>> C'est comme ça qu'tu la vois ?Alisson est une jeune femme. Ça, y a pas de doute, on a pas besoin de pousser les recherches très loin pour s'en rendre compte. Des traits aussi fins, des cheveux comme t'en a jamais vu de ta vie (et sûrement les plus décoiffés que tu verras), et ces deux petites bosses que les hommes surnomment affectueusement "boobies"... Si avec ça, t'es toujours pas convaincu, je sais pas trop ce qu'il te faut, l'ami...
J'vais te décrire la donzelle un peu plus en détail. Pas que ce soit Miss Univers, mais mieux vaut la reconnaître au premier coup d’œil quand tu la croises. Ça te laissera le temps de courir. Vite. On va commencer par le visage, parce que c'est quand même ce qu'on voit le plus chez quelqu'un. Elle a des grands yeux bruns. Certes, ça respire pas l'originalité mais c'toujours bon à savoir. Ça peut t'éviter de la confondre avec une autre. Je t'ai déjà évoqué les cheveux plus haut, aussi. Pour développer, en gros, tu t'imagines une grosse touffe super épaisse, rousse et qui descend jusqu'au milieu du dos. Tu fous des épis un peu partout et en gros, ça ressemble à ça.
Ouais, tu peux éventuellement la comparer à un porc-épic... Si t'as des envies de suicide.
Ça, c'était pour sa jolie p'tite tête. J'vais te parler un peu du reste maintenant, parce que ça compte aussi, faut pas croire. Tout d'abord, elle paraît un tantinet plus jeune que ce qu'elle est vraiment : on l'imagine plus facilement tout juste majeure qu'âgée de 23 ans. En plus, tu rajoutes à ça qu'elle est pas super grande, et ça renforce assez bien son côté gamine, physiquement parlant. Mais il ne faut surtout pas Se fier à son allure frêle, tout comme à sa gueule d'ange, d'ailleurs : elle a beau paraître innocent et fragile, Alisson frappe. Fort, le plus souvent. Et elle court assez vite pour te rattraper et t'achever.
D'ailleurs, pour se battre, elle utilise trois armes différentes : un bâton pour le côté bourrin, un couteau pour le côté sadique et un pistolet si elle a la flemme de s'amuser avec toi. Dis-toi bien qu'une fois que tu as vu ces armes, ça sent mauvais pour toi... Quittes à choisir, j'te conseille le pistolet, c'est l'plus rapide.
Ah ouais, au fait, autant te prévenir : si encore c'était une grosse excentrique qui s'habillait n'importe comment, tu pourrais la voir arriver de loin. Compte pas trop là-dessus, car elle se fringue comme Madame Tout-Le-Monde, cette garce. Si tu la connais pas, tu peux pas la repérer, et ça, c'est vraiment piège, je peux te l'assurer...
