>> Argos
Pseudonyme : Argos, mon nom et mon passé a disparu au moment même où j'ai intégré les rangs du Cipher Pol, mes parents étant eux-mêmes deux agents du gouvernement, ils m'ont, sans doute dans un soucis pratique, direct baptisé d'un nom de code. Age: Trente années bien pesées Sexe : Homme Race : Humaine Rang : Le Diplomate Métier : Ancien Agent du Cipher Pol - Marin d'Elite Groupe : Marine Déjà un équipage : Pas encore But : Et si le système n'incitait en réalité qu'à la violence ? Et si la piraterie et la révolution n'était que des conséquences des fautes de nos Pères ? Ne faudrait-il pas se sortir de ce cercle vicieux de violence, ne faisant que continuellement exposer nos âmes à la décadence, cette hausse de la violence ne peut être stoppée qu'en changeant ce système. Mon but ? M'élever, atteindre le Conseil des 5 étoiles et avoir suffisamment d'importance que pour pouvoir modifier ce système, serrer la main que l'on me tend plutôt que de tenter de la trancher. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Haki Équipements : Bien que ma nature soit d'être un bretteur, je me contente en ce moment de posséder deux pistolets et de me battre avec mes atémis, attendant une arme valant la peine que j'exerce mon art avec. Codes du règlement (2) : Parrain : Pas pour l'instant |
>> Physique Ce qui choque le plus à première vue chez Argos, c’est sa taille, environnant les deux mètres, il ne pèse pourtant qu’à peine nonante kilogrammes, ce qui ne fait pas de lui quelqu’un de particulièrement musclé. Dominant les autres de sa taille, il ressemble à un épouvantail, sa longue et fine musculature dissimulée par les habits typiques de la marine qui sont souvent trop larges pour lui. Bien qu’il ne fasse pas partie des plus grands de la marine, il est sans doute le plus fin parmi ceux de sa taille, ce qui fait qu’il est souvent mal attifé. Sa tenue marine, souvent agrémentée d’un foulard beige et d’une cape brune, on pourrait le penser bien plus musclé qu’il n’y parait. Sa ceinture, sans doute seul vêtement à sa taille dans la gamme, n’est plus ornée d’un katana depuis bien des années, mais uniquement d’un pistolet, relativement simple. Sinon, ce qui peut choquer aussi, c’est son apparente propreté, en effet, autant dans ses habits que sur son corps, on ne peut pratiquement jamais voir une seule saleté, même si en mission il arrive qu’il ait des périodes de relâchement, on ne le voit jamais vraiment sale, quand il est possible de se laver. Après, il semble toujours se promener avec des parfums avec lui, son corps sentant toujours l’un de ceux-ci, sans pour autant être tombé dans l’exagération, cela se remarque tout de même chez un combattant de la Marine. On l’a souvent considéré comme un petit précieux, mais lorsque l’on a plus souvent à faire avec lui, on remarque simplement que c’est un trouble obsessionnel. Assorti à cette propreté sans faille, on ne peut lui retirer une certaine beauté, en effet, ses traits sont fins, appréciables, ses cheveux sont toujours parfaitement coiffés, châtains très clair avec des nuances grisâtres lui retombant très légèrement sur les yeux. Ses sourcils, guère épais mais d’un noir d’ébène semblent anormalement lisses, en effet, lorsqu’il est en situation soit de stress, soit de réflexion, il passe constamment sa main sur son sourcil, afin de le lisser. Son regard est assez particulier, d’une couleur difficilement interprétable, il y a dans celui-ci des lueurs bleuâtres ainsi que verdâtres, rendant ses yeux particulièrement envoutant quand ceux-ci ne sont pas fuyant, toujours en quête d’une information à collecter. Une seule imperfection peut être dénotée sur son visage, ainsi que sur tout son corps en réalité. Il a toujours été épargné par les combats, n’ayant jamais été blessé, même ses mains qui avant étaient abimées par la pratique quotidienne du katana sont redevenues à leur état normal. La seule imperfection : son piercing, ou plutôt un écarteur, d’une noirceur bien plus profonde que la couleur de ses cils et sourcils. Ce trou, dans son oreille, sembler attirer l’attention et sa noirceur si intense pose souvent à confusion, on ne peut pas vraiment déterminer en quelle matière a été fait cet écarteur, mais la couleur est si particulière qu’il ne peut pas être quelque chose de simple et peu onéreux. >> Psychologie Argos est une personne qui n’est en réalité pas dépourvu de courage. Bien des hommes se piquent d’être plus courageux que lui alors qu’ils sont simplement téméraires là où lui est réfléchi, calme. Le fait qu’il refuse de tuer, même pour se défendre, lui offre un certain respect de certain