Itake Hayato
Pseudonyme : La lame sanglante. Age: 19 ans. Sexe : Homme Race : Humain, si on peut encore me décrire comme tel. Rang : Métier : Archéologue. Groupe : Pirate. Déjà un équipage : Non, mais j'espère devenir l'un des prochains capitaines. But : Devenir un escrimeur de légende et retrouver un sabre en particulier. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : En réflexion. Équipements : Un sabre du nom de "Ketsueki suraido", a demander comme Grand Sabre. Codes du règlement (2) : Parrain : Aucun. |
Physique :
D'un simple regard, les gens comprenaient que je traînais un lourd passé derrière moi. Bien que mes yeux soient d'un marron très léger et doux, les flammes vives qui y brûlent, n'évoquent rien d'autre que des histoires sanglantes et funestes, baignant dans le drame et le sang. Sous mon apparence de jeunot, le poids des traditions que je protège sont dures à porter. Je ne peux dormir que rarement, laisser allez mon esprit à rêver, car "l'autre", celui-ci qui loge en mon âme, n'hésiterait pas à détruire ma volonté., pour habiter seul en ce corps. Comme mon regard, mes cheveux en batailles sont de couleur brun foncé, accompagné de reflet sombre sur certaines mèches. Je ne sourie pas, disons plutôt que j'en suis incapable depuis ce jour où ma vie à commencer à entrer dans les abysses des ténèbres. Sous mes traits si sinistre de mon visage, se cache pourtant un jeune homme séduisant et dégageant un certain charisme.
Je ne suis pas ce qu'on peut appeler une montagne de muscle, mais ma condition physique est des plus importants pour faire face aux problèmes que je rencontre. Il ne peut se passer un jour sans que je fasse endurer à mon corps des exercices et des souffrances pour le rendre le plus apte à porter mon fardeau. Quand cette chose qui vie en moi arrive à se frayer un chemin vers mon esprit, mon corps change légèrement d'apparence, pour devenir quelques de plus évolué et a même de satisfaire son envie de sang. La musculature double de volume, son regard enflammé prend le dessus de mes intentions et arrive à dicter mes actes à cet ensemble de chair et de sang. Ses ongles s'allongent. Ils durcissent, au point de fendre la roche d'un simple revers de manche, brisant l'aire d'un simple bassement de celui-ci. Bien que je sois un épéiste, "il" prend un malin plaisir à faire souffrir ses adversaires en leur infligeant de multiple coupure sur l'ensemble du corps, de façon très méthodique, comme pour accroitre la douleur de ces malheureux.
Dans les traditions de ma famille, je porte une robe de cérémonie ornée de motifs noirs et bordeaux, symbolisant la délivrance de l'âme et la mission qui est la mienne, sur une toge d'un beige très clair. Rattaché à celle-ci, je me vêtis une cape dans les mêmes teintes, reliées par un médaillon très particulier où y est logée une pierre précieuse, héritage de mes ancêtres. Celle-ci à la particularité de changer d'un blanc très paisible et serein, à un rouge rubis des plus sombres. Ce phénomène est lié à mon âme, selon qui contrôle mon corps. Bien qu'un décelable à l'oeil nu, sous ce drapé se trouve mon sabre "Ketsueki suraido" dans son fourreau d'ivoire et de jade, au niveau de ma ceinture. Sabre de mon père. Relique de notre famille. Grand marcheur, dû aux conditions de vie de mon enfance, où les dunes de sables constituaient mon seul paysage connu, il me fallait avancer avec essence dans ce cadre si difficile à vivre, où la mort règne comme un compagnon de voyage. C'est pour cela qu'aujourd'hui encore, je porte ces sandalettes en cuir brun, qui sont un souvenir de mon passé, me rappellant d'où je viens et ce que j'ai pu y vivre.
Je ne suis pas ce qu'on peut appeler une montagne de muscle, mais ma condition physique est des plus importants pour faire face aux problèmes que je rencontre. Il ne peut se passer un jour sans que je fasse endurer à mon corps des exercices et des souffrances pour le rendre le plus apte à porter mon fardeau. Quand cette chose qui vie en moi arrive à se frayer un chemin vers mon esprit, mon corps change légèrement d'apparence, pour devenir quelques de plus évolué et a même de satisfaire son envie de sang. La musculature double de volume, son regard enflammé prend le dessus de mes intentions et arrive à dicter mes actes à cet ensemble de chair et de sang. Ses ongles s'allongent. Ils durcissent, au point de fendre la roche d'un simple revers de manche, brisant l'aire d'un simple bassement de celui-ci. Bien que je sois un épéiste, "il" prend un malin plaisir à faire souffrir ses adversaires en leur infligeant de multiple coupure sur l'ensemble du corps, de façon très méthodique, comme pour accroitre la douleur de ces malheureux.
