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Une bouteille de la mer et un combat épique

Precedently

Cela fait maintenant deux jours que nous avons combattu les ShinoTora et, qu’après qu’ils aient nettoyé et réparé notre navire, sont passés par-dessus bord avec leur balais. Oui, oui, leur balai. Bon, ça n’nous arrange pas trop : on n’a plus rien pour faire le ménage sur le Blue Moon. Le bon côté c’est que c’est la bonne excuse… Enfin.

Nous avons eu deux jours de repos, qui furent les bienvenus, car entre ce combat et le passage de cette montagne, ajouté au reste de fatigue de notre fuite de SunaLand, il était plus que temps qu’on s’occupe un peu de nos personnes. Durant ces deux jours, des liens ont commencé à se forger. Pour ma part, j’ai appris à mieux connaitre Takashi et Cassandra, ainsi qu’Howard qui, lors de notre dernier combat, m’a sauvé du capitaine adverse. D’ailleurs, j’espère que finalement, il compte rester avec nous et intégrer officiellement les Shinoryuu.

Cependant, même si c’est deux jours ont été synonymes de repos, nous sommes toujours sur Gran Line et nous avons du lutter contre les éléments qui se déchainaient contre nous. Entre les changements brutaux de températures et la mer qui n’en faisait qu’à sa tête, notre navigatrice eut du fils à retordre et tous les membres de l’équipage durent apprendre à gérer ces différents états de crises. Tous ? En faite, ce n’est pas tout à fait vrai. Une personne ce faisait bien plus discrète que les autres… A vrai dire, je ne l’ais pas vu depuis qu’il a dis qu’il allait se reposer après l’attaque de cet équipage pirate. Et pourtant, ce n’est pas faute de l’avoir cherché ! Après tout, j’ai toujours deux choses à lui demander…

Et oui, je parle bien de cette personne qui sert de capitaine. Plusieurs fois, je débarquais dans ça chambre à l’improviste et il n’y était pas… Je cherchais dans tout le navire, rien. J’en suis venue à me demander s’il m’évitait… Peut-être qu’il ne m’a pas pardonnée de lui avoir transpercé l’épaule ? Seul Lion l’a vu de temps à autres pendant ces deux jours.

Du coup, vu que mes recherches n’ont pas été franchement fructueuses, j’ai commencé à forger une très fine chaine d’environ deux mètres. Malgré sa finesse, elle devait être très solide, ce qui rendit ma tâche très compliquée. Je dû faire plusieurs alliages, plusieurs chocs thermiques et autres tactiques de forge pour qu’elle soit suffisamment solide pour résister à un coup d’épée de force moyenne. Avec ce boulot sur les bras, je n’eus pas vraiment le temps de m’occuper d’autre chose. Et puis, quand je forge, mieux vaut ne pas m’embêter… Un de mes nakamas en à fait la triste découverte... Après tout, je me débrouille plutôt bien en lancé de marteau…



Ça fait donc deux jours que nous avons quitté le Cap des Jumeaux et ma chaine est enfin fini. Mais cette chaine ne peut-être utile que si je trouve Mizu. Du coup, je retourne à la recherche de ce capitaine, mais cette fois assez tôt le matin. Avec moi, j’ai pris le fruit de mon travail de ces deux derniers jours, mes deux épées assemblables et ma bouteille de la mer qu’un dauphin m’avait ramené à la surface alors que je nageais près des côtes de Sunaland. Finalement, je trouve Mizu dans son lit, entrain de dormir. Ne voulant pas le mettre de mauvaise humeur dès le matin, je m’assoie au sol et attends qu’il se réveille.

Au bout de dix minutes d’attente, je perds patience et fini par lui mettre des petits coups discret avec la garde d’une de mes épées. Le bougre dort bien et ne se réveil même pas ! Du coup, j’insiste un peu plus, visant le creux des hanches, zone assez sensible. Il finit par se réveiller, et avant qu’il m’engueule ou qu’il dise quoi que ce soit, je mets la bouteille devant moi en faisant un grand sourire genre « faut pas me taper, j’ai un cadeau ». D’ailleurs, je remarque rapidement qu’il a toujours ses magnifiques dessins sur le visage…

*Ne se lave-t-il donc jamais ?!*


- J’ai deux choses à te demander : premièrement est-ce que tu saurais faire un système pour que cette chaine rentre dans cette garde et que je puisse, quand j’en ai envie, me battre avec mes épées reliées par cette chaine, tout en gardant les deux autres formes possibles, soit un style à deux épées « basiques », soit mon style à épée double ? Et deuxièmement, cette bouteille, ça te dis quelque chose ou pas ?


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Allongé dans mon lit, je réfléchis à ma manière de combattre. J'ai oublié un élément important dans mon enseignement. Le genre de chose qu'il ne faut surtout pas zappé. Difficile de maîtriser cet art martial quand on n'en connait que les bases. Il faut que je m'entraîne un peu plus, mais là avec la blessure que j'ai à l'épaule, c'est pas possible de tirer le maximum de ses capacités, je vais sans doute faire un tour dans la cuisine, me prendre un petit café avant d'aller à mon atelier situé au dessus de la cale de ce Galion. Là j'ai pas envie de voir mes nakama's, je vais me rendre invisible, ça me permettra de maîtriser ce maudit pouvoir...

Personne en cuisine, ils sont tous occupés à jouer dans le pont, bon ça me laisse le champ libre pour préparer tranquillement mon breuvage. Une fois que c'est fait et que la tasse est en ma possession, je me dirige vers mon atelier et dessine un croquis d'une invention que je suis sur le point de réaliser. Après le patato-gattling, j'ai pensé qu'une petite bombe puante pourrait être un plus dans nos rang et resserrer le lien entre nous. Un petit test que je prépare pour autre chose, on va dire. Après être passé quelques heures là dessus, j'aperçois la porte s'ouvrir sans même que quelqu'un ne frappe...Je pose tout et me retourne observant Izya en train de reluquer les lieux. Ensuite elle s'en va avec une petite grimace sur le visage. Bon plus que quelques coups de traits et c'est fini ! Maintenant faut que j'aille voir le Lion pour prendre quelques outils et installer le bidule sans trop de bruit...Faut pas que j'oublie de manger, sinon je vais finir dans les pommes. Héhé En chemin, je vois Takashi qui se confie à la Navigatrice comme quoi, il se sent mal à l'aise ici...Comme quoi, nous sommes trop sauvages, trop sanguinaires...Hahaha, j'ai bien failli rire et griller ma couverture, le pauvre petit, s'il m'aurait vu avant... M'enfin, ça reste un problème de capitaine que je dois résoudre. Les calins d'Izya lui remonteront peut être le moral. Réflexion faites, je vais plutôt me pencher sur l'amie de Yukisame...Mm non. Décidément y'a pas une fille qui peut faire l'affaire, bon ok, je demanderai à Lion de rebooster ce jeune ingénieur.


Bon, je suis dans la cuisine, qu'est ce que je voulais faire ? Ahh non...Mh...Oui ! Me faire un café, je vais aussi fouiller dans le placard histoire de prendre quelques gâteaux...Y'a que dalle ! A part les rations pour les repas, on a rien pour notre gourmandise personnelle. Pas grave, je vais me faire des pâtes, ça me tiendra pour la journée. Pendant que je suis en train de compter les bulles dans l'eau, je me souviens qu'à la base, je suis pas sorti de là où j'étais pour me faire à manger...Non. Je me creuse un peu la tête et me rappelle enfin le motif de ma petite promenade. Bref, j'ai pris mes pâtes quand...Akuna débarque et voit de ses yeux écarquillés la casserole en train de se vider de son eau bouillante. Oh putain, il va faire une crise cardiaque le charpentier. Je me rends visible, je lui dis que c'est que moi. Et là je m'aperçois que je me suis pas rendu visible...Et il est parti en courant et a failli se prendre la porte en pleine face. Bref, je suis invisible.

Je hausse les épaules et commence à attaquer mon plat pour ensuite me diriger vers la cabine du Lion que je salue brièvement lui demandant de me prêter quelques affaires...Il accepte difficilement et me gueule dessus un peu...T'inquiète, je vais te les ramener tes machins ! Et je lui rajoute avant de sortir, qu'il va devoir patienter, vu l'état de mon épaule, je pourrai pas faire ce que je veux à la vitesse grand V.


Quelques heures plus tard...

J'en suis à la moitié de mon projet, je serre quelques vis et sort des toilettes. La bombe H, elle va être utile, elle permettra de stocker toutes les mauvaises odeurs des toilettes, par contre, j'ai un poil oublié d'améliorer le système qui est assez sensible, j'espère que ça va pas éclater, surtout que la cuisine se trouve juste en dessous...Bon, je retourne à ma chambre, me reposer un peu plus...1 mouton, 2 moutons..3...4...


''Libérez ses esclaves ! Par cet affront insigne, je n'ai su prendre le choix en ce qui concerne le destin de ce monde indigne ! Abattez les ! Par Jupiter, les troupes ennemis sont à notre poursuite...Mizukawa ! Aide moi ! Aide moi !''

Je ne sais plus quoi faire, tout est chamboulé, mon esprit est bouleversé...Quand soudain une bombe éclate près de moi... !!! ... [Au moment où Izya le touche avec le katana]


AHAhouuuu ! Je me réveille brusquement et aperçois Izya à mon chevet avec un sourire innocent...J'ai dormi pendant combien de temps ? Pt'ain, je fais un rêve bizarre...Puis elle me parle, j'ai pas tout compris, toujours sous le choc de ce rêve étrange à la frontière du réel...Je la prends par l'épaule, la fixe du regard...

Izya ! J'ai fais un rêve bizarre, je m'en souviens plus trop, mais c'était incroyable !

Tout à coup, une envie soudaine de boire m'interpelle lorsqu'elle me tend la bouteille...Je la prends et bois quelques gorgées. Mmm Exquis.



Maintenant, j'ai envie de prendre l'air, je suis pressé. Je souris à Izya et lui dis que je ferai son truc immédiatement quand tout à coup Lion rentre et nous annonce qu'une île est en vue !

Chic Chic Chic...Bon mon petit ange, je pense que je vais te faire ça plus tard...Excellent ton breuvage, n'empêche...




Une fois sur le pont, je convoque l'ensemble de mes nakama's, je respire un grand coup et leur sourit...

''Mes amis ! Il y'a plus d'un siècle, nos ancêtres ont fait naître sur cet océan, une foi nouvelle ! Conçue dans la liberté et vouée à la proposition que tous les hommes sont créés égaux. Nous sommes actuellement engagés sur Grand Line, la route de tous les périls. N'ayez craintes, que nous connaîtrons l'affrontement, n'ayez craintes que pour réaliser nos rêves, nous devrons nous battre ! N'ayez craintes que nous réussirons, par notre volonté qui ne cesse d'augmenter, cette foi, ainsi conçue et ainsi vouée, peut perdurer. Le destin nous a mené jusqu'ici. Nous traverserons les épreuves en cette voie et nous vivrons librement et honoreront les âmes des pirates qui, ici, ont donné leur vie pour leurs rêves.

Sachez que l'âme d'un pirate jamais ne mourra ! Nakama's, soyez prêts pour une aventure que vous ne risquerez pas d'oublier.''
    Après le incidents de Suna, la traversée de Reverse Mountain, et la bataille au cap des jumeaux, le calme semble être revenu, enfin, à peu près. La météo n'a pas arrêtée, durant les dernières heures, de changer brusquement. Ainsi, il a fait très chaud, puis il a plu (en fait c'était un orage), puis il a fait froid (ce qui est pas bon quand on est mouillés), puis... puis, ben c'est toujours pareil depuis deux, trois heures, c'est à dire presque une mer d'huile. Les vagues se ont calmées, et un peu de vent souffle, juste de quoi faire avancer la bateau...

    Takashi discute avec Howard, avec qui il n'a pas pu parler depuis le départ de Suna. Il lui explique qu'il a rencontré le capitaine de cet équipage à Inari, et que c'est d'ailleurs là-bas qu'il a rejoint l'équipage. Cassandra est aussi dans la conversation et raconte comment elle a retrouvée Takashi et aussi qu'elle pense que ce moment de discussion est un peu le calme avant la tempête. Izya vient s'intégrer à la conversation, en expliquant qu'elle aimerait mieux connaitre les nouveaux membres de l'équipage. Elle se présente rapidement en tant que forgeron (c'est original), puis laisse les trois autres le faire à leur tour. Puis, la conversation vire brusquement sur les dessins sur les visages du capitaine, et le feutre.

    "-Tu m'as fais porter le chapeau, traîtresse, en me passant le feutre... Mais bon, heureusement que le capitaine ne s'en est pas encore rendu compte..."

    La fille ailée ne répond pas, la réplique de Takashi vient de provoquer un gros silence. Le "prince" signale qu'il souhaite se dégourdir les jambes, et pars se balader sur la bateau. Izya le suit en prétextant vouloir mieux le connaitre. Takashi se lève lui aussi, pour s’entraîner. Il ne maîtrise pas encore totalement le choc électrique et veut s'améliorer.

    Il se concentre et sent des petits pics sur ses avant-bras et ses mains. Il regarde et aperçoit alors des arcs électriques minces qui parcourent sa peau. Il se concentre encore, et sent un peu plus d'énergie dans ses bras. Il envoie alors ses bras vers l'avant, et pense à libérer l'énergie. Une zone légèrement électrifiée se forme, de un mètre de diamètre à peu près, puis disparaît presque aussi vite qu'elle est apparue. Cet essai
    le fatigue. Il va boire de l'eau, puis reprend l'entrainement. Il arrive un peu mieux à gérer l'électricité, mais ne comprend pas comment cela fonctionne. Il élabore une théorie, puis attrape son bâton pour faire l'entrainement qu'il n'avait pu la veille à cause d'Izya. Il lance une orange, la frappe, et elle va s'éclter contre le mât. Il va en chercher une autre, puis recommence, en espérant qu'elle tiendra le coup pour pouvoir être réutilisée. Il la frappe. Elle cogne le mât, puis retombe et roule jusqu'au pieds de Takashi, qui en voyant de trajet aller-retour de l'orange, s'écrie intérieurement:

    * Il me faut des boomerangs !*

    La nuit passe, et le lendemain, Takashi discute avec Cassie sur les impressions que leur laisse l'équipage.
    "-D'un coté ils sont sympas, mais, je les trouve un peu trop sanguinaire. En même temps, ce sont des pirates, mais je m'attendais pas à tant de violences... Euh tu sent pas comme un présence, ou un courant d'air, j'ai l'impression qu'on nous observe... M'enfin c'est qu'une impression..."