et une certaine moquerie d’autres, qui le trouvent idiot de laisser la vie sauve à une personne qu’il vient d’humilier en le battant. Mais c’est dans sa nature, il tâche toujours de négocier ses conflits par la diplomatie, faisant de lui une personne dont l’éloquence est assez développée, son arme principale peut s’avérer être plus ses mots que son pistolet. Pourtant, cela ne fait pas de lui un combattant moins performant qu’un autre, subissant les mêmes entrainements que tous les marines, il est aussi fort pour abattre une cible qu’un autre, mais il en fait moins facilement usage. C’est une personne fort tendre, fort attachée aux relations humaines, il se lie toujours assez profondément avec les gens, sans doute par sa façon de parler proche et sa sincérité que l’on peut constamment lire dans son regard. Il est aussi particulièrement observateur, retenant chaque détail, analysant chaque mouvement, chaque mimique de son interlocuteur afin de le comprendre plus en profondeur. Il essaye toujours d’avoir une longueur d’avance sur les personnes proches de lui, particulièrement sûr de lui et de sa capacité d’analyse, il n’accepte que difficilement une de ces erreurs à ce niveau, le rendant maniaque, voulant de lui la perfection. Ce besoin de perfection, cette envie d’exceller fait de lui une personne particulièrement sujette aux obsessions, ses affaires doivent toujours être rangées d’une manière bien précises, il doit toujours suivre le même protocole lorsqu’il se lève ou lorsqu’il va se coucher. Et puis, cette obsession pour la propreté finit aussi par s’étaler au-delà de son corps et à ses environs, exigeant que ceux-ci soient particulièrement clinquant lorsqu’il y est. Maniaque, il peut devenir très oppressant quand une chose va à l’encontre de ses manies ou obsessions, le lançant dans des accès de colère quelque fois inexpliquée et brisant le tableau que l’on peint de lui au premier abord. Pourtant, il travaille beaucoup à contrôler ces soucis, mais au bout de plusieurs jours en mer, il finit par craquer, de manière répétitive, suffisamment en tout cas pour qu’il en ait été fait mention dans son dossier de Marine, bien que ça ne soit pas une information gênante pour Argos. On sait de lui aussi que son but est fort noble, celui de sortir ce monde de son cercle vicieux de violence dans lequel il a été enfermé, il a eu quelques blâmes d’officiers supérieurs parce qu’il avait quelque fois tendance à mettre trop de lui dans cet objectif, allant jusqu’à même enrailler la machinerie de son unité lorsque cette horrible carcasse de froideur comparable au métal d’hommes prêts à tuer se lance sur un groupe dissident au gouvernement mondial, cela par des discours d’une telle humanité, d’une telle tristesse et d’une telle force que le moral de certains étaient atteints. Mais, il a été établis grâce à ça qu’il pouvait être un meneur né, s’il voulait bien seulement faire des états de carrière suffisant que pour s’élever jusqu’au plus haut. Il s’agit sans doute d’un des rares marines qui se distingue plus par son Verbe que par la taille de ses muscles. Et pourtant oui, son objectif est de terminer chez les marins d’élites, bien qu’il n’ait pas le profil d’un tueur sanguinaire, il n’en reste pas moins difficile à contrôler à cause de cette détermination et de cet orgueil sur-développé. >> Biographie ~|Au départ d'un Mythe|~ Argos ou Panoptès, selon l'origine du mythe, voilà de quel patronyme j'ai été affublé dès ma naissance, un nom de code, directement extrait de la mythologie d'une civilisation antique. Qui était donc mon légendaire prédécesseur ? Un géant, pourvu d'une cinquantaine de paires d'yeux, ne trouvant jamais le repos, tourmenté par sa funeste capacité de ne pouvoir se reposer que partiellement, quand cinquante yeux dorment, les cinquante autres restent éveillés. Pourquoi une telle créature a-t-elle été créée ? Juste pour rassurer la jalousie d'une déesse, sachant son mari volage, elle a préféré faire surveiller une autre divinité par cette créature, nommée Argos. Il suffit de reposer les bases de la création, deux êtres, chacun dans un Cipher Pol différent m’offrent la vie. Ils viennent de passer une vie à perdre petit à petit de leur identité, leur amour datant déjà d’avant leur entrée en service, il fut plus fort que la doctrine et la rigidité imposée aux agents du gouvernement. Pourtant, ils se perdaient souvent, tâchant de se retrouver par leur ancienne identité, sans pour autant y parvenir, cela les faisait souffrir … Alors : pourquoi me donner un nom ? Après tout, je ne vivrais peut-être pas forcément avec ce sentiment de