[Post un brin long... En espérant que vous aimerez mes biches. ]AVANT TOUT ;
Il y aura deux sortes de musiques, celles juste mentionnées (sous la forme suivante :"Écris sur et inspiré par") et les musiques que je jugerais plus importantes (qui seront sous la forme du lecteur Youtube). Si je ne force personne à bien entendu les écouter, je demanderai aux éventuels correcteurs d'essayer de le faire pour les musiques jugées importantes, car j'essaie de les choisir minutieusement et cela peut permettre parfois de faire comprendre des choses seulement effleurés dans le texte ou au contraire, les démultiplier. Bref, je vous enjoins à le faire, mais vous êtes seuls maîtres à bord.
Un air d'harmonica emplit l'air, tandis qu'un rayon de soleil dansait et illuminait sa peau grise.
Les notes filèrent, alors que la moustache paternel caressait et fricotait avec l'instrument, faisant chanter son cœur meurtri et triste. Oui, Robb Lochon était un homme affligé, déçu. Et pour correspondre au cliché du prisonnier, il avait sorti d'on ne sait où l'instrument de musique à vent, surprenant les Marines qui l'avaient emmenés tant par sa dextérité soudaine que par le simple fait de son existence. Les bougres l'avaient en effet pourtant fouillés et même si l'exigence scénaristique était ce qu'elle était, nul ne pouvait croire que le type qu'ils venaient de foutre en zonzon chiait des hanches métalliques. L'explication était cependant toute simple et elle tenait en une constante aussi irréductible chez lui que le caractère soupe-au-lait d'un certain gras du bide empourpré et rubicond qu'il pouvait mater en face : la logique, c'était pour les tafioles et les citadins. En fier Montagnard qu'il était, Robb Lochon tendait à démontrer à la fois par ses actes et par ses paroles qu'un concept aussi abstrait pondu sans aucun doute par une bande de vieux cons cacochymes infoutus d'apprendre au petit Timmy à nager n'avait aucune valeur. Pire, il s'évertuait à lui carrer une fessée magistrale à la moindre occasion ; celle-ci en étant une rêvée. D'où venait l'harmonica et comment, tandis qu'il n'avait visiblement aucun talent de musicien était-il parvenu à en jouer ?
Tout simplement parce qu'une assemblée de connards dans une prison sans un p'tit bout d'blues, c'était tristounet. Et qu'un papa, ça devait veiller à la bonne humeur de ses bambins vaille que vaille, même si ceux-ci formaient une bande aussi hétéroclite que bizarre. On parlait là d'un gamin braillard et velu en armure qui était dans la même cellule que lui, d'un individu double kébab monté n'importe comment en toge rougeaude -mais auquel il arrivait, certes avec difficulté, à trouver encore un côté "mignon"-, accompagné d'une espèce de brindille fagotée dans ses habits du dimanche en face de leur propre cellule (pauvre petit, qui étaient les monstres de parents qui l'avaient obligés à sortir avec ça sur le dos ?), puis d'une jolie jeune fille mimi comme un cœur qui semblait darder des regards transis d'amour sur son petit camarade en costume immaculé. Bref, on avait là une belle brochette de ce que le Docteur appelait des bambin-furoncles, des petites canailles insupportables et aux forts caractères qu'il devrait punir tôt ou tard. Après quelques minutes à jouer, finalement les dernières notes de l'harmonica moururent dans un soupir blasé. Robb avait peu à peu chassé sa langueur pour retrouver sa pimpante envie de bonne humeur, les incidents l'ayant amené en taule ne lui arrachant plus qu'un discret soupir de temps en temps. Ce qui lui occupait l'esprit à présent, c'était un vague souvenir commun d'alcool et de baston qui semblait se coller à l'individu en rouge. Il était presque sûr de le connaitre, le "peut être" ici étant un euphémisme engendré par un abus massif de sirop pour la toux, hyperbole dépréciative s'il en est, qui, comble du comble du comble du comble du comble, n'arrivait pourtant pas à enlever de son esprit la certitude qu'il avait déjà connu ce gamin-furoncle... Bah, 'm'reviendras plus tard. Si ce p'tit gars est vraiment si inoubliable, j'm'en rappellerai bien à un moment.
