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Les plaisirs de la croisette


    21h30...

Aaah, quoi de mieux qu'une bonne tempête ? Aujourd'hui, Ryuuku avait décidé de jouer les inspecteurs. Un inspecteur révolutionnaire, venant vérifier que tout se passe bien, et qu'il n'y a pas de traître à la Gueule du Requin. Mentir est un art très bien mené par Ryuuku, qui sait déceler chez les gens les failles, les qualités, les défauts... Juste par ça, il arrive à bien mentir. Mais revenons au présent...

Le voyeur, ramant de toutes ses forces, peine à avance. Les flots rageurs s'écrasent sur sa petite barque, le faisant plus reculer qu'avancer. La pluie, elle, obstrue totalement la vue du marin. Il ne voit rien, seule une petite lumière au loin, qui sûrement est le phare de l'île. Mais Ryu, avançant toujours avec peine, a l'impression de s'écarter peu à peu de la lumière. Les vagues trop puissantes le font reculer peu à peu. Le doute commence à s'installer. Le Lieutenant d'élite a-t-il bien fait de s'aventurer seul, avec une petit barque en pleine tempête pour assiéger un des plus grands forts révolutionnaires ? Hum, peut-être pas. Mais heureusement, la chance sourit toujours aux malchanceux (quoi, ce n'est pas ça le dicton?), et soudain, comme s'il l'avait sentit, un navire de taille moyenne apparait juste sur le côté de la barque de Ryu.

Ni une ni deux, le marine prend tout de suite une décision, enlève sa tunique, met le chapeau qu'il avait préparé (un chapeau de détective), et saute sur une corde pendante du bateau. Au prix de quelques efforts, il arrive enfin sur le pont. Quelques hommes du bateau stupéfaits regardent cet homme qui vient de sortir de cette brume, trempé, avec un chapeau. Certains ébahis, d'autres apeurés, tous ont leur réaction à eux. Au final, presque tout l'équipage (révolutionnaire sûrement, vu leurs habits et leur assurance à l'approche de la Gueule du Requin) se trouve devant notre marin. Un homme, sûrement le capitaine, s'approche du Lieutenant d'élite et lui dit d'une grande voix de chef :

- Qui êtes-vous et comment êtes-vous arrivé sur mon bateau ?

Trop simple...

- Je suis Sherlock Gakuen, mais appelez-moi Sherlock. Comment je suis arrivé ne vous intéresse pas le moins du monde, croyez-moi. Je suis enquêteur, et je viens voir comment ça se passe sur la base du Requin. Si vous ne me croyez-pas, appelez vos supérieurs. Sachez seulement que vous êtes mis dans la confidence ici. Vous savez maintenant qui je suis, mais je serai un simple homme de ce navire pour ceux de l'île. Nous sommes d'accord ?
- Les liaisons Den Den ne marchent pas à cause de la tempête, mais je pense avoir déjà entendu parlé de vous quelque part monsieur Sherlock. Et bien, qu'il en soit ainsi. Mais croyez-moi, si vous n'êtes pas enquêteur comme vous le dites nous le saurons assez vite, et ça ira très mal pour vous.
- Qu'importe. Mettez le cap sur la Gueule, toutes voiles dehors. Je n'ai pas le temps d'attendre, je dois avoir fait mon rapport pour demain. Alors dépêchez-vous.
- J'espère que vous vous plairez sur notre navire, dit en serrant les dents le capitaine, sachez que vous êtes un enquêteur pour l'île, mais pour moi vous n'êtes pas grand chose. Alors faites attention à ce que vous dites ici, je reste le capitaine.

Parfait, il est tombé dans le simple piège. Il pense avoir gagné le droit d'être le chef sur son navire, et qu'importe. Au moins, il se concentre sur ça, et pas sur le fait qu'un homme est sortit de nulle part pour monter sur son bateau.

•••••

L'entrée dans la Gueule du Requin est devenu alors très simple, presque trop. Le navire révolutionnaire a dit qu'ils allaient entrer dans le port par une petite porte du bouclier que seuls les vrais révolutionnaires connaissent. Fiers d'eux, ils n'avaient pas conscience qu'ils venaient de faire entrer un marine dans leur base. Même très profondément dans leur base, puisqu'ils l'ont amené jusqu'au Port Intérieur, New Libertia.


Dernière édition par Ryuuku Gakuen le Ven 6 Juil 2012 - 14:36, édité 2 fois
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    21h50...

