Journal de bord : 06 avril 1624
Haaaa.... Ça fait du bien de temps en temps de glander quand même ! Être un héros de l’humanité, défendre la justice à travers le monde, sauver la veuve et l’orphelin de la tyrannie du monde... Ça va bien cinq minutes. Mais c’est tellement commun que j’ai besoin de me reposer un petit peu. Avant-hier déjà, avec Sören on a foutu trois abrutis au mitard, et on a rien demandé en retour, nobles, classes... Ouais, enfin, ils étaient pas primés, quoi... Mais on a quand même eu une petite récompense donc aujourd’hui, vacances !!! On était toujours sur Kage Berg, on profitait du climat, un soleil radieux, un petit vent frais et une légère odeur de bouse qui embaumait l’atmosphère. Ben oui, la fête se faisait encore sentir et il faudrait surement des semaines avant que toute trace ai disparu. Pas de chance, le concours de vache était mensuel, donc l’air ne resterait frais que trois jours environ. Bref, c’est pas ça qui allait m’empêcher de profiter.
Sören était partit de son coté et moi du mien. On n’était pas fâchés du tout, mais il voulait surement aller voir tous les petits chats de l’île, tandis que moi j’avais faim. J’allais donc me promener sur le marché de l’île, lieu le plus animé de l’île.
-Achetez mes rutabagas !!
-Elles sont belles mes aubergines ! Les plus belles de West Blue !
J’errais au milieu de ces étals qui me présentaient des choses que je n’avais jamais vues de ma vie. Je n’étais même pas sur que ça soit comestible. Mais rien qu’à regarder, c’était joli. Les aubergines étaient noires brillantes et avaient une forme bombée plutôt sympa. Par contre, les rutabagas, c’était... moche. Rien d’autre à dire. Il faudrait me payer cher pour que je bouffe ce truc. En tout cas, l’ambiance était sympa, les gens étaient chaleureux. Je commençais à apprécier certains cotés des humains. Enfin tout de même, le manque d’ailes continuait à me choquer à chaque personne que je croisais. Boarf, j’allais surement finir par m’habituer. J’avais même croisé quelques filles qui n’étaient pas déplaisantes à regarder. M’enfin, ça valait pas les filles du ciel, hein.
-QUI AURA LE CRAN DE DÉFIER ALPHONSE DANLTA ? GRAND PRIX A GAGNER A QUI LE VAINCRA !!
Cette malencontreuse phrase eut le malheur de résonner dans mes tympans. Rien ne pouvait plus me motiver qu’un bon défi. Je ne sais pas pourquoi, mais depuis que j’étais tout petit, je ne pouvais pas refuser un défi. Le perdre était moins grave, du moment que je pouvais le relever et montrer que j’en avais dans le calbar. C’est pourquoi je n’hésitai pas une seule seconde et fit une arrivée spectaculaire sur l’estrade. L’homme qui apostrophait la foule pour trouver un adversaire était très bizarre. Enfin, plus qu’un humain ordinaire en tout cas. Il avait le haut du crâne complètement plat et ses cheveux étaient tout fixe. Ils semblaient complètement rigides, même un vent de force 5 n’aurait pas pu le décoiffer. Il portait un costume impeccable, digne d’un notaire ou plutôt d’un mec de la mafia.
-Toi ? Toi va partir ! Toi va avoir peur ! Comme autres !
Devant mes yeux ébahit, il saisit une grosse boule verte, avec des petits motifs foncés sur la peau. C’était une pastèque ! J’étais extrêmement fier de connaître le nom de ce fruit. Je pouvais presque passer pour un humain avec une telle culture générale. Il me regardait avec un air de défi et tendis les bras pour que je vois bien la sphère. C’est alors que je lui sortis mon plus grand sourire et pris une pause triomphante.
-C’est une PASTEQUE !!
Il y eut un long silence dans le public qui nous regardait. Cela commençait à devenir gênant quand le mec frappa violemment la pastèque avec un coup de boule terrifiant. Le fruit explosa dans une gerbe de jus rouge qui éclaboussa une bonne partie de la scène. C’était très impressionnant !
-TON TOUR !