    Des minutes de réflexion passent...

    FAANNTTTOMMMEE !

    Celui que le capitaine appelle Akuna sort tout d'un coup de la cuisine en courant les bras levés, visiblement paniqué. Il fonce vers le grand mât, au pied duquel est assis Takashi. Il se lève, et au moment où Akuna s’apprête à le bousculer, plaque sa main sur le front d'Akuna, puis déclenche un micro choc. Le bras de Takashi recule un peu: de un à cause de la course d'Akuna, de deux à cause du choc. Akuna paraît sonné deux secondes puis reprends ses esprits. Akuna explique alors qu'il a vu une casserole flotter et se vider toute seule, et une voix essayer de le calmer. Visiblement, certains semblent comprendre, mais Takashi pas vraiment.

    Plus tard, après s'être encore un peu entraîné, et en être venu à la conclusion qu'il lui fallait des bommerangs pliables pour les ranger plus facilement, Takashi entend le capitaine qui les convoque pour faire un discours sur la volonté des pirates et l'importances de vouloir se surpasser grosso modo, tout ça parce qu'il y a juste une île en vue... ÎLE EN VUE !! Takashi se dit qu'il va pouvoir récupérer du matériel pour faire des boomerangs, et sans le faire exprès fait tomber son bâton, qui se casse en deux morceaux.

    Le bateau accoste, et en descendant de ce dernier, les membres de l'équipage sont accueillis par des autochtones qui semblent sympathiques. Ils invitent d'ailleurs l'équipage à manger un bon repas, et à boire un peu pour se détendre après cette traversée en mer. Les Shinoryuus acceptent, et sont amenés vers un petit restaurant, où ils sont servis par un cuistot visiblement bon vivant.

    "-Je vous remercie pour ce plat de patates, mais je souhaiterais savoir sur quelle île on est, et pourrais je consulter un exemplaire du journal, s'il vous plaît ? On a pas croisé le livreur ces derniers jours.

    - Et bien vous êtes les bienvenus à Banaro. Et tenez ce journal, il doit dater de hier ou d'avant hier."

    Le nom "Banaro" dit quelque chose à Takashi, mais il ne sait plus quoi. Il ouvre le journal, et bois un peu d'eau lorsque tout à coup, il la crache, en voyant ce qui est écrit sur la page où sont affichées les primes. Devant l'étonnement de l'équipage, il essaye de leur montrer le plus discrètement possible qu'ils sont presque tous recherchés par la Marine désormais.


    Dernière édition par Takashi N. Frozenstar le Jeu 19 Juil 2012 - 10:05, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t4138-fiche-de-takashi-n-frozens
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    Pas facile d'être cuistot, surtout sur c'genre de rafiot. Faire à manger pour onze marins, dont l'appétit va de "normal" à "monstrueux" en passant par "morfale", ça demande pas mal d'énergie. Même pas un foutu anorexique à bord, c'vraiment pas de bol...
    Surtout qu'aucun d'eux ne va se bouger pour me filer un coup à la vaisselle. Y a comme un phénomène de "disparition spontanée". Vous savez, comme celui que connaisse les artistes de rue : ils font leur prestations, et au moment où ils tendent le chapeau pour récupérer quelques berrys, Pfiout ! Y a plus personne !

    Hormis tout ça, j'dois quand même avouer que ce job à un très bon côté : quand t'as fini ton boulot, ben t'as vraiment fini. Pas comme un charpentier ou un forgeron qui peut s'faire appeler à n'importe quel moment.
    Et moi, quand j'ai fini, vu le boulot que j'abats depuis quelques jours, c'est détente absolue...

    J'me suis trouver mon p'tit coin à moi, le nid-de-pie. Sympa, parce que les autres ne te voient pas, et tu peux faire croire que tu bosses à observer l'horizon alors que t'es tranquillement en train de bouquiner. Le bonheur.
    Mais même les meilleurs choses ont leurs limites. De par sa position, la vigie est le coin idéal pour se manger un orage dans la face. Ce qui m'est d'ailleurs arrivé pendant les deux jours qu'on a passé en mer. Et bien sûr, comme y avait trop de vent, je pouvais pas descendre.

    Météo d'mes deux.

    Contrariante, en plus. Alors que j'commençais justement à me faire à la flotte, le soleil est revenu, d'un coup. Les nakamas en ont profités pour sortir sur le pont se détendre. J'aperçois Takashi, Cassandra et Prince qui discutent. Lion déambule sur le pont, comme à son habitude. Mais toujours aucune trace du capitaine, qui semble nous éviter depuis l'attaque des pirates.

    Tiens, ça a l'air de s'agiter en bas... Shinji sort de la cuisine comme une torpille. Je ne me préoccupe pas de ça, j'ai encore du boulot, faut que je regarde droit devant jusqu'à ce que la terre apparaisse.

    D'ailleurs, quand on parle d'elle...

    Je me penche par dessus le nid de pie, met mes mains en porte-voix, et gueule à l'intention du Second :

    -Hé ! Le Roi des animaux ! Va dire au Cap'tain qu'on approche de la première île !

    Ça y est, je crois bien qu'on peut dire que notre périple sur Grandline commence. Je sens une légère euphorie m'envahir. On va laisser notre part de légende dans ce bas monde si on survit à ce voyage.

    Je passe les jambes par dessus la vigie et je me laisse descendre, le sourire aux lèvres. Sourire qui s'efface vite quand j'arrive en bas. Cassandre m'attend, les bras croisés et les sourcils froncés.

    Ça va être ma fête...

    ________________________________

    Après m'être fait allégrement engueulé par mon amie ("Qu'est ce que t'as foutu pendant deux jours dans ce nid de piaf ? Tu m'abandonnes, maintenant ?!), l'équipage débarque dans le port.

    Je m'attendais à une arrivée normale. J'me trompais. Les locaux y ont mis les moyens : c'est limite si on avait pas la fanfare et les majorettes. Après avoir serré la main aux notables du coin, nous sommes invité à un grand dîner dans le resto du coin. Sympa, mais bizarre : on est pas censés être une bande de pirates avec un capitaine primé à soixante-dix millions ? C'est louche.

    Le repas est à la hauteur de l'accueil en terme d'ambiance : le cuistot est cool, le service est nickel... Juste la bouffe qui est un peu frugal, mais j'vais pas m'en plaindre : un repas que je ne cuisine pas, c'est des économies de faites.
    Même si le cuistot aurait put faire un peu plus d'efforts.

    Takashi, assis sur ma droite, crache ce qu'il a dans la bouche. Super, j'ai de l'eau sur les genoux, merci l'ami. Alors que je m'apprête à lui faire la remarque, il essaie de nous montrer la page du journal qu'il est en train de lire. Les primes ?

    J'vois Mizukawa en tête de page. Tain, il a encore monté, le bougre ! 102 500 000 Berrys, c'est plus un rookie, le patron... D'un côté, c'est fun, mais de l'autre, on va avoir, en plus de la Marine, les Chasseurs de Primes au derrière...

    Je lis quand même l'en-tête : comme quoi une bande de dangereux pirates ayant foutu un sacré merdier à Suna-Land était en route pour Grandline. De qui pouvait-il bien s'agir ?

    Sous Mizukawa, je vois un portrait du Prince : 3 millions. 2 millions pour le Lion, 1 200 000 pour Tokigawa, plus primé qu'Izya qui est à 1 million de berrys, à l'égal de Takashi. Ce classement m'étonne, étant donné qu'Izya est beaucoup, beaucoup plus dangereuse que Toki.
    Je tape sur l'épaule de Takashi :

    -Tu peux tourner la page, steuplaît ? J'aimerais bien voir où j'en suis, moi !

    Il s'exécute. Hum... Ah ouais... Quand même... Le cours de l'or chute de 1,7 %, tandis que les ventes de Rhum explose, avec une augmentation de 3,4 point par rapport au mois précédent. Impressionnant, n'est-ce pas ?

    Et ma prime, dans tout ça ? Ben faut croire que j'en ai pas. Je vois le sniper esquisser un sourire, tandis que le Lion et Mizukawa se foutent ouvertement de moi.

    J'éclate de rire. Je me lève et attrape ma sacoche. Je me tourne vers les pirates avec un grand sourire innocent sur les lèvres :

    -Et oui, chuis un gentil ptit garçon, moi ! Bon, c'pas tout, mais c'est pas parce qu'on est nourris qu'il faut s'tourner les pouces. J'vais refaire le stock de viande, y en a qui en consomme pas mal, me semble-t-il, et pas toujours à l'heure des repas !

    Je me dirige vers la porte et quitte le restaurant. J'entends un bruit de pas derrière moi, et je vois que Cassandre m'a rejoint. Sympa, ça m'aurait emmerdé d'aller faire les courses tout seul.

    Alors qu'on déambule dans les rues à la recherche d'un boucher, Cassandre parle enfin :

    -Marrant... J'm'attendais à c'que tu pètes un câble, que tu t'offusques, ou que tu sois au moins déçu. T'as l'air de bien le prendre, au final.

    -Normal, je cherche pas à être primé !

    Mon amie darde sur moi un regard surpris :

    -C'est pas le principe de base du pirate d'essayer d'avoir la plus grosse prime ?

    -Pour beaucoup, c'est comme ça que ça marche. Mais moi, Je cherche pas les emmerdes. Tant que je n'ai pas de prime, j'ai encore une marge de liberté. J'ai pas à stresser à chaque fois que je sors dans la rue en me demandant si j'vais pas m'faire tuer par un chasseur de prime ou si j''vais pas me prendre tout un régiment de marin dans la face. C'est clair que les autres vont se moquer de moi, mais je préfère cette situation !

    -T'es vraiment bizarre, quand même...


    Je n'ajoute rien d'autre qu'un sourire.

    Je trouve de plus en plus louche la manière dont les gens se comportent avec nous. Entre les courbettes, les salutations et les interrogations sur notre santé, ça devient un peu lourd. Et inquiétant : on est pas des nonnes en vacances, on est une bande de foutus pirates sanguinaires et mangeurs d'enfants !
    Cassandre a même été contrainte de balancer un coup de talon dans la tronche d'un type qui voulait à tout prix nous inviter chez lui.

    Après les courses, retour sur le Blue Moon pour stocker la bouffe. Les bras chargés de paquet de viandes, Cassandre et moi descendons à la cave pour ranger tout ça.
    Alors qu'on empile les paquets dans le coin qui leur est réservé, un type essaie de remonter à l'air libre sans se faire voir. Je m'apprête à lui sauter dessus, mais l'herboriste est plus rapide que moi : elle se précipite devant l'escalier qui mène au pont et bloque le passage à l'homme. Puis elle se jette sur lui et le plaque au sol. Violente, cette petite. Chuis bien placé pour le savoir, remarque.

    Je m'approche du type : Chauve, avec des lunettes, la quarantaine. Cassandre commence déjà à l'interroger :

    -Qu'est c'que tu fous là, toi ?!

    -Je... Je cherchais mon chat, Toufy ! Il s'est égaré dans votre navire.


    Voix tremblante, grosses gouttes de sueur, rire nerveux... Même un gosse aurait compris.

    -Ça sert à rien de mentir, l'ami, t'aggraves juste ton cas.

    L'homme déglutit. Il commence alors à inventer une autre excuse :

    -On m'a chargé de... de... d'vérifier si vous manquiez de rien ! C'est vrai, j'vous jure !

    Et Sbaf, la gifle part de la main de Cassandre et vient délicatement se poser sur la face du fouineur. Elle se retourne vers moi et me demande :

    -J'fais quoi ? Je l'éviscère ?

    En voyant l'intrus pâlir, je peux pas m'empêcher de rire. Fallait voir la gueule qu'il tirait, aussi !

    -Fouille lui les poches, ça devrait suffire !

    L'homme se débat, mais Cassandre, malgré son apparence, est bien plus forte que lui. Deux minutes de fouille, et le terrible verdict :

    -J'ai rien trouvé, Yuki !

    Je hausse les sourcils. C'était quoi ce mec ? Il s'infiltre quelque part et il essaye même pas de piquer des trucs ? Va falloir que je vérifie s'il a rien saboté...

    -Bon, ben laisse le partir, dans ce cas.

    Cassandre s'éloigne du chauve, et celui-ci en profite pour se relever. Cassandre m'interroge du regard. C'est assez explicite, pour moi qui la connaît bien. Je lui montre mon approbation d'un signe de tête.

    Alors que le type s'éloigne en direction de l'escalier, Cassandre le rattrape, se met dans son dos et lui colle un coup de pied au derrière. L'homme lâche un cri de douleur et détale en courant. Cassandre le poursuit.

    -Que j'revois plus ta sale face de rat dans l'coin, sinon, j'te jure que j'te refais la tronche à coup de matraque !

    J'éclate de rire pendant que Cassandre continue de courser ce pauvre type terrorisé en le couvrant de menaces. Je fais pendant ce temps une rapide inspection de la cale. Tout semble en ordre, bizarre. Il nous voulait quoi, alors, ce mec ?

    Je remonte sur le pont et je vois l'herboriste penché au dessus du garde fou, le poing brandi en direction du fuyard qui se précipite dans les rues.

    -Va t'faire arracher les poils de derche par un hippopotame !

    Je souris. Que de virulence dans un si petit corps !
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    Banaro, l'île de la couverture !