manque, naissant dans les affres de l’inconnu, sans nom, sans prénom, seul un nom de code pouvant tailler au couteau sa vie, mon attitude. Argos, l’observateur, le défendeur pacifique. Mais est-il réellement possible de persévérer en ce sens au sein même des Cipher Pol ? On ne peut qu’en douter. ~|Départ du Cipher Pol 3|~ Incapable de vraiment faire des meurtres de sang-froid, de faire couler du sang inutilement, de menacer autrui, je m’avérais dès mon plus jeune âge assez inutile pour tous les Cipher Pol, sauf le 3. Plus axé sur la protection de hautes personnalités du gouvernement mondial. On aurait pu aussi se débarrasser de moi, mais pourquoi ? Alors que je suis né dedans, alors que je suis formé par mes propres géniteurs depuis mon plus jeune âge. Je n’ai connu que cette vie, je n’ai même que cette vie, sans doute le chef du Cipher Pol 3 à l’époque y a vu un avantage : celui d’avoir un serviteur profondément immergé dans la cause, irrémédiablement attiré vers cette vie qui a toujours été la mienne. Jamais je n’aurais pu tromper ce Cipher Pol, que j’ai tout de même fini par abandonner suite à cette rencontre, qui m’a suffisamment perturbé pour me faire vaciller sur mes certitudes et me reconvertir dans la marine.
J’étais moi-même quelque peu réticent à passer la nouvelle porte. Une odeur morbide s’échappait de derrière cette porte, mon coursier dépliant un mouchoir de son costume distingué pour se le poser sur son nez tout en donnant l’ordre aux marines de partir, que l’on retrouverait notre chemin à présent, ne nous laissant plus qu’à nous deux face à cette porte. D’un geste agacé de la main, il me donna l’ordre d’ouvrir cette porte, respectueux des ordres, je le fis, mais tout mon corps était gainé, mon autre main posée sur la garde de mon katana, prêt à réagir à la moindre réaction de ce qui pourrait venir de l’autre côté. Bien qu’en mon sein, je pouvais difficilement imaginer y trouver autre chose qu’une charogne. Pourtant, une fois la porte ouverte, nous avons pu y découvrir un homme, prostré sur le sol, poignets attachés, mais dont le regard ne pouvait que nous montrer que si son corps défaillait, il avait encore toute sa tête. Il nous toisait, d’un regard haineux, deux globes noirâtres sur un visage émacié, il ne s’agissait que d’une carcasse, nous dévisageant avec suffisamment de dégoût que j’en tremble encore maintenant que j’y repense. Il s’agissait clairement d’un être supérieur à mon sens, une personne dont à l’époque je ne pouvais évaluer les dorikis. Il m’était supérieur, même en cet instant, alors que ma lame, sous le saisissement d’un tel regard était sortie du fourreau d’elle-même. - Tu as déjà compris ta mission Argos, il s’agit d’un agent du Cipher Pol, comme toi, mais il semblerait que son allégeance première allait plutôt vers la révolution … Nous sommes ici pour que je l’identifie, ce qui est chose faite pour moi, je le connais très bien, mais tu n’es pas autorisé à prendre connaissance des informations. Tu es seulement là pour appliquer la sentence du gouvernement mondial. Tue-le Argos. Je tenais mon katana en main, tout mon corps tétanisé par ce que venait de m’annoncer l’homme. Je savais que je devais respecter cet ordre direct, après tout, il s’agissait entre guillemet d’une impasse, si je ne mettais pas fin à sa vie, on finirait par mettre fin à la mienne. En effet, si je voulais me sortir de cette situation sans retirer sa vie à cet homme, je devrais prendre celle de biens d’autres, et je savais que je n’étais pas de taille à rivaliser avec ce QG. - Est-ce vraiment nécessaire ? Vous savez parfaitement que je n’ai pas l’âme d’un tueur … - Il suffit que tu prennes conscience que c’est au nom du Gouvernement Mondial, que c’est la Loi. - Hey … Gamin, fais ce que tu as à faire, autant me décapiter que me laisser crever la dalle ici sérieux. Puis tu dois exécuter TA Loi non ? Tu réalises seulement ce que ça représente ? C'est bien inutile d'être miséricordieux, mon pain est cuit. La prise de parole de cet homme me dérouta, mais il avait raison, autant pour lui que pour moi, il valait mieux que je le tue, bien que cette idée ne me plaisait guère, mon katana en main, je me mis face à lui, arme levée, je me contentais d’un mouvement circulaire. Le katana trancha la chair sans le moindre problème, mon corps se crispant au moment de trancher la colonne vertébrale dont je vins à bout au final, pour finir par ressortir de l’autre côté. Un geyser de sang en sortit pour m’éclabousser. Il s’agissait là d’un fluide dont dans le futur je me sentirais toujours salis, créant ma manie de toujours me laver, onze fois par