>> Nom & Prénom
une image 200*300
Pseudonyme : L’éclair d’argent
Age: 24 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine
Rang :/
Métier : Escrimeuse professionnelle
Groupe : Chasseur de primes
Déjà un équipage : Non
But : Prouver qu’il ne suffit pas d’être un homme pour être fort dans le maniement des sabres… Elle veut être reconnue comme la plus grande manieuse de sabres
Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Haki de l’armement pour plus tard.
Équipements : Deux sabres de bonnes qualités (attention pas des Meitous) et son éternel et extravagant kimono rose.
Codes du règlement (2) :
Parrain : je n'ai pas de parrain qui m’ait fait découvrir ce forum de qualité, quand on a des yeux et Internet, on peut trouver les perles rares ! ;)
Age: 24 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine
Rang :/
Métier : Escrimeuse professionnelle
Groupe : Chasseur de primes
Déjà un équipage : Non
But : Prouver qu’il ne suffit pas d’être un homme pour être fort dans le maniement des sabres… Elle veut être reconnue comme la plus grande manieuse de sabres
Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Haki de l’armement pour plus tard.
Équipements : Deux sabres de bonnes qualités (attention pas des Meitous) et son éternel et extravagant kimono rose.
Codes du règlement (2) :
Parrain : je n'ai pas de parrain qui m’ait fait découvrir ce forum de qualité, quand on a des yeux et Internet, on peut trouver les perles rares ! ;)
>> Physique
Avant toute chose, je me présente, lecteur intéressé que vous êtes. Bobby Malston, originaire de West Blue et ex-petit ami de la personne dont je vais parler. Je vous préviens, cela va être difficile de tout retenir.
Comment décrire Honaka simplement ? Hum… C’est assez compliqué et pour cela, je vais faire dans l’ordre. Comme vous pouvez le voir un peu plus haut, cette jeune femme a vingt-quatre printemps derrière elle. Son visage est ovale et encadré par de longs, épais et soyeux cheveux bruns qu’elle a souvent du mal à coiffer. Sa peau est claire sans aucune marque, excepté cette étrange cicatrice dans le dos… Ses yeux sont doux et bruns, un peu plus clairs que ses cheveux, et surmontés de fins sourcils.
Du haut de son un mètre soixante-quinze pour cinquante kilos, je l’ai aimée…Et maintenant sa poitrine est joliment proportionnée… Je regrette un peu de l’avoir quittée mais bon… Faut dire qu’avec la tête qu’elle a, y’a d’quoi se faire du souci.
Un voile de mystère entoure toujours son visage impassible et son sourire est toujours froid. Qui sait, peut-être qu’un jour quelqu’un arrivera à la déstabiliser ? En tout cas, même si elle est très belle, un seul regard suffit à faire déglutir un homme charmeur. Ce qui m’est arrivé un nombre incalculable de fois…
Je dois dire que si elle n’avait pas été aussi fermée, je serais restée avec elle beaucoup plus longtemps…
Dans la rue, elle marche simplement comme tout le monde. Ben oui, elle sait marcher. Vous pensiez qu’elle était boiteuse ? Impossible, sinon je n’aurais jamais essayé de la relu... Hem, hem, pardonnez mon égarement. Revenons-en à Honaka. Elle se comporte dignement en tant qu’ancienne samouraï de Wano
Et pour finir sa garde-robe… Qui est bien maigre si je puis dire… En tant que sabreuse de renommée et chasseur de primes, elle adopte un kimono rose court à col noir. Elle possède des épaulettes et des protèges-mains pour éviter certains coups. Sa taille est entourée par deux ceintures. La première est noire et la deuxième, plus petite, est verte avec des fleurs jaunes. Elle porte de grands collants noirs et violets qui s’arrêtent à la cheville et montent au-dessus du genou. Honaka porte des sandales de bois typique des samouraïs de Wano et deux sabres nommés Yoshizui et Hadetsu accrochés à sa ceinture. Ses cheveux sont attachés par un peigne rouge et des fleurs de cerisiers.
Extrait du journal intime de l’ex-petit copain de la jeune femme.
Avant toute chose, je me présente, lecteur intéressé que vous êtes. Bobby Malston, originaire de West Blue et ex-petit ami de la personne dont je vais parler. Je vous préviens, cela va être difficile de tout retenir.
Comment décrire Honaka simplement ? Hum… C’est assez compliqué et pour cela, je vais faire dans l’ordre. Comme vous pouvez le voir un peu plus haut, cette jeune femme a vingt-quatre printemps derrière elle. Son visage est ovale et encadré par de longs, épais et soyeux cheveux bruns qu’elle a souvent du mal à coiffer. Sa peau est claire sans aucune marque, excepté cette étrange cicatrice dans le dos… Ses yeux sont doux et bruns, un peu plus clairs que ses cheveux, et surmontés de fins sourcils.
