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Présentation : Barton Skyle

>> Barton Skyle



Présentation : Barton Skyle RH6K7

Pseudonyme : Skeleton
Age: 26
Sexe : Homme
Race : Humain
Rang :

Métier : Paysagiste
Groupe : Civil (comme indécis pour le moment... C'est bien possible de changer et se décider en cours de RP?)
Déjà un équipage : Non
But : Être esclave de l'homme le plus digne du monde.

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Fruit du démon avec attirance pour le logia de l'encre. A voir lorsque j'aurais le niveau.
Équipements : Les mains de lames.



Parrain : Google




>> Physique

Au premier abord, Skyle est un personnage qu'on n'a pas envie d'aborder, encore moins de connaître. Il possède une grosse tête, ayant une proportion plus grande que le reste de son corps, bien ronde ressemblant plus à une tête de squelette qu'à un humain. Contrairement à ce qu'on peut croire, il possède des yeux, certes ressemblant plus à d'énormes trous sans fond, mais ce sont bien des yeux - simplement qu'ils sont déformés par un handicap - totalement noir, la pupille comme le côté normalement blanc qui est présent chez la quasi totalité des humains. Ensuite, il semble posséder une bouche énorme, traversant la totalité de son visage. C'était bien le cas à sa naissance, mais celle-ci a été cousue, presque soudée au plus jeune âge pour laisser place à une bouche de taille plus ou moins dans la « normalité ». Aujourd'hui, seule la partie centrale de sa bouche peut s'ouvrir, laissant toujours paraître les cicatrices de la taille originale de celle-ci, semblant parfois bouger et s'ouvrir quand il parle. Entre les deux, il ne possède plus de nez, ne laissant place qu'à deux petits trous pour y faire passer l'air. Il ne possède plus de cheveux non plus, comme si plus aucune racine n'étaient présente, laissant alors place à une belle boule bien brillante au contact de la lumière. Cependant, il possède bien une peau très fine, mais aussi très blanche, laissant souvent croire qu'il n'a qu'une tête de squelette, sans peau.

Quand au reste de son corps, on possède peu d'information, si ce n'est qu'il mesure 1m87 pour seulement 56 kg ! On ne sait rien de plus étant donné qu'il ne retire jamais sa combinaison. Il possède une combinaison noire recouvrant la totalité de son corps, ne laissant apparaître que la tête. Elle semble être constituée en une pièce en comprenant directement les gants et chaussures ; couverte d'un tas de morceaux de ceintures, permettant d'assurer la fermeture totale de cette combinaison. Autrement que ces bouts de ceinture, on est en droit de se demander comment il peut retirer le vêtement, sachant qu'il lui moule parfaitement le corps, voire même trop et ne semble pas posséder d'autres ouvertures ou moyen de l'enlever.

Parmi le plus intriguant sur son corps, ce sont ses mains. Celles-ci sont faites de lames de cisailles. On penserait qu'il a installé des bouts de lames sur ses doigts, mais ce n'est pas tout à fait ça. Ayant le bout des doigts sectionnés, il a installé directement à sa combinaison, des lames, lui permettant de posséder les doigts qu'il n'a jamais eu. Il les considère non pas comme des armes, mais comme le prolongement direct de son bras (de la même façon qu'il considère sa tenue comme une peau) et éventuellement comme un outil de travail. À la base, construit pour tailler des buissons, il les utilise aussi en combat.



>> Psychologie

Au second abord, quand on fait attention à son caractère, on peut dire que Skyle est quelqu'un d'assez... particulier. En effet, avoir pour objectif de vie d'être esclave est quelques peu... spécial. Cependant, on préféra dire qu'il est différent. Ce n'est pas le côté sadomasochisme qui lui plait, mais plutôt le rythme de vie. Ce n'est pas tant le statut qu'il recherche, mais plutôt la « qualité » de vie qui l'accompagne. Qualité qu'il semble être le seul à apprécier. À noter que cela peut expliquer pourquoi il a autant de mal à comprendre les gens qui l'entourent.

Skyle est quelqu'un d'assez peu bavard. Du moins, c'est ce qu'il semble paraitre, car lui, se considère très bavard. Il considère la pensée comme parole et a du mal à comprendre qu'il faut émettre un son pour communiquer. Ce qui a trop souvent pour effet de ne pas avoir de réponse de sa part, ou alors uniquement des fragments de phrases, il lui arrive de parler dans sa tête pour finir la phrase à haute voix ou inversement. Vous savez quand vous vous dites « Ah ? Je l'ai pas déjà dit ? Pourtant, je l'ai pensé tellement fort que je croyais l'avoir dit » ; pour Skyle, c'est exactement ça (attention à ne pas être dans l'une de ses phases où il croit ne pas avoir dit les choses et les répètes constamment). Sachant que cela inclut aussi l'effet inverse, à savoir qu'il lui arrive de penser à vive voix, alors que normalement, personne ne doit l'entendre.

Il ne comprend pas toujours ce qui fait rire les humains, mais considère le rire comme le chant des oiseaux, impliquant une bonne harmonie, ce qui l'implique parfois de faire des choses pour tenter de faire rire. De plus, il se met à rire quand il croit que c'est drôle ou quand la situation le demande (inutile de préciser qu'il rit alors bien trop souvent quand il ne le faut pas). N'ayant évidemment pas de rire naturel, il se met à rire (parfois en l'annonçant même...) d'une façon très forte et désagréable d'un son ressemblant à ceci : Sisisiiisisiiiii.

Ce personnage n'a aucune notion du bien ou du mal. La seule notion qu'il possède, c'est celle de la beauté. C'est certainement elle qui lui permet d'avancer dans le monde. Celle-ci provient des plantes dont il a appris à entretenir et à embellir depuis son enfance. Pour lui, une plante doit être belle, forte, attirer les oiseaux, afin de vivre en harmonie avec son entourage. Il sait que pour cela, il faut l'entretenir, prendre soin d'elle, la tailler, la nourrir et éliminer toute sorte de parasite pouvant lui nuire, que ce soit des mauvaises herbes ou des insectes, afin d'être la plus belle possible. En sachant cela, on peut un peu mieux le comprendre, car il installe cette logique pour tout individus/objet. Il ne va pas savoir si quelqu'un fait une chose bonne ou mauvaise, il va seulement savoir si celui-ci fait quelque chose dégradant l'individu/objet dont il porte intérêt, allant même jusqu'à tuer si le besoin s'avère. De fait, il traite de la même façon des gens causant dégradation qu'il l'aurait fait avec un insecte qui s'attaquerait à une plante ou avec une mauvaise herbe qui empiéterait ou gâcherait le décor, c'est-à-dire en les éliminant. C'est aussi pour ça qu'il aime entretenir les choses et fait souvent le ménage - car oui, quand il n'a rien à faire, il passe son temps à faire le ménage -, car il apprécie que les choses soient bien entretenue.