      Accoudé sur les rambardes du pont supérieur, Howard Prince regardait la mer calme qui se profilait à l'horizon, à perte de vue... Le soleil était revenu avec une vitesse incroyable pour marquer le ciel de sa lumière chaude et bienfaisante. En effet, depuis qu'il était sur Grand Line, il avait remarqué que la météo changeait sans réelle logique : après un temps calme, qui n'annonçait pourtant aucun signe d'intempéries, de gros nuages noirs se sont installés dans le ciel et en seulement quelques secondes, un orage aussi sombre que les ténèbres vint malmener le navire...
      Des éclairs assourdissants, mélangés à une puissante pluie, déchaînèrent les flots qui étaient, quelques secondes plus tôt, complètement calmes... C'était tout bonnement incroyable, impensable...

      Le pirate trempé, ayant mis une main sur son tricorne pour éviter que ce dernier ne s'envol et cramponnant la rambarde le plus fortement possible pour éviter de tomber dans l'océan, lança tout bas, pour lui-même :

      « C'est donc ça Grand Line... Les dires de mes anciens compagnons n'étaient donc pas que foutaises... »

      Le bateau se balançait, cassant les vagues, avant que l'eau ne vienne inonder le pont supérieur... Prince regarda alors derrière lui, afin d'observer la navigatrice, Cassandra, qui, bien que paniquée une nouvelle fois, avait donnée les bons ordres pour tenir le vaisseau sur les flots : ranger les voiles, tirer les cordages, manœuvrer pour prendre les bonnes trajectoires... Elle avait apparemment compris le message qu'il avait voulu lui transmettre lors de leur fuite, quelques jours plus tôt...
      Plusieurs fois, il crut que la puissance des rafales, mélangés au balancement du navire allait le faire lâcher prise. Serrant les dents, il tenait cependant bon et comme par magie, tout se calma rapidement, brusquement : les nuages noirs disparurent pour laisser place, d'abord à de petites éclaircies puis, à un ciel bleu et radieux...

      Secouant son chapeau pour enlever l'eau qui s'était installée dessus, Prince s'avouerait les rayons du soleil sur son visage. Il remarqua que, doucement, chacun ressortait du navire pour prendre place sur le pont. Takashi, que Prince avait rencontré sur Inari, était venu, suivi de Cassandra, pour discuter un peu de tout et de rien, bientôt rejoint par Izya : Cassandra semblait toujours un peu remontée contre Howard, tandis que le forgeron se présentait, parlant un peu de son métier et de son savoir faire si cher à ses yeux.
      Prince avait gardé une mine lumineuse, arborant un petit sourire sincère pendant la conversation. Il ne dit, néanmoins, pas grand-chose, préférant écouter les autres parlers d'eux et voir Takashi débiter quelques âneries...
      En y pensant, il n'avait toujours pas eu de conversation avec le capitaine de ce navire, ce Mizukawa Sutero... Cela faisait également un petit moment qu'il n'avait pas vu Lion.
      Prétextant une envie de marcher un peu pour se retrouver seul, Prince partit à l'avant du pont supérieur, laissant les autres à leur conversation.

      Le lendemain, après deux jours passer à naviguer en mer, il regarda, à son habitude, l'horizon et vit une masse sombre se former : une île ! D'ailleurs, l'apparition de nombreuses mouettes dans le ciel aurait dû lui mettre la puce à l'oreille et comme pour confirmer ses pensées, quelqu'un, sur le navire, annonça la vue de la première île.

      Pendant les derniers miles, le pirate, plongé dans ses pensées, se remémora son intervention contre le capitaine des ShinoTora... Il avait réussi à sortir Izya de l'emprise d'une mort certaine, mais après... Ce type l'avait battu avant même que leur duel ne commence et il ne supportait pas cette idée.
      Il sortit un de ses sabres et leva la lame vers l'horizon en faisant quelques moulinets lents, dans le vent : « Il faut que je travaille... La faiblesse dont j'ai fait preuve lors de ce duel est intolérable... ».
      Rangeant son sabre dans son fourreau, Prince regarda à nouveau l'île qui n'était plus qu'à quelques centaines de mètres : l'île ressemblait à un gros rocher posé à même l'océan et paraissait, à première vue, complètement sauvage...

      « Sauvage ou non, me dégourdir les jambes me fera le plus grand bien... Et puis d'après ce que je sais, il faudra rester un certain temps sur ce cailloux pour recharger cette mystérieuse boussole appelée Log Pose ».

      Peu après avoir accosté le vaisseau sur le rivage rocailleux de l'île, Mizukawa Sutero s'était montré sur le pont et avait donné un petit discours à ses hommes. Prince, quant à lui, était resté à l'écart, ne jugeant pas utile d'être présent et avait préféré vérifier son matériel avant de poser pied-à-terre : sabres affutés, recharges de poudres, dagues à la ceinture...
      Sautant sur le sol, le pirate fut étonné de voir des citoyens présents, qui, apparemment, se faisaient une joie de voir de nouveaux arrivants... même des pirates ? Cela était bizarre et quelque chose sonnait clairement faux derrière toute cette joie...

      Arrivé à Banaro, les citoyens accoururent vers les nouveaux arrivants, comme ci ces derniers étaient les messies qu'ils avaient attendus depuis des siècles. Le village, quant à lui, était tout ce qu'il y a de plus normal : de petites maisons en bois composaient la majeure partit de l'espace. Epiceries, auberges et autres petits commerçants étaient également présents malgré la petite taille de la bourgade, tandis que de petites forêts encerclaient l'ile de ci et là. Pas réellement de relief, malgré les espèces de grands rochers qui faisaient plusieurs dizaines de mètres de hauteur.

      Après une petite visite du village, la nuit commençait à pointer le bout de son nez et les pirates de Sutero furent invités à un petit banquet organisé par les habitants de Banaro : des tables sur lesquelles étaient exposées beaucoup de nourriture, de la boisson...
      Tous prirent part au festin mis à part Prince qui, après avoir prévenu Takashi et Cassandra qu'il voulait vérifier une petite chose, s'éclipsa, du village.

      Un bras accoudé sur les gardes de ses deux sabres, le pirate au long manteau sombre marchait dans l'obscurité, prenant la direction de l'Ouest, bien décidé à comprendre ce qu'il se passait ici... Surprenant un homme chauve en train de courir et qui revenait, apparemment, de la direction d'où était appareillé le navire, Prince se disait qu'il était d'ailleurs peut-être sur un début de réponse...

      « J'espère seulement que les autres ne vont pas se faire avoir bêtement... »

      Une île bien mystérieuse...



      Revenons quelques heures en arrière…
      Mizu, notre bon vieux capitaine, venait de me prendre ma bouteille des mains et, sans prévenir, sans dire quoi que ce soit, il l’a débouché et a bu son un peu de son contenu. Quel sans gêne ! Je lui ai apporté pour qu’il me dise ce que c’était et lui, tranquille, il se pose pas de question et boit. Bon, le bon coté des choses c’est qu’au moins, si ça avait été empoissonné, j’aurai été au courant avant de gouter moi-même. Comme le capitaine avait l’air en bonne forme juste après ses quelques lampés, je n’avais pas de soucis à me faire.
      Lion a débarqué, annonçant une île à l’horizon, Mizu me fit remarquer que ce breuvage était excellent et remit pour plus tard ma demande pour mon arme. Il sortit pour faire un discours à tout le monde me laissant seule pendant les quelques petites secondes. J’ai décidé de l’imiter et de goûter cette fameuse boisson. Malgré le fait qu’elle ait mijoté plusieurs années dans les profondeurs marines, son goût fut des plus surprenant : sucré et très doux, elle a un bon goût de bonbon à la fraise. La couleur du liquide est aussi surprenante : elle est rose fuchsia. Bref, après cette rapide dégustation de deux bonnes grosses gorgées, je rebouchai ma bouteille et rejoignis mes nakamas sur le pont pour écouter le discours du capitaine…

      De retours au présent.
      Nous sommes tous là, entrain de manger, tous ce passe si bien… Trop bien ! Il ne manque que le Prince mais c’n’est pas grave. La nourriture est bonne, si bonne, peut être la meilleure cuisine que je n’ai jamais mangée. C’est tellement bien, tellement confortable… Tellement irréelle. Les gens sont si gentils, bref qu’est ce que je me sens bien ! Je viens d’apprendre que je suis primée et la seule chose que j’ai trouvée à dire c’est :

      - Coooooooool

      Yuki a fini part partir avec Cassandre, ils sont si mignon ensemble. Et Cassandra a des étoiles roses autours de son visage lorsqu’elle regarde Takashi… C’est si mignon, tellement mignon… Je les envies un peu d’être ainsi. Moi aussi je voudrai scintiller en regardant un homme ! Comme Léo n’est pas la, il faut que je trouve quelqu’un d’autre. Je regarde mes compagnons l’un après l’autre : Lion ? Non, il est trop « en retard », Tokigawa ? Trop absent à regarder les serveuses, Shinji ? Trop scintillant lorsqu’il regarde Mugen… Et Mugen est trop proche de Shinji. Mon regard ce tourne alors vers Mizu, ce grand capitaine à moustache et lapin qui à l’air aussi heureux que moi ! Aaahh, c’est tellement dommage que je lui ai gribouillé le visage… Il perd en plussoyance ainsi.

      - Tu devrais aller te nettoyer, tu as perdu en plussoyance mon pauvre Mizu !
      Alala, ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas reposer sur une île ! Je vais aller me baigner.


      Aussitôt dis, aussitôt fait. Je me lève et avance gaiement vers la sortie pour aller vers la plage la plus proche. Avant de franchir la porte, je me retourne vers Mizu et lui propose de m’y rejoindre lorsqu’il aura retrouvé sa plussoyance !

      Sur mon chemin, je croise pas mal de personne, de poney et de lapins roses, comme c’est chou ! L’envie me prend d’attraper une de ces petites boules de fourrures mais elles finissent toujours par s’envoler. Un peu déçue sur le moment, je retrouve vite ma joie de vivre lorsque j’arrive au bord de l’eau. Je m’y jette sans prendre le temps de me déshabiller et je flotte à plat dos, regardant le soleil entrain d’aller se coucher petit à petit en me faisant quelques clins d’œil, voyant passer au dessus de moi de sublimes dauphins violet avec de grandes ailes roses. Puis je regarde dans l’eau et j’aperçois un chat gris avec des rayures bleues turquoise me faire un magnifique sourire et qui remonte petit à petit à la surface pour enfin flotter dans les airs. Je pose pied à terre pour continuer de l’observer, car je le trouve aussi joli qu’intéressant.

      - Ne trouves-tu pas étrange de voir un chat dans l’eau s’envoler ?

      En cet instant, ça question me parait plus qu’absurde. Après tout, je viens de voir passer des dauphins volant et je ne vois pas ce que ce chat a de plus surprenant qu’eux.

      - Tu n’as pas l’air choqué toi, de voir un ange dans l’eau, alors je vois pas où est le problème ?

      L’animal disparait pour réapparaitre juste à coté de mon visage, m’obligeant à tourner la tête pour continuer de le regarder.

      - Tu te rends compte au moins que je ne suis pas réel, n’est-ce pas ?

      Je ne l’écoute pas vraiment, en ce moment j’ai envie de savoir si cette boule de poils est douce ou pas, car même s’il est allé dans l’eau, son pelage est tout sec. Tendant une main vers ma cible, j’essaye de le caresser mais le chat disparait avant que je puisse le toucher et réapparait à ma gauche, suffisamment loin pour que je ne puisse pas le toucher sans avoir à me déplacer.

      - Et bien, je te conseil à l’avenir de te méfier de cette bouteille que tu as récupérée d’entre les flots… Et aussi, méfie toi de cette île…

      A peine a-t-il fini sa phrase qu’il disparait pour de bon cette fois. J’ai beau l’appeler pour qu’il revienne, rien n’y fait. Tant pis, je n’vais pas me laisser abattre par un pauvre chat volant ! Je continue donc mon occupation jusqu’à ce que les derniers rayons du soleil me disent bonne nuit. Je me tourne alors vers la plage et j’aperçois l’homme de ma vie : Léo est là et il marche dans ma direction, me faisant signe de sa présence ! Ainsi, mon bonheur est à son comble, jamais je n’avais été aussi heureuse qu’en cet instant. Tout est si magique autour de moi, si sublime. Léo qui s’avance vers moi ne ressemble pas à Léo mais je m’en moque, car à mes yeux, c’est tout de même lui ! Et puis, les gens changent en quatre ans !

      Qui sait ce que cette nuit de féérie me réserve encore…




      Une bouteille de la mer et un combat épique 1425067977-izya-sflagopr Une bouteille de la mer et un combat épique Zps1 Une bouteille de la mer et un combat épique 1lmh


      Dernière édition par Izya le Mar 24 Juil 2012 - 17:29, édité 1 fois
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      OH PUNAISE ! Après ce moment d'euphorie quand tu t'approches de la première île, de ta première aventure, tu penses à la vie que tu mènes. A ce que tu es et tu fais le point. Ma main gauche commence à trembler, je vois flou. Et je n'ai que l'odorat pour me guider dans ce brouhaha...Tout le monde est excité à poser le premier pas sur ce bout de terre...Qu'est ce qui nous attend ? Je souris et respire un grand coup cet air frais, cette senteur qui me fait revivre. Et l'instant d'après après ce court discours, je commence à voir des étoiles autour de moi...Ah on peut croire que je suis mal barré, je m'imagine déjà en train d'essayer d'attraper ces petites lueurs or, le son des vagues est de plus en plus fort et je n'ai qu'une envie...C'est d'aller me baigner, puis mon petit cerveau me stoppe net...Non, je peux pas faire ça, je vais couler.

      Grâce à toute l'équipe, on réussit à accoster sans dégâts. Mais, par la barbe de Wakam le rouge ! Akuna ! Passe moi la longue vue...C'est moi où j'aperçois un dinosaure sur l'île ? Je frotte mes yeux et replonge mon regard dans la lunette...R.A.S.
      Mon cerveau me joue des tours...Je marche sur le pont en cherchant mon katana, pour enfin poser pied sur terre. Je fais le serment solennel de répandre le chaos ! Euuh non ! La liberté ! Dans cette voie. Mais pour l'heure, allons voir ce qui à grailler dans le coin...Je me retourne vers le lion et m'aperçois qu'il a mit une sorte de déguisement, il se trimbale avec une tête de lion sur la tête ? Et le prince à coté, pourquoi il brille autant ? Tout à coup, je commence à rire tout seul en apercevant Yukisame avec des longs cheveux et une voix de fille.

