>> Talcmecz Jean
Pseudonyme : aucun Age: 17 ans Sexe : Homme Race : Humain Rang : aucun Métier : Pêcheur Groupe : Civil Déjà un équipage : non But : Se faire rembourser sa canne à pêche Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : aucun Équipements : aucun Codes du règlement (2) : Parrain : |
>> Physique
Décrivez votre personnage, sa taille, sa masse, musclé ou pas...
Jean est un être humain de bien faible carrure. Plus petit et plus frêle que la moyenne, bien qu'il le nie farouchement, il n'a jamais été un grand sportif. Ses muscles, sans être atrophiés, sont loin de remplir pleinement leur fonction et nombre sont ceux qui se moquent en le voyant peiner à transporter ses seaux de poissons. Sans être avare de bonne volonté, il se fatigue rapidement, ce qui pousse son entourage à croire qu'il est fainéant. Il porte sur le corps quelques cicatrices qui, bien que discrètes, témoignent de sa rude vie. Sous ses cheveux noirs se cache en effet un impact depuis une journée malheureuse où, après moult tentatives, des enfants ont réussit à l'atteindre avec une pierre. L'u nde ses gros orteils porte aussi des marques de suture, s'étant fait un jour tomber une hache, bienheureusement émoussée, dessus. Il est si maladroit que rajouter malhabile ne constituerait pas tellement un pléonasme. En conséquence, peu de gens savent s'il est vraiment droitier ou gaucher tant il semble être inconfortable quelque soit la main qu'il utilise. Lui-même n'en est pas tellement sûr mais après tout, quand on a deux mains, pourquoi ne gaffer que d'une seule ? Mais ce jeune homme ne possède pas que des défauts : ses oreilles décollées et ses grands yeux ahuris lui donnent l'air plus jeune qu'il ne l'est et lui confèrent un aspect attendrissant, et bien que d'une efficacité douteuse, son corps n'est ni disproportionné, ni particulièrement hideux.
>> Psychologie
Que pense votre personnage face à un adversaire, qu'aime-t-il manger, quelques traits de caractères...
Jean Talcmecz est cependant une personne très sympathique, ne rechignant guère à aider son prochain lorsque celui-ci est dans le besoin, et se faisant aisément des amis. Naïf, il est par contre très facile à manipuler et a tendance à croire les pires idioties si elles sont bien dites. S'il ne souhaite pas devenir riche un jour, il est tout de même attaché au peu d'argent qu'il possède et ne souhaite pas le voir partir en fumée. Attaché à certains principes, il ne tolère ni le vol, ni le mensonge, ni la moquerie, mais incapables de les combattre, il les fuit du mieux qu'il peut. Mais fuir ce genre de choses n'est pas chose aisée, et fuir un adversaire non plus. Bien que ne souhaitant que très rarement se battre, Jean y est bien souvent confronté puisque ses fuites ne sont jamais de réelles réussites. Il n'est pas nécessaire de signaler que ses combats ne sont jamais de réelles réussites non plus puisque Jean est opposé au port des armes et qu'il ne sait pas se battre à mains nues. Il n'excelle en réalité que dans quelques rares domaines : la pêche, la cuisine, et la dégustation. Et même pour ces domaines, exceller est peut-être un bien grand mot : sans qu'il soit mauvais, ses compétences ne sont pas extraordinaires, on dirait plutôt que s'il a largement dépassé le stade de l'amateurisme, un bon nombre de personnes sont meilleures que lui.
>> Biographie
Votre biographie doit raconter votre vie, pas seulement un évenement précis.
Essayez d'être large et de "zoomer" sur les évenements importants. Attention, elle est l'un des éléments déterminants
pour votre futur niveau. Essayez d'être agréable à lire.
