-55%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
49.99 € 109.99 €
Voir le deal

-SANTAMAN- HO HO HO

SANTAMAN


-SANTAMAN- HO HO HO Sans_t10

Pseudonyme : Santaman, le héros des conduits de cheminées
Age: 75 binettes
Sexe : H
Race : H
Rang : /

Métier : Robin des Bois à sens unique/ Maître charpentier
Groupe : Civil à revirement rapide
Déjà un équipage : /
But : Dérober aux riches pour offrir à soi
Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Le fruit du coffre
Équipements : Un legging rouge de folie, un bonnet, un sac en toile de jute et du papier cadeau.

Codes du règlement (2) : Ce fusil est mon fusil… etc

Parrain : /

>> Physique

Nous y voilà ! Soixante-quinze piges que notre homme attend ça ! Qu’enfin un pauvre gusse au regard paumé et aux doigts variqueux se mette à écrire quelques lignes sur des rides qui s’affrontent sur un visage vieillissant. Profitons ensemble de cet instant pour jouir d’un tilleul ou toutes autres boissons « pisse-mémère », avant d’être pris dans l’enchaînement des descriptions, narrations, fabulations et conclusions de la vie d’un homme que nul ici n’a réellement choisi de lire.

Du haut du crâne aux bouts des orteils, voilà comme il est coutume de décrire une personne. Soit.

C’est donc par son système capillaire que nous entamerons les commodités (les toilettes sont au fond à gauche d’ailleurs), une implantation de cheveux que l’on nomme « boursière », ça monte, puis redescend et remonte… Tel un M blanchâtre plafonnant un visage rosâtre. Ses tifs tenus en arrière et parfaitement brossés, regroupés à la sortie en un chignon nippon ni mauvais. Le visage, sur lequel on va s’attarder un chouia dans un instant, est entouré de longues pattes couleur neige, ainsi que d’un bouc qui lui tombe sur le buste. La pilosité faciale de notre homme ne cache rien de sa superbe. Des yeux verts, perçant et froids, gagnent en beauté une nouvelle fois grâce aux poils ébouriffés et batailleurs de ses sourcils grisâtre. Son nez, loin d’être un pic, un cap ou une péninsule, est plutôt une fine lame olfactive. Son cou de taureau descend sur un tronc gaillard et boisé, nombre de retraités écarteraient encore les cuisses des filles de bonnes compagnies s’ils pouvaient se vanter d’une pareille silhouette. Les quelques trentaines de cicatrices découpant son dos transpercent l’invulnérabilité que tous pourraient se figurer, mais le dos n’est que l’envers d’un homme. Ses cuisses, ses mollets et ses pieds complètent ce don que Gaïa offre à peu d’anciens. Finalement, c’est un double mètre herculéen et les quatre-vingt-dix kilos qui composent le héros que tous (personne) (n’) attendaient.

En parlant de héros, c’est dans une superbe miquette rouge, au bonnet à pompon blanc, aux bottes de cuirs noirs et aux lunettes vertes, qu’évoluera la seconde facette du bonhomme. C’est tout, vous ferez avec.





>> Psychologie

Alors oui, on peut entendre déjà les clameurs d’un oratoire peu enjoué devant l’arrivé d’un énième vieillard dans le monde zébulonesque de l’aventure. Surtout lorsque celui-ci présente bien des attraits physiques présageant d’un caractère trop parfait pour sentir vrai. Allons, comme tous les héros Marvel, du nom d’un dessinateur de West Blue spécialisé dans les fabulations, deux facettes bien distinctes forment la personnalité de notre gusse.

Face A, disons la partie visible de l’iceberg qui devrez-vous immerger tout de même, il demeure un grand calme et une bienveillance infini et cela même envers celui qui tient le fouet. Derrière ses lunettes, il se concentre sur la trop grande rapidité avec laquelle le monde tourne, que les enfants grandissent et que les hommes tombent. L’effort est une qualité que sa vie lui a sans cesse permis de travailler, mais que vaut l’effort de toute une vie, si elle n’est pas rentabilisée un jour ? A quoi bon être le plus laborieux du cimetière ?

