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Une sirène libérée, une chasse commencée, une fuite désespérée

Rappel du premier message :

Alors que la tempête grondait, qu’un bateau tanguait et que du verre fut brisé ; une sirène dont la tête avait cogné la rambarde du navire, fut éjectée dans les eaux déchainées. Assommée par le choc, elle ne pu ni bouger, ni crier, n’ayant d’autre choix que de couler dans le fin fond de cet étendu grisée par les nuages de cette même couleur. Une bonne heure s’écoula, avant que la belle ne retrouve ses esprits…

*Ma tête… Ouillouillouille…*

Daenerys approcha sa main du sommet de son crâne. A peine ses doigts effleurèrent sa plaie qu’une légère plainte sortit de sa bouche :

- Aïie…

Elle sentit sous ses doigts le liquide visqueux qui emplissait ses veines *Mais… mais… Je saigne !*. Face à cette évidence, des larmes montèrent à ses yeux, car la simple idée de saigner lui faisait plus mal que la blessure elle-même. Elle voulait pleurer et se faire cajoler par son gentil maître, alors elle chercha autours d’elle… Rien… Il faisait très sombre.

Elle ne comprenait pas où elle était et ne se souvenait pas de ce qui s’était passé une heure plus tôt. La seule chose qu’elle pouvait dire, c’est qu’elle était dans l’eau, avec une partie plus lumineuse que l’autre, lui indiquant où se trouvait la surface. Alors que ses yeux sécrétaient des larmes, Dae sentit un courant induit par le déplacement de quelque chose à proximité : elle n’était peut être pas seule finalement.

- Qui est là ?

La chose avait l’air de lui tourner autours, et elle émit un petit grincement.

- Manger ? Merci mais je n’ai pas très faim… Je suis perdue et je ne sais pas où se trouve mon maitre, vous pourriez m’aider s’il vous plait ?

Un deuxième grincement, identique au précédent résonna aux oreilles de Dae, mais celui-ci était plus puissant, comme s’il était produit avec plus de conviction. Avant que la sirène n’eu le temps de répondre, un troisième et un quatrième retentir, provenant chacun de directions différentes. Daenerys commença a avoir peur, elle ne se sentait pas en sécurité. Regardant tout autours d’elle, elle finit par apercevoir une ombre d’environ 3 mètres de long passé au dessus d’elle. Cette ombre ne ressemblait à rien qu’elle ne connaissait même si une des extrémités lui rappelait vaguement Sharky, son défunt requin blanc. L’autre en revanche, était très différente : elle avait la forme d’un T.
Les quatre créatures se rapprochaient de plus en plus de Dae, si bien qu’elle pu voir leurs yeux situé à l’extrémité de leur T, dont les pupilles étaient celles de chasseurs. Les grincements continuaient, apeurant de plus en plus la sirène qui fini par comprendre que son sang avait attiré ces créatures. Elle tentait tant bien que mal de communiquer avec ses interlocuteurs mais ceux-ci étaient dans un état de transe où seul le sang comptait. N’ayant plus le choix, elle se faufila entre eux et réussit de justesse à passer au travers de leurs rondes infernales.

Les prédateurs la prirent en chasse ! Elle nagea de toutes ses forces pour les semer et ne s’arrêta qu’une fois arriver près d’une île qui possédait une grotte donnant vers la mer. Elle se hissa sur la plage et se roula en boule pour pleurer et appeler son maître. Seul l’écho de sa voix lui répondit. Dae était abandonnée, loin de tout ce qu’elle avait connu. A force de sanglot, elle finit par s’endormir, emportée par le chagrin.

Le lendemain, lorsqu’elle se réveilla, elle observa l’entrée de la grotte où elle s’était réfugiée. Le soleil était levé et ses rayons se reflétaient sur la surface de l’eau. Malgré la beauté du spectacle qui s’étendait devant ses yeux, Daenerys était triste et fatiguée. Elle commençait à avoir très faim mais avait trop peur de retourner dans l’eau pour se dégoter quelque chose à manger. Elle resta donc sans bouger pendant plusieurs heures, examinant sa situation, pleurant sur son sort et ne sachant que faire. Quand la faim se fit insupportable, elle se força à bouger, cherchant si par hasard, il n’y avait pas quelque chose qu’elle aurait pu se mettre sous la dent. Rien, après tout, c’était une simple grotte. La seule chose qu’elle trouva, c’était un petit coffre rempli d’objet métallique rond de la couleur du soleil et de bijou de même couleur. Ne sachant ce que c’était, mis à part que ce n’était pas comestible, elle reprit ses recherches sans se préoccuper de ce coffre. Mais elle se rendit bien vite à l’évidence qu’il n’y avait rien en surface et qu’elle devait plonger pour se rassasier. La faim lui labourant le ventre, elle prit son courage à deux mains et plongea mais ne s’éloigna pas de l’île.