Probablement parce qu'il ne plaisait pas à ses parents, ou parce qu'ils ne voulaient pas d'enfant, ou à cause d'un pari idiot sur le gagnant d'une partie de fléchettes, Jean Talcmecz fut abandonné à la naissance. L'homme qui le retrouva, Marc Talcmecz, lui racontera par la suite qu'il avait été déposé sur le pas de sa porte, ou sous un cerisier en fleurs, ou encore dans un terrier de lapins, selon les fois où il racontait cette histoire. Marc Talcmecz venait de contrées lointaines, il avait quitté son pays pour faire fortune mais tout ce qu'il avait réussi à faire était de devenir pêcheur, ce qui était somme toute une augmentation de statut conséquente puisque il était auparavant marchand d'art et Dieu sait que les marchands d'art sont des escrocs ! Quoi qu'il en soit, il n'avait jamais eu de femme ni d'enfant, à part quelques uns sans importance qui eurent tôt fait de se retrouver sur des pas de porte, sous des cerisiers en fleurs, ou encore des terriers de lapins, selon lesquels. Toujours est-il que pour une raison qui ne regardait que lui mais qui pourrait avoir un lien quelconque avec le fait que Jean fut de mère inconnue, Marc Talcmecz décida que pour une fois ce bébé méritait qu'il s'y attache. Il s'y attacha tant et si bien qu'après plusieurs années il décida de lui donner un nom. Ce n'était pas une mince affaire mais il finit par lui donner un prénom typique du pays dont il venait : Jean. Pour le nom de famille, il lui donna simplement le sien, qui était tout aussi typique.
Plus Jean grandissait et plus Marc se rendait compte qu'il avait un talent inné : en effet, Jean était d'une patience infinie. Il restait assis sur le bord de l'eau à ne rien faire et attendait, simplement. Cette qualité se révélait exceptionnel lorsqu'il s'agissait de pêcher car, même s'il n'avait pas des réflexes ou une dextérité exceptionnelles, sa patience lui permettait de pêcher des jours durant sans s'arrêter, à se nourrir de ce qu'il sortait de l'eau et à boire de cette eau elle-même car il pêchait rarement en mer. C'est ce que fit Jean pendant une bonne partie de son enfance : pêcher. Et bien que nombre de gens se moquaient de lui, Marc était d'imposante carrure et n'hésitait pas à défendre son fils adoptif bien-aimé. Cela n'était pourtant vrai que jusqu'au jour où, tentant de se faire excuser des malandrins qui avaient insulté Jean de "chapon-maubec", Marc s'engagea dans un combat seul contre trois gaillards qui, bien qu'étant plus petits et peut-être moins costauds, étaient plus nombreux et surtout plus jeunes. Marc vaincu, ses adversaires lui tranchèrent une jambe à titre de punition pour s'être opposé à eux. Marc ayant perdu la face et ne pouvant plus défendre Jean, la vie de ce dernier fut transformée.
Libérés de l'interdit, les gens du village se donnaient à cœur joie pour brimer le jeune Jean, alors âgé de 14 ans. Isolé des autres, il continuait toutefois à pêcher, de plus en plus loin de chez lui pour échapper à ses tortionnaires. Un jour cependant, alors qu'il avait tout juste 17 ans et tandis qu'il s'adonnait à la pêche à la truite, une personne à l'air bien plus sympathique que ceux dont il avait l'habitude jusque là lui demande s'il pouvait essayer. Jean le laissa pêcher et fit connaissance avec ce nouvel ami. Il se faisait appeler Saphotis Malomn et, d'après ses dires, il avait été un loup très dangereux dans une vie antérieure, et il aimait torturer les prostituées. Tout cela n'intéressait guère Jean, et il n'avait pas grand chose à dire sur les loups ou les prostituées, mais il avait de la compagnie, et il aimait ça. Mais ce qui devait arriver arriva : Saphotis brisa malencontreusement la canne à pêche de Jean en tentant d'attraper une truite bien trop massive. Les deux se regardèrent un temps et, alors que Jean exigea que Saphotis lui rembourse sa canne à pêche, ce qui était pour lui la moindre des politesses, Saphotis prit la fuite. Ce dernier courant très vite, et Jean n'étant pas un rapide, Saphotis fut rapidement perdu de vue. Déterminé à obtenir remboursement, ou tout du moins une compensation, Jean décida de plier bagages et de partir à la recherche de ce Saphotis. C'était une question d'honneur.
