur sa non réactivité immédiate, il faut se rappeler que pendant l'escalade maritime, le bruit du courant, du vent, et des matelots est infernal. Aussi n'entendit-il pas le bruit de petits engins à moteur se rapprocher autour du navire, pour l'accoster. Comme le reste de l'équipage d'ailleurs. Personne ne se serait attendu à se faire attaquer en pareille situation, déjà désespérante en soi ! Et pourtant, on les abordait. Toute une bande de pillards équipés de sabres, de sacs vides qui ne demandaient qu'à être remplis, avec un bandana soit noir, soi rouge sur la tête. Et surtout, un air vicieux et/ou sadique sur le visage. Ils avaient l'air fier de prendre les "Bloddy and co" au dépourvu ! Le ton étant donné, et n'ayant pas d'autres choix...

          - Préparez-vous !
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          «C'coup-ci ça passe !»


          Rien ne pouvait être comparable avec un tel un moment. Jamais notre ressort-man n’aurait pu imaginer un jour être à la place où il est aujourd’hui dans la position où il se trouvait. Se tenant bien droit sur l’un des perchoirs du bateau, il observait le tout, la scène, le décor. Il n’arrivait toujours pas à croire que son fameux périple sur Grand Line allait débuter. Lui qui avec tant d’acharnement avait cherché des compagnons pour affronter cette mer, c’est par mont et par vaux qu’il les avait enfin trouvé. Il observa chacun d’entre eux, posant son regard de simple secondes sur leur silhouette. C’était grâce à eux que son rêve allait enfin pouvoir débuter. Sa vie en tant que Pirate de légende allait commencer, mais pour l’heure il en été rien. Il fallait se préoccupait du bateau et de le faire naviguer. Principe même d’un navigateur non ?
            Hayato : Il est temps de hisser les voiles ou le vent va les briser. Charpentier reste bien au gouvernail même si pense que le courant le fait pour toi. Il faut que le bateau reste dans son axe. La monté va être longue et droite. Les nuages s’offrent bientôt à nous.

          Il en rêvait. Pouvoir toucher les nuages de ses simples doigts, n’est-ce pas là une chose extraordinaire ? Il se sentait si excité. Ce voyage symbolisait tant de choses et tant d’avenir. Pour lui il n’était même pas possible que l’équipage échoue dans cette première épreuve. Ils auraient été si faibles si leur route s’arrêtait déjà là. Alors comment penser à de choses pareilles. Cela était tout bonnement impossible. Une chose qui n’avait d’ailleurs pas même effleurer la simple et peu développer esprit de notre navigateur. Il paraissait si concentré depuis son perchoir. Ce fut surement cette concentration qui le détourna de sa fonction d’observatoire ou une autre chose dans le genre. Il est vrai que personne ne jouait le rôle de vigie dans les bloody et bien il faut croire que ce poste n’était pas vraiment fait pour notre maudit de la mer. Alors qu’il était perdu dans ses pensées, un groupe de brigands c’était lui approché du bateau. Après qui aurait pu imaginer se faire aborder ici dans cette situation de vie et de mort. Mais comme le dirait un grand philosophe, la surprise est toujours maitre dans l’art du combat.

          Les voilà donc. Approchant le bateau avec leur barque à moteur sans crainte ni peur pour les effrayer dans leurs actes. A croire que l’action et la baston ne quittaient pas bien longtemps l’équipage pirate. Mais bon en tant qu’hors la loi, c’était bien là l’une des conséquences qu’ils avaient malheureusement ou non choisis. Mais sachez une chose c’est que sans même le vouloir, ce fut Hayato qui débuta les hostilités. Un homme qui se sent vexé ou encore blessé par les mots, sait que l’on parle de lui, sait ce que l’on dit sur lui. C’est dans ce raisonnement que le regard de notre héros se posa sur l’une des embarcations approchant le bateau sur la gauche. Sans même entendre leurs paroles ou en comprendre la signification. Hayato su que les deux hommes sur la barque ennemie parlait de lui. « Regarde, ils ont l’air d’un bel équipage de bras cassé, surtout avec un pecno aux lunettes bizarres, qu’est-ce qu’elles sont moches ». Qu’ils insultent un équipage encore en rodage et qui se connait encore peu, passait encore. Qu’il insulte notre ressort-man en disant que c’est un pecno passait là aussi. Mais avouer à a peine quelques mètres que les lunettes de notre navigateur étaient bizarres et moches. Alors là, ils étaient morts sans même franchir le pont.

          Tel un taureaux dans l’arène, les yeux d’Hayato virèrent au rouge sang. Plus rien ne lui parvenait et il n’aurait même s’il l’aurait voulu en aucun cas communiquer. La rage animant tout son être, sa main se ferma sur le pont du bateau. Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour descendre de son perchoir. Agrippant fermement la planche de bois il s’exécuta. Le tout alla tellement vite que cela ne pouvait être décrit. Notre navigateur n’était lui plus sur le pont, sa main tenait toujours la rambarde. Son bras était devenu un long et étendu ressort. On entendit alors un grand fracas sur le côté du bateau. On ne put voir dès lors que de simple planches et un moteur dans les airs. Une embarcation semblait avoir eu un problème technique dans sa route. Le bras de notre héros commençait peu à peu à se tendre tel un ressort qui revient à sa forme initiale. Sa main lâcha alors prise, tenu encore par sa corde autour de son ventre il échappa à la noyade. Il remonta alors difficilement sur le pont. Un peu trempé de partout, perdant peu à peu son énergie. La bataille semblait lançé.
            Hayato : Mais où est donc ce fucking de médecin ? Dos face contre terre, la respiration haletante.




          Dernière édition par Hayato Raito le Dim 25 Nov 2012 - 11:38, édité 3 fois
            Alors que le navire sous son commandement des plus avisés remontait peu à peu Red Line. Le borgne restait stoïque malgré les vibrations de plus en plus fortes qui ébranlaient le navire, son cigare déjà à moitié consommé dégageait une forte odeur tout autour de lui. Son esprit quant à lui était déjà bien loin, au-delà de la montagne qu’ils franchissaient, dans cette immensité qui se dresserait bientôt face aux Bloody Sorrow : Gran Line et tous ses mystères.

            Soudain une secousse inhabituellement plus puissante le fit sortir de sa rêverie. Un rocher venait de percuter le navire, sans que ce dernier ne soit dieu soit loué endommagé. Le borgne se voyait difficilement nagé dans des courants si puissants. Quoi qu’avec sa chaîne il pourrait sans doute parvenir à accrocher un rocher et s’extirper de l’eau par contre il ne donnait pas chère du binoclard s’il arrivait quoi que ce soit au Susanoo.

            Mais le vice capitaine n’eut pas vraiment le temps de s’appesantir sur les chances de survie de tel ou tel membre de l’équipage puisqu’un bruit de moteur se mêla aux vrombissements des eaux. Montés sur de petits engins des hommes aux intentions peu amicales s’approchaient.

            A peine eu-t-il le temps de comprendre ce qui se passer que Raito se jeta vers les brigands mais juste avant ce fut le rouquin qui sortit une réplique qui l’agaça au plus haut point :


            - Préparez-vous !

            Quel con celui-là. Ce n’était pas lui qui commandait aux dernières nouvelles, non mais c’était quoi ce bordel. La discipline c’est bien connu est une chose essentielle sur un navire sinon ça devient rapidement le foutoir. Et hors de question pour le borgne que sous son commandement ça soit le foutoir. Il hurla alors

            Ce n’est pas à toi de dire ça gamin. Lui dit-il sèchement tout en expirant la fumée de son cigare.