Plus que 20 minutes pour trouver la salle de contrôle et s'occuper du mécanisme... Ça va être court, mais ça va se faire. pense Ryuuku, tout en marchant à vive allure. Le déchargement du bateau s'est fait tranquillement, Gakuen a quand même remercié le capitaine du navire tout en lui glissant un papier dans la poche. Avec écrit dessus "Donnez ceci à votre supérieur, il saura quoi en faire". Ça faisait très pro, et encore une fois ça permettait de faire penser à autre chose au révolutionnaire que l'identité suspecte de l'homme sortit de nulle part.

L'effervescence dans le port est alors incroyable. Ils savent que les Sea Wolfs vont arriver d'une minute à l'autre, par n'importe quel moyen. Faut croire qu'ils commencent à se faire connaître. Heureusement, notre Lieutenant n'est pas du genre à se faire connaître. En plus, avec son chapeau, personne ne peut voir ses grands yeux perçants, ce à quoi on le reconnaît. Car oui, ce sont bien ses yeux sa force, et c'est sa grande perception des choses autour de lui, des gens, des sentiments... Revenons à l'effervescence du port. Pleins de bonhommes courent dans tous les sens, tous se préparent. Certains sont recroquvillés dans leur coin à stresser, d'autres se préparent mentalement et physiquement au combat qui arrivera. Les chefs essayent de rassurer, rappelant que les boucliers sont impénétrables. Que seuls les révolutionnaires savent comment rentrer dedans. Et tout le baratin pour rassurer. Mais ça se voit dans leurs yeux, eux aussi n'ont plus vraiment confiance en rien. Ils savent que le combat approche...

Mais fini de rêvasser. Ryuuku doit vite trouver la salle de contrôle de la grande porte. Le demander à quelqu'un serait un peu bizarre... Il lui faut trouver un plan, il doit sûrement en avoir dans la base. S'approchant d'une des portes pour rentrer, le marin aperçoit qu'il faut un badge pour rentrer dans la base, ou en tout cas ce qui se rapproche certainement le plus du bâtiment dans lequel se trouve la salle de contrôle. Mais où trouver un badge... Le voyeur se rappelle de l'homme recroquvillé vu au port. Oui, il était tout seul dans son coin. Il y a moyen de lui prendre son badge à celui-ci. Retournant sur ses pas, le voyeur voit qu'un homme l'observe au loin. Pas le temps de l'observer également, le lieutenant trouve l'homme, le menace d'un "Donne moi ton badge, j'ai perdu le mien, sinon je dénonce ta lâcheté", prend le badge du petit gars, et s'en va vers la base.

Cette fois, c'est partit. Il y aura sûrement des caméras partout dans le bâtiment, il va falloir la jouer discret. Faisant passer la carte, Ryu ouvre la porte. Il sent qu'un homme le suit. Espérant ne s'être pas fait repéré, le marine accélère le pas. Pas question de se faire repérer. Ouvrir les grandes portes est sûrement un des tâches les plus importantes dans l'affaire. Avançant des les couloirs, Ryu semble ne plus se faire suivre. Peut-être n'était-ce qu'une impression. Mais ce n'est pas pour ça qu'il doit se relâcher. A un carrefour de couloirs, le voyeur trouve enfin une carte du bâtiment. Oui, c'était le bon. Il suffit d'aller tout droit, de monter un escalier, et d'aller vers le sud. Sans le noter, Ryu continue son chemin tout droit. Arrivé aux escaliers, Ryu entend des bruits en hauts, des gens qui parlent. Pourtant, il ne voit personne aux alentours.

Remettant son chapeau bien sur sa tête, Ryu se questionne. Mais d'où viennent ces voix s'il n'y a personne pour parler ? Montant doucement les marches de l'escalier, Gakuen voit bien qu'il n'y a personne aux alentours. Mais alors les voix venaient d'autre part ? N'arrivant pas à s'en souvenir, le marine décide de continuer son chemin. Au Sud, oui, c'est bien par là. Un long couloir s'impose devant lui, avec au bout une grande porte, gardée par deux hommes assis sur des chaises.

Que l'action commence !
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    Derrière toi retentit le bruit lourd de problèmes que produisent les mécanismes de portes se fermant et se verrouillant brutalement...Et presque simultanément la porte au bout du couloir s'ouvre en grand pendant que les deux hommes de garde se redressent dans un semblant de garde à vous...