>> Test RP
Tu viens de te lancer sur les traces de l'infâme Saphotis. Ton enquête te conduit dans une taverne quelconque où l'on te rit au nez en entendant les raisons qui te poussent à chercher cet individu. On en vient même à te dire " tout ça pour une bête canne à pêche ". Pas cool. Que fais-tu ?
Haha ! Tout ça pour une bête canne à pêche
Ces mots et les rires incessants des clients de la taverne vexèrent profondément Jean Talcmecz. Il avait déjà parcouru beaucoup de chemin, bien plus qu'il n'en avait jamais parcouru, à la recherche de celui qui lui avait brisé sa canne à pêche. Que les gens se moquent de lui, il en avait l'habitude, mais il pensait que les valeurs dans lesquelles il avait été élevé étaient partagées par tous.
Mais enfin vous ne comprenez pas ! Tout cela va bien plus loin qu'une simple canne à pêche !
Ah ouais ? Plus de 5 mètres ? Haha !
Et la vermine qui peuplait cet établissement se mit à rire comme si elle était bien une, tous ces ivrognes n'étant que plusieurs corps pour une même conscience. D'autant plus touché qu'il avait toujours rêvé d'avoir une canne à pêche de plus de 5 mètres, Jean en voulait terriblement à cette assemblée qui se moquait de lui
Pourquoi vous faites ça ? Pourquoi vous m'aidez pas ? En attendant des gens comme vous j'en ai déjà cogné pas mal, et pas qu'un à la fois !
A peine ces mots sortirent-ils de la bouche de Jean qu'il les regretta immédiatement. Les gens avaient cessé de rire et le regardaient avec curiosité. Quelques uns semblaient amusés par la situation, d'autres attristés par ce qu'allait subir Jean pour avoir laissé ses paroles dépasser ses pensées
Ah ouais ? Bah on va voir un seul à la fois pour le moment tu veux bien ?
La brute fit craquer ses jointures et envoya son poing en direction de Jean qui, peu habile mais prévoyant, s'était préparé à l'esquive et se jeta avec force de son tabouret, ce qui eut pour effet immédiat de le faire heurter le sol
Quelle technique mon pote ! Avec ça, ça m'étonne pas que tu sois un pro de la bagarre !
Les badauds se réjouissaient de la réplique de leur champion, ce qui n'est finalement jamais bon signe pour l'adversaire. Ayant déjà mal à l'épaule, Jean se releva avec quelques difficultés et saisit un pied du tabouret qui était tombé au sol quand il s'en était propulsé. Ce n'était pas à proprement parler une arme, se disait Jean pour se convaincre qu'il ne faisait là rien de mal. Il semblait cependant que ce n'était pas de l'avis du milicien local qui venait d'entrer dans la taverne et qui, tourné vers Jean, lui dit :
Pose ton arme ! Enfin... laisse-moi réfléchir une seconde...