            Branlebas de combat bande de loques !

            Le pont du Susanoo fut de nouveau animé, certains matelots filèrent à l’armurerie récupérer fusils et pistolets, tandis que d’autres poursuivaient vaille que vaille à faire avancer le navire comme il le fallait. D’une voix énervé et il l’était Galowyr s’adressa à Grey.

            Jusqu’à dernière minute c’est moi qui commande ce rafiot, donc au lieu de jouer au capitaine tu ferais mieux de tenir ta place, de filer à ton canon et de me démolir une ou deux de ces jolies machines.
            Le borgne se tourna vers Heimdall.

            Quant à toi, tu lâche cette barre une seconde et je te la fait bouffer. Ces minables ne sont pas ton problème. Tout ce que tu as à faire c’est nous emmener en haut de cette montagne.

            Le borgne s’avança ensuite calmement vers le bastingage. Sa main valide plongea vers l’intérieur de son long manteau noir et en sortit son Derringer. Le pistolet doré luisit au soleil comme si il était enflammé.

            Ces petites frappes ne sont rien comparé à tout ce qui nous attends de l’autre côté de cette putain de montagne. Nous avons encore tant de choses à voir, à découvrir et à faire. Ces idiots ne sont qu’un simple encas face à tous les dangers qui nous attendent. Ils nous ont pris pour des proies faciles nous allons leur montrer qui nous sommes vraiment. Nous sommes des pirates, nous sommes ... les Bloody Sorrow.

            Le borgne appuya sur la gâchette, l’arme émit une détonation un instant plus tard un des pillards tombait de son engin.

            Alors faites-moi le plaisir d’accorder une baignade à ces tocards.

            S’en suivit une salve de fusils des Bloody Sorrow, alors qu’un premier pillard venait de planter un long harpon métallique dans le Susanoo mais qu'est ce que ces types cherchaient donc à faire.
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            "Ça roule..."

            Le Susanoo progressait.

            "Ça roule comme sur des roulettes Bruce..."

            Le Susanoo dominait élégamment la montagne comme un surfeur ses vagues..

            "Bordel, mais c'est qu'on va y arriver..."

            Le passage sur le second flanc de la montagne allait bientôt être imminent. Tout l'navire vibrait. Le Susanoo allait s'envoler. C'était l'pied.

            "Ahah, j'vois vraiment pas ce qui y'avait de si terrible finalement."

            Ça aurait pu être beau, hein ? Un passage sans le moindre encombre jusqu'à Grand Line, sans avoir à verser la moindre goutte de sueur ou de sang, c'était ce que tout marin d'eaux douces se retrouver à prier lorsqu'il apercevait c'te montagne. Et lui n'avait pas manqué à la règle. Encore un peu et il y aurait définitivement cru, mais non, une fois de plus le même scénario allait se reproduire. Ça aurait été trop beau pour le Capitaine en herbe qu'il était. Fallait que quelque chose cloche, pour changer.

            C'est ces damnés engins à moteur qui annoncèrent la couleur des événements qui allaient suivre. Ils étaient montés par des pillards, selon toutes apparences, qui avaient clairement l'intention d'accoster. En temps normal, y'aurait rien eu d'bien inquiétant la d'dans. Ils auraient même été désavantagés par leur nombre et l'absence de puissance de feu conséquente de leur côté. Mais là c'était une tout autre affaire. C'était comme combattre au plein coeur d'une tempête, fallait gérer la navigation comme l'offensive, ce qui en somme relevait de l'exploit sans une main d'oeuvres aguerrit adéquate.

            Pourtant, ils étaient bien trop près du but pour flancher maintenant. Et à priori, malgré tout les aires menaçantes qu'ils avaient beau prendre, ces bandits ne représentaient pas tant le réel danger qu'il s'était imaginé en les apercevant. Déjà qu'ça devait être une sacrée paire de manches que de manipuler ces engins sur les eaux déchainer du courant, alors envisager un abordage dans des conditions pareilles, c'était signer son arrêt d'mort. Au moins avaient-ils eu le bon sens d'être deux par barque, il pouvait leur concéder ça. Mais en attendant...

            C'est quand ils déployèrent presque tous simultanément leurs grappins que l'identité des agresseurs le frappa en pleine gueule. Le symbole Berrys croisé de deux sabres qu'ils portaient à la poitrine aurait du lui mettre la puce à l'oreille, pourtant il avait fallu qu'ils reproduisent la exacte même manoeuvre à laquelle il avait assisté lors de sa rencontre avec Wild pour que Drogo fasse le lien. Ce n’était pas des pillards, mais des chasseurs de primes..et des acharnés qui plus est !

            Ni une ni deux, Drogo enjamba la rambarde de la vigie et se laissa tomber lourdement jusqu'au pont, au milieu de l'effervescence qui animait le navire. Tous, brigands d'bas étage comme compagnons de la première heure, arrêtèrent l'espace d'une seconde les activités qui les occupés pour se tourner vers lui après son atterrissage remarqué. Dont il pouvait être fier d'ailleurs, malgré le plancher encastré par ses pieds. Pourtant, ça n'avait pas été dans son attention de s'faire remarquer.. Son second semblait s'en sortir à merveille, c'était certainement pas le moment pour lui de saper son autorité en reprenant les rênes et en conduisant tout droit son équipage au naufrage, à la mort, ou pire encore, en prison si les chasseurs de primes parvenaient à leurs fins. Non, il s'approcha juste un peu de lui après avoir non sans peine retiré ses pieds du plancher, pour lui souffler rapidement :
            "J'ai déjà eu à faire à eux. C'pas des pirates, mais des chasseurs de primes. Ils vont essayer de nous couler, ou bien ils vont aborder, j'sais pas trop. Les deux p't'être. Et j'te parie qu'un comité d'accueil nous attend en bas. Le navire doit s'en sortir indemne. Les autres..bah..ils sont remplaçables. Ok ? L'rafiot avant tout. "

            Et sur ce, il fila vers l'avant du pont. Il aperçut Hayato sur sa gauche, trempé jusqu'aux os, beuglant après le doc qui devait probablement faire des siennes de son côté. Il s'arrêta un instant pour le mettre en garde.

            "Reste éloigné de cette foutue flotte ! Si on passe à travers c'merdier sans toi, on n’ira pas bien loin ! T'es comme qui dirait le gars avec le plus de valeur sur ce pont, alors ne nous fait pas l'coup du mec qui s'noie sous prétexte qu'il a bouffé un fruit du démon, Capiche ?! Et si tu vois l'doc, dis lui d'aller soigner les blessés, j'en ai vu deux en piteux état" beugla-t-il tant bien que mal en le secouant par les épaules d'avant en arrière. Ce n’était pas l'moment pour lui de jouer au héros, loin s'en faut. L'navigos, il fait naviguer l'navire, c'était pourtant pas bien dur à comprendre, si lui même l'avait fait ?

            Puis d'Hayato il tomba sur Grey en chemin vers la calle et ses précieux canons. À celui-ci, il se contenta de dire :


            "Fait c'que te dis l'manchot, il à l'air de savoir c'qu'il fait pour une fois."

            Et s'en fut tout. La pilule devait être franchement dure à avaler pour lui, Drogo pouvait l'admettre, d'où la petite vanne qui s'était glissé dans son ordre. Lui se contenta de sourire. C'est que la rivalité qui avait pour habitude de régner entre le rouquin et l'cuistot l'avait toujours amusé, lui qui était supposée exiger d'eux qu'ils y mettent un terme. Enfin...