Chose paradoxale quand on sait à quoi il ressemble. À se demander s'il a conscience d'exister. On l'aura compris, il aime embellir les choses, qu'importe que ce soit vivant ou non (avec une très nette préférence pour les plantes), ce qui l'amène souvent à oublier le monde qui l'entoure, parfois même à oublier ce qu'il faisait. Dès que quelque chose le perturbe pour l'harmonie de l'environnement, il ne peut s'empêcher de vouloir arranger ça, que ce soit de la poussière en trop, une brindille qui dépasse ou une mèche de cheveux mal coiffée des gens avec qui il parle ou des inconnus qu'il croise, le perturbant parfois tellement trop qu'il se sent obligé de régler le problème. Il n'est donc pas étonnant de le voir partir d'une conversation pour venir faire une coupe, un brushing ou autre à un passant.
Quant à son approche avec les autres, elle est assez particulière, parfois difficile à comprendre. Il ressent pas vraiment de sentiments à proprement parler. Comme dit précédemment, tout tourne autour de la beauté (qui lui est propre) et de l'harmonie qui va avec. Il crée donc des liens avec les individus pour lesquels il a quelque chose à apporter pour les embellir. Parfois, et principalement dans les moments de surprise - il faut aussi prendre en compte dans la surprise, quelqu'un qui le sortirait de ses pensées par exemple -, il oubli qu'il connait les gens et reprend son réflexe de sa jeunesse, à savoir se cacher. Chose assez « rigolote », car n'ayant pas conscience de son corps, il ne se cache jamais correctement (se cacher derrière un poteau ou un passant sont ses principales cachettes).




>> Biographie

Le père de Skyle, Raphton qui vivait sur une petite île proche de Shell Town dans les mers d'East Blue, était issu d'une famille de noble. Tous les nobles de sa famille étaient des individus détestables ayant une grande panoplie d'esclaves tous plus différents les uns des autres, afin de « prouver » leur pouvoir. Raphton était légèrement différent. Certes, il possédait des esclaves, mais il avait plus de gentillesse que le reste de sa famille, les autorisant à dormir dans des chambres isolées ; il avait de la considération pour eux. C'est sans surprise qu'il était tombé amoureux de l'une de ses esclaves, allant même jusqu'à l'épouser. L'amour étant, il écoutait la gentillesse de sa femme pour aider le peuple, notamment en construisant des lieux et bâtiments publics. Voyant que son épouse s'était fortement liée d'amitié avec d'autres esclaves, particulièrement avec un homme-poisson, il dépensa une grande partie de sa fortune pour les acheter, afin de les libérer ensuite. Peu après, elle tomba enceinte, le bonheur était à son comble, le couple pensait vivre un conte de fée, rempli de bonheur et sans histoire.

La naissance de Skyle avait changé toute cette utopie. Alors que les parents étaient des humains, plutôt bronzé et esthétiquement agréable, le nouveau né ne ressemblais pas du tout à eux ; il était d'un blanc incroyablement pale, avec de grands yeux effrayants et une tête ronde,, ajouté à ça que, contrairement aux naissances habituelles, il ne pleurait pas et dès sa sortie, il regardait fixement Raphton, droit dans les yeux. Ce dernier avait pris peur, s'était mis à suer sans comprendre pourquoi son enfant était d'une telle laideur. Pendant quelques secondes se tenait un silence de fer, tous se contentaient de regarder l'enfant avec frayeur. C'est alors que Raphton arriva à la conclusion qu'il ne pouvait être son enfant, il était d'un blanc, que seuls les hommes-poissons pouvaient posséder, plus ou moins de la même couleur que l'ancien esclave libéré il y a neuf mois de ça. De plus, seul les hommes-poissons peuvent avoir une telle tête ronde - du moins, c'est ce que pensait l'homme sur le moment, car il se trompait, c'était bel et bien son fils, simplement qu'il était atteint d'un handicap provoquant une malformation du visage. Tout en gardant le regard fixé sur la chose venant de sortir du ventre de sa femme, il en avait déduit qu'elle l'avait trompé avec l'esclave homme-poisson, qu'elle ne l'avait jamais aimé et qu'elle avait profité de lui en le manipulant depuis leur rencontre. Pris de rage envers elle, et sans lui laisser le temps de se défendre, il l'étouffa avec un coussin, disant ensuite à ses sujets ayant aidé à l'accouchement qu'à partir de ce moment, ils seraient à nouveau des esclaves ordinaires, privé de tout droits acquis précédemment, leur ordonnant de ne jamais révéler ce qu'il venait de se passer, affirmant que sa femme était morte en accouchant d'un enfant mort-né. Alors qu'il s'apprêtait à également assassiner l'enfant, l'une des servantes, ne réalisant pas encore ce qu'il venait de se passer, le supplia de l'épargner, expliquant que ce n'est qu'un nouveau-né, qu'il n'était responsable de rien et que ça ne l'empêchait pas d'être son fils. Raphton l'autorisa à vivre sous la condition qu'il ne le dérange jamais, sous aucun prétexte, pas même pour pleurer, qu'il ne devait jamais rien savoir de ses parents et qu'il devait subir autant d'opération qu'il le devait, mais qu'en aucun cas, il ne devrait ressembler à un homme poisson et surtout, qu'il vivrait comme le pire des esclaves pour le reste de ses jours.

Depuis, le noble redevint comme le reste de sa famille, voire pire. Croyant toujours que son fils ne l'était pas et était un mélange entre un esclave et une sous-race - telle est sa nouvelle considération des hommes-poissons -, pendant cinq ans, il lui avait fait subir diverses opérations pour « arranger » son corps comme un humain, mais cela n'avait pas arrangé la chose. Il était devenu d'autant plus laid, prenant un corps ressemblant plus au squelette qu'à l'humain. N'arrivant pas à son objectif, Raphton avait décidé de laisser son visage tel quel, mais en l'empêchant tout de même d'obtenir potentiellement la carrure des hommes-poissons, en lui sectionnant les phalanges afin qu'il ne puisse jamais avoir de main palmée et en lui installant comme vêtement une sorte de combinaison très serrée, afin qu'il ne puisse développer quelconque aileron ou nageoire, ni même de muscles et ainsi rester assez fin pour ressembler à un homme, ou du moins, à un esclave.

