Dès la porte d'entrée je l'ai remarqué, une enveloppe blanche avec quelques mots gribouillés dessus posée sur la table en chêne noir de mon salon. Une fois mes affaires posées je m'approche d'elle et l'attrape d'une main. Sans difficulté j'extrais la lettre à l'intérieur, et d'un coup d'oeil je remarque qu'elle m'est adressée. Mon oncle en est l'auteur.
- Lui ?
En trois ans je l'avais quasiment oublié, mais apparemment ce n'est pas son cas. Je tire une chaise en fer dans le but de m'asseoir dessus. Lire assis est plus confortable. Après à peine deux lignes une bouffée d'angoisse s'empare de moi. En quelques secondes ma respiration devient saccadée et mon teint pâlit. Me relevant avec violence je fais tomber la chaise derrière moi et me dirige en courant vers l'évier de ma cuisine. Une douleur envahit mon estomac et commence à remonter mon système digestif. Je vomis mon midi. Une fois, puis deux. Mon corps commence à glisser sur le sol délicatement. Une nouvelle fois, je relis la lettre tout en gardant mon calme.
- Ce n'est pas possible. La peur s'entendant dans ma voix.
J'attrape un torchon à portée de main et je m'essuie la bouche. Sur la force de mes bras je relève mon corps lentement. N'importe qui aurait pu voir que j'étais perdu, la nouvelle m'a totalement perturbée. Enfonçant la lettre dans ma poche de veste, je prends les clefs de ma maison et ressort en courant. J'oublie même de verrouillé ma porte, mais sur l'instant ça ne me préoccupe pas. Allant de rue en rue je cours. Étrangement je dispose de beaucoup de souffle. Sur l'instant je me dis que j'ai bien fait d'entraîner mon corps durant ces trois ans, mais aussi vite je balais cette idée. Il faut que je vérifie si cette information est vraie.
- Ici ! Dis-je entre l'angoisse et la colère.
En quelques minutes je venais de rejoindre la maison de mon oncle. Sans crier garde j'ouvre la porte devant le regard ébahit de mes cousins et cousines. Aucune politesse dans mon action, j'avance sans adresser la parole à personne. Une fois les escaliers montés je croise finalement mon oncle. Avec violence je sors la lettre de ma poche.
- Qu'est-ce que c'est que ça ! Cris-je avec haine.
Il me regarde l'air serein. Un sourire mesquin apparaît sur son visage. La colère m'envahit, je l'attrape donc par le col de sa veste et le soulève de quelques centimètres. Décidément j'ai vraiment pris du muscle durant ces trois dernières années.
- Répond immédiatement ! Comment est-il mort ! COMMENT ! Jamais je n'avais été dans une telle rage. Tu m'avais promis que malgré nos différents tu le protégerais pendant ces trois ans !
N'attendant pas de réponse je décoche une droite directement sur son visage. Il vole sur plusieurs mètres avant de se relever toujours dans le silence. Je m'approche de nouveau de lui pour lui donner un deuxième coup directement dans l'estomac. En voyant cela, ma tante crie de peur. Indifférent, mon oncle se relève et alors que je m'apprête à donner un troisième coup il me répond.
- Sort de ma maison immédiatement Noa ! Ton fils est mort, car toi son père était en prison et donc incapable de le protéger ! Tu es le seul...
De nouveau je le frappe dans le bas du ventre, le faisant taire net.
- SILENCE !
- … responsable. Maintenant part !
Ignorant totalement comment je dois réagir je marchais en reculant et tombe malencontreusement dans les escaliers. Une fois au sol je ne peux plus me relever, mes larmes m'empêchent de voir le monde. Puis d'un coup, la voix d'un petit garçon brise ma tristesse...
- Pa-papa ?!
Je relève la tête et l'espace d'une seconde le temps s'arrête. Mon fils est là, face à moi ? Je ne comprends plus rien, sur la lettre il est pourtant écrit qu'il était mort ? Est-ce là juste une farce de mon oncle ? Passant de la tristesse à la colère brusquement je me relève et fonce sur mon oncle.
- POURQUOI !
