QG du Cipher Pol, Secteur Scientifique,
-Bon, redis moi ce exactement ce que je dois faire ?
-Facile, tu rentres dans la zone interdite, tu vas jusqu’aux anciens appartements de Vegapunk et tu prends quelque chose, n’importe quoi. Si tu le ramènes ici sans te faire choper, tu gagnes. Mais tu sais, ça risque d’être dangereux, alors on comprendrait que tu te dégonfle. C’est sur que la zone interdite c’est pas pour les petits joueurs…
-C’est bon arrête ton char, j’ai dit que j’y allais alors j’y vais. Mais oublie pas ta part du contrat.
-Aucune chance Red, aucune chance.
Laissant sur place le groupe d’agents rigolards, Red tourne les talons et s’engouffre dans un des innombrables couloirs du secteur scientifique. Celui dont le code couleur mural indique « ZONE INTERDITE » quand à la tête de mort grimaçante qu’on a peint un peu partout, sa signification se passe de commentaires.
Red suit le couloir sur quasiment deux cent mètres avant d’en voir le bout. Une porte avec une tête de mort encore plus grinçante que les autres, et derrière un trou, un gros trou façon puits de mine qui s’enfonce loin dans le sol. Autrefois il y avait un superbe monte charge à vapeur ici, mais on l’a démonté en condamnant la zone. Et si la moitié des rumeurs sur ce coin sont vraies c’est pas pour empêcher les gens de descendre qu’on l’a viré. Mais plutôt pour empêcher quelque chose d’en sortir.
Les pieds dans le vide et le regard tourné vers le trou noir, Red récapitule mentalement les informations qu’il a réussi à glané avant de se lancer la dedans. La dedans c’est l’un des anciens labo du célèbre Vegapunk. Pas l’un des plus gros, ni même l’un des plus secrets, mais celui ou il passé le plus clair de sa fin de vie. Ses appartements privés en quelque sorte. Et puis Vegapunk est mort. Les premiers temps il n’y a pas eu de problèmes, et puis quelques temps plus tard, les gens qui travaillaient la sont morts aussi. Puis les scientifiques qu’on a envoyés voir ce qui s’y passait. Puis les agents CP, puis les marines. Et puis on n’a plus envoyé personne. Parce qu’après tout, Vegapunk n’avait rien de neuf la dessous et qu’il devenait moins cher de perdre un bout de local si impressionnant soit’ il que de le remplir avec du sang. Alors on a démoli la voie d’accès, et mis de jolie panneaux partout.
Et comme le gouvernement n’aime pas les trucs qui ne marchent pas comme il faut, toute cette histoire a été enfouie profondément dans les archives et tous les détails enterrés… Ce qui fait qu’a l’heure actuelle, l’agent Red n’a pas la moindre idée de ce qu’il va trouver en bas. Il a des doutes bien sur, tout le monde connait les spécialités de Vegapunk, s’il y a quelque chose de dangereux en bas, c’est soit des monstres, soit des cyborgs.
Red récupère le sac qu'il a laissé à son dernier passage, du matos d'escalade, de quoi s'éclairer au cas ou la peinture fluo qu'on utilise d'habitude dans les labos souterrains ait une date de péremption, et une combinaison trouvé aux archives, le modèle spécial que portait les scientifiques qui bossaient en bas, un genre de pyjama intégral capuche et gant compris de couleur rouge vif. Bizarre certes, mais si ils portaient ce genre de trucs y'avait surement une raison.
Red s'habille, vérifie une dernière fois le matos, accroche solidement sa corde à une prise voisine de la porte puis balance l'autre bout dans le vide. Il hésite encore une seconde, allume le lumino dial qu'il s'est accroché sur le casque, puis plonge vers le fond du puits.
Et quelques minutes plus tard il se pose en douceur au niveau du sol, collant ses bottes dans une couche de poussière deux fois plus vieille que lui. Un check rapide des environs, le sol est formel, Red est le premier à passer dans le coin depuis un bail. La porte du couloir est fermée, et il n'y ni bruits ni menaces visibles. Jusqu'ici tout va bien.