Dans les traditions de ma famille, je porte une robe de cérémonie ornée de motifs noirs et bordeaux, symbolisant la délivrance de l'âme et la mission qui est la mienne, sur une toge d'un beige très clair. Rattaché à celle-ci, je me vêtis une cape dans les mêmes teintes, reliées par un médaillon très particulier où y est logée une pierre précieuse, héritage de mes ancêtres. Celle-ci à la particularité de changer d'un blanc très paisible et serein, à un rouge rubis des plus sombres. Ce phénomène est lié à mon âme, selon qui contrôle mon corps. Bien qu'un décelable à l'oeil nu, sous ce drapé se trouve mon sabre "Ketsueki suraido" dans son fourreau d'ivoire et de jade, au niveau de ma ceinture. Sabre de mon père. Relique de notre famille. Grand marcheur, dû aux conditions de vie de mon enfance, où les dunes de sables constituaient mon seul paysage connu, il me fallait avancer avec essence dans ce cadre si difficile à vivre, où la mort règne comme un compagnon de voyage. C'est pour cela qu'aujourd'hui encore, je porte ces sandalettes en cuir brun, qui sont un souvenir de mon passé, me rappellant d'où je viens et ce que j'ai pu y vivre.
Psychologique :
Je suis une personne par nature très patiente et déterminée, une manière d'être qui m'a été inculqué et dont je suis forcé de suivre pour subsister dans mon corps. Possédant une seconde personnalité, il est difficile d'arriver à me cerner avec facilité. Je n'ai pas peur de la solitude, c'est toute ma vie qui en est remplie, par la disparition de ma famille et ce paysage de désolation qu'offre "L'autre" en moi quand il prend le contrôle. Ne voyant que des corps en charpies, des ossements brisés ou des membres sectionné, la vue du sang n'est plus un barrage sur ma conscience. Je suis une âme des plus serviables et attentionnée dans un univers de sang et de ténèbres. Je n'ai jamais eu d'ami, ou du moins que très peu de temps, avant qu'ils reposent au fond des dunes de sables, la lame les transperçant de ma main. Je ne suis pas quelqu'un de distant par plaisir, mais c'est par nécessité de protéger les autres que je m'impose cette exile, cherchant une personne qui arrivera à faire face à la fureur et l'ardeur du combat de cette chose qui habite en moi.
Des ténèbres. Des souffrances. Des peurs. Il tire sa force de la noirceur des sentiments, il s'en nourrie pour dévorer petit à petit mon esprit. Malheureusement pour lui, il n'est pas facile de me faire perdre de pied, mais le sommeil m'en est privée pour cela. De ce que je sais de lui, il n'existe que pour combattre, une machine sans émotions, ni peur, qui ne recherche qu'à voir le sang couler telle un fleuve. Les larmes de douleurs ne sont que pour ses ennemis, les coupures ne lui font rien, ce corps d'empreints n'a aucune importance pour lui, il n'est qu'un objet qui lui permet d'assouvir cette envie de fer s'entrechoquant, de sang giclant sur le sol froid et ruisselant sans limite. Bien que nos deux personnalités existent différemment à l'intérieur d'un seul corps, il peut depuis peu de temps communiquer avec ma pensée par moment, quand mes émotions sont aux bort de la frontière qui nous unit. Il ne se fait pas violence pour se faire connaitre aux yeux de mon adversaire, car il sait qu'il sortira de là un jour, avec pour récompense mon corps et son âme noire au commande. Le seul moyen de juger de la puissance de nos esprits est le médaillon que je porte à mon cou, rougissant ou blanchissant, selon la force des âmes.