      Quelques pas sur l'île et tout une troupe nous accueille les bras ouverts, ils ressemblent à des petits lapins crétins, c'est assez marrant et étrange. D'habitude, quand on me voit, on fuit littéralement en criant. Peut être parce que sur Grand Line, personne ne me connaît vraiment. L'heure de manger est arrivé et nous nous tardons un peu, à la limite du crépuscule. Nous bavardons, rigolons. Puis, vient un moment où je me questionne...Je ne comprends pas pourquoi tout le monde à un costume, ptêtre bien l'effet de ce que m'a donné Izya...Ptêtre qu'il y a de la drogue dans la bouffe...Il me semble avoir lu dans un bouquin quand j'étais petit, qu'une civilisation sur Grand Line a trouvé le moyen de se débarrasser de vilains pirates comme nous en leur offrant un festin de rêve. Ce dernier aurait été empoisonner pour éliminer ces vermines et ainsi les villageois vivaient tranquillement...Pis, je suis sorti de mes pensées par le journal que tend Takashi...Les primes sont affichés ! 102.500.000 Berry's ! ! ! Par les cornes de Wakam le noir ! La moustache de Wakam le bleu et le slip de Wakam le violet ! et les bu***

      Je reçois un méchant coup de pied de la part de Lion...Hé!! Pourquoi il a fait ça ? Aaaah ?! Yukisame n'a pas de prime. Dohahahaha...On commence un peu à le charrier là dessus, mais il a l'air de s'en foutre royalement en éclatant de rire.

      Serveur ! Encore un peu de Saké !

      Après que le cuistot et notre navigatrice se sont en allés, je remarque que Lion et ses deux acolytes, Akuna Matata sortent aussi prendre l'air...Je comprends pas, pourtant on est déjà dehors ? Il fait beau, on commence à voir les étoiles...Vous m'abandonner tous ? Il ne reste plus que Takashi et Tokigawa, tiens la petite amie de notre ingénieur, les rejoins aussi...Ah oui, y'a aussi Izya en face de moi qui a l'air de me faire les yeux doux. Elle veut sans doute que je lui fasse son système avec ses armes et tout le tralala. Bon laissez moi prendre une petite cuisse de poulet, un petit verre de lait, ooooh ! Du canard ! Puis notre ange m’interromps...Mon état d'ivresse a atteint sa limite, je m'en vais me mettre de l'eau dans la figure et revient vers notre table...Les habitants sont toujours aussi joyeux, des petits lapins, héhé.

      Sans réfléchir, je décide de partir rejoindre Izya. Je ne la trouve pas ! J'arrive au bord de la plage et je vois, je vois...Ma tendre, ma bien aimée, Masumi ? Elle affiche un magnifique sourire et de grand yeux, c'est mon ange ! Je marche vers elle pour la rejoindre...Elle est réelle ! Elle est sur l'île ! Je la croyais morte...Je la regarde profondément dans les yeux et la serre dans mes bras.

      Je ne veux plus que tu me quittes ! Mon amour pour toi est éternel !


      Je met ma main sur sa nuque, lui prends le visage de la main gauche et m'avance vers elle en la regardant de ses grands yeux...Mon coeur bat la chamade, mon coeur est pour toi.


      Soudain ! Au moment d'effleurer ses lèvres, des coups de fusils retentissent. A ce moment là, c'est comme si j'ai été basculé au dessus d'une falaise. J'ai chuté, comme lorsqu'on a l'impression de tomber en plein sommeil. Pis je vois clair, trop même. J'aperçois Izya à mes bras...Je la lâche et cette surprise me fait devenir invisible. De suite après, un mal de crâne me bouffe, je serre les dents et laisse pour le moment notre forgeronne seule. Elle est pas très loin du Blue Moon et y'a personne aux alentours. Je me concentre sur ce qui est pas net, au centre de cette île...Des coups de fusils ? Et même pas un seul cri de panique ? J'accélère la cadence et me rends vers le lieu de notre diner. Les lieux semblent laisser croire qu'un combat a eu lieu ici même. Seule au beau milieu, je ne vois que les corps des villageois, Tokigawa et Takashi, eux ont disparus. Puis un homme, accompagnés de dix autres inspectent l'endroit avec calme...

      -Mon colonel. Regardez les corps, ils ont tous une entaille au bras droit, il me semble que c'est la signature des longs bras.
      -Hm...Ces fils de putes, on les a pas vu venir. J'en informerai le Contre Amiral plus tard, sachez que nous avons encore les Shinoryuu's à capturer.
      -Mon colonel, l'effet des médicaments durera combien de temps ?
      -A peu près une heure, ils feront un bon gros dodo avec ce qu'on leur a injecté. Une heure, c'est peu mais on aura pas de mal à les retrouver sur cette petite île. Le plan du Contre Amiral est parfait et on ne risque pas les dégâts humains, bon à quelque prêts. Faîtes moi un rapport détaillés sur les pertes. Ils ne verront malheureusement pas notre victoire écrasante.

      Je rêve debout là...Non, j'en crois pas mes yeux. C'est des marines ? Des marines qui jouent les civils, mais c'est du jamais vu ! C'est qu'une bande de lâches. J'en ai assez entendu...Mon poing se serre et je n'arrive pas à préserver mon calme. Tout à coup, je les vois en train de rebrousser chemin...Seul une poignée d'hommes restent sans doute pour en prendre à mes nakama's...J'ai confiance, ils sont assez fort contre ces bras cassés. Je m'en vais donc suivre le petit groupe d'officier supérieur. Menez moi à la gueule du loup, je vous en prie !

      -Mon colonel. J'ai l'impression que quelqu'un nous observe...
      -Arrête d'être aussi trouillard et parano, nous arrivons bientôt dans le navire.

      Effectivement, il y a un navire de guerre de la marine derrière le rocher, il est bien caché cet enfoiré. Je suis ces abrutis et réussis à me faufiler avec eux, je les quitte et me dirige vers la cale, j'ai une petite idée qui m'a traversé l'esprit et j'ai bien envie de foutre le boxon à cette bande d'incapables qui se croient tout permis...Non, mais j'imagine déjà les gros titres si je les avais pas rencontré...la bande des pirates des Shinoryuu's a été capturé à Banaro grâce aux exploits du Contre Amiral, néanmoins cette équipage reste des plus faibles de GL et cela se confirme pour être tombé dans un piège aussi con ! Attends une minute, que j'y pense...Comment ça se fait qu'il y'a la marine ici ? Hm. J'y réfléchirai plus tard.

      Pendant ce temps, je vais me concentrer sur l'artillerie lourde. Rien de plus marrant que de pouvoir manipuler de la poudre à canon sans qu'on nous voit, héhé. A force de jouer un jeu de rôle sur l'île, on oublie de surveiller son propre bateau...Personne aux canons ! Je me dépêche et prend un petit tonneau de poudre que je fais verser sur le plancher reliant ainsi quelques tonneaux de poudre que j'ai positionner aux quatre coins de la pièce. Une fois l'opération établie, je sors grâce à une trappe sur le pont principal, une mèche à la main...J'observe autour de moi et remarque que le sol est blanc ! Blanc ? Soudain quelques bleus surgissent, sans doute alerté par le bruit que j'ai fais en bas. J'ai beau être invisible, je fous un vacarme de monstre en rûte. Ces marines pointent sur moi leurs fusils. Hein ? ! Allô Mushi Mushi, nous avons un problème, laissez moi réfléchir.

      PAR LA BARBE DE WAKAM LE ROUGE ! Ils ont foutu de la farine sur le pont principal exprès pour me piéger !

      -Mon commodore, nous l'avons en joue.
      -Soyez prêt à tirer sur le capitaine Mizukawa Sutero à la première vue d'une trace de farine sur le pont !
      - A vos ordres ! Crient t-ils d'un ton ferme, montrant tout leur courage.

      Dohahahaha hahaha ahaha...

      -Mon Commodore, une flamme vient d'apparaître.
      -Soyez prudents...




      Psssssssssss...............D'un cri de guerre poignant, je cours à une vitesse extrême sur la rambarde du pont et saute. Les marins sur place tirent là où j'étais, le temps d'avoir remarqué les traces de lignes droites de ma course, il était trop tard. J'attrape la première barque de secours et plouf ! Je regarde derrière moi et j'attends...Mais rien ne se passe ! Tout à coup, la voix du Commodore résonne comme un coup de tonnerre sur la côte.

      PETIT ROOKIE DE MES DEUX ! T'AS CRU POUVOIR FAIRE EXPLOSER NOTRE NAVIRE AINSI ? Mes Deux cents hommes et moi, nous te cueillerons pour t'embarquer là où tu vas finir le restant de tes jours...IMPEL DOWN ! Chargez les canons !

      J'ai pas dis mon dernier mot...Je me rends visible et leur offre un large sourire, me lève et me mets en équilibre. Je sors mon katana de son fourreau au même moment qu'une dizaine de leurs canons sont pointés vers moi prêt à faire feu. Je salue le doux Yubashiri et m'incline légèrement. N'attendent même pas d'avoir finis mon rituel de respect envers mon meitou que les canons tonnent ! Le sifflement se rapproche...Dragon Slash ! D'un geste horizontal, je tranche la moitié des canons en deux via une lame d'air...Tandis que la plupart des boulets tombent à l'eau, ce qui fait basculer la barque, un canon réajuste son tir et Bam ! Je le vois arriver, j'entends ce son strident qui effleure mon corps tout entier. Le projectile tombe à quelques mètres, ce qui m'éclabousse entièrement et fait reculer mon embarcation...Merci pour la douche ! Pt'ain je me sens un peu raplapla, maintenant !

      Bon finis de jouer ! Je retrousse mes manches et me prépare pour une ultime attaque vers le vaisseau de guerre qui prépare la poudre pour ses prochains tirs...Spirit Slash !De mon bras droit, je tranche l'air cinq fois de manière à créer un pentagone, d'une fureur sans égal à la leur, j'envoie toute la sauce vers la pièce où j'ai foutu le boxon pour rien...POUR RIEN ? ! Pas pour longtemps....Et en quelques secondes, je vois malgré l'obscurité le bois s'éclater en mille morceaux et l'onde de la lame d'air crée quelques étincelles....


      BOOOM !!

      Tel un feu d'artifice ! C'est tout bonnement magnifique, j'ai les cinq sens qui s'éveillent en même temps, j'en frémis d'émotions...DohahahaMes yeux sont illuminés par l'explosion qui a mené à un incendie sur la cale, maintenant commodore ! Laissez moi, vous donner mon dernier coup d'éclat...Très proche de la rive, je descend et rejoins le bord et m'installe sur un rocher, observant les marines essayant d'éteindre les flammes. Entendant quelques uns souffrir, imaginant la rage de l'officier supérieur...Je vous donne dix secondes pour vous échapper...

      Soufflant un grand coup, je me prépare à une attaque à distance. Je vais couper en deux ce foutu navire ! Et on verra maintenant, qui sait, le petit rookie !

      Dragon Slash Slash !


      Je tranche l'air une première fois verticalement visant le milieu du navire, puis de manière plus puissante je retranche l'air quelques secondes plus tard pour qu'une fois les deux lames d'air réunis, ne forment plus qu'une de grande ampleur capable de faire ce que j'attends de voir...Accroupis, j'observe attentivement la scène et me divertis du sort funeste qu'attends ces braves hommes de la justice.

      Aaaah, si seulement, j'avais du pop corn. Voir ce somptueux rafiot sombrer dans l'océan me fait sentir plus vivant. Par contre le bruit...A en réveiller des morts, c'est moi qui vous le dit ! Héhé.
        Bon, c'est bien beau les petits imprévus, mais bon, maintenant, on redevient sérieux ! La situation est pas des plus rassurantes, faut l'avouer : un intrus sur le bateau, déjà, ça le fout mal... Et puis, trop de sourires, trop de courbettes, l'accueil est vraiment pas normal. Et plus ça va, plus je m'inquiète.

        Je m'adresse à mon amie l'herboriste :

        -Tu pourrais aller informer Mizu de ce qu'on vient de trouver ? Ça devrait l'intéresser, j'pense...

        -Yep. Je file !


        Elle s'élance et file déjà sur les quais. Une vrai boule d'énergie, cette fille.
        Je me retourne et m'en vais vers la cuisine y chercher un peu de nourriture. Je fouille les placards... Ah ! Du jambon que j'ai tranché hier ! J'approche une part de mon nez. C'est bon, ça à l'air encore bon. Ça fera bien l'affaire. Je découpe la viande en petit carré que je place dans un bol. J'attrape une fourchette dans un placard et direction le pont.

        Je m'approche du mât principal. Attaché depuis deux jours, le capitaine de l'équipage que nous avons affronté à notre arrivée sur Grandline ne semble pas dans le meilleur des états. Mal rasé, des cernes sous les yeux... Il fait presque peur.

        Je m'accroupis face à lui. Le bonhomme dort. J'approche ma main de sa tête et lui fout une pichnette en plein pif. Radical, Peter se réveille de suite et me gueule dessus.

        -Qu'est-c'que t'as, sale gosse ?! Vous allez pas me foutre la paix, bordel ?

        Je ne perds pas de temps à lui répondre, je lui met juste le bol de jambon sous les yeux. Une lueur d'envie passe dans ses yeux.

        -T'as rien mangé depuis deux jours, dude. T'en voudrais pas un peu ?

        Je pique quelque carrés de viande avec la fourchette et l'approche de sa bouche. Je souris et je ne peux pas m'empêcher de le charrier.

        -Aller mon grand, ouvre la bouche ! Tata Yuki va s'occuper de toi !