jour s’il le fallait. Je me sens toujours recouvert de ce sang, me poursuivant, comme si la nappe de la honte venait d’épouser mon corps, me le recouvrant, comme si mes vêtements ne m’avaient point protégé la moindre partie de mon corps. J’avais honte de ce geste, honte de ce sang qui me salit toujours depuis ce jour, au point d’en avoir créé une obsession. » Depuis ce jour, je n’ai plus accepté la moindre mission du Cipher Pol 3, attendant que les répercussions de mes missions aient eu lieu, je ne pouvais faire que ça, attendre. Néanmoins, je ne pus plus sentir pendre à mon côté un katana, je pris donc les années qui m’étaient données pour visiter un peu les blues, et surtout pour m’entrainer au tir, bretteur que j’étais, je me sentais quelque peu limité avec un pistolet entre les mains. Mais au fil des mois, je finis par m’y habituer et m’en contenter. Mon chef savait que je comptais quitter les Cipher Pol, et il m’avait tout de même un peu à la bonne, suffisamment pour me le permettre et d’en plus me recommander auprès de la marine, que je souhaitais à présent intégrer. Mon but était clair, modifier le système par l’intérieur, et pour ce faire, je ne pouvais que tenter d’aller au-devant de la scène, et d’atteindre un poste ultime. Il s’agissait là de mon nouveau départ, au sein de la marine, et j’étais plutôt assez impatient de me laisser tomber dans ce Grand ’œuvre. >> Test RP Lors de ma demande d’intégration à la marine, je voulais intégrer le gratin des marines dès le départ, je ne pouvais donc que jeter mon dévolu sur les troupes d’élite. Je savais que cela ne serait pas aussi simple que la marine normale, surtout pour une personne telle que moi, mais je savais que je pourrais retirer bien des enseignements de ma formation à la division du Ban. Je me doutais que ma présence parmi ces barbares surpuissants en devenir allait en laisser plus d’un pantois, moi, avec mes actes quelque peu précieux. Mais je n’en avais cure, après tout, je savais vers où se dirigeait mon âme, je savais que je tenais plus de l’électron libre que du marine auquel on a imposé un QG. Je voulais bouger, voyager, certes avoir aussi des missions plus complexes, m’élever pour atteindre Grand Line. Mes compétences combattives, découlant de mon entrainement auprès des Cipher Pol me permirent de laisser tout de même une certaine trace sur certains hommes. En effet, j’avais plus souvent à faire avec des bêtes furieuses, sans doute par moment mentalement attardé, et je ne souhaitais pas que ces derniers ne posent ne serait-ce qu’une seule fois la main sur moi. Ce qui me rendait quelque peu sec dans les échanges où on nous recommandait de faire attention à ne pas trop abimer l’autre. Pas trop … C’était assez vague pour nous, élèves de cette division, où chacun semblait vouloir être plus violent que l’autre. Pourtant, je continuais à passer au-dessus de cela, nul enseignement ne semblait pouvoir entacher mon professionnalisme non-violent. Je me fis plusieurs fois réprimandé, parce que j’humiliais des êtres qui sans doute ne sortiraient jamais de cette division Ban avec des galons de marins d’élites. Mais je m’en faisais des ennemis. Je n’en avais que faire, après tout, j’étais marine, comme eux, je n’avais donc aucune raison de verser leur sang inutilement à l’entraînement. Et pourtant, cette salle, où nous nous battions dans le cadre des entrainements sentaient comme qui dirait la violence, des traces de sang mal nettoyées décorant toujours les murs supposés vierges. Je me distinguais, je n’étais pas le meilleur dans tous les domaines, mais je pouvais me piquer d’en faire partie, sans doute parce que j’avais tout de même une certaine expérience via les services secrets que certains marins normaux n’avaient jamais pu seulement imaginer dans leur carrière. Mais pour ce qui était de la gestion des hommes, ceux-ci m’étaient souvent supérieurs, je n’avais aucune expérience là-dedans. Au fur et à mesure du temps passant, je commençais à devenir compétent là-dedans aussi, tâchant de faire valoir plus mes compétences d’orateur que de combattants lorsque je devais prendre en charge un groupe. Bien que je parvenais à convaincre une grande partie du groupe de me suivre, ils restaient aussi des êtres toujours sceptiques, ou tout simplement dont la force de caractère étaient supérieure à la moyenne, faisant d’eux des personnes difficiles à convaincre par de simples mots. Pourtant, bien que je possédais des défauts assez gênants en tant que meneur de marins d’élite, je me trouvais tout de même à faire partie des trois hommes décidés comme chef d’unité pour un exercice assez