Lorsqu’elle trouva des algues, elle en prit une poignée et remonta à l’air libre. Elle n’était plus devant la grotte où elle avait élu domicile. Sur l’île elle repéra un pommier dont les belles pommes rouges étaient milles fois plus alléchante que cette touffe d’algue dans sa main. Ni tenant pas, elle se hissa tant bien que mal sur terre et s’approcha de l’arbre. Mais une fois au pied du fruitier, elle se rendit vite compte qu’il fallait qu’elle fasse encore un effort pour pouvoir savourer de la nourriture : c’était une sirène et les fruits étaient hauts dans les branches.
S’appuyant du mieux qu’elle pu au tronc, elle essaya de se mettre debout sur ses nageoires, mais elle se fit plus mal qu’autre chose, et finit par retomber lourdement sur le sol. Elle avait mal et les larmes vinrent de nouveaux perler aux bords de ses yeux, jusqu’à ce qu’elles soient accompagnées de gémissements bruyants. Tellement bruyant qu’ils effrayèrent les oiseaux perchés dans l’arbre, remuant quelques branches sur leur passage et faisant tomber quatre fruits, dont un sur la tête de la jeune demoiselle. Ses pleurs redoublèrent sous le choc avant de se rendre compte de la chose.
Oubliant vite sa douleur, elle dévora le premier fruit, savoura le second et mordit dans le troisième avant d’apercevoir un bateau au large.

*Maitre !! Il est revenu me chercher !*

Le bonheur de ne plus être seule l’envahi. Elle jeta la pomme et rampa rapidement jusqu’à l’eau pour nager le plus vite possible jusqu’au navire, tout en faisant des bonds hors de l’eau en criant

- MAITRE !!! MAITRE !!!


Dernière édition par Daenerys Aquablue le Dim 15 Juil 2012 - 12:47, édité 2 fois
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Accrochée au cou de son ami, Daenerys subissait les secousses provoquées par cette course folle jusqu’aux navires. Elle avait peur, oui, peur de ces faux sauvageons qui « voulaient » la manger. Bien entendu, parce que Dae restait Dae, elle couinait et reniflait à l’oreille de Satoshi, la tête posée dans le creux de son cou. Et quand la mauvaise idée lui prit de regarder cette bande de fou qui suivait ce petit groupe, elle pilla et serra son emprise encore plus.

Les bateaux commencèrent à partir alors que les derniers passagers n’étaient pas encore montés à leurs bords. Ils furent donc obligés de continuer leur folle course les pieds dans l’eau. D’ailleurs, le groupe ce sépara en deux : d’un coté les marines avec un Pludbus rebelle mais bien maintenu par une Caporal Ellyn décidée à suivre ce bon Bernie Bo, et de l’autre Satoshi encombré par la belle et jeune sirène qui ne disait rien mais qui faisait quand même du bruit.

Ils durent s’enfoncer de plus en plus dans la mer pour pouvoir rejoindre le navire, et cette tâche n’était pas des plus simples, surtout avec une sirène dans les bras qui commençait à être humide donc glissante. Mais enfin, notre bon pirate attrapa une corde du navire, lâchant au passage la sirène d’un bras. Sauf que, pour grimper, il avait besoin de ces deux mains. Dae, agrippée à moitié comme un koala et l’autre moitié comme un anaconda, tenue bon. Du moins les premières secondes, parce qu’après cela, une vague fouetta les deux amis et emporta l’un d’entre eux au point précédent, soit dans l’eau moins profonde maintenant envahie par une bande de mangeur de poisson.

Paniquée, la sirène se faufilla entre les jambes, se prit des coups de pieds qui ne lui étaient point destinés mais malgré tous ces efforts, elle ne réussit pas à rejoindre Satoshi. Et elle fut même déportée vers le second bateau, car c’est celui-ci que le groupe suivait… Tout cela à cause d’une proposition faite par un vieux pervers.