Ce qui va nous lancer sur la face B, l’insondable esprit d’un vieux qui a trop travaillé pour les fumistes et qui désire rigoler dans l’enfumage. Santaman est ce genre de personne qui décide un jour de prendre sa vie en mains et de prendre ce qui est à la portée de celles-ci. Une folie de jeunesse dans un costume de bienfaiteur, le rêve du père noël n’est pas mort, celui qui apporte des cadeaux aux enfants existe bel et bien ! Seulement, les cadeaux il se les met dans les poches en allant les chercher là où il ne faut pas. Santaman est un casse-cou, comique, à la poursuite des premières utopies qu’un crieur de rue pourrait inventer, un gaffeur éternel et un curieux incurable. D’être le plus laborieux du cimetière, Santaman sera l’être au cercueil le plus spacieux. Et bon dieu, on verra bien ce qui rentrera dedans !



>> Biographie

Evidemment, on ne créait pas un super-héros comme ça ! Il faut du fond au personnage ! Vous vous souvenez de Marvel, ce mec de West Blue ? Eh bien, volons-lui ses idées pour « faire-du-héros-facile ».


Tequila Wolf, 1553.

Un bon héros, il faut qu’il soit ORPHELIN

Le vent froid de l’île aux esclaves du gouvernement sifflait dans les oreilles de la vieille femme qui poussait misérablement le bois foncé d’une pauvre chaumière. Le grincement sinistre figea les occupants de la maison de fortune qui se réchauffaient en masse devant un feu de cheminée salvateur. Ses yeux étaient cachés d’un ruban noir et c’est un enfant qu’elle tenait par la main pour tout baguage. Le gosse était recouvert de neige et transi par le froid, elle posa ses doigts sur sa tignasse pour en dégager le givre et en découvrir des cheveux blancs. La porte claqua et replongea l’assemblé dans un silence faiblement perforé par le sifflement sauvage du vent, les lueurs des bougies et du feu faisaient danser les ombres sur les lattes défoncées du squatte.

« Je l’ai trouvé le long de la baie… »

« Non ! Il n’y a déjà pas assez pour tous ici ! »

« Et alors quoi ?! On le jette en pâture aux gouvernementaux ? »

« De toutes manières, le résultat sera le même, il construira ce foutu pont comme nous tous ! »

« … »

« Soit… Mais cachez-le, ils ne doivent pas le trouver avant qu’il soit sur pied… Il en mourrait. »

L’un des hommes autour du foyer se leva et prit une couverture dont il enroba le mioche, d’autres firent s’assoir la vieille sur une chaise branlante. La nuit entière servit à remettre l’enfant de son hypothermie, mais il fallut une semaine entière pour le curer de son mal. Plusieurs jours où il fallut le cacher entre le gros tonneau de sel et le tas de linges mités, le jeune albinos souffrait dans ses cauchemars comme si les piques du diable entamaient sa peau et son esprit.
Un matin, le cortège de travailleurs se fit envoyer au boulot par une troupe de soldats et une tournée d’inspection surprise délogea le jeune malade qui ronflait derrière son tonneau.

« Préviens le capitaine, il y a un travailleur de plus sur le Sept… »

C’est ainsi que le jeune inconnu aux tifs neigeux se fit enrôler sans plus de questionnements dans les constructions quasi doublement centenaire des ponts de Tequila Wolf, un enfant parmi les 24 000 travailleurs renégats dominés par le gouvernement mondial.


Un bon héros, il faut qu’il ait [size=18]UNE ENFANCE TRISTE


-SANTAMAN- HO HO HO Sans_t10
Le froid terrible de Tequila venait frapper chaque articulation de jeunot, ses membres se mortifiaient à chaque nouvelle charge de gravats et à chacune des brouettes qu’il poussait le long des constructions du dock 7. L’enfant orphelin pliait l’échine sur cette nouvelle condition qui lui tombait dessus et qui pourtant, semblait être la seule et la première qu’il connaissait. Les cinq années suivant sa naissance n’étaient qu’un vaste trou noir dans son esprit, si bien que sous les fouets gouvernementaux, il avait fini par désigner Tequila Wolf comme son lieu de mise au monde. Le blanc, comme tout le monde semblait le désigner, ne parlait que peu et bien souvent essentiellement pour faire preuve d’intelligence. Toujours des paroles biens senties et des efforts poussés, ce silence et cette hargne dans le travail le plaça dans la situation particulière de meneur naturel. A peine adolescent, à peine un enfant et pleinement un homme.