    Derriére la porte une vaste salle voutée au mur des bétons, une triple rangée de révolutionnaires armés jusqu'aux dents. Et un homme un pas devant eux qui claque lentement dans ses mains en souriant d'un air mauvais et en te fixant de son œil unique.

    -Tellement simple...Tellement prévisible...

    Les plaisirs de la croisette Copie_18

    -Je m'attendais à plus de subtilités de la part d'un équipage ayant une si grande réputation. Tout comme je m'attendais à une approche plus aérienne de votre part... Lieutenant d'élite Ryuuku Gakuen !

    Derrière leur chef les révolutionnaires ricanent de te voir pris au piège et démasqué, et la première rangé met un genou à terre pendant que tout les canons se braquent vers toi...

    -Il était évident que la meilleure façon de vous utiliser était de vous envoyer pénétrer à l'intérieur du complexe pour y saboter les défenses et permettre l'attaque de la marine. Il était donc très facile de s'y préparer. Il nous a suffit de réfléchir à vos objectifs, et de changer tout les plans qui y mènent. (D'un geste il indique le plan que tu tiens encore dans tes mains) Tout les panneaux et les plans qui sont encore visibles dans la base sont faux. Et ne mènent qu'a des positions préparés à l'avance ou nous vous attendons...Vous êtes piégés comme un rat lieutenant Ryuuku Gakuen... Ou plutôt non, aucun rat ne se ferait piéger aussi bêtement. Vous êtes piégés comme... Une carotte !

    L'homme éclate d'un grand rire démoniaque devant son triomphe pendant que ses hommes continuent à ricaner de concert.

    -Vous feriez mieux de vous rendre lieutenant Ryuuku Gakuen. Car même si vous arriviez à nous vaincre, vous ne pourriez pas sortir de ce cul de sac. Je suis l'homme le plus intelligent de cette base, Connor D Hoyle, le cerveau révolutionnaire. Et j'ai tout prévu ! AHAHAHA !

    -Vous feriez mieux de vous rendre lieutenant Ryuuku Gakuen. Car même si vous arriviez à nous vaincre, vous ne pourriez pas sortir de ce cul de sac. Je suis l'homme le plus intelligent de cette base, Connor D Hoyle, le cerveau révolutionnaire. Et j'ai tout prévu ! AHAHAHA !

    Merde, je suis piègé comme une... Carotte, c'est exactement le mot! pense alors Ryuuku. Surtout, il sait qu'il ne doit pas afficher de signe de faiblesse. Une de ses grandes forces est celle de savoir n'afficher aucun sentiment, aucun. Juste de son regard montrer qu'il n'est pas en position de faiblesse, mais qu'il reste le maître de son destin. Tout de suite, une première stratégie se met en place. Les rouages de son intelligence se mettent en place, la machine tourne.

    -C'est vrai, je suis totalement piégé. Mais.... Si je suis si malin, ne pensez-vous pas que j'ai prévu ce qui est en train de se passer? Donnez l'ordre de tirer, vous verrez ce qui se passera.

    Pendant que le voyeur réfléchit à la mise en place de son plan, les rires des hommes de Connor se taisent peu à peu. Deux-trois rabaissent même leur arme. Apparemment, ils ne sont pas des professionnels. Plutôt de bêtes soldats, juste bien armés.

    -Ne relâchez pas votre attention. Ce qu'il dit pourrait être tout aussi du bluff. Mais il n'a pas l'air de suer ni de trembler, peut être ne ment-il pas. Vous savez, je suis un joueur Ryuuku Gakuen. J'ai reçu des ordres clairs, mais étant le cerveau, j'ai le droit de m'amuser aussi un peu, n'est-ce pas?.
    -C'est le meilleur monsieur Hoyle ! -Il a du talent dans tout monsieur Hoyle. disent les révolutionnaires s'adressant à Gakuen, ces derniers retrouvant leur sourire carnassier.

    -Pourquoi pas... Mais seulement, êtes-vous sûr que je suis Ryuuku Gakuen ? Donnez-moi du granit marin, vous verrez que vous serez surpris. Pourquoi je vous dis ceci? Il est vrai que je suis bloqué en ce moment.

    Cette phrase si simple déstabilisa de deux façons Connor. Premièrement, le langage basique du marine, alors que ce dernier est normalement connu pour avoir une grande force de langage. Deuxièmement, le fait que Ryuuku lui demande du granit marin... Malin, Connor comprit quand même assez vite pourquoi il demandait cela.

