Posté Dim 16 Jan 2011 - 11:10 par Murasaki D. Hanabi♪Révolution♪ = ♫Prison♫La soirée se termina tranquillement alors que Bara prenait un repas chez son amie, fière de faire enfin partie du CP9, même si elle n'était qu'une agente et qu'elle ne pouvait en parler à personne. D'ailleurs, la jeune femme esquivait avec une certaine facilité les questions de Sakura sur son travail, restant assez vague sur ses fonctions. Les deux femmes parlèrent de tout et de rien et un peu d'Emma aussi, qui n'avait pas su se libérer à cause d'une sortie entre amies prévues depuis longtemps. Les entraînements des dernières semaines avaient été particulièrement difficiles et c'était certainement à cause de sa récente intégration dans l'élite. Il était de coutume selon les différents échos qu'elle avait eu, que les membres du CP9 maîtrisent les six techniques du Rokushiki au moins en partie, ce qui était presque son cas, puisqu'il ne lui manque que le Geppou. Bara savait donc que l'entraînement n'irait pas en se simplifiant, bien au contraire, mais elle était prête à tout encaisser si cela pouvait lui permettre d'être vraiment utile au Gouvernement Mondial. En plus de l'amélioration de sa maîtrise du Rokushiki, elle devait également améliorer son contrôle sur le fruit du démon qu'on lui avait fait manger, chose particulièrement complexe car elle devait s'entraîner sur des cibles non vivantes, et cela ne l'entranaît que très peu puisque le fruit agit sur la chair. Donc elle devait s'entraîner tout en combattant ses ennemis. Mais bon, tout cela devait rester secret et par conséquent, elle devait rester souriante et insouciante face à son amie afin de ne pas l'inquiéter inutilement. Juste après avoir terminé de dîner, Bara prit congé de son amie, la félicitant pour ses capacités culinaires qui avaient nettement progressé depuis ses dix dernières années. Elle partit tranquillement vers le quartier général du gouvernement quand soudain, un homme en noir s'approcha d'elle et lui tendit discrètement un parchemin. Il était évident qu'il ne s'agissait pas d'une lettre d'amour et d'ailleurs, qui s'intéresserait à une fille dans son genre, c'était absurde de même y penser. Sans même s'arrêter et continuant sa route comme si de rien était, la jeune femme attendit de trouver un endroit tranquille et à l'abri des regards avant de prendre connaissance de sa mission, comme on lui avait enseigné. C'est donc dans le recoin d'une petite ruelle qu'elle défit le sceau du Gouvernement Mondial scellant le parchemin et découvrit ses ordres de mission. La cible était la ville de Big Town sur West Blue, ville assez petite où les maisons étaient entassées les unes sur les autres à cause du manque de place. Cette île était aux mains des révolutionnaires et apparemment, ses supérieurs désiraient envoyer un message clair à ceux qui osaient soutenir aussi ouvertement la révolution. Plusieurs noms étaient mentionnés dans le document, désignant les cibles à éliminer pour que le message soit entendu. Les ordres de mission étaient clairs, éliminer les cibles mentionnées et leur soutirer des informations pouvant se révéler importantes sur les forces révolutionnaires présentes à Big Town. Le Gouvernement Mondial souhaitait sans doute recueillir des informations afin de préparer un assainissement de l'île et y remettre à sa juste place l'influence gouvernementale. En tout cas, Bara était motivée à mener à bien sa mission surtout qu'il s'agissait de sa première mission et qu'un échec était impardonnable au CP9. Le navire l'emmenant vers sa destination n'appareillant que demain matin, Bara rentra dans ses quartiers et prépara quelques affaires indispensables pour sa mission comme des aiguilles de fer. Le navire allait l'emmener sur West Blue, sur une île assez proche de Big Town et de là, elle devait encore prendre un navire marchand afin de conserver intact sa couverture d'agente gouvernemental. Le voyage allait prendre pas mal de temps mais elle allait voyager en première classe et être traitée comme une reine enfin, jusqu'à Christmas Island parce qu'en suite, elle deviendrait une simple voyageuse comme les autres. Elle avait déjà prévu de louer une chambre chez l'aubergiste qui était sur la liste et de là, s'occuper des autres cibles en toute discrétion. La seule chose dont elle devait se méfier, était la garde à la solde des révolutionnaires qui ne manquerait pas de lui mettre des bâtons dans les roues, dès qu'elle commencerait à décimer ses premières cibles. Quoiqu'il en soit, il n'était pas vraiment temps de penser à tout cela et il valait bien mieux qu'elle aille dormir afin d'être prête à prendre la route. Bien sûr, avant d'aller se coucher, la jeune femme mémorisa les noms mentionnés sur le parchemin et le déchira afin de ne laisser aucune trace de ses ordres. Malgré le stress inhérent à sa première mission, Bara dormit du sommeil du juste, convaincue qu'elle allait oeuvrer pour améliorer ce monde gangrené par la cupidité et l'égoïsme. Le lendemain matin, l'agente du CP9 se leva à l'aube et avant même que le soleil se soit totalement levé, elle embarquait