Je ne pouvais pas me défiler maintenant, les gens me regardaient et attendaient de voir si j’aurais le cran de le faire. Moi, fuir devant un défi d’humain. Pfff.... Un peu d’élan, on retient son souffle et.... PAF !!!
Il y avait des cris de partout. Ça courrait, ça hurlait, c’était la panique. Je sentis un pied m’écraser le torse ce qui me fit cracher quelques pépins de pastèque. Me réveillant difficilement, je portai la main à la tête et regardai autour de moi. Je m’étais littéralement explosé la tronche contre la sphère verte. Alphonse Danlta se tenait au dessus de moi. Il me tendait la main pour m’aider à me relever. J’attrapai sa main et luttait contre la migraine qui me vrillait.
-Bon garçon ! Toi casser pastèque !
Une fois debout, je vis la boule devant moi. Il y avait effectivement une nette fissure d’au moins quatre bons centimètres. Un sentiment de fierté monta en moi mais je n’eu pas le temps d’en profiter, des pirates foutaient le bordel dans le marché, détruisant les échoppes, poussant les civils au sol, dérobant tout ce qu’ils pouvaient. Celui qui ressemblait au chef monta sur l’estrade et regardait Alphonse avec un air de défi.
-Allez mongolito ! Tu sais pourquoi je suis là ! Donne-moi le prix du concours !
-Toi casser pastèque ! Toi avoir cadeau !
- Donne-moi ce dial, connard ! Ou je te tue !
Un dial ? Je retrouvai mes esprits instantanément. Il y a des dials dans le monde d’en bas ? Je n’en avais pas vu depuis mon arrivée. Cet homme en avait un ? C’était ça le premier prix du concours ? Dommage qu’il n’ai pas précisé de quel dial il s’agissait. Mais en tout cas, je n’allais pas laisser ce pirate s’en emparer. D’un geste rapide, je sortis ma batte et lui en envoya un bon coup sur la lèvre supérieur. Juste en dessous du nez. Ça fait très, très mal, ici héhé. Le chef recula en titubant et tomba de la scène en arrière. Je ne pus m’empêcher de lui jeter un « Mouarf » dédaigneux en le pointant du doigt. Alphonse Danlta me donna une grande claque dans le dos qui me décolla les poumons et me fit un clin d’œil.
Ce que je vis alors est difficilement descriptible. Les mots ne peuvent tout exprimer. Un éléphant géant avec le feu au cul et une armure de fer, fonçant dans un magasin de porcelaine. Voilà ce qui s'approcherait le plus de la vision d’Alphonse chargeant tête la première sur le groupe de pirate. L’impact était tellement violent que certains brigands atterrirent sur le toit des habitations avoisinantes. Je ne pus m’empêcher de le rejoindre, distribuant des coups de battes à tous ceux qui passaient. Même aujourd’hui, je ne peux pas affirmer qu’un civil ou deux n’ont pas été blessés au cours de cette boucherie.
Le score se termina par un total de neuf home-run pour ma part et au moins cinq strikes pour Alphonse. Ces pirates étaient nombreux mais faibles, aucune difficulté. Le champion à tête plate aurait même pu s’en sortir sans moi, mais cela m’amusait tellement de frapper des pirates que je n’aurais laissé cette occasion passer pour rien au monde. Je décidai de lui serrer la main. Après tout, il était courageux et fort, au moins de la tête.
-Bien joué, champion ! Ta charge est plutôt impressionnante !
-Toi casser pastèque ! Toi gagner cadeau !
Il mit sa main à la poche et en sortit un superbe impact-dial, qui n’avait visiblement jamais servi. La bienséance m’aurait dit de refuser, mais là, non, je lui arrachai des mains et le regardai avec admiration. Un impact-dial ! C’était génial ! Je le remerciais tout de même.
-Merci mec !
-Boarf, ça juste coquillage ! Pas très bien !
-Haha ! Ouais, un coquillage. Mais je le trouve très beau quand même ! Ça te dirait de venir avec moi ? J’ai un ami avec qui je chasse des pirates comme eux pour les démolir. Ça te tente ?
-Taper les méchants ? Ouais ! Alphonse aimer !
Notre équipe s’agrandissait. Je glissai mon dial dans ma poche et fit signe à Alphonse de venir avec moi. Il fallait que je le présente à Sören ! Ils allaient surement bien s’entendre tout les deux.