        Splach ! J'me ramasse un mollard dans la face. Faut que j'arrête de faire mon chieur, moi. C'est un dangereux pirate, que j'ai en face de moi. Ligoté et affaibli, certes, mais ça n'empêche pas d'être prudent.
        Peter approche la tête comme il peut et prend le jambon dans sa bouche. Je continue à le nourrir comme ça pendant deux bonnes minutes, jusqu'à ce que le bol soit vide. Pas un merci, rien. Je ne m'offusque pas et retourne à la cuisine, met la vaisselle dans l'évier et retourne sur le pont.

        Je me demande quand même ce qu'on va faire de ce pauvre type... Mizukawa ne nous a donné aucune explication quant à ça. Faut dire qu'il a été moyennement présent ces derniers temps...

        Je descends finalement du navire et m'avance sur les quais. D'une rue, je vois sortir Cassandre accompagné du Prince.

        -J'pas trouvé le capitaine, l'est plus au resto. Par contre, je te ramène ce lascar.

        Howard, c'est peut-être la personne que je connais le moins chez les Shinoryu, à l'exception de Takashi et sa copine. Mais depuis son exploit face aux pirates de Peter il y a deux jours, le personnage me paraît plutôt sympathique et me met bien en confiance.

        Je m'approche du duo et sans m'occuper plus des formules d'usage, je lui fait part de mes impressions sur les lieux :

        -Monsieur le Prince, vous trouvez pas qu'il y a un truc qui tourne pas rond, ici ?

        Paf, direct, j'tourne pas autour du pot.
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          Cela faisait maintenant plusieurs minutes qu' Howard Prince marchait sur l'île de Banaro, à l'extérieur du village, bien décidé à comprendre un peu plus ce bout de terre et par la même occasion, en apprendre un peu plus sur ses occupants... Des occupants que le pirate avait trouvés bien trop accueillants, trop gentils et surtout trop "faux". Déterminé à mettre la lumière sur ce mystère, il devait agir avant que quelque chose de regrettable arrive aux pirates Shinoryuus : sa pensée le surpris, pour ne pas dire étonnée : vraisemblablement, il commençait, sans s'en rendre compte, à s'attacher à cet équipage. La joie naturelle qu'il pouvait lire sur leurs visages dans les bons moments, mais également dans les mauvais, avait provoqué quelque chose dans son esprit... mais également dans son corps.

          Cela le fit sourire, comme-ci cette pensée n'était pas venu de lui, mais d'une partie étrangère de son âme : « Qu'est ce qui m'arrive moi ? Ce sont simplement des compagnons de voyages...» Compagnons ?..

          Dans l'obscurité de la nuit, Prince déambulait, mains dans les poches, à proximité des quais, à l'endroit, où, quelques minutes auparavant, il avait surpris un homme louche qui, effrayé, avait fuit en direction du centre de l'île... Immobile devant l'immense masse noire qui représentait le somptueux mélange entre forets et rochers gigantesques, le pirate, accompagné par le bruit des vagues sur le bord de l'île, hésita quelques secondes avant de se mettre en route : il devait être prudent, car il allait pénétrer dans l'inconnue, sans visibilité et surtout, sans aucune information sur ce qui pouvait se tramer ici...

          Au moment ou le pirate allait commencer sa marche, quelque chose craqua net, juste derrière lui, comme une brindille qui cède sous un pied : un cliquetis métallique rapide se déclencha au moment où le Prince sortit son sabre de son fourreau avant de se retourner instantanément. La lame fendit l'air, avant de se placer devant l'ombre étrangère qui sauta en arrière, effrayée :

          « Hiiiiii ?! Mais.. Qu'est-ce que tu fais ??? C'est moi ! T'es aveugle ou quoi ?!»

          Fermant les yeux tout en rangeant son arme, Howard Prince souffla pour exprimer un certain soulagement. Il venait de reconnaitre Cassandre, la petite amie du cuistot des Shinoryuus, dont l'expression variait entre peur et colère. Le pirate regarda la jeune femme irascible avant de répondre, le plus calmement possible :

          « Cassandre ? Que fais-tu ici ? Tu me suivais ? Je te pensait avec les autres...»

          Cette dernière se calma net, après la question du Prince avant de continuer :

          « Je suis partis pour le village pour aller chercher le capitaine... Mais il n'était plus là... Je revenais au bateau pour prévenir Yuki et... j'ai vu un homme marcher dans la nuit. Je pensais d'abord que c'était quelqu'un de louche, puis j'ai pu.. constater que c'était toi !»

          Mizukawa venait de disparaitre et les autres n'étaient également plus présents au banquet... Voilà qui accentuait un peu plus l'hypothèse que quelque chose de pas normal se tramait sur cette île... Mais quoi ? Cela restait à découvrir. Les deux pirates continuèrent à discuter calmement, se dirigeant vers le navire afin de rejoindre Yukisame : il était dorénavant nécessaire de rester groupé et ne surtout pas se séparer...

          Sur les quais, à proximité du navire, Yukisame venait d'arriver à la rencontre de ses deux compagnons. Le jeune cuistot, apparemment un peu surpris de voir arriver, avec son amie, le Prince, questionna ce dernier, sans préambule :

          « Monsieur le Prince, vous trouvez pas qu'il y a un truc qui tourne pas rond, ici ?»

          Le pirate tourna la tête, regardant le centre de l'île, comme pour tenter de discerner quelque chose d'invisible, le mal présent et ainsi trouver des réponses...

          « Effectivement... ces villageois sont louches... leur gentillesse ainsi que leurs grands sourires ne sont absolument pas sincères et dégages une forte hypocrisie... Je ne comprends d'ailleurs pas comment votre capitaine à pu tomber là-dedans. En espérant qu'il...»

          Avant qu'il n'ai pu terminer sa phrase, le cuistot coupa Howard :

          « J'ai confiance en Mizukawa... Je sais qu'il a vu le coup venir. »

          La phrase du jeune homme fit sourire Prince qui avait pu lire une réelle sincérité et fidélité du pirate envers son capitaine... c'était une chose vraiment importante pour un équipage.

          « Je te prie de m'excuser. En tout cas, il faut se mettre en route sans trop tarder et je pense que les réponses à nos questions pourront être trouvées au centre de l'île, dans cette forêt »

          Après avoir été cherché des torches à l'intérieur du navire, les trois compagnons se mirent en route et pénétrèrent dans un petit bosquet composé de petits arbres espacés et autres rochers grisâtres. Des hautes herbes rendaient difficiles la progression des pirates qui, bien que silencieux, étaient complètement à découverts si des ennemis étaient présents. Arrivant sur un terrain moins herbeux, Prince remarqua que les arbres avaient doublés d'intensités, mais discerna également, sous le feu des torches, des traces sur le sol...

          Tout bas, il lança vers Yukisame et Cassandre, qui étaient toujours derrière lui :

          « Regardez... Ici et là, des traces de pas... Yuki, pourrais-tu me tenir ma torche, j'aimerais analyser..»

          Un bruit sourd se répercuta derrière lui : dans son dos, il remarqua la jeune fille à la chevelure noir, à terre, sur le ventre tandis que Yuki, toujours debout, titubait... Ses yeux étaient rouges, imbibés de sang :

          « Qu'est-ce que ?! Oh vous deux !»

          Le cuistot des Shinoryuus, qui regardait Prince avec un regard vitreux, ouvrit la bouche :

          « Je.. Prince..»

          Il tomba par terre, rejoignant son amie, alors qu'Howard se précipitait pour le rattraper. Le pirate gentleman vérifia rapidement les pulsations de flux sanguin, le pouls de ce dernier, qui heureusement, était toujours vivant.
          Cependant, une sécrétion blanchâtre sortait de sa bouche :

          « De la drogue ?! »

          Toujours accroupis au-dessus des deux jeunes gens, une voix rauque, venant de derrière Prince, traversa l'obscurité de la nuit :

          « Eh bien eh bien... Howard Prince, le pirate à 3.000.000 de Berrys ! Les informations étaient donc exacts... Tu es avec Sutero... »

          Deux ombres venaient d'apparaitre, à quelques mètres du pirate, qui, instinctivement, se mit en position de combat, sabre à la main avant de répondre, avec une pointe d'agacement dans la voix :

          « A qui ai-je l'honneur messieurs ?»

          Il devait rapidement trouver une solution, en évitant de mettre en danger Yuki et Cassandre, tandis que les deux ombres s'approchaient, dévoilant, par la même occasion, leurs identités, à la lumière de la torche...



          Je suis en train de penser à l'étendue des dégâts commis par cette épée à qui je dois de nombreuses victoires ainsi que de défaites. C'est la première fois que je tente de trancher un navire en deux. J'avoue que j'ai été bien surpris par la précision procurée par cette lame et ça été tellement jouissif, cette sensation vivifiante, quand on tremble par peur de son propre pouvoir et de ses capacités encore inexploités... J'ignore de quoi je suis capable, il me tarde de le découvrir bien assez tôt.

          Trêve de blabla...Hm. Je me demande ce que font mes nakama's en ce moment, est-ce qu'ils roupillent à cause de la bouffe empoisonnée ? Petits veinards...Sss, c'est moi qui vais me taper tout le sale boulot...J'y pense, bizarre que je ne sente pas la moindre fatigue pourtant j'en ai avalé des assiettes. Huhuhu. Y'a pas à dire, un festin pareil, ça faisait une trotte. Puis je repense à ce breuvage qui m'a fait perdre la tête, un élixir bien étrange. C'est peut être bien un contre effet de ce qu'on a pu avaler chez les marins...Ne tirons pas de conclusions si attives avant d'avoir analysé tous les angles. En somme, l'idée n'est pas bête...Alalala, c'est des foutus stratèges ces justiciers. Visiblement, ce Contre-Amiral n'est pas aussi faible qui l'en a l'air et je ne pense pas avoir eu le privilège de combattre au maximum de son soit. Enfin bref, mieux vaut partir au plus vite de cette île. Les survivants de mon attaque se retrancheront sur la terre et ils ne joueront plus la comédie, le combat risque d'être des plus féroces. Sans oublier que l'officier supérieur doit traîner dans les parages avec un navire prêt à nous éliminer jusqu'au dernier.

          Mais...J'ai bien peur que l'on ne soit pas maître de nos mouvements sur cet océan. Si notre log pose n'est pas encore chargé, qui sait combien de temps devrions nous rester ici. Je ne supporterai pas l'idée d'être vaincu par une bande de marines, pris au piège ainsi...Aah, j'ai la rage rien que d'avoir cette idée en tête. Je sens une bataille inévitable...J'espère que mes nakama's ont le même flair. Mes mains tremblent et je ne tiens plus sur place, calme toi, voyons. J'intériorise cette envie menaçant la vie de ces matelots, j'ai beau agir de manière réfléchis, avec des gestes simples, mon cœur bat à en exploser. Cette volonté soudaine de survivre qui m'anime à enclencher une sorte de mécanisme en moi...Tout un rouage maintenant mon corps qui part en fumée. Observant les vagues frappées sur les rochers de l'île, je ferme les yeux et respire profondément, essayant de canaliser cette énergie que je gaspille en pensant à des futilités.
          Mes nakama's sont grands, ils peuvent se débrouiller. Soufflant un coup de désespoir, j'ai beau relativiser les choses, j'ai comme un mauvais pressentiment qui m'écrase l'estomac. Non non...Tout va bien se passer. Et ces marins, verront à quel point, ils ont eu tort de nous provoquer ! Nous ne sommes pas de vulgaires brebis égarés qu'on essaie éperdument de capturer. Non ! Nous ne sommes pas des criminels qu'on doit absolument mettre dans le droit chemin ! Non ! Nous sommes des aventuriers, des pirates ! Nous sommes les Dragons de la mort !

          AAAAAAAAAAh ! Enfoirés ! Me sentant piégés, je me réfugie vers un cri haineux qui se fait entendre sur l'île entière. Tel un dragon rugissant voulant protéger sa progéniture de la pourriture du monde, je me retire tranquillement vers le centre de l'île. En cette nuit, je vais me révéler, en cette nuit je vais déchaîner ma colère enfouie depuis le début. Cette émotion que j'ai cachée tout le long de notre voyage. Je vais extérioriser tout ça. Vais-je être le même demain ? Si je perds le sourire débile de mon second ? La bonne humeur de Yukisame ? La pureté de notre ange ? La perversité de Tokigawa ? Le fort caractère de Cassandre ? L'innocensce de Takashi et Cassandra ? La prince attitude de l'homme au tricorne ? Akuna Matata ! Si je perds, un seul de mes compagnons qui ont su faire ressortir le bon de ma personne, et ont su enfouir le mauvais. Alors....Je ne pourrai tenir la promesse que j'ai faite à ma bien aimée, la promesse de devenir un homme bon...La perte d'un autre être cher à mes yeux pourrait me transformer à jamais.

          Et pendant ce temps-là, je m'excite à l'idée d'affronter cette pourriture qui a orchestré ce théâtre. ça me les brise tellement ! Je vais en faire du pâté de chat. J'ai toujours les blessures qu'il m'a infligées. Elles sont le souvenir d'un combat inachevé, qui continuera ce soir. Par la barbe de Wakam le rouge, plus qu'une question de temps avant de le revoir...Tout à coup ! J'aperçois des gens s'approcher vers moi. ''Invisible Time''...Ils ont de longs bras, je n’en avais jamais vu auparavant. Je les vois en train de traîner des corps avec eux... (!!!)...C'est mes nakama's ! Au même moment, j'entends un cri, on aurait cru Akuna...Je me rends visible aux yeux des ravisseurs...

          - Votre chemin s'arrête là...

          - Kimbouchou ! Batouda !

          En une fraction de seconde, l'ensemble des personnes présentes devant moi se sont évaporés. Je ne comprends plus rien. Je crie ! Takashi ! Tokigawa !! Bordel ? Qu'est ce qui ce passe dans cette putain d'île ? Montreeeeez vous !