            Tout autour, les coups d'feu déferlaient, ennemies comme amicales, mais très peu d'entre eux semblaient trouver destination. C'était peine perdue, la dizaine de harpons reliés à de lourdes chaines en métal solidement encastré dans la partie avant du navire allaient les mener droit à leurs pertes. Certains des chasseurs avaient entrepris de grimper les chaines, mais la chute de l'un d'entre eux incita vivement les autres à rebrousser chemin. En somme, presqu'aucun d'eux n'était passé à l'action, pourtant quelque chose lui disait que ça n'allait plus tarder maintenant que le grand saut s'approchait.

            Ça devait être à ce moment-là qu'ils agiraient. Comment ? Il n'en savait rien.

            Il arriva finalement à la proue du navire et fut éblouit par le soleil éclatant qui se filtrait à travers une épaisse barrière de nuage. Encore un peu et ils la franchissaient, comme la première fois. Et derrière, un ciel immense et splendide qui semblait se tenir à portée de main les atteindrait. Puis le navire bondirait vers le second flanc de la montagne, et là...

            Quand soudain, ça fit tilt.




              De la vigie, Bruce pouvait voir le spectacle de cette traversée de Grandline. Bien determiné à agir comme un invité, il n’espérait qu'une chose : S'en sortir vivant sans rien faire. De toute maniere il n'était pas du genre utile... Bruce était un bon à rien comme son ami Drogo ! Il ne pouvait rien faire pour le Susanoo et d'ailleurs est ce que le Susanoo avait besoin de son aide ?



              Ca fabuleux bateau de style asiatique n'était pas du genre à s'avouer vaincu. Son trajet sur les mers bleues n'était qu'un simple repos et ce passage sur Reverse Mountain n'était qu'un échauffement avant le combat de Grandline. Peu importe les vents violents ou la pluie et les tumultes, Susanoo continuait à grimper cette montagne qui avait détruit tant d'autres bateaux ! Ce n'était rien pour lui ! Auriez vous oublié que Susanoo est avant tout le dieu des Tempêtes ? Brave et imperturbable comment ce navire qui empruntait son nom à un dieu pouvait se rendre face à de l'eau, du vent et de la pierre rouge ?


              Plus Drogo parlait de ses épreuves sur les blues, plus Bruce se rendait compte qu'il estimait ce dragon. Plus Drogo se préparait à en finir avec « ce gros caillou. » comme il avait coutume de dire, plus Bruce se rendait compte d'une chose : Jamais il n'aurait pu passer Reverse Mountain sans lui. Et d'ailleurs en passant, il ne l'avouerait sûrement pas mais Bruce n'aurait jamais voulu passer Reverse Moutain avec une autre personne que Drogo ! Alors que son ami et sans doute le seul jaugeait son ennemi rocailleux et rouge, « The Legacy » se disait :

              * Faisons confiance au Susanoo ! *

              Et il trouva un écho à ses pensées dans les paroles du prince des airs en personne.


              "Si seulement le Susanoo pouvait voler, VIOUUUP, et on survolerait cette damnée montagne en un clin d'oeil ahahah"

              A cette phrase Bruce ne répondit rien il n'eut d'ailleurs aucune reaction. Que pouvait-il dire face à la dangerosité du moment ? Tout ce qu'il pouvait faire était regarder son ami et son équipage dont il parlait avec fierté.

              "M'enfin, c'coup ci j'le sens bien. C'est que j'ai un sacré équipage. Rien ne pourrait nous arrêter dorénavant, RIEN. "

              Il en avait fait du chemin ! Et il était prêt à conquérir la route de tous les périls avec de véritables alliés. En regardant les hommes des Bloody's, Bruce fut impressionné par la démonstration de calme et au charisme de ces pirates. Beaucoup avaient plus de force que lui et ils avaient tous quelque chose de particulier... Et ils allaient le démontrer face à l'adversité !

              Laissez moi vous restituer la situation et vous montrer le moment ou tout a basculé.

              Tout allait pour le mieux...

              "Ça roule..." Que disait Drogo pendant que le Susanoo progressait. "Ça roule comme sur des roulettes Bruce..." qu'il surenchérissait pendant que le Susanoo se préparait à prendre son envol. Bref ! Tout semblait aller pour le mieux et en fin de compte Bruce pensait comme son ami. Pour eux deux cette traversée était calme et facile. Les deux se dirent la même chose, l'un ( Drogo donc ) à voix haute et l'autre ( Bruce par conséquent ) dans ses pensées.

              * Qu'est ce qu'il y avait de si terrible à cette traversée au final ? *

              "Ahah, j'vois vraiment pas ce qui y'avait de si terrible finalement."

              Le terrible allait arriver dans la minute quand les chasseurs de primes ( pas encore identifiés par les protagonistes ) commencèrent à s'attaquer au bateau. Même si le Susanoo était le bateau des tempêtes, il avait encore à démontrer au niveau de ses combats ! La situation devenait vraiment rude pour les hommes présents sur le bateau... Bruce regardait le spectacle avec intérêt et avec appréhension. Il fut vite calmé quand Drogo descendit se frotter à ses ennemis. La descente du prince des airs fut spectaculaire mais tout autant inutile...

              Cette prouesse arracha même quelques mots à Bruce qui s'était montré silencieux depuis sa montée vers la vigie. Tout en buvant la bouteille que le Dragon avait laissé en haut, Carter regarda en bas et fit un commentaire.

              « T'aurais pu prendre une corde au lieu de faire un plongeon aussi dangereux
              crétin... »

              Totalement passif depuis sa venue il y a deux jours, Bruce n'avait qu'une seule envie qui était de combattre. Mais regarder depuis la vigie était tout aussi distrayant. De plus cela lui permettait de regarder les Bloody's à l'action contre l'adversité ! C'était à se demander à quoi servait Bruce « The Legacy » Carter dans cette histoire !

              Alors qu'il continuait d'analyser la situation, la guerre débuta contre les chasseurs de primes ! Les balles sifflaient de partout et les cris se faisaient entendre au point qu'il camouflaient le bruit des puissantes vagues. Complètement amputé de l’ouïe, Bruce se concentra sur sa vue et c'est alors qu'il vit le soleil ! La situation devenait de plus en plus dangereuse et il fallait que les Bloody's agissent vite pour éviter qu'elle ne devienne chaotique.

              La phrase de Drogo "Si seulement le Susanoo pouvait voler, VIOUUUP, et on survolerait cette damnée montagne en un clin d'oeil ahahah" résonna dans la tête de l’héritier de la violence. C'est là qu'il commença à paniquer...

              « Ca sent pas bon ! Qu'est ce qu'il a prévu ce con !? »


                Commençais à y avoir de l'agitation ... Ce qui paraissait être une simple montée est devenue une sorte de petite guerre. Une troupe de chasseur de primes étaient venus nous faire un petit coucou en nous prenant de part et d'autre du navire. Je n'avais pas le temps de me remettre de mes émotions que mon job me rappelait déjà en haut de la piste : Hayato était allongé de tout son long sur le pont. Je filai donc vers ma cabine, pris les premiers soins et alla voir l'homme aux lunettes.

                -S'est passé quoi ?!