Avant qu'il réponde, mon fils répète sa question, mais en ajoutant...
- Papa, tu es vivant ?
- Rentre toute suite dans ta chambre ! Il n'est pas ton père ! Je te l'ai dit, ton père est mort il y'a maintenant trois ans !
C'est la phrase de trop. Je lui donne un puissant coup de poing dans la tête le faisant tomber au sol et lui ouvrant l'arcade sourcilière. La colère est ancrée dans mon esprit, mais elle est accompagnée par l'incompréhension. Pourtant les pièces du puzzle sont là. Je respire un coup pour reprendre mon calme.
- Je vois.... tu as préféré dire que j'étais mort plutôt que d'admettre que j'étais en prison pour avoir osé suivre mes idéaux ! Tu m'as alors laissé une lettre prétendant que mon fils était mort pour que jamais je ne revienne vers vous ! Tu espérais qu'un simple bout de papier m'achève ! Manque de chance durant mes trois ans de prison je me suis endurci ! Maintenant tu vas payer !
Ouvrant ma veste j'attrape alors mes gants en fer. Il est temps de passer aux choses sérieuses. Une fois ceux-ci enfilé je transperce avec ma main droite le mur, dans l'unique but d'intimider mon oncle.
- Je vais te tuer puis après, je récupérerais mon fils !
Toujours avec le sourire aux lèvres il se relève et sort un pistolet de son pantalon. Le canon pointe en ma direction. La gâchette est déclenchée, bougeant ma main gauche avec le plus de vitesse dont je suis capable la balle frappe sur le fer de mon gant et tombe directement sur le sol. La surprise et la peur peuvent se lire sur le visage de mon oncle. Je m'approche alors de lui et avec les deux mains le boxer dans le ventre jusqu'à ce que le sang sorte de sa bouche. Mes deux cousins arrivent pour m'attraper et me bloquer. Leur géniteur réussit à se remettre debout encore une fois, il est réellement très endurant. Il pointe son arme sur ma tempe.
- Meurt crevure !
Mais soudainement et sortant de nul part, mon fils se met entre mon oncle et moi-même. Il est en pleure.
- Dans ce cas....
Il baisse son arme pour la mettre sur la tête de mon enfant. La rage s'empare alors de moi. Avec la force de mon épaule droite je soulève l'un de mes cousins pour l'envoyer sur mon oncle. Quand au deuxième larron je le frappe violemment au niveau de l'articulation de son bras droit afin de le lui casser. Au son de l'attaque je sais déjà qu'elle a réussi.
- Derrière moi mon fils ! Maintenant je vais m'en aller et plus jamais nous ne nous parlerons !
Les trois lascars se relèvent et me regardent avec haine. Ils ont réellement envie de me tuer, je le vois. Le combat n'est pas vraiment à mon avantage, mais je sais déjà que l'un de mes cousins n'est plus capable de se servir de son bras. Les échanges de regards sont violents. Je me mets en garde prêt à me défendre si jamais l'un d'eux attaque.
- Alors ? Que comptes-tu faire mon oncle ?
Pas de réponse dans l'immédiat, mais quelques secondes plus tard il lève son arme vers moi et tire de nouveau. Utilisant la même technique qu'avant je stoppe sa balle en vol avec mon gant. Mes deux cousins me foncent dessus dans l'espoir de me bloquer encore une fois. La différence c'est que je sais où frapper, sans hésitation j'attrape le bras cassé du larron pour le tirer en direction du second qui à ma grande surprise, évite son frère et me frappe alors dans le visage avec violence. Son style de combat est proche du mien une paire de gant est la différence. Prenant sur mes jambes je résiste pour ne pas tomber et contre-attaque rapidement avec le plus de force possible. D'un poing dans son ventre je le soulève, puis j'enchaîne avec vitesse d'autres coups jusqu'à lui faire toucher le plafond. Je compte alors en finir avec lui, mais son père arrive par surprise à côté de moi et me frappe avec sa jambe. Je suis propulsé quelques mètres derrière. La lutte risque d'être longue à partir de maintenant. Un par un j'aurai été capable de les gérer, mais les trois à la fois ils ont trop d'avantages. Sauf que je ne peux abandonner mon fils.