Il s'agissait à présent de savoir où l'on était exactement, qui était ces gens avec lui et comment sortir du mitard pénard. Seulement, à chaque fois qu'il tentait d'ériger un semblant de stratégie pour connaitre tout cela, le souvenir de son arrestation lui revenait en mémoire, plus cuisant encore, lui qui n'avait voulu qu'aider et qui s'était fait arrêter ; papa était un grand incompris.
Oui, à présent il s'en souvenait.
S'en souvenait.
S'en souvenait...FLASHBACK, quelques heures plus tôt.
Les chaumières se réveillaient à peine quand il choisit ce moment-là pour agir, quand il choisit ce moment-là pour aider. Le plus disjoncté des paters était là. Et il comptait bien faire son job ! Les moukères et les mamans se réveillaient seulement maintenant, mais un homme veillait au grain.
L'aspirateur, mené par un bras velu avala les moutons de poussières avec une habilité déconcertante, alors que les fesses de Robb apparurent dans la maternelle, s'agitant à ses côtés. Il fallait le voir, magnifique homme de ménage dans la tenue de soubrette qu'il avait emprunté à la bonniche pour la circonstance. Poussant la machine d'avant en arrière, sa moustache frémissant sous le vent causé par l'aspirateur, sa jupette fendue se soulevait et révélait ses gambettes poilues. D'un sourire et d'un mouvement, il leva les jambes de la technicienne de surface solidement saucissonnée, puis reprit sa tâche, son fessier toujours agité d'un soubresaut malicieux. Aaaah, que c'était bon d'être libre, de ne plus sentir qu'on ne servait à rien ! Que c'était bon d'aider les enfants ! Le Docteur se pencha en avant, à plusieurs reprises, découvrant sa croupe à la femme présente, avant de se relever et de lui adresser un clin d’œil complice -il savait à présent tout le bien que cette femme faisait- tout en remettant en place sa chevelure tombante. Son bras partit dans les airs à l'horizontale, pointant le firmament, tandis que son autre main conduisait sans relâche le bidule, pendant que son fessier marquait plus significativement un rythme imaginaire. Les rôles s'échangèrent soudain et c'est l'autre bras qui fit un arc de cercle vers le ciel, avant que Robb abandonne carrément sa tâche pour danser. Il n'était pas seulement temps d'être libre, il fallait s'en donner les moyens !
Le Montagnard en jupons virevoltait au milieu des jouets, une couronne de lumière solaire l'entourant et se réfractant sur les joujoux. Il tombait amoureux de cet endroit, de ce lieu sacro-saint dédié aux mioches. C'était peut être étrange de voir un gros mastard faire des entrechats habillé en maid, mais c'était sa voie, c'était réel. Le bougre fantasque déchira le haut de l'uniforme tout en brandissant son poing en l'air, se déplaçant et défiant l'univers de remettre en cause sa virilité. Robb faisait fi des quolibets et dansait tout en rangeant, il marchait jusqu'à la porte, revenait, exprimant sa liberté d'danser. Et il se dandinait un pied sur l'autre, dandy excentrique au physique de camionneur. Ses pieds glissaient sur le côté et il balançait des fessées dans l'air, passionné. Tombant au sol pour se rassasier de l'effluve des peintures fraîches que les enfants avaient faits, le papa croquait dans son péché mignon avec un délice funkydélique non feint. Quelques déhanchements plus loin l'emportèrent d'un bond dans une marée de dessins de mômes où il se jeta à corps perdu, arrachant sa jupette et la faisant tournoyer au-dessus de sa tête.