Il est bon de savoir que l’île était placée sous la gérance du gouvernement et non pas de la Marine, là est la cruciale différence car les hommes officiant sur l’île sont bien souvent de belles salopes.
Une détonation fila depuis un poste d’observation haut-perché, un frêle homme aux balafres hautes placées s’écroula le long de la berge dans un sinistre râle. Sur ses habits usés était brodé le chiffre sept en grosse laine noire, le corps tomba quant à lui au milieu du dock huit. Sur l’île gouvernementale d’East Blue, ils en mourraient pour moins que ça. C’était la veille de Noël et le grincement mortifère de l’acier frotté contre un mégaphone sonna la fin de la journée.


Un bon héros, il lui faut UN TRAUMATISME

Les mains usées par le travail et les habits figés par le froid, la grand-mère qui avait recueillie notre héros rentra dans la demeure en secouant son poncho en laine, les braises du feu crépitaient avec difficulté dans l’âtre de la cheminée. Elle approcha sa main pour juger des braises et souffla profondément afin d’en faire revivre une flamme. Notre tête blanche ouvrit à son tour la porte, il s’empressa d’aller aider la vieille femme à nourrir le feu, mais celle-ci l’en empêcha en lâchant un large sourire.

« Non, pas de cheminée ce soir… Aide-moi plutôt à déplacer ses bûches flambantes dans l’ancien poêle »

« Et pourquoi grand-mère ? »

« Mais comment veux-tu que le père noël puisse passer si l’on allume un feu ? Il aura chaud aux fesses ! Hihi ! »



La miséreuse maison était frappée du vent impérieux de l’île comme jamais, notre jeune ami réparait le vieux rocking chair grinçant du coin de la cheminée, la grosse pendule du coin de la pièce affichait le minuit moins le quart avant le passage au 25 du mois de décembre. Les adultes s’afféraient à dresser un repas digne de ce nom avec des guignons de pains, de la neige dégelée fermentée en guise de boisson et un merveilleux poisson péché illégalement pour plat de résistance. Un massif gaillard au rire sonore racontait une de ses histoires au coin du poêle devant des auditeurs bouche-bée, une jeune s’essayait à la musique grâce à un violon improvisé dans la carcasse d’une chaise cassée. La grand-mère s’était isolée dans un coin avec le plus sérieux des occupants de la chaumière, Philibert, il faisait office de patriarche respecté. Ils chuchotaient tout en lorgnant sur le blanc-tif.

« Allons, tu ne vas pas faire ta tête de mule ! C’est pour le gamin ! »

« Non grand-mère, je n’irais pas mourir dans cette tempête pour ce gosse ! »

« Tu en rajoutes Philibert, c’est Noël je te le rappel ! »

« Au diable Noël, il est bientôt minuit, mangeons le poisson comme tous les ans et demain sera une nouvelle journée de travaux forcées ! »

Mettant fin au dialogue le puissant homme alla s’assoir autour de la table qui était maintenant dressée. Tout le monde fut ainsi convié à prendre place autour de la grande planche nappée.

Soudain, la grosse aiguille pointa le douze de l’horloge et un premier gong tapa dans la vieille baraque. Tout le monde se prit la main, les travailleurs de Tequila étaient peut être de la pire espèce pour certain, il n’en demeurait pas moins que le soir du 24 était l’occasion de faire son acte de foi annuel. Un second gong frappa quand les mains se lâchèrent, disons que c’était de la croyance express et annuel. Le troisième gong fit tomber un nuage de suies dans l’âtre de la cheminée et le quatrième en inonda la pièce, tous les regards étaient dirigés vers le foyer qui perdait peu à peu de sa semence charbonnée. Une guibolle variqueuse s’agita depuis le conduit, un personnage en habit rouge semblait s’être coincé dans celui-ci. Puis, après un combat qui dura l’espace d’un gong, une silhouette toute emplie de suies tomba dans l’âtre. Après une rafale d’éternuement, le grossier personnage en miquette rouge, barbe de travers aux filins d’atatches apparents, au bonnet à pompon noir de charbon et au sac de jute s’avança vers la tablée sous le regard ébahi de l’assemblée. Le neuvième gong raisonna.

