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Du sang neuf pour la révolution !

>> Alisson Scaretale



Du sang neuf pour la révolution !  391767ImageFicheprz

Pseudonyme : Le porc-épic. A cause des cheveux.
Age: 23 ans
Sexe : Femme
Race : Humain

Métier : Chef de commando.
Groupe : Révolution !
Déjà un équipage : Nop.
But : Foutre la grosse, mais alors la très grosse merde à North-Blue avant d'envahir Grandline. Après ? On avisera.

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : J'voudrais maîtriser le Rokushiki, le Haki Royal, avoir le Logia du feu et 3 Meitou. Ce s'ra tout. (Plus sérieusement : rien d'prévu)
Équipements : Deux couteaux, un bâton de marche, un pistolet.

Codes du règlement (2) :

>> C'est comme ça qu'tu la vois ?

Alisson est une jeune femme. Ça, y a pas de doute, on a pas besoin de pousser les recherches très loin pour s'en rendre compte. Des traits aussi fins, des cheveux comme t'en a jamais vu de ta vie (et sûrement les plus décoiffés que tu verras), et ces deux petites bosses que les hommes surnomment affectueusement "boobies"... Si avec ça, t'es toujours pas convaincu, je sais pas trop ce qu'il te faut, l'ami...

J'vais te décrire la donzelle un peu plus en détail. Pas que ce soit Miss Univers, mais mieux vaut la reconnaître au premier coup d’œil quand tu la croises. Ça te laissera le temps de courir. Vite.
On va commencer par le visage, parce que c'est quand même ce qu'on voit le plus chez quelqu'un. Elle a des grands yeux bruns. Certes, ça respire pas l'originalité mais c'toujours bon à savoir. Ça peut t'éviter de la confondre avec une autre. Je t'ai déjà évoqué les cheveux plus haut, aussi. Pour développer, en gros, tu t'imagines une grosse touffe super épaisse, rousse et qui descend jusqu'au milieu du dos. Tu fous des épis un peu partout et en gros, ça ressemble à ça.

Ouais, tu peux éventuellement la comparer à un porc-épic... Si t'as des envies de suicide.

Ça, c'était pour sa jolie p'tite tête. J'vais te parler un peu du reste maintenant, parce que ça compte aussi, faut pas croire. Tout d'abord, elle paraît un tantinet plus jeune que ce qu'elle est vraiment : on l'imagine plus facilement tout juste majeure qu'âgée de 23 ans. En plus, tu rajoutes à ça qu'elle est pas super grande, et ça renforce assez bien son côté gamine, physiquement parlant.
Mais il ne faut surtout pas Se fier à son allure frêle, tout comme à sa gueule d'ange, d'ailleurs : elle a beau paraître innocent et fragile, Alisson frappe. Fort, le plus souvent. Et elle court assez vite pour te rattraper et t'achever.

D'ailleurs, pour se battre, elle utilise trois armes différentes : un bâton pour le côté bourrin, un couteau pour le côté sadique et un pistolet si elle a la flemme de s'amuser avec toi. Dis-toi bien qu'une fois que tu as vu ces armes, ça sent mauvais pour toi... Quittes à choisir, j'te conseille le pistolet, c'est l'plus rapide.

Ah ouais, au fait, autant te prévenir : si encore c'était une grosse excentrique qui s'habillait n'importe comment, tu pourrais la voir arriver de loin. Compte pas trop là-dessus, car elle se fringue comme Madame Tout-Le-Monde, cette garce. Si tu la connais pas, tu peux pas la repérer, et ça, c'est vraiment piège, je peux te l'assurer...

Mais Alisson, faut quand même dire que tu fais pas que la voir : tu l'entends aussi. Et c'est là que souvent, ton sort se joue. Si elle te parle, déjà, c'est que t'es trop proche d'elle pour rester en bonne santé. Mais encore, si elle s'adresse à toi avec une petite voix douce et presque craintive, tu peux encore t'en tirer en essayant de lui fausser discrètement compagnie. Mais si elle parle fort, avec une voix haut-perchée, légèrement éraillée et entrecoupée de rire nerveux, ben... Comment te dire ? A ce stade-là, ça sert plus à rien de courir...



>> La vie, c'parfois de drôles d'associations : un esprit malsain dans un corps innocent, par exemple.