                Après qu'il m'est brièvement expliqué ce qui lui était arrivé, je lui expliquai que je ne pouvais pas faire grand-chose pour cette malédiction, à par lui administrer un excitant, ce que je fis pour le remettre d'aplomb.

                Sur la proue, je vis d'autres hommes au sol, se tenant un bras ou une jambe, victimes du chaos de la route. Hayato n'ayant plus besoin de soins, j'allai donc soigner les marins de leurs os brisés. Rien de graves : des os fissurés, brisés, des articulations de déboîtées, mais rien qui ne nécessite une opération ! Ce qui fut plus grave, était que des coups de feu commencèrent à se faire entendre des côtés des navires et en même temps, des corps tombaient.


                -'Tain ... Médecin lors d'une bataille comme celle-ci, faut pas chômer !

                Je parti, armé de mon scalpel, vers les blessés par balle afin de leur retirer le morceau de plomb qu'ils avaient d'ajouté à leur corps. Je ne me suis même pas demandé d'où ces balles venaient, tout ce qui importait pour moi était la survie de ces matelots. Alors que le premier blessé venait juste d'être rétabli, d'autres corps tombèrent au feu-et-a-mesure.

                -Oh ! Qui c'est qui s'amuse à me donner du boulot, là ! ... Ouh, putain ... Euh, CAP'TAINE ! ON EST DANS LA MERDE !

                Sans me préoccuper pour le moment des autres blessés, je filais droit vers Drogo qui venait tout juste de descendre du mât.

                -Cap'taine ! Nous sommes attaqués ! Des sortes de p'tites coques de noix motorisées nous attaquent ! À leur bord, maximum deux hommes qui tirent sur les matelots ! À ce rythme, je ne pourrais jamais soigner tous les blessés et le bateau finira par ne plus être opérationnel ! Maintenant, c'est votre boulot de donner les ordres, moi, j'en retourne au mien !

                Sans même faire attention à ce que pouvait dire Drogo, je reparti vers les blessés afin de continuer mes soins. Cela dit, un blessé sortait du lot, celui-ci ne s'était pas pris de balle, mais des couteaux, des couteaux à lancer. Il semblerait que tous ces bandits n'étaient pas que des criminels de bas étages.

                Pendant que j'étais en train de recoudre mon homme, une légère secousse différente se fit sentir et, par curiosité, j'allai voir ce qu'il se passait au niveau de la proue. Ce que je vis me fit tomber de haut. Ces enfoirés avaient tiré sur notre navire à l'aide de harpons et étaient dorénavant en train de remorquer notre jonque sur reverse. Peu importe où ils allaient nous emmener, ce n'était surement pas très bon ... Chose positive d'un côté, tous les navires motorisés étaient dorénavant devant nous et les coups de feu avaient cessé. Cela dit, nous n'avions aucun contrôle du navire, tout dépendait de ces chaînes de plantées à même le bois de notre bateau. Mais je ne pouvais m'en occuper avant d'avoir soigné les survivants !
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                «C'coup-ci ça passe !»


                Revoilà notre navigateur en scelle. Purée de malédiction de mé’deux. A peine qu’il était un peu mouillé de flotte le voilà qu’il perdait toute ses forces pour finir à terre à plus pouvoir bouger. C’était le prix à payer pour être devenu un homme ressort. Un pouvoir assez sympa dont notre héros ne se plaint en rien. Une chose était sure, l’excitant du doc faisait son effet, comme s’il avait bouffé un lion. Complètement requinqué et surtout en surexcitation ce n’était pas réellement le cas de faire la chiffe molle. Il faut dire aussi qu’à cet instant notre navigos surestimait un peu trop ses forces. Il avait beau pu se relever, ce n’était pas l’heure de courir un marathon. Il avait à peine pu enchainer deux foulées que voilà de nouveau au sol. Le pif encastré dans le parquet du bateau. « Putain !!! ». Dit-il étouffé par la position de sa bouche par rapport à l’obstacle. Trois secondes lui suffirent pour se retrouver debout. Ce fut cette fois-ci avec un peu plus de prudence qu’il entama son périple vers la cabine du haut. Endroit du pont où il pouvait observer l’ensemble du navire et ainsi examiner les prochaines étapes de la navigation à effectuer.

                Maintenant en place, le voilà postant son regard vers l’horizon. Eh merde ! Tout cela ne semblait pas très bon. Le Susanoo était sans nul doute en train de perdre de la vitesse. Signe avant-coureur que le navire allait bientôt arriver à la fin de son périple ou du moins à la fin de cette monté. Mais là n’était pas le plus grave, avec cette perte de vitesse, si le navire n’accélérait pas alors il ne pouvait pas franchir la monter et irait se fracasser contre le courant en contre bas. Il était temps d’agir et vite. Debout encore palot de son voyage dans l’eau, notre navigos se mit à gueuler à tout poumon pour remotiver ses troupes. Quand bien le navire était assiégé franchir reverse mountain était de loin le plus important. Les ordres fusèrent sans plus attendre.
                  Hayato : ALLER BANDE DE MOLASSONS !!! IL EST TEMPS DE REFAIRE PARTIR CE RAFIOT. QU’UN PETIT NOMBRE DETENDE LES DRISSES, IL FAUT REMETTRE LES VOILES AU MAXIMUM. REALIGNER LES BRAS QUE TOUT SOIT ALLIGNE AVEC CE VENT MONTANT. TOI LE CHARPENTIER TIENS BIEN LA BARRE CA VA SECOUER. DISPOSEZ CORECTEMENT LES ECOUTES ET QUE TOUT CA SOIT LE PLUS VITE FAIT POSSIBLE.

                Les ordres avaient étés donnés. Les voiles alors de sorties le Susanoo prit cet énorme vent en poupe et sa vitesse augmenta de sitôt. Un front de nuage était sur le point d’être franchit. Il faut dire que reverse mountain était un vrai massif à franchir. Pourtant il n’est que le début du commencement. La porte des enfers comme beaucoup le surnomme. Mais en avant pour la route de tous les périls. Bien que quand tout fût fait, un certain calme s’était instauré. Plus aucun coup de feu, plus aucun cri, juste le fracas des vagues contre la coque du bateau. Que se passait-il ? Avait-il abandonné ? Les fameux pillards. Non. Quelque chose clochait mais quoi donc ? Hayato ne put s’empêcher alors de prendre la hauteur. Il put dès lors observer les engins à moteur plus loin devant le navire. Hum ? Woua mais c’était le sommet. Ils y étaient donc arrivés. Enfin. Ce fut un certain soulagement pour notre navigos mais aussi un certain moment de stress et d’angoisse. Et il était si loin de l’avenir.

                Alors même qu’il pensait la première phase des problèmes fini, il put voir au loin, les petites embarcations prendre des postures pour les moins étranges. Chacune des bicoques un harpon à la main. Ce fut s’en plus attendre que les armes vinrent non pas se loger dans la coque du navire mais les armes étaient pointées vers la montagne même. Le plus étrange c’est que la montagne et le bateau semblaient reliés par ces mêmes chaines. Non ?! Ils n’allaient pas tout de même tenter ça ? Pas un truc aussi imprévisible et aussi téméraire. Pourtant plus les mètres s’effacés et plus l’idée de notre navigos semblait être réalisable. Il soupira un petit instant, avant d’être pris par, pas un petit vent mais un énorme moment de panique. Gueulant de tout son être vers Galo, seul lui présent sur le pont pouvait avoir une idée.
                  Hayato : GALO !!! ON EST DANS LA MERDE ! TU VOIS LES CHAINES LA, ELLES SONT RELIÉES AU BATEAU ET A LA MONTAGNE. TU NE PIGES PAS ? AU MOMENT MÊME OU LE BATEAU VA FRANCHIR LE VIDE ON VA SE RETROUVER LA TÊTE EN BAS.