« Ho Ho HO…Keuf… Joyeux Noël à vous tous ! Keuf… Oh ! Mais en voilà un jeune garçon qui mérite un cadeau ! Ho Ho Ho ! »

Notre petit héros avait le regard qui pétillait des plus beaux phares que les mers pouvaient compter. Le bras du ramoneur de Noël plongea dans son sac pour en ressortir un stylo à la plume brillante, le dixième gong tonna. Il retira son bonnet à pompon et en découvrit l’envers, la plume gratta le tissu rouge sous le silence perplexe de tous les adultes et le silence d’or de l’enfant au regard pétillant.
La porte de la maison vola en éclat, le vent balaya la table et des soldats en fusil déboulèrent en hurlant.

« Il est là capitaine ! J’étais certain d’avoir vu quelqu’un se balader sur les toits ! »

« Abattez-le ! »

Une salve de détonation perfora le sifflement du vent et la silhouette en tunique rouge s’affala au sol dans une gerbe de sang. Le petit se jeta au sol en hurlant de terreur, la barbe venait se décrocha dans la chute et les fringues en laine rougeâtre se débraillèrent. La grand-mère respirait avec difficulté, dans un sourire aimant, elle tendit le bonnet vers le garçon. Des lettres griffonnées au stylo sublimaient le tissu et formaient un mot, un prénom. KRISTNASKO.

« Hihi… Kof kof… Je n’ai pas beaucoup de moyens, mais je t’offre un précieux cadeau… Kof… Cela signifie Noël dans ma langue maternelle… Joyeux Noël Kristnasko !... »

La main emplie de tâches de vieillesses tomba au sol et le douzième gong retentit, célébrant le passage au 25 du mois de décembre.


Un bon héros, il lui faut UN PASSAGE A VIDE

Suite à cet événement, Kris fut renvoyé du chantier sept après avoir molesté mortellement les gardes qui avaient abattu la vieille femme. Il passa du Sept au Cinq, puis après cinq années, il fut transféré au troisième après avoir réalisé l’exploit de finir l’un des ponts en constructions durant la nuit du Noël 1558, trois kilomètres de constructions sous le nez et la barbe des gardes en charge du secteur. Puis les années coulèrent, à une vitesse impressionnante, le jeune devint bien vite adulte, son aptitude à construire des structures avec une agilité rare et une précision somptueuse lui valurent le titre de responsable de chantiers, si bien que le silencieux compère devint en 1600, l’unique esclave gouvernemental en charge du chantier numéro 1. Ce chantier avait pour principal objectif la liaison de Tequila Wolf avec Loguetown.

Les brides de ponts s’alignèrent avec rapidité et le froid assassin qui faisait tomber des centaines d’hommes chaque année n’entachèrent jamais la qualité de travail de l’agile Kristnasko, chef du chantier Un. Laborieuse tête blanche au talent gratuit.



-SANTAMAN- HO HO HO Sans_t11


Un bon héros, il lui faut UN DECLIC

1622, Décembre 24

Kris séchait les vêtements détrempés par la neige qu’il portait depuis le début du mois, caressant sa longue barbe blanche il perdait son regard dans la flambée qui crépitait dans l’âtre. Soudain la porte s’ouvrit, deux hommes portaient un enfant transit par le froid et l’allongèrent sur le tapis face à la cheminée.

« Où l’avez-vous trouvé ? »

« Près du Dock 7 Kris-SAN ! »


Le vieil homme frotta avec énergie le dos du gamin, si bien qu’en une petite minute le gosse avait retrouvé ses couleurs.

« Alors petit, que faisais-tu dehors en pleine nuit ? »

« Agla…Je…Je cherchais le Père…Agla… Noël… »

« LE… Oui… Bien sûr… Ho Ho… »

Tout en refaisant son chignon, Kristnasko rigolait bruyamment si bien que chacun se mêla à son fou rire. Le vieillard, loin d’être sénile se leva et, après une tapote sur l’épaule du gamin, il ouvrit la porte.

« Bien, je vais chercher du bois. »

….

Dix minutes plus tard.

Les douze coups de minuit commençaient à troubler la quiétude du chaste cérémonial de Noël. Les baraquements du contour de la cité du centre se mouvementèrent de rumeurs vocales et bientôt des clameurs s’élevèrent chez tous les gouvernementaux de Tequila Wolf. Une fraction de secondes plus tard, c’est des cris de joies et de bonheurs qui s’échappèrent des pauvres maisonnettes de la côte. Puis, la maison où le gamin se réchauffait doucement devant l’âtre grinça de sa toiture et une nuée de cendres tomba dans les flammes dans la stupeur générale. Une énorme carcasse rouge au bonnet à pompon blanc tomba, cul devant, droit dans les flammes. Après s’être frotté l’arrière-train avec vigueur sur le tapis, le drôle prit la parole, un sac de jute à la main.