Le Docteur exultait, mais tout a cependant une fin. Contrairement à ce qui s'passait dans le monde de comédie musicale du médecin, la vie continuait son cours. La femme de ménage avait réussi à se défaire de ses liens et pendant que le Pirate se rhabillait en balançant sa tête, quasiment en transe, elle avait, elle, réussie à appeler son neveu qui bossait à la prison du coin.
Tout ce que Robb se souvenait à la fin, c'était que la lumière avait fini elle aussi par danser, avant de vaciller brutalement, puis...BACK IN TIME, présent, il y a quelques minutes.
Puis il s'était réveillé dans une cellule.
Puis il s'était réveillé dans une cellule.
Puis il s'était réveillé dans une cellule. Et il avait gueulé.
« JE VEUX ME LIBEEEEREEEER ! ~~♫♪ »BACK IN TIME, présent-de-maintenant-tout-de-suite.
« Sinon, c'quoi vos p'tits noms ? Quitte à rester croupir ensemble autant qu'on devienne copains, on s'fera p'têt' moins chier. Ou mieux, on arrivera à s'tirer d'ce gnouf. Moi c'Robb L-
- Test. Kwézézézé. Test. Kwézézézé. Vous m'entendez ?
- Ah oui-oui, tout à fait.
- Ah c'est bien ça kwézézézézé !
- Oui. Enfin, pour vous, hein, mais, c'quand même cool. Sinon euh... la famille tout ça... ça va ?
- Oh, on fait aller, Ilda s'est- OH NAN MAIS OH, NAN MAIS OH, NAN MAIS OH, JE SUIS L'DIRECTEUR DE CETTE PRISON J'AI PAS A VOUS RÉPONDRE ! »
Les Escargophones Images se turent un instant, avant que le Directeur consentit à continuer son discours. Avant que la tête du directeur commence à laisser échapper ce qu'elle composait.
Écris sur et inspiré par ça.
« Il y a certains lieux qui vous terrorisent, c'est plus fort que vous, vous n'y pouvez rien !
Un triste récif qui gangrène une mer fade et huileuse, c'est ce que vous pourriez vous dire en voyant mon île, en voyant ma magnifique cité oubliée, kwézézézézézé. Mais ce n'est pas tout à fait vrai, mes petits joueurs. Les arêtes sombres de ma prison tranchent peut être avec le bleu du ciel, tranche peut être avec votre sens de l'esthétique -au demeurant déplorablement à chier- mais elle est celle qui égaille ces lieux désolés et oubliés de South Blue. Qui pourrait en effet s'targuer d'avoir crée pareille ville que la mienne, kwézézézézé ? Ma petite merveille qui s'dandine au rythme des flots et qui renferme gra-tui-tement tous les crétins des alentours ? De nouveaux arrivants rentrent tous les jours, de nouveaux visiteurs avides de caresser le sol de mes p'tites cellules bichonnées avec soin ! Vous aussi vous devriez en être ravis. Peu de gens ont le droit d'être amené dans mon monde. Haaaaaa... quelle chance vous avez. Bienvenue à Games Wonderland. Kwézézézézézé ! »
Il entortilla son doigt dans son bouc tout en dodelinant de la tête, tout en faisant rouler ses yeux sur son mur d'écrans, se pourléchant les babines d'avance. Une nouvelle fournée intéressante de fêlés du bocal lui avaient été livrés tantôt et il savourait déjà les jeux qu'ils feraient ensemble. Parviendraient-ils à l'amuser ? Le directeur ricana tout en faisant tournoyer son stylo entre ses doigts volubiles, puis il quitta son bureau toujours tout sourire. Balançant sa tête de droite à gauche et d'avant en arrière, se mettant sur la pointe des pieds, faisant deux pas en avant et trois pas en arrière, caracolant et donnant dans le cancan, il arriva enfin à son Eldorado. Là, il hésita, joua avec sa propre patience, se testa. Il était devant une assemblée de monocycles tous identiques, il fallait choisir le bon !