Le changement, c'est ça qu'est bon !
Le problème d'Alisson c'est qu'elle est vicieuse. Et elle fait pas toujours exprès. La faute à des petits problèmes mentaux qui ont pourris, pourrissent et pourriront la vie de son entourage.
Allez, j'vais te lâcher le mot : elle est quasiment schizophrène. Mais à la différence des personnes qui ont vraiment cette maladie, elle s'en rend parfaitement compte et ne possède qu'une seule personnalité.
Bon, c'est bizarre dis comme ça, alors j'vais un peu illustrer. Alisson est toujours Alisson, quelque soit sa manière d'agir. Le seul truc, c'est qu'elle a deux façons de vivre parfaitement distinctes, et son esprit choisi un peu de manière aléatoire comment elle va réagir face à certaines situations.
D'un côté, on a une Alisson plutôt normale. On va dire que c'est environ 30% du temps. Dans ces moments là, elle est toute timide et craintive, et elle ne ferait pas de mal à une mouche. Elle peut pleurer pour un rien, aussi. En bref, une bonne fillette.
De l'autre côté, on a une Alisson complétement timbrée. Et l'problème, c'est qu'elle est comme ça 70% du temps. Dans cette situation, elle pleure pas, mais elle a souvent des petits rires nerveux, qui font penser à ceux des tueurs en série dans les mauvaises histoires. Ça n'augure rien de bon quand tu l'entends. Elle devient sadique et n'hésites pas une seconde à faire du mal au gens, aussi bien psychologiquement que physiquement. Elle atteint alors un taux de machiavélisme qui ferait pâlir de peur le méchant dans "L'inspecteur Gadget".
Pourquoi je disais qu'elle était vicieuse sans s'en rendre compte, souvent ? Parce que rien, absolument rien ne laisse présager de ces changements ! Elle peut bien te faire un câlin tout ce qu'il y a de plus sincère et, deux secondes après, te planter un poignard dans le dos.
En gros, pas le genre de nana que t'invites à dormir chez toi, sauf si tu tiens à ce qu'on te retrouve le lendemain matin découpé en petits morceaux dispersés dans les poubelles du quartier...
Y a bien quelques traits de caractère commun au deux cas, non ?
Encore heureux ! Sinon, on ne saurait plus où mettre la tête ! Remarque, si : sous le canon d'un pistolet, mais là n'est pas la question.
Parmi les caractéristiques qui ressortent quelque soit l’état d'esprit d'Alisson, on trouve l'intelligence. Ouais, on peut être tarée et intelligente à la fois !
La jeune révolutionnaire affectionne particulièrement la réalisation de plan, pour commettre des attentats ou des braquages, par exemple. Elle peut passer plusieurs nuits blanches à tout élaborer dans les moindres détails en dressant une liste de toutes les éventualités qui pourrait faire échouer sa mission. On y trouve des choses assez improbables, mais comme elle le dit elle-même : "Vaut mieux parer à toute éventualité". Elle fait ensuite un tri dans toutes ces possibilités, les classe par ordres de probabilités et imagine une parade à chacune d'elle. Aussi, il est très dur de la faire échouer, puisque tout ce qui est possible est prévu. Le seul accroc possible, c'est le facteur chance.
Le deuxième point, et finalement le dernier, c'est qu'elle est d'une grande fidélité. Ne t'imagines pas par là que une fois que tu l'as dans la poche, elle va se transformer en petit chien qui va te suivre partout. Je te rappelle qu'elle est complétement folle.
En fait, sa fidélité, ça marche dans ce sens : elle peut bien être capable de blesser un gosse si la situation l'oblige, mais dans les cas extrêmes, elle ne pourra jamais faire de mal à un ami, ce qui peut sembler paradoxal par rapport à son tempérament sadique. On n'a pas plus d'explications sur ce phénomène. On peut juste supposer que c'est son inconscient qui lui dicte sa conduite dans ce cas.



>> The Scaretale...

Alisson était une enfant tout ce qu'il y a de plus normal. Mais un jour, ses parents furent tués par le Gouvernement sans que l'on sache pourquoi. Elle a donc décidé de rejoindre la révolution pour se venger.

Aller, avoue que tu y as cru une seconde ! Tu crois vraiment que l'histoire d'Alisson est semblable à cette montagne de clichés qu'on peut apercevoir là-bas, au fin fond de la corbeille ? Et ben non ! Laisses moi plutôt te raconter dans quelles circonstances Alisson en est arrivé à rejoindre la révolution...

Cette jeune fille est née en 1601 à Inu Town, sur North-Blue. Elle a grandi dans la ville de Chom, connue pour être un repère de révolutionnaires.
Ses parents, par contre, ne l'étaient pas : simples marchands à la base, ils avaient touché le gros lot grâce à un marché qui leur fit gagner tellement d'argent qu'il n'était plus obligés de travailler. Aussi avait-il acheté une grande maison dans ce coin paisible de North-Blue.

Il n'y avait pas de mésentente à proprement parler entre Alisson et ses parents. Ils n'y avaient en fait qu'une relation de façade : pas d'amour familial, ni de haine. Ce comportement lui fit rapidement prendre de l'indépendance par rapport à sa famille, si bien que dès ses dix ans, elle en était complétement détachée. Ces parents ne se souciant pas d'elle, elle se retrouva libre de faire ce qu'il lui plaisait sans que ses géniteurs le sachent. Ce qui n'était d'ailleurs pas plus mal, car Alisson aurait pu passer un mauvais quart d'heure si ils avaient su qu'elles étaient ses activités.

Il faut dire que la jeune fille s'ennuyait : ces parents étaient devenus de nouveaux riches, et ils ne voulaient qu'elle soit mis dans le sac commun du "peuple". Aussi, elle n'alla pas à l'école, puisqu'elle avait un précepteur à la maison.
Elle restait donc coincé dans sa maison un peu comme dans une prison d'or, luxueuse. Il lui était très dur de se faire des amis, à cause de la réputation de "bourgeois puants" de ses parents.

Le premier homme qui l'accepta malgré son statut social fut Warren Vandersky.

Et là, vous allez me dire : "mais c'est qui ce type ?". Et ben figurais vous que c'est l'une des figures majeures de Inu Town : un leader révolutionnaire ayant déjà parcouru Grandline et étant fort respecté et apprécié de ses concitoyens. C'était aussi le tenancier d'une taverne, dans laquelle se tenait les réunions du groupe révolutionnaire d'Inu Town. Ces réunions n'étaient un secret pour personne, mais sans preuve, la marine ne pouvait pas agir. Les villageois n'étant pas foncièrement anti-révolutionnaire, personne n'était jamais allé dénoncer les agissements du groupe de Warren.

Alisson chercha à s'intégrer à la société par l'intermédiaire du révolutionnaire. Aussi, quand elle eut douze ans, elle lui demanda un poste à l'entretien de son établissement. S'ensuivit alors un contact entre les deux personnages, qui devinrent finalement assez proches, bien que Warren se méfiait un peu d'Alisson, notamment à cause de ses problèmes mentaux.

Mais il cessa rapidement de s'inquiéter quand il vit avec quel entrain la jeune fille travaillait. Lorsqu'elle eut quinze ans, elle fut même autoriser à l'accompagner aux assemblées du groupe révolutionnaire.
Elle trouva chez ses hommes toutes les valeurs qu'elle recherchait : une profonde envie de liberté et de changement. Elle découvrit par leur biais toutes les dérives du monde actuel, la manière dont les gouvernements contrôlaient leurs populations... Autant de choses qu'elle ignorait jusqu'alors, et en elle germa une graine : la graine de la révolte.