    -Tu crois que tu vas m'amadouer comme ça... Quel tour as-tu dans ton sac, Ryuuku Gakuen? Je ne doute en aucun cas de ton identité, ces yeux te sont propres. Mais que tu aies prévu ce qui se passe ne m'étonne pas. Jenny, James! Mettez-lui nos menottes en granit marin ! Et oui, il n'y a pas que la marine qui en a... héhéhé.

    Les deux acolytes, les gardes qui étaient devant la porte, s'approchent lentement de Gakuen. Ce dernier réfléchit à son plan. Oui, ça devrait marcher, il faut juste que j'arrive à les maîtriser. Espérons que mes poings fassent l'affaire.... Sortant de ses pensées, Ryuuku se rend compte que les acolytes sont déjà sur lui, et qu'ils ont traversés le couloir à une vitesse hors de la normale. Mais Gakuen, sans le vouloir, arrive à prévoir le coup de poing de James, attrape le poing, le retourne, prend James par le cou et lui craque le bras. Ensuite, Jenny essaye de reculer mais d'un coup de balayette elle tombe à son tour à terre, elle sans dégat majeur, laissant tomber le granit marin à portée de Gakuen.

    Mais soudain, le voyeur a un choc. Jenny et James sont toujours en train de s'approcher de lui... Ce qu'il vient de voir était-ce... Une prévision ? Ne serait-ce pas ce qu'on appelle le... Haki d'Empathie ? Et comme pour répondre à ses pensées, ce qu'il avait du imaginer plus tôt se fit en quelques secondes. Bientôt, Ryuuku ramasse les menottes de granit marin devant les yeux ébahis des révolutionnaires et de Connor. Tout cela s'était passé si vite. Jenny, rampant à terre, essaie de rejoindre ses amis. Mais un pied vient se placer durement sur son dos pour l'arrêter d'avancer.

    -Comme vous voyez, deux choses. Premièrement, le granit marin ne me fait rien. Commencez-vous à douter de mon identité ? Deuxièmement, j'ai quelques tours dans mon sac. dit alors fièrement le marine. Mais ce dernier se demandait encore comment il avait eu cette vision... Bah, peu importe, il se devait maintenant de réfléchir au moment présent, il y réfléchirait après.


    Dernière édition par Ryuuku Gakuen le Mer 3 Oct 2012 - 16:09, édité 1 fois
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      22 h 00[

    Plus que dix minutes pense Ryuuku en regardant sa montre.

    -Alors, vous êtes pressé Ryuuku ? C'est ceci que vous voulez ? Connor arbore fièrement une grande clé dans sa main droite. Vous vous dirigiez apparemment vers la salle de contrôle de la grande porte. Qui se trouve derrière vous. Il suffisait d'aller au Sud plutôt que d'aller au Nord. C'est tout con, mais vous vous êtes quand même fait avoir. Alors, à quel point seriez-vous prêt à avoir cette clé ? Deuxièmement, vous ne savez toujours pas sortir d'ici. C'est Jenny ma fidèle acolyte qui l'a, mais... MERDE ! Les gars, allez rechercher cette clé !

    Mais les révolutionnaires essayent toujours de se remettrent de la rapidité de l'action de Gakuen. Soudain, quelques-uns s'avancent. Mais le voyeur joue de rapidité. Prend la télécommande dans la poche de Jenny, ouvre les grilles, en sort, et referme directement la grande grille.

    -A votre tour d'être piégé ! Merci Connor de m'avoir dit comment sortir. Et maintenant si vous voulez que je vous laisse sortir, et que je ne vous tire pas dessus avec mon pistolet, il va falloir que vous me donniez cette clé.
    -Vous pensez vraiment que je vais vous donner ce que vous désirez ? Et j'ai bien remarqué que c'est une banane et non un pistolet dans votre poche, ne jouez pas au plus malin avec moi ! Commençant à s'énerver, Hoyle sert maintenant les dents, d'une façon rageuse. Bon, on va quand même faire mon jeu, celui qui gagne gagne l'objet de l'autre, ça vous va ? De toute façon nous sommes bloqués, donc il faut bien trouver une solution.
    -Ça me va, expliquez moi votre jeu Connor, mais vite. Je pourrais perdre cette télécommande, et qui sait, les Sea Wolfs pourraient mettre le feu à cette base. Et qui serait bloqué?... Allez, dépêchez !
    -C'est très simple en fait, tenez! Connor lance trois cailloux à Ryuuku, de taille identique, petits et ronds. Le but, est d'en faire tenir le plus en équilibre, les uns sur les autres. Il y a 3 minutes pour le faire, aucune restriction et aucune autre règle. Chacun peut faire comme il le veut.
    -Ça me semble très clair. C'est partit.