                Le bateau était à ce moment même prêt à bondir pour passer de sa phase monter à sa phase descente. Là c’était sûr. Les Bloody étaient dans la merde …




                Dernière édition par Hayato Raito le Mer 28 Nov 2012 - 9:29, édité 5 fois
                  Le borgne fronça des sourcils, il mit un moment à comprendre ce que voulait dire le binoclard. Puis ce fut le déclic. Ces types étaient loin d’être idiots puis ça expliquait pourquoi ils fuyaient le combat depuis le début. Leur but n’était donc pas d’aborder le navire mais bien de les faire échouer d’une manière assez original il fallait en convenir.

                  Le temps que le borgne comprenne la panique s’était répandu à bord. Quel abruti ce navigateur, pourquoi l’avait-il gueulé à voix haute ? La racaille qui leur servait d’équipage était beaucoup de chose mais surement pas des marins, encore moins des marins courageux. Le cerveau du borgne tournait à plein régime, que faire bordel, il fallait enlever ces maudites chaines au plus vite. Qu’est-ce que foutais cet abruti de capitaine ? Un sourire tout à fait inopportun s’invita sur son visage. Il avait dû comprendre plus tôt que tout le monde ce petit con. Voilà pourquoi il était descendu dans la calle. Décidément ce sale gosse l’étonnerait toujours, en bien comme en mal il fallait croire. Il n’avait d’autre choix que de lui faire confiance. Pendant ce temps il lui fallait tenir le navire du mieux qu’il pouvait pour que celui-ci continue au mieux sa route. Mais comment arrêter cette maudite panique ? Bon bah c’est partie solution classique mais toujours efficace ! Le flingue doré jaillit de nouveau, et le borgne tira en l’air.

                  Calmez-vous bande d’idiot, tout va bien se passer dans moins de cinq minutes nous serons sur Gran Line. Tenez moi ce maudit rafiot aussi bien, que vous le pouvez c’est tout ce qu’on vous demande.

                  L’un des matelots s’interposa tant bien que mal et tenta de répliquer.

                  Mais Galow …

                  D’un revers de crochet il l’envoya bouler.

                  Pas de mais sous mon commandement. Vous êtes tous plus bête les uns que les autres décidément. Vous voyez le capitaine sur le pont ? Réponse : Non. Ce petit emmerdeur est descendu régler ce petit incident de parcours. C’est un sale gosse immature mais il sait ce qu’il fait, aucun doute qu’il trouvera une solution. Vous êtes dans son équipage faites-lui donc un peu confiance. Et ce n’est pas une demande, celui qui proteste et qui n’est pas à son poste dans les dix secondes à venir je m’occupe de lui. Allé grouiller vous !

                  Il se retourna vers le charpentier et le navigateur.

                  Bon le binoclard tu prends la barre, on va avoir besoin d’une certaine précision sur coup faut mieux que ce soit toi au commande que ce gros balourd tailleur de bois. Toi le bricoleur tu descends à la calle rejoindre les rouquins voir si tu peux leur être utile. Et pas dans trois heures. Tout de suite et en courant.


                  Le charpentier fila rejoindre le capitaine. Galowyr s’alluma une cigarette, la première sur Gran Line ou alors les derniers si les rouquins ne réussissaient pas à dégager ces chaînes. A son regret, elle n’avait pas meilleur gout. Fallait un peu s’y attendre. Impatient de voir l’autre côté de Reverse Mountain, il s’avança vers la proue, beuglant sur tous les matelots. Lorsqu’il parvient à l’avant du navire après sa petite inspection, le sommet de la montagne était tout proche, ce n’était plus qu’une question de seconde dorénavant. Il marchait sur les traces de son père aujourd’hui, cette pensée lui arracha un sourire carnassier. Puis il hurla à qui voulait l’entendre.

                  Préparez-vous à amorcer la descente ! Tenez votre poste à tout prix sinon on y passera, ça va secouer !
                  Puis pointant du doigt vers l’avant, et repris de plus belle.
                  Gran Line nous voilà !

                  Soudain, une puissante détonation retentit à la droite du navire, qu’est-ce que ça pouvait être ? Non pas le temps d’être distré par ça. Soudain le navire bondit. L’équipage tout entier retint son souffle. Le borgne ne doutait pas que se retrouver ainsi en apesanteur était déjà en temps normal tout ce qu’il y avait de plus effrayant. Mais là en plus avec cette histoire de naufrageurs c’était encore moins rassurant. Ces maudits rouquins avaient il réussit leur coup ? Il lui aurait suffi de regarder à bâbord et à tribord, mais il avait trop peur d’y voir les chaines encore présente. Puis soudain une immense secousse ébranla le navire. Comme si ? Non impossible, le borgne se retourna vers la gauche, une chaîne était encore attachée au navire.

                  Merde …

                  Puis soudain la chaîne se détendit, Drogo avait donc du réussir à l'enlever finalement, mais soudain le navire commença a chuter. Bordel qu'est ce qui avait bien pu se passer ?
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                  Quand soudain, ça fit tilt.

                  Toujours penché par-dessus la proue, Drogo retourna instinctivement deux jours en arrière, alors qu'ils venaient tout juste d'arriver aux portes de Grand Line..Il entendait à nouveau les mises en garde de ce marin qu'ils avaient recueilli en débarquant sur les lieux. Elles raisonnaient dans sa tête, encore et encore.


                  "Une bande de pillards...ils ont accroché l'rafiot...littéralement retourné...on a rien pu faire..."

                  Il s'était persuadé sur le coup que son histoire n'avait été rien de plus qu'un stupide tissu de mensonges mal élaboré, et qu'il avait tout simplement essayé de les effrayer, les dieux seuls savent pour quelle raison. Il en avait ri à perdre haleine, pour finalement refoutre sans la moindre once de remords le fabulateur à la flotte. Face à une fable pareille, qui sur ces mers n'aurait pas réagi comme lui l'avait fait ? Entre son histoire de pillards qui manoeuvraient des barques à roue à aubes, son navire qui s'était retourné sur lui même une fois le premier flanc de la montagne franchit, son retour sur North Blue alors qu'il avait emprunté le courant de South Blue, non, définitivement, tout ça avait eu l'air bien trop peu réel pour qu'il puisse se permettre d'y croire. Bien qu'il avait tout autant refusé de le croire pour des raisons davantage égoïste. Enfin, maintenant que l'histoire se déroulait à nouveau sous ses yeux, il n'avait plus vraiment le choix. Et contrairement au marin qui les avait avertis, eux auraient peut-être le temps de reprendre le contrôle de la situation. Il était hors de question qu'il laisse cet enfoiré de Jim lui barrer la route.

                  Oui, Jim. L'enfoiré de chasseur de prime qui lui collait aux pattes depuis plus d'une lune, sous prétexte qu'il avait l'intention de venger la mort de son gosse, tuer de ses propres mains pour la conne raison de ne pas avoir su tenir sa langue en la présence du pirate. Et probablement pour les vingt-trois millions de Berrys qui planait au dessus de sa tête...M'enfin, y'avait rien à regretter. Le monde ne pouvait que mieux se porter maintenant qu'il comptait un braillard de morveux en moins... Rien que de songer à nouveau à sa lame lui perçant l'bide, et à la vie s'enfuyant de son corps frêle, il en avait encore des frissons tout l'long du dos. Ah que la vie était plus simple pour lui avant l'attribution de cette damnée prime. Il n'avait pas à payer les conséquences pour chaque connerie qu'il faisait. Mais maintenant que sa gueule était placardée un peut partout sur cet océan, c'était inévitable et il le savait...