Haaaa.... Ça fait du bien de temps en temps de glander quand même ! Être un héros de l’humanité, défendre la justice à travers le monde, sauver la veuve et l’orphelin de la tyrannie du monde... Ça va bien cinq minutes. Mais c’est tellement commun que j’ai besoin de me reposer un petit peu. Avant-hier déjà, avec Sören on a foutu trois abrutis au mitard, et on a rien demandé en retour, nobles, classes... Ouais, enfin, ils étaient pas primés, quoi... Mais on a quand même eu une petite récompense donc aujourd’hui, vacances !!! On était toujours sur Kage Berg, on profitait du climat, un soleil radieux, un petit vent frais et une légère odeur de bouse qui embaumait l’atmosphère. Ben oui, la fête se faisait encore sentir et il faudrait surement des semaines avant que toute trace ai disparu. Pas de chance, le concours de vache était mensuel, donc l’air ne resterait frais que trois jours environ. Bref, c’est pas ça qui allait m’empêcher de profiter.
Sören était partit de son coté et moi du mien. On n’était pas fâchés du tout, mais il voulait surement aller voir tous les petits chats de l’île, tandis que moi j’avais faim. J’allais donc me promener sur le marché de l’île, lieu le plus animé de l’île.
-Achetez mes rutabagas !!
-Elles sont belles mes aubergines ! Les plus belles de West Blue !
J’errais au milieu de ces étals qui me présentaient des choses que je n’avais jamais vues de ma vie. Je n’étais même pas sur que ça soit comestible. Mais rien qu’à regarder, c’était joli. Les aubergines étaient noires brillantes et avaient une forme bombée plutôt sympa. Par contre, les rutabagas, c’était... moche. Rien d’autre à dire. Il faudrait me payer cher pour que je bouffe ce truc. En tout cas, l’ambiance était sympa, les gens étaient chaleureux. Je commençais à apprécier certains cotés des humains. Enfin tout de même, le manque d’ailes continuait à me choquer à chaque personne que je croisais. Boarf, j’allais surement finir par m’habituer. J’avais même croisé quelques filles qui n’étaient pas déplaisantes à regarder. M’enfin, ça valait pas les filles du ciel, hein.
-QUI AURA LE CRAN DE DÉFIER ALPHONSE DANLTA ? GRAND PRIX A GAGNER A QUI LE VAINCRA !!
Cette malencontreuse phrase eut le malheur de résonner dans mes tympans. Rien ne pouvait plus me motiver qu’un bon défi. Je ne sais pas pourquoi, mais depuis que j’étais tout petit, je ne pouvais pas refuser un défi. Le perdre était moins grave, du moment que je pouvais le relever et montrer que j’en avais dans le calbar. C’est pourquoi je n’hésitai pas une seule seconde et fit une arrivée spectaculaire sur l’estrade. L’homme qui apostrophait la foule pour trouver un adversaire était très bizarre. Enfin, plus qu’un humain ordinaire en tout cas. Il avait le haut du crâne complètement plat et ses cheveux étaient tout fixe. Ils semblaient complètement rigides, même un vent de force 5 n’aurait pas pu le décoiffer. Il portait un costume impeccable, digne d’un notaire ou plutôt d’un mec de la mafia.
-Toi ? Toi va partir ! Toi va avoir peur ! Comme autres !
Devant mes yeux ébahit, il saisit une grosse boule verte, avec des petits motifs foncés sur la peau. C’était une pastèque ! J’étais extrêmement fier de connaître le nom de ce fruit. Je pouvais presque passer pour un humain avec une telle culture générale. Il me regardait avec un air de défi et tendis les bras pour que je vois bien la sphère. C’est alors que je lui sortis mon plus grand sourire et pris une pause triomphante.
-C’est une PASTEQUE !!
Il y eut un long silence dans le public qui nous regardait. Cela commençait à devenir gênant quand le mec frappa violemment la pastèque avec un coup de boule terrifiant. Le fruit explosa dans une gerbe de jus rouge qui éclaboussa une bonne partie de la scène. C’était très impressionnant !
-TON TOUR !
Je ne pouvais pas me défiler maintenant, les gens me regardaient et attendaient de voir si j’aurais le cran de le faire. Moi, fuir devant un défi d’humain. Pfff.... Un peu d’élan, on retient son souffle et.... PAF !!!