déjà à bord du navire du gouvernement mis à sa disposition. Habillée d'une robe magnifique comme à son habitude, elle se dirigea immédiatement dans sa cabine sans adresser la parole à personne. Les murmures entre les marins allaient bon train, chacun d’eux pariant sur l’identité de Bara mais au final, personne ne connaissait la vérité. La majorité supposa qu’il s’agissait d’une noble qu’ils escortaient vers Christmas Island, d’autres s’imaginèrent des choses qu’il vaut mieux ne pas exprimer à haute voix. Malgré tout, ils eurent vite pour consigne de ne la déranger sous aucun prétexte et d’oublier jusqu’à sa présence sur ce navire, comme si ils n’étaient même pas digne de respirer le même air qu’elle. Evidemment, tout cela était fait pour garder secrète l’identité de l’agent gouvernemental en mission et dans quelques jours, ils ne pourraient même plus mentionner le fait qu’ils aient embarqué quelqu’un. La traversée fut donc des plus calmes, la jeune femme étudiant dans les moindres détails les plans de la ville de Big Town, ainsi que les différentes habitations de ses cibles. C’était un travail laborieux, surtout qu’afin de ne pas laisser de trace de tout cela, elle devait mémoriser la totalité des informations et détruire ensuite les données manuscrites. Afin de ne pas être prise en chasse par toute la ville, elle allait devoir réaliser sa mission très rapidement et de façon à ne pas éveiller tout de suite les soupçons sur la liste des cibles. Commencer par le maire ferait mobiliser toute les forces de sécurité, tout comme terminer par lui augmenterait le risque qu’il soit étroitement surveillé. Il fallait donc établir un ordre permettant de semer la confusion dans l’esprit de ses poursuivants et avec un peu de chance, elle serait déjà partie avant qu’ils ne réalisent l'ampleur de sa mission. Après une semaine de voyage où elle ne prit même pas la peine de sortir de sa cabine, le cuisinier laissant son repas devant sa porte après avoir frappé, Bara aperçut enfin Christmas Island par le hublot. Le navire n’allait pas tarder à accoster et si il n’y avait pas de retard, son prochain moyen de transport allait prendre le large dans une petite heure tout au plus. Tout se passa particulièrement bien et personne sur le pont ne jeta un coup d’œil vers elle lorsqu’elle sortit de sa cabine pour descendre du navire. Ils avaient visiblement eu des ordres très strictes de la part du Capitaine et le moindre faux pas aurait très certainement pu leur côté la vie. Bara descendit calmement sur le quai et presque comme un robot, prit la direction de son prochain navire qui devait la conduire à Big Town. Avant de monter à bord, elle enfila un grand manteau mauve foncé, afin de ne pas attirer l’attention. Elle savait très bien qu’une robe aussi chic et distinguée que celle qu’elle portait, aurait vite fait d’attirer le regard et par conséquent, si elle voulait se fondre dans la masse, il ne fallait pas sortir du lot. Accoutrée de cette façon, il n'y avait aucune chance qu'on la reconnaisse une fois recoiffée et arborant sa plus belle tenue. Dans le navire marchand, il y avait de nombreux passagers et dans la foule, l'assassin du gouvernement se fondit parfaitement au point de ne pas attirer le moindre regard, comme une ombre dans l'obscurité. Encore une fois, le voyage se passa sans le moindre problème et en une demi-journée, le navire accosta au port de Big Town. Evidemment, quelques soldats de l'armée révolutionnaire inspectèrent la cale et les passagers, afin de ne pas avoir de mauvaises surprises mais bien sûr, ils ne découvrirent rien de compromettant. La première chose à faire était de prendre une chambre à l'auberge de la ville, ce que la jeune femme fit sans trop de mal grâce à plusieurs groupes de gens qui attendaient également leurs chambres. Glissée au milieu de tous ces gens, Bara passa totalement inaperçue et reçut sa clé sans même un regard de l'aubergiste. Cela allait grandement lui faciliter les choses car après tout, qui irait soupçonner quelqu'un que personne n'a jamais vu et dont personne n'a entendu parler. Une fois dans sa chambre, elle inspecta le moindre recoin et observa la rue par la fenêtre afin de vérifier que le plan qu'elle avait mémorisé, soit bien conforme à la réalité. Cette ville était vraiment très étrange, il s'en dégageait cette impression d'étroitesse, comme si tout était plus petit qu'ailleurs. Les rues n'étaient pas très larges, ressemblant plus à des ruelles qu'autre chose et les bâtiments montaient très haut, comme si le ciel était le seul refuge qu'il restait aux habitants pour vivre. Le moindre endroit était prévu pour prendre le moins de place possible et même l'auberge possédait des chambres dans les sous-sols, afin de contenter tous ses clients. Mais bon, cela ne changeait rien à la mission, même si cela rendait les possibilités d'être surpris bien plus grandes. Bara devait maintenant se rendre vers la demeure de sa première cible, le forgeron. Apparemment, cet homme fournissait des armes aux révolutionnaires et par conséquent, favorisait leurs actions militaires envers