Malheureusement pour le milicien, tout aussi local qu'il soit, il n'eut pas le temps de finir sa réflexion destiné à le conduire à la conclusion qu'un tabouret n'était finalement pas tant une arme que ça, d'autant plus quand on ne le tient qu'à une seule main. Il n'eut pas non plus le temps de se demander si cela changeait vraiment son statut d'arme, qu'on le tienne à une ou deux mains. Encore, il n'eut pas le temps de se dire qu'arme ou pas, cela n'importait guère dans la mesure où il venait de recevoir une bouteille d'alcool sur le crâne et que ça, c'était vraiment une arme. Il n'eut pas le temps de se dire tout cela car en effet, il venait de recevoir une bouteille d'alcool sur le crâne et que, arme ou pas, ce n'était pas réellement à son goût. Cette bouteille semblait venir de l'aubergiste lui-même, mais regardant ailleurs, il aurait été difficile de dire s'il était vraiment dans le coup ou non. C'est cependant l'hypothèse que retint le milicien puisqu'il le somma de venir s'excuser et d'expliquer son geste, ce que fit l'aubergiste, de bien faible façon on pourrait le croire, mais en réalité très efficace puisque le milicien le crut facilement
Oui euh... En fait j'ai lancé cette bouteille sur vous parce que euh... Je préparais un cocktail et ça m'a glissé des mains héhé... C'est bête hein ? Mais vous me croyez hein ?
Hm... C'est déjà la troisième fois cette semaine aubergiste ! Tu devrais faire attention à ne pas te laver les mains trop souvent, pas étonnant qu'elles glissent !
Oui oui monsieur le milicien, j'y veillerais
Quoiqu'il en soit, votre auberge est bien calme aujourd'hui, ça change ! Mais soit... Puisqu'il n'y a rien à signaler, je m'en vais...
Sitôt le milicien sorti, les clients se mirent à rire tout comme à leur habitude. Celui qui se battait avec Jean partit féliciter l'aubergiste et, sentant qu'on l'avait oublié, mais ne sachant pour combien de temps, Jean décida de quitter cette auberge qui finalement ne lui avait rien apporté sinon une énième confirmation que tomber était douloureux.
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Jean est un être humain de bien faible carrure. Plus petit et plus frêle que la moyenne, bien qu'il le nie farouchement, il n'a jamais été un grand sportif. Ses muscles, sans être atrophiés, sont loin de remplir pleinement leur fonction et nombre sont ceux qui se moquent en le voyant peiner à transporter ses seaux de poissons. Sans être avare de bonne volonté, il se fatigue rapidement, ce qui pousse son entourage à croire qu'il est fainéant. Il porte sur le corps quelques cicatrices qui, bien que discrètes, témoignent de sa rude vie. Sous ses cheveux noirs se cache en effet un impact depuis une journée malheureuse où, après moult tentatives, des enfants ont réussit à l'atteindre avec une pierre. L'u nde ses gros orteils porte aussi des marques de suture, s'étant fait un jour tomber une hache, bienheureusement émoussée, dessus. Il est si maladroit que rajouter malhabile ne constituerait pas tellement un pléonasme. En conséquence, peu de gens savent s'il est vraiment droitier ou gaucher tant il semble être inconfortable quelque soit la main qu'il utilise. Lui-même n'en est pas tellement sûr mais après tout, quand on a deux mains, pourquoi ne gaffer que d'une seule ? Mais ce jeune homme ne possède pas que des défauts : ses oreilles décollées et ses grands yeux ahuris lui donnent l'air plus jeune qu'il ne l'est et lui confèrent un aspect attendrissant, et bien que d'une efficacité douteuse, son corps n'est ni disproportionné, ni particulièrement hideux.
>> Psychologie
Que pense votre personnage face à un adversaire, qu'aime-t-il manger, quelques traits de caractères...