Malgré les nombreuses demandes, Warren n'accorda jamais à Alisson le privilège d'intégrer la révolution. Elle batailla pendant trois ans pour tenter de le convaincre. En vain.

Cette défaite ne lui donna qu'une envie : prouver au révolutionnaire qu'elle était capable d'intégrer la révolution sans son aide. Elle décida de quitter le village à dix-huit ans. En partant, elle ne dit qu'une seule phrase à son mentor :

-Tu verras ! Moi aussi, je serais à la tête d'un groupe révolutionnaire ! Et je ne me contenterai pas de contrôler un misérable village : j'apporterai la révolution jusque dans le Nouveau Monde !

Et elle partit. Elle ne chercha pas à se lier à un groupe révolutionnaire pendant sa quête, mais à créer le sien, comme elle l'avait promis à Warren. Il lui fallut deux ans pour trouver ses compagnons, avec lesquels elle forma un groupuscule révolutionnaire, qui gagna rapidement en renommée dans North-Blue à cause de ses attaques et de ses braquages toujours magnifiquement orchestrés. Ils ne sont que quatre, et on les appelle "Le Commando de la Rose Blanche".

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Qui sont donc les compagnons d'Alisson ? Les trois autres membres du Commando ? Il s'agit de deux hommes et d'une adolescente : Jan Levy, Sarah Wintersun et Oliver Holson. Avoue que tu crèves d'envie de savoir comment elle a trouvé des types assez barjos pour l'accompagner, hein ? Et ben allez, j'vais te le dire. Et gratuitement en plus, parce que chuis d'bonne humeur.

Le premier des trois qu'elle a rencontré est Jan Levy. Lors d'une escale dans un village, elle l'a rencontré dans une taverne. Il s'est avéré qu'il a eut un coup de foudre pour elle. Mais il a vite déchanté en la voyant casser le nez au barman qui ne lui servait pas assez vite qu'il lui offrait. Les clients ont commencés à s'énerver, parce que quand y a plus personnes pour te servir à boire, la soirée pue la mort. Ça aurait put finir dans un massacre de toutes les personnes présente dans la taverne si l'esprit d'Alisson n'était pas repassé en mode "gamine". Résultat, une nana toute mignonne, fragile et peureuse d'un côté, une horde d'alcoolos de l'autre. Jan fut un peu contraint de protéger Alisson, et il réussit à fuir avec elle hors de la taverne.
Depuis, il a décidé de l'accompagner pour la protéger de ce genre de désagrément. Il n'a plus le béguin pour elle, Alisson lui fait en fait plutôt pitié. Et il la trouve quand même assez insupportable, étant donné qu'il doit endurer son côté "folle" pendant des journées entières.

Après une année complète passée ensemble, ils rencontrèrent Sarah. L'histoire est beaucoup moins sympa avec elle. Il faut d'abord préciser que Sarah est une fille très belliqueuse, et qu'elle avait la mauvaise habitude de défier les voyageurs en duel, qui la plupart du temps l'ignorait : après tout, pourquoi écouter une fillette de huit ans ?
Le jour de l'arrivée d'Alisson et de Jan dans le village ne fit pas exception à la règle. Alors qu'il s'apprêtait à rentrer dans la place, la fillette sortit d'un fourré, armée d'un bâton, et provoqua Alisson. Pas de chance pour elle, car l'aspirante révolutionnaire était, en plus d'être dans sa période "sadisme", furieuse contre Jan qui venait d'égarer quelques objets après leur campement. Elle ne prit donc même pas la peine de répondre : elle lui lança un regard du genre "dis encore un mot et je t'arrache un bras", puis elle prit son bâton et s'amuser à dégommer Sarah.
On ne sait pas pourquoi la jeune fille eut cette réaction, mais elle décida de suivre Jan et Alisson. Elle doit considérer la chef du commando comme sa maîtresse. Ou alors, elle attend de pouvoir prendre sa revanche...

Et enfin, le dernier : Oliver Holson. Dans son cas, ce qui lui est arrivé est plutôt comique. Avant qu'il n’intègre le groupe, le commando avait déjà été formé. Les trois révolutionnaires avaient décidés d'organiser l'attaque d'une banque, en utilisant comme protection un otage parmi les clients. Devinez qui a été choisi pour faire la victime ?
Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'Oliver était lui-même un révolutionnaire indépendant qui avait planifié l'attaque de cette banque pendant plusieurs semaines.
Le Commando après avoir réalisé l'opération et après avoir découvert qui était Oliver, s'excusa en lui offrant une partie du butin et une place au sein du commando qu'il accepta. Pourquoi ? "Ça m'évitera de me faire prendre en otage pendant une manœuvre, la prochaine fois...".


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Informations IRL

    Prénom : Raph, toujours. J'pas changé de nom.

    Age : 16 ans

    Aime : Voir Yuki

    N'aime pas : Cf Yuki

    Personnage préféré de One Piece : Garp et Shanks POWAA !

    Caractère : Voir Yuki

    Fais du RP depuis : Un an et demi, avec de très longues pauses.

    Disponibilité : 3 ou 4 sur 7

    Comment avez vous connu le forum ? C'était l'été dernier via un topsite, y m'semble


Dernière édition par Alisson Scaretale le Sam 19 Mai 2012 - 23:42, édité 17 fois
    >> Test RP


    Le problème d’être efficace, c'est qu'on devient aussi connu. Et quand on est connu on se fait des ennemis. Toi et ton commando venez de réussir une nouvelle opération audacieuse en délivrant un révolutionnaire promis à la potence et vous venez de rentrer tranquillement à la base quand vous vous apercevez que quelqu'un vous a balancé. Et que tout le quartier n'est plus qu'une gigantesque nasse de la marine qui semble bien décidé à vous mettre la main dessus. Raconte nous comment vous vous en êtes sortis.