Du haut de son un mètre soixante-quinze pour cinquante kilos, je l’ai aimée…Et maintenant sa poitrine est joliment proportionnée… Je regrette un peu de l’avoir quittée mais bon… Faut dire qu’avec la tête qu’elle a, y’a d’quoi se faire du souci.
Un voile de mystère entoure toujours son visage impassible et son sourire est toujours froid. Qui sait, peut-être qu’un jour quelqu’un arrivera à la déstabiliser ? En tout cas, même si elle est très belle, un seul regard suffit à faire déglutir un homme charmeur. Ce qui m’est arrivé un nombre incalculable de fois…
Je dois dire que si elle n’avait pas été aussi fermée, je serais restée avec elle beaucoup plus longtemps…
Dans la rue, elle marche simplement comme tout le monde. Ben oui, elle sait marcher. Vous pensiez qu’elle était boiteuse ? Impossible, sinon je n’aurais jamais essayé de la relu... Hem, hem, pardonnez mon égarement. Revenons-en à Honaka. Elle se comporte dignement en tant qu’ancienne samouraï de Wano
Et pour finir sa garde-robe… Qui est bien maigre si je puis dire… En tant que sabreuse de renommée et chasseur de primes, elle adopte un kimono rose court à col noir. Elle possède des épaulettes et des protèges-mains pour éviter certains coups. Sa taille est entourée par deux ceintures. La première est noire et la deuxième, plus petite, est verte avec des fleurs jaunes. Elle porte de grands collants noirs et violets qui s’arrêtent à la cheville et montent au-dessus du genou. Honaka porte des sandales de bois typique des samouraïs de Wano et deux sabres nommés Yoshizui et Hadetsu accrochés à sa ceinture. Ses cheveux sont attachés par un peigne rouge et des fleurs de cerisiers.
Extrait du journal intime de l’ex-petit copain de la jeune femme.
[minimum 10 lignes]
>> Psychologie
On peut dire qu’Honaka n’est pas si causante que ça. Très peu de choses arrivent à la faire sourire ou à la faire réagir car elle sait garder son calme en toutes situations. Et la mettre en colère c’est jouer à un jeu dangereux… J’ai encore des sueurs froides en pensant au jour où j’ai essayé de regarder quand elle prenait sa douche… C’était une très mauvaise idée !
Ahem… Mon ex-petite amie est très stratégique. Et quand elle s’est mis un plan dans la tête, il y a beaucoup de chances pour qu’il se réalise. Elle peut-être donc très convoitée par les pirates ou les révolutionnaires. Mais elle n’a jamais accepté de faire partie d’un de ces deux camps. Allez savoir pourquoi… Maintenant que je l’ai quittée, elle veut devenir la meilleure manieuse de sabres du monde. Elle est rémunérée en chassant les têtes des criminels mis à prix. Peut-être qu’elle veut rentrer dans la Marine... Mais je ne pense pas. C’est trop illogique avec ce qu’elle veut devenir. En plus de cela, elle déteste les machos et les hommes hautains et arrogants. Un seul mot sur la fragilité des femmes et elle vous écorche vif !
J’ai aussi pu remarquer qu’elle est très évasive quand on veut parler de son passé. Moi-même je me demande ce qu’elle cache… Et puis cette cicatrice… Une longue balafre dans le dos… Il n’y a que peu de monde capable d’infliger de telles séquelles et, à mon avis, Honaka a dû faire une « mauvaise » rencontre.
Ne vous étonnez pas si elle vous parle froidement, elle est souvent comme ça. Mais, elle a sûrement une personnalité cachée que peu de personnes pourront découvrir… C’est d’ailleurs difficile de faire un contact positif avec elle à la première rencontre.
Extrait du journal intime de l’ex-petit copain de la jeune femme.
On peut dire qu’Honaka n’est pas si causante que ça. Très peu de choses arrivent à la faire sourire ou à la faire réagir car elle sait garder son calme en toutes situations. Et la mettre en colère c’est jouer à un jeu dangereux… J’ai encore des sueurs froides en pensant au jour où j’ai essayé de regarder quand elle prenait sa douche… C’était une très mauvaise idée !