Biographie :
L'apparition du Démon :
J'ai si froid. Du sang. Du sang sur mes mains. Du sang sur mes vêtements déchiré se trouvant à l'état de lambeaux. Mon corps tout entier en est éclaboussé. Ce ne peut être vrai ! Je ne suis pas là. Ce n'est pas moi ! Les deux corps ensanglantés, morts, gisant devant moi ne peuvent être mes parents ! Ce n'est pas mon père qui porte les armoiries de notre famille, c'est invraisemblable ! Et ce sabre, comment est-il arrivé ici ? Comment a-t-il put être recouvert des abominations qui se sont déroulées ? Ce n'est pas vrai, tout n'est que cauchemar, ce n'est pas la réalité. Pourtant, il fait froid sous cette Lune pleine. Mes doigts recouvert du carnage tremblotent. Mon corps entier tremble. Mes larmes ruissellent sur mon visage meurtrir par les éclaboussures. Il fait si froid. J'ai froid.
16 heures avant ...
Ce bruit si agréable de l'oiseau moqueur imitant ses congénères avec une facilité si déconcertante, l'odeur des Taiyaki que préparait ma mère dans la cuisine et les mouvements de sabre en bois fendant l'air que mon père exécutait avec perfection devant ce qui était pour l'instant notre domicile. C'est dans cette ambiance que je daignais ouvrir les yeux sans savoir ce qui m'attendait. Après avoir fait un saut rapide pour prendre ces délicieuses pâtisseries à la pâte de haricots rouge dont j'avais le droit jours, je me hâtais de rejoindre mon père pour apprendre mes leçons de Kendo. Voilà bientôt sept ans que je dois suivre le tracé de l'héritage de votre famille, défendre la richesse de notre armoiries transmit depuis de nombreuses générations. Un trésor que mon père m'a promis de me monter aujourd'hui même...
L'entraînement que je devais suivre était d'une difficulté aberrante et je voyais mon paternel l'exécuté avec une simplicité des plus décourageante, dans le même costume traditionnel que le miens. Ses mouvements étaient si fluide, que l'on pensait qu'il flottait sur l'air, porté par les courants d'aire chaud des dunes, dans cette oasis où nous logions. Il s'agissait d'un enchainement de huit coups consécutifs, exécutés à une très grande vitesse pour empêcher l'ennemi de parer la totalité des coups et qui avait pour but de tuer par ce seul enchainement. Je ne devais pas l'apprendre comme on apprend une chanson, en la récitant sans fin. Il s'agissait d'endurcir simplement mon corps et mon mental, car selon mon père, il s'agissait d'un mouvement héréditaire, qui ne nécessitait pas d'enseignement mais, que l'on ressentait au moment dit. Je ne comprenais pas toujours les mots qu'il me disait cependant, le voir se tenant devant moi avec le charisme qu'il dégageait, me rendez admiratif au point de le suivre sans me questionner
Le soleil frappé fort le sol dans cette région aride de South-Blue et le sable était le seul décor visible à perte de vue. On pouvait voir de temps en temps de petites oasis bien agréable à ce paysage de désolation, mais les vents sablonneux rendait les environs en perpétuel changement, ne donnant aucun repère fixe pour un aventurier solitaire n'était habitué à cette folie terrestre :
"Concentre-toi sur ton entrainement à la place de me parler sens cesse de futilité ! Tu es l'héritier de notre famille et tu n'as pas le droit à l'échec. Voilà déjà sept ans que ton entrainement à commencer et tu restes toujours un piètre combattant. Sache qu'il m'a fallu cinq ans pour maitriser ce mouvement à la perfection !", me répondait mon père, montrant toujours un visage assez froid comme de la rancoeur à mon égard sans vraiment savoir pourquoi.
Mon père était quelqu'un de très traditionaliste, à cheval sur les traditions et ne rigolait en aucun cas de cela. Il défendait les préceptes de notre famille, de sa vie s'il le pouvait. Il avait l'habitude de porter à sa ceinture une gourde en forme de poire d'Amazake et un Choko ornée de peinture de céramique à l'armoiries de notre ascendance.
12 heures avant ...
Voilà plus de quatre heures que je m'entraînais. Mon père était parti chasser le Hebi abura. C'est un serpent qui se taire dans les profondeurs des dunes de sables et qui ne se nourrit que carcasse, ou de petit animaux. Il a la peau aussi dure que la roche, ses écailles dorée le rendent invisible dans notre paysage et il possède un sens de la perception comme jamais je n'ai vu. J'ai déjà vu mon père le chasser, il m'avait en mené une fois, une seule fois, car il ne m'avait pas jugé apte à le suivre et survivre avec lui.