    C'était le soir, dans un cabane fraîchement, mais agréablement aménagée pour quiconque ne prévoyait pas d'y rester plus de quelques jours.
    Dans la pièce, une jeune femme au long cheveux roux se tenait voutée sur une table, au-dessus de feuilles éparpillées. Son visage était éclairé par la lueur d'une bougie en cire qui se consumait au milieu de la table.
    Le lieu possédait trois ouvertures : l'une donnait directement sur la rue d'un quartier populaire. L'habitation étant placée sur un terrain vague, il n'y avait que peu de chances qu'elle attire l'attention : depuis peu, ce genre de demeure avait fleuri sur les terrains invendus des grandes villes, à cause d'une augmentation. d'impôts.
    La deuxième porte donnait sur une grande pièce où trônaient cinq sommiers. Seuls trois d'entre eux étaient occupés.
    La dernière porte, enfin, s'ouvrait sur ce qui ressemblait à une buanderie. La pièce était petite et complétement sombre : il était impossible de deviner ce qui se trouvait à l'intérieur.

    La quiétude nocturne n'était rompue que par un seul son : le crissement de la plume sur le papier. Alisson semblait perdue dans ses pensées, et elle fixait avec intensité ses notes , raturant, recopiant, ajoutant des annotations de ci de là.
    A l'extérieur, la lune continuait son éternel chemin vers l'ouest. Le temps filait. Cela faisait plusieurs heures que la jeune femme était à l'ouvrage...
    Un autre son se fit soudain entendre, le bruit du bois qui craque. Alisson se retourna en direction de la source de la nuisance.
    Face à elle se trouvait un homme d'un vingtaine d'année aux cheveux noirs comme la nuit. Il s'agissait de l'un des membres de son équipe, répondant au nom de Jan Levy. Rassurée, Alisson retourna à ses papiers sans se préoccuper plus longtemps de l'arrivant.
    Celui-ci rompit néanmoins le silence, à voix basse :

    -Tu ne viens toujours pas dormir ?

    -Bientôt. Je finis juste mes derniers calculs...

    Jan s'approcha de sa chef et se pencha sur les papiers :

    -Tu écris tellement mal que je suis incapable de te relire...

    Alisson ne releva même pas la pique. Elle continua d'écrire sans répondre.
    Jan s'éloigna et se dirigea vers la porte menant à la salle sombre. Il effleura la poignée du bout des doigts, sans pour autant l'abaisser. Il se retourna vers la révolutionnaire et lui demanda :

    -Tu es sûre qu'on aura besoin de ça demain ? Ça me ferais chier qu'Oliver et moi on ait bossé pour rien !

    Alisson ne répondit pas tout de suite. Elle plongea une dernière fois sa plume dans l'encrier et traça une dernière ligne de caractères sur la feuille qui lui faisait face. Elle observa le résultat quelques secondes, puis posa la feuille sur une pile de papier. Elle prit la bougie et se dirigea vers la chambre :

    -J'en suis sûre...

    Elle souffla la flamme, plongeant ainsi la pièce dans le noir. Un petit rire nerveux s'éleva dans l'obscurité.

    -Sûre à 2% !

    _____________________________________________________________

    Place du village, 15h34. Le ciel était gris, une légère brise soufflait... Une estrade avait été aménagée au centre du lieu. La foule s’agglutinait autour.
    Un homme monta, serré de près par deux gardes lourdement armés en uniforme de Marine. Il fut forcé de se mettre à genoux et de poser la tête sur un tabouret.

    Un soldat plus imposant que les autres grimpa à son tour. Ses galons montrait qu'il avait le rang de Lieutenant de la Marine.
    Il se tint droit, face à la foule. Il déplia un rouleau en face de lui, se tourna vers le condamné et lut à haute voix :

    -James Alexander Volovovitch. Vous avez été condamné par la cour de justice pour les motifs suivants :
      -Vandalisme aggravé
      -Vol à main armée
      -Acte de terrorisme
      -Acte de rébellion envers le Gouvernement Mondial
      -Meurtre.

    La sentence annoncée est la mort. Vous avez le droit de vous taire ou de vous repentir, mais vous ne couperez pas à l’exécution.


    Le malheureux se lança alors dans un long monologue, disant qu'il souhaitait qu'on lui pardonne ses actes, évoquant une vie malheureuse et d'autres détails sûrement inventé pour attirer la sympathie de la foule.

    Pendant son discours, trois silhouettes encapuchonnées se fondirent dans la foule. Les deux plus petites restèrent ensemble, tandis que la troisième tentait de s'approcher au plus près de l'estrade.
    Une fois que le condamné eut fini de parler, le gradé leva le bras, prêt à donner le signal de l'exécution...

    Une première détonation retentit. Le Lieutenant se tordit de douleur, les mains sur le ventre. Un deuxième coup de feu, et il tomba en arrière. Les yeux les plus affutés avait vu un objet brillant traverser son crâne dans une giclée de sang.

    La panique commença à gagner la foule, mais ce n'était rien comparé à ce qui allait arriver.
    A plusieurs endroits de la place, il y eut des explosions. Les spectateurs s'agitèrent dans un même mouvement en essayant de quitter les yeux, puis il y eut d'autres explosions dégageant une épaisse fumée grise. La masse gazeuse recouvrit peu à peu l'intégralité des lieux.

    Dans une petite rue, quatre personnes portant de longues capes fuyaient, tirant derrière elle un homme inconscient...