Ahem… Mon ex-petite amie est très stratégique. Et quand elle s’est mis un plan dans la tête, il y a beaucoup de chances pour qu’il se réalise. Elle peut-être donc très convoitée par les pirates ou les révolutionnaires. Mais elle n’a jamais accepté de faire partie d’un de ces deux camps. Allez savoir pourquoi… Maintenant que je l’ai quittée, elle veut devenir la meilleure manieuse de sabres du monde. Elle est rémunérée en chassant les têtes des criminels mis à prix. Peut-être qu’elle veut rentrer dans la Marine... Mais je ne pense pas. C’est trop illogique avec ce qu’elle veut devenir. En plus de cela, elle déteste les machos et les hommes hautains et arrogants. Un seul mot sur la fragilité des femmes et elle vous écorche vif !
J’ai aussi pu remarquer qu’elle est très évasive quand on veut parler de son passé. Moi-même je me demande ce qu’elle cache… Et puis cette cicatrice… Une longue balafre dans le dos… Il n’y a que peu de monde capable d’infliger de telles séquelles et, à mon avis, Honaka a dû faire une « mauvaise » rencontre.
Ne vous étonnez pas si elle vous parle froidement, elle est souvent comme ça. Mais, elle a sûrement une personnalité cachée que peu de personnes pourront découvrir… C’est d’ailleurs difficile de faire un contact positif avec elle à la première rencontre.
Extrait du journal intime de l’ex-petit copain de la jeune femme.
[minimum 10 lignes]
>> Biographie
Mon nom est Honaka Suzuke. J’ai treize ans quand j’écris ces lignes. Laissez-moi vous conter la vie simple et heureuse que j’ai eue jusqu’à la mort de ma mère et mon exil à West Blue...
Wano. Synonyme de dignité, d’honneur, de force, de virilité, d’habileté dans l’art du maniement de sabre. Comme l’orthographe fait deux avec quelqu’un, je fais deux avec mon pays. J’ai passé neuf années tranquilles sans savoir quelle rancœur on avait mise sur ma naissance.
Je suis née dans une bonne famille de sabreurs à Wano. Mon père a un emploi de comptable auprès des autorités. Ma mère fait la même chose que toutes les femmes. Mère au foyer. Ma sœur est de trois ans mon aînée et a déjà commencé, ce que toute jeune fille se respectant espère réaliser un jour, le maniement du sabre. Elle s’entraîne tous les jours sous l’œil vigilant de notre mère et sous le mien, empli de curiosité et d’admiration. Une vie simple de bonne famille. Jusqu’à ce jour tragique. Ce jour où tout s’est écroulé.
Le jour où ma mère est morte.
Elle avait toujours eu une santé fragile et c’est une grippe très virulente qui l’a frappée. Dix longs jours de souffrance durant lesquels elle nous a répété qu’elle était fière de nous et que nous serions sûrement capables de grandes choses. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à rêver. À rêver de devenir sabreur comme ma sœur. Mais notre famille ne l’a pas vu d’un très bon œil. Mon père s’est confondu en injures et en fureur envers ma grande sœur alors âgée de douze ans. Celle-ci a violemment protesté son féminisme et sa force. Ce qui lui a valu d’être exécutée. Jamais autant de sang n’avait coulé et jamais je ne m’étais sentie aussi vide qu’une coquille.
C’était les deux coups de gongs qui annonçaient ma chute aussi désespérée et longue fût-elle.
Trois ans où les remarques acerbes et méprisantes fusaient de tous côtés. J’étais comme ma mère et ma sœur, à toujours vouloir plus de libertés, de droits et de pouvoirs.
Ma pire faute était simplement folle. Celle d’être une femme. Je ne faisais pas honneur à ma famille comme il aurait fallu.
Ce fut trois ans douloureux, plongée entre mon lourd deuil et un mal-être persistant. J’ai fini par ériger un château et des murailles aussi solides que le diamant. Je ne voulais plus entendre ces voix sarcastiques.
Et il a suffit d’une simple phrase, de quelques mots pour me libérer sans que je le veuille. Ces mots si violents et dangereux.
J'ai exposé mes rêves et mes convictions.
Mon père fulminait. Mon ton est monté. Monté trop haut. Un geste très bref et mon dos ruisselait d’un liquide carmin. Une douleur atroce vrillait tous mes membres et c’est avec peine que j’ai pu regarder cet homme en face. Cet homme qui tenait une lame ensanglantée.
-« Pars, a grogné mon père, pars et ne reviens pas. Tu m’as indigné et tu souillé ta famille. Quitte cette terre qui t’est hostile à présent et continue de tomber de plus en plus bas dans tes rêves misérables, fille indigne et sotte ! »
Je n’ai rien dit, rien fait. J’ai pris mes deux sabres Yoshizui et Hadetsu. Deux fines lames que j’ai héritées de ma mère. « Parce que je devais continuer à vivre et à me battre… »
Ces mots avaient pris du sens alors que je n’avais que douze ans. Je suis partie le corps en sang et rongée par la douleur. Partie sans me retourner jusqu’à West Blue où un an plus tard, j’écris ces quelques pages.