    D'un coup tous les murmures restant des révolutionnaires se taisent. Ils doive voir souvent Connor jouer à ce jeu, et gagner apparemment. Car un large sourire illumine leur face. Ryuuku se met à terre et commence à essayer de mettre en équilibre une pierre, ce qu'il arrive avec succès. La deuxième ne veut pas tenir, et déjà une minute est passée. Un regard de Ryuuku le stupéfie, Connor ne bouge pas, il attend sûrement la dernière minute pour faire sa technique, il doit avoir une idée derrière la tête. Ryuuku se perd alors dans ses pensées à la recherche d'une idée... Deux minutes se sont déjà écoulées... Quand soudain, une idée éclate dans la tête de Ryuuku. Simplement, les tenir. Il n'est pas stipulé qu'on ne peut pas. Connor comprend que Ryuuku a la même idée que lui, et fait de même.

    Fin du match, égalité. Match Nul.

    -Hmm, pas si con le marine. Parfois il suffit d'inventer ses règles quand il n'y en a pas. On va faire un échange, tu nous donnes la télécommande, on te donne la clé. Ça te va?
    -Ouaip, mais on se donne les trucs en même temps, je n'ai pas confiance. Moi, je jure sur mon honneur et sur l'honneur de la marine que je vous la donnerai en retour, ça vous va?
    -Ça m'semble correct, même si je vois l'entourloupe venir. Donne-lui la clé John.

    Le dénommé John s'avance, prend la clé, et s'approche de la grille. Une goutte de sueur sur le front de John montre alors qu'il a une idée derrière la tête. Ryu le sait. Le marine et le révolutionnaire passent tous les deux leur main à travers la grille en présentant chacun l'objet de convoitise. Le marin prend la clé, et laisse tomber la télécommande, qui se casse en tombant par terre. Ou du moins, qui se casse en partie.

    -Oups !

    Ryuuku se met à courir, des tirs fusent derrière lui. Plus que 3 minutes avant l'ouverture des portes. Il va falloir faire vite. Le marin arrive vite à la salle de contrôle, dont il referme les portes derrière lui. Toujours habillé de son uniforme de révolutionnaire, il dit aux deux hommes qui sont sur les deux chaises de la salle de contrôle :
    -Ouvrez cette putain de porte! Des renforts à nous arrivent, les Sea Wolfs ont réussi à rentrer dans la base.
    -Nous... savons très bien que vous êtes Ryuuku Gakuen. Mais... vous n'êtes pas tombé dans le piège? Tremblants de peur, les deux "contrôleurs" s'en viennent à poser des questions toutes bêtes.
    Ryuuku, ouvrant ses yeux au maximum, leur dit:
    -Bien vu, et si je suis tombé dedans, mais ils sont tous morts. ALORS OUVREZ MOI CETTE PUTAIN DE PORTE! LA CLE, JE LA METS OU ?
    Terrorisés, la clé est mise en place et tout est préparé pour que la grande porte puisse être ouverte. Ryuuku sent une petit douleur à la jambe gauche. Une balle de tout à l'heure a du le toucher. Frappant les deux hommes de la salle de contrôle pour les assomer, tout semble être maintenant... sous contrôle. Plus qu'à actionner le truc.

      22 h 10

    Clic, Clac, Crik, BOUM, BROUUUUUUUUUUH

    Ouverture de la porte dans 5, 4, 3, 2, 1

    Mission accomplie !

    La porte en train de s'ouvrir, Ryuuku retire la clé et la casse en deux. A moins qu'il y ait une deuxième clé, ce qui serait étonnant, la porte est ouverte pour un petit bout de temps...
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    Clic, Clac, Crik, BOUM, BROUUUUUUUUUUH

    Ouverture de la porte dans 5, 4, 3, 2, 1

    Le bruit du mécanisme d’ouverture couvre le bruit du piège qui s’est activé, grâce à l’erreur de procédure intentionnelle des hommes pilotant la porte. Il leur suffit de laisser une sécurité et le piège s’active, couvert par le bruit des mécanismes de la porte, c’est pratiquement imparable. Dès le début du décompte, un puissant gaz soporifique se répand discrètement du côté de la porte de sortie. Puis soudain, une lourde porte en acier descend et ferme hermétiquement la salle de contrôle. Le gaz se répand alors plus vite dans la pièce en sortant de tous les murs.