- J'imagine qu'il n'y a pas d'autre issu possible ?
Maintenant que j'ai donné le ton, il faut agir. Mon plan est simple, il faut les mettre K.O un par un, et rapidement c'est ma seule chance. Sinon ils m'auront à l'usure. Heureusement je sais où frapper exactement. Le premier à tomber sera mon cousin au bras cassé. Pour l'immobiliser, je frapperai sa jambe directement dans l'articulation.
- On va en finir ! Dis-je avec conviction.
Ma respiration reprit, je fonce en direction de mes cousins tout en parant une balle de mon oncle. A leur niveau je frappe violemment celui encore en bonne santé pour l'écarter sur le côté, quand à l'autre je lui donne un coup directement dans la jambe. Il tombe alors sur ses genoux et puis prenant mes deux mains ensemble je donne un coup double sur chacune de ses oreilles. Alors qu'il s'évanouit, je reçois une balle dans le bras. Je n'ai pas été prudent, du moins c'est ce que la douleur me fait penser. Reculant en quelques pas je tiens mon bras dégoulinant de sang.
- Je vois...
- SORT MAINTENANT ! ET AVEC TON FILS SI TU VEUX JE NE VEUX PLUS DE LUI NON PLUS ! Même si mon oncle est le genre d'homme souvent énervé, je ne l'ai jamais vu avoir tant de haine pour moi.
Il ne fait aucun doute que la vision de l'un de ses fils au sol est la raison d'une telle colère. Cependant j'ai de la chance, je peux mettre un terme à cet affrontement sans queue ni tête. Attrapant mon fils par la main je sors en courant de cette maison de haine.
- Regarde bien cette maison, jamais nous ne reviendrons ici ! Cet homme n'est plus de notre famille.
Une profonde déception venait d'apparaître dans mon cœur. Non pas à l'idée d'avoir coupé les liens avec ma famille, mais juste je regrette que mon enfant soit le spectateur d'une telle violence de la part de son père. Depuis toujours je lui avais appris qu'il ne faut pas tomber dans ce genre de comportement. Je m'arrête donc de courir pour me baisser à son niveau et l'enlacer en pleure.
- Désolé... je suis désolé.
- Lui ?
En trois ans je l'avais quasiment oublié, mais apparemment ce n'est pas son cas. Je tire une chaise en fer dans le but de m'asseoir dessus. Lire assis est plus confortable. Après à peine deux lignes une bouffée d'angoisse s'empare de moi. En quelques secondes ma respiration devient saccadée et mon teint pâlit. Me relevant avec violence je fais tomber la chaise derrière moi et me dirige en courant vers l'évier de ma cuisine. Une douleur envahit mon estomac et commence à remonter mon système digestif. Je vomis mon midi. Une fois, puis deux. Mon corps commence à glisser sur le sol délicatement. Une nouvelle fois, je relis la lettre tout en gardant mon calme.
- Ce n'est pas possible. La peur s'entendant dans ma voix.
J'attrape un torchon à portée de main et je m'essuie la bouche. Sur la force de mes bras je relève mon corps lentement. N'importe qui aurait pu voir que j'étais perdu, la nouvelle m'a totalement perturbée. Enfonçant la lettre dans ma poche de veste, je prends les clefs de ma maison et ressort en courant. J'oublie même de verrouillé ma porte, mais sur l'instant ça ne me préoccupe pas. Allant de rue en rue je cours. Étrangement je dispose de beaucoup de souffle. Sur l'instant je me dis que j'ai bien fait d'entraîner mon corps durant ces trois ans, mais aussi vite je balais cette idée. Il faut que je vérifie si cette information est vraie.
- Ici ! Dis-je entre l'angoisse et la colère.
En quelques minutes je venais de rejoindre la maison de mon oncle. Sans crier garde j'ouvre la porte devant le regard ébahit de mes cousins et cousines. Aucune politesse dans mon action, j'avance sans adresser la parole à personne. Une fois les escaliers montés je croise finalement mon oncle. Avec violence je sors la lettre de ma poche.