spécial. Nous devions rejoindre une ville, qui était un bastion pirate pour un projet plus grand, et nous étions obligés de donner l’assaut sur leur QG afin de les détruire. Evidemment, il s’agissait d’être la meilleure des trois équipes, donc d’être le meilleur des trois chefs. Je n’appréciais guère ce genre de compétitions lorsqu’il y avait des vies en jeu, mais je comprenais parfaitement la raison pour laquelle nos formateurs nous avaient placés tous à les trois à la tête d’un groupe sur un exercice qu’il fallait bien s’avouer : était une véritable mission. Nous n’allions pas être contre des personnes de notre division, ni même comme des marines, nous allions devoir combattre des êtres qui auraient peur pour leur vie, et qui nous fileraient sans doute la même frousse. Nous étions chaque équipe au départ à des points différents, la croisée de nos chemins se trouvant être le bastion. Jusqu’à présent, nous avions encore une vingtaine de minutes avant que la mission ne commence, je pris ce temps pour tenter de m’imposer à des hommes qui me reluquaient par-dessous la cape avec mépris ou méfiance selon les gens. Je retrouvais tout de même d’autres hommes que j’avais déjà au sous mes ordres et qui me lançaient un petit signe de tête comme pour me motiver. Je le leur rendais avec un sourire, j’étais sûr de moi, je savais que cette mission serait un succès, et peu importait si je devais ou non gagner cette compétition. - Je sais que vous ne me respectez pas tous, que vous vous demandez comment un agent du secret peut vouloir atterrir chez les marins d’élite, comment un non-violent tel que moi a-t-il pu survivre pendant une trentaine d’année dans les Cipher, mais je suis là, toujours en vie. Devant chacun d’entre vous, et je suis là pour vous diriger. Nous devons vaincre un ennemi, la seule chose qui compte étant le résultat et non pas la manière. Certes, certains d’entre vous doivent se sentir quelque peu … excité par cette mission qui s’annonce comme étant potentiellement d’une extrême violence. Mais vous devez vous contrôler, ne pas sombrer dans une folie meurtrière. Après tout, ce qui fait la véritable force de la marine, ce ne sont pas les trois amiraux, ni un seul être d’une puissance innommables, c’est son ensemble. Si nous restons unis, si notre bras droit sert à défaire un ennemi et que notre bras gauche sert à défendre le compagnon à notre côté, nous n’en ressortiront que plus fort, car nous n’aurons subis aucune perte. Ma vraie victoire serait de revenir du combat avec chacun d’entre vous vivant, certes, abimé, mais vivant. Mon regard transperçait au même instant chacun des êtres en présence, certains hochaient de la tête, mais je n’avais pas encore convaincu toutes les foules, je savais que je ne le ferais sans doute jamais. Mais tout ce que je voulais, c’était qu’ils me respectent, moi, ainsi que mes ordres, c’était la seule chose qui pouvait compter. Pourtant, c’était sans faire la présence de Tarak, il s’agissait d’un autre être qui devait sans doute ne pas être loin d’être mon équivalent, il avait une certaine puissance que je n’avais jamais su définir. Jusqu’à présent, nous n’avions vraiment eu la chance de nous rencontrer que sur les terrains d’entrainement où nous nous sommes affrontés. Il était souvent violent, un regard ne réclamant que du sang, il tenait plus pour moi de la bête que de l’homme, mais je devais faire avec lui. - Hey … Argos, tu penses vraiment que je vais me servir de mon bras gauche pour autre chose que tuer des gens ? On est ici pour les massacrer mon gars, non pas pour les capturer. Ce sont des pirates, ils sont hors-la-loi, contentons-nous juste d’en tuer un maximum avant les autres. Deux katanas pendaient dans son dos, en croix, je savais qu’il était particulièrement doué avec ces deux armes, je l’avais déjà vu à l’œuvre par le passé, c’était un élément particulièrement bon dans mon équipe. Je savais qu’il était suffisamment bon que pour défaire une partie très conséquente de mes ennemis, mais en tant que chef de groupe, je ne pouvais pas me laisser marcher sur les pieds comme ça. - Donnes moi l’un de tes katanas Tarak, tu ne pourras dans cette mission te servir que d’un seul. Et ne me désobéis pas, tu sais tout aussi bien que moi que je peux te renvoyer au camp d’entraînement dès à présent. Je m’étais dirigé vers lui, mon regard glacial rivé dans ses yeux enragés. Il commençait déjà à trembler, comme s’il avait du mal à réprimer pleinement sa colère en lui, alors que j’avais ma main tendue vers lui, il dégaina l’une de ses armes. Je savais que cela ne se passerait pas aussi facilement, mais je