Jean Talcmecz est cependant une personne très sympathique, ne rechignant guère à aider son prochain lorsque celui-ci est dans le besoin, et se faisant aisément des amis. Naïf, il est par contre très facile à manipuler et a tendance à croire les pires idioties si elles sont bien dites. S'il ne souhaite pas devenir riche un jour, il est tout de même attaché au peu d'argent qu'il possède et ne souhaite pas le voir partir en fumée. Attaché à certains principes, il ne tolère ni le vol, ni le mensonge, ni la moquerie, mais incapables de les combattre, il les fuit du mieux qu'il peut. Mais fuir ce genre de choses n'est pas chose aisée, et fuir un adversaire non plus. Bien que ne souhaitant que très rarement se battre, Jean y est bien souvent confronté puisque ses fuites ne sont jamais de réelles réussites. Il n'est pas nécessaire de signaler que ses combats ne sont jamais de réelles réussites non plus puisque Jean est opposé au port des armes et qu'il ne sait pas se battre à mains nues. Il n'excelle en réalité que dans quelques rares domaines : la pêche, la cuisine, et la dégustation. Et même pour ces domaines, exceller est peut-être un bien grand mot : sans qu'il soit mauvais, ses compétences ne sont pas extraordinaires, on dirait plutôt que s'il a largement dépassé le stade de l'amateurisme, un bon nombre de personnes sont meilleures que lui.
>> Biographie
Votre biographie doit raconter votre vie, pas seulement un évenement précis.
Essayez d'être large et de "zoomer" sur les évenements importants. Attention, elle est l'un des éléments déterminants
pour votre futur niveau. Essayez d'être agréable à lire.
Probablement parce qu'il ne plaisait pas à ses parents, ou parce qu'ils ne voulaient pas d'enfant, ou à cause d'un pari idiot sur le gagnant d'une partie de fléchettes, Jean Talcmecz fut abandonné à la naissance. L'homme qui le retrouva, Marc Talcmecz, lui racontera par la suite qu'il avait été déposé sur le pas de sa porte, ou sous un cerisier en fleurs, ou encore dans un terrier de lapins, selon les fois où il racontait cette histoire. Marc Talcmecz venait de contrées lointaines, il avait quitté son pays pour faire fortune mais tout ce qu'il avait réussi à faire était de devenir pêcheur, ce qui était somme toute une augmentation de statut conséquente puisque il était auparavant marchand d'art et Dieu sait que les marchands d'art sont des escrocs ! Quoi qu'il en soit, il n'avait jamais eu de femme ni d'enfant, à part quelques uns sans importance qui eurent tôt fait de se retrouver sur des pas de porte, sous des cerisiers en fleurs, ou encore des terriers de lapins, selon lesquels. Toujours est-il que pour une raison qui ne regardait que lui mais qui pourrait avoir un lien quelconque avec le fait que Jean fut de mère inconnue, Marc Talcmecz décida que pour une fois ce bébé méritait qu'il s'y attache. Il s'y attacha tant et si bien qu'après plusieurs années il décida de lui donner un nom. Ce n'était pas une mince affaire mais il finit par lui donner un prénom typique du pays dont il venait : Jean. Pour le nom de famille, il lui donna simplement le sien, qui était tout aussi typique.
Plus Jean grandissait et plus Marc se rendait compte qu'il avait un talent inné : en effet, Jean était d'une patience infinie. Il restait assis sur le bord de l'eau à ne rien faire et attendait, simplement. Cette qualité se révélait exceptionnel lorsqu'il s'agissait de pêcher car, même s'il n'avait pas des réflexes ou une dextérité exceptionnelles, sa patience lui permettait de pêcher des jours durant sans s'arrêter, à se nourrir de ce qu'il sortait de l'eau et à boire de cette eau elle-même car il pêchait rarement en mer. C'est ce que fit Jean pendant une bonne partie de son enfance : pêcher. Et bien que nombre de gens se moquaient de lui, Marc était d'imposante carrure et n'hésitait pas à défendre son fils adoptif bien-aimé. Cela n'était pourtant vrai que jusqu'au jour où, tentant de se faire excuser des malandrins qui avaient insulté Jean de "chapon-maubec", Marc s'engagea dans un combat seul contre trois gaillards qui, bien qu'étant plus petits et peut-être moins costauds, étaient plus nombreux et surtout plus jeunes. Marc vaincu, ses adversaires lui tranchèrent une jambe à titre de punition pour s'être opposé à eux. Marc ayant perdu la face et ne pouvant plus défendre Jean, la vie de ce dernier fut transformée.