Ainsi, l'enfant vécu ses premières années comme son père, devenu son maître, l'avait exigé : sans faire le moindre bruit et en travaillant dès qu'il avait appris à se tenir debout. Il dormait à même le sol, à peine quelques heures et devait travailler tout le reste du temps, pour ne manger qu'une bouchée de pain tous les trois jours. De fait, Skyle - prénom donné par la servante s'occupant de lui, lui ayant aussi légué son nom, à savoir Barton - n'avait jamais rien fait d'autre qu'obéir aux ordres, sans se plaindre ni même verser une larme. L'enfant à la face de squelette avait beau ne pas connaître le lien de sang qui le liait à son maître, il devait le sentir, car, malgré la manière dont le noble le traitait, il ressentait un fort lien bien qu'il ne l'ait jamais vu ; ce qui était plutôt comparable à une loyauté sans faille. Ne connaissant que son sort et ne voyant que le sort de l'esclave s'occupant de lui, il pensait donc que la vie fonctionnait de cette façon : chacun avait son rôle et tout le monde vivait de la sorte.

Au fur et à mesure que les années passaient, l'enfant, devenant adolescent ne parlait toujours pas ou presque pas, bien que la servante qui s'occupait de lui, tentait de lui parler aussi régulièrement qu'elle pouvait le croiser ; du moins, c'est ce qu'elle pensait, parce que lui pensait parfaitement parler. D'ailleurs, il la trouvait très bizarre, car jamais il n'arrivait à tenir une conversation normale avec elle. Ce qu'il s'était produit, c'est, qu'habitué à ne devoir faire aucun bruit, il parlait, mais dans sa tête ; parfois il sortait un son, ou un bout de parole, mais c'était souvent des milieux ou fins de phrase, ce qui ne l'aidait pas à se faire comprendre, alors que lui, avait toujours cru parler de façon totalement audible, pensant donc qu'elle n'avait pas la capacité intellectuelle pour le comprendre. Croyant que le monde entier tournait de cette façon, il préférait se contenter de s'occuper des tâches qui lui étaient confiées et ce, malgré les doigts coupés, il se débrouillait sans trop de difficultés, développant avec le temps des affinités pour l'entretien des jardins, impliquant le fait d'être à l'aise et très rapide dans le découpage et l'entretien des haies, arbustes et tout autre verdures. Il s'était créé une sorte de gant directement lié au reste de sa combinaison dans lequel était fixé des cisailles, lui permettant de les manier comme si c'était ses propres doigts. Au fil du temps, il arrivait à tailler avec un tel art, qu'il était reconnu comme un artiste dans la zone d'influence de son maître, arrivant à tailler les plus beaux arbres, créant ainsi le plus beau jardin du milieu, chose qui ne déplaisait pas à son maître. Du moins, ses travaux étaient reconnus, lui n'étant bien évidemment au courant de rien. Paysagiste était tout de même devenu sa principale fonction dans la propriété, tâche conférée uniquement par l'intermédiaire de celle lui ayant sauvé la vie. Raphton, pour pouvoir profiter d'un encore plus beau jardin, avait fait importer des plantes de la Grand Line, chose qui comblait bien évidemment Skyle.

Jusqu'à ses quinze ans, il ne vécut rien de bien passionnant. Les choses ont commencé à changer durant l'année de sa quinzaine. Son maître, amassant de plus en plus de richesse, commençait à attirer la convoitise de divers bandits. Skyle, travaillant dans la discrétion, se cachait constamment, tellement que Raphton n'avait que son jardin en bon état pour se rappeler son existence. De fait, les cambrioleurs, attirés par le butin n'avaient pas conscience de son existence et bien qu'ils tentaient de se préparer au mieux pour voler en toute discrétion, l'adolescent les repérait toujours, faisant justice lui-même - bien qu'il n'avait pas la notion de justice, en quinze ans, il n'avait jamais vu de tels agissements et c'est principalement dû à la façon dont les bandits traitaient le jardin qu'il lui prenait l'envie de les empêcher de nuire. Il n'était jamais rentré dans le manoir de son maître, mais le jardin entourant la totalité du bâtiment, il le connaissait par cœur et pouvait donc, rien qu'en voyant l'état de l'herbe, savoir si quelqu'un était venu, tout en connaissant ses déplacements. Ainsi, il les traquait avant même qu'ils n'atteignent leurs buts, ou même s'ils l'avaient atteint, avant qu'ils puissent s'échapper de la propriété et les prenait par surprise pour les assassiner. Personne ne fut jamais au courant de ses exploits, car il prenait toujours soin de se débarrasser de la moindre partie des corps des bandits, recyclant les vêtements en ustensile d'entretien, utilisant les armes, pour remplacer, solidifier ses cisailles ou les divers outils de jardin et utilisait le plus souvent les corps comme engrais, ce qui avait pour résultat de donner un jardin encore plus fabuleux. Parfois les bandits étaient difficiles à tuer, mais il finissait toujours par les battre, lui permettant tout de même d'apprendre à combattre.

Dans sa dix-neuvième année, lors d'une attaque de bandits, plus massive que par le passé, un seul, réussi à s'échapper des cisailles de Skyle, dans un piteux état, ce fut le premier. Quelques mois plus tard, le temps probable de son rétablissement, il revenait avec une force d'attaque bien plus grande et certainement préparé à contrer Skyle. C'était la première fois que l'homme aux cisailles n'avait pas réussi à prendre le dessus. Bien qu'il avait réussi à contrer et tuer un bon nombre d'entre eux, le surnombre avait eu raison de lui et ce fut sa première défaite. Il avait été laissé inconscient. À son réveil, la propriété était en feu, le jardin était dévasté et rien ne semblait pouvoir arrêter les flammes. Alors qu'une foule commençait à s'approcher, son habitude avait pris le dessus, il s'était alors éloigné pour se cacher. Une fois l'incendie éteint, aucun survivant n'avait été recensé. Son maître mort, c'était donc la fin de l'esclavage de Skyle.

La propriété avait ensuite été rasée pour y construire à la place une piscine municipale. Skyle n'y avait évidemment plus sa place. Ne sachant plus quoi faire, il se mit à errer sur l'île en continuant ses activités d'avant. Il taillait donc les haies de toute l'île, s'occupait des jardins de la majorité des propriétés, s'occupait des façades des maisons, de nettoyer ou de réparer tout ce qui pouvait être sale ou cassé à l'extérieur de celles-ci, tout particulièrement les vitres, qui de fait, étaient toujours propres, même après une grosse pluie. Tout ceci, il le faisait sans ne jamais être vu, car il se cachait toujours dès que quelqu'un s'approchait. Du moins, c'est ce qu'il croyait, car même si on ne le voyait pas s'occuper des choses, on le voyait caché. En effet, il ne savait pas très bien se cacher ; autant dans la propriété de son ancien maître, il connaissait parfaitement les lieux pour trouver une bonne cachette, autant là, il ne connaissait rien et se contentait de se cacher où il le pouvait. Le plus souvent, il se planquait derrière un poteau, derrière un arbuste, parfois même derrière des passants... Autant dire qu'il n'était absolument pas discret. Le plus souvent, les gens, le trouvant plus que bizarre et effrayant avec sa tête ressemblant à un squelette et surtout ses ciseaux à la place des doigts, se contentaient de l'ignorer pour ne pas avoir à faire avec lui, le laissant donc croire qu'il se cachait bien.