ne pouvais broncher, je ne pouvais marquer ne serait-ce qu’un mouvement de recul même lorsqu’il abattait son arme en direction de mon poignet, avant de se stopper la lame posée sur ma peau, avant de finalement me donner son katana par la garde. Un silence de mort régnait, je pouvais sentir le groupe assez tendu face à cet affrontement. Me saisissant de la garde de son katana, mon coup parti à une vitesse assez saisissante, il y eut comme un glapissement de la part de la bête enragée que j’avais en face de moi, venant seulement de trancher l’une de ses attaches qui maintenaient son étui vide à son dos, je récupérais l’étui que j’accrochais à ma ceinture pour y refermer le katana. Il venait de perdre la face, je n’avais émis aucun bruit quand il avait eu le même geste que moi, je n’avais pas bronché, tandis que lui, il venait d’être surpris, étonné et même inquiété par mon coup. Plusieurs hommes me jaugeaient à présent un peu différemment, après tout, aucun d’entre eux ne se seraient vraiment décidés à tenir tête comme cela à Tarak. Il y avait des murmures dans les rangs comme quoi il y aurait surement pendant cette mission du sang allié qui coulerait. Mon Den Den Mushi finit par sonner, annonçant le début de la mission, je fis un geste à mes hommes de commencer à s’avancer, nous étions tous en rang, cela semblait presque discipliné, si nous ne prenions pas en compte la démarche souvent relâchée de certains, les sourires morbides et les yeux scintillant d’envie de sang. Nous n’étions aussi pas tous habillé de manière homogène, bien qu’il y ait des signes de la marine sur nous, la tenue vestimentaire réglementaire n’était pas respectée. On avait plus l’air d’un groupe de barbare qui peinait à respecter une certaine dynamique de groupe. Je ne pouvais pourtant pas leur reprocher ce fait, après tout, nous étions tous des électrons libres à notre façon, on était considéré comme des êtres à part au sein de la Marine. Après tout, la division Ban nous avait tous changé, même moi, j’avais une attitude plus sèche, quelque peu plus cassante, mais aussi j’étais un brin moins motivé par les relations humaines après avoir vécu plusieurs mois parmi ces bêtes sanguinaires, bien que les pires ainsi que les moins compétents aient été éliminés depuis bien longtemps maintenant. Nous avancions, aussi discrètement qu’un ramassis de pourris et de bêtes sauvages pouvaient le faire, mais nous ne nous cachions pas vraiment il fallait bien se l’avouer. Nous devions, comme toutes les autres équipes traversés une petite ville afin de rejoindre le bastion, et à la vue des premiers citadins, je donnais l’ordre immédiat à mes hommes de les écarter, pour que nous puissions passer dignement. Pourtant je ne pus que retenir Tarak d’une main lorsqu’il se porta volontaire pour y aller. En l’état des choses, il allait passer sa rage sur des innocents en les repoussant plus brutalement que nécessaire, ce qui entacherait l’image de la Marine. - Trois équipes de Marines sont en ce moment entrain de pénétrer la ville, vous êtes priés de tous la quitter, nous allons devoir affronter des pirates qui sont préparés à notre venue, fuyez tous et prévenez un maximum de personnes. Ma voix était tonnante, oppressante, si bien que les rues furent comme vidées dans la seconde, on voyait dans certaines rues parallèles de la pagaille, mais visiblement, les habitants nous fuyaient autant qu’ils sauvaient leur peau du combat qui n’allait pas tarder à s’engager. Je faisais signe à mes hommes d’accélérer le pas et déjà certains sortaient leurs armes de leur fourreau, en tête de file, dans ma main gauche un katana qu’en mon sein je tremblais de porter et dans ma main droite le pistolet qui me servait majoritairement d’arme depuis peu de temps. Bien qu’en théorie, notre venue n’était pas vraiment dans les plans des pirates, c’était certain que ceux-ci devaient nous avoir vus arriver depuis un petit moment maintenant. Des bruits d’échauffourées nous surprirent par la droite, mon regard se dirigeant vers là, je pouvais voir la gueule d’un canon pointée vers nous. Je n’eus le temps que de gueuler que tout le monde se jette à terre avant que ce dernier ne crache ce qu’il contenait en lui en une détonation assourdissante. À plat ventre, je regardais autour de moi mes hommes eux-aussi dans la même position que moi et tout aussi stupéfait. Je ne savais pas ce qui les avais tant poussé à respecter mon ordre, sans doute le sonde ma voix, vibrante, surprise, ahurie même. Mes yeux étaient toujours agrandis : je ne m’attendais pas du tout à avoir ce genre d’artillerie à combattre. Ce n’était en théorie