          Ma respiration s'accentue, j'ai la tête qui tourne, je ne sais plus où aller, j'ai froid, j'ai chaud...Mon pouvoir se dérègle, un instant visible et l'autre invisible. Sous l'effet de la surprise, de l'inquiétude et du danger futur, je ne peux rester calme. Je pars à la recherche de mes amis, je ne cesse de courir, le regard anéanti, j'avance vers l'inconnu. Rien...Rien ! Je m'écroule et tombe à terre...Personne n'aime à voir son univers désorganisé. Je m'abandonne sans réfléchir et ça a conduit à ma perte. J'aurai dû...j'aurai dû...

          Le désir profond, le désir le plus réel, c'est celui de s'approcher de quelqu'un. Je me suis trop rapprocher de ses petits. Et me voilà désorienté. Les réactions s'expriment mon ami. Putain, la prochaine fois, on se relie tous par un Den Den à la ceinture...Continuant mes recherches, je tombe soudain sur Lion et ses acolytes...à terre en train de ronfler, je ne parle pas. Je les fixe du regard seulement. Autour d'eux, se trouve une troupe de faux villageois mené par le Contre-Amiral. D'un Soru, ce dernier, se propulse, katana à la main vers Matata et lui transperce l'abdomen...Les gouttes de sang coulent et mon regard s'éteint... Arrête ! Arrête ! La fureur du dragon s'exclame ! The Devil Dragon...Une aura rouge m'entoure, mes yeux sont en sang. Breath of Fire Dragon ! Power Kick of Earth Dragon ! Au centre de ce foutoir, ma rage est à son summum. Ma jambe droite s'embrase et je fends l'air vers le ciel qui s'illumine via la combinaison de cette technique, offrant un spectacle des plus impressionnants aux yeux de mes adversaires. Une énergie meurtrière est née de mon corps, du plus profond de mon être, je me sens vibrer. Tout à coup, je le vois se préparer à en remettre une couche vers mes nakama's, il se fout royalement de mes gestes. Il n'a qu'un but dans la tête et rien n'y personne lui empêchera de l'accomplir.

          Ma silhouette apparaît en un éclair et nos katana's s'entrechoquent...Je t'avais dit d'arrêter ! Nos regards se croisent, même pas une once de peur, il est sûr de lui. Il sait ce qu'il fait et sait sans doute comment m'arrêter. Mais, il a signé son arrêt de mort et il a coulé d'avance cette île. Le monde entier saura prévenu....A ceux qui oseront blesser un Shinoryuu, recevront le châtiment divin. Le voilà qu'il recule.

          -Ton voyage s'arrête là. Au nom de la justice absolue, je vous convie de force à Impel Down.

          L'instant d'après, il s'élance prononçant Geppou et monte au ciel, il vole littéralement. Ses subordonnées semblent s'en aller vers un autre point...On dirait qu'ils se dirigent vers notre bateau. L'officier supérieur fonce sur moi comme une fusée, armant ses poings ...''Force destructrice du loup enragé". L'air se tord et il semble maîtriser un art bien supérieur au mien. Je bloque son attaque de mes deux mains...

          -Dit moi petit, tu m'en donnes de la résistance. Comment ça se fait que tu roupilles pas ?

          -J'ai pas sommeil !

          - Sans l'antidote que j'ai en moi, tu vas succomber dans quelques petits instants.

          Je ne peux m'empêcher d'offrir un large sourire qui vient perler aux commissures des lèvres et tout à coup, le choc me fait valser à une dizaine de mètres. D'un Soru...Il m'assène un crochet du droit à une vitesse ahurissante, il continue avec des coups de plus en plus fort. Pas moyen d'esquiver, ni même de contrer je me fais littéralement exploser et ce malgré la rage en moi. Il est coriace et a dû s'entraîner spécialement pour cette rencontre...L'enfoiré, il a tout calculé. Si je le sous-estime une seule fraction de seconde, je suis foutu. J'aperçois des sacs de farines à sa ceinture, sûrement pour contrer mon pouvoir. Je le fixe, essuie le filet de sang sur mon menton et le lèche, les yeux écarquillés, je le laisse mener la danse. Il enchaîne avec des coups de poings par ci, des coups de pieds par là. Je lui arrache un sourire démoniaque, pendant qu'il me meurtrie...Nous nous éloignons de Lion et des autres. Je l'emmène vers la côte...Héhé. D'un coup, il m'envoie au sol...Je souris et me morfond dans un rire, la folie m'a possédée. Je me relève et me remet d'aplomb, je fais preuve d'une certaine ténacité et maintenant que nous sommes seuls, je vais pouvoir me déchaîner. Je me propulse à l'aide d'une de mes techniques, laissant derrière moi les traces de braises marquées sur le sol. Je le frappe au thorax avec une douzaine de coup de punch, il se défend avec son tekkai qui contrairement à la dernière fois ne se brise pas. Je ne lâche pas prise et je continue jusqu'à ce qu'il cède. Tout à coup ! Il m'embroche, c'est à ne rien y comprendre...Son doigt me perfore ! Levant la main au ciel, je me débats, mais je mange la poussière et crache du sang. Sans me laisser une seconde de répit, il m'éclate la mâchoire avec un coup de pied d'une violence inouïe. Il fait preuve de vélocité, faut que je me bouge le cul !

          -The Devil Dragon !

          L'aura rouge m'entoure à nouveau, mes yeux deviennent noirs...''Invisible Time !''...Dragon Slash ! D'un geste horizontal, je tranche l'air vers sa direction, coupant un rocher en deux, cette lame d'air poursuit son chemin, il l'évite comme prévu. Soudain il s'induit de farine mélangé à mon sang...Il m'a bien amoché le batard ! C'est à mon tour, maintenant. Les lames d'airs pleuvent et il s'y met de son coté. Les sifflements sont le son de notre combat, ils animent l'île entière. Cette dernière est plongée dans le chaos, si vous avez l'occasion de passer, vous serez les spectateurs de la nuit éternelle, décor d'une bataille entre la lumière et les ténèbres...J'espère pour lui qu'il n'a pas abattu toutes ces cartes, car je n'ai pas encore dis mon dernier mot...Cette rage s'est transformée en force, je protégerai mes nakama's au profit de ma vie, observe la puissance de mon art...J'aurai voulu laisser cela lorsque j'irai botter le cul à mon maître Ando, mais tu ne m'as pas laissé le choix. Tes tentatives seront inefficaces dés à présent.

          Observe ! L'art Martial du Dragon Divin !

          L'époque de ma faiblesse est révolue. J'uniforme mon corps et mon esprit, je ne rêve plus de devenir le plus fort, ou quoi que ce soit d'autre d'inutile. Aujourd'hui, je serai le seul dans la merde ! Y'a une époque, j'aurai préféré sauvé mon cul en marchant sur celui d'à côté. Mais, j'ai changé...J'ai compris que le démon en moi n'est pas offensif, il ne mord que lorsqu'il sent le danger autour de ses compagnons, c'est peut-être du blabla, mais moi j'y crois. J'ai longtemps cru que la force réside dans une soif de devenir le numéro 1, toute cette foi, ces paroles...Comme quoi l'élève dépasse le maître. Mais elle vient de notre volonté à nous surpasser afin de réaliser notre souhait le plus cher. Et la vitesse, vient de notre peur ! Pas de l'échec, mais celle de vaincre avec médiocrité. Toujours mettre la barre plus haute lors de nos aventures. Tu es dépassé ! J'aurai dû t'éliminer à Suna Land, mais j'étais pressé. Ma force et ma vitesse font ma puissance...Après tout ça, tu pourras te faire les crocs dans du papier mâché.
          Je le laisse porter le premier coup, il tourne autour de lui-même, grogne comme un chien qui veut absolument sa proie, sa technique du soru est bien plus rapide à un point où je n'arrive pas à prévoir ses gestes. Sur place, j'exerce une pression sur mes membres inférieurs et me déplace selon la direction du vent. La fuite est impossible et nos corps s'affrontent pour une tornade de coups qui ne s'en finissent pas. Cela fait un petit moment que le combat a commencé sur un terrain entouré par quelques rochers et tapissé par des gravats, la poussière s'élève au ciel éclairé par la pleine lune. Les yeux de l'antagoniste virent au gris, je peux apercevoir cette détermination qui le maintien debout et ça amplifie ma volonté d'aller encore plus loin et de le mettre en pièce.

          La fatigue n'est pas au rendez-vous. Bientôt lorsque nous ne pourrons plus poser pied sur terre, tout se jouera sur le mental. Soudain ! Nos katana's se frottent l'un contre l'autre et l'impact est des plus violent. Un grondement se fait entendre et nous nous écartons. Puis le silence nous plonge dans une ambiance cowboy. Limite, on entendrait un son d'harmonica venant se poser sur nos épaules alourdis par le poids des blessures. Je commence à penser que des coups directs ne feront rien. Rien sur cette île ne pourra m'aider à l'achever, mis à part quelques rochers...Tout en reculant, je trébuche sur...un trou ? On croirait l'entrée d'une mine souterraine...

          - T'es trop distrait, gamin ! ''Crocs tranchant !''

          Profitant de mon manque d'attention, il s'est préparé à une attaque ultime, rassemblant la totalité de ses forces. Avec une fougue digne du grade de mon adversaire. Celui-ci vole dans les airs et fend l'air une bonne dizaine de fois avec la rapidité d'un loup enragé. Dans le ciel se dessine une mâchoire qui fonce sur moi. Cette attaque va me briser en deux, si elle me touche. Dohahahaha...Tu domines peut être au corps à corps, mais les attaques à distance sont ma spécialité, je suis meilleur au katana et ce ne sont pas tes dessins de maternelle qui me feront trembler. Confiant, j'attends la lame d'air et la repousse violement...

          -Je te l'ai dit, t'es trop distrait...

          Tandis que je suis occupé à contrer sa bourrasque tranchante, il fait preuve de vélocité, se met juste devant moi et m'attaque de front pour m'envoyer à une centaine de mètres...Je transpire, je crache du sang, j'ai beau adopté le regard confiant, méga charisme de la mort qui tue, mais je ne suis qu'un gamin face à lui. La rage me consume, elle me fatigue...Suis-je foutu ? Debout devant moi, Sam Lebrize, prédateur redouté se tient fièrement montrant une volonté inébranlable et une arrogance démesurée.

          - Si j'avais su qu'un rookie comme toi était aussi facile à battre, j'aurai dû te laisser à mes subordonnées.

          -Dohahahaha...Tu parles de ton commodore et des autres ? S'ils sont encore de ce monde, alors c'est qu'ils sont chanceux.

          Regarde ça, je ne vais pas m'imposer avec une technique spéciale ou autre stupidité...Non...Un simple coup de mon katana sur le terrain et tu seras foutu...Si je l'ai laissé me dominer dans ce combat, c'est pour une bonne raison, pour le laisser creuser sa propre tombe. La forme des fissures sur la terre sont la preuve qu'il y'a sans doute plusieurs galeries sous terre et puis ce trou, c'est lui qui m'a guidé sur cette théorie. Je te demande pardon, mon corps. Mais c'était un mal pour un bien de te faire subir tout ça...Je plante mon arme sur le sol et la rapproche vers moi...ça craque sous nos pieds, un saut arrière et je suis hors de portée. Je regarde mon ennemi sombrer dans le gouffre qui se forme, il n'a nul part où aller. Dohahahaha

          - Sfiouuuu ! Je t'ai dit gamin, t'es trop distrait. A un point où pendant que t'observais la poussière s'elever au ciel, tu n'as pas remarqué que j'ai sauté dans les airs et me voilà.

          - Aaah ?

          J'ai l'impression qu'il s'est téléporté...D'un geste, il me serre la gorge, je ne peux plus respirer, je sens mon crâne heurter la surface...Est-ce la fin ? Pendant que mes yeux se referment, je me remémore tous les souvenirs que j'ai eu pendant mes aventures avec ces gamins. Tous ces sourires, ces rires...Même pas foutu de déjouer un piège, je suis faiiiible ! Je ré-ouvre mes yeux laissant paraître une détermination, celle de survie. ''Coup de derrière les fagots, spécial shot des bijoux de famille !''Mais cela ne va pas suffire, la carcasse de ce chien me serre encore plus, encore plus...Avec le manche de mon sabre, j'essaye de m'en sortir et me débats jusqu'à ce qu'il cède...Yes we can...Je m'écarte de lui et je le sens, c'est la fin. Je le vois dans son regard, nous nous tenons debout avec nos postures respectives...Le silence et rien autour, signe d'un orage qui va éclater...Un orage mettant fin à ce duel.

          Et soudain, ce moment ! Nous nous dirigeons mutuellement, sabre à la main, le dragon vs le loup, aucun ne déviera de sa trajectoire, le choc est bientôt là...Je ne pense plus à rien...

          (...)
          Sssssssssssssss....

          Nous tenons encore sur nos jambes...Nous marchons, corps opposés et regard rivé vers l'autre.
          1 pas, deux pas, trois pas...

          Hanataou Sancho ! Mes bras levés au ciel, je remets mon meitou dans son fourreau...Plus que cinq centimètre pour enfin respirer...YahaZu giriiii !


          Dernière édition par Mizukawa Sutero le Ven 24 Aoû 2012 - 10:54, édité 1 fois
            Alors que je viens enfin de retrouver mon âme sœur, que ses bras m’enlacent et que ses lèvres m’effleurent, des coups de feu retentissent, attirant mon attention dans leur direction. Des feux d’artifices… Ils sont magnifiques. Je me retourne souriante vers l’être aimé, mais il disparait sous mes yeux… Je me retrouve seule, terriblement seule. Et malgré tout les effets de ma bouteille, ce n’est plus drôle, je n’arrive pas à retrouver le bonheur. A vrai dire, c’est tout l’inverse : je viens de perdre une nouvelle fois Léo… Je me sens si stupide, si naïve… Comment ai-je pu croire qu’il était encore en vie ? Blasée, je m’assoie sur la plage, face à la mer et à la nuit qui commence à dominer le ciel.

            Alors que je broie du noir, que plus rien ne compte à mes yeux, le fameux chat de tout à l’heure refait son apparition.