le gouvernement. Cela était bien sûr intolérable et il allait donc devoir payer pour ses crimes, tout en fournissant des indications précises sur les lieux des livraisons, ainsi que sur les quantités d'armes qu'il avait déjà livrés. Veuf depuis deux ans, le forgeron travaillait seulement avec son fils, ce qui allait considérablement limiter les dommages collatéraux. De plus, si elle le tuait à la fermeture de la forge, son corps ne serait découvert que le lendemain matin, voir même plus tard si elle s'occupait également du fils. L'agente du CP9 se mit donc en route pour l'atelier de Sumisu, prenant bien soin de ne pas attirer l'attention. Contrairement à ses collègues, elle avait préféré opter pour l'absence de capuche à son manteau, jugeant que cela ne ferait qu'éveiller les soupçons inutilement. C'était donc ses longs cheveux qui dissimulaient en grande partie son visage, ses grands et beaux yeux verts se reflétant discrètement à travers ses mèches de cheveux. Elle traversa la ville tout en esquivant avec adresse les autres passants jusqu’à passer devant le lieu de sa future opération. L’endroit ne semblait pas fréquenté outre mesure et malgré tout, elle pouvait distinguer par la fenêtre le père et le fils s’atteler au travail sans relâche, sans doute pour satisfaire une commande des révolutionnaires. Comme il était encore tôt dans l’après-midi, la jeune femme se rendit chez sa deuxième cible, le tavernier McÓstóir, afin de repérer un peu les lieux. Contrairement à la forge, cet endroit ne désemplissait pas et il allait certainement être bien plus difficile de l’éliminer discrètement. Vu le nombre de poivrots dans cette ville, ce débit de boisson ne fermerait sans doute jamais avant quatre ou cinq heures du matin, ce qui compliquait un peu son planning. Afin de voir si il y avait un moyen d’utiliser certaines habitudes de la maison à son avantage, Bara s’installa à une table et recueillit discrètement la moindre information passant dans le creux de son oreille. Elle apprit rapidement que la serveuse quittait la taverne vers 1 heure du matin, laissant son patron seul avec les derniers clients jusqu’à 5 heures. Ce qui veut dire que si elle ajoutait du somnifère dans le tonneau de bière, les quelques clients restants ne seraient plus un obstacle à l’élimination du tavernier et en mettant une bonne dose puis en refermant la porte à clé derrière elle, personne n’en saurait rien avant midi le lendemain, heure à laquelle la serveuse recommençait à travailler. Le plan élaboré, la fille aux cheveux verts n’avait aucune raison de rester plus longtemps et il était donc temps de passer au repérage suivant. Cette fois-ci, il s’agissait du médecin de Big Town, fidèle acteur de la révolution, il avait selon les rapports, d’étroits liens avec le leader de l’armée révolutionnaire de la ville. Il était sans doute celui qui détenait le plus de renseignements mais également, celui qui en dirait le moins malgré la torture. Il allait s’agir en fait de la dernière cible mais un peu de reconnaissance ne pouvait pas faire de mal afin de ne pas être prise par surprise. Il travaillait seul et la clinique était à l’écart des habitations, aucune fenêtre ne donnant sur la zone des malades et la salle de diagnostics, chose normal dans une clinique un tant soit peu sérieuse. Bara décida donc de simuler un mal de tête afin d’inspecter l’intérieur, le plan qu’elle avait reçu datant de quelques années, il était toujours possible que des travaux d’aménagement aient eu lieu. Elle frappa donc à la porte en prenant sa mine la plus pitoyable, s’appuyant comme une mourante sur le chambranle, sa main gauche massant ses tempes comme si un train tournait en cercle dans sa tête. Lorsque le docteur ouvrit la porte, il l’invita à entrer afin de lui expliquer son problème et évidemment, elle ne se fit pas prier. « Docteur, depuis ce matin, j’ai une migraine abominable. Mon mari m’a dit de venir vous voir, mais je ne voulais pas vous déranger pour rien car je pensais que cela allait passer. Hélas, ça ne semble pas vouloir s’améliorer. » « Ne vous inquiétez pas Madame, un malade ne me dérange jamais. Je suis là pour ça après tout. Prenez ses herbes en tisane, cela devrait vous soulager en une heure. Si ce n’est pas le cas, revenez me voir, nous essayerons autre chose. » « Merci beaucoup docteur. » Cette petite visite lui avait permis de repérer parfaitement les lieux et de s’apercevoir que comme elle l’avait supposée, le médecin était totalement seul avec ses patients et que donc, si elle venait ici en tant que malade, il ne se douterait certainement de rien. Elle n’avait plus qu’à dire que son mal de crâne était revenu et il lui ouvrirait la porte sans se douter qu’il signerait son arrêt de mort. Les deux dernières cibles étaient finalement la plus simple et la plus compliquée. Dans l’ordre de sa soirée d’élimination, il y avait en troisième position, le maire Saké qui, si tout se passait bien avec les deux premiers, ne serait même pas sur ses gardes lorsqu’elle l’approcherait. Évidemment, s'infiltrer dans sa maison allait être compliqué