J’en avais plein le dos. Ce monde, c’était vraiment de la merde... Tu pouvais pas te déplacer sans prendre ces bateaux de malheur. Et à chaque fois, l’effet était le même, vomissement, mal de crâne, sueurs froides et tout le tralala... Je vous épargne les pires détails. Fort heureusement, après quelques heures, ca s’estompe. Mais je ne me sens toujours pas bien. Je suis ronchon, désagréable,., mais je peux me remettre debout. Bon là, à ce moment là, ca ne s’était pas encore estompé. J’étais en train de reprendre mon souffle quand un mec s’est approché de moi.
-Bleeeuuuarrghhh !!!!! Ouh...Hou...
-Fermal-san ? Vous vous sentez bien?
- A ton avis..... connard! J’ai l’air d’aller bien ? Bleuuaarghh !
Il prit le temps de m’informer que nous accosterions à Tanuki d’ici sept ou huit heures, avant de s’enfuir rapidement. Ma batte lui frôla le haut du crâne et ce n’est que par un reflexe surprenant qu’il parvint à garder sa tête sur les épaules. La simple idée de rester dans cette situation pendant des heures encore me fusillait le moral. Si je continuais à vomir à cette fréquence pendant plus d’une demi-heure, j’allais finir par disparaître. On ne peut pas évacuer un certain volume de façon infinie. J’allais forcément finir par ne plus exister. Enfin sur le coup, ça me paraissait évident, mais maintenant que j’y repense, c’est pas hyper logique quand même. Bref, on s’en fout.
Toujours est-il que je me retrouvai entraîné dans cette galère pour tenter de rejoindre Tanuki, l’île où j’étais tombé directement de mon nuage. C’est aussi là-bas que j’avais laissé mon pactole, tranquillement enterré sur la plage et Sôren, un humain qui serait désormais mon compagnon de chasse de pirates. Mais le bateau que j’avais pris pour rentrer m’avait arnaqué et m’avait lâché à la première île, Hinu Town. J’y avais fait la rencontre d’une fille extrêmement désagréable et j’avais faillit y rester en plus. Donc là, à moins d’une tornade, je voyais pas bien ce qui pouvait encore me tomber sur le coin de la gueule.
Après quatre ou cinq heures, je pus enfin récupérer un petit peu de self-control. Je me retournai et m’assis, adossé à la balustrade. La tête penché en arrière, je regardais passé les nuages pour ne plus penser au tangage incessant. Alors que mes entrailles commençaient juste à se calmer, je sentis une violente secousse qui me cogna la tête contre la rambarde en bois. Le bateau venait de freiner très violemment, s’arrêtant presque net. Cela eut pour effet de faire revenir le sentiment de malaise au fond de mes tripes. Excédé, je me levai d’un coup et attrapai par le col le premier venu. Je le secouai comme un prunier en hurlant.
-Qu’est ce que c’est que ce bordel ?! On est pas arrivé, il me semble alors pourquoi vous vous arrêtez !? Je veux descendre de cet engin de malheur, tu comprends ça, humain ?!
Le bougre tenta de me répondre mais je le secouai alors tellement que c’était pas du tout compréhensible. Je lui mis un gifle et cessai de l’agiter pour finalement comprendre ce qu’il racontait.
-Dé.. désolé... Ce n’est pas de notre faute, des pirates nous attaquent... Nous allons tous mourir !!
Moi ? Mourir à cause d’une bande de pirates ? Hahaha ! Elle est bien bonne celle-là ! En plus maintenant, j’étais un chasseur de prime, c’était mon boulot de dégommer des pirates. Enfin, si j’avais bien compris le principe... Je jetai le mec par-dessus bord et sortit ma batte. On allait voir ça ! On ne retarde pas mon bateau sans s’en manger une bonne dans la gueule ! Je vis alors que l’autre ne me racontait pas des conneries, il y avait effectivement une autre embarcation, à quelques dizaines de mètres du notre avec une bande de gaillards très laids en train de brailler. C’était ça un pirate ? Un barbu de trente ans avec un œil arraché et une grosse cicatrice qui lui traverse la gueule ? Et lui là, avec son grand chapeau en cuir et son long revolver ? C’était ça les terreurs des mers, les tueurs de famille, les pilleurs de village ? Mais je lui souffle dessus et il tombe raide le mec !
Ils sont vraiment faibles ces humains, trembler des genoux devant des trous de balles pareils, c’est minable. Je fis quelques pas chancelants vers l’autre bord et regardai par le bastingage. Ils avaient jeté une sorte de harpon qui lié les deux bateaux ensembles. Plus moyen de se barrer maintenant, il fallait se battre ou se faire battre. La loi de la jungle, comme à Skypiea ! Ça, ça me branchais un max ! Je pris ma batte, mes réserves de balles et commençai ma petite partie de chamboule-tout avec la tête des pirates d’en face. Ils allaient gouter à ma puissance ceux-là !