« Kwézézézézé ! Pas vous-pas vous-pas vous-pas vous-pas vous ! Aaaaah, peut être vous, mon beau, mon magnifique, ma jolie petite lune... Ou peut être vous mon mirifique, mon merveilleux, mon joli petit soleil, kwézézézézézé ! »
Il repartit sur son véhicule, roulant dans les couloirs de son immense prison. Le temps filait et ses nouveaux invités devaient s'impatienter. S'il y avait quelque chose qui caractérisait le directeur de Games Wonderland, c'était bien sa folie douce, ce je-ne-sais-quoi balbutiant des conneries à son oreille, tel un Jiminy Cricket shooté au LSD. Oh, ce n'était pas tant sa propension à partir dans des délires vocaux plus ou moins prononcés, vouvoyant excessivement tout et surtout n'importe quoi, ni son rire qui tombait périodiquement comme une guillotine qui a raté son coup plusieurs fois qui le faisait taxer de fracassé du ciboulot. Ce n'était pas non plus son amour inconditionnel des monocycles, fétichisme à l'extrême le montrant souvent entrain de chantonner des sérénades à ses dulcinées cyclopéennes. Ce n'était en aucun cas son saladier percé de part en part, plein de vinaigrette nostalgique de la marque Alzheimer, le rendant aussi versatile que la mer. Non, ce qui faisait de Babette Icuilotite un bel enfoiré fendillé du bulbe, c'était sa forte tendance à imposer à tous les autres êtres vivants ses jeux à la con. Complètement obsédé par les jeux de sociétés depuis son enfance, le bougre s'était porté garant pour toute la Création de créer des jeux de qualités ; qualité, qui, chez lui, s'exprimait par le degré d'absurdité des règles, des constructions foireuses qu'impliquaient les divertissements grandeurs natures ainsi que des litres d'hémoglobines engendrés.
Aussi, quand notre cher Babette arriva dans sa salle des gardes et qu'il vit que ceux-ci avaient oubliés de nettoyer les restes des perdants du jeu d'cartes de la veille, il passa par plusieurs émotions : la joie tout d'abord.
« Kwézézézézé ! Subtile confiture de fraise, rubis déraisonné de passion, chanterelles écarlates, mon cœur s'languit d'attendre votre éclosion à nouveau, kwézézézézé ! »
(Oui, Babette avait aussi une fâcheuse manie à composer ses phrases en trois temps). Mais son sourire disparut, puis la colère le prit devant tant de saleté.
« Ah les mauvais joueurs, ah les saligots, AH LES PEIGNE-CULS ! »
Fulminant compulsivement sur son monocycle et se balançant d'avant en arrière de plus en plus vite, le Directeur eut alors une idée pour remédier à cet état de fait...***
Un bruit métallique discret accompagna le massif Marine au chapeau à tête d'oie, Hodor Despiais, lorsqu'il arriva dans la salle des gardes, comme tous les jours et à la même heure, sur son monocycle strié de manière à rappeler un tigre. Prevention Wonderland, qui avait écopé du surnom "Games Wonderland" avec l'actuel Directeur, était son affectation depuis plus de cinquante ans maintenant et restait, envers et contre tout, un îlot perdu de l'administration, de même qu'un lupanar pour bourgeois avides de distractions et Marines contents de vider leurs effectifs désuets ou, au mieux, à problèmes. Les estropiés qui ne voulaient pas finir dans la chaleur d'un bureau se rendaient ici de bon cœur et les crevures un peu trop violentes étaient parfois perdues sur l'île-prison. Les chanceux étaient ailleurs ou à la prison de Classic Town. Au départ, Prevention Wonderland avait été un projet un peu fou -et vite abandonné- de créer un prototype de seconde Impel Down, plus compact, plus petite et coûtant moins cher, une sorte de super-prison qu'on aurait érigé dans toutes les Blues pour permettre de prévenir les menaces potentiels. Car, et c'était la raison de son nom, Prevention Wonderland était une prison, non pas conçu pour emprisonner des criminels notoires, mais bel et bien pour foutre en réclusion les ordures en devenir, les Pirates débutants. Leur crédo, "mieux vaut endiguer le mal, que le laisser grandir", toujours imité, jamais égalé, faisait leur réputation et leur fierté. Cependant, à la mort du premier Directeur, s'était posé la question de la succession : qui aurait l'esprit assez novateur pour reprendre l'établissement et le faire perdurer ?