« HO HO HO ! Je comprends mieux pourquoi il vaut mieux ne pas faire de feu… BREF ! Voilà pour vous ! »

Sortant de son sac, une ribambelle de victuailles s’aligna sur la grande tablée, saumon, poulet, rhum… Un gueuleton mémorable qui remporta la clameur générale. Puis, s’approchant du gamin, il sortit de son sac un cadeau, emballé dans un vieux journal d’East Blue, le gamin le déballa, les yeux en larme et découvrit un cheval de bois sculpté main que l’on pouvait deviner taillé dans la crosse d’un fusil. Les verres se levèrent bien haut et un hourra général s’éleva.

« VIVE… SANTAMAN ! »

« HO HO HO !! SANTAMAN ? Voilà un nom qui me sied ! HO HO HO »

Soudain la porte s’ouvrit dans un violent fracas, un tourbillon de neiges s’engouffra dans l’interstice et lorsque les soldats rentrèrent tous avaient déjà caché les mets sous la table et l’étranger rougeâtre avait disparu.

« Qui est le fieffé imbécile qui s’est amusé à voler le gouvernement ? »

Arrivant depuis le froid hivernale à l’entrée de la chaumière, Kris rentra un chargement de bois à la main.

« Allons messieurs, nous ne voulons pas de désagréments durant Noël, allez voir du côté des autres Docks. »

«… Groumpf !! Si jamais nous trouvons le voleur, c’est tout votre Dock qui prendra monsieur Kris ! »

« C’est ça, Joyeux Noël messieurs. »

La porte se ferma et les mets retrouvèrent le dessus de la table. Kris fut inviter à table et ils s’empressèrent tous de narrer ce qu’il avait loupé. Le gamin s’approcha de notre vieux et lui tendit son cheval en bois.

« Tenez monsieur, c’est Santaman qui me l’a offert et moi je vous l’offre aussi. »

Prenant le cheval de bois, Kris lâcha un large sourire et retourna le petit canasson pour en découvrir une gravure où figurait un mot.

« Merci, mais je crois qu’il est écrit LUFFY dessus, c’est ton nom n’est-ce pas ? »

« Je n’ai pas de nom monsieur… »

« Et bien maintenant, tu en as un. Joyeux Noël Luffy ! Ho ho… »

Un bon héros, il s’appelle Santaman.


-SANTAMAN- HO HO HO Sans_t12
>> Test RP

Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.

Quand vous estimez avoir terminé votre présentation, signalez le et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation [En attente de Test RP] Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs vous loupent.


_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________

**DC mystère**

Santaman est le héros de Gilmec. Merci à lui.



[/list]


Dernière édition par Santaman le Mar 10 Juil 2012 - 16:20, édité 2 fois
    Chapapa mon grand et bienvenu. Me voilà pour ton test rp.

    Alors que tu entres tête la première dans une cheminée (à toi de dire dans quelles circonstances ça se fait), tu finis par être complétement bloqué. Impossible de sortir sans une aide extérieur. Raconte nous comment tu t'es "tiré" de là.

    Si t'es pas bien inspiré, j'peux t'en trouver un autre.
    Bon courage.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
    Le blizzard de la grande île gouvernementale de Tequila Wolf brassait des flocons de neiges monstrueux sur les toits en tuiles du cœur de la citée. La lune tentait de percer cette purée de givre de sa lumière blanche, mais seul le sifflement constant du vent rappelait aux quelques patrouilles de soldats qu’ils n’étaient pas perdus dans un monde parallèle. La journée de travail sur l’ensemble des Docks venait d’être des plus éreintantes, une dizaine de charpentiers taulards étaient passés de vie à trépas et le programme météorologique du lendemain ne laissait pas présager un retour au calme. En cette nuit plus que tout autre, la présence de la silhouette rouge sur les toits glissants de la cité avait tout son intérêt. Tel une ombre féline bravant la tempête, le vieillard septuagénaire au pompon blanc sautait de tuiles en tuiles, passant d’un Dock à l’autre avec l’agilité déconcertante d’une équilibriste slovaque, sacré gonzesse s’il en est.