Même si le son de la voix de Daenerys ne portait pas très loin à cause de tous les bruits parasites provoqués par la course dans l’eau des hommes pas vraiment pygmés, il était possible d’entendre les supplications de la jeune sirène qui appelait désespérément à l’aide…
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Elle a beau essayé, elle n’y arrive pas. Elle essaye de toutes ses forces. La frustration est telle qu’elle recommence à couiner. Personne n’aime quand elle couine, mais elle ne peut pas monter sur le navire. C’est bien trop dangereux. Elle est bien mieux en mer. Sur un navire elle se ferait tuer, et adieu toutes les chances de berrys. Satoshi va devoir faire preuve d’intelligence. Il va devoir l’inciter à revenir vers lui sans pour autant lui faire croire qu’il l’abandonne. Elle aura sûrement le cœur brisé, elle pleurera sûrement bien plus qu’elle ne pleure actuellement, mais au moins elle restera en vie.

Du moins il l’espère. Ces soixante dix millions n’arriveront pas à destination d’ici à une vente aux enchères. Non. Il lui faut moins de route à faire avec elle. Il va donc la laisser. Et contre son cœur, il va lui dire qu’il l’abandonne, et qu’il faut qu’elle parte. C’est un déchirement entre deux personnes liées par les épreuves qu’elles ont vécues aujourd’hui, mais elles en vivront d’autres, plus durs, plus douloureuses, et aujourd’hui n’est pas la dernière, mais la dernière avant quelques mois, années, dizaines d’années, qui sait.

Sur le navire, il l’observe donc en soupirant. Elle est ridicule, elle essaie de monter sur le navire, et tous les marchands la regardent, ricanant, parfois l’encourageant avec ironie. C’est la chance de Satoshi. Sa porte de sortie. Ils lui offrent un moyen de faire en sorte que le déchirement soit moins douloureux. C’est parti. Il inspire, et va leur souffler dessus. Souffler fort. Elle entendra. Puis il lui dira ce qu’elle doit entendre, il lui dira ce qu’elle doit faire.

Arrêtez ! Tous. Arrêtez. C’est une personne, tout comme vous ! Que feriez vous si je vous jetais à la mer, ici et maintenant ? Mh ? Ou si je vous aplatissais le visage d’un coup de pied ? Que penseriez vous si les autres riaient sur vous ? Hein !? Voulez vous qu’on essaye ? Vous voulez tâter de mon talon ? Ou même de mes mains pour vous jeter par-dessus bord ? Alors !? Je n’entends pas ! C’est ça que vous voulez ?! Non. Bien sûr que non. Alors arrêtez de rire, ou c’est ça que vous aurez.

Daenerys Aquablue ! Tu dois partir. Tu n’y arriveras pas. Continue de fuir ceux qui te veulent dans une cage, fuis jusqu’à ce que l’on se retrouve. A ce moment là je te promets que je te protègerais. Jusqu’au bout. Jusqu’à ma mort. Je vouerais ma vie à ta protection. Tu seras en sécurité avec moi. Mais d’ici là tu devras te débrouiller seule. Compris ?

Elle lui fait les yeux mouillés, puis les yeux doux, tout en continuant de pleurer. Le déchirement aura bien lieu, finalement. Tous pensent qu’il n’y a déchirement que d’un seul côté, mais non. Il vient de perdre sept dizaines de millions de berrys, comme ça, en quelques phrases. Et il est d’accord. Il va la laisser partir. Mais la marine aussi doit la laisser partir. Allez. Laissez là. Elle ne mérite pas de vivre dans vos conditions. C’est ce qu’il pense. Mais il ne le dira pas. Non, il ne veut plus de problèmes. Alors, elle va l’écouter oui ou non ?
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Les marines sont généralement formés et entrainés à répondre présents à tout type de situation. En l'occurrence, la situation qu'il vivait actuellement n'était pas des plus extraordinaires. La réponse adéquate consistait à monter dans le bateau et à amorcer le départ tout en constituant un moyen pour les trois autres marines courant vers eux de monter à bord sans mettre en péril la manoeuvre de désengagement. Les sous-officiers parvinrent à un résultat rapide et assez remarquable. Une échelle de corde fut envoyée sur le côté du navire tandis que ce dernier amorçait un mouvement tournant afin d'exploser ses canons vers la plage. Parce qu'il n'est pas qu'un officier au langage vieilli, Bernie Bo sauta avec la prestance du cerf vers cette échelle. Il commença à monter sans se soucier du sergent Ellyn. L'exercice ne lui était pas impossible, mais avec un Pludbus dans les bras ; même si celui-ci n'est pas bien lourd ; c'est un exercice un peu plus difficile. Elle dut se résoudre à le faire changer de position. Il en adopta une digne d'un enfant. Les bras au cou, les jambes enserrant le bas de son dos, elle avait ainsi les mains libres. Tout comme Pludbus avait le champ libre pour faire ce qu'il voulait. Ellyn dut monter sans trop regarder en face, puisqu'elle avait un visage de vieillard devant les yeux qui bavaient abondamment. Elle ferma les yeux un moment quand celui-ci vint lui baver dans le cou tel un amant séducteur, mais sans la bave. Sa poitrine était compressée contre le torse palpitant de Lubrisme, ces mains baladeuses ne cessaient de frotter avec énergie son dos. Une position très peu enviable qui fut accueillie avec surprise par Bernie lorsqu'elle arriva sur le bateau.