J'étais affalé sur le sol, mon habit traditionnel déposé sur le côté. Le regard vers les hauteurs des palmiers qui bordaient l'oasis. Le dos en sueur collant les grains de sables qui se mêlaient aux quelques herbes qui arrivaient à pousser dans les conditions de sécheresse et de lumière trop forte. Dans ma main droite, le katana en bois, brillant comme une pierre précieuse exposée au soleil. Je n'en pouvais plus. J'avais le souffle cours et mes muscle commençaient à tirer de plus en plus vers une douleur conséquente. On pouvait m'entendre haleter, gonfler mes poumons à les faire exploser pour arriver à reprendre le contrôle de mon corps, qui s'était affalé là, après mon dernier mouvement.
*Tu es si pathétique*
Mon souffle se coupa net. Mes muscles nos bougeaient plus. J'étais comme paralysé. L'espace d'une demi-seconde rien ne voulait se produire. Mon regard se tourna vers la droite. Puis vers la gauche. Sans y voir la moindre silhouette. Dans le plus grand des calmes se me redressa. Alors que mon esprit flotté dû au manque d'oxygène, je consentie à reprendre mon entrainement. Ne me posant plus de questions sur ce qui venait de se passer, mon corps commençait à reprendre le rythme effréné des exercices physiques.
8 heures avant ...
*Je l'ai vu ! Je n'ai pas rêvé ? Je l'ai vu. J'y suis arrivé. Enfin ! Mais ce n'était pas un coup de chance ? Il faut que je le montre à père*, me disais-je. Le corps transpirant de sueur, les gouttes perlant en tombant de mon visage et s'éclatant sur le sol brulant, provoquant de légères évaporations. J'y étais enfin parvenu. Voilà, jour pour jour, 7 ans que mon entrainement a commencé, pour maitriser ce mouvement. Après tant d'année d'endurcissement de mon corps et de mon esprit, me voici maître de cette technique. Je n'avais pas pu attendre plus longtemps. Je me hâtais de le rejoindre pour lui montrer mon travail, ma fierté, la technique dont je suis l'héritier.
Mon père se trouvait non loin d'ici. Il se trouvait sur le bord de l'oasis, à boire dans sa jarre. Bien que sur excité, je n'ai pas pu arriver comme cela et manquer de respect si ouvertement. J'attendis qu'il eut terminer pour me rapprocher de lui et lui soumettre mes dire. Il voulut constater cela sans attendre et j'en étais fort honoré. Alors que je prenais place, je commençais à faire le vide dans mon esprit. Mes pensées me quittaient, mes muscles se détendaient. Plus aucun bruit ne venais me perturber. Je n'entendais plus le vent sablonneux secouer les feuilles des palmer. Ou encore, mes pieds prendre place dans le sol en mouvement. Je ne ressentais qu'une seule chose. Mon sabre dans ma main droit. Je voyais sa forme, son énergie qui s'en dégageait, alors que je laissais mes yeux fermé. Ma respiration ralentit. Mon sang coulais dans mes veines avec la plus grande fluidité, comme si celui était appelé par quelque chose. Aspiré par le sabre.
*Maintenant*
"Tsuki o kiru hane*"
Mes mouvements étaient aussi fluide que mon père. Les coups étaient d'une grande rapidité. Le geste était assuré et parfaitement exécuté. A la fin de celui-ci, j'attendais de mon père sa reconnaissance. Mais rien. Son visage resta de marbre comme à son habitude. Mon souffle était de nouveau désordonné et je manquais de tomber au sol. Impossible. Je ne pouvais perdre la face, devant mon père si dure avec moi. Je repris mes appuis et rien n'y ai paru. Il s'approcha de moi et me demanda de la suivre. Ce que je fini sans broncher. *Tu n'es rien sans moi*. De nouveau, cette idée dans ma tête qui me semblait si réel. D'où pouvait venir cette voix ? Qui était elle ? Que me voulait elle ? Je n'eus pas le temps d'y réfléchir davantage, car mon père commençait à me semer dans les méandre du dessers.
Après une bonne demi-heure de marque, nous arrivions à un rocher des plus commun. Sans grande importance. Cependant, mon père, lui, se courba devant celle-ci, comme on le fait pour salut une personne qui nous est cher. Je ne comprenais pas. Puis il sortit son vrai sabre, non celui en bois et d'un geste directe, fendit la pierre. Je n'en revenais pas. Un escalier fit son apparition. Il était là sous le rocher, caché par la roche et le sable. Il commença à descendre les marches. J'en fis autant. Le couloir n'était pas immense, mais descendait de plus en plus en profondeur, a tel point que l'on ne voyait bientôt plus la lumière extérieure. Heureusement l'ensemble du chemin était éclairé par de la mousse luminescente. Je ne savais plus combien de marche j'avais pu descendre, combien de mettre sous terre nous avions pu atteindre et surtout ce que nous venions faire là.