- Qu'est-ce que c'est que ça ! Cris-je avec haine.
Il me regarde l'air serein. Un sourire mesquin apparaît sur son visage. La colère m'envahit, je l'attrape donc par le col de sa veste et le soulève de quelques centimètres. Décidément j'ai vraiment pris du muscle durant ces trois dernières années.
- Répond immédiatement ! Comment est-il mort ! COMMENT ! Jamais je n'avais été dans une telle rage. Tu m'avais promis que malgré nos différents tu le protégerais pendant ces trois ans !
N'attendant pas de réponse je décoche une droite directement sur son visage. Il vole sur plusieurs mètres avant de se relever toujours dans le silence. Je m'approche de nouveau de lui pour lui donner un deuxième coup directement dans l'estomac. En voyant cela, ma tante crie de peur. Indifférent, mon oncle se relève et alors que je m'apprête à donner un troisième coup il me répond.
- Sort de ma maison immédiatement Noa ! Ton fils est mort, car toi son père était en prison et donc incapable de le protéger ! Tu es le seul...
De nouveau je le frappe dans le bas du ventre, le faisant taire net.
- SILENCE !
- … responsable. Maintenant part !
Ignorant totalement comment je dois réagir je marchais en reculant et tombe malencontreusement dans les escaliers. Une fois au sol je ne peux plus me relever, mes larmes m'empêchent de voir le monde. Puis d'un coup, la voix d'un petit garçon brise ma tristesse...
- Pa-papa ?!
Je relève la tête et l'espace d'une seconde le temps s'arrête. Mon fils est là, face à moi ? Je ne comprends plus rien, sur la lettre il est pourtant écrit qu'il était mort ? Est-ce là juste une farce de mon oncle ? Passant de la tristesse à la colère brusquement je me relève et fonce sur mon oncle.
- POURQUOI !
Avant qu'il réponde, mon fils répète sa question, mais en ajoutant...
- Papa, tu es vivant ?
- Rentre toute suite dans ta chambre ! Il n'est pas ton père ! Je te l'ai dit, ton père est mort il y'a maintenant trois ans !
C'est la phrase de trop. Je lui donne un puissant coup de poing dans la tête le faisant tomber au sol et lui ouvrant l'arcade sourcilière. La colère est ancrée dans mon esprit, mais elle est accompagnée par l'incompréhension. Pourtant les pièces du puzzle sont là. Je respire un coup pour reprendre mon calme.
- Je vois.... tu as préféré dire que j'étais mort plutôt que d'admettre que j'étais en prison pour avoir osé suivre mes idéaux ! Tu m'as alors laissé une lettre prétendant que mon fils était mort pour que jamais je ne revienne vers vous ! Tu espérais qu'un simple bout de papier m'achève ! Manque de chance durant mes trois ans de prison je me suis endurci ! Maintenant tu vas payer !
Ouvrant ma veste j'attrape alors mes gants en fer. Il est temps de passer aux choses sérieuses. Une fois ceux-ci enfilé je transperce avec ma main droite le mur, dans l'unique but d'intimider mon oncle.
- Je vais te tuer puis après, je récupérerais mon fils !
Toujours avec le sourire aux lèvres il se relève et sort un pistolet de son pantalon. Le canon pointe en ma direction. La gâchette est déclenchée, bougeant ma main gauche avec le plus de vitesse dont je suis capable la balle frappe sur le fer de mon gant et tombe directement sur le sol. La surprise et la peur peuvent se lire sur le visage de mon oncle. Je m'approche alors de lui et avec les deux mains le boxer dans le ventre jusqu'à ce que le sang sorte de sa bouche. Mes deux cousins arrivent pour m'attraper et me bloquer. Leur géniteur réussit à se remettre debout encore une fois, il est réellement très endurant. Il pointe son arme sur ma tempe.
- Meurt crevure !
Mais soudainement et sortant de nul part, mon fils se met entre mon oncle et moi-même. Il est en pleure.
- Dans ce cas....