mais fort heureusement, fier de son statut, il avait emménagé dans la maison de fonction de tous les maires avant lui, ce qui voulait dire qu’il demeurait dans une maison construite par le gouvernement et cela, sans savoir que cette maison dissimulait plusieurs entrées secrètes afin de pouvoir entrer et sortir de celle-ci lors de troubles éventuels. Ces accès allaient lui rendre la tâche aussi simple que de tuer un clochard inoffensif. Le maire étant célibataire, il n’y aurait pas de perte inutile et sa dépouille ne devrait être trouvée que le lendemain comme les autres. Évidemment, on n'était jamais à l’abri d’un dérapage et c’est pour cela qu’un plan de secours était toujours utile. La quatrième victime, n’était autre que l’adorable aubergiste qui lui avait loué la chambre. Pour celui-là, le problème n’était pas l’accès ou la discrétion de l’approche, mais bien les autres clients de l’auberge qui risquait d’entendre ses cris lorsqu’elle lui tirerait les vers du nez. La durée de l’interrogatoire allait essentiellement dépendre de ce qu’elle aurait appris du tavernier, vu que les deux amis étaient également complices dans la livraison de nourriture et de matériels à l’armée révolutionnaire. Si le tavernier lui disait tout ce qu’elle voulait savoir, l’aubergiste n’aurait plus que la simple tâche de rendre son dernier soupir, ce qui faciliterait grandement les choses. L’heure n’allait pas en reculant et chaque minute qui passait, la rapprochait un peu plus du moment où sa mission commencerait. Telle une partition de musique jouée avec talent, chaque note devait trouver sa place durant la durée de la représentation. Les cibles étaient établies dans ordre précis qui devait lui assurer la réussite de son opération malgré tout, il y avait toujours un certain facteur chance ou malchance suivant les cas, qui avait son rôle à jouer. Un grain de sable dans le mécanisme pouvait tout compromettre si elle n’y prenait pas garde. Heureusement, pour la plupart des incidents possibles, Bara avait déjà imaginé une riposte, il ne restait plus qu’à voir si cela allait être efficace. Quoiqu’il en soit, il était grand temps de se rapprocher de sa première cible, à savoir le forgeron. Celui-ci allait bientôt clôturer sa journée de travail et fermer son atelier, c’était donc le moment propice pour agir à l’abri des regards. L’agente du CP9 rentra discrètement par la porte de derrière et attendit silencieusement que le père et le fils ferment la boutique. Malheureusement pour lui, ce fut le fils qui vint fermer la porte arrière, laissant son père s’occuper de l’avant. A peine eut-il fermé la porte à clé, que la jeune femme l’assomma sans la moindre difficulté, frappant de façon précise au niveau de la nuque. Elle se dirigea ensuite vers l’endroit où était Sumisu, s’arrêtant un instant pour s’assurer qu’il fermait bien la porte d’entrée de la boutique, pour ensuite, faire irruption dans la pièce et le plaquer au mur à l’aide d'un cocon. La panique commença à se saisir du forgeron mais lorsqu’il voulut crier, la main de Bara lui maintenu la bouche fermée afin d’étouffer le son de sa voix. Bara sortit doucement de l’ombre afin de se révéler à sa victime, et, d'une série d’aiguilles d’une vingtaine de centimètres de long pour cinq millimètres de diamètre qu'elle enfonça dans les mains, les pieds et les bras du forgeron, le plaçant dans une position de croix sur le mur. Bien sûr, la douleur fut-elle que le pauvre homme tomba dans les pommes. A son réveil quelques minutes plus tard, il eut la désagréable confirmation que ce n’était pas un rêve, loin de là. En plus, son fils l’avait rejoint dans la pièce, solidement fixé au mur en croix par des aiguilles également, de façon à ce qu’ils puissent se voir l’un et l’autre souffrir. « Je n'irai pas par quatre chemins, si vous me mentez ou si vous ne répondez pas à mes questions, je tuerai votre fils après l'avoir fait tellement souffrir qu'il me suppliera de l'achever alors, évitez lui cette douleur. Je veux savoir où vous livrez vos armes aux révolutionnaires et qui est votre contact. Je veux également savoir combien d'armes vous leur avez déjà livré. »« Pitié, ne faites pas de mal à mon fils, je vous dirai tout ! Ils me contactent par l'intermédiaire de McÓstóir, le tavernier. C'est lui qui me donne leur commande et qui livre la marchandise. Je n'ai jamais vu aucun révolutionnaire, je le jure. C'est lui qui effectue les livraisons et qui a des contacts avec eux. Pitié, je n'en sais pas plus. »Visiblement, l'homme n'était qu'un pantin de plus et il n'avait que très peu d'informations sur les révolutionnaires cependant, un ordre restait un ordre et il n'y avait donc aucune raison de ne pas appliquer le jugement du gouvernement. En plus, ce n'est pas comme s'il ignorait la destination de ces armes ou même si on l'avait contraint à les fabriquer, il aidait en toute connaissance de cause l'armée révolutionnaire et donc, aucune clémence ne pouvait intervenir, ni pour lui, ni pour son fils. La jeune femme tendit à nouveau ses bras, le gauche vers le forgeron et le droit vers son fils et