Lorsque Raphton était en vie, Skyle ne se posait pas la moindre question, il se considérait content de la vie qu'il menait, alors que depuis son décès, bien qu'il continuait de réaliser les mêmes travaux, il ressentait un grand vide le menant à se poser des questions existentielles. Il en était arrivé à la conclusion qu'il lui fallait un nouveau maître. Seulement, il ne savait pas comment le « recruter ». Pour cela, il pensait qu'il fallait donc les tester. Ainsi, il se retrouvait à s'introduire dans les propriétés de diverses familles, mais cela finissait toujours de la même façon, avec la marine qui débarquait pour l'y chasser. D'un être caché - plus ignoré que caché -, il devint un être méprisé, craint et recherché par la marine locale. Cela devenait donc de plus en plus difficile de mener la vie qu'il souhaitait, mais il ne désespérait pas, jusqu'au jour où il avait enfin trouvé une famille qui l'acceptait, ou du moins, qui acceptait de faire semblant de ne pas le savoir présent. Il s'agissait en fait d'une maison avec une vieille dame et de son petit fils. La dame était atteinte d'Alzheimer, ce qui lui permettait de ne pas se préoccuper de Skyle et l'enfant, qui avait 12 ans, était au courant de l'avis de recherche locale du parasite, mais était surtout content de sa présence, car il n'avait plus besoin de s'occuper de l'entretien de la maison de sa grand-mère. Une certaine harmonie régnait donc sur son nouveau foyer.

Avec le temps, la curiosité de l'enfant prenait le dessus et il tentait jours après jours de nouer un lien avec l'intrus. Cela avait prit du temps, mais l'enfant avait réussi à tisser un lien. Au bout de quelques années, ils pouvaient tenir une conversation, bien que sans fondements, lié au fait que Skyle oubliait trop souvent de parler à vive voix. L'enfant, devenu adolescent se prénommant Koyable et s'étant lié d'amitié, tentait d'apprendre à Skyle à ne plus craindre le monde, à rire et à vivre autrement qu'en se cachant. Ainsi, l'homme aux cisailles s'en trouvait transformé. Plus les années passaient, plus il changeait. Il arrivait à se promener sans se cacher - pas toujours, parfois il (tentait de) se cachait(er) sans la moindre raison, des fois même en milieu de conversation plus ou moins passionnante -, à (enfin) tenir une conversation à des parfaits inconnus - qui, soit-dit en passant, préféraient oublier le fait qu'il était recherché par la marine, car il aidait beaucoup la vieille dame. On pourrait penser Skyle épanoui dans sa nouvelle vie, mais ce n'était pas le cas et Koyable l'avait bien compris. Avec les années, il avait réussi à faire parler Skyle sur son état d'esprit comprenant que même s'il appréciait sa nouvelle vie, ce n'était pas suffisamment pour lui. Skyle pensait que le niveau d'esclavage n'était pas suffisant pour lui, que les liens entre son maître et lui n'étaient pas assez intense, alors que Koyable, ne comprenant pas trop le concept, pensait plutôt que la passion de son « ami » lui manquait, à savoir s'occuper de jardins, chose qu'ils n'avaient pas dans la petite maison, surtout qu'il n'avait pas les plantes belles et complexes provenant de Grand Line comme son ancien maître. Koyable avait donc fait promettre à Skyle, qu'une fois sa grand-mère décédée, il devrait accomplir sa passion, à savoir devenir un bon jardinier, pourquoi pas le meilleur du monde, et s'il y tient vraiment à être esclave, qu'il le fasse, mais sans être l'esclave du premier venu, seulement de quelqu'un ayant les capacités pour posséder les plus belles plantes du monde, à savoir quelqu'un étant sur le nouveau monde, car c'était probablement là-bas que les plus belles plantes du monde pouvaient se trouver.

Quelques années après, la grand-mère était décédée. N'ayant plus de raison de rester avec son ami, Koyable l'avait convaincu de prendre la mer, en le laissant rêver d'un endroit (probablement) magnifique en verdure - ainsi que de la possibilité de trouver un maître capable de se faire respecter et obéir par bon nombre de gens, chose qui semblait plus intéresser Skyle - dans le nouveau monde. C'est sans aucune autre information sur le lieu désiré que l'homme aux cisailles avait décidé de prendre la mer, de se faire de nouveaux maîtres jusqu'à trouver le bon.
Commença ainsi son aventure.



>> Test RP


À peine quelques iles de visités et tu as déjà trouvé un maitre qui possède un jardin absolument superbe. Immense, sauvage et peuplé de plantes exotiques aussi rares que belles, un vrai paradis. Et dire que tu es tombé dessus du premier coup alors que tu venais de trouver l'endroit où se réunissent les maitres, un marché aux esclaves. Vous vous êtes entendus tout de suite et il t'a laissé le jardin a toi et a une vingtaine d'autres. Il t'a dit qu'il ne garderait que le meilleur jardinier. Et c'est bien normal. Mais bizarrement les autres esclaves ne semblent pas aussi content que toi et ils n'ont même pas l'air de s'y connaitre en jardinage. Au lieu de ça ils semblent tous terrorisés et prétendent que ce lieu n'est pas un jardin mais un zoo et que vous n’êtes la que pour servir de nourriture aux terribles prédateurs que le maitre élève ici. Mais c'est surement une erreur. Surement... Mais alors qu'est ce qui vient de hurler à la mort plus loin dans le jardin ?

Skyle était aux anges, il se trouvait dans un somptueux jardin ; certes, pas aussi beau que celui de son premier maître qui faisait importer des plantes de la Grand Line, mais c'était déjà très bien pour un jardin des Blues. Le paysagiste n'avait pas beaucoup de référence en la matière, mais depuis le début de son voyage, il n'avait pas vu un seul jardin qui pouvait offrir un tel spectacle. Du moins, pour une première approche, c'était une réelle jouissance. Première approche, car il venait à peine de se faire acheter en tant qu'esclave et on venait lui faire visiter les lieux. Ou plutôt, on l'avait laissé, lui et d'autres esclaves devant le jardin avec un tas de consignes comme la façon dont il fallait s'occuper des plantes, où se trouvaient les outillages et un tas d'autres choses, alors que Skyle n'écoutait déjà plus, attiré par la faune, tentant de repérer les possibles améliorations. Après cette première vision, il était comblé, car il venait à peine de prendre la mer, qu'il croyait déjà avoir trouvé ce qu'il cherchait.