Nous arrivâmes dans une pièce immense, taillé dans la roche elle-même. Des sortes de gravures ornaient toutes les parois rocheuses. On aurait dit un livre d'histoire, où on pouvait comprendre les origines de notre ligné. Les symboles étaient vraiment étranges telle des lettres d'un autre monde. Au centre de la pièce se trouvait une stèle, dont un katana y était fixé par des chaînes qui semblaient incassables. Je ne comprenais pas tout, mais j'avais enfin trouvé le but de notre visite. J'avais devant moi le trésor de notre famille. L'héritage que je devrai protéger un jour. Le "Ketsueki Suraido*". Je ne savais pas grand-chose de ce sabre, mais si notre famille le protégeait depuis des générations ce n'est pas pour rien. Il se trouvait dans un étui d'ivoire et de jade. Je demandais la raison de notre famille, pourquoi voilà bien des générations que ce sabre reste scellé. Il ne pu me répondre, car il n'en savait rien, lui non plus.
*Quel magnifique lame. Ne ressens tu pas ce qui s'en dégage ?*. Mon regard se fixa sur mon père, espérant que la voix venait de lui. Mais ses lèvres n'avaient pas bougé d'un millimètre depuis sa réponse. Nous sortîmes de ce lieu, pour retourner au logis familiale. Les questions n'arrêtaient plus de circuler dans ma tête. Que m'arrive-t-il ? Suis-je le seul à entendre cette voix ? Que me veut elle, réellement ? J'entendais des murmures, des bruits de fer s'entrechoquant et des cris d'effrois.
4 heures avant ...
*D'où peuvent venir ses bruits ? Et pourquoi suis-je seul à les entendre ? Je ne comprends rien. Je ne comprends plus rien. J'ai peur. Si peur. Que m'arrive-t-il ? Que dois-je faire ? Je ne sais plus. Je ne sais rien. Je n'arrive pas à me chasser de l'esprit cette voix roque et lugubre. Cette voix stridence, avec une pointe de folie. Il faut que je pense à autre chose*
Alors que mon esprit commençait à reprendre pied, je me trouvais dans ma chambre. Nous avions déjà mangé et nous étions sur le point d'aller dormir. Les journées sont arides dans le désert, mais les nuits sont glaciales. Au point de faire congeler l'eau de l'oasis. Les températures ne sont plus positives, loin de là. La rosée ne tombe pas, elle gèle sur les branches des quelques arbres qui survient à des changements aussi conséquent. Et la nuit tombe vite. Une fois arrivé, le noir le plus total fait son apparition. Les quelques rayons de lumière viennent de la Lune quand elle est pleine. Sinon rien n'arrive à traverser la froideur et la dureté de ce climat. S'il n'y avait que ça. Le vent est souvent de la partie, emmenant avec lui des montagnes de sables qui viennent comme des oiseaux migrateurs d'un coté à l'autre du désert.
Ce soir-là, c'était la pleine Lune. Alors que mon esprit commençait à partir vers le doux pays des songes, la voix revient. Cette voix que j'avais entendue a différente reprise durant la journée. Celle qui m'avait glacé le sang a ne plus savoir quoi faire. Cette que j'étais seul à entendre et qui connaissait tout de moi. Celle-ci revient et dans un but précis... Je ne me souviens de rien de cette nuit là... Et je n'essaye pas de le faire...
(...)
(...)
(...)
C'est bien 4 heures après que j'ai repris conscience, devant moi gisait mes parents. Morts. Le froid avait commencé à faire son office. Un sabre à la main. Le "Ketsueki suraido ". Lui qui semblait si solidement attaché à la stèle, rougissait du sang identique à celui qui coule dans mes veines. Je ne m'explique pas cette lui, mais je sais à présent. Je ne suis pas seul en ce corps.
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Tsuki o kiru hane : Lame qui coupe la Lune.
Ketsueki suraido : Lame de sang.