    ____________________________________________________________

    La même habitation qu'au début, sur le terrain vague d'un quartier populaire. Quatre personnes sont assises autour d'une table. Trois portent des capes, mais leur capuches étaient relevés, dévoilant ainsi leur visage. Alisson et Jan était présent, ainsi que l'un des leurs, Oliver, le tireur d'élite du groupe.
    La quatrième personne était enroulé dans une couverture. Il s'agissait du condamné à mort, sauvé par le Commando de la Rose Blanche, un groupe révolutionnaire officiant sur North-Blue.

    -Je vous remercie encore de m'avoir sauvé...

    -Y a pas d'quoi, vieux ! Entre révo, faut bien s’entraider ! Mais comment t'as réussi à te foutre dans un tel merdier ?

    -J'ai été chargé par mon supérieur de commettre un attentat contre la base marine de l'île. J'ai pris l'uniforme d'un homme de corvée et j'ai posé une bombe dans le réfectoire. J'ai réussi à faire péter la bombe, mais elle a explosé trop tôt. Aucune victime, et j'me suis fais coffrer...

    -En gros, t'es qu'un loser, c'est ça ?


    Tout les yeux se tournèrent vers Alisson, qui conserva son sourire supérieur. Jan lui lança un regard noir :

    -Tu pourrais être plus sympa, quand même ! Il a failli se faire tuer il y a une heure !

    -Non, laissez, c'est pas grave... J'ai l'habitude...


    Volovovitch fixa le sol pendant quelques instants, puis commença à s'agiter. Oliver, intrigué, lui demanda :

    -T'es sûr que ça va, l'ami ?

    -Oui oui. C'est juste que... Vous auriez pas des toilettes ?


    Jan ne put réprimer un petit rire en entendant cette phrase. Il expliqua au révolutionnaire :

    -Il y a un p'tit cabanon derrière la maison. Tu f'ras ça dans le seau. Pense à l'vider après, s'il te plaît !

    Volovovich rougit, le remercia d'un signe de tête et se dirigea vers la sortie. Alisson le suivit du regard jusqu'à ce qu'il quitte le pièce, son sourire grandissant imperceptiblement sur son visage...
    Une fois que le révolutionnaire miraculé eut quitté la pièce, elle laissa échapper un bref éclat de rire, qu'elle ponctua par deux mots :

    -15%...

    -Qu'est-ce que tu dis ?

    -T'occupes, j'pense à voix haute...


    Alisson tira son poignard de son étui et commença à faire tourner la pointe sur le bois de la table y perçant un petit trou. Elle posa sa tête dans sa main libre et observa la lame en train de tourner, souriante.

    Volovovitch revint finalement quelques minutes plus tard. Son arrivée fut saluée avec classe par Alisson :

    -Alors, soulagé ?

    Le révolutionnaire rougit violemment et retourna s'assoir à sa place. Le silence s'installa dans la pièce.
    Un bon quart d'heure passa avant que le calme ne fut rompu. Volovovitch frissonna, et demanda :

    -Excusez-moi, est-ce qu'on pourrait lancer la cheminée ? Ça caille ici !

    -Quelle cheminée ?

    -Ben... Celle-là...
    dit-il en montrant du pouce l'âtre qui se trouvait dans son dos.

    Alisson le fixa, les sourcils froncés. Son poignard avait cessé de tourner. Volovovitch pâlit et déglutit.
    La jeune femme attrapa le manche de son poignard à pleine main et le leva. Elle le planta violemment dans le bois. Le choc fit sursauter le révolutionnaire, qui se mit à haleter.
    Alisson le regarda avec un mélange de condescendance et de sadisme. Elle lui dit :

    -C'est pas une cheminée, c'est un poste d'observation. Et si on poireaute ici, c'est justement parce qu'on attend les nouvelles.

    -Ah... Et... Elles arrivent comment les nouvelles ?

    -Comme ça.


    Alisson pointa avec la lame de son couteau ce que Volovovitch avait pris pour une cheminée. Dans l'ouverture se trouvait maintenant une jeune fille blonde au visage tatoué. Le révolutionnaire sursauta devant cette apparition soudaine.
    Le sourire d'Alisson s'effaça. Elle leva les yeux au ciel, exaspérée :

    -Et tu ne t'es même pas demandée une seconde où était passée la petite qui nous a aidé à te sauver... Comment un boulet comme toi a-t-il pu intégrer la révolution ? Elle se retourna vers la jeune fille et surprit son visage affolé. Des mauvaises nouvelles, Sarah ?

    La jeune fille resta à genoux dans l'âtre, haletante. Elle commença à expliquer la situation, la voix entrecoupée par les sanglots :

    -Ça y est... On... On est foutus... Y a des Marines pleins le quartiers, ils sont tous armés... Et il y a des snipers sur les toits... On est foutus !

    La jeune Sarah éclata alors en sanglots. Volovovitch laissa échapper une exclamation apeurée. Étrangement, Oliver, Jan et Alisson gardèrent leur calme. La chef du groupe fixait même le rescapé en souriant légèrement. Jan prit la parole :

    -Et ben... Ta capacité à tout prévoir me surprendra toujours, Alisson...

    -Au moins, on aura pas bossé pour rien, c'déjà ça.

    -Comment vous pouvez parler calmement dans un moment pareil ?! Vous avez pas entendu ce que la petite viens de dire ? On est cernés ! On est foutus !


    A la surprise générale, un éclat de rire fusa. Tous se retournèrent vers Alisson, qui était plié en deux sur sa chaise.
    Il fallut attendre une bonne minute avant qu'elle ne soit complétement calmée. Elle se redressa et se mit de nouveau à fixer Volovovitch, avec son plus grand sourire.

    -Je prévois toujours tout ! Mes plans sont infaillibles ! Et on passe à... 60% !

    Bien que l'envie leur brûlait les lèvres à tous, personnes ne l'interrogea sur la nature du nombre qu'elle venait de donner. Ils savaient que quand elle voulait cacher quelque chose, comme elle l'avait fait pour son 15%, il était impossible de la faire parler.
    Alisson se leva de sa chaise et se dirigea vers la porte de la pièce la plus sombre. Elle posa la main sur la poignée et dit :

    -Sarah ! Mister Volovovitch ! Voilà notre moyen de sortie !