    Santa était à l’affut des lumières qui perforaient les vitraux des baraquements de la cité, les hauts dignitaires de Tequila Wolf se comblaient dans la luxure pendant que la population renégate se gelait les orteils dehors. Son sac de jute sur l’épaule, notre héros était en quête d’un butin culinaire qui apaiserait le bide d’une trentaine de travailleurs qui se mourraient dans un recoin du bidonville servant de demeure aux prisonniers. Santaman n’était pas non plus le cliché du héros qui aide la veuve et l’orphelin, mais la principauté de Tequila l’avait privé d’une vie décente ces soixante-dix dernières années et il prenait un malin plaisir à faire tourner la tête à ses dirigeants.

    D’ailleurs, c’était l’immense maison du capitaine de travaux du Dock trois, Papi Kra, une quinqua à la bedaine plus pesante que les blagues d’un bourré un soir d’été, qui retint son attention. Foulant de ses bottes de cuirs les tuiles gelées de la maison, il se pencha par la cheminée pour prendre la température de l’ambiance. Le feu était éteint depuis la veille, à en juger par le gris des cendres, ce qui signifiait que l’homme n’était pas encore de retour dans les lieux malgré l’heure tardive. Chose peu singulière d’ailleurs, car les vols de ces dernières nuits avaient nécessités une réunion extraordinaire en haut-lieu dans le QG du centre de la capitale. Non, rassurez-vous, Santaman n’y était pour rien… Bon ok peut-être un peu.

    Cependant, en tendant un peu plus l’oreille et en se penchant par le conduit, on pouvait percevoir des tintements d’argenterie et une sainte odeur de maïs grillé qui embaumait la pièce d’en-dessous. Les commis devaient s’afférer à mettre la table, signe de l’arrivée imminente du chef des lieux. Il suffisait de profiter d’un instant d’inattention pour embarquer toute la tablée, lâchant un large sourire perdu dans son épaisse barbe blanche, Santa resserra son ceinturon et…


    Les goëmouettes sont les principales volatiles de cette partie de l’océan, elles ont la particularité de survivre à des températures incroyablement basses et de voler même durant les tempêtes, à dire vrai, ce sont des oiseaux hors-du-commun. Elles ont tout de même le singulier défaut de beugler si fort qu’une armada de pirates assoiffés en perdraient l’envie de picoler. C’est d’autant plus gênant qu’elles choisissent les corniches des toits pour s’y confectionner leur nid.
    Chose saugrenue, c’est justement la demeure de Papi Kra qui accueille la plus grande famille de ses volatiles et c’est dans le dos de Santaman qu’une petite troupe de gueulardes décida de s’en donner à cœur joie.

    CAROUKAAAAAAAA


    … Le cri aussi strident que celui d’une vierge accouchant de l’immaculée conception fit vriller la botte de notre héros qui s’enfila le conduit de cheminée tête la première. Sa chute se stoppa bien vite en son cœur, une main coincée par sa besace et l’autre pendouillant dans le vide.

    « Foutus piafs, m’en vais te les… Gné… Guarp… Gaa… Foutus charpentiers de South Blue qui ne savent pas faire des conduits droit, m’en vais aussi m’les…. Gné… Coincé… »

    Les coups de reins ne firent pas grand-chose et son bonnet manqua la chute libre si bien qu’il dû l’agripper de ses chicots pour ne pas s’en faire défausser.

    « Gn’tu parles gn’d’une tuile ! »

    Le bruit sourd d’une porte qui s’ouvre et qui claque annonça l’arrivé d’un nouveau protagoniste et le pas lourd sur le carrelage valida la présence de Papi. Foutu tuile. Le claquement d’un derche sur une chaise et le tintement sonore des couverts qui s’entrechoquent clamèrent le début du repas gourment du capitaine de chantier.

    « Groumpf ! Apportez-moi du pain et du rhum de dieu ! Ces réunions sur ce gus voleur m’ont creusé l’appétit comme jamais de dieu ! Graoumpf ! »

    Le carrelage résonna et les portes claquèrent, ça filait en cuisine et seul le grignotage gargantuesque de l’homme arrivait aux oreilles de Santa qui galérait à gratter le conduit avec son auriculaire pour en augmenter la taille du passage. Idée à la con, certes. C’est alors que son sac manqua de se faire la malle, jolie jeu de mot, d’un claquement de mâchoire il se retrouva avec le bonnet et le fuyard de jute entre les dents.