Ma décision est prise. Je vais prouver à ce monde de violence qu’une femme peut surpasser la normale. Je vais devenir la meilleure sabreuse au monde !
[Minimum 20 lignes]
>> Test RP
Le temps était bien doux sur Kage Berg. Ses paysages verdoyants à perte de vue et l’ambiance plutôt calme qui y régnait ne m’intéressaient pas. Je me trouvais en ce moment même dans le bureau d’un caporal pour me renseigner sur un criminel soi-disant en ville.
Une chaleur étouffante y régnait et l’officier n’était pas là pour arranger la chose. Il tira sur sa cigarette avant de me recracher un long filet de fumée à la figure. Charmant.
-Miss, ça ne sert à rien ! Dit-il avec un air d’ennui. Je vous rappelle que ces rumeurs qui circulent ne peuvent-être que confirmées par moi, or, je vous le répète, aucune tête à 8 millions de berrys ne se trouve dans cette ville !
-Je le sais, seulement, le compte-rendu d’un caporal de la Marine ne me suffit pas. Vous avez essayé de le chercher au moins ? Ou de l’attraper ? Répondis-je froidement.
Sa face devint livide et il bredouilla quelque chose qui ressemblait à des débuts d’excuses. Super. C’est certain qu’ils n’ont même pas essayé. Mais qu’est-ce que j’avais fait pour me retrouver avec des abrutis sans tripes ? Et ça s’appelle des hommes ? Tss... Quelle arrogance !
Je me levais du fauteuil où j’étais assise en soupirant. Le caporal reprit des couleurs en voyant que je n’avais aucune hostilité.
-Je prends congé de vous. Rappelez-vous que les hypothèses peuvent-être vraies pour des personnes différentes et plus déterminées !
J’avais dit la dernière phrase avec un lourd sous-entendu. Le caporal se leva à contrecœur pour me saluer et me jeta un regard noir plein de reproches.
C’est ainsi que je quittais la base de Kage Berg sans aucune information et des rumeurs incessantes sur le criminel. En plus de ça, j’avais besoin d’argent et ce mystérieux criminel qu’on suppose être sur l’île m’aurait permis de payer un bateau. Il fallait absolument que je trouve qui c’était et surtout le ramener à la Marine pour toucher sa prime !
J’étais plongé dans mes pensées tout en marchant et ce fût cet éclat argenté de fer qui me fit réagir. Avec rapidité je sortis Hadetsu de son fourreau pour parer le coup. Nos deux lames s’entrechoquèrent bruyamment. Des gens s’étaient approchés, curieux de voir le spectacle. Celui qui m’avait provoqué, (hé oui, encore un homme) devait être de deux ou trois ans de plus et portait un bouc de barbe noire et des cheveux noués en un catogan court. Ses yeux verts exprimaient une certaine malice et il me souffla discrètement à l’oreille :
-Toi aussi tu le cherches ?
Mon expression se durcit encore plus que d’habitude et je répondis sèchement :
-Cette proie est à moi. Et puis-je savoir votre nom avant de vous découper en rondelles ?
Cette fois, il éclata de rire et répondit avec un ton qui ne me plaisait pas du tout :
-Un défi ? Tu ne manques pas d’air, jeune femme. Soit. Je m’appelle Tatsumi Rimai et je suis chasseur de primes tout comme toi.
Un chasseur de primes ? Oh, je vois... S’il croit qu’il va me battre, il se met le doigt dans l’œil. Je n’aime vraiment pas cette lueur arrogante dans ses yeux et cet air hautain qu’il me lance. « Ce n’est pas parce qu’il est un homme qu’il est plus fort ! Moi aussi, je suis capable de choses peu ordinaires ! » Pensais-je avec agressivité. Je raffermis ma prise sur mon sabre et siffla entre mes dents :
-Je vais te réduire d'abord en bouillie et ensuite j’irais faire de la charpie de ce criminel !
-On va utiliser d’autres règles, d’accord ? Dit-il dans un sourire devant mon air interloqué. Le premier qui ramène cet homme mystérieux avec une prime sur la tête gagnera. Mais si tu veux refuser, je comprendrais bien, après tout, tu n’es qu’une femme !
A ce moment-là, ma colère atteint un paroxysme effroyable. Les jointures de mes mains blanchirent sous l’immense animosité qui m’avait envahi. De quel droit se permettait-il de dire cela ? Il allait comprendre sa douleur quand je l’aurais réduit à néant.
Je déclarai d’un ton si froid ma réponse que le dénommé Tatsumi perdit son sourire malicieux :
-Parfait. Ce soir, je vais accrocher tes tripes aux barreaux de la prison de ce type !
