S’attirer des problèmes n’est pas dans ses projets pour le moment. Pour l’instant, il se rend sur Manshon. La situation de cette île prête à gagner argent. Marine contre pirates en permanence, de quoi occuper les autorités durant le court laps de temps où… Les nobles personnes masquées n’ayant jamais rien fait de leur piètre existence peuvent prouver qu’elles sont dangereuse, et qu’elles sont capables de beaucoup de choses, d’élaborer beaucoup de plans tordus, tant qu’il y a une chose à la clé. Une seule. Mais une chose pour laquelle cette personne pourrait faire n’importe quoi. Assassiner, torturer, ou même trahir. L’or. Il ne connaît pas la loyauté, mais il ne connaît pas non plus les affrontements inutiles, ceux qui pourrait le mettre en danger, ceux pour lesquels il douterait. Pour ces occasions, la corruption est maîtresse. Après tout, ce qui ne peut être acheté ne mérite pas d’exister.
Le Dandy masqué, alors en pleine réflexion, intercepte quelques paroles. Une femme chante. Ou plutôt une femme miniature. Le danger est de plus en plus grand à mesure que le navire s’approche de Manshon. Et ce que cette fillette est en train de faire est d’une dangerosité telle que si quelqu’un ne l’arrête pas bientôt d’une manière ou d’une autre, ces voyageurs n’arriveront jamais à quais. Ce qu’elle chante ?
« Yo ho, tous ensemble
Hissons nos couleurs
Hissez ho, voleurs et mendiants
Jamais nous ne mourrons
Yo ho, tous ensemble
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, voleurs et mendiants
Jamais nous ne mourrons. »
Un homme se précipite sur elle et lui ferme la bouche. Tout en regardant avec prudence autour de lui. Un homme superstitieux. Un homme de bien, malgré son petit air de… Pirate à la retraite. Barbe, dents pourries, cheveux gras en pétards et une bouteille de rhum, d’une vulgarité. Le capitaine, voyant de dos le vieillard parler avec la petite fille, l’interpelle. Celui-ci réplique en disant qu’elle chante une chanson pirate. Nullement inquiet, le capitaine insiste et éloigne l’homme, avant d’expliquer à la jeune fille les raisons de la réaction de l’autre. Le calme règne. Mais c’est le calme avant la tempête. Tranchant le brouillard, illuminant ce bout de mer, réchauffant l’air, un navire se dévoile. Un navire marchand, mais sur lequel danse des flammes flamboyantes. Cela intrigue le Gentleman qui, se levant pour aller voir, aperçoit des trous béants dans la coque du navire d’en face. Des boulets.
« Des pirates. »
« Comment pouvez vous conclure ceci ? »
« Les trous dans les coques serait un exemple trop improbable pour vous, je vous invite donc à regarder à tribord. »
Là bas, un navire. Un bateau avec des voiles noires. Pavillon d’Ildergarde. Le pirate fou. Forban maléfique, tellement monstrueux que même l’être le plus laid de l’univers connu le recracherait immédiatement. Une prime sur sa tête, cet homme est recherché par les plus braves marines que les casernes ont. Ceux qui savent se déplacer à des vitesses colossales et encaisser des coups d’une rare intensité. Naviguer si près des côtes est donc imprudents pour des gens de leur espèce. Un instant plus tard, à peine a-t-on le temps de cligner des yeux qu’un nouveau navire entre en action. Des voiles blanches cette fois, mais à l’intérieur, le symbole de nos gardiens, l’armée qui nous protège des pirates et autres criminels. Une bataille éclate, devant les yeux ébahît des passagers du Guardian. Le sifflement des canons, l’éclatement du bois, les voiles se déchirant, puis l’abordage suivi de sanglants coups d’estoc. Des corps transpercés, des gorges tranchées, des têtes explosées, et un mât tombant, puis Ildegarde à genoux. Victoire des marines, incarcération de celui-ci.
Plus tard, le Guardian arrive au port. Les passagers prennent leurs affaires et se dispersent dans la ville. Satoshi a besoin de bras et de têtes, maintenant.
Le Dandy masqué, alors en pleine réflexion, intercepte quelques paroles. Une femme chante. Ou plutôt une femme miniature. Le danger est de plus en plus grand à mesure que le navire s’approche de Manshon. Et ce que cette fillette est en train de faire est d’une dangerosité telle que si quelqu’un ne l’arrête pas bientôt d’une manière ou d’une autre, ces voyageurs n’arriveront jamais à quais. Ce qu’elle chante ?
« Yo ho, tous ensemble
Hissons nos couleurs
Hissez ho, voleurs et mendiants
Jamais nous ne mourrons
Yo ho, tous ensemble
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, voleurs et mendiants
Jamais nous ne mourrons. »
Un homme se précipite sur elle et lui ferme la bouche. Tout en regardant avec prudence autour de lui. Un homme superstitieux. Un homme de bien, malgré son petit air de… Pirate à la retraite. Barbe, dents pourries, cheveux gras en pétards et une bouteille de rhum, d’une vulgarité. Le capitaine, voyant de dos le vieillard parler avec la petite fille, l’interpelle. Celui-ci réplique en disant qu’elle chante une chanson pirate. Nullement inquiet, le capitaine insiste et éloigne l’homme, avant d’expliquer à la jeune fille les raisons de la réaction de l’autre. Le calme règne. Mais c’est le calme avant la tempête. Tranchant le brouillard, illuminant ce bout de mer, réchauffant l’air, un navire se dévoile. Un navire marchand, mais sur lequel danse des flammes flamboyantes. Cela intrigue le Gentleman qui, se levant pour aller voir, aperçoit des trous béants dans la coque du navire d’en face. Des boulets.
« Des pirates. »
« Comment pouvez vous conclure ceci ? »
« Les trous dans les coques serait un exemple trop improbable pour vous, je vous invite donc à regarder à tribord. »
Là bas, un navire. Un bateau avec des voiles noires. Pavillon d’Ildergarde. Le pirate fou. Forban maléfique, tellement monstrueux que même l’être le plus laid de l’univers connu le recracherait immédiatement. Une prime sur sa tête, cet homme est recherché par les plus braves marines que les casernes ont. Ceux qui savent se déplacer à des vitesses colossales et encaisser des coups d’une rare intensité. Naviguer si près des côtes est donc imprudents pour des gens de leur espèce. Un instant plus tard, à peine a-t-on le temps de cligner des yeux qu’un nouveau navire entre en action. Des voiles blanches cette fois, mais à l’intérieur, le symbole de nos gardiens, l’armée qui nous protège des pirates et autres criminels. Une bataille éclate, devant les yeux ébahît des passagers du Guardian. Le sifflement des canons, l’éclatement du bois, les voiles se déchirant, puis l’abordage suivi de sanglants coups d’estoc. Des corps transpercés, des gorges tranchées, des têtes explosées, et un mât tombant, puis Ildegarde à genoux. Victoire des marines, incarcération de celui-ci.
Plus tard, le Guardian arrive au port. Les passagers prennent leurs affaires et se dispersent dans la ville. Satoshi a besoin de bras et de têtes, maintenant.