Red sort un pied de biche et l'insère entre les deux battants de la porte. Un effort et un horrible grincement plus tard, et il dispose d'assez d'espace pour se glisser à l'intérieur. et se retrouver dans une réplique exacte du corridor qu'il a quitté la haut. Sauf que les murs, le sol et le plafond sont peints entièrement en rouge, le même rouge que celui de sa combinaison. Au moins pour le camouflage, c'est gagné...
Machinalement l'agent cherche les traçages repères habituel de ce genre d'installation, les scientifiques qui bossent au plus haut niveau sont el plus souvent complètement déconnectés de la basse réalité des simples mortels, alors pour éviter de les perdre on leur met de grosses lignes de couleur sur les murs histoire qu'ils ne se perdent pas et puissent regagner sans problèmes leur labo en sortant de la cantine. Mais ici rien. Juste un rouge omniprésent et un poil angoissant. Et toujours aucun signe de danger.
Haussant les épaules Red entame la traversée du couloir, discrètement, aux aguets et en rasant les murs. Mais quand il atteint la porte cent mètres plus loin il n’a toujours croisé ni monstre ni piège. C’en est presque inquiétant, ça sent le piège… Mais bon.. Un coup d’œil à la carte qu’il a piqué en même temps que la combinaison. D’après celle-ci le complexe est une série de zones circulaires de plus en plus petites reliés l’une à l’autre par quatre couloirs placé de façon polaire. A Chaque nouvelle zone les couloirs sont décalés d’un quart de tour. Probablement pour éviter un accès direct au cœur de la zone. Ce qui fait deux fois plus de chemin pour l’agent, alors autant ne pas trainer. Pied de biche, passage en force, et une seconde plus tard Red est dans le premier secteur. Un couloir clairement arrondis aux extrémités visibles, et toujours peint en rouge.
L’agent laisse passer la minute de prudence, puis continue une exploration qui ressemble de plus en plus à une promenade touristique. Un grand quart de cercle plus tard Red tombe sur le premier couloir vers le secteur intérieur et s’y engouffre de façon de plus en plus décontractée. La procédure est maintenant tout à fait connue, couloir circulaire, couloir droit, porte, pied de biche…
Et paf, d’un coup changement de décor, le couloir rouge devient un couloir vert pomme, il est éclairé, et surtout juste devant la porte que Red vient de forcer il y a un couple qui porte la même tenue que Red mais en version bleue, et qui regardent l’agent d’un air à mi chemin entre la terreur et la stupéfaction avec toutefois, une petite nuance d’espérance…
Entrainé à gérer les rencontres du troisième type, Red réagit immédiatement, il lève sa main paume visible, séparant majeur et annulaire pour former un V. Et il entame le dialogue avec son aplomb et son sens de l’a propos habituel.
-Euh… Salut.
Le couple, jeunes genre seize ans, coupes bizarres genre cheveux rasés et sourcils épilés, et peau pale genre qui n’a pas vu le soleil depuis longtemps, le couple donc, fixe l’agent Red en clignant des yeux, se remettant lentement du choc, jusqu'à ce que la miss, visiblement la moins émotive des deux se décide a montrer qu’elle comprend ce qu’on lui dit.
-Mais… Mais, vous venez de la zone rouge ?
-Euh… Oui ?
-Mais il n’y a personne en zone rouge non ?
-Ah oui ?
-Alors c’est qu’il vient du grand extérieur c’est ça ? Hein c’est ça ? C’est de la que vous venez ?
-Du grand extérieur ?
-Oui enfin, ce qu’il y a au delà du gardien…Vous devez bien savoir non ?
-Pas vu de gardien moi…
-Vous n’avez pas vu le gardien ?
-Ben euh… non.
-Il est peu être mort ? Ou alors c’est la combinaison du niveau rouge, on en à pas ici.
-Mais alors, il pourrait nous emmener jusqu’au grand extérieur ?
-Je suis pas sur que ce soit une bonne idée.
-Euh oui, ne nous précipitons pas.
-Mais si, c’est peut être notre seuls chance, il faut qu’on sache.
Et la môme d’attraper le bras de Red pour le pousser coté rouge avant de l’entrainer dans le couloir. Pas bien loin, juste une dizaine de mètres, juste le temps pour qu’apparaisse au bout du couloir un type a la gueule caractéristique que l’agent reconnait immédiatement, un Pacifista !