Mais Alisson, faut quand même dire que tu fais pas que la voir : tu l'entends aussi. Et c'est là que souvent, ton sort se joue. Si elle te parle, déjà, c'est que t'es trop proche d'elle pour rester en bonne santé. Mais encore, si elle s'adresse à toi avec une petite voix douce et presque craintive, tu peux encore t'en tirer en essayant de lui fausser discrètement compagnie. Mais si elle parle fort, avec une voix haut-perchée, légèrement éraillée et entrecoupée de rire nerveux, ben... Comment te dire ? A ce stade-là, ça sert plus à rien de courir... >> La vie, c'parfois de drôles d'associations : un esprit malsain dans un corps innocent, par exemple.Le changement, c'est ça qu'est bon ! Le problème d'Alisson c'est qu'elle est vicieuse. Et elle fait pas toujours exprès. La faute à des petits problèmes mentaux qui ont pourris, pourrissent et pourriront la vie de son entourage. Allez, j'vais te lâcher le mot : elle est quasiment schizophrène. Mais à la différence des personnes qui ont vraiment cette maladie, elle s'en rend parfaitement compte et ne possède qu'une seule personnalité. Bon, c'est bizarre dis comme ça, alors j'vais un peu illustrer. Alisson est toujours Alisson, quelque soit sa manière d'agir. Le seul truc, c'est qu'elle a deux façons de vivre parfaitement distinctes, et son esprit choisi un peu de manière aléatoire comment elle va réagir face à certaines situations. D'un côté, on a une Alisson plutôt normale. On va dire que c'est environ 30% du temps. Dans ces moments là, elle est toute timide et craintive, et elle ne ferait pas de mal à une mouche. Elle peut pleurer pour un rien, aussi. En bref, une bonne fillette. De l'autre côté, on a une Alisson complétement timbrée. Et l'problème, c'est qu'elle est comme ça 70% du temps. Dans cette situation, elle pleure pas, mais elle a souvent des petits rires nerveux, qui font penser à ceux des tueurs en série dans les mauvaises histoires. Ça n'augure rien de bon quand tu l'entends. Elle devient sadique et n'hésites pas une seconde à faire du mal au gens, aussi bien psychologiquement que physiquement. Elle atteint alors un taux de machiavélisme qui ferait pâlir de peur le méchant dans "L'inspecteur Gadget". Pourquoi je disais qu'elle était vicieuse sans s'en rendre compte, souvent ? Parce que rien, absolument rien ne laisse présager de ces changements ! Elle peut bien te faire un câlin tout ce qu'il y a de plus sincère et, deux secondes après, te planter un poignard dans le dos. En gros, pas le genre de nana que t'invites à dormir chez toi, sauf si tu tiens à ce qu'on te retrouve le lendemain matin découpé en petits morceaux dispersés dans les poubelles du quartier... Y a bien quelques traits de caractère commun au deux cas, non ? Encore heureux ! Sinon, on ne saurait plus où mettre la tête ! Remarque, si : sous le canon d'un pistolet, mais là n'est pas la question. Parmi les caractéristiques qui ressortent quelque soit l’état d'esprit d'Alisson, on trouve l'intelligence. Ouais, on peut être tarée et intelligente à la fois ! La jeune révolutionnaire affectionne particulièrement la réalisation de plan, pour commettre des attentats ou des braquages, par exemple. Elle peut passer plusieurs nuits blanches à tout élaborer dans les moindres détails en dressant une liste de toutes les éventualités qui pourrait faire échouer sa mission. On y trouve des choses assez improbables, mais comme elle le dit elle-même : "Vaut mieux parer à toute éventualité". Elle fait ensuite un tri dans toutes ces possibilités, les classe par ordres de probabilités et imagine une parade à chacune d'elle. Aussi, il est très dur de la faire échouer, puisque tout ce qui est possible est prévu. Le seul accroc possible, c'est le facteur chance. Le deuxième point, et finalement le dernier, c'est qu'elle est d'une grande fidélité. Ne t'imagines pas par là que une fois que tu l'as dans la poche, elle va se transformer en petit chien qui va te suivre partout. Je te rappelle qu'elle est complétement folle. En fait, sa fidélité, ça marche dans ce sens : elle peut bien être capable de blesser un gosse si la situation l'oblige, mais dans les cas extrêmes, elle ne pourra jamais faire de mal à un ami, ce qui peut sembler paradoxal par rapport à son tempérament sadique. On n'a pas plus d'explications sur ce phénomène. On peut juste supposer que c'est son inconscient qui lui dicte sa conduite dans ce cas. >> The Scaretale...Alisson était une enfant tout ce qu'il y a de plus normal. Mais un jour, ses parents furent tués par le Gouvernement sans que l'on sache pourquoi. Elle a donc décidé de rejoindre la révolution pour se venger.
Aller, avoue que tu y as cru une seconde ! Tu crois vraiment que l'histoire d'Alisson est semblable à cette montagne de clichés qu'on peut apercevoir là-bas, au fin fond de la corbeille ? Et ben non ! Laisses moi plutôt te raconter dans quelles circonstances Alisson en est arrivé à rejoindre la révolution...