    Elle ouvrit brusquement la porte et dévoila le contenu de la pièce, qui était vraiment minuscule. A l'intérieur se trouvait une échelle qui descendait à l'intérieur d'un trou qui semblait profond, autour se trouvait de grandes caisses, desquelles sortaient de longs fils qui descendaient eux aussi dans le gouffre.

    Sarah, la plus jeune membre du groupe, s'approcha de ce qui semblait être l'échappatoire. Après avoir jaugé la profondeur du trou, elle se retourna vers sa chef, une lueur de colère dans les yeux :

    -Pourquoi tu m'as rien dis, Ali' ?

    -Peut-être parce que j'ai autre chose à faire que de parler de mes plans à une gamine qui n'y comprendrait rien...

    -Arrête de me prendre pour une idiote ! Tu sais très bien que je suis parfaitement capable de comprendre si tu m'expliques correctement !

    -Stop les filles ! C'est bon, match nul !


    Oliver s'interposa entre Alisson et Sarah : si il les avaient laissés faire, elles auraient put en venir aux poings. Et puis...

    -Je ne pense pas que ce soit le meilleur moment pour se disputer. On a intérêt à vite filer avant que les Marines ne prennent la planque d'assaut.

    Alisson acquiesa et rangea le couteau qu'elle avait sorti entretemps afin de faire peur à la jeune fille. Elle entra la première dans la pièce et commença sa descente. Derrière elle, une discussion se fit pour savoir qui, de Jan ou de Volovovitch, passerai ensuite. Le rescapé passa d'abord à contrecœur, suivi de Jan, Sarah descendit ensuite et pour fermer la marche, Oliver.

    Le spectacle qui s'offrit à leurs yeux au fond du trou était assez surprenant : il s'agissait d'une longue galerie dont on ne pouvait pas voir le bout à cause de la très faible luminosité : il n'y en avait en effet aucune torche pour éclairer le chemin. La seule lumière qui permettait de voir un petit peu était celle qui provenait de la pièce par laquelle ils avaient fuit.

    Les yeux de Volovovitch s'arrêtèrent sur un objet carré trônant à droite de l'échelle :

    -Un détonateur ?

    -Exactement ! Tu croyais quand même pas qu'on allait faciliter la tâches à nos potes les Marines! Jan, à toi l'honneur !


    L'homme de main s’exécuta : il s'approcha du détonateur et posa la main sur la commande qui allait faire exploser les caisses à l'étage. Il attendit.

    Au dessus, des bruits de course se firent entendre. Un grand "crac !" signifia que les Marines venaient d'enfoncer la porte d'entrée et avaient investi la cabane.

    -Ciao !

    Jan pressa la détente. Une grande détonation se fit entendre au dessus d'eux. Le souffle d'air chaud créé par la déflagration les atteignit au visage.
    La terre s'affaissa sur elle même suite aux chocs, et le trou fut rapidement comblé par les gravats. Alisson en profita pour expliquer à Volovovitch et Sarah un détail :

    -On n'a pas mis de torches ici. Maintenant que l'entrée est bouchée et que la sortie est loin, il valait mieux éviter que la combustion consomme l'oxygène si on était forcé de rester ici en cas de pépin.

    La jeune femme frappa dans ses mains.

    -Bon, allez, on en a pour une bonne heure et demie de marche, alors ne trainons pas ! Ceux qui suivent pas la cadence, je les éviscère et je les laisse crever sur place pour que les rats viennent bouffer leurs tripes !

    La troupe se mit donc en marche, à l'aveuglette dans le souterrain. Personnes ne parlait, l'obscurité ambiante n'aidant pas à engager la conversation. De temps à autres, le silence était rompu par le bruit d'un pied qui butait sur un caillou, des corps qui se bousculaient et, plus occasionnellement, par les jurons de ceux qui se prenait un poteau d'étayage dans la face.

    Pendant une heure, les révolutionnaires avancèrent donc dans la pénombre. Certain commençait à fatiguer, comme en témoignait leur respiration haletante. Il fallait avouer que la journée avait été très contraignante !

    Une fois la première heure de marche terminée, l'un des membres enfin prit la parole : c'était Sarah.

    -J'ai comme l'impression qu'il manque quelqu'un...

    L'enfant se retourna, et appela :

    -Monsieur Volovovitch ? Vous êtes toujours là ?

    Une voix, au loin, répondit :

    -Oui oui ! Excusez-moi, j'arrive !

    Le Commando s'arrêta pour attendre le retardataire. Un bruit de course se fit entendre, faible d'abord, puis de plus en plus fort. Ils surent que le rescapé les avait rejoints lorsque celui-ci s'excusa auprès de Sarah de l'avoir bousculer.

    -Tu te souviens de ce que j'ai dis sur les trainards, Volovovitch !

    -Ah ! Je suis désolé ! Je me suis tordu la cheville, plus loin, et j'ai été obligé de...

    -La ferme ! On a encore du trajet à faire, alors à ta place, j'économiserais mon souffle pour marcher. Aller, on se remet en route !

    La marche reprit pour le dernier tiers du chemin souterrain. Les autres ne pouvait pas le voir, mais Alisson avait recommencé à sourire. Elle rigola nerveusement, mais si faiblement que personne ne l'entendit. Elle pensa pour elle même :

    *Nous voilà donc à 95%... J'espère ne pas me tromper...

    Enfin arriva la fin du trajet. La chef du groupe fut la première à s'arrêter en sentant une paroi verticale face à elle. Elle dit :

    [b]-Stop ! On est arrivés, les gars !