                  Alors que les chasseurs de Jim commençaient à prendre de la distance sur eux, et que Zarechi venait de le rejoindre à l'avant du navire, Drogo quitta les lieux en direction de la cale. Y'avait pas une seconde à perdre, s'ils réussissaient à retirer les chaines de malheurs de la paroi du rafiot, ils pourraient peut être espérer de s'en sortir. Mais dans le cas contraire, le périple s'arrêterait probablement là. Éventualité qu'il était finalement prêt à affronter. Mais hors de question de l'envisager si tôt alors qu'il pouvait encore se tirer lui et ses hommes de cet ingénieux guet-apens.

                  En bas, Grey, Aio et une paire de marins d'bas étage s'étaient occupés de charger et mettre en place les canons malgré le foutoir indescriptible parsemé d'une inondation qui prenait dangereusement de l'ampleur. Ajouter à cela les chasseurs qui avaient pris de l'avance sur eux, les canons et ceux qui les manoeuvrer se retrouvaient parfaitement inutiles. Enfin, pour le moment.


                  "Grey, tiens-toi prêt à utiliser tes précieux canons. Tu vas m'dégommer c'te montagne de malheur à la seconde où on entame le saut! Et prie, prie pour qu'on s'en sorte en vie. Si y'a vraiment des dieux, c'est l'bon moment pour eux d'ce manifester hahaha"

                  Il n'y croyait pas un mot. On l'avait bassiné dix-sept années durant avec ces pseudo divinités supposées veiller sur lui et les siens tant qu'on les gratifiait en retour d'une foi inébranlable, et d'une prière quotidienne. Pourtant, et il le savait pertinemment bien, aujourd'hui il était seul face à ce merdier, et seules ses minettes le sortiraient du guêpier dans lequel il s'était fourré.

                  Si seulement il n'avait pas tué c'gosse de malheur...
                    Ouh, ce Galowyr ! Qu'est-ce qu'il pouvait être énervant !! Alors que Grey était descendu rejoindre ses canons, comme on le lui avait demandé, il n'arrêtait pas de ressasser les paroles du manchot. Ce dernier l'avait reprit parce que le jeune homme aux cheveux rouges avait tenté de prévenir ses camarades d'un danger que Môssieur le Vice Capitaine n'avait pas vu tout de suite. Et après, le Canonnier était en tort ? Si la situation n'était pas urgente, Grey ne se serait pas privé d'avoir un petit tête à tête avec le Borgne. Drogo avait su apaiser un peu la tension, mais il s'en fallait d'un cheveu. Heureusement, le jeune pirate avait de quoi s'occuper pour se changer les idées. Avec Aoï sur les talons, ainsi que quelques nouvelles recrues, le jeune homme préparait les canons. Mais ce n'était pas facile. Déjà, beaucoup d'agitation sur le pont, ça perturbait un peu. Ensuite, il fallait bosser rapidement, et parmi les mecs qu'on venait de lui refiler, aucun n'était du genre à agir vite et bien sous pression. Ils savaient manier le canon, ça Grey n'en doutait pas, mais quand il avaient tout leur temps. Et c'était ce qui leur faisait cruellement défaut.

                    - Aoï, prends ce canon, et commences à tirer !

                    En vrai, c'était Grey le meilleur tireur, mais comme il avait aussi l'air d'être le plus rapide à préparer les joujoux, valait mieux qu'il finisse aussi vite que possible de tous les mettre en état pour ensuite se concentrer sur la destruction. Donc, des coups de canon commencèrent à partir, mais ils ne faisaient pas beaucoup mouche. Mais faire peur aux attaquants en leur montrant qu'il y avait de la riposte, c'était un début.

                    De son côté, le pirate poursuivait sa mis en place des instruments de mort. Il en avait préparé trois d'un côté, et deux de l'autre. Encore un, et il se mettrait lui-même derrière son arme géante. Sauf que le Susanoo tanguait de plus en plus, ça devenait une vraie galère de tout mettre en place, parce que les boulets avaient du mal à rester au même endroit, et la poudre...


                    - Et merde, elle est mouillée !

                    Sans qu'il s'en rende compte, une voie d'eau s'était formée, et tous pataugeaient dans une eau glaciale. Qui en plus faisait en sorte de les empêcher de bouger correctement. Grey s'en aperçut bien malgré lui. En attrapant un nouveau sac de poudre, il lutta contre un mini courant et finit même par se prendre le pied dans une espèce de chaîne, mais il n'en était pas sûr, qui le fit tomber lui et sa poudre par terre, donc dans l'eau. Et rebelote que j'te retourne chercher de la poudre pour ce canon qui commençait à s'impatienter. Pendant ce temps-là, les autres n'étaient toujours pas foutu de toucher la moindre cible, sinon, il y aurait eu le cri de joie qui va avec.

                    - Ouaiiiis ! J'en ai eu... Ah zut, juste un morceau...

                    De toute évidence, fausse joie pour le Aoï. Mais on ne pouvait pas lui en vouloir. Grey venait tout juste de se lancer dans son apprentissage du canon. Il en faudrait encore du temps avant que le môme aux cheveux roses soit capable de toucher une cible dans un tel merdier. Mais passons. Grey venait enfin de remplir son canon de poudre. Boulet en place. Feu ! Loupé. Même pour un expérimenté du tir comme lui, envoyer la sauce sur une mer déchaînée, en montée, avec des cibles mouvantes, et bien mobiles, ce n'était pas de la tarte. Qu'importe ! Autre boulet ! Mais le temps de viser, les agresseurs et leurs drôles d'engins venaient de se barrer à l'avant du navire, et plus loin encore. Ils avaient renoncé à leur attaque ? Pas si on en croyait Drogo.

                    - Dégommer la montagne ?

                    Parce qu'il ne saisissait pas bien cet ordre, Grey préféra aller voir par lui-même. Il poussa en arrière l'un des canons, et regarda par la fenêtre de tir ce qui les attendait. C'était assez vague, vu qu'il prenait de la flotte plein la tronche, mais apparemment, une chaîne était rattachée au bateau, et à la montagne.

                    - Je vois...

                    La tête de retour dans la cale, il s'essuya d'un bout coup de la manche le visage, ce qui ne servit pas à grand chose vu qu'elle était trempée, et se mit en position derrière un canon. Il attendait que le bateau soit plus avancé, mais en même temps, il essayait de se faire une simulation mentale de sa meilleure opportunité de tir, en se basant sur son essai raté contre l'engin des pilleurs quelques minutes plus tôt. Il n'aurait qu'une seule chance, c'était à ne pas gâcher. Mais il pouvait essayer d'augmenter leurs chances de survie par un autre moyen.

                    - Aoï, prends le canon qui est le plus proche de la tête du navire. Tu vas essayer de détruire la chaîne avant moi.

                    - Tu... t'es sûr ?

                    - Non, mais ça ne pourra pas rendre les choses pires.

                    Tout joyeux à l'idée qu'on lui confie une mission, l'opportunité de sauver ses camarades, Aoï se précipita vers son canon, remplie de courage. Il ne mesurait aps la gravité de la situation. Si lui et Grey échouaient tout les deux, cela en était fini des Bloody Sorrow.