Quelle position inconvenante ! Caporal Ellyn, vous me désappointâtes !

Celle-ci déposa Pludbus par terre sans aucune douceur. Rouge de honte, elle jeta un regard noir à son supérieur qui parut d'un coup beaucoup plus petit que sa subordonnée. Il préféra changer de sujet.

Mais que voilâtes les gens d'en bas qui culbutent la poupe ! Que faire pour ces affolées ?

Pludbus bougea un instant à l'évocation d'un culbutage de poupe, mais il avait encore trop mal à son coccyx. Pour expliquer la phrase de Bernie Bo, voici ce qu'il se passait. Les indigènes, voulant s'échapper de l'ile, collèrent de près au navire pour essayer de monter à bord. Pour le responsable de cette invasion, il n'était pas question de les amener à bord. Il n'en avait que faire. Pour les autres, il s'agissait d'une attaque et les hommes étaient prêts à faire feu. L'indécision de Bernie Bo était totale. Ellyn se frotta le front, dépité. C'est à ce moment-là que le pirate, Satoshi, fit son grand discours. Pludbus l'entendit et comprit que la sirène était abandonnée, là, en bas, et qu'elle avait besoin de son prince charmant ; lui ; pour la délivrer de la bande de sauvages. Il se leva d'un coup, revigoré et se précipita vers le bord. Il la vit, dans une eau peu profonde, entre les deux bateaux. Elle semblait très triste. Désespéré. Une telle créature ne pouvait rester dans un tel état bien longtemps sans le secours héroïque de la légende des légendes. Il recula vers l'autre côté du bateau et se prépara mentalement. Il allait faire quelque chose de fabuleusement héroïque. Tout le monde le regardait, convaincu qu'ils allaient assister à un événement sans nul autre pareil. Bernie le supportait à grand renfort de « Pludbus ! Pludbus ! ». Ellyn savait qu'il allait faire une connerie. Elle perdit tout contrôle quand Pludbus mit à exécution son plan. Puisant au fin fond de son énergie Lubrique, l'alimentant de rêve fantasmagorique et lubrique à base de sirènes, il sentit sa vitesse de décupler. Il accéléra et sauta haut et loin, après être arrivé au bord du bateau. Tel un super héros, le poing loin devant lui, il se dirigea tout droit vers Daenerys. Son regard de braise était animé d'une détermination absolue. Il allait la sauver. Il allait plonger avec elle. Ils allaient se noyer dans un océan d'amour et de plaisir partagé.

Ellyn avait perdu toute patiente, non ? Elle ne se laissa pas faire. Prise d'une énergie digne d'une femme en colère, elle gifla son supérieur un peu trop déconnecté de la réalité. Celui-ci se contenta d'écarquiller les yeux, tel un enfant pris sur la scène de sa bêtise. D'un bond, elle attrapa de la corde et en fit un noeud coulant tout en s'approchant du côté du navire. Elle le lança, tel un lasso, en direction de Pludbus avec une précision démoniaque. La corde vint passer dans ses jambes. Un coup sec fit serrer le noeud. La bête était prise. La suite, elle se déroula comme au ralenti. Pludbus fit un arc de cercle dans les airs. Il passa à une poignée de millimètre du visage de Daenerys qui put se rendre compte de la présence d'un vieillard dont le visage était transfiguré par une joie primaire et un poil racoleuse. Sa main tendue parvint à lui caresser la joue et toute la perversité du vieillard sembla passer, un court instant, dans le corps de la sirène. La langue pendante, les yeux comme des billes ; Pludbus en disait long sur ses intentions s'il l'avait sauvé. Puis la corde fit la suite. Il plongea dans l'eau et il se cogna durement contre le fond de la mer. Plus loin, Ellyn tirait vers une force inhumaine, trainant Pludbus sur tout le fond de la mer. Daenerys était sauvé.