            - Je t’avais pourtant dis de te méfier et que je n’étais pas réel… Voilà ce qui arrive quand tu ne m’écoutes pas !

            Je ne lui réponds pas… Après tout, comme il le dit si bien, il n’est pas réel. Sa présence doit être dû au résidu de drogue dans mon organisme… Il va bien finir par disparaitre… Pour l’instant, broyer du noir est la seule chose que j’arrive à faire… *Comment ai-je pu y croire ?!*

            - Tu y as cru… Parce que tu voulais y croire !

            Ça me surprend qu’il réponde ainsi à ma question silencieuse. Je le regarde, intéressée par ce qu’il a à me dire. Même s’il n’est pas réel, il reste une partie de mon esprit… Du coup, tout ce qu’il dira, je le sais déjà, mais peut-être que la réponse est une chose que je n’ose pas m’avouer… Il est parfois bon d’entendre dire par quelqu’un d’autre ce que l’on sait déjà, surtout si c’est quelque chose qui est enfouie profondément en nous.
            J’observe donc ce chat si étrange, flottant près de moi avec son grand sourire, faisant des pirouettes dans les airs…

            - Tu espères qu’il ait survécu ! Tu as toujours gardé espoir ! C’est pour ça que tu n’as jamais tourné la page !

            Et voilà, la vérité toute nue. Malgré tout ce que j’ai pu endurer, tout ce que j’ai pu pleurer, je n’ai jamais cessé d’espérer… Je me souviens maintenant de mes parents, qui tentaient de tuer cet espoir car il ne m’apporterait rien de bon. Mais la vérité, c’est que tant que je n’aurai pas vu son corps inanimé, je ne cesserai d’espérer…
            Je m’apprête à le remercier, lorsqu’il ouvre une nouvelle fois sa grande bouche pour parler.

            - D’ailleurs, ton capitaine a failli en faire les frais…

            - Que… Hein ?

            Je ne comprends pas tout de suite sa remarque… Puis je repense à la plage et à l’image de Léo qui n’était pas Léo… Oh putain de merde ! Je… Je… AAAAAAAAAAAAAARRRRGGGHH !!! C’est pas possible !!! Je… Je… Non !
            Pendant que je suis totalement horrifiée, choquée et dégoutée par cette découverte, le chat à coté de moi se marre puis disparait. Quel fumier ! J’aurai préférer ne rien savoir et ça, il le savait ! Je l’insulte dans ma tête et j’entends encore son petit rire sadique. Je ne peux m’empêcher moi-même de sourire… Finalement, il a réussi à me remettre d’aplomb.
            Je suis maintenant seule sur la plage. La nuit est finalement totale. Il serait peut-être temps que je rejoigne mon équipage. Je tente de me remémorer les différents événements de la soirée. Un frisson me parcoure lorsque que j’arrive au moment où je me trouvais dans les bras de Mizukawa, mais j’arrive finalement à me souvenir des coups de feu qui ne devaient surement pas être d’artifice…

            Soudainement inquiète pour mes nakamas, je cours vers le centre du village. Sur mon chemin, je croise quelques marines. J’essaye de les esquiver autant que possible, mais plus je me rapproche du centre de l’île et plus il y en a.

            - Hé regardez part là ! C’est Izya Sélindé ! L’ange des Shinoryuu ! Elle n’est pas endormie, capturons là !

            Phoque ! Je suis repérée ! Je mets mes mains à la hanche pour dégainer mes lames histoire d’être prête à les combattre.

            Problème : Y’a que ma hanche… Sous l’effet de cette boisson de la mort, j’ai laissé mes armes à la forge…

            - MERDE !

            - Avis à tous les marins de la zone 4, la pirate Izya Sélindé est en fuite et n’est apparemment pas armée !

            Oh le fumier ! Il l’a dit à tout le monde ! Merde, Merde, Merde ! J’ai plus qu’à courir maintenant ! Enfin, courir et esquiver les foutus marines qui sortent d’un peu partout ! Mais c’est quoi cette ville de fou ! Ils sont des centaines ! Heureusement que je suis agile, cela me permet de sauter un peu partout, de leur faire tomber des caisse à la gueule sur mon passage, de les esquiver assez rapidement et de courir suffisamment en zigzag pour éviter les balles. Mais au bout de cinq minutes à courir dans tous les sens je commence quand même à fatiguer. Du coup, je réussi à me cacher derrière des caisses en bois. Alors que je reprends mon souffle, j’entends des voix qui se rapprochent. Apparemment, je n’ai pas été suffisamment discrète… Je me prépare donc à recevoir mes poursuivants comme il se doit… Enfin, surtout comme je peux.

            Comme un coup du destin, alors qu’il trouve tout juste ma cachette, un énorme bruit d’explosion se fait retentir, les déconcentrant plus que moi. Je profite de cela pour foutre un bon coup de pied dans l’entre jambe d’un et un coup de poing dans le pif de l’autre. Pendant qu’il souffre, j’arrive à leur arracher leurs armes des mains, ce qui me rend bien plus à l’aise pour la suite du combat. Bien sûr, ces armes n’ont rien à voir avec Futago no Ken, mais ce sont tout de même des lames. Pris de surprise, j’arrive à assommer ces deux soldats très facilement et, au lieu de fuir, je me dirige vers le Blue Moon.
            Après une dizaine de petit combat contre des marins, et l’annonce du « Finalement, elle est armée ! », J’arrive enfin à notre navire… Du moins devant. Il commence à y avoir des soldats tout autours. Pas cool. Mes pitites n’épées, coincées à l’intérieur… C’est vraiment trop’injuste ! Du coup, je cherche une idée… Je regarde rapidement autours de moi et j’aperçois encore des caisses en bois. Décidément, il y en a partout dans ce bled ! J’en ouvre une et découvre qu’elle est remplie de sacs de farine et de munitions… Pourquoi de la farine ? Sont bizarre quand même… Enfin, la farine ça peut faire de la fumée, et une bonne diversion !

            Je prends donc deux sachets et m’avance vers le Blue Moon. Les marines me repèrent rapidement et commence à tous me foncer dessus. J’attends qu’ils soient bien en groupe assez serré mais avant qu’ils prennent la position idéale, un des hommes les arrête et m’adresse la parole.

            - Rend toi, Izya et il ne te sera fait aucun mal !

            - Heuuu, j’peux aller prendre quelques affaires avant ?

            Comme on dit si bien, qui n’tente rien, n’a rien !

            - Ceci n’est pas un jeu, Izya Sélindé ! Nous avons déjà capturé le reste de tes nakamas ! A présent, rend toi sans faire d’histoire !

            Les autres membres se serait fait attraper ? Mais comment ? Ils n’étaient pas drogués eux, que je sache ! Bordel mais qu’est-ce qu’il se passe sur cette fichue île ! Je pose mes armes d’empreins à terre et m’avance vers les marines, ils sourient et me disent que j’ai fait le bon choix. Personnellement, je suis d’accords avec eux… Dès que je suis suffisamment proche d’eux, je leur balance un des fameux sacs de farine à la gueule et cours jusqu’au navire. Grâce à cet effet de surprise, je passe sans soucis et j’arrive à me faufiler jusqu’à ma forge. Attrapant mon duo d’épée, je me sens enfin complète. Plus jamais je ne les laisserai seules ! D’ailleurs, je croie bien que plus jamais je ne boirai ma boisson bizarre…

            Alors que je ressors de la forge, je vois la dizaine de marines très mécontent entrain de me regarder. Je ne suis pourtant qu’une pauvre femme et ange, qui plus est ! Pourquoi s’en prendre ainsi à moi ! Je me mets en position de combat, avec Futago no Ken assemblée. Un horrible cri de frustration se fait entendre… Mizukawa… Ils ne doivent pas l'avoir capturé lui… L’entendre me remonte le moral *Je ne suis pas seule !* et en même temps, le ton de ce cri m’inquiète… Ces marines auraient-ils vraiment capturé tout le monde à part nous deux ?!

            Ils ne me laissent pas plus de temps pour réfléchir : le combat commence. Je me base sur les parades et esquives avant de pouvoir attaquer. Ils sont tout de même dix avec pour intention de m’arrêter. J’arrive à les tenir, j’en mets KO un, puis un deuxième… Mais les renforts arrivent, il n’y a plus aucun moyen que je gagne ce combat… Ce ne sont pas de si petite frappe que ça, ils n’ont rien à voir avec les pirates de Peter… Peter… Il a disparu d’ailleurs ! Encore un problème qui s’accumule… Comme quoi, c’est vraiment la merde sur cette île. Aie ! Pendant que je regardais ailleurs, un de mes adversaire en a profité pour me faire une vilaine estafilade à la jambe ! Bon… Me reste plus qu’une échappatoire… Je leur laisse tout le loisir de gagner du terrain tandis que je recule lentement vers le garde fou… j’en immobilise encore deux autres dans ma manœuvre, puis lorsque je n’ai plus de choix, je me retrouve avec une lame sous la gorge, on me dit une nouvelle fois de me rendre, je sourie, repousse la lame et fait un salto arrière par-dessus bord, envoyant mon pied dans la figure d’un mec au passage.

            Une fois dans l’eau, je nage. Je nage aussi vite que je le peux, j’ai des années d’expérience dans les bras, aucun des marines ne me rattrapera tant que je serais à l’eau, à moins bien sûr qu’ils soient sur un bateau. Ne m’éloignant pas de l’île, j’arrive sur un lieu de combat… ou plutôt de duel. Là, j’aperçois mon capitaine, entouré d’une aura rouge, prit d’une furie venue dont ne sait où. Je ne l’ai jamais vu ainsi, il me fait limite peur. En face de lui, le Contre amiral qui nous a suivit depuis Suna Land… Ce duel est juste… comment dire… hum… C’est pas de mon niveau quoi… Je me sens comme une insignifiante fourmi à coté d’eux… *Va vraiment falloir que je m’entraine…*

            Je reste un petit instant à regarder sans signaler ma présence, de peur de déconcentrer le capitaine. Voyant qu’il se fait démonter la tronche par son adversaire, et sachant que tout le courage du monde ne me servirait strictement à rien contre un pareil adversaire, je préfère retourner dans la ville, à la recherche de mes nakamas perdus. Assez rapidement, je tombe sur la bande de charpentiers : Lion, Shinji et… Mugen… Qui a le ventre troué.
            Les trois hommes sont inconscients. Je commence à paniquer vu l’état de mon compagnon… Je presse la plaie pour arrêter l’hémorragie cependant, le sang continu de couler même si la vitesse a diminuée. J’essaye de réveiller les deux autres à coup de pied et en leur gueulant dessus. Rien à faire, ils dorment profondément en bavouillant. Je ne suis pas médecin, et je n’ai jamais eu affaire à ce genre de situation auparavant. Des larmes coulent sur mes joues, je me sens tellement impuissante… Dans mon désespoir, j’appelle de l’aide, et de l’aide vient… Des marines, avec la ferme intention de me chopper. Que dois-je faire ? M’occuper de Mugen ou me battre ? La vie d’un ami ou la liberté ?

            Il n’est pas question qu’il meure… Je reste sur place, à hurler au ciel de m’aider car je ne compte pas sur ces hommes qui ont du le mettre dans cet état pour le faire… Et puis, qui sait, peut être des gens bien attentionnés en mon égard entendront ma voix !


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            Le combat est fini...mais c'est loin d'être terminé...Je m'abaisse vers le corps de mon adversaire et prends l'antidote. Je pense à prendre ses affaires, mais j'agis différemment, y'a quelque chose de plus important qui me hante à l'esprit. Finalement, je ne prends que son den den mushi. Titubant, flacon de cette solution bleuâtre à la main, j'espère retrouver mes amis afin de leur administrer.

            Si ma mère me voyait dans cet état, elle croirait que j’ai abusé de l’alcool. Je tangue de tous les côtés, parfois tombe subitement, puis me relève. A me dire, si je vais bien arrivé et ne pas m’affaler comme un vieux crouton par terre. Je dois atteindre les autres à tout prix, faut que je tienne le coup, et soudain ! Un cri. Ce cri. Izya ? C’est bien sa voix ? Ma stupeur me fait rejoindre les gravats. Ensuite, je me relève avec difficulté et aperçois une dizaine de marines. Ils sont coriaces cela, ils n’abandonnent pas ! Plus je me rapproche, plus l’appel au secours de notre ange résonne au creux de mes oreilles. Assez proche, je tousse malgré moi et c’est loin d’être discret. J’offre un sourire aux clampins qui formulent le même baratin. Ils sont bornés, pourtant y’a des marines qui sont bons, pas de chance, on tombe sur de la vermine.

            -Mizukawa Sutero ! Crient-ils d’étonnement.
            -Je ne suis pas sourd, vous nous voulez quoi ?
            -On vous arrête, vous et votre équipage !
            -Voyons…Kuf..Kuf…Agir imprudemment, c’est pas bien.
            - Pelup pelup
            - Gatcha !
            -Contre-Amiral, nous avons trouvé les Shinoryuu’s ainsi que leur Capitaine.
            -Kuf…Kuf…J’ai bien peur que vous soyez seuls, les enfants. Rétorque-je dans le Den Den.

            A midi se trouve cette bande de guignols et à 13h se trouve les autres. Que faire ? Il doit y’avoir un compromis…Aller ! Un petit coup de lame, ça va suffire. Dragon Slash. Une toute petite lame d’air se forme…Aaah ? C’est vraiment embêtant, j’ai plus de force…Ils se rapprochent de moi…White Close ! Je tourne autour de moi-même et neutralise mes adversaire avec des coups de sabre, ainsi que de pied….Yip Yip, je les ai eu ! Et maintenant j’ai le tournis ! Et qu’est ce qui arrive quand on a le tournis ? On dégueule un petit coup et ça va mieux pour un petit moment, jusqu’à que nos blessures nous remémorent la vraie signification de la souffrance. Quand on y pense, on est même plus capable de bouger le petit doigt, mais là ce n’est pas encore le moment d’y penser, j’ai des amis qui comptent sur moi.