      Soudain, une lourde porte en acier descend et ferme hermétiquement la salle de contrôle. Le gaz se répand alors plus vite dans la pièce en sortant de tous les murs...

      -Ohooooh dit à voix haute le marine comme pour se rendre compte de la situation.

      En général, Gakuen préfère réfléchir à une stratégie. Il préfère penser qu'agir tout de suite. Mais là, une seule solution claire s'affichait à lui. Défoncer la lourde porte en acier, et s'enfuir d'ici. Mais pour ça, il aurait besoin d'une masse ou de quelque chose dans le genre pour avoir assez de force. Ses paumes sont assez puissantes, mais elles se blesseraient à frapper cette grosse porte. Regardant autour de lui, Gakuen commence à toussoter. Il enlève son t-shirt qu'il met sur son nez et sa bouche, il s'empêche de respirer ce gaz qui pourrait bien l'endormir. Il doit pouvoir tenir une vingtaine de secondes dans ces conditions...

      1 seconde... Ryuuku se tourne pour regarder la pièce de ses grands yeux.
      2 secondes... Ses yeux s'habituent au brouillard laissé par le gaz.
      3 secondes et 4 secondes... Il s'avance pour voir ce qui semble être une masse, oui c'est bien ça...
      5 secondes... Une sorte de levier, sûrement pour actionner un levier ou quoi que ce soit. Ça fera l'affaire.
      De 6 secondes à 12 secondes... Gakuen prend le levier. Ses yeux commencent à piquer.
      13 secondes et 14 secondes... Ryuuku s'avance pour donner un grand coup dans la porte avec le levier, il lève au-dessus de sa tête le levier et l'abaisse peu à peu...

      Mais là, comme s'il semblait être nécessaire, Connor et ses hommes, qui avaient réussis à sortir de leur cage, ont décidé d'ouvrir la porte. Et c'est en ouvrant la porte que Hoyle reçoit un levier sur la tête, l'assommant, peut-être même le tuant. Ryuuku retire son t-shirt, et affiche un grand sourire. Ça, ça fait d'une pierre deux coups. Et les simples soldats commencent à partir en courant, se demandant comment cet homme savait toujours ce qui allait se passer. Coup de bol cette fois.

      Il était temps de faire le topo à ses coéquipiers. Sortant l'escargophone de sa poche, Ryuuku appuye sur le bouton pour prévenir les autres.

      - Ici Tango Charlie, j'ai ouvert l'huître, elle est toute fraîche. Je répète, j'ai ouvert l'huître. Bon appétit les gars, je vais accueillir les invités.

      En avançant et en remettant l'escargophone dans sa poche, Ryuuku prend la tunique de Connor et la revêt. Egalement, il prend les deux fusils de Connor. Un sniper, et un simple flingue, sûrement son porte-bonheur. Bah, ça fra l'affaire... pense Ryuuku se dirigeant vers le Port Intérieur pour aller accueillir les invités...
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      22h25, dans la salle de contrôle de la porte.

      Un coup de chance, un plan parfait éventé et battu par un coup de chance. Y'avait de quoi être en rogne, et pour le coup Connor l'était, en rogne...
      Et en plus son mal de crane l’empêchait de réfléchir, il avait l'impression qu'un troupeau de bestiaux très lourd se baladait dans sa tête et lui broyait le cerveau. Pour quelqu'un dont c'était l'arme principale, c'était très grave... Et le vague examen qu'il avait fait à tâtons de sa blessure crânienne n'augurait rien de bon pour son avenir...

      -Alors? Ou en êtes vous ?
      -On y arrive monsieur, on a du démonter toute la structure de commande mais ça va y être...

      Bon, au moins ce qu'il fallait faire ici était clair et ne nécessitait aucune intelligence supérieure. Les minutes qu'il avait perdu avait suffit pour que le bordel se répande dans la base, Mandrake était introuvable, le chef était probablement mort, et le bouclier venait de tomber... Une situation heureusement prévue dans le manuel qu'il avait lui même écrit. La situation Anarchie Noire, celle qui en cas de chute du bouclier et en l'absence d'ordre express venant du haut commandement ordonne à tous les gradés révos de fortifier la position ou ils se trouvent pour la tenir envers et contre tout. Transformant toute la gueule en une infinité de chausses trappes, jusqu'à la mort ou la victoire...