-LE GARDIEN !
Pendant que Red freine des quatre fers le couple est déjà a mi chemin du couloir vert, coté pacifista on ouvre la bouche pour exhiber l’arme la plus puissante de l’arsenal. Red n’a même pas le temps de dire « agent gouvernemental » qu’un rayon laser lui fond sur la gueule, laissant une rayure noire et fumante sur toute la longueur du couloir et ne loupant l’agent que d’un cheveu. Pas besoin d’un deuxième avertissement, Red est aussi expert en survie, exercice qui passe souvent par une fuite salutaire et quand le couple passe la porte il les a rattrapé et s’empresse de refermer derrière eux…
-Il va venir ici ?
-Non non. Ici on est en sécurité, le gardien ne sort jamais de la zone rouge..
-Normalement, mais il a jamais non plus croisé quelqu’un du grand extérieur avec une combinaison du niveau rouge. Alors on sait absolument pas ce qu’il va faire. Et il va surement alerter les autres…
-Les autres ? Y’en a d’autres comme lui ?
-Pas comme lui, mais ils sont plus nombreux et tout aussi dangereux. Il faut qu’on vous planque, déshabillez vous !
-La comme ça ? Sans préliminaires ? C’est pas sérieux…
-Il faut que vous changiez de couleur, vous ne pouvez pas rester en rouge dans la zone bleue !
-Je reconnais qu’il y a plus joli comme choix de couleur, mais c’est pas si choquant que ça. Si ?
-Mais vous comprenez rien, si vous n’étes pas de la bonne couleur les gardiens vont vous éliminer. Et il nous tueront aussi…
-Oui d’accord, la c’est une bonne raison…Je me change, je vous suis et vous trouvez un coin ou on peut discuter au calme.
Déssapage rapide pour l’agent Red, et changement de combinaison pour une amené par les deux mômes. Passage en bleu pervenche donc. Et juste à temps puisque un pas lourd se fait entendre dans le couloir…
Pas le temps de voir ce qui arrive, le couple entoure l’agent Red et file dans l’autre sens comme s’ils avaient tout les trois le feu aux fesses.
-Bon, redis moi ce exactement ce que je dois faire ?
-Facile, tu rentres dans la zone interdite, tu vas jusqu’aux anciens appartements de Vegapunk et tu prends quelque chose, n’importe quoi. Si tu le ramènes ici sans te faire choper, tu gagnes. Mais tu sais, ça risque d’être dangereux, alors on comprendrait que tu te dégonfle. C’est sur que la zone interdite c’est pas pour les petits joueurs…
-C’est bon arrête ton char, j’ai dit que j’y allais alors j’y vais. Mais oublie pas ta part du contrat.
-Aucune chance Red, aucune chance.
Laissant sur place le groupe d’agents rigolards, Red tourne les talons et s’engouffre dans un des innombrables couloirs du secteur scientifique. Celui dont le code couleur mural indique « ZONE INTERDITE » quand à la tête de mort grimaçante qu’on a peint un peu partout, sa signification se passe de commentaires.
Red suit le couloir sur quasiment deux cent mètres avant d’en voir le bout. Une porte avec une tête de mort encore plus grinçante que les autres, et derrière un trou, un gros trou façon puits de mine qui s’enfonce loin dans le sol. Autrefois il y avait un superbe monte charge à vapeur ici, mais on l’a démonté en condamnant la zone. Et si la moitié des rumeurs sur ce coin sont vraies c’est pas pour empêcher les gens de descendre qu’on l’a viré. Mais plutôt pour empêcher quelque chose d’en sortir.
Les pieds dans le vide et le regard tourné vers le trou noir, Red récapitule mentalement les informations qu’il a réussi à glané avant de se lancer la dedans. La dedans c’est l’un des anciens labo du célèbre Vegapunk. Pas l’un des plus gros, ni même l’un des plus secrets, mais celui ou il passé le plus clair de sa fin de vie. Ses appartements privés en quelque sorte. Et puis Vegapunk est mort. Les premiers temps il n’y a pas eu de problèmes, et puis quelques temps plus tard, les gens qui travaillaient la sont morts aussi. Puis les scientifiques qu’on a envoyés voir ce qui s’y passait. Puis les agents CP, puis les marines. Et puis on n’a plus envoyé personne. Parce qu’après tout, Vegapunk n’avait rien de neuf la dessous et qu’il devenait moins cher de perdre un bout de local si impressionnant soit’ il que de le remplir avec du sang. Alors on a démoli la voie d’accès, et mis de jolie panneaux partout.