Il rangea son sabre en me fixant du regard. Je fis de même et nous nous fixâmes longtemps. La troupe qui s’était agglutinée, s’effilocha petit à petit, déçue qu’il n’y ait pas plus d’action que ça.
Je me détournais de lui en l’ignorant pour emprunter la direction des quartiers lugubres de la ville. Mon métier m’avait appris en six ans qu’un criminel va souvent se réfugier dans des tavernes ou des endroits peu recommandables où il n’y aura aucune règle pour l’entraver.
Si je trouvais une auberge, je devais aussi trouver le primé.
Une enseigne un peu délabrée m’attendait au coin. « A la vache sans cornes » Drôle de nom... Je remarquai aussi un homme qui sortait avec le nez en sang et des éraflures sur le visage. Je décidais de ne pas relever ce détail inintéressant pour entrer dans la taverne.
Le silence se fit peu à peu autour des tables alors que quelques secondes plus tôt il y avait des rires gras et des bruits de bouteilles brisées. Je souriais avec cruauté (je dois TOUJOURS prendre cette tête, sinon, c’est eux qui se fichent de moi). Mon regard passa du patron du bar à des clients en sale état.
-Dîtes-moi, vous n’auriez pas vu un criminel recherché par hasard ?... Tout renseignement m’est utile et je n’aime spécialement pas qu’on bafouille dans les stupides détails.
Le tavernier déglutit bruyamment avant de dire avec un rire nerveux :
-Si vous voulez miss, mais je crois bien que votre bandit s’est fait la malle il y a trente secondes à peine...
Je fronçai mes sourcils avant de comprendre. Le type en sang... C’était lui ! Il fallait que je le rattrape avant que Tatsumi ne le fasse !
J’allais repartir précipitamment quand un couteau fila sous mon nez. Un gaillard balafré esquissa un sourire avant de me demander d’une voix rocailleuse :
-Qu’est-ce que tu lui veux au capitaine Marhlon ? Tu sais sûrement que sa tête est mise à prix ?
Ainsi donc, ce bandit s’appelait Marhlon ? Première erreur de son sous-fifre...
-Et puis, tu ne devrais pas traîner ici gamine, des gens pas très recommandables pourraient te faire du mal, fragile comme tu es ! Ajouta-t-il avec un sourire qui en disait long sur ses intentions.
... Et voici la deuxième ! Me disant que j’avais déjà commencé une journée pourrie, qu’on était en plein milieu de l’après-midi et que cette sale petite fouine de Tatsumi m’avait bien embêtée jusque-là, je m’approchai en coup de vent jusqu’à lui pour sortir Yoshizui et le pointer sous sa gorge. Apparemment, il n’avait rien vu venir et son front perlait de grosses gouttes de sueurs.
Je souriais pour une deuxième fois aujourd’hui et soufflais avec perversité dans son oreille ces quelques mots :
-J’ai l’impression que tu peux me donner quelques indications utiles... Vous autres, vous vous approchez et je lui tranche la gorge ! Aboyai-je à ses camarades qui avaient dégainé des épées ou des pistolets.
Ils se rassirent doucement pendant que j’interrogeais leur compagnon balafré.
Je ressortis après mon interrogatoire, très satisfaite de ce que j’avais pu apprendre. Leur capitaine, Marhlon, était retourné à leur bateau accosté sur la plage pour soigner des coupures dues à une bouteille brisée non loin de lui.
C’est donc avec excitation que je me rendis hors de la ville. Une ombre passa soudainement non-loin de moi dans un champ et je constatai avec rage qu’il s’agissait de Tatsumi. Il me lança un sourire narquois avant de redoubler d’efforts pour me dépasser.
Bien décidée à lui faire ravaler ses remarques acerbes, je doublai mes efforts pour rester à son niveau. Je vis bientôt la plage en question. Je m’approchai discrètement de Tatsumi qui n’avait rien remarqué po lui donner un coup de coude dans les côtes. J’entendis quelques secondes plus tard des jurons satisfaisants. Je regardai derrière moi en voyant que l’escrimeur était bloqué par quelque chose. Je suis parfois un peu trop diabolique, mais bon... Tout est juste quand il y a une chasse à l’homme !
Je me rapprochai de plus en plus du bateau, prête à dégainer mes deux sabres... Je trébuchai soudainement sur une pierre avant de m’étaler de tout mon long sur la dite plage.
Je me réveillai un peu plus tard complètement sonnée. Le bateau n’était plus amarré et Tatsumi me regardait sans rien dire.