                    Une nouvelle secousse indiqua que le bateau venait d'entrer dans la zone rouge. Aoï tira, mais sans grande surprise, loupa son coup. La chaîne commença à faire son effet, dévier le Susanoo de sa trajectoire, mais c'était encore minime. Et il valait mieux que ça le reste, parce que le pirate n'avait pas pris en compte ce changement d'axe dans ses calculs de tir. Puis il le vît, cet instant. Cette opportunité qu'il avait imaginé, et qui se présentait à lui, tandis que le bateau commençait à prendre son envol vers sa destinée.

                    *Maintenant*

                    Et il tira. Comme si il voyait les choses au ralenti, Grey pu presque, à l'oeil nu, suivre la course de son boulet. Il le vit sortir entre les étincelles du canon, se diriger droit sur sa cible bien que le bateau continuait d'avancer, et percuter la chaîne de métal, qui se détacha du rocher tout en répandant des éclats qui disparurent dans l'eau.

                    Et après ça, comme pour combler cet instant suspendu dans le temps, tout s'accéléra ! Le bateau commença à basculer, en avant, et de travers. Grey avait du mal à garder son équilibre avec toute cette agitation. D'ailleurs, il tomba encore dans l'eau accumulée depuis quelques minutes. En tentant de rester à peu près droit, il avait posé un pied en arrière, mais avait marché sur un boulet qui roulait par le fond. Fatalement, le pied avait glissé, et plouf.


                    Dernière édition par Grey le Ven 28 Déc 2012 - 15:05, édité 1 fois
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                    Y'avait deux semaines de cela, voir trois, pas facile à dire quand on passait son temps à se retourner le cerveau à coup de Grog, il avait fait par le plus grand des hasards la découverte d'une partie du navire dont il n'avait au grand dieu jamais soupçonné l'existence. Il s'y était même retrouvé coincé le temps de toute une nuit. 'S'agissait d'un tas de compartiments, tous aussi grands qu'un mouchoir de poche, agencé les uns à côté des autres. Le tout sous les cales, tout le long du navire et séparées par des cloisons coulissantes en bois. Heimdall avait beau eu prendre plus d'une heure de son temps à essayer d'expliquer à son capitaine pourquoi est ce qu'on ne pouvait pas en faire de nouvelles chambres, lui restait convaincu que c'était de l'espace gaspillé. Paraissait que c'était un dispositif antinaufrage. Ça n’y ressemblait pourtant pas. Il ne voyait pas en quoi ça les éviterait de couler. Enfin, il n'y pigeait strictement rien. Comme un peu tout c'qui touchait de près ou de loin à la navigation. Décidément.

                    Et il se trouvait que l'unique moyen de se débarrasser des harpons des chasseurs de Jim était de se rendre dans cette sombre partie du navire. Le hic, c'est qu'il n'avait aucun souvenir de comment il s'était démerdé pour y parvenir. Il avait été saoul, ça, c'était certain, mais après..

                    La situation n’étant carrément pas propice à la réflexion, il décida alors d'agir à l'instinct, pour changer. À ses pieds flottait un maillet en bois qu'il ne tarda pas à saisir pour faire une brèche dans le plancher des cales, suffisamment large pour qu'il puisse s'y faufiler. Ce qu'il fit, la tête la première. "CRAAC", c'est le son qu'avait fait sa nuque en rencontrant la froide charpente de la jonque. Un peu plus de traviole et c'était probablement mort qu'il aurait finit, ou inconscient dans le meilleurs des cas, même si ça en revenait au même au bout du compte, juste le comment qui variait...

                    En bas, on n’y voyait foutrement rien. Tout en massant sa nuque endolorie, il crut cependant apercevoir de la lumière se filtrer entre les jointures de ce qui semblait être une porte coulissante, à quelques pas de son point de chute..À peine avait-il essayé de la faire coulisser qu'une trombe d'eau s'abattit sur lui, le faisant glisser sur lui place et barboter dans de l'eau de mer suffisamment longtemps pour qu'il arrive à y boire la tasse, dans son propre navire. Le comble. Il parvint tout de même à la refermer à force de bras et non sans mal, et à contenir l'eau de l'autre côté l'espace d'un instant. Pas plus, il le savait, fallait qu'il y retourne. C'est là qu'il comprit finalement les paroles de son charpentier. Ces blocs aux allures innocents arrivaient tout de même à contenir un sacré paquet de flotte. Et s'il en croyait Heimdall, y'en avait tout une dizaine répartit autour du navire, pour quatre harpons à retirés. Heureusement, il n'avait qu'à s'occuper du flanc gauche du rafiot, Grey s'affairant lui à les débarrasser des chaines encastrées dans le flanc droit du Susanoo.


                    "Qui va là ?" questionna soudainement le pirate. Il était sûr d'avoir entendu quelqu'un. Ou quelque chose.
                    "C'est moi."
                    "Moi qui ?"
                    "Moi."
                    "Putain...Heimdall ?"
                    "Ouais."
                    "Tu m'as fichu une peur bleue idiot. Fais plus de bruit la prochaine fois que tu t'approches de moi. Là...c'était...sournois. J'étais à deux doigts de te fendre l'bide en deux. D'ailleurs, tu tombes bien, faut que tu rafistoles le rafiot. Y'a déjà un trou dans le plancher des cales, et j'ai l'intention d'en faire d'autres. T'auras à juste à passer derrière moi avec tes planches et tes clous pour empêcher l'eau d'entrer. Compris ?"
                    "Ouais. J'ai déjà commencé."

                    Il n’avait pas compris. Commencer quoi ? Enfin...

                    "Et file moi ton marteau au passage, j'vais pas réussir à faire grand chose avec c'truc en bois."

                    Et ni une ni deux, il plongea la tête la première, lui et le marteau, contre la cloison en bois après avoir pris un léger élan, pour se retrouver la seconde d'après dans une des cases, alors qu'Heimdall s'affairait déjà à reboucher le trou derrière lui. Une fois redressé, il constata que l'eau lui arrivait jusqu'aux épaules. C'était clairement de mauvais augure. Fallait pas être devin pour s'en douter. Un peu plus haut, un trou béant, un poil au-dessus du niveau de l'eau, permettait à la lumière du jour, ainsi qu'à un bon paquet de flotte de s'immiscer dans le compartiment. Et juste à sa droite, un harpon déployé comme les pattes d'une de ces araignées poilues étaient enfoncées dans la paroi du navire, bientôt immerger dans l'eau tant son niveau montait à une vitesse folle. Quoique l'eau n'était pas tant un souci. Le danger venait principalement des harpons. Et il devait avoir tout au plus une minute pour s'en débarrasser. D'où le marteau.

                    Il simula une première fois la trajectoire qu'allait prendre le marteau, malgré l'eau, et frappa d'un coup d'un seul droit sur l'harpon, qui suite au choc cinglant se dégagea de la paroi aussi vite qu'il s'y était encastré. Sauf qu'au retour, le trou doubla de diamètre. Ce qui ne présageait clairement rien de bon

                    Et avant même qu'il ait eu le temps de retenir sa respiration, il se retrouva submerger de la tête au pied. Le trou était lui passé sous le niveau du courant qui les menait jusqu'à Grand Line. Fallait croire qu'ils commençaient déjà à couler. C'était la merde. Il ne pouvait plus se permettre de faire des trous à tout bout de champ, le navire n'y résisterait probablement pas.