qu’une simple mission d’assaut assez simple. Lorsque le boulet toucha la maison derrière, l’explosion fut si forte que mon visage s’écrasa sur le sol, des débris nous tombaient dessus tandis que l’on tâchait de les éviter du mieux que l’on pouvait en roulant en tous sens. On se releva assez rapidement, tandis que je beuglais aux hommes proches de blessés potentiels de les prendre avec eux pour les tirer hors de l’axe assez limité du canon. En effet, celui-ci était callé dans une ruelle assez étroite, et si nous ne nous étions pas arrêtés pour écouter les bruits de combat, sans doute ne nous aurait-il jamais vraiment menacés, attendant que l’on s’engage plus profondément pour nous prendre par derrière. Les autres hommes n’avaient pas vraiment besoin d’ordre pour savoir que ceux avec des armes à feu devaient se charger de canarder les hommes s’occupant de ce canon. Rapidement ces derniers tombèrent à terre, je ne savais guère si c’était une bonne idée, mais je finis tout de même par leur donner l’ordre de prendre avec nous ce canon, après tout, une pièce d’artillerie entre de bonnes mains pouvaient toujours être assez intéressants, mais je ne savais pas trop s’il y avait vraiment quelqu’un de responsable à qui le confier. Enfin, je ne devais pas m’attarder sur ce détail, mais plutôt sur la troupe de marine qui semblait courir dans notre direction, je ne comprenais pas trop ce qu’il se passait, mais il se figurait qu’une des équipes concurrentes voir même les deux enfaite, étaient plutôt entrain de courir dans leur direction. Sans le moindre poursuivant derrière, ce qui était déjà un avantage. Me plaçant au milieu de la route, devant mes hommes qui étaient quelque peu réticent à l’idée de rester sur le passage de ces deux unités visiblement fort pressées. - STTTTTOOOOOOOOOOOOP Mon hurlement, transcendant les bruits de fond, mon unité sembla tétanisée, se plaçant au garde à vous comme par réflexe, moi-même je fus surpris par l’autorité et la force que je mis dans ma voix, les autres freinant des quatre fers tels des étalons saisis me regardèrent. Je ne voulais pas perdre leur attention à cet instant. Reprenant directement la parole. - Où sont vos chefs ? Ah … Mais il se passe quoi putain ? Mes hommes me regardèrent surpris, une certaine agressivité était présente dans mon ton, j’étais couvert de poussière, la lame pendant à ma cuisse m’irritait toujours plus et je ne cessais de passer un doigt sur mes sourcils tant le stress de la situation me pesait. - C’est simple, cette ville est enfaite le vrai bastion, on est entré dans une sorte de place forte, il n’y a avait rien, pas la moindre trace de vie. Les habitants de cette ville sont les pirates. J’haussais un sourcil, mais ils étaient sincères, après tout, ces deux hommes étaient tout de même des personnes qui pouvaient potentiellement m’être supérieur et je savais qu’ils avaient aussi des capacités intellectuelles dépassant la moyenne en présence. Quoi qu’en jetant un regard autour de moi, cela ne devait pas être bien compliqué vu le ramassis de brutes écervelées. - Et vous proposez quoi ? - C’est simple, on court les buter - Comme ça ? - Bah …Ouais Au final, j’étais plutôt assez dépité, si cette ville était le vrai bastion, ils nous étaient clairement supérieur en nombre et ils semblaient même avoir de l’artillerie, bien qu’en regardant derrière les deux autres élèves-officiers, je pouvais voir un certain nombre de canons. - Rien de plus subtile ? Parce qu’on risque fort potentiellement d’en ressortir dépecer si on saute dessus bêtement … - Bah, c’pas grave, même si on est en sous-nombre on les aura, on est plus puissant qu’eux. - Pas faux, mais c’est mieux de les capturer en ne perdant aucun homme parce que là on risque de faire tuer la moitié de la division Ban … Les deux concurrents face à moi me regardèrent d’un air assez perplexe, mais ils m’invitèrent à continuer. - Après tout, il suffit que l’une de nos unités aillent à leur rencontre, leur faisant croire que leur couverture est toujours opérationnelle, pénétrer dans leur rang jusqu’à ce qu’elle se trouve encerclée et après, les deux autres unités les encercle, ce qui ferait qu’ils comprendront vite qu’ils n’auront aucune chance de survie pris entre deux feux comme ils le seront. Mais il faudra faire bien attention à ce que vos deux unités soient discrètes, de mon côté je m’occupe de l’approche … Autre chose à dire ? Je m’étonnais quelque peu d’ainsi prendre la direction des opérations, mais je parlais avec tant de ferveur, tant d’autorité que je montrais bien ne pas tolérer le moindre refus de mon autorité, il semblerait que