La recherche n'avait pas été compliquée, il se contentait de voguer aléatoirement à bord d'une barque trouvée - à comprendre qu'il l'avait volé sans le savoir - sur son île natale. Pendant une semaine il s'était baladé d'îles en îles avec une façon bien à lui de trouver son maître, à savoir en visitant brièvement l'île, en regardant l'état et le potentiel des lieux, principalement des jardins, mais aussi en observant la population pour savoir si l'un d'entre eux pouvait devenir un bon maître. Seulement, les trois premières îles accostées possédaient des populations très pauvres, donc un très mauvais potentiel. Ce n'était qu'à la quatrième qu'il avait trouvé quelque chose d'intéressant. Non loin de la plage où il avait quitté sa barque, se trouvait une grande place avec une vente d'esclaves. Bien sûr, il ne savait pas ce que c'était. Il s'y était rendu, attiré par un lieu bondé d'individus semblant avoir la carrure de potentiels maîtres. L'homme était d'abord resté en retrait pour observer. Des gens semblaient se battre pour posséder les esclaves, pas « se battre » au sens propre, mais en donnant des nombres. Celui qui donnait le nombre le plus élevé, capable d'instaurer un silence de fer, gagnait l'esclave. Skyle trouvait ce procédé étrange, car pour lui, c'était à l'esclave de trouver son maître et non l'inverse, mais, intrigué par la chose, il avait décidé de tenter sa chance. Il était alors monté sur la scène pensant qu'il allait aussi déclencher une bataille, mais il venait juste de déclencher la fureur des gardes alentours venu le stopper, pensant qu'il devait vouloir libérer les prisonniers. L'homme aux cisailles avait rapidement été mis à terre, mais avant que la marine l'éloigne, un homme qui avait déjà acheté beaucoup d'esclaves, avait crié une somme énorme pour acheter Skyle. Celui-ci recherchait des individus capables de tailler de la verdure et les mains de l'esclave l'avait certainement intéressé au point de vouloir l'acheter. L'offre était tellement alléchante que les marines, voyant que le prisonnier qu'ils tenaient n'opposaient pas la moindre résistance, avaient décidé de le vendre sous condition de garder la somme.

Ainsi, il était tombé avec facilité dans ce somptueux jardin et était en train de reprendre ses esprits pour écouter à nouveau ce que l'homme qui les guidait disait.

- ... mais seul le meilleur jardinier restera ! Amusez-vous bien !

Skyle ne comprenait pas le sens de cette phrase - normal, il n'avait pas écouté - mais tout ce qu'il voyait une fois le monologue de l'homme terminé, c'était une grille derrière laquelle se trouvait l'interlocuteur s'éloignant. Depuis quand elle était là ? Ça, il ne l'avait ni vu, ni entendu. Les autres esclaves semblaient totalement perturbés. Certains étaient comme paralysé, en panique et d'autres encore étaient en larme. Ne comprenant pas trop leur état, voyant seulement que ça ne collait pas avec le beau jardin qui les entourait, l'homme aux cisailles tentait de les remettre d'aplomb :

*Vous avez vu ce magnifique jardin ? On va tous s'en occuper dans la joie et la bonne humeur ! Allez, ressaisissez-vous !*

Comme à son habitude, il avait oublié d'articuler pour que tous les mots sortent, alors seuls ces fragments étaient audibles :

- ...vez ...cuper ... vous !

On peut aisément comprendre, qu'accompagné de sa gestuelle, en bouger ses cisailles lentement, les bras légèrement relevés vers l'avant, sa phrase avait été très mal interprétée. De fait, certains esclaves, semblant faibles, s'étaient dispersés pour partir en courant, craignant pour leurs vies. Il était évident que l'homme n'avait pas compris le pourquoi du comment ils étaient partis. Alors qu'ils fuyaient de peur, Skeleton pensait qu'ils couraient pour être le meilleur des jardiniers. Bien sûr, il trouvait la scène misérable, car ça ne le dérangeait pas de travailler à plusieurs. Alors qu'il était pris de déception, l'un de ceux restant s'était avancé tout en relevant ses manches.

- Tu comptes jouer à leur jeu ? Très bien, mais tu n'm'auras pas facilement !


L'esclave ne comprenant pas s'interrogeait :

*Un jeu ? Ils veulent jouer à cache-cache ? Ça expliquerait pourquoi ils sont partis en vitesse. C'est moi qui doit les trouver ? Faut croire...*

Seulement ces quelques mots avaient été dit à l'orale :

- ... jouer ... pour... partit... en vi... C'est ... Faut ...

L'opposant semblait comprendre que Skyle était plus effrayé qu'autre chose ; il parlait de façon saccadée, évoquant le fait de vouloir rester en vie, sans que cela semble possible. Avant de l'attaquer pour se défendre, il tentait tout de même de le raisonner :

- Écoute mec, c'est pas un jeu. Ça l'est peut-être pour ceux qui nous ont enfermé, mais pas pour nous. On nous a dit qu'il fallait s'occuper de ce jardin, mais j'y crois pas une seconde. Avant d'être vendu ici, j'ai entendu dire que ce lieu était l'enfer. C'est pas un jardin, c'est un zoo et nous sommes de la simple nourriture ! On dit que le propriétaire achète toutes les semaines de nouveaux esclaves ! Lie-toi à nous et nous pourront nous enfuir !

L'homme aux cisailles ne comprenait pas trop. Est-ce que son opposant cherchait à le distraire ? Après tout, ce jeu semblait lui tenir à cœur puisqu'il cherchait à faire comprendre que c'était bien plus qu'un jeu. Mais avant même qu'il ait terminé sa réflexion, un cri d'effroi s'était fait entendre, invitant alors tous les individus restant à aller voir ce qu'il s'était passé. Sur place, une fille était à terre, terrorisée, en larme et muette. Personne n'arrivait à lui faire dire ce qu'il s'était passé. À côté, se trouvait une chaussure ne lui appartenant pas et une plante semblant bouger, avec des feuilles lui donnant un air humain. Sans attendre davantage, celui qui avait levé ses manches face à Skyle, l'avait déracinée, en affirmant que c'était une plante carnivore et qu'elle avait certainement mangé quelqu'un d'autre devant cette pauvre fille. Skeleton était impressionné, car jusqu'à ce moment, il n'avait jamais soupçonné l'existence de plantes se nourrissant d'hommes. Il savait que les humains étaient de bons engrais, mais pas qu'une fleur pouvait se nourrir d'elle-même. Ça le fascinait.
Alors que certains essayaient de raisonner la fille, elle s'était mise, sans prévenir, à courir au travers des buissons pour s'y perdre. Avant même qu'ils ne tentent de la rechercher, un autre cri s'était fait entendre, renforçant la peur de ceux restant.
Skyle, pensant que les individus jouaient à cache-cache, trouvait le jeu étrange. Il avait déjà vu des enfants y jouer, mais jamais de cette façon. Ne comprenant pas les règles, il avait simplement décidé de se mettre au jardinages afin d'entretenir le lieu.
Les « joueurs » qui restaient, bien que trouvant bizarre le fait de se mettre au jardinage dans de telles circonstances, avaient décidés de le laisser, et de rester en groupe afin de ne pas se faire tuer, tout en restant proche de Skyle, au cas où il déciderait de s'en prendre à quelqu'un.