Qu'est ce que vous attendez pour m'aider ?! Et vous ! À vos pièces ! Tirez-moi sur ces sauvages ! S'ils continuent, ils vont embarquer ! Tirez ! Feu ! Feu !

L'autorité soudaine d'Ellyn était flagrante. Personne ne s'opposa alors qu'elle n'était que caporale. Les pièces furent armées et les canons tirèrent. Une pluie de boulet vint exploser près du navire, réduisant à néant les espoirs des indigènes de fuir l'ile. Pludbus traversa le champ d'explosion, bien à l'abri, près du fond marin, et ne sortit de l'eau seulement lorsque la pluie de feu prit fin. Il remonta rapidement à bord et fut envoyer valdinguer sur le pont sans autre forme de procès.

Y'en a marre de cette ile ! On se casse ! On s'en fou de la sirène ! On s'en fou de l'autre bateau ! On se casse !! C'est clair ?! Une objection, capitaine ?!

L'intéressé eut un instant d'hésitation, mais le regard d'Ellyn était toujours aussi noir. Il fit un non de la tête avant de s'effondrer, légèrement atteint par un excès d'émotion. Les marines obéirent et le bateau finit par s'en aller sans aucun regard en arrière. La caporale voulait visiblement fuir cette ile maudite où bien trop de choses désagréables s'étaient produites. Légèrement calmée, elle vint se pencher aux côtés de Bernie Bo. Elle lui prit son pouls, il lui prit sa main. Elle fut surprise. Il ouvrit les yeux.

Ellyn ! Cette force cucurbitacière ! Cette fougue walkyriales ! Vous me ravisasses le coeur par vos actes féconds ! J'en suis tout émoustillé ! Je me l'avoue moi-même, moi, lui, nous ! Alors que je comatais, je suis décidé à estourbites ma retraite pleine de facilité ! Geu ! Geu !

Je vous aime !


Et il l'embrassa. Et elle répondit, puisque c'était bien la seule chose qu'elle attendait de lui. Et toutes les marines ne comprirent pas grand-chose à ce qu'il venait de se passer. Et Pludbus ne put même pas mater, car il était toujours dans le coma.
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Après que la bande de pygmés aient fini de la faire rouler dans tout les sens, Daenerys réussi tant bien que mal à surfer jusqu’au bateau ou son ami Satoshi était monté. De toutes ses forces, elle tenta vainement de grimper, mais il n’y avait rien à faire… Ses petits bras étaient bien trop faibles pour pouvoir soulever le reste de son corps. Évacuant son désespoir par le seul moyen qu’elle connaissait, les larmes, elle n’abandonna pourtant pas. Et ce malgré les rires et moqueries de ces humains. Mais elle n’en avait que faire, après tout, elle n’avait rien le droit de dire… S’ils voulaient se moquer, ils le pouvaient et elle devait se contenter de rester ce qu’elle était.

Puis son ex-porteur prit la parole, d’une voie forte. Dae l’entendit oui, et elle comprit aussi. Elle comprit qu’elle resterait seule encore un peu. Parce qu’elle n’y arriverait pas, qu’il disait… Bien sûr, elle aurait pu lui demander de l’aide, mais elle n’en avait pas le droit… Et s’il ne voulait pas l’aider, elle ne devait pas lui en vouloir. Après tout, elle n’était qu’un pauvre poisson et lui était un humain.

Mais elle entendit aussi sa promesse, oui. Alors, même si elle était triste de se retrouver toute seule, elle savait que ça ne serait pas toujours le cas. Un jour, elle ne serait plus seule. Cette pensée rendit la séparation moins douloureuse, même si elle l’était quand même.

Et alors qu’elle regardait son seul ami partir, une chose vola vers elle. Le petit homme vieux et toujours aussi effrayant allait lui atterrir dessus mais il fut retenu dans sa volé par une corde. Il ne put qu’effleurer la douce Daenerys avant de se faire tirer par la caporale. Mais au contact de ses doigts, le sang de la sirène se glaça. Pourquoi ? Elle ne le comprenait pas, mais la peur qu’elle éprouvait à la vision de ce petit homme grandit.

Puis il y eut de nouveaux coups de feu… Et ces bruits, toujours aussi affolant aux oreilles de Daenerys, firent fuir la sirène. Où ? Dans les profondeurs de la mer. A présent, elle avait deux but au choix : soit retrouver son ami Satoshi, soit retrouver son maître.

Mais pour l’heure, elle était seule dans la grande mer qu'est East Blue.
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