-Le bateau est parti pendant que tu étais inconsciente et que j’essayais de m’enlever coincé dans un terrier de lapin. L’équipage a prévenu son capitaine qu’une folle en kimono rose les avait agressés pour avoir des renseignements sur lui. Dit-il avec amertume.
C’est ainsi que notre défi se termina par une égalité écœurante, autant pour Tatsumi que pour moi !
Mon nom est Honaka Suzuke. J’ai treize ans quand j’écris ces lignes. Laissez-moi vous conter la vie simple et heureuse que j’ai eue jusqu’à la mort de ma mère et mon exil à West Blue...
Wano. Synonyme de dignité, d’honneur, de force, de virilité, d’habileté dans l’art du maniement de sabre. Comme l’orthographe fait deux avec quelqu’un, je fais deux avec mon pays. J’ai passé neuf années tranquilles sans savoir quelle rancœur on avait mise sur ma naissance.
Je suis née dans une bonne famille de sabreurs à Wano. Mon père a un emploi de comptable auprès des autorités. Ma mère fait la même chose que toutes les femmes. Mère au foyer. Ma sœur est de trois ans mon aînée et a déjà commencé, ce que toute jeune fille se respectant espère réaliser un jour, le maniement du sabre. Elle s’entraîne tous les jours sous l’œil vigilant de notre mère et sous le mien, empli de curiosité et d’admiration. Une vie simple de bonne famille. Jusqu’à ce jour tragique. Ce jour où tout s’est écroulé.
Le jour où ma mère est morte.
Elle avait toujours eu une santé fragile et c’est une grippe très virulente qui l’a frappée. Dix longs jours de souffrance durant lesquels elle nous a répété qu’elle était fière de nous et que nous serions sûrement capables de grandes choses. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à rêver. À rêver de devenir sabreur comme ma sœur. Mais notre famille ne l’a pas vu d’un très bon œil. Mon père s’est confondu en injures et en fureur envers ma grande sœur alors âgée de douze ans. Celle-ci a violemment protesté son féminisme et sa force. Ce qui lui a valu d’être exécutée. Jamais autant de sang n’avait coulé et jamais je ne m’étais sentie aussi vide qu’une coquille.
C’était les deux coups de gongs qui annonçaient ma chute aussi désespérée et longue fût-elle.
Trois ans où les remarques acerbes et méprisantes fusaient de tous côtés. J’étais comme ma mère et ma sœur, à toujours vouloir plus de libertés, de droits et de pouvoirs.
Ma pire faute était simplement folle. Celle d’être une femme. Je ne faisais pas honneur à ma famille comme il aurait fallu.
Ce fut trois ans douloureux, plongée entre mon lourd deuil et un mal-être persistant. J’ai fini par ériger un château et des murailles aussi solides que le diamant. Je ne voulais plus entendre ces voix sarcastiques.
Et il a suffit d’une simple phrase, de quelques mots pour me libérer sans que je le veuille. Ces mots si violents et dangereux.
J'ai exposé mes rêves et mes convictions.
Mon père fulminait. Mon ton est monté. Monté trop haut. Un geste très bref et mon dos ruisselait d’un liquide carmin. Une douleur atroce vrillait tous mes membres et c’est avec peine que j’ai pu regarder cet homme en face. Cet homme qui tenait une lame ensanglantée.
-« Pars, a grogné mon père, pars et ne reviens pas. Tu m’as indigné et tu souillé ta famille. Quitte cette terre qui t’est hostile à présent et continue de tomber de plus en plus bas dans tes rêves misérables, fille indigne et sotte ! »
Je n’ai rien dit, rien fait. J’ai pris mes deux sabres Yoshizui et Hadetsu. Deux fines lames que j’ai héritées de ma mère. « Parce que je devais continuer à vivre et à me battre… »
Ces mots avaient pris du sens alors que je n’avais que douze ans. Je suis partie le corps en sang et rongée par la douleur. Partie sans me retourner jusqu’à West Blue où un an plus tard, j’écris ces quelques pages.
Ma décision est prise. Je vais prouver à ce monde de violence qu’une femme peut surpasser la normale. Je vais devenir la meilleure sabreuse au monde !
[Minimum 20 lignes]
>> Test RP
Le temps était bien doux sur Kage Berg. Ses paysages verdoyants à perte de vue et l’ambiance plutôt calme qui y régnait ne m’intéressaient pas. Je me trouvais en ce moment même dans le bureau d’un caporal pour me renseigner sur un criminel soi-disant en ville.
Une chaleur étouffante y régnait et l’officier n’était pas là pour arranger la chose. Il tira sur sa cigarette avant de me recracher un long filet de fumée à la figure. Charmant.