Cette jeune fille est née en 1601 à Inu Town, sur North-Blue. Elle a grandi dans la ville de Chom, connue pour être un repère de révolutionnaires. Ses parents, par contre, ne l'étaient pas : simples marchands à la base, ils avaient touché le gros lot grâce à un marché qui leur fit gagner tellement d'argent qu'il n'était plus obligés de travailler. Aussi avait-il acheté une grande maison dans ce coin paisible de North-Blue.
Il n'y avait pas de mésentente à proprement parler entre Alisson et ses parents. Ils n'y avaient en fait qu'une relation de façade : pas d'amour familial, ni de haine. Ce comportement lui fit rapidement prendre de l'indépendance par rapport à sa famille, si bien que dès ses dix ans, elle en était complétement détachée. Ces parents ne se souciant pas d'elle, elle se retrouva libre de faire ce qu'il lui plaisait sans que ses géniteurs le sachent. Ce qui n'était d'ailleurs pas plus mal, car Alisson aurait pu passer un mauvais quart d'heure si ils avaient su qu'elles étaient ses activités.
Il faut dire que la jeune fille s'ennuyait : ces parents étaient devenus de nouveaux riches, et ils ne voulaient qu'elle soit mis dans le sac commun du "peuple". Aussi, elle n'alla pas à l'école, puisqu'elle avait un précepteur à la maison. Elle restait donc coincé dans sa maison un peu comme dans une prison d'or, luxueuse. Il lui était très dur de se faire des amis, à cause de la réputation de "bourgeois puants" de ses parents.
Le premier homme qui l'accepta malgré son statut social fut Warren Vandersky.
Et là, vous allez me dire : "mais c'est qui ce type ?". Et ben figurais vous que c'est l'une des figures majeures de Inu Town : un leader révolutionnaire ayant déjà parcouru Grandline et étant fort respecté et apprécié de ses concitoyens. C'était aussi le tenancier d'une taverne, dans laquelle se tenait les réunions du groupe révolutionnaire d'Inu Town. Ces réunions n'étaient un secret pour personne, mais sans preuve, la marine ne pouvait pas agir. Les villageois n'étant pas foncièrement anti-révolutionnaire, personne n'était jamais allé dénoncer les agissements du groupe de Warren.
Alisson chercha à s'intégrer à la société par l'intermédiaire du révolutionnaire. Aussi, quand elle eut douze ans, elle lui demanda un poste à l'entretien de son établissement. S'ensuivit alors un contact entre les deux personnages, qui devinrent finalement assez proches, bien que Warren se méfiait un peu d'Alisson, notamment à cause de ses problèmes mentaux.
Mais il cessa rapidement de s'inquiéter quand il vit avec quel entrain la jeune fille travaillait. Lorsqu'elle eut quinze ans, elle fut même autoriser à l'accompagner aux assemblées du groupe révolutionnaire. Elle trouva chez ses hommes toutes les valeurs qu'elle recherchait : une profonde envie de liberté et de changement. Elle découvrit par leur biais toutes les dérives du monde actuel, la manière dont les gouvernements contrôlaient leurs populations... Autant de choses qu'elle ignorait jusqu'alors, et en elle germa une graine : la graine de la révolte.
Malgré les nombreuses demandes, Warren n'accorda jamais à Alisson le privilège d'intégrer la révolution. Elle batailla pendant trois ans pour tenter de le convaincre. En vain.
Cette défaite ne lui donna qu'une envie : prouver au révolutionnaire qu'elle était capable d'intégrer la révolution sans son aide. Elle décida de quitter le village à dix-huit ans. En partant, elle ne dit qu'une seule phrase à son mentor :
-Tu verras ! Moi aussi, je serais à la tête d'un groupe révolutionnaire ! Et je ne me contenterai pas de contrôler un misérable village : j'apporterai la révolution jusque dans le Nouveau Monde !