Libérés de l'interdit, les gens du village se donnaient à cœur joie pour brimer le jeune Jean, alors âgé de 14 ans. Isolé des autres, il continuait toutefois à pêcher, de plus en plus loin de chez lui pour échapper à ses tortionnaires. Un jour cependant, alors qu'il avait tout juste 17 ans et tandis qu'il s'adonnait à la pêche à la truite, une personne à l'air bien plus sympathique que ceux dont il avait l'habitude jusque là lui demande s'il pouvait essayer. Jean le laissa pêcher et fit connaissance avec ce nouvel ami. Il se faisait appeler Saphotis Malomn et, d'après ses dires, il avait été un loup très dangereux dans une vie antérieure, et il aimait torturer les prostituées. Tout cela n'intéressait guère Jean, et il n'avait pas grand chose à dire sur les loups ou les prostituées, mais il avait de la compagnie, et il aimait ça. Mais ce qui devait arriver arriva : Saphotis brisa malencontreusement la canne à pêche de Jean en tentant d'attraper une truite bien trop massive. Les deux se regardèrent un temps et, alors que Jean exigea que Saphotis lui rembourse sa canne à pêche, ce qui était pour lui la moindre des politesses, Saphotis prit la fuite. Ce dernier courant très vite, et Jean n'étant pas un rapide, Saphotis fut rapidement perdu de vue. Déterminé à obtenir remboursement, ou tout du moins une compensation, Jean décida de plier bagages et de partir à la recherche de ce Saphotis. C'était une question d'honneur.
>> Test RP
Tu viens de te lancer sur les traces de l'infâme Saphotis. Ton enquête te conduit dans une taverne quelconque où l'on te rit au nez en entendant les raisons qui te poussent à chercher cet individu. On en vient même à te dire " tout ça pour une bête canne à pêche ". Pas cool. Que fais-tu ?
Haha ! Tout ça pour une bête canne à pêche
Ces mots et les rires incessants des clients de la taverne vexèrent profondément Jean Talcmecz. Il avait déjà parcouru beaucoup de chemin, bien plus qu'il n'en avait jamais parcouru, à la recherche de celui qui lui avait brisé sa canne à pêche. Que les gens se moquent de lui, il en avait l'habitude, mais il pensait que les valeurs dans lesquelles il avait été élevé étaient partagées par tous.
Mais enfin vous ne comprenez pas ! Tout cela va bien plus loin qu'une simple canne à pêche !
Ah ouais ? Plus de 5 mètres ? Haha !
Et la vermine qui peuplait cet établissement se mit à rire comme si elle était bien une, tous ces ivrognes n'étant que plusieurs corps pour une même conscience. D'autant plus touché qu'il avait toujours rêvé d'avoir une canne à pêche de plus de 5 mètres, Jean en voulait terriblement à cette assemblée qui se moquait de lui
Pourquoi vous faites ça ? Pourquoi vous m'aidez pas ? En attendant des gens comme vous j'en ai déjà cogné pas mal, et pas qu'un à la fois !
A peine ces mots sortirent-ils de la bouche de Jean qu'il les regretta immédiatement. Les gens avaient cessé de rire et le regardaient avec curiosité. Quelques uns semblaient amusés par la situation, d'autres attristés par ce qu'allait subir Jean pour avoir laissé ses paroles dépasser ses pensées
Ah ouais ? Bah on va voir un seul à la fois pour le moment tu veux bien ?
La brute fit craquer ses jointures et envoya son poing en direction de Jean qui, peu habile mais prévoyant, s'était préparé à l'esquive et se jeta avec force de son tabouret, ce qui eut pour effet immédiat de le faire heurter le sol
Quelle technique mon pote ! Avec ça, ça m'étonne pas que tu sois un pro de la bagarre !