planta deux aiguilles, un pour chacun, leur transperçant le cœur. Il ne fallut qu'un soupir pour que la vie les quitte et crucifiés au mur, ils semblaient presque avoir trouvé la paix de l'âme. Bien sûr, pour cette vision angélique, il fallait faire abstraction des imposantes mares de sang qui finirent par se rejoindre au centre de la pièce. Bara sortit par la porte de derrière qu'elle reverrouilla ensuite derrière elle afin que personne ne les trouve avant demain. La suite de son périple était la taverne et vu les informations qu'elle avait recueillie chez le forgeron, McÓstóir allait très certainement être une source de renseignements bien plus utile. En tout cas, elle devait d'abord s'assurer de plusieurs choses, comme du départ de la serveuse et de la plupart des clients. Ensuite, il lui suffisait de placer le somnifère dans le tonneau de bière pour que les quelques poivrots s'endorment comme des bébés. C'est donc vers 1h du matin que la serveuse quitta la taverne, laissant son patron avec trois malheureux ivrognes qui ne semblaient même plus capables d'aligner deux mots sans baver. Quoiqu'il en soit, elle se hissa discrètement à la fenêtre à barreaux du stock de boisson et grâce à ses pouvoirs, n'eut aucun mal à verser le somnifère dans le tonneau. Normalement, selon son fournisseur, l'effet n'allait pas tarder à se faire sentir et une gorgée suffisait à faire dormir durant plusieurs heures ce qui au vue des chopes pleines qu'ils descendaient avec aisance, risquait d'être plus proche de la journée de repos forcé. En effet, elle ne dut pas attendre longtemps pour entendre le tavernier les engueuler de ne pas dormir sur son bar et de rentrer chez eux, moment idéal donc pour agir. Très calmement, la jeune femme entra dans l'établissement et verrouilla la porte derrière elle très discrètement. McÓstóir la regarda un peu étonné d'avoir une nouvelle cliente aussi tard dans la nuit et tel un parfait commerçant, s'excusa de la présence des ivrognes jonchés sur le bar en acajou. D'une voix très calme et apaisante, contrastant fortement avec les mots prononcés, Bara annonça la raison de sa venue en ce lieu.« Ne vous inquiétez pas pour eux, c'est vous que je viens voir. On m'a dit que vous étiez en contact avec les révolutionnaires de Big Town et pour notre bien à tous et particulièrement le vôtre, vous devriez me dire tous ce que vous savez. »« Vous êtes folle, je ne sais rien du tout ! Partez maintenant, je dois fermer ! Du vent j'ai dit ! »Ne comprenant pas le danger imminent qui se présentait à lui, le tavernier essaya de feindre l'ignorance tout en demandant à la jeune femme de partir, sans doute afin de prévenir ses amis que quelqu'un posait des questions sur eux. Cela aurait pu être instructif et lourd en information de le laisser faire mais hélas, cela compromettrait ses plans pour les cibles suivantes et en plus, il n'y avait aucune garantie qu'une agente comme elle, puisse s'occuper de tout un groupe de révolutionnaires. Il était encore trop tôt pour ce genre d'exploit. Quoiqu'il en sit, il fallait faire redescendre de son pied d'estal cet homme arrogant et pour ça, rien ne valait la souffrance. Une fois la pièce totalement fermée de l'intérieur, Bara utilisa son pouvoir pour maintenir McÓstóir contre le mur et utilisa à nouveau ses aiguilles pour le crucifier après tout, la croix était en quelque sorte le symbole du gouvernement, même si pour bien faire, elle devrait leur couper les jambes, afin d'avoir une croix bien symétrique. Visiblement, celui-ci était un peu plus résistant à la douleur et même après la crucifixion, il resta conscient. Au moins, cela avait l'avantage qu'elle pouvait immédiatement commencer l'interrogatoire et que la douleur était encore fraîche dans sa mémoire.[color:b6e4=#red]« Maintenant que j'ai toute votre attention, pourriez-vous me parler de vos livraisons à l'armée révolutionnaire ainsi que de votre personne de contact et du lieu des livraisons. Je saurai me montrer compréhensive si vous parlez tout de suite. »« Va mourir salope ! Je ne te dirai rien, tu peux crever ! »Le tavernier ne semblait pas très réceptif à la manière douce alors peut-être fallait-il durcir un peu le ton et passer tout de suite à la méthode sanglante et particulièrement pénible, pour le torturé. Dans la main de Bara, une longue aiguille s'approcha doucement du corps de la victime et alla se placer contre son ventre. Doucement, millimètre par millimètre, elle commença à s'enfoncer dans la chair de McÓstóir, contraint à souffrir en silence à cause du pouvoir de la jolie fille qui l'empêchait de crier et de hurler de douleur. Sa bouche restait totalement close, étouffant ses cris qui ne devenaient que de simples gémissements, alors que l'aiguille continuait sa progression à travers son ventre. Lorsqu'elle fut à moitié enfoncée, la jeune femme s'arrêta un instant et permit à sa proie de parler un instant, espérant que cela serait suffisant pour lui délier la langue.