-Miss, ça ne sert à rien ! Dit-il avec un air d’ennui. Je vous rappelle que ces rumeurs qui circulent ne peuvent-être que confirmées par moi, or, je vous le répète, aucune tête à 8 millions de berrys ne se trouve dans cette ville !
-Je le sais, seulement, le compte-rendu d’un caporal de la Marine ne me suffit pas. Vous avez essayé de le chercher au moins ? Ou de l’attraper ? Répondis-je froidement.
Sa face devint livide et il bredouilla quelque chose qui ressemblait à des débuts d’excuses. Super. C’est certain qu’ils n’ont même pas essayé. Mais qu’est-ce que j’avais fait pour me retrouver avec des abrutis sans tripes ? Et ça s’appelle des hommes ? Tss... Quelle arrogance !
Je me levais du fauteuil où j’étais assise en soupirant. Le caporal reprit des couleurs en voyant que je n’avais aucune hostilité.
-Je prends congé de vous. Rappelez-vous que les hypothèses peuvent-être vraies pour des personnes différentes et plus déterminées !
J’avais dit la dernière phrase avec un lourd sous-entendu. Le caporal se leva à contrecœur pour me saluer et me jeta un regard noir plein de reproches.
C’est ainsi que je quittais la base de Kage Berg sans aucune information et des rumeurs incessantes sur le criminel. En plus de ça, j’avais besoin d’argent et ce mystérieux criminel qu’on suppose être sur l’île m’aurait permis de payer un bateau. Il fallait absolument que je trouve qui c’était et surtout le ramener à la Marine pour toucher sa prime !
J’étais plongé dans mes pensées tout en marchant et ce fût cet éclat argenté de fer qui me fit réagir. Avec rapidité je sortis Hadetsu de son fourreau pour parer le coup. Nos deux lames s’entrechoquèrent bruyamment. Des gens s’étaient approchés, curieux de voir le spectacle. Celui qui m’avait provoqué, (hé oui, encore un homme) devait être de deux ou trois ans de plus et portait un bouc de barbe noire et des cheveux noués en un catogan court. Ses yeux verts exprimaient une certaine malice et il me souffla discrètement à l’oreille :
-Toi aussi tu le cherches ?
Mon expression se durcit encore plus que d’habitude et je répondis sèchement :
-Cette proie est à moi. Et puis-je savoir votre nom avant de vous découper en rondelles ?
Cette fois, il éclata de rire et répondit avec un ton qui ne me plaisait pas du tout :
-Un défi ? Tu ne manques pas d’air, jeune femme. Soit. Je m’appelle Tatsumi Rimai et je suis chasseur de primes tout comme toi.
Un chasseur de primes ? Oh, je vois... S’il croit qu’il va me battre, il se met le doigt dans l’œil. Je n’aime vraiment pas cette lueur arrogante dans ses yeux et cet air hautain qu’il me lance. « Ce n’est pas parce qu’il est un homme qu’il est plus fort ! Moi aussi, je suis capable de choses peu ordinaires ! » Pensais-je avec agressivité. Je raffermis ma prise sur mon sabre et siffla entre mes dents :
-Je vais te réduire d'abord en bouillie et ensuite j’irais faire de la charpie de ce criminel !
-On va utiliser d’autres règles, d’accord ? Dit-il dans un sourire devant mon air interloqué. Le premier qui ramène cet homme mystérieux avec une prime sur la tête gagnera. Mais si tu veux refuser, je comprendrais bien, après tout, tu n’es qu’une femme !
A ce moment-là, ma colère atteint un paroxysme effroyable. Les jointures de mes mains blanchirent sous l’immense animosité qui m’avait envahi. De quel droit se permettait-il de dire cela ? Il allait comprendre sa douleur quand je l’aurais réduit à néant.
Je déclarai d’un ton si froid ma réponse que le dénommé Tatsumi perdit son sourire malicieux :
-Parfait. Ce soir, je vais accrocher tes tripes aux barreaux de la prison de ce type !
Il rangea son sabre en me fixant du regard. Je fis de même et nous nous fixâmes longtemps. La troupe qui s’était agglutinée, s’effilocha petit à petit, déçue qu’il n’y ait pas plus d’action que ça.
Je me détournais de lui en l’ignorant pour emprunter la direction des quartiers lugubres de la ville. Mon métier m’avait appris en six ans qu’un criminel va souvent se réfugier dans des tavernes ou des endroits peu recommandables où il n’y aura aucune règle pour l’entraver.
Si je trouvais une auberge, je devais aussi trouver le primé.
Une enseigne un peu délabrée m’attendait au coin. « A la vache sans cornes » Drôle de nom... Je remarquai aussi un homme qui sortait avec le nez en sang et des éraflures sur le visage. Je décidais de ne pas relever ce détail inintéressant pour entrer dans la taverne.