Les jours étaient ainsi passés, laissant entendre de temps à autres des cris d'effrois pour laisser place à des gens disparus. Le groupe avait beau chercher d'éventuels coupables ou victimes, mais rien, ils ne voyaient jamais rien, si ce n'est, de temps en temps, des plantes carnivores. Ils évitaient de se séparer, mais dès lors que l'un d'eux s'éloignait, un cri pouvait se faire entendre pour ne plus jamais être revu. Cependant, Skeleton avait toujours été seul sans crier, sans disparaître, laissant alors penser qu'il avait trouvé la technique : effectuer le travail pour lequel il étaient là. Et en effet, dès lors que le groupe s'y était également mis, aucune disparition n'avait été recensée - si ce n'est ceux qui arrêtaient de travailler et qui s'isolaient.


Les semaines défilaient, et le jardin déjà magnifique, le devenait de plus en plus. Le mystère restait cependant complet, mais en tant qu'esclaves, ils se devaient de travailler pour recevoir de la nourriture d'on ne sait où, qui apparaissait presque aléatoirement, non loin du lieu de travail.


Skyle avait beau apprécier s'occuper de jardin, celui-ci ne lui suffisait plus. En effet, après avoir travaillé avec des plantes aussi belles et magiques que celles de Grand Line, il avait beaucoup de mal à ne se contenter que de banales plantes. Après tout, ce n'était pas pour ça qu'il avait débuté son voyage, ajouté à cela qu'il n'avait jamais vu son maitre (seulement un représentant) ; comment savoir si le maitre est satisfait alors qu'il ne se montre pas ?
Ainsi, il s'était décidé, il allait quitter ce jardin. Mais comment ? Cela, il ne le savait pas encore, il s'était donc contenté d'abandonner les autres travailleurs pour tenter de trouver une sortie. À peine avait-il franchi quelques allées, qu'il entendait des bruits, comme si quelqu'un le suivait au travers des buissons, mais ce n'est pas ça qui allait l'arrêter. De plus, il avait remarqué qu'il y avait d'autres gens qui le suivaient : les esclaves qui tentaient - en vain - de rester discret.

C'était sans surprise que la chose des buissons était sortie, de façon spontanée devant Skyle, debout, sans un mot, juste en le regardant, d'abord d'un regard fier, noir, puis d'un regard devenant de plus en plus surpris, les yeux s'écarquillant comme s'il ne comprenait rien.
Il s'agissait d'un petit personnage bien étrange, mesurant dans les 1m50, d'une peau blanche avec un penchant verdoyant, replié sur lui-même, le dos légèrement courbé, vêtu de feuillage, un visage presque effrayant, travaillé par la fatigue. Celui-ci, visiblement choqué, tentait la discutions :

- Tu... Tu ne cris pas, ne fuit pas ?

Les autres esclaves, bien que repéré par Skyle, n'ayant pas été vu par l'étrangeté, avaient décidé de sortir par surprise pour s'attaquer à ce dernier ; car pour eux, il n'y avait pas de doute, c'était bien lui qui était le responsable de la disparition de ceux qui se retrouvaient seuls.
Seulement, une fois proche de la cible, certains des attaquants avait été pris de panique, et avant même d'attaquer, s'étaient rétractés pour fuir aussi vite que possible, d'autres s'étaient recroquevillé sur eux-mêmes, certains en larmes, alors que le peu à continuer l'attaque, étaient rentrés dans une rage intense, ne s'attaquant plus forcément à la cible première, empêchant ceux qui n'avaient pas changé d'objectif, de l'atteindre. Ainsi, Skeleton se trouvait témoin d'une scène bien étrange ; ne regardant pas trop les esclaves, il restait, le regard fixé et vide de sens, sur la créature, qui, au bout de quelques instants, s'apprêtait à s'enfuir. Seulement, elle n'avait pas eu le temps de partir, qu'un des hommes devenus fous, l'avait attrapé par la jambe et commençait à le tabasser.
Skyle voulait réagir, mais il eut un petit moment d'observation, d'hésitation, avant de pouvoir se rendre sur place pour séparer l'inconnu de son attaquant, afin de s'éloigner avec lui. Une fois isolé, l'état perplexe de l'homme aux cisailles restait. L'étranger pouvait donc engager la conversation :

- Merci... Mais comment ça se fait que tu ne me fuis pas... ? Pas que ça me dérange, mais tu es le premier !

- Je sais pas. Pourquoi je devrais fuir ?

C'était rare, mais cette fois-ci, Skyle arrivait à parler sans oublier d'articuler, laissant alors sortir des phrases claires.

- En général c'est ce qu'il se passe toujours quand on m'approche...

- C'est que tu m'intrigues, beaucoup. Tu m'intriques beaucoup trop. Bien trop...

- Je vois, c'est donc la réaction que tu as eu. Eh bien, je suis atteint d'une malédiction. J'ai été sur la Grand Line et une plante m'a versé son parfum dessus. Depuis, j'ai beau me laver, l'odeur reste. Cette odeur atteint rapidement le cerveau de ceux qui m'entourent, pour ne laisser place qu'à l'émotion la plus intense du moment, en l'amplifiant et en inhibant toutes les autres.

- Sisisisiiiiisisiiiiii ! Magnifique, incroyable ! Sisisissiiiiiiiii !

Skyle, qui était intrigué jusque là, était maintenant passé dans un état d'euphorie, en passant d'un regard observateur à un état jovial, rieur et content ; chose qui se voyait rarement sur son visage. Il était content, car, alors qu'il croyait pouvoir se contenter de rester sur les Blues, il était grandement motivé à continuer son aventure pour espérer rencontrer des plantes capables de telles choses. Ainsi, il engageait une conversation sur les plantes que l'on pouvait trouver dans la Grand Line et les deux s'étaient mis à parler pendant un bon moment, d'une conversation comme il n'avait jamais eu pour Skeleton et comme ça n'avait plus été le cas depuis longtemps pour le maudit, car, avec son physique naturellement disgracieux, au premier abord, il inspirait la peur et, accompagné de sa tare, cela empêchait quiconque de l'approcher ; Skyle étant le premier à être questionné à son contact.