« Aaaah ... aaaah ... Salope ... Je vais ... te buter ! »La séance n'ayant visiblement pas suffit, Bara referma la bouche du tavernier et recommença son travail jusqu'à enfoncer la totalité de l'aiguille dans le corps du pauvre homme qui pleurait de douleur, tout en se tortillant comme un vermisseau épinglé au mur. Malgré le semblant d'étape qui aurait pu valoir un autre essai de révélation, la jeune femme ne s'arrêta pas du tout et continua son travail de tortionnaire. Deux autres aiguilles commencèrent à flotter doucement et chacune d'elles vint se poser de part et d'autre de son sternum. Cette fois-ci, les millimètres se transformaient rapidement en centimètres et il ne fallut que quelques secondes pour que dix centimètres soient déjà enfoncées à l'intérieur du thorax de McÓstóir. Voyant que sa victime semblait plus ouverte à la discussion, Bara l'autorisa à parler afin qu'il puisse lui révéler tous ses noirs secrets.« C'est ... c'est ... bon ... Arrêtez ... je ... je vous dirai ... tout ... Pitié ... »« Tout cela aurait pu être évité mais bon, parle avant que la patience vienne à me manquer. »« Mon ... mon contact au sein des révolutionnaires ... s'appelle Sosuke Aizen ... On se retrouve tous les mois sur le port. Il me donne à chaque fois une liste pour le mois suivant et je m'occupe de tout rassembler. Maintenant que je vous ai tout dit, libérez-moi ... »« Hélas, le pardon ne peut s'acheter que dans la mort mais sois tranquille, ton honnêteté t'évitera bien des souffrances. »D'une simple rotation rapide de la main, Bara lui brisa la nuque sans la moindre compassion pour cet homme véreux qui avait osé aider ces terroristes. Les trois poivrots n'avaient pas bougé d'un pouce sur leur tabouret, dormant comme des masses écroulés sur le comptoir. Ils en auraient encore certainement pour plus de dix heures, ce qui lui laissait le temps de terminer sa mission et même de quitter l'île au petit matin sans laisser de trace. Il était fort possible qu'on la renvoie ici très vite, vu les informations qu'elle avait obtenue mais bon, ce n'était pas important, d'ici là, la plupart des gens auraient oublié jusqu'à sa présence sur l'île à la période des morts. En plus, vu son allure de princesse, personne ne l'a remarqué, pensant qu'elle allait à un bal costumé, telle une ombre dans le noir. Quoiqu'il en soit, le moment était venu de passer au plat de résistance, à savoir le maire. Cet homme soutenait ouvertement la cause révolutionnaire et se croyait sans doute intouchable dans sa maison surprotégée mais cette nuit, il allait recevoir la visite de la faucheuse et lorsque la mort est en route, rien ne peut la stopper. Avec un peu de chance, il allait lui fournir les renseignements nécessaires au lancement d'une opération militaire visant à récupérer Big Town aux révolutionnaires. Il devait certainement savoir où se trouvait le QG de la révolution et dans ce cas, le rapport de Bara pourrait être suffisamment étoffé pour permettre au Gouvernement Mondial de faire régner l'ordre définitivement.L'une des entrées secrètes se trouvaient en fait dans le petit cimetière, sous la tombe en hommage aux morts anonymes qui ont perdu la vie lors de la grande guerre, il y a onze ans. Cet accès conduisait directement dans le sous-sol de la maison du maire et une fois là-bas, il suffisait à la jeune femme de monter dans sa chambre au premier et de l'interroger. A cette heure tardive, elle préféra passer par les toits à travers la ville, évitant ainsi les patrouilles qui pourraient avoir quelques soupçons en voyant une inconnue se balader en ville au milieu de la nuit. Bara arriva rapidement au cimetière et comme mentionné sur les cartes qu'on lui avait remises, le passage secret était bien là. Elle s'introduisit donc sans problème dans la demeure du maire et telle une ballerine, elle monta sur la pointe des pieds jusqu'à la chambre de Saké qui ronflait comme une machine à vapeur. Ne voulant pas se fatiguer outre mesure, la jeune femme vérifia l'ossature du lit et comme elle le supposa pour une antiquité pareille, le fond était en bois massif, ce qui lui facilitait grandement la tâche. Sans attendre, elle utilisa son pouvoir afin de former une couverture d'aura Sortant de l'obscurité du bout du lit, l'agente du CP9 ne tarda pas à révéler la raison de sa présence ici, ne souhaitant pas s'attarder.« Monsieur le maire, Big Town est une bien charmante petite ville. Hélas, il nous est venu aux oreilles que vous aidiez l'armée révolutionnaire et même que vous les cachiez. Vous comprendrez aisément que ce genre d'acte à un prix élevé à payer. Je vous conseille donc de tout me dire sans quoi, je devrai vous contraindre à parler et cela sera déplaisant pour nous deux enfin, particulièrement pour vous. »« J'ai ... j'ai compris, ne me faites pas de mal ! Je ne connais pas précisément le lieu où ils sont, mais je sais que leurs membres se sont mêlés à la population, chaque habitant peut être un révolutionnaire, c'est d'ailleurs comme ça que j'ai été élu. Ils se réunissent certainement dans les sous-sols de la ville, je ne vois que cet endroit pour ne pas être vu. L'île étant très petite, les fondations ont été creusées profondément afin d'utiliser l'espace au