Et comme le gouvernement n’aime pas les trucs qui ne marchent pas comme il faut, toute cette histoire a été enfouie profondément dans les archives et tous les détails enterrés… Ce qui fait qu’a l’heure actuelle, l’agent Red n’a pas la moindre idée de ce qu’il va trouver en bas. Il a des doutes bien sur, tout le monde connait les spécialités de Vegapunk, s’il y a quelque chose de dangereux en bas, c’est soit des monstres, soit des cyborgs.
Red récupère le sac qu'il a laissé à son dernier passage, du matos d'escalade, de quoi s'éclairer au cas ou la peinture fluo qu'on utilise d'habitude dans les labos souterrains ait une date de péremption, et une combinaison trouvé aux archives, le modèle spécial que portait les scientifiques qui bossaient en bas, un genre de pyjama intégral capuche et gant compris de couleur rouge vif. Bizarre certes, mais si ils portaient ce genre de trucs y'avait surement une raison.
Red s'habille, vérifie une dernière fois le matos, accroche solidement sa corde à une prise voisine de la porte puis balance l'autre bout dans le vide. Il hésite encore une seconde, allume le lumino dial qu'il s'est accroché sur le casque, puis plonge vers le fond du puits.
Et quelques minutes plus tard il se pose en douceur au niveau du sol, collant ses bottes dans une couche de poussière deux fois plus vieille que lui. Un check rapide des environs, le sol est formel, Red est le premier à passer dans le coin depuis un bail. La porte du couloir est fermée, et il n'y ni bruits ni menaces visibles. Jusqu'ici tout va bien.
Red sort un pied de biche et l'insère entre les deux battants de la porte. Un effort et un horrible grincement plus tard, et il dispose d'assez d'espace pour se glisser à l'intérieur. et se retrouver dans une réplique exacte du corridor qu'il a quitté la haut. Sauf que les murs, le sol et le plafond sont peints entièrement en rouge, le même rouge que celui de sa combinaison. Au moins pour le camouflage, c'est gagné...
Machinalement l'agent cherche les traçages repères habituel de ce genre d'installation, les scientifiques qui bossent au plus haut niveau sont el plus souvent complètement déconnectés de la basse réalité des simples mortels, alors pour éviter de les perdre on leur met de grosses lignes de couleur sur les murs histoire qu'ils ne se perdent pas et puissent regagner sans problèmes leur labo en sortant de la cantine. Mais ici rien. Juste un rouge omniprésent et un poil angoissant. Et toujours aucun signe de danger.
Haussant les épaules Red entame la traversée du couloir, discrètement, aux aguets et en rasant les murs. Mais quand il atteint la porte cent mètres plus loin il n’a toujours croisé ni monstre ni piège. C’en est presque inquiétant, ça sent le piège… Mais bon.. Un coup d’œil à la carte qu’il a piqué en même temps que la combinaison. D’après celle-ci le complexe est une série de zones circulaires de plus en plus petites reliés l’une à l’autre par quatre couloirs placé de façon polaire. A Chaque nouvelle zone les couloirs sont décalés d’un quart de tour. Probablement pour éviter un accès direct au cœur de la zone. Ce qui fait deux fois plus de chemin pour l’agent, alors autant ne pas trainer. Pied de biche, passage en force, et une seconde plus tard Red est dans le premier secteur. Un couloir clairement arrondis aux extrémités visibles, et toujours peint en rouge.