      Et la position ou se trouve le commandant Connor est celle de la porte? Et quand on tient une porte il n'y a qu'une chose à faire... La fermer...

      -On y est Commandant ! On a réussi, elle se ferme !
      -Enfin ! Alors il reste un espoir ! Maintenant que tout le monde s'arme, rejoignez les positions de défense intérieure et tenez bon jusqu'a ce qu'on vous relève...

      ...Ou que la marine passe sur vos cadavres... Mais ça il ne le dit pas. Ces hommes sont des braves et dans un monde plus juste ils mériteraient tous mieux que de mourir ici... Mais ce monde n'est pas juste, alors tout ce qu'il peut leur offrir c'est de tout faire pour que leur sacrifice ne soit pas vain...

      -Et vous Commandant ? Vous ne venez pas ?
      -Non, dans mon état je suis incapable de tenir debout, je reste ici... Pour l'attendre.
      -L'attendre Commandant ?
      -Bien sur, il ne pourra pas faire autrement que revenir. Il n'a pas plus de choix que moi... C'est presque amusant... De telles capacités de raisonnement pour en arriver la, un gambit désespéré qu'il est obligé de prendre... Allez, foutez le camp ! Et sachez que j'ai été de fier de vous diriger !


      Et pendant que Connor se laisse glisser doucement contre un mur de la salle, ses hommes le saluent et vident les lieux, refermant soigneusement les portes du piège derriére lui...
        Aaaah, quelle bouffée de... jouissance ? Oui, on peut dire ça. Quand on a bien fait sa mission, quand c'est réussi, quand y'a peu de chance que ça foire, et quand on a battu simplement et presque trop la tête pensante de la base, ça fait du bien à l'égo. Faut dire, c'est pas tous les jours que ça arrive ce genre de choses. C'est ça qui est cool dans les aventures. Le sourire au lèvre, béat, Ryuuku se balade dans les couloirs du bâtiment se trouvant à côté du Port Intérieur. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il marche, et que les autres courent, dans tous les sens. Lui, il sait pas où il va, mais il se marre et regarde en souriant les gens passer.

        Ces derniers ne vérifient pas qui il est, et jugeant sûrement que le Voyeur n'est pas une menace, ils continuent leur chemin. De toute façon, depuis les quelques annonces qu'il y a eu, toutes les plus farfelues les unes que les autres, c'est bien le merdier. Des gens qui courent dans tous les sens, d'autres qui pleurent dans leurs coins, d'autres qui pensent que c'est le moment de fuir (sûrement les plus malins du coin), d'autres qui savent que c'est mal parti pour les rêves, et d'autres qui tout simplement prennent les armes, et qui se préparent au combat final. Mais ils ne savent pas, ils ne savent pas que le vrai combat se trouve être dans la salle du Cocon, et que jamais les Sea Wolfs ne perdront, ils ont cette volonté qui on ne sait d'où elle vient, mais c'est une de ces volontés qui vous bat ce que vous voulez.

        Peut-être des minutes, peut-être des dixaines de minutes, peu importe. Mais au bout d'un certain temps, Gakuen se retrouve devant une porte. L'inscription "toilette" dessus semble montrer qu'il se trouve au bon endroit. Hé oui, pourquoi pas finalement. Tellement confiant, le marine n'a plus peur de rien. Mais c'est en ayant oublié que toutes les salles avaient été changées qu'il entre dans une salle tout à fait différente à laquelle il s'attendait : une petite salle de contrôle donnant sur la place du Port Intérieur. Cet endroit sera parfait pour le show de ce soir du marine d'élite... Tiens, une porte qui se referme aussi...

        Oh, merde. ne peut s'empêcher de dire à voix haute Ryuuku.

        Apparemment, des mecs sont en train de remettre un mécanisme, en tout cas, ils ont tout démontés dans la salle dont l'Voyeur s'est occupé. La salle où il est tellement content son travail. Putain d'bordel, c'est qu'il commence à fulminer comme il l'a jamais fait le gars. Non mais hé ho, ça ça va pas se passer comme ça. Se déplaçant à la vitesse du son (un son qui fait "nondetjeeeeeu") il arrive assez vite à la porte de la salle de la porte (hé oui.). Elle semble être refermée depuis quelques secondes à peine. Par chance, le Voyeur n'a croisé personne.