    « GNEUH ! »

    « Schcronch ! Que… Qui est là ?! »

    « »

    « Je vais appeler la garde de dieu ! »

    Oh et pis merde.

    « Gn’Papi Gn’Kra !.... »

    « Que ?! De dieu, Cette voix… Maman ?! »

    « Gn’ ? Euh… Gn’Oui, c’est ch’a ! Gn’C’est ta mère ! »

    « Hein ? Mais que ? Où es-tu maman ? Tu es morte il y a dix ans ! Pourquoi reviens-tu ici par saint George ?! »

    « Dans quel Gn’pétrin j’me Gn’lance moi… Gn’tu me l’demande ? Gn’C’est la Gn’honte qui me fait Gn’revenir ! Shlomp ! »

    « La…La honte ? De dieu, qu’ai-je pu faire de mal maman ? Oui, il y avait bien ce prisonnier tout à l’heure qui est mort accidentellement d’une balle qui a filé de mon arme, mais de dieu ! Il l’avait bien mérité… Accidentellement mérité ! »

    « Gn’Bordel de sac… Gneuh ! Gn’non Gn’imbécile ! Gn’je ne t’ai pas élevé Gn’comme ch’a ! Gn’regarde moi cette panse ! »

    « Oh, tu parles de ça… Oui, je sais maman, mais de dieu ! Je n’ai plus le temps de cuisiner comme tu me l’a appris ! Par saint Pippo, je n’ai plus le temps maman ! »

    La botte droite voulu prendre son envol en c’est un troisième coup de molaires qui mit fin à sa course dans un bruissement sinistre.

    « GNTCHEU ! »

    « NON ! Ne te met pas à grommeler comme avant maman ! Oh de dieu, je m’excuse ! Dis-moi que faire ! »

    Le bruit d’une chaise qui se fait repousser fit couiner le carrelage, l’énorme bedaine de l’homme se plaqua au sol et il regardait en l’air en priant le plafond de sa salle à manger.

    « Gn’vais finir à poil… Gn’PAPI ! Gn’tu vas me faire le Gn’plaisir de jeter Gn’toute cette opulence ! Gn’prend un chaudron et Gn’met tout dedans ! »

    Une bousculade tonitruante et un tintement de cuivre parvint aux mirettes de notre ramoneur raté.

    « Humpf Humpf… De dieu ! Humpf… Et maintenant je lance tout par la fenêtre maman ? Humpfeu !... »

    « Gn’NON IMBECIL…Gn’euh je veux dire… Gn’non mon fils… Gn’tu vas tout mettre Gn’dans l’âtre de la cheminée. »

    Depuis son conduit Santa vit l’énorme marmite chargée de mets prendre place dans le creux du foyer, une douce odeur de poulet lui monta au pif.

    « Gn’Bien… Gn’et maintenant, Gn’tu vas vider gn’toute la poudre que tu trouves au pied Gn’de cette marmite ! »

    « Que je… C’est ta punition ? De dieu, je comprends où tu veux en venir ! Je dois m’émanciper de la malbouffe ! GARDE ! GARDE ! »

    « Gn’Garde ? J’suis cuis ! Gneuh ! »

    Fondant comme neige au soleil, le moral de Santa était en berne, le trouillomètre à zéro et la fin la moins classe des héros de ce monde. Les gardes allaient débouler et le mettre au cachot, le capitaine se sera bien foutu de lui et…

    « GARDE ! Videz la poudre de vos balles au pied de la marmite, c’est un ordre ! »

    Oh le boulet, il le fait vraiment.

    L’odeur suave du souffre qui brûle titilla les narines de Santaman et le crépitement soudain d’une poudre qui brûle lui fit resserrer un peu plus l’étreinte de sa mâchoire.

    BAAAAAAAAAAAAAAAAAAOUM

    « Je t’aime mamaaaan !!! »

    Tel un coup de canon, la gerbe rouge au pompon blanc fila à travers les Docks et s’explosa dans une nappe épaisse de neiges blanchâtres qui fondit au contact du cuivre brûlant.

    « Keuf Keuf… C’est ce que j’appelle une sortie canon ! HO HO HO ! »

    La tronche noircie de charbon et le costume de traviole, le majestueux Santaman s’en alla en regroupant ses affaires comme un clochard surpris en train de s’astiquer le sapin.