    La main d'Alisson tâtonna le long de la paroi terreuse. Sa paume rencontra finalement ce qu'elle cherchait : un barreau de bois. L'échelle qu'elle avait installé deux semaines plus tôt avec ses équipiers avaient tenu.
    Elle reprit la parole :

    -Je vais monter la première pour vérifier qu'il n'y a personne en haut. Une fois que vous verrez de la lumière, vous pourrez monter : c'est la sortie.

    Sans attendre de réponse, la jeune femme s’agrippa à un barreau et commença son ascension en gardant une main au-dessus de la tête, afin de ne pas se cogner au plafond.
    Elle sentit une surface lisse au dessus d'elle. Elle poussa, et la trappe se souleva légèrement. Elle ne l'ouvrit pas complétement, mais juste assez pour observer les alentours.

    Dehors, la nuit tombait. La sortie avait été aménagée en pleine forêt, au milieu des arbres afin de passer inaperçue. Les révolutionnaires avaient prit soin de recouvrir la trappe de terre et de feuillage afin de la camoufler.

    Alisson ouvrit complétement la trappe et se retrouva enfin à l'air libre. Les autres montèrent tous un à un, soulagé de constater que l'endroit était désert.

    Volovovitch se tourna vers Jan et lui tendit la main :

    -Et bien, je crois que c'est ici que nos chemins se séparent. Je vous remercie encore pour l'aide que vous m'avez appor... Urgh !

    Le révolutionnaire ne finit jamais sa phrase. Il se tordit en avant, un fragment de métal émergeait de sa poitrine.
    La lame se retira de sa chair et son corps s'effondra. Derrière lui se tenait Alisson, souriante, léchant le sang sur son poignard.

    Jan, médusé, ne put rien dire sur l'instant. La jeune femme se pencha sur le cadavre et fouilla les poches de sa veste. Oliver et Sarah, horrifiés, s'approchèrent d'elle pour lui demander des explications. C'est à ce moment là que la main de leur chef sorti de la poche, tenant un...

    -Merde ! Un Den Den Mushi !

    -Exact ! Et en liaison directe avec l'équipe de Marine qu'on avait aux trousses, si tu veux mon avis...


    Alisson serra ferment l'objet et le jeta ensuite le plus loin qu'elle put. Aprs quoi, elle poussa un profond soupir de soulagement :

    -Pfiouh... Ça m'aurait fait chier que les 5% de chances que ce type ne soit pas une taupe s'avèrent vrais !

    Les membres du commando la regardèrent, ahuris. Jan demanda alors :

    -Mais depuis quand tu as compris qu'il était pas net ?

    -Je m'en suis doutée tout à l'heure, quand il nous a faussé compagnie pour aller aux toilettes. Et ensuite, quand on l'a perdu dans le sous terrain, c'était une quasi-confirmation. Je ne me risque jamais à dire qu'il y a 100% de chances qu'un événement arrive, puisqu'il y a toujours le facteur hasard qui peut intervenir. Mais là, j'avais peu de chances de me planter...
    Pour tout vous dire, ça c'est tout joué sur des événements à probabilité de réalisation très faible. Je pense qu'à la base, Volovovitch n'est pas une vraie taupe. C'est un véritable révolutionnaire incarcéré qui a proposé ses services à la Marine pour alléger sa peine.
    Le chef de la Marine de cette île est un malin, avec cette exécution, il faisait d'une pierre trois coups : il avait une chance de nous capturer si nous étions là, bien que la probabilité fut très faible, nous aurions put être n'importe où dans North-Blue.
    Mais même si nous avions été là, nous n'aurions pas été obligés de le sauver. Dans ce cas, sans notre intervention, il aurait éliminé un révolutionnaire condamné à la peine capitale.
    Et le troisième coup, je pense que c'est le Lieutenant. Il me paraissait louche qu'on expose sans protection un gradé de la Marine à la foule. N'importe qui pouvait lui tirer dessus, comme nous l'a prouvé Oliver tout à l'heure. Je pense que lui aussi était un criminel, et qu'il a été forcé de jouer le rôle du chargé de l'exécution, afin de ne pas mettre en danger la vie d'un Marine.
    Quoi qu'il en soit, Monsieur le chef de la base, chapeau bas !


    Alisson s'inclina dans la direction approximative du village qu'ils avaient quittés. Elle se retourna vers ses compagnons et observa leurs visages hébétés.

    -Pourquoi vous me regardez comme ça, bande de pingouins autistes ?

    -Attends... T'avais vraiment prévu tout ça depuis le début, Ali' ?


    Dernière édition par Alisson Scaretale le Dim 20 Mai 2012 - 2:23, édité 14 fois
      Bonjour et bienvenue sur OPR !
      Bonne chance pour la suite et si tu as la moindre question n'hésite pas (Jezal= game master ;)).
        Hoy !

        Merci du bienvenue, même si je connais déjà le forum ! (Merci de m'avoir accordé le double compte, d'ailleurs ;) )

        Juste une petite demande par contre : serait-il possible de changer mon pseudo en Alisson Scaretale ?

        Merci d'avance !
          C'est fait. Up quand tu voudras ton test RP.
            Ah oui j'avais zappé pour le double-compte, et bien bonne chance avec ce nouveau compte ;)
              Et ben ça y est, je me lance : envoyez le test RP !
                Salut Alisson, voila ton test RP

                Le probléme d’être efficace, c'est qu'on devient aussi connu. Et quand on est connu on se fait des ennemis. Toi et ton commando venez de réussir une nouvelle opération audacieuse en délivrant un révolutionnaire promis à la potence et vous venez de rentrer tranquillement à la base quand vous vous apercevez que quelqu'un vous a balancé. Et que tout le quartier n'est plus qu'une gigantesque nasse de la marine qui semble bien décidé à vous mettre la main dessus? Raconte nous comment vous vous en êtes sortis.

                Bye, Red
                  Okay, j'essaie de poster ce week-end ;)
                    Hello all !