Les badauds se réjouissaient de la réplique de leur champion, ce qui n'est finalement jamais bon signe pour l'adversaire. Ayant déjà mal à l'épaule, Jean se releva avec quelques difficultés et saisit un pied du tabouret qui était tombé au sol quand il s'en était propulsé. Ce n'était pas à proprement parler une arme, se disait Jean pour se convaincre qu'il ne faisait là rien de mal. Il semblait cependant que ce n'était pas de l'avis du milicien local qui venait d'entrer dans la taverne et qui, tourné vers Jean, lui dit :
Pose ton arme ! Enfin... laisse-moi réfléchir une seconde...
Malheureusement pour le milicien, tout aussi local qu'il soit, il n'eut pas le temps de finir sa réflexion destiné à le conduire à la conclusion qu'un tabouret n'était finalement pas tant une arme que ça, d'autant plus quand on ne le tient qu'à une seule main. Il n'eut pas non plus le temps de se demander si cela changeait vraiment son statut d'arme, qu'on le tienne à une ou deux mains. Encore, il n'eut pas le temps de se dire qu'arme ou pas, cela n'importait guère dans la mesure où il venait de recevoir une bouteille d'alcool sur le crâne et que ça, c'était vraiment une arme. Il n'eut pas le temps de se dire tout cela car en effet, il venait de recevoir une bouteille d'alcool sur le crâne et que, arme ou pas, ce n'était pas réellement à son goût. Cette bouteille semblait venir de l'aubergiste lui-même, mais regardant ailleurs, il aurait été difficile de dire s'il était vraiment dans le coup ou non. C'est cependant l'hypothèse que retint le milicien puisqu'il le somma de venir s'excuser et d'expliquer son geste, ce que fit l'aubergiste, de bien faible façon on pourrait le croire, mais en réalité très efficace puisque le milicien le crut facilement
Oui euh... En fait j'ai lancé cette bouteille sur vous parce que euh... Je préparais un cocktail et ça m'a glissé des mains héhé... C'est bête hein ? Mais vous me croyez hein ?
Hm... C'est déjà la troisième fois cette semaine aubergiste ! Tu devrais faire attention à ne pas te laver les mains trop souvent, pas étonnant qu'elles glissent !
Oui oui monsieur le milicien, j'y veillerais
Quoiqu'il en soit, votre auberge est bien calme aujourd'hui, ça change ! Mais soit... Puisqu'il n'y a rien à signaler, je m'en vais...
Sitôt le milicien sorti, les clients se mirent à rire tout comme à leur habitude. Celui qui se battait avec Jean partit féliciter l'aubergiste et, sentant qu'on l'avait oublié, mais ne sachant pour combien de temps, Jean décida de quitter cette auberge qui finalement ne lui avait rien apporté sinon une énième confirmation que tomber était douloureux.
Informations IRL
Prénom : Clément
Age : 17 ans
Aime : Les sandwichs, le bleu.
N'aime pas : Le poisson, avoir la diarrhée.
Personnage préféré de One Piece : Je ne connais pas le moindre personnage de One Piece
Caractère : Je suis impulsif, méchant, colérique, et j'ai tendance à insulter les modérateurs
Fais du RP depuis : 5 ans, mais peu par forum
Disponibilité : Potentiellement 7 jours sur 7 mais je ne sais pas si je passerais effectivement tous les jours.
Comment avez vous connu le forum ?
Quelqu'un que je connais y passe régulièrement et je me suis dit : "Qu'est-ce que ça donnerait de jouer à un RPG One Piece en ayant jamais lu aucun chapitre de One Piece et en ayant jamais vu le moindre épisode ?". C'est pour moi une sorte d'expérience, mais je suis sûr que ça va fonctionner, moyennant un certain temps d'adaptation.
Dernière édition par Jean Talcmecz le Ven 6 Juil 2012 - 21:28, édité 4 fois