            -Izy…

            De ma voix affaiblie, je trouve le courage de prendre l’antidote de ma poche arrière. J’ouvre le bouchon et laisse glisser quelques gouttes du fameux médicament à Lion et Akuna. Pendant ce temps, j’arrache le tissu du pantalon de Lion et compresse la blessure de Mugen. J’enlève ma veste bleu et couvre notre aide charpentier, allongé au sol. Tu vas t’en sortir petit ! Sa respiration est faible, mais je garde espoir. Ensuite, j’observe notre ange…Kssswa ! Elle est blessée à la jambe, je lui fais signe de se rapprocher et tremblant, j’enlève ma cravate pour panser sa légère entaille.

            Tout à coup, j'entends des bruits émanant de la seule forêt sur l'île, ma main serre le pommeau de ma lame et mon regard est guidé vers ce son qui soudain se retrouve étouffé par les grognements de mes deux camarades. L'index sur ma bouche, je leur chuchote un la ferme et observe...Une silhouette fait son apparition portant deux gamins à ses épaules...

            -Pourquoi, vous m'avez réveillé ? Sérieux, y'avait une sirène dans mon rêve ! Chuchota Akuna.

            -Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut. Laisse-moi me rendormir, je vais retrouver mon harem dans le mien. Affirma Lion.

            ...Puis l'homme se rapproche...Ouf ! C'est Prince ! Je lui fais des grands signes pour qu'il se ramène plus vite, je le salue et lui tends la solution en lui expliquant que ça va réveiller les autres.



                Les deux arrivants s'étaient avancés lentement jusqu'à la lumière de la lune, laissant disparaitre, peu à peu, l'ombre de leur silhouette, afin que Prince puisse identifier clairement à qui il avait à faire : long manteaux blanc décorés, casquette sur laquelle reposait le signe bleu de la justice... la marine ! Pourquoi la marine était sur cette île ? Et surtout comment...
                Tout se bouscula alors très vite dans la tête du pirate qui repensa à tous les événements depuis leur arrivée sur l'île : l'accueil un peu trop « faux » des citoyens, les sourires hypocrites, le banquet organisé pour des hors-la-loi qu'ils étaient... Clairement, cela ne pouvait plus être une coïncidence. Les hommes de la justice devaient être derrière tout ce foutu manège.
                Howard Prince tenta de ne pas laisser paraitre l'inquiétude sur son visage : en temps normal cette situation n'aurait pas été un problème pour lui, mais là... Il avait deux blessés avec lui, qui devaient être soignés rapidement... Qui sait ce que cette drogue pouvait être en train de faire dans leurs corps.

                Un des deux marins, beaucoup plus décoré que l'autre et qui, assurément, devait être un haut gradé, s'avança, sabre en main, avant de lancer vers le Prince, avec une voix plus que suffisante :

                « Howard Prince... Je vois que tu nous amènes deux de tes nakamas sur un plateau... C'est très... honorable de ta part. A vrai dire, je n'en attendais pas autant d'un chien dans ton genre... Oh... Tu m'excuseras, les mots sortent parfois un peu trop rapidement de ma bouche. »

                Sourire plaqué sur le visage, le pirate moulina lentement son sabre vers le sol avant de répondre à son vis-à-vis :

                « Désolé de vous décevoir très chers, mais je vais devoir amener ces deux là avec moi. Vous comprendrez qu'ils ont besoin de soins, rapidement... Voilà ce qu'on gagne à abuser de l'hospitalité des citoyens de cette île. »

                Braquant une arme à feu qu'il venait de sortir de sa ceinture vers le pirate, le marin ne semblait pas d'accord avec la dernière phrase de Prince, qui avait instinctivement également sortit son pistolet à silex :

                « Je ne jouerais pas à ce petit jeu si j'étais vous monsieur... Du sang pourrait être coulé... inutilement. »

                La situation était tendue tandis que l'autre marin s'approchait des deux corps inertes... Du coin de l'oeil, le pirate gentleman surveillait l'avancée de l'homme de la justice tandis que son arme était toujours braquée vers l'autre qui lança fièrement :

                « A l'heure actuelle, Sutero doit être tombé également sous l'effet de la drogue et nul doute qu'il doit croupir dans l'une de nos cellules... Ces deux gamins ne nous servent donc... à rien ! »

                La lame du marin venait de se soulever dans la nuit obscur, prête à commencer son sale travail : « Non !!! »

                Howard Prince bondit sur le côté avec une vitesse incroyable, évitant, par la même occasion, de laisser une ouverture pour le marin qui l'avait prit en joue. Il atterrit à genoux, pour parer la lame qu'il frappa avec son propre sabre : son adversaire désorienté par la puissance du contrecoup, laissa échapper de ses mains, son arme, qui partit dans les airs avant d'atterrir à quelques mètres de là, sous un arbre.
                Faisant une rotation sur lui-même, le pirate assena un puissant coup de pied directement dans l'estomac du marin, au même moment ou une détonation retentit, cassant le calme, le silence de la nuit : le marin vola en arrière après avoir reçu le puissant coup, pendant que Prince tomba à la renverse.
                Se relevant difficilement, le pirate grimaçait et tenait son bras gauche : une marque sombre tachait sa chemise blanche, sous son grand manteau noir et du liquide aussi obscure que les ténèbres coulait de la plaie, jusqu'à sa main ballante.

                Le marin rigola, voyant son adversaire mal en point avant de braquer son pistolet vers Yukisame et Cassandre :

                « Tu les rejoindras bientôt ne t'en fais pas ! »

                Une onde soudaine déstabilisa le marin qui regarda Howard Prince, étonné : le pirate était en position, les genoux à moitié pliés comme prêt à bondir. Le sol paraissait vibrer, comme ci une aura mystérieuse se dégageait de l'homme. Il croisa enfin ses bras, dont un était armé de son pistolet à silex :

                « Royal Gurifin... Paradein ! »

                Le pirate plongea en avant, en direction de son adversaire, avec une vitesse ahurissante, soulevant un épais nuage de terre et autres feuilles mortes. Le marin, paniqué appuya instinctivement sur la gâchette : la balle frôla la joue de Prince, laissant une fine marque rouge sur sa peau avant que ce dernier n'atterrisse, accroupit, sous l'homme de la justice. Il envoya un rapide coup de pied vers le haut, touchant la main armé de son adversaire qui lâcha son pistolet, avant d'enchainer avec un coup de coudes direct, dans la mâchoire qui craqua sous le choc.
                Le marin recula de quelques pas, déboussolé par la rapidité et la puissance de l'attaque, mais garda son sang froid : au moment ou Prince arriva une nouvelle fois à sa hauteur, pistolet en avant, il sortit son sabre, déviant, in extremis l'arme du pirate qui tira directement dans le tronc d'un arbre.
                Prince frappa alors, avec son poing, vers la tête de son adversaire, qui, esquiva en tournoyant sur lui-même avant de frapper, avec le plat de son sabre, le bras blessé du pirate. Ce dernier, cria de douleur avant qu'un puissant coup de poing ne vienne le cueillir dans les côtes... Le Prince recula, gémissant de douleur, tout en crachant du sang sur le sol.

                L'homme de la justice s'avança alors vers lui, son sabre prêt à en finir : la lame se leva vers le ciel et fondit sur le pirate. Un tintement métallique sonna dans l'atmosphère alors que Prince, dont les gouttes de sueurs perlaient le long de ses joues, venait de parer, avec une dague, la lame de son adversaire.

                « Qu'est-ce que.. ?! »

                Le pirate frappa, avec son genou, l'estomac de son adversaire qui se plia en deux, avant de placer son pistolet directement dans la bouche de ce dernier, qui lâcha, spontanément, son sabre à terre.

                Howard Prince, haletant, resta quelques secondes dans sa position, sans lâcher son arme, pendant que son adversaire ne bougeait pas, mais dont les yeux exprimaient une réelle peur panique :

                « Alors... Qu'est-ce que ça fait... d'être battu par un chien ?! »

                Il attendit un court instant avant de continuer :

                « La prochaine fois que tu menaces des gosses en ma présence... Je n'hésiterais pas à appuyer sur la gâchette... Chien. »

                Prince frappa, avec la crosse de son pistolet, le marin, qui s'effondra directement sur le sol, inconscient. Le pirate cracha ensuite par terre, avant d'aller récupérer son sabre qu'il rangea directement dans son fourreau.

                Récupérant ensuite les deux gamins qu'il porta sur ses épaules malgré son bras blessé, il se dirigea vers la plage, à l'endroit où était accosté le navire : il fallait mètres ces deux-là à l'abri.

                Sortant de la forêt et arrivant sur la plage, il remarqua d'autres membres des Shinoryuu, dont le capitaine, en train de soigner d'autres membres de l'équipage... « Qu'est ce qui s'est passé ici ? ».

                Le Prince dont l'expression du visage était grave, lança à Mizukawa, sans attendre :

                « Ces deux-là sont drogués et cette île est un véritable nid à marin, il faut mettre les voiles tout de suite. ».



                Nous voici tous réuni sur cette première île de Grand Line : Banaro. Tous ? Enfaite non, il manque encore Toki, Taka et Cassandra pour que l’équipage soit au complet. Au moins, Lion, Shinji, Yuki et Cassandre ont retrouvé leurs esprits, mais l’état de Mugen empire malgré les dispositions prisent par le capitaine. Je ne sais pas quoi faire. Je reste là, à chercher désespérément une idée, mais à part celle de trouver un médecin sur une île où chaque personne hormis notre équipage fait partie de la marine, ça me semble un peu compliqué. Soudain, je me souviens que Lion nous a raconté que ça mère était infirmière ou médecin, je ne sais plus vraiment.

                - Kan ! Tu ne peux pas faire quelque chose toi ? Ta mère était médecin non ? Tu dois surement avoir appris à faire les premiers soins !

                Ma voix tremble sous l’émotion. Merde, suis-je si faible ?
                *Aller, Izya, Reprend toi ! Pleurer ne sert a rien !*

                - J’peux rien faire de plus que s’qu’on fait déjà ! Faudrait lui recoudre les entrailles mais je sais pas faire !

                Lui aussi commence à paniquer… Quelle équipe on ne fait franchement, même pas un médecin parmi nous ! Je regarde Cassandre d’un air désespéré car, dans notre groupe, c’est elle qui se rapproche le plus du toubib…

                - Inutile de me fixer comme ça ! Je ne suis pas médecin ! Il aurait eu juste mal au crâne à la rigueur, j’aurai peut-être pu aider, mais là…

                Bon, y’a plus d’autre choix… Il faut trouver un médecin expérimenté… Les marines doivent bien en avoir amené avec eux. Finissant de me calmer, je me lève et annonce ma décision de partir en quête d’un médecin au groupe. Je ne prends pas la peine d’attendre leurs avis avant de partir. Shinji et Lion finissent par me rejoindre et me préviennent que les autres ont décidé de se réfugier au Blue Moon. N’étant pas vraiment d’humeur à dire quoi que ce soit, je hoche simplement la tête et nous commençons donc nos recherches désespérées.

                Nous nous sommes juste éloignés suffisamment du reste de l’équipage pour ne plus les entendre qu’un groupe de soldats nous tombe dessus avec leur baratin habituel. S’ils pensent vraiment avoir une chance de nous arrêter, ils rêvent… Vu mon humeur chaotique, je n’attends même pas qu’il ait finit de parler pour sauter à la gueule du premier, lui tranchant le ventre de son épaule droite à sa hanche gauche. Le sang glicque et vient se déposer sur mon visage, mais rien ne m’arrête. Lion et Shinji ont rejoint le combat, eux aussi sont à ne pas contrarier. Il ne reste bientôt plus qu’un adversaire. Ce lâche tente de fuir en appelant du renfort. Je le rattrape et le plaque au sol sur le dos et m’installe sur son ventre. J’écrase sa gorge avec mais main pour qu’il arrête de hurler à la rescousse.

                - Où est-ce que je peux trouver un médecin ? Répond !

                En même temps que je prononce ce dernier mot, je relâche la pression de ma main. Mais le marine n’a pas l’air de vouloir coopérer…

                - Va crever, salope !

                Je lui plante doucement mon épée dans la main en réponse à cette provocation.

                - Tu crèveras bien avant moi de toute manière, après c’est à toi de choisir si tu veux que ce soit lent, je tourne un peux ma lame dans sa chair, il étouffe un crie de souffrance à cause de ma main qui fait toujours pression, ou rapide…, je retire mon épée de sa main et le laisse me répondre.

                - Jamais je n’aiderai les gens de ton espèce ! Sale pirate !

                Je continue un peu la torture, cela me répugnerai en temps normal, mais la vie d’un nakama est en jeu. Mais le marine à la langue coriace. Et rien n’en sort. Soudain, Lion et Shinji me sorte de ma transe infernale : pendant que je faisais du hachis, Shinji est allé inspecter les alentours : de nombreux marines sont postés un peu plus loin, trop nombreux pour qu’on les combatte à trois. Apparemment, ils commencent à faire quelques recherches car ils ont été alertés par le cri du marine. Nous devons donc bouger. Je tranche le bas du dos de ma proie histoire qu’il ne puisse pas nous suivre mais le laisse en vie, ce que Shinji désapprouve mais il n’ose rien dire. Une fois suffisamment éloigné, on lui explique qu’il servira a conduire les marine jusqu’à nous. D’ailleurs, pour mieux préparer l’attaque, nous décidons de mettre en place une embuscade en se plaquant chacun de son coté, de manière à former un triangle.

                Une minute passe, puis une deuxième. On entend de l’agitation, mais rien n’arrive sur nous, du moins pas encore. Avec cette attente, la tension accumulée en moi redescend un peu, et j’observe rapidement les alentours. Nous ne sommes pas loin de la où il y a eu l’affrontement de « titans » entre Mizu et le contre amiral. D’ailleurs, lorsqu’on regarde le bout de la rue avec attention, on put voir que tout est détruit, un vrai chantier. Une autre minute s’écoule, et toujours rien