                    Un compartiment sur dix, ils avaient encore de la marge, mais encore fallait-il que les autres ne se soient pas eux aussi retrouver immerger de la sorte. Et puis y'avait les chaînes de malheurs ! C'était la grosse merde. Et encore un peu et il se noyait. Heureusement pour lui, le pirate eut le bon sens de quitter le compartiment par l'orifice face à lui pour rejoindre le fleuve avant d'en arriver à une telle fatalité. Il était reparti pour se farcir Reverse le cul trempé. Décidément.

                    Lorsque l'air s'engouffra à nouveau dans ses poumons, ce fut un immense soulagement pour le pirate. Mais le spectacle qui s'offrait à lui avait tout pour l'effarer, et balayer ce vil sentiment trompeur. La vie, la mort, tout ça ne tenaient qu'à un fil. Et s’il n'était pas mort à l'instant, cela pouvait bien arriver à tout moment avec un enfoiré comme Jim qui vous voulait mort.

                    À une vingtaine de mètres de lui, si ce n'était moins, s'hérissait le sommet de la montagne. Et à cette montagne étaient reliées quatre chaines, deux pour chaque flanc. Ils y étaient, et lui n'avait rien fait pour arranger la situation. Ils allaient finir comme le naufragé et son équipage qui les avait avertis du danger.

                    Bordel, non, il n'avait pas dit son dernier mot.

                    Quelques secondes après avoir repris son souffle, Drogo fit volte-face et grimpa sur l'une des chaines qui allaient les mener à leur perte. Quelques secondes plus tard et il la loupait, et le Susanoo repartait affronter seul son destin. Débuta ainsi un numéro d'équilibriste joliment effectué. Un pas après l'autre, Drogo avait couru tout le long de la chaîne, alors même que le navire avait pris son envol, et que les coups de canon de Grey avaient retenti, pour sauter en direction du pic de la montagne et frapper avec le marteau qui ne l'avait toujours pas quitté de toutes ses forces contre la portion de roche où étaient ancrés les chaînes. Un poil trop tard malheureusement. Le navire avait subi une monstrueuse secousse par la gauche une fois arrivée au point culminant du saut, qui aurait, s’ils n'étaient pas intervenus, abouti sur une culbute fatale, mais bien heureusement, évité à la dernière seconde. Les chaînes avaient été définitivement détachées de la montagne et ne représentaient dorénavant plus aucun danger pour les pirates. Le navire avait seulement changé d'axe en déviant à bâbord. L'atterrissage présageait d'être brutal. Et de même pour ce qui allait en suivre.

                    Lui, de son côté, il s'était agrippé à l'une des deux chaînes au dernier moment et se trouvait à présent entraîner par celle-ci, toujours rattaché au navire, à fondre les airs comme il l'aimait tant dans le sillage de la jonque. Dans tout ça, la seule chose qu'il trouva judicieux de faire fut d'éclater de rire. Ils l'avaient fait. Du moins, presque, mais c'était du pareil au même.

                      Et bah putain. Sur ce coup-là fallait le dire, c’était passer ric rac. Mais bon le navire entamer sa descente. Bon bah sereinement hein faut pas déconner non plus mais bon, déjà il n’avait pas échoué et ça bah c’était déjà pas mal du tout. Mourir noyer tu parles d’une mort, sérieux … C’est bon pour les débiles qui savent pas nager ça.

                      Le borgne avait un large sourire aux lèvres. Sa cigarette au bec, il restait droit comme un piquet tandis que le navire chutait de l’autre côté de Reverse Mountain. Gran Line, enfin ! Il y avait tant de chose qui les attendaient dorénavant. Il se sentait presque minuscule face à l’immensité et la dangerosité de l’océan qui se dressait devant lui. Etait-ce qu’avait ressenti son père et les autres lorsqu’ils avaient franchi Red Line pour la première fois ? Ils devaient le regarder de là où ils étaient dorénavant. Pfff … Voilà qu’il se mettait à penser comme un cureton maintenant. Si ça continuait comme ça il allait vraiment recommencer une crise de nostalgie aigue et ce n’était pas bon du tout pour son moral.

                      Enfin sa grande chance fut l’atterrissage plus que brutale le tira de ses pensées. Il faillit même le faire chuter. Heureusement qu’il était sobre sur ce coup-là, sinon il se serait retrouvé illico les quatre fers en l’air. Bonjour le prestige auprès des matelots après cela. La violence de l’atterrissage lui laissa présager du pire. Et il se mit à chercher du regard la moindre avarie sur le navire. C’est là qu’il se rendit compte d’un truc. Un truc qu’on pourrait même qualifier de problème. A cause de cette maudite chaine, le navire était tombé de biais et le Susanoo prenait une trajectoire plus que problématique, prenant le courant par le flanc. Et à moins de vouloir perdre une moitié de navire sur les rochers, il faillait remettre ce maudit rafiot dans le sens de la marche et vite.

                      Raito ! Remets moi illico ce putain de navire dans le sens du courant sinon on va tous y passer.

                      Pan ! C’est ce qui lui sembla entendre avant de ressentir une intense douleur dans l’épaule. Il porta instinctivement sa main à l’endroit d’où la douleur provenait. Du sang en dégoulinait. Mais bordel qu’est-ce que ça pouvait bien être. Il avait bien interdit à Aoï de se servir des armes à feux jusqu’à dernière minutes. Puis soudain il comprit. Il n’en avait pas tout à fait fini avec ces ordures. Il se retourna, les mauvais naufrageurs se faisaient maintenant abordeurs. Toujours montés sur leurs mini navires, les chasseurs de primes accrochées des grappins aux navires. Le premier d’entre d’eux armes à la main venait de faire feu sur le vice capitaine. Faut savoir abandonner des fois quand même. Ces types n’avaient apparemment pas compris ça. Qu’à cela ne tienne, il allait leur faire rentrer la leçon dans le crâne à grand coup de crochet. Soudain ses vagues notions d’arithmétiques refirent surfaces. 1, 2, 3 … Ces guignols osaient aborder le navire à moins de vingt. Et ben, ceux-là on pouvait définitivement les caser dans la catégorie des débiles profonds. Quoique si ce fût vraiment le cas, ils auraient été tout à fait à leur place sur ce navire. Se retournant d’un air goguenard vers ses subordonnés, le vice capitaine donna ses instructions.

                      Je vais m’occuper de ces idiots moi-même ça sera rapidement bouclé. J’en veux quatre avec moi pour les empêcher d’aller emmerder le reste de l’équipage. Les autres, aidez-moi ce maudit binoclard à remettre le navire en état de marche, Même si vous vous prenez une balle, vous exécutez les ordres du navigo. Tout ce qu’on a fait ne servira à rien si on s’échoue ridiculement ici.

                      Ce fut à ce moment-là qu’une seconde balle siffla. Mais ce coup-ci la balle fut stoppée par le crochet. Le borgne fonça vers ses adversaires qui se faisaient de plus en plus nombreux à mettre pied sur le navire. Enfin, il y en eu un de moins quand le pied du borgne vint frapper l’un des assaillants au thorax. Plouf ! La peur se lisait dans les yeux des assaillants, mais ce n’était pas du borgne dont ils avaient peur. Oh ce n’était pas son problème après tout. Ces types semblaient bien déterminer à les faire chier apparemment et c’était tout ce dont il avait besoin. Tout ce qu’il avait à faire c’était les foutre à la flotte.
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