maximum, toutes les maisons ont des caves ici, ils doivent être dans plusieurs d'entre elles. Tout ce qu'on me demande, c'est de fermer les yeux et d'empêcher la Marine de venir, le reste, je ne suis pas au courant. Je ne connais même pas le nom de leur chef, je vous en supplie, ne me faites pas de mal. »Cet homme était encore plus pathétique que les autres, il n'avait vraiment aucun amour propre et était prêt à ramper pour sauver sa misérable vie. Il avait vendu son âme aux révolutionnaires pour conserver le pouvoir à Big Town et maintenant qu'il devait en payer le prix, il les reniait, affirmant qu'il ne les connaissait pas. Si ce n'était pas aussi pathétique, ça en serait presque risible. Mais bon, le jugement avait déjà été rendu depuis qu'elle avait reçu ses ordres et ceux-ci étaient formels, les cibles devaient être éliminées. C'est donc sans réfléchir beaucoup plus longtemps que Bara planta son épée dans le coeur du maire Saké, transformant le matelas blanc en une éponge d'hémoglobine. Cela faisait trois cibles sur cinq d'éliminées et il ne restait plus que l'aubergiste et le docteur sur la liste des condamnés. Les renseignements qu'elle avait recueillis jusqu'à maintenant, étaient déjà bien suffisants pour monter une opération de purification de Big Town et donc, il n'était plus vraiment nécessaire de questionner les deux dernières cibles, celles-ci n'ayant sans doute aucune information plus importante que celles déjà en sa possession. Bien sûr, cela allait grandement faciliter les choses car au final, elle pourrait tuer l'aubergiste en toute discrétion, sans risquer d'attirer l'attention des autres clients. Qu'en au médecin, il lui suffisait de frapper à sa porte pour qu'il ouvre, ce n'était pas d'une grande complexité.Bara retourna donc à l'auberge tranquillement, évitant tout de même les patrouilles de la garde. Hélas pour elle, un homme sembla trouver ses mouvements suspects et décida de la suivre discrètement. Il s'agissait de McAllister, chef efficace de la garde de Big Town. Suffisamment habile pour ne pas se faire repérer par la jeune femme qu'il suivait, celle-ci le mena tout droit à l'auberge de la ville, dans laquelle elle entra directement. De son côté, la jolie dame ne se doutant pas de l'indésirable qui l'espionnait, demanda à l'aubergiste de venir voir dans sa chambre car il semblerait qu'il y ait un énorme problème à la salle de bain. Comme tout bon commerçant, l'homme arriva sans perdre de temps, afin de réparer la fuite et ainsi, satisfaire sa cliente. Malheureusement, il eut la désagréable expérience de se faire plaquer au mur par un filet d'aura, à peine entré dans la chambre. N'ayant pas besoin de renseignement de sa part, Bara le crucifia et le tua en même temps, ne perdant pas une seconde. Malheureusement, sans le savoir, la jeune femme eut la désagréable surprise de se rendre compte qu'elle avait eu un spectateur. En effet, à la fenêtre de sa chambre, se tenait un homme blond avec un énorme maillet sur le dos qui regardait la scène. Dans un bruit de fracas terrible, il défonça la fenêtre et entre dans la pièce pour se retrouver en face de la criminelle.« Mademoiselle, j'ai vu ce que vous avez fait ! Rendez-vous immédiatement sans résistance ! Vous n'avez aucune issue ! »Il n'était pas vraiment nécessaire de discuter avec cet imbécile qui se prenait pour un justicier, vu qu'il avait vu son véritable visage, elle devait l'éliminer sans attendre. Dans un mouvement rapide et fluide, elle envoya cinq sabres d'aura dans sa direction, visant immédiatement ses points vitaux cependant, il ne semblait pas aussi faible que ces autres proies car d'un mouvement de maillet, il écarta le danger sans la moindre difficulté. Vu son niveau, elle allait devoir utiliser des techniques plus efficaces et surtout, faire ça relativement vite car plus le combat durait, plus il y avait des chances que d'autres personnes n'arrivent. Le membre de la garde se lança à son tour à l'attaque, déployant une force considérable pour écraser son opposante avec son arme. Bara évita les deux premiers coups et essaya de s'approcher afin de le toucher mais cela se révéla bien plus difficile que prévu, McAllister maniant son maillet comme si il était aussi léger qu'une plume. Les coups continuaient de pleuvoir et imperceptiblement, utilisant sa technique Shigan Bachi, elle esquiva aisément chacun d'entre eux, au détriment de la chambre qui finit par être complètement détruite. Les coups de maillet eurent vite fait de démolir le mur séparant les deux chambres, laissant sans voix le couple de la chambre d'à côté qui se demandaient ce qu'il arrivait chez leur voisin. Cet acte irréfléchi ne fit qu'augmenter le nombre de victimes, Bara n'hésitant pas un seul instant à leur briser la nuque dès que leurs regards se posèrent sur elle. Ces meurtres de sang-froid mirent le jeune homme hors de lui et simplement à l'aide de sa force monstrueuse, dévia les Shigan Bachi. Comprenant qu'elle ne pourrait pas éviter le coup, l'agente du CP9 utilisa sa carte défensive.