*Pensées*
*Pensées autre moi*
"Parole"
Test RP :
Des heures. Des jours. Des secondes. Des minutes. Où suis-je ? Je ne sais plus. Où vais-je ? Je ne sais pas non plus. De l'eau. Seulement un peu d'eau. Quelques gouttes. Rien que cela. Je ne demande pas plus. Juste de quoi m'humidifier les lèvres. Il fait si chaud, sous ce soleil de plomb. Je ne me souviens de rien. Je ne veux plus me souvenir. Le corps de mes deux parents gisant sur le sol, découpé de part en part. Moi, tenant dans ma main l'arme du massacre, rougissant du sang de ma ligné. Je ne peux plus avancer. Je ne veux plus vivre. Je ne peux plus vivre... *Ne dis pas ça. Il te reste tant à faire pour moi !*. Encore et toujours cette voix. Je l'ai compris, je ne suis pas seul dans ce manteau de chair et de sang.
J'ai pourtant l'habitude de marcher dans le désert, toute mon enfance n'a été dictée que par un changement constant de lieu d'habitation. Je ne sais pas vraiment la raison de cela, mais c'est sans doute pour protéger le trésor de notre famille. Avec les quelques rations de viandes et d'eaux que j'avais, j'aurais pu tenir des semaines. Pourtant, ce ne fut pas le cas pour cette fois. Je ne me souviens plus de mon départ. Je ne me souviens plus de la direction que j'ai prise. Je ne me souviens plus de but qui m'anime. Sous ce brasier qu'offrent les dunes et cet astre si puissant, les mirages ne manquent pas. Le vent et le sable meurtrissent mon corps. Mon esprit me déroute et me guide vers les abîmes sans fin des ténèbres qui vivent en moi. Qu'es que cela peut-il bien être ? Encore un mirage ? Je ne peux le croire. On dirait un diamant qui resplendit à des kilomètres. Cette couleur bleuté, limpide et transparente, ça ne peut être que ce que je pense. Je ne me trompe pas finalement ? C'est possible ? De l'eau...
Bien que mes forces m'abandonnent, je n'ai pas pu me retenir de courir, le souffle court, le cœur léger vers ce cadeau que les cieux m'avaient offert. Ce n'était pas un mirage, la source était bien devant mon regard à m'attendre. Je n'ai pas bu des litres d'eau, car c'est le plus grand piège des assoiffés. Seules les personnes habituées à vivre dans les pays où la sécheresse fait partie du quotidien savent cela. Le corps exposé à la déshydratation, réagi de la même manière qu'une éponge. Si la quantité d'eau est trop importante après avoir enduré un manque conséquent des minéraux qu'elle apporte normalement, les organes gonflent et le risque d'hémorragie se forme. C'est pour cela qu'il faut dans un premier temps hydrater les lèvres et la bouche, ainsi que boire de petites quantités avec un espacement régulier, pour que l'organise reprenne toutes ses forces.
J'étais sauvé. Mais dans quel but ? A quoi rimait mon existence ? Je n'avais plus de familles, plus d'endroit pour vivre, plus de raisons de vivre. Je ne savais plus quoi faire. J'étais désemparé. Je resterai là pour la nuit. Je n'ai nul par où aller.
5 heures plus tard...
Je me trouvais allongé là. Allongé sur le sol. Mon corps se mêlant au sable humide de l'oasis. Je scrute le ciel sans vraiment savoir pourquoi. Bien que l'eau soit à portée de main, je n'ai plus envie de bouger. Mes paupières commencent à tomber. Mes muscles se relâchent, après des jours et des jours à la recherche d'un coin à l'abri du soleil, frappant de toute sa force le sol brulant et ma peau rougie par les rayons qu'il dégage. Le pays des songes m'accueille. Je ne me souviens plus vraiment avoir vu la pierre que je porte au col changer de lumière, mais elle oui. Elle ? Qui était-elle ? Je ne le savais pas encore, juste de sa voix appelant. "Père ! Venez vite ! Ce jeune homme est exténué ! " Une voix douce et chaleureuse, loin de celle qui venait me murmurer des mots de cauchemar et de sang de temps en temps. Je ne sais pas pourquoi, j'eu peur. Peur de faire du mal. Peur qu'il revient à la charge. *Mais il y a du monde dis-moi !*. Soudain je me levis net. Comme pour l'empêcher de prendre possession de mon corps.