    Un groupe de travailleurs ouvrit la porte de leur misérable chaumière et deux enfants aux joues creusées passèrent la tête.

    « Mère ! Regardez toute cette nourriture ! C’est Santaman, c’est sûr ! »

    « Je ne crois pas, j’ai cru apercevoir un ivrogne qui s’enfuyait en titubant, encore un soldat alcoolisé surement, prenons tout et rentrons ! »


    Veille peau va.
      Salut Santaman ! Me v’là pour un premier avis

      Point forme

      des flocons de neiges=> il semblerait qu’on dise « des flocons de neige »
      la citée=> cité
      sacréE gonzesse
      ces dernières nuits avaient nécessités =>nécessité
      s’afférer à =>s’affairer
      qu’il dû l’agripper => dût
      du repas gourment du capitaine de chantier. => gourmand
      jolie jeu de mot = joli jeu de mots
      La botte droite vouluE
      du souffre qui brûle => soufre

      Pas grand-chose. Des petites fautes d’inattention. J’ai relevé que dans le test rp où tu t’es pas relu parait-il. J’ai vu beaucoup moins de trucs dans le reste.
      Niveau style, j’adore, tout simplement. C’est très bien écrit, des jeux de mots, de l’autodérision. Ça se lit d’une traite sans s’arrêter. Un vrai plaisir. Merci.

      Physique
      C’est complet et, comme c’est bien écrit, ça ne donne même pas envie de critiquer. En fait si. Les petits détails sur ses tics, sa façon de marcher, tout ça, c’est toujours cool. Surtout pour un type comme Santaman.

      Psychologie.
      C’est petit, mais c’est rire. Quelques traits bien bons et bien brossés. Ça va être un plaisir de le voir évoluer.

      Biographie.
      C’est cool. Assez marrant, bien en place. Je suis toujours conquis.
      Petite interrogation cependant. À la fin, on a plutôt l’impression d’un Santaman volant pour les autres, mais dans la psy, si j’ai tout pigé, il semblait plus égoïste, je me trompe ?

      À Ce niveau-là, j’pourrais être tenté de dire que ça aurait bien que ce soit un poil plus long. Au niveau des descriptions surtout, mais l’excellente écriture fait que je prends moins en compte ce facteur.


      Test rp

      Je me suis amusé tout au long du texte. Une bonne mise en situation, un humour toujours excellent et la situation dans la cheminée est bien fendard avec l’autre croyant entendre sa mère. La fin est aussi bien frappée ; le coup de la marmitte bouler de canon, c’est bien fun. Merci pour ce plaisir !


      Pour moi, ça fera un 800D. Un très bon personnage très bien magné. Je me suis amusé tout du long de ta fiche. Chapeau.
      Si la taille ne dérange pas les suivants, j’suis pas trop contre de montée d'un cran.

      Rebienvenu ! Bon Rp !
      Et merchi encore !
      Pluche !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
      How how, deuxième comm'.

      Comme tu nous y habitues avec tous tes personnages, c'est du coloré, c'est du bon. L'originalité et l'humour sont toujours au rendez-vous, la qualité d'écriture aussi. À ceci près que tu as gommé pas mal de ces petites fautes d'inattention que tu faisais parfois. Toujours sympa de te lire, plume et art de la narration typique bien agréable, les interjections et les tics de langage toujours au rendez-vous pour la touche One Piece.

      Les descriptions sont un bon aperçu du papi. L'histoire est bien dans le ton. Le test RP est bien absurde, bien poilant. Bilan plus que convaincant. 1 000 Dorikis pour moi.

      Bye
        Ho, ho, ho, troisième et dernier.

        Comme entre 800 et 1000 il n'y a qu'un pas, que ce pas je l'ai franchi en moins de temps qu'il n'en faut pour oublier les quelques fautes et sourire à grandes dents (c'est pas vrai, je sais pas sourire à grandes dents, mais on est en présence d'un super-héros ou on l'est pas ?) en voyant la cheminée voler autour de toi en fin de test, et que point-virgule injustifié ; comme tout ça je dis 1000.

        Entre Jinx et ce vieux-là, ça promet.


        -SANTAMAN- HO HO HO 661875SignTahar
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2280-
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2249-
        J'avais prévu de venir valider ça, mais on m'a devancé.
        J'ai quand même lu la présentation avec curiosité et au final je ne regrette pas, ça vaut les 1000 dorikis !
        Bon jeu !