« Tekkaï ! »Tous les muscles de son corps se contractèrent, la rendant aussi résistante que l'iridium lorsqu'elle encaissa le coup de plein fouet. Quel ne fut pas la surprise de McAllister lorsqu'il vit que son coup surpuissant n'avait pas écrasé la jeune femme, qui saignait juste un peu au niveau de la bouche. Il avait déjà entendu parler d'une technique de ce genre mais ne se rappelait plus où. En tout cas, l'effet de surprise eut pour avantage de faire baisser sa garde à son opposant ce qui bien sûr, fut pleinement utilisé par Bara qui utilisa le Soru pour apparaître dans le dos de son adversaire et lui enfoncer un Hollow Punch dans le corps. Sur la majorité des hommes, cette technique aurait certainement été fatale mais hélas, ce n'était pas le cas pour ce monstre qui dans un mouvement défensif, porta un coup de manche dans l'abdomen de la dame, la projetant violemment contre le mur. Apparemment, ses muscles étaient parvenus à retenir en partie les aiguilles, ce qui lui permettait encore de se mouvoir même si le simple fait de rester debout devait générer une douleur colossale. Devant autant de détermination et surtout, voyant par la fenêtre que la garde avait été appelée, Bara décida d'utiliser plus de force pour en finir avec cet individu gênant.Elle plaça une de ses mains sur son adversaire. McAllister commença à hurler de douleur au point qu'il lâcha son maillet pour se tenir la tête. Le Contact était particulièrement efficace même si malgré la douleur exercée le faisait gémir, il parvenait tout de même à ne pas perdre conscience. Malheureusement pour lui, ce n'était que l'un des moyens de le tuer, après même pas une vingtaine de seconde, alors que les gardes tentaient d'enfoncer la porte au rez-de-chaussée, elle relâcha la pression pour l'immobiliser et le crucifia à son tour à côté de l'aubergiste, ce qui dans son cas, le tua sur le coup à cause des aiguilles déjà à moitié enfoncées dans son dos qui finirent leur course dans ses entrailles, son coeur et ses paumons. Quand elle sortit, elle tomba sur un tonneau. Cela ne lui fit aucun mal, mais des gardes l'avaient entendu et tous accouraient vers elle. Elle était obligée de faire bien et vite et devait donc utiliser un Hollow Getsuga Tensho.Ne voulant pas en faire plus que de raison, la jeune femme s'en alla vers sa dernière cible qui allait également la soigner en passant. La fenêtre étant son seul moyen de sortir, elle utilisa à nouveau le Soru pour s'enfuir sans attirer l'attention, alors que la garde entrait finalement dans l'auberge. En peu de temps, elle arriva à la clinique et s'assurant d'abord qu'il n'y avait personne, elle frappa à la porte. Il fallut cinq bonnes minutes pour que le vieux docteur vienne ouvrir cette maudite porte, tandis que les soldats commençaient à arpenter les rues à la recherche du coupable du massacre de l'auberge. Ces cinq minutes d'attente ne lui permettaient plus de patienter le temps qu'il la soigne avant de partir car si elle se faisait prendre maintenant, les choses allaient devenir bien plus compliquée, surtout qu'en toute logique, le médecin de la ville serait appelé sur les lieux du crime et donc, il y aurait d'ici quelques instants, un garde qui frapperait à cette porte. Bara décida donc de faire au plus pressé et à peine entrée dans la clinique, elle plaqua le médecin contre le mur et lui brisa la nuque sans même hésiter un instant. Toutes les cibles de la liste étaient maintenant éliminées et il ne lui restait plus qu'à partir. Elle traîna le corps du docteur dans sa salle d'osculation et quitta la clinique sans attendre. Cette dernière cible ne respectait pas tout à fait les schémas précédents mais bon, le temps ne jouait plus en sa faveur et quitter l'île devenait une priorité. La jeune femme se faufila discrètement à bord d'un navire qui levait l'encre pour Jiyu City. Ce n'était pas vraiment le lieu convenu de récupération mais bon, dans l'urgence, il fallait s'adapter. Alors que le navire quittait le quai, elle pouvait voir les lampes des gardes sillonner les rues pour la retrouver. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à profiter du voyage de retour et de faire son rapport à son chef. Le destin la ramènera certainement très bientôt sur cette île et le nombre de victimes sera bien plus important que cette nuit.Spoiler:Titre : Révolution = PrisonMission : Big Town est aux mains des révolutionnaires et cela, grâce à l'aide du maire et de plusieurs commerçants influents. Le chef de la garde est également pro-révolutionnaire et à envoyé un de ses meilleurs hommes protéger ses complices à la solde de la révolution. Le Gouvernement Mondial a décidé d'envoyer un agent pour faire comprendre aux habitants de cette ville qu'il est extrêmement dangereux de soutenir l'armée révolutionnaire.But : Tuer les complices de la révolutionRécompenses : A vous de décider selon mon RPPré-requis : CP9Nombre de lignes min. :/Informations supplémentaires :/Spoiler:Rapport des actesPour les PR et PP : les 20 gardes à 300 dorikis, l'assassinat du forgeron et son fils, le tavernier, le maire, l'aubergiste et le docteur. A vous de voir pour les dorikis et les berrys