L’agent laisse passer la minute de prudence, puis continue une exploration qui ressemble de plus en plus à une promenade touristique. Un grand quart de cercle plus tard Red tombe sur le premier couloir vers le secteur intérieur et s’y engouffre de façon de plus en plus décontractée. La procédure est maintenant tout à fait connue, couloir circulaire, couloir droit, porte, pied de biche…
Et paf, d’un coup changement de décor, le couloir rouge devient un couloir vert pomme, il est éclairé, et surtout juste devant la porte que Red vient de forcer il y a un couple qui porte la même tenue que Red mais en version bleue, et qui regardent l’agent d’un air à mi chemin entre la terreur et la stupéfaction avec toutefois, une petite nuance d’espérance…
Entrainé à gérer les rencontres du troisième type, Red réagit immédiatement, il lève sa main paume visible, séparant majeur et annulaire pour former un V. Et il entame le dialogue avec son aplomb et son sens de l’a propos habituel.
-Euh… Salut.
Le couple, jeunes genre seize ans, coupes bizarres genre cheveux rasés et sourcils épilés, et peau pale genre qui n’a pas vu le soleil depuis longtemps, le couple donc, fixe l’agent Red en clignant des yeux, se remettant lentement du choc, jusqu'à ce que la miss, visiblement la moins émotive des deux se décide a montrer qu’elle comprend ce qu’on lui dit.
-Mais… Mais, vous venez de la zone rouge ?
-Euh… Oui ?
-Mais il n’y a personne en zone rouge non ?
-Ah oui ?
-Alors c’est qu’il vient du grand extérieur c’est ça ? Hein c’est ça ? C’est de la que vous venez ?
-Du grand extérieur ?
-Oui enfin, ce qu’il y a au delà du gardien…Vous devez bien savoir non ?
-Pas vu de gardien moi…
-Vous n’avez pas vu le gardien ?
-Ben euh… non.
-Il est peu être mort ? Ou alors c’est la combinaison du niveau rouge, on en à pas ici.
-Mais alors, il pourrait nous emmener jusqu’au grand extérieur ?
-Je suis pas sur que ce soit une bonne idée.
-Euh oui, ne nous précipitons pas.
-Mais si, c’est peut être notre seuls chance, il faut qu’on sache.
Et la môme d’attraper le bras de Red pour le pousser coté rouge avant de l’entrainer dans le couloir. Pas bien loin, juste une dizaine de mètres, juste le temps pour qu’apparaisse au bout du couloir un type a la gueule caractéristique que l’agent reconnait immédiatement, un Pacifista !
-LE GARDIEN !
Pendant que Red freine des quatre fers le couple est déjà a mi chemin du couloir vert, coté pacifista on ouvre la bouche pour exhiber l’arme la plus puissante de l’arsenal. Red n’a même pas le temps de dire « agent gouvernemental » qu’un rayon laser lui fond sur la gueule, laissant une rayure noire et fumante sur toute la longueur du couloir et ne loupant l’agent que d’un cheveu. Pas besoin d’un deuxième avertissement, Red est aussi expert en survie, exercice qui passe souvent par une fuite salutaire et quand le couple passe la porte il les a rattrapé et s’empresse de refermer derrière eux…
-Il va venir ici ?
-Non non. Ici on est en sécurité, le gardien ne sort jamais de la zone rouge..
-Normalement, mais il a jamais non plus croisé quelqu’un du grand extérieur avec une combinaison du niveau rouge. Alors on sait absolument pas ce qu’il va faire. Et il va surement alerter les autres…
-Les autres ? Y’en a d’autres comme lui ?
-Pas comme lui, mais ils sont plus nombreux et tout aussi dangereux. Il faut qu’on vous planque, déshabillez vous !
-La comme ça ? Sans préliminaires ? C’est pas sérieux…
-Il faut que vous changiez de couleur, vous ne pouvez pas rester en rouge dans la zone bleue !
-Je reconnais qu’il y a plus joli comme choix de couleur, mais c’est pas si choquant que ça. Si ?
-Mais vous comprenez rien, si vous n’étes pas de la bonne couleur les gardiens vont vous éliminer. Et il nous tueront aussi…
-Oui d’accord, la c’est une bonne raison…Je me change, je vous suis et vous trouvez un coin ou on peut discuter au calme.
Déssapage rapide pour l’agent Red, et changement de combinaison pour une amené par les deux mômes. Passage en bleu pervenche donc. Et juste à temps puisque un pas lourd se fait entendre dans le couloir…
Pas le temps de voir ce qui arrive, le couple entoure l’agent Red et file dans l’autre sens comme s’ils avaient tout les trois le feu aux fesses.