Il baisse son arme pour la mettre sur la tête de mon enfant. La rage s'empare alors de moi. Avec la force de mon épaule droite je soulève l'un de mes cousins pour l'envoyer sur mon oncle. Quand au deuxième larron je le frappe violemment au niveau de l'articulation de son bras droit afin de le lui casser. Au son de l'attaque je sais déjà qu'elle a réussi.
- Derrière moi mon fils ! Maintenant je vais m'en aller et plus jamais nous ne nous parlerons !
Les trois lascars se relèvent et me regardent avec haine. Ils ont réellement envie de me tuer, je le vois. Le combat n'est pas vraiment à mon avantage, mais je sais déjà que l'un de mes cousins n'est plus capable de se servir de son bras. Les échanges de regards sont violents. Je me mets en garde prêt à me défendre si jamais l'un d'eux attaque.
- Alors ? Que comptes-tu faire mon oncle ?
Pas de réponse dans l'immédiat, mais quelques secondes plus tard il lève son arme vers moi et tire de nouveau. Utilisant la même technique qu'avant je stoppe sa balle en vol avec mon gant. Mes deux cousins me foncent dessus dans l'espoir de me bloquer encore une fois. La différence c'est que je sais où frapper, sans hésitation j'attrape le bras cassé du larron pour le tirer en direction du second qui à ma grande surprise, évite son frère et me frappe alors dans le visage avec violence. Son style de combat est proche du mien une paire de gant est la différence. Prenant sur mes jambes je résiste pour ne pas tomber et contre-attaque rapidement avec le plus de force possible. D'un poing dans son ventre je le soulève, puis j'enchaîne avec vitesse d'autres coups jusqu'à lui faire toucher le plafond. Je compte alors en finir avec lui, mais son père arrive par surprise à côté de moi et me frappe avec sa jambe. Je suis propulsé quelques mètres derrière. La lutte risque d'être longue à partir de maintenant. Un par un j'aurai été capable de les gérer, mais les trois à la fois ils ont trop d'avantages. Sauf que je ne peux abandonner mon fils.
- J'imagine qu'il n'y a pas d'autre issu possible ?
Maintenant que j'ai donné le ton, il faut agir. Mon plan est simple, il faut les mettre K.O un par un, et rapidement c'est ma seule chance. Sinon ils m'auront à l'usure. Heureusement je sais où frapper exactement. Le premier à tomber sera mon cousin au bras cassé. Pour l'immobiliser, je frapperai sa jambe directement dans l'articulation.
- On va en finir ! Dis-je avec conviction.
Ma respiration reprit, je fonce en direction de mes cousins tout en parant une balle de mon oncle. A leur niveau je frappe violemment celui encore en bonne santé pour l'écarter sur le côté, quand à l'autre je lui donne un coup directement dans la jambe. Il tombe alors sur ses genoux et puis prenant mes deux mains ensemble je donne un coup double sur chacune de ses oreilles. Alors qu'il s'évanouit, je reçois une balle dans le bras. Je n'ai pas été prudent, du moins c'est ce que la douleur me fait penser. Reculant en quelques pas je tiens mon bras dégoulinant de sang.
- Je vois...
- SORT MAINTENANT ! ET AVEC TON FILS SI TU VEUX JE NE VEUX PLUS DE LUI NON PLUS ! Même si mon oncle est le genre d'homme souvent énervé, je ne l'ai jamais vu avoir tant de haine pour moi.
Il ne fait aucun doute que la vision de l'un de ses fils au sol est la raison d'une telle colère. Cependant j'ai de la chance, je peux mettre un terme à cet affrontement sans queue ni tête. Attrapant mon fils par la main je sors en courant de cette maison de haine.
- Regarde bien cette maison, jamais nous ne reviendrons ici ! Cet homme n'est plus de notre famille.
Une profonde déception venait d'apparaître dans mon cœur. Non pas à l'idée d'avoir coupé les liens avec ma famille, mais juste je regrette que mon enfant soit le spectateur d'une telle violence de la part de son père. Depuis toujours je lui avais appris qu'il ne faut pas tomber dans ce genre de comportement. Je m'arrête donc de courir pour me baisser à son niveau et l'enlacer en pleure.
- Désolé... je suis désolé.