Au fil de la conversation, Le maudit, prénommé Reska, lui avait expliqué qu'il était retourné dans les Blues pour s'éloigner de ce monde qui l'avait transformé en espérant, un jour, recouvrir un état normal, que c'était lui le maître de ces lieux, et que non, il ne faisait pas disparaître les esclaves. Simplement qu'il désirait qu'ils effectuent leur travail d'esclaves et s'occupant du jardin, au lieu de l'abimer en cherchant à fuir. Quand l'un d'eux tentait la fuite, il espérait qu'en le voyant, lui et sa malédiction, ils allaient se remettre au travail, mais au lieu de ça, soit ils tombaient dans un profond état de choc et s'isolaient, soit ils fuyaient au plus loin ou encore, ils arrivaient à se donner la mort, réduisant ainsi l'effectif, imposant de recruter de nouveaux employés, esclaves - plutôt des esclaves, car personne n'osait de son gré, travailler dans ce jardin. Il n'allait cependant jamais dans les groupes, ayant peur que le cas précédent se produise.
Ainsi, l'amitié créée, voyant Skyle grandement désireux d'aller sur la Grand Line, et bien que la malédiction ne soit plus active une fois éloigné, Reska avait l'espoir que le paysagiste parvienne à ne pas se faire maudire par ce parfum s'il venait à le croiser, mais plutôt qu'il lui trouve un antidote. C'est alors qu'il avait fait promettre qu'en échange de la liberté de Skyle - qui, de toute façon n'étant plus apte à travailler convenablement ici du fait de son envie de découverte - de revenir s'il venait à découvrir comment enlever cette malédiction.


Skyle était, de fait, à nouveau libre et encore plus désireux et certain de vouloir quitter les Blues pour découvrir un monde bien étrange. Il avait abandonné les autres esclaves sans vraiment penser à leur sort, pensant simplement qu'être esclave était un choix et que s'ils restaient, c'était leur volonté.

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Informations IRL

    Prénom : Jacques

    Age : 25

    Aime : Murder Party

    N'aime pas : La noix de coco =O

    Personnage préféré de One Piece : Trafalgar Law

    Caractère : Stupide !

    Fais du RP depuis : RP sur fofo, j'en ai pas beaucoup fait, ça n'a jamais dépassé l'année. J'ai surtout beaucoup joué à des JdR IRL impliquant souvent des capacités requises pour le RP.

    Disponibilité : 6/7 en général.

    Comment avez-vous connu le forum ? :

    C'est marrant, car j'ai fait une recherche pour trouver un forum sympa, semblant actif sur OP, bon j'sui pas tombé direct ici. Y'en a qu'un qui avait retenu mon attention, j'm'y suis fait accepter et j'ai voulu me renseigner sur une île afin d'y jouer. J'suis tombé sur ce fofo, j'y ai fait un petit tour et, attiré par les règles des plus complètes et agréables, j'me suis dit que ce serait plus que dommage de ne pas tenter de voir ce que ça donne ici, car si j'avais trouvé ce forum lors de ma première recherche, il est clair que ça aurait été mon premier choix. Bravo à l'équipe par le travail fourni =)


Dernière édition par Barton Skyle le Dim 24 Juin 2012 - 13:03, édité 1 fois
    Salut Barton, voila ton test RP.

    A peine quelques iles de visités et tu as déjà trouvé un maitre qui possède un jardin absolument superbe. Immense, sauvage et peuplé de plantes exotiques aussi rares que belles, un vrai paradis. Et dire que tu es tombé dessus du premier coup alors que tu venais de trouver l'endroit ou se réunissent les maitres, un marché aux esclaves. Vous vous êtes entendus tout de suite et il t'a laissé le jardin a toi et a une vingtaine d'autres. Il t'a dit qu'il ne garderait que le meilleur jardinier. Et c'est bien normal.
    Mais bizarrement les autres esclaves ne semblent pas aussi content que toi et ils n'ont même pas l'air de s'y connaitre en jardinage. Au lieu de ça ils semblent tous terrorisés et prétendent que ce lieu n'est pas un jardin mais un zoo et que vous n’êtes la que pour servir de nourriture aux terribles prédateurs que le maitre élève ici. Mais c'est surement une erreur. Surement... Mais alors qu'est ce qui vient de hurler à la mort plus loin dans le jardin ?

    Bye, Red
      Bonjour et bienvenue Mr Jack Barton !
      J'espère que tu vas te plaire sur OPR (ok la rime est pas top).

      Si tu as la moindre question n'hésite pas, je suis dispo car en vacances, bonne chance pour ton test rp.
        Ahah, bonjour et merci =).

        Voilà, j'viens de finir le test RP.
        Bon, j'ai dû écourter car j'ai failli partir sur un scénar' bien plus (trop pour un test) long. J'espère que ça ne se ressens pas trop.

        Bonne lecture =).
          Bonjour, voici un premier avis sur ta présentation :
          La forme :
          La longueur c'est bien, rien à redire
          Au niveau du style c'est assez bien mis en place, tu as du vocabulaire et tu l'utilises donc c'est ok.
          Autre point positif : les petites touches d'humour disséminées par-ci par-là : "à bord d'une barque trouvée - à comprendre qu'il l'avait volé sans le savoir - sur son île natale." ^^
          Petite réserve quand même concernant l'organisation des phrases: tu fais des fautes de formulation qui cassent un peu le rythme de lecture. Je prends un passage significatif en exemple :
          Quand au reste de son corps, on possède peu d'informations, si ce n'est qu'il mesure 1m87 pour seulement 56 kg ! On ne sait rien de plus étant donné qu'il ne retire jamais sa combinaison. Il possède une combinaison noire recouvrant la totalité de son corps, ne laissant apparaître que la tête. Elle semble être constituée en une pièce en comprenant directement les gants et chaussures (mal formulé) ; couverte d'un tas de morceaux de ceintures, permettant d'assurer la fermeture totale de cette combinaison (mal formulé). Autrement que ces bouts de ceinture, on est en droit de se demander comment il peut retirer le vêtement, sachant qu'il lui moule parfaitement le corps, voire même trop et ne semble pas posséder d'autres ouvertures ou moyen de l'enlever. (mal formulé)

          Donc un paragraphe un peu faible par rapport à d'autres que j'ai pu lire.
          Je te propose une alternative :
          "Quand au reste de son corps, on sait juste qu'il ne pèse que 56 kg pour 1m87: il possède une combinaison noire recouvrant la totalité de son corps, ne laissant apparaître que sa tête. Elle est faite d'une pièce -gants et chaussures compris- couverte d'un tas de morceaux de ceintures en assurant la fermeture. Ces bouts de ceintures mis à part, on est en droit de se demander comment il peut retirer le vêtement, sachant qu'il lui moule presque trop le corps et qu'il ne semble pas posséder d'autres ouvertures ou moyens de l'enlever."

          Et quelques fautes traînent :
          "On peut aisément comprendre, qu'accompagné de sa gestuelle, en bouger ses cisailles lentement, les bras légèrement relevés vers l'avant, sa phrase avait été très mal interprétée."