                    Je passe prévenir que je risque d'être un peu retardé dans la fiche : les exams approchent, et je peux pas ralentir les Shino inRP. Et puis, j'compte reprendre la partie psychologie, du coup, ça rallonge un peu.

                    Voili voilou, c'était les flash info !
                      Ok merci d'avoir prévenu !
                        Bon ben finalement... Test RP fini !

                        C'est vrai qu'il y a beaucoup de dialogues, mais les RPs d'Alisson seront souvent composés de pas mal de dialogues, puisqu'ils se joueront avec un groupe de trois PNJ récurrents.

                        Enfin bref, à vous les studios !
                          Salut Yuki, jt'appelle pas Alisson, parce que appeler un mec par un prénom de fille, à plus forte raison sur Internet, c'est assez glauque. Et si tu écris à la 3è personne, c'est bien que t'es de mon avis. Salut Yuki, donc.

                          Parlant 3è personne, je trouve que tu tiens un bon filon avec, ta façon de narrer, avec deux-trois pointes d'humour, ça fait sourire, sans en faire trop. Les descriptions passent plutôt bien, même si le côté psycho aurait pu être plus poussé; quand on joue à mon perso est schyzo sans être un cliché mais quand même dérangé tout en restant super spécial, faut pas hésiter à prodiguer des détails. Donc, même si on cerne pas mal l'idée, on a toujours une réserve tant qu'on a pas vu le perso à l'œuvre.

                          Anecdote sur ton histoire, j'aime bien ce passage :
                          Ces réunions n'étaient un secret pour personne, mais sans preuve, la marine ne pouvait pas agir.


                          Ça change un peu de tous ces pelotons de marine qui chargent sans distinction sur civils et criminels en laissant leur cerveau au vestiaire.

                          Moins bon point, et j'en reviens à ce que je disais plus tôt, tu n'introduis pas l'instabilité mentale de la petite Alisson dans le début de ton histoire, ça débarque comme un cheveu sur la soupe à ses 12 ans; ça fait pas très bon genre avouns le.

                          Sur les "mauvais" points, dans une moindre mesure, ça déraille un peu plus souvent niveau orthographe dans ton histoire; manque d'attention ? De relecture ? Pas bien méchant, mais quand même, c'est sensible. J'ajoute à ça, scénario un peu léger sur la deuxième partie de ton histoire, qui se concentre sur le comment de l'embauche de tes trois compères sans proposer la moindre péripétie en marge de ça.

                          Côté test RP, bonne petite histoire, scénario bien ficelé. On s'amuse bien à anticiper la chute, ça n'enlève rien au plaisir de la lecture. Le perso de Alisson prend un peu plus d'épaisseur, y'a quelques bonnes bases pour la suite. Les autres membres du Commando aussi sont intéressants, y'a matière à exploiter une fois validé.

                          Bilan, j'ai bien aimé, personnage sympa, style posé et agréable. Tu as pas mal progressé depuis la fiche de Yuki, ça se sent. Je propose 550 Dorikis
                            Hello !

                            (Flemme de changer de compte)

                            Je suis content de ton avis, et content que tu trouves que j'ai progressé. C'est un peu ce que je visais comme commentaire de la part de ceux qui aurait lu la fiche de Yuki.

                            Donc, merci ! ^^

                            Et pour l'histoire, je plaide coupable au niveau de l'orthographe ! Il était plus de 23 heures (je sais pourtant que je ne dois pas RP après 23 heures), et j'ai eu un gros coup de flemme de relecture. Mea Culpa. Shame on me.
                            • https://www.onepiece-requiem.net/t3125-yukisame-pandora
                            • https://www.onepiece-requiem.net/t2951-yukisame-termine-test-rp-poste-en-attente-de-validation
                            Oh une future révolutionnaire !

                            Un bras de plus pour les gris, c'est forcément 1 500 Dorikis.

                            Plus sérieusement, on commence par les descriptions :

                            Plein d'humour tout mignon, le physique passr très bien. Tu donnes le plus important : le visage, les cheveux, la voix. Vrai qu'au final la psychologie fait court mais temps mieux. Ca te donne assez d'informations pour avoir les bases mais pas trop non plus pour ne pas partir en incohérences. Attention tout de même à la schyzophrenie, chose très dure à jouer.

                            Biographie :

                            Une histoire sympa avec toujours ces petites pointes d'humour qui font plaisir. On voit que tu sais déjà comment tu joueras le personnage et quel type de rp tu feras, ça s'annonce sympa.

                            Test rp :

                            On change de registre avec un côté plus descriptif et moins humoristique qui reste sympathique. Tu réussis à faire ressortir le côté calculateur e ton personnage et c'est cool. Attention tout de même à tes temps puisque tu te perds plusieurs fois entre le passé, le présent et le futur.

                            Au final, une présentation sympatoche qui donne le début d'une histoire s'annonçant appétissante. Bref, 600 D pour moi.
                              Salut Alisson, derniére voix pour toi.

                              Une présentation claire et agréable à lire, surtout le physique que je trouve trés sympa. Comme Trinita je cautionne moins la schizophrénie qui me semble toujours une solution de facilité pour jouer des persos complétement lunatiques et ne pas se poser de cas de conscience... Mais bon.

                              Une bio classique mais sympa avec une bonne utilisation de la base du forum. Même avec un DC c'est bien joué et ça fait plaisir.

                              Un bon test Rp, peut être un peu trop facile au niveau de la gestion de l'affaire par ton perso, mais au moins on voit bien que tu gères, espérons que tu réussiras à t'en sortir aussi bien avec des RP dont tu ne maitrises pas tout les paramètres aussi bien qu'en solo.
                              Cela dit ça se tient et ça se lit trais bien, et les pnj sont chouettes. Bref, bien joué.


                              Au bilan 650 dorikis pour moi, ce qui te valide à 600 dorikis.

                              Bye, Red