-Bleeeuuuarrghhh !!!!! Ouh...Hou...
-Fermal-san ? Vous vous sentez bien?
- A ton avis..... connard! J’ai l’air d’aller bien ? Bleuuaarghh !
Il prit le temps de m’informer que nous accosterions à Tanuki d’ici sept ou huit heures, avant de s’enfuir rapidement. Ma batte lui frôla le haut du crâne et ce n’est que par un reflexe surprenant qu’il parvint à garder sa tête sur les épaules. La simple idée de rester dans cette situation pendant des heures encore me fusillait le moral. Si je continuais à vomir à cette fréquence pendant plus d’une demi-heure, j’allais finir par disparaître. On ne peut pas évacuer un certain volume de façon infinie. J’allais forcément finir par ne plus exister. Enfin sur le coup, ça me paraissait évident, mais maintenant que j’y repense, c’est pas hyper logique quand même. Bref, on s’en fout.
Toujours est-il que je me retrouvai entraîné dans cette galère pour tenter de rejoindre Tanuki, l’île où j’étais tombé directement de mon nuage. C’est aussi là-bas que j’avais laissé mon pactole, tranquillement enterré sur la plage et Sôren, un humain qui serait désormais mon compagnon de chasse de pirates. Mais le bateau que j’avais pris pour rentrer m’avait arnaqué et m’avait lâché à la première île, Hinu Town. J’y avais fait la rencontre d’une fille extrêmement désagréable et j’avais faillit y rester en plus. Donc là, à moins d’une tornade, je voyais pas bien ce qui pouvait encore me tomber sur le coin de la gueule.
Après quatre ou cinq heures, je pus enfin récupérer un petit peu de self-control. Je me retournai et m’assis, adossé à la balustrade. La tête penché en arrière, je regardais passé les nuages pour ne plus penser au tangage incessant. Alors que mes entrailles commençaient juste à se calmer, je sentis une violente secousse qui me cogna la tête contre la rambarde en bois. Le bateau venait de freiner très violemment, s’arrêtant presque net. Cela eut pour effet de faire revenir le sentiment de malaise au fond de mes tripes. Excédé, je me levai d’un coup et attrapai par le col le premier venu. Je le secouai comme un prunier en hurlant.
-Qu’est ce que c’est que ce bordel ?! On est pas arrivé, il me semble alors pourquoi vous vous arrêtez !? Je veux descendre de cet engin de malheur, tu comprends ça, humain ?!
Le bougre tenta de me répondre mais je le secouai alors tellement que c’était pas du tout compréhensible. Je lui mis un gifle et cessai de l’agiter pour finalement comprendre ce qu’il racontait.
-Dé.. désolé... Ce n’est pas de notre faute, des pirates nous attaquent... Nous allons tous mourir !!
Moi ? Mourir à cause d’une bande de pirates ? Hahaha ! Elle est bien bonne celle-là ! En plus maintenant, j’étais un chasseur de prime, c’était mon boulot de dégommer des pirates. Enfin, si j’avais bien compris le principe... Je jetai le mec par-dessus bord et sortit ma batte. On allait voir ça ! On ne retarde pas mon bateau sans s’en manger une bonne dans la gueule ! Je vis alors que l’autre ne me racontait pas des conneries, il y avait effectivement une autre embarcation, à quelques dizaines de mètres du notre avec une bande de gaillards très laids en train de brailler. C’était ça un pirate ? Un barbu de trente ans avec un œil arraché et une grosse cicatrice qui lui traverse la gueule ? Et lui là, avec son grand chapeau en cuir et son long revolver ? C’était ça les terreurs des mers, les tueurs de famille, les pilleurs de village ? Mais je lui souffle dessus et il tombe raide le mec !
Ils sont vraiment faibles ces humains, trembler des genoux devant des trous de balles pareils, c’est minable. Je fis quelques pas chancelants vers l’autre bord et regardai par le bastingage. Ils avaient jeté une sorte de harpon qui lié les deux bateaux ensembles. Plus moyen de se barrer maintenant, il fallait se battre ou se faire battre. La loi de la jungle, comme à Skypiea ! Ça, ça me branchais un max ! Je pris ma batte, mes réserves de balles et commençai ma petite partie de chamboule-tout avec la tête des pirates d’en face. Ils allaient gouter à ma puissance ceux-là !
Dernière édition par James Fermal le Dim 25 Nov 2012, 16:08, édité 1 fois