          Ou pire : "Tu ne cris pas" > crier est un verbe du premier groupe !!! "tu ne cries"

          Le fond : Dans l'ensemble c'est plutôt pas mal, les descriptions sont intéressantes et complètes. Le sujet du test rp est respecté donc banco.

          Je te donne mes deux voix pour 550 dorikis !



          EDIT : concernant ta question :
          "Groupe : Civil (comme indécis pour le moment... C'est bien possible de changer et se décider en cours de RP?)" > oui c'est possible, le groupe civil est en partie là pour ça ;)
            Salut Barton, me v’là pour un deuxième avis

            Petit point forme d’abord. Un petit listing de ce que j’ai pu trouver.

            Quand au reste de son corps => Quant
            lui permettant de posséder les doigts qu'il n'a jamais euS
            éliminer toute sorte de parasiteS
            cette logique pour tout individus/objet => individu
            tentait la discutions : => la discussion
            il oubliE qu'il connait
            un conte de féeS
            le nouveau né ne ressemblais pas => ressemblait
            il apprécie que les choses soient bien entretenueS

            Bon, là, je fais un peu mon chieur. Je cherche la petite bête. Globalement, il y a peu de fautes et rien de bien très horrible.
            Ce qui pêche beaucoup, c’est la formulation des phrases. GM a déjà donné un exemple. Globalement, on voit ce que tu veux dire, mais c’est souvent mal exprimé et bancal. Du coup, on bute souvent à la lecture et on perd toute fluidité. Il y a parfois des phrases assez longues où on se perd dans toute la construction. Favoriser de plus petites phrases pour éviter le chaos peut être une bonne chose.

            Phy
            Un personnage plutôt original est étrange qui ne manquera pas d’interroger, voir d’inquiéter, tous ceux qui passeront à sa portée. C’est complet, mais j’aurais aimé quelques détails de l’ordre de sa façon de parler (corps original, voix originale ?), sa démarche, ces tics, comment il fait pour aller aux toilettes (très important !), etc…

            Psy
            On continue dans l’originalité et la surprise. Tu as un personnage innocent et gentil, un peu à part avec sa propre conception du monde. On s’imagine bien que juger ce qui est beau ou pas, ça pourra mener à des situations plutôt sympas. Le caractère qui tranche bien avec le physique peu avenant, c’est assez fun. Seule petite ombre au tableau, j’ai pas franchement tout compris sa volonté de devenir l’esclave de celui qui en sera le plus digne. Le texte ou t’en parles, j’ai été largué, mais au vu de ta psy, j’aurais tendance à dire que ce futur maitre serait celui qui se montre le plus respectable envers les valeurs de Barton, la beauté donc, et qu’il serait heureux de pouvoir aider cette personne dans l’entretien de cette beauté.

            Bio
            Vraiment pas mal du tout. Bien pensé et original, j’ai pas noté d’incohérence particulière. Tu englobes bien toute ta vie et t’attardant sur son évolution psychologique. On comprend aussi, du coup, le but d’avoir un maitre.
            De l’émotion, pas de raccourcis faciles du genre « les marines ont rasé mon village », de la cohérence. C’tout bon pour moi.
            Une petite remarque. Quand tu parles de Noble, tu ne parles pas de Noble mondial ? Si c’était le cas, ils vivent quand même dans des endroits bien précis, bien gardés et où des bandits ne pourraient pas venir. Dans le cas contraire, il faut savoir que le gouvernement ne cautionne pas officiellement l’esclavage et c’est une pratique qui n’est que très peu répandue. Ce genre de commerce doit se faire plutôt discrètement et sur des iles plutôt isolées ou la population n’y voit pas de problème. À l’avenir, il faudra prendre en compte qu’il n’y a pas des esclaves partout. Ni des maitres.

            Test rp
            Deux petites remarques d’abord :
            que Skyle n'écoutait déjà plus, attiré par la faune => plutôt la flore ? La faune, c’est les animaux.
            Même remarque que pour plus haut. L’esclavagisme, c’est plutôt secret. Ok, l’ile sur laquelle tu débarques peu avoir ça dans ses mœurs. Mais c’est rare. Et ça essaie, je pense, de rester discret.
            Sinon, j’ai bien aimé ce test. Le sujet est bien exploité, quoiqu’interprété différemment, mais qui est plutôt intéressant, voire original. Le comportement face à la plante carnivore est parfaitement symptomatique de ton personnage. Il comprend de travers et c’est bien cool. Du reste, la façon dont il est à part au milieu des autres est bien jouée : le fait qu’il ne s’émeut pas plus des disparitions, sa volonté de jardiner malgré les disparitions, le moment où il rit, évidemment amplifié par l’odeur spéciale de l’autre ? Par contre, quel pouvait être le sentiment de ton perso dès qu’il a croisé le maitre ? Il ne réagit pas franchement. C’était donc de l’indifférence amplifié ? Ça aurait été sympa d’exacerber ça pour ce passage.
            Sur les dialogues, ceux de ton perso sont à plus pour le potentiel comique de tes rps, par contre, ceux des pnjs manquent de crédibilité. On ne sent pas la terreur chez les esclaves et la surprise chez le maitre.

            Un bon test rp au final.

            Au final, un personnage très original autant sur le physique que sur la psychologie, une biographie complète et cohérente, un test rp sympathique, mais des problèmes de formulations qui pèche un peu.
            Ça sera un 700D pour moi.

            Bienvenu à nouveau et bon rp !
            Plushe
            • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
            • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
            Salut Skyle, dernière voix pour toi.

            Des descriptions qui sont plutôt bien rendues, surtout la psycho qui est un des points forts de ta fiche. Petit bémol quand même a ce niveau la et au niveau de la bio, on retrouve quand même beaucoup d'Edward, un peu trop à mon gout. A coté de ça le coté esclave a la recherche du beau c'est assez intéressant.

            Une bio sympa, un lancement bizarre et glauque qui colle bien à l'image de ton avatar puis une récupération qui nous ramène aux objectifs et à la psycho. Tout colle très bien. On sait ce que tu étais, on comprend mieux ce que tu cherches et ce que tu veux devenir. Bref nickel.

            Pour le test Rp par contre, je suis plus mitigé. L'intro est très bien même si je trouve ensuite le flux temporel un peu trop rapide pour un environnement à priori hostile. Et j'avoue que je n'ai pas trouvé très intéressant le type maudit qui fait peur aux esclaves sans faire exprès, et qui persiste à les tuer en espérant qu'ils vont se remettre au boulot. Partie qui ne colle d'ailleurs pas trop au fil rouge du test...Mais bon...


            Au bilan pour moi 600 dorikis. Ce qui te valide à 600 dorikis.

            Bye Red