Sous mes yeux apparus un groupe de marchand et une jeune demoiselle aux yeux émeraude. On pouvait lire dans son regard une grande bonté. Ses cheveux étaient d'un brun soyeux et éclatant. Ses vêtements étaient simples, en parfaite accord avec son teint. Elle ne devait pas être plus âgée que moi je pense. Mais elle dégageait une aura de bonté, dont jamais je n'aurai pu imaginer. J'étais le parfait inverse de cette qualité. Elle se mit à me sourire et m'aida à me relever."Je me présente Yuna, Yuna Ishiode. Nous sommes une famille de marchand et vivons en nomade. Et toi comment t'appelles-tu ? ", me demanda-t-elle. Mais je ne répondis point. De peur de m'attacher à elle et de la voir disparaitre comme mes parents.
"Je suis vraiment navré, mais je ne peux rester. Des obligations m'attendent.", ne pouvant pas lui dire qu'en moi, sommeil une part d'ombre et de ténèbres qui pourrait tous les tuer sans aucun état d'âme en quelques minutes. Cependant, la jeune demoiselle insista. Vint son paternel qui insista plus fortement. Posant la main sur mon épaule et passant son bras dans mon dos, je ne pouvais résister à la force qu'il avait dans celui-ci. Ils commencèrent à faire un feu de joie. Empilant planches, papiers et troncs d'arbres qu’ils venaient de couper autour de l'oasis, les flammes se mirent vite à monter et éclairer les alentours. Ils avaient planté leurs tentes tout autour des lieux. Celle de la demoiselle et de son père se trouvait un peu plus reculé. Il était le chef de cette famille. Comme mon père pour la nôtre.
Ils commencèrent à festoyer, danser, chanter, s'amuser et rire de bon cœur. Yuna vient près de moi et commença à me poser des questions. Pourquoi je me trouve ici, seul ? Où allais-je ? Me demandant mon nom ? Je ne pouvais que répondre sommairement de peur de me lier toujours plus avec une personne. L'autre en moi. Non. Moi. J'avais tué mes parents, car je n'étais pas assez fort. Sans cela ils seraient encore de ce monde... Elle se mit à parler d'elle, de son père, de sa famille. Je ne m'en étais pas encore aperçu, mais la broche que je porte, commençait à changer de couleur. Pour autant cela n'était pas vraiment perceptible et claire, car les flammes rendaient les ombres et les couleurs en perpétuelles changements. J'appris que son père était un expert en lame de grandes qualités. Qu'il connaissait l'histoire de la plupart des sabres de ce pays et de notre mer. Je ne le savais pas, mais cette information aller tout changer.
L'ai voyant s'amuser et jouer de leur vie avec tant de facilité me rendait triste. Les pensées négatives commençaient à m'envahir. Yuna insista pour me faire danser. Mais je mis refusa, car tout cela commençait à faire trop pour mon esprit. La mort de mes parents de mes mains et maintenant des gens que je ne connais pas du tout, s'amusant devant mes yeux, comme s'ils se réjouissaient de mon malheur. Je le sais bien aujourd'hui que ce n'était pas le cas, mais l'autre m'a guidé sur cette voix. *Regarde-les ! Comment peuvent-ils se réjouir de la mort de tes parents ? Tu n'as plus rien.*. Soudain mon visage se figea. Les larmes commencèrent à ruisseler de mes yeux. Je ne contrôlais plus rien. Je me mis debout, sans vraiment comprendre pourquoi. Yuna était partie puiser de l'eau à l'oasis qui se trouvait à deux pas de là. Je me dirigeais vers la tente de son père. Puis les larmes stoppèrent. Mais une chose étrange fit son apparition. Je voyais tout, mais je n'étais plus maître de rien. La sensation était identique à voir une scène par le biais d'une autre personne. Je me tenais là. Devant cet homme.
Il était bien bâti. Une montagne de muscle de plus d'un mètre quatre-vingt-dix. Les yeux émeraude, comme sa fille. On pouvait voir les creux sur son visage qui traduisait son âge mûr. Sur ses bras étaient tatouées des runes identiques que ce que j'avais vu dans la grotte où était scellé le sabre. Il portait une veste sans manche, dans le style chasseur tropical. Je ne sais pas pourquoi, mais je me mis à genoux devant lui, en attendant. Il se retourna et me vit, simplement assis devant lui, ne comprenant pas ma réaction. "Vous, qui connaissez l'histoire des sabres de ce monde, parlez-moi de celui-ci". Je me mis à tendre le sabre de façon horizontale face à lui. Mais ce n'était pas ma voix, ni mon intention de faire. La pierre qu'arborait ma broche était d'un rouge vif. Il prit le sabre et commença comme si de rien était.