Le silence se fit peu à peu autour des tables alors que quelques secondes plus tôt il y avait des rires gras et des bruits de bouteilles brisées. Je souriais avec cruauté (je dois TOUJOURS prendre cette tête, sinon, c’est eux qui se fichent de moi). Mon regard passa du patron du bar à des clients en sale état.
-Dîtes-moi, vous n’auriez pas vu un criminel recherché par hasard ?... Tout renseignement m’est utile et je n’aime spécialement pas qu’on bafouille dans les stupides détails.
Le tavernier déglutit bruyamment avant de dire avec un rire nerveux :
-Si vous voulez miss, mais je crois bien que votre bandit s’est fait la malle il y a trente secondes à peine...
Je fronçai mes sourcils avant de comprendre. Le type en sang... C’était lui ! Il fallait que je le rattrape avant que Tatsumi ne le fasse !
J’allais repartir précipitamment quand un couteau fila sous mon nez. Un gaillard balafré esquissa un sourire avant de me demander d’une voix rocailleuse :
-Qu’est-ce que tu lui veux au capitaine Marhlon ? Tu sais sûrement que sa tête est mise à prix ?
Ainsi donc, ce bandit s’appelait Marhlon ? Première erreur de son sous-fifre...
-Et puis, tu ne devrais pas traîner ici gamine, des gens pas très recommandables pourraient te faire du mal, fragile comme tu es ! Ajouta-t-il avec un sourire qui en disait long sur ses intentions.
... Et voici la deuxième ! Me disant que j’avais déjà commencé une journée pourrie, qu’on était en plein milieu de l’après-midi et que cette sale petite fouine de Tatsumi m’avait bien embêtée jusque-là, je m’approchai en coup de vent jusqu’à lui pour sortir Yoshizui et le pointer sous sa gorge. Apparemment, il n’avait rien vu venir et son front perlait de grosses gouttes de sueurs.
Je souriais pour une deuxième fois aujourd’hui et soufflais avec perversité dans son oreille ces quelques mots :
-J’ai l’impression que tu peux me donner quelques indications utiles... Vous autres, vous vous approchez et je lui tranche la gorge ! Aboyai-je à ses camarades qui avaient dégainé des épées ou des pistolets.
Ils se rassirent doucement pendant que j’interrogeais leur compagnon balafré.
Je ressortis après mon interrogatoire, très satisfaite de ce que j’avais pu apprendre. Leur capitaine, Marhlon, était retourné à leur bateau accosté sur la plage pour soigner des coupures dues à une bouteille brisée non loin de lui.
C’est donc avec excitation que je me rendis hors de la ville. Une ombre passa soudainement non-loin de moi dans un champ et je constatai avec rage qu’il s’agissait de Tatsumi. Il me lança un sourire narquois avant de redoubler d’efforts pour me dépasser.
Bien décidée à lui faire ravaler ses remarques acerbes, je doublai mes efforts pour rester à son niveau. Je vis bientôt la plage en question. Je m’approchai discrètement de Tatsumi qui n’avait rien remarqué po lui donner un coup de coude dans les côtes. J’entendis quelques secondes plus tard des jurons satisfaisants. Je regardai derrière moi en voyant que l’escrimeur était bloqué par quelque chose. Je suis parfois un peu trop diabolique, mais bon... Tout est juste quand il y a une chasse à l’homme !
Je me rapprochai de plus en plus du bateau, prête à dégainer mes deux sabres... Je trébuchai soudainement sur une pierre avant de m’étaler de tout mon long sur la dite plage.
Je me réveillai un peu plus tard complètement sonnée. Le bateau n’était plus amarré et Tatsumi me regardait sans rien dire.
-Le bateau est parti pendant que tu étais inconsciente et que j’essayais de m’enlever coincé dans un terrier de lapin. L’équipage a prévenu son capitaine qu’une folle en kimono rose les avait agressés pour avoir des renseignements sur lui. Dit-il avec amertume.
C’est ainsi que notre défi se termina par une égalité écœurante, autant pour Tatsumi que pour moi !
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Informations IRL
[list]Prénom : Clémence
Age :14
Aime :Lire, écrire, et surtout… One Pièce !
N'aime pas :/
Personnage préféré de One Piece : Shanks le Roux et Rayleigh
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Petit rat de bibliothèque
Fais du RP depuis :Six mois ou sept ?...
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) 3/7 en temps scolaire et 7/7 pendant les vacances.
Comment avez vous connu le forum ? Google est un outil tellement pratique quand on cherche quelque chose…
Dernière édition par Honaka Suzuke le Jeu 21 Juin 2012 - 19:43, édité 5 fois