Hodor Despiais fit un rictus engageant en voyant la silhouette en équilibre précaire de son boss, toujours sur son transport, entrain d'essayer de nettoyer.
Babette Icuilotite avait un esprit novateur et plus important, Babette Icuilotite avait du talent. Alors qu'il était surveillé depuis peu comme possible pensionnaire, il avait réussi à convaincre par ses travaux géniaux les Marines venus l'appréhender. De là, toute la vie d'Hodor, habitué au train-train quotidien morne et déprimant avait tourné court : Babette avait amené l'excitation. Babette avait amené l'inattendu, le goût du hasard dans un mécanisme trop bien huilé. Babette les avait conquis.
Et la folie avait fleuri à Games Wonderland...
« Directeur, pourriez m'dire pourquoi vous astiquez l'sol ?
- Kwézézézézé, mon cher Hodor c'est parce que, voyez-vous, je... Mais attendez, c'est vrai, camprelune de petit bois, JE SUIS PAS UN LARBIN MOI !
- Exactement. Les joueurs attendent, Directeur.
- Quels joueurs ?
- Ceux de ce matin, Directeur. ET ARRÊTEZ TOUT DE SUITE DE NETTOYER BORDEL DE PEDZOUILLE DE SAUCE AUX TRIPES !
- AH, MAIS C'EST VRAI, KWEZEZEZE, VOUS AVEZ RAISON, JE SUIS LE DIRECTEUR ! KWEZEZEZEZE, J'AI PAS A NETTOYÉ !
- Exactement. Que proposez-vous pour le premier jeu, Directeur ?
- Eh bien, je voyais bien un petit Chessboxing pour commencer, ça met bien en jambes kwézézézézézé.
- Impossible Directeur, vous avez jeté le ring il y a six ans.
- Bon alors, un jeu d'massacre grandeur nature. Kwézézézézé, plus rapide, mais bon, ce sont des rookies ou ce n'en sont pas kwézézézézé.
- Directeur ?
- Oui ?
- Lâchez cette éponge.
- AH CIEL, C'EST VRAI JE SUIS- »***
Le temps était venu. Le directeur avait toujours été gratiné. Et cette nature faisait qu'il avait toujours méprisé et sous-estimé autrui. Mais il avait fort à faire en face. Car, malheureusement pour le directeur, il n'avait jamais entendu parler d'une certaine Montagnarde légendaire qu'on appelait Aude Yard. Poissonnière philosophe, elle était l'inventrice de la tartiflette à la brandade de morue et avait toujours un bon mot à jeter à ceux qui n'étaient pas d'accords sur la fraîcheur de ses monstres marins. Elle mourut d'ailleurs comme elle avait vécu : des poiscailles dans chaque main, le crâne fendu et un joli trait d'esprit aux coins des lèvres alors qu'elle bullait du bon vieux rouge quarante ans d'âge face à un équipage Pirate complètement décimé : "Heureux sont les fêlés, ils laissent passer la lumière".
Babette Icuilotite croyait à tort être le seul atteint de zébrures du caillou, mais il allait découvrir que ces nouveaux pensionnaires portaient bien la fissure.
Dernière édition par Robb Lochon le Lun 05 Aoû 2019, 02:37, édité 3 fois (Raison : correction de quelques p'tites fautes + remise de l'img)