"La courbe du sabre est fine. Le fer est de haute qualité. Sa tenue est parfaitement équilibrée. Le pommeau de la lame est très soigné. Des éclats de Jade et d'ivoire. Le fourreau aussi. On peut lire une inscription dessus "Les Ténèbres ne peuvent être combattu que par les Ténèbres" On jurerait avoir affaire à l'une des deux lames. Le "Ketsueki suraido"...", le regard de l'homme commença à se décrocher du sabre pour se plonger dans le mien. Il avait compris sans le vouloir la vraie nature de la personne qui l'avait en face de lui. Je n'ai pu qu'assister à ce qui s'en suivi. Il essaya de dire quelque chose, mais je n'ai pas compris sur le coup.
Mon corps récupéra le sabre qui n'était déjà plus dans son fourreau et d'un mouvement rotatif de cette amas de cher des d'os, trancha la tête du marchand. On pouvait l'entendre tomber au sol et rouler jusqu'à buter contre un meuble. Ma broche n'était plus rouge vif, elle était "sang". Ce n'était que le commencement. On pouvait voir sur le visage que possédait mon autre moi, la joie sans limite de tuer. Les corps tombaient l'un après l'autre devant mes yeux, sous la vitesse, la rage et le plaisir que déployait cette abomination qui vivait en moi. *Tu n'aimes pas ? Je ne suis qu'une partie de toi. Tu n'es juste pas assez fort pour faire ce que je fais. Tu n'es rien sans moi*. Ces mots résonnaient sans fin dans ma tête. Je les voyais un par un, quitter ce monde. Les bras arrachés, les membres sectionnés. Quand ce n'était pas les têtes qui roulaient au sol, c'était les cœurs qui gisaient par terre. Puis vint ce moment.
*Non arrêtes toi*, je ne pouvais plus supporter. Puis revins Yuna, alors que le carnage avait pris fin, mais je n'étais toujours pas maître de moi. Il était là, lui, à jubiler et se délecter de ce spectacle. Le sabre rayonnait d'un rouge terrifiant, comme si lui aussi avait plaisir à hotter la vie. Il léchait le sang qui lui éclaboussait le visage et se tenait là, sur la pile de corps qu'il avait fait. *Non je t'en supplie, pas elle !*. Son regard se fixa sur la jeune demoiselle, agenouillé, les yeux remplis de larmes. Il fonça sans hésitation. La lame en arrière. *Arrête-toi !*. Se rapprochant de plus en plus *Je t'ai dit d'arrêter !*. La lame exécutant le mouvement qui allait mettre fin à ses jours. *ARRETES-TOI !* ...
La lame se stoppa net. A quelques centimètres de son cou. Elle s'évanouit sans tarder. J'avais repris le contrôle de mon corps. J'en étais capable...
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J'étais parti après ce massacre, laissant derrière moi la boucherie. C'est à ce moment que me reviennent les paroles du marchand, dont je n'avais rien compris "Il existe un deuxième sabre. Il pourra te sauver". Cela voudrait dire que dans les mers de ce monde, une échappatoire me serait possible ? Que je pourrai vivre de nouveau une vie normale ? Depuis cet instant, j'ai pris mesure de mes rêves. Je parcourrai les mers du monde entier pour retrouver ce sabre. Seul entre des mains chevronnées, il pourra me guérir. Je n'ai plus le choix. Je dois devenir le plus grand sabreur que connaitra cette terre…
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Informations IRL
- Prénom : Quentin
Age :19 ans
Aime :La culture japonaise, l'art et le sport (basket en particulier).
N'aime pas :Le narcissisme et le nombrilisme.
Personnage préféré de One Piece : Pas de personnage préféré, car j'adore trop l'univers pour en trouver un personnage nul.
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Je suis une personne dynamique, amusante et qui sais être proche des personnes.
Fais du RP depuis : J'ai fait du rp durant 3 ans, mais j'ai arrêté pour mes études et me voilà de retour dans l'univers du rp sur ce magnifique forum.
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif)Cela dépendra des contextes mais en moyenne je dirai trois à quatre jours par semaines.
Comment avez vous connu le forum ? Sur internet et de renommé.
Dernière édition par Itake Hayato le Dim 14 Avr 2013 - 22:48, édité 29 fois