-------------------------------------------------------
Il y avait des cris de partout. Ça courrait, ça hurlait, c’était la panique. Je sentis un pied m’écraser le torse ce qui me fit cracher quelques pépins de pastèque. Me réveillant difficilement, je portai la main à la tête et regardai autour de moi. Je m’étais littéralement explosé la tronche contre la sphère verte. Alphonse Danlta se tenait au dessus de moi. Il me tendait la main pour m’aider à me relever. J’attrapai sa main et luttait contre la migraine qui me vrillait.
-Bon garçon ! Toi casser pastèque !
Une fois debout, je vis la boule devant moi. Il y avait effectivement une nette fissure d’au moins quatre bons centimètres. Un sentiment de fierté monta en moi mais je n’eu pas le temps d’en profiter, des pirates foutaient le bordel dans le marché, détruisant les échoppes, poussant les civils au sol, dérobant tout ce qu’ils pouvaient. Celui qui ressemblait au chef monta sur l’estrade et regardait Alphonse avec un air de défi.
-Allez mongolito ! Tu sais pourquoi je suis là ! Donne-moi le prix du concours !
-Toi casser pastèque ! Toi avoir cadeau !
- Donne-moi ce dial, connard ! Ou je te tue !
Un dial ? Je retrouvai mes esprits instantanément. Il y a des dials dans le monde d’en bas ? Je n’en avais pas vu depuis mon arrivée. Cet homme en avait un ? C’était ça le premier prix du concours ? Dommage qu’il n’ai pas précisé de quel dial il s’agissait. Mais en tout cas, je n’allais pas laisser ce pirate s’en emparer. D’un geste rapide, je sortis ma batte et lui en envoya un bon coup sur la lèvre supérieur. Juste en dessous du nez. Ça fait très, très mal, ici héhé. Le chef recula en titubant et tomba de la scène en arrière. Je ne pus m’empêcher de lui jeter un « Mouarf » dédaigneux en le pointant du doigt. Alphonse Danlta me donna une grande claque dans le dos qui me décolla les poumons et me fit un clin d’œil.
Ce que je vis alors est difficilement descriptible. Les mots ne peuvent tout exprimer. Un éléphant géant avec le feu au cul et une armure de fer, fonçant dans un magasin de porcelaine. Voilà ce qui s'approcherait le plus de la vision d’Alphonse chargeant tête la première sur le groupe de pirate. L’impact était tellement violent que certains brigands atterrirent sur le toit des habitations avoisinantes. Je ne pus m’empêcher de le rejoindre, distribuant des coups de battes à tous ceux qui passaient. Même aujourd’hui, je ne peux pas affirmer qu’un civil ou deux n’ont pas été blessés au cours de cette boucherie.
Le score se termina par un total de neuf home-run pour ma part et au moins cinq strikes pour Alphonse. Ces pirates étaient nombreux mais faibles, aucune difficulté. Le champion à tête plate aurait même pu s’en sortir sans moi, mais cela m’amusait tellement de frapper des pirates que je n’aurais laissé cette occasion passer pour rien au monde. Je décidai de lui serrer la main. Après tout, il était courageux et fort, au moins de la tête.
-Bien joué, champion ! Ta charge est plutôt impressionnante !
-Toi casser pastèque ! Toi gagner cadeau !
Il mit sa main à la poche et en sortit un superbe impact-dial, qui n’avait visiblement jamais servi. La bienséance m’aurait dit de refuser, mais là, non, je lui arrachai des mains et le regardai avec admiration. Un impact-dial ! C’était génial ! Je le remerciais tout de même.
-Merci mec !
-Boarf, ça juste coquillage ! Pas très bien !
-Haha ! Ouais, un coquillage. Mais je le trouve très beau quand même ! Ça te dirait de venir avec moi ? J’ai un ami avec qui je chasse des pirates comme eux pour les démolir. Ça te tente ?
-Taper les méchants ? Ouais ! Alphonse aimer !
Notre équipe s’agrandissait. Je glissai mon dial dans ma poche et fit signe à Alphonse de venir avec moi. Il fallait que je le présente à Sören ! Ils allaient surement bien s’entendre tout les deux.