Et elle partit. Elle ne chercha pas à se lier à un groupe révolutionnaire pendant sa quête, mais à créer le sien, comme elle l'avait promis à Warren. Il lui fallut deux ans pour trouver ses compagnons, avec lesquels elle forma un groupuscule révolutionnaire, qui gagna rapidement en renommée dans North-Blue à cause de ses attaques et de ses braquages toujours magnifiquement orchestrés. Ils ne sont que quatre, et on les appelle "Le Commando de la Rose Blanche".
______________________________ Qui sont donc les compagnons d'Alisson ? Les trois autres membres du Commando ? Il s'agit de deux hommes et d'une adolescente : Jan Levy, Sarah Wintersun et Oliver Holson. Avoue que tu crèves d'envie de savoir comment elle a trouvé des types assez barjos pour l'accompagner, hein ? Et ben allez, j'vais te le dire. Et gratuitement en plus, parce que chuis d'bonne humeur.
Le premier des trois qu'elle a rencontré est Jan Levy. Lors d'une escale dans un village, elle l'a rencontré dans une taverne. Il s'est avéré qu'il a eut un coup de foudre pour elle. Mais il a vite déchanté en la voyant casser le nez au barman qui ne lui servait pas assez vite qu'il lui offrait. Les clients ont commencés à s'énerver, parce que quand y a plus personnes pour te servir à boire, la soirée pue la mort. Ça aurait put finir dans un massacre de toutes les personnes présente dans la taverne si l'esprit d'Alisson n'était pas repassé en mode "gamine". Résultat, une nana toute mignonne, fragile et peureuse d'un côté, une horde d'alcoolos de l'autre. Jan fut un peu contraint de protéger Alisson, et il réussit à fuir avec elle hors de la taverne. Depuis, il a décidé de l'accompagner pour la protéger de ce genre de désagrément. Il n'a plus le béguin pour elle, Alisson lui fait en fait plutôt pitié. Et il la trouve quand même assez insupportable, étant donné qu'il doit endurer son côté "folle" pendant des journées entières.
Après une année complète passée ensemble, ils rencontrèrent Sarah. L'histoire est beaucoup moins sympa avec elle. Il faut d'abord préciser que Sarah est une fille très belliqueuse, et qu'elle avait la mauvaise habitude de défier les voyageurs en duel, qui la plupart du temps l'ignorait : après tout, pourquoi écouter une fillette de huit ans ? Le jour de l'arrivée d'Alisson et de Jan dans le village ne fit pas exception à la règle. Alors qu'il s'apprêtait à rentrer dans la place, la fillette sortit d'un fourré, armée d'un bâton, et provoqua Alisson. Pas de chance pour elle, car l'aspirante révolutionnaire était, en plus d'être dans sa période "sadisme", furieuse contre Jan qui venait d'égarer quelques objets après leur campement. Elle ne prit donc même pas la peine de répondre : elle lui lança un regard du genre "dis encore un mot et je t'arrache un bras", puis elle prit son bâton et s'amuser à dégommer Sarah. On ne sait pas pourquoi la jeune fille eut cette réaction, mais elle décida de suivre Jan et Alisson. Elle doit considérer la chef du commando comme sa maîtresse. Ou alors, elle attend de pouvoir prendre sa revanche...
Et enfin, le dernier : Oliver Holson. Dans son cas, ce qui lui est arrivé est plutôt comique. Avant qu'il n’intègre le groupe, le commando avait déjà été formé. Les trois révolutionnaires avaient décidés d'organiser l'attaque d'une banque, en utilisant comme protection un otage parmi les clients. Devinez qui a été choisi pour faire la victime ? Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'Oliver était lui-même un révolutionnaire indépendant qui avait planifié l'attaque de cette banque pendant plusieurs semaines. Le Commando après avoir réalisé l'opération et après avoir découvert qui était Oliver, s'excusa en lui offrant une partie du butin et une place au sein du commando qu'il accepta. Pourquoi ? "Ça m'évitera de me faire prendre en otage pendant une manœuvre, la prochaine fois...". |