        Quoi de mieux que l'intelligence ? La porte est piégée, ça se voit. La vue du voyeur ne trompe pas, un petit explosif, une petite ficelle, un truc vite fait qui doit sûrement en cacher un autre. Comment l'ennemi y réfléchirait... Celui qui voudrait faire exploser l'explosif pour passer et en même casser la porte, se reculerait, mais si on recule... Clic. BOUUUUUUM. Se mettant vite à terre, Ryuuku n'est que sonné par ces explosions primaires. Et dans l'encadrement de la porte, Connor se tient avec difficulté debout. Mais maintenant, le révolutionnaire n'est pas le seul à être dans cette mauvaise condition.

        Le Voyeur se relève avec peine. Il regarde Connor, ils se défient du regard. Il n'y a plus besoin de mots. Et Connor, dans un rage éffrennée fonce vers le marine. Poing tendu. Le marine n'aura pas le temps de bouger, toujours sonné. Peut-être pourrait-il utiliser cette technique qu'il a déjà vue être utilisée par deux de ses confrères... Oui, peut-être. En plus, il ne faudrait pas bouger.

        Tekkai. dit Gakuen dans un souffle.

        Sentant la puissance monter en lui, ses muscles se bander, il est prêt à recevoir le coup. Mais ce n'est pas lui qui aura mal. Ce sera luipfffrrrffffffffff Apparemment, cette technique n'est pas au point. Le visage du marine est remis en place par le révo', mais au moins, ça réveille le voyeur. Ce dernier décide de réessayer. Mais cette fois-ci, se concentrer sur ses muscles. Connor arrive, il s'apprête à faire son attaque la plus puissante. Apparemment, ce dernier a décidé de tout donner, que ce soit pour son honneur ou autre, il a compris que les deux cerveaux, finalement se valant, se jugeraient aux poings. Et donc, il arrive voulant donner un coup dans les parties du marine.

        Non, ça pas. TEKKAI!

        En voyant les muscles du corps du marine se bander d'un coup, Connor a compris. Mais l'accélération de son corps sur son poing fait qu'il ne pourra plus ralentir. Il frappe donc, mais c'est lui qui a mal. Ça a marché. Se relevant, Ryuuku adopte la position de boxeur, et dans une foi en sa puissance reconstruite, il met ses poings à hauteur de son visage, et frappe, frappe. Connor est à terre très vite. Le marine ne s'acharne pas, peut-être est-il encore capable, peut-être pas, mais pas pour les secondes à venir.

        Gakuen court pour rejoindre vite la salle. Le système mis en place pour refermer la porte est simple, faire un court-circuit, débranchant le plus gros cable de la salle. La porte se remettant alors à son état initial : fermé. En remettant le cable, on entend la porte s'arrêter dans toute la base. A moins que ce soit encore un bruit du combat de Toji. En tout cas, ce qu'on voit sur les caméras de cette salle, c'est qu'il est possible de faire passer au moins un bateau par la porte, un bateau à la fois. De quoi encore plus énerver l'amirale...

        Maintenant, le voyeur resterait là jusqu'à ce que les bateaux passent. Il défendrait cette salle coûte que coûte. Allez, venez. dit le Voyeur en s'essuyant le filet de bave coulant de sa bouche.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
        • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen

          Maudit soit ces techniques de combat que le Cipher Pol a toujours réussi à garder secrètes... Avec ça la révolution serait invincible !

          Au sol, la main de Connor avance insensiblement, millimètre par millimètre, chaque mouvement lui causant d'atroces douleurs qui ne suffisent pas à l’arrêter. Car l'idéal révolutionnaire le guide et rien ne saurait l’arrêter...

          Enfin il atteint son but et sa main retombe sur le mécanisme qu'il a préparé en attendant le retour du marine... Le piège dont il est volontairement devenu l’appât sacrifié au service de la cause...

          Connor est à bout, et il faut une oreille très fine pour entendre ses derniers mots...

          -Pour l'honneur !

          La main du commandant se crispe sur le bouton avant de se relâcher, définitivement. Et pendant que Connor se décide enfin à mourir, il goute la satisfaction d'entendre le bruit de tonnerre de l'explosion qui l'engloutit lui, la salle, et le marine...


          Comme disait Dragon le grand, la clé de la stratégie, ce n'est pas de choisir une voie vers la victoire. Mais de faire en sorte que toutes les voies y conduisent...