l’Argos qu’ils pensaient connaître les étonnait en cet instant. Intérieurement, je ricanais un peu face à leur tête assez ébahie, mais je ne pensais plus à cette idiote compétition qui pouvait mettre en danger la vie de nos hommes. A quoi cela servirait s’ils mourraient dans cet exercice ? Combien de vies pourraient-ils encore sauver en restant entier ? Une fois les deux unités parties par un autre chemin que le nôtre, je regardais mes hommes qui avaient assistés à mon speech, même Tarak semblait me regarder avec un bin de déférence à présent. Je ne comptais pas perdre cette autorité qu’ils me laissaient leur imposer à présent. - Maintenant, il s’agit de rester calme, on sait que nos ennemis sont enfaite les habitants de cette ville, il s’agit qu’on ne les plombe pas à la moindre arme dégainée de leur part, il ne faudra pas que l’on crée une échauffourée alors que nous sommes au milieu de leur rang et que nos renforts ne les aient pas encore entourés. Enfaite, notre vie dépend du fait que vous ne soyez pas des fous de la gâchette, amusant n’est-ce pas ? J’éclatais d’un rire un brin nerveux, en effet, il y avait tellement de barbare dans mon équipe que je ne savais pas s’ils étaient capables de comprendre qu’ils n’allaient pas pouvoir décapiter tout le monde. Pourtant, je me dirigeais tout de même vers l’extérieur de la ville, nous étions un groupe assez compacte, s’attendant toujours à être attaqué, jusqu’à trouver l’amas adverse agglutiné cinq cents mètres après la sortie de la ville. Allant dans leur direction, nos armes toujours au fourreau, j’en voyais tout de même certains cramponner au manche de leur sabre ou à la crosse de leur arme à feu, je ne pouvais pas leur reprocher de ne pas pouvoir se contrôler jusqu’au bout. Après tout, je savais que là c’était ma formation d’agent du Cipher Pol qui me guidait plus que le reste, j’allais donc droit en direction de l’ennemi, celui-ci s’écartant petit à petit alors que j’allais en direction d’un homme suffisamment bien habillé que pour qu’il ait une place sociale assez élevée, mon attitude était désinvolte, si bien qu’on s’enfonçait toujours plus dans leur ligne ne se sentant nullement menacée. - Où sont les pirates ? Nous sommes allés dans leur place forte mais nous ne les avons pas trouvés, une explication ? L’homme me regarda avec un petit sourire en coin, tandis que le cercle se refermait toujours plus autour de nous, je dépassais d’au moins une tête la majorité des êtres ici, si bien que je pouvais remarquer que les deux unités s’approchaient, le plus discrètement possible. - Ah, pour moi, vous n’êtes pas prêt de les revoir, ‘fin, du moins, vous ne verrez plus rien. - Je crains que vous soyez plus aveugle que moi … En effet, pile à ce moment les deux unités finirent de les encercler à leur tour, les canons capturés dirigés vers les pirates, tandis que mon unité dégainait ses armes sur leur ordre, les pirates en firent de même, sauf que personne n’osait vraiment bouger. - Là, ce que je vous propose, c’est que vous vous rendiez, pirates, vous n’avez aucune chance contre l’élite de la Division Ban. Puis, de tout de façon, vous ne savez même pas vers où pointez vos armes. En effet, ils avaient des canons pointés sur eux d’un côté, et des brutes à l’aspect fort peu commode de l’autre côté toutes armes sorties. Pourtant, le Capitaine de ces pirates semblaient quelque peu fou, sortant son pistolet, il tira dans un mouvement bien mal maîtrisé, tir qui m’était normalement adressé mais qui se dirigeait vers mon voisin de gauche que je repoussais d’un coup sur le côté avant de moi-même lui tirer une balle dans la tête. Le geste fut plus un réflexe qu’une réelle volonté, pourtant, les hommes me regardèrent, stupéfaits et ma vitesse de réaction, couplé à ma précision démotivèrent bien des pirates dont on pouvait voir les katanas pointés vers le bas. - Bon, je pense que nous pouvons donc vous considérer comme prisonniers. Tendant à présent ma main à l’homme que je venais de repousser, je fus un brin surpris de voir que c’était Tarak, pourtant ce fut avec un sourire que je l’aidais à se relever. - Maintenant, tu comprends le principe de la main gauche pour défendre et la droite pour attaquer. Tu étais menacé, j’ai tué pour toi, car tu es de ma patrie. Pour moi, même ta vie vaut la peine. Il hocha la tête, il semblait avoir compris la leçon que je venais de lui tenir. A présent, nous pouvions tous ramener ces prisonniers en direction de nos officiers supérieurs qui jugeraient d’eux-mêmes si nos performances étaient bonnes. |
Dernière édition par Argos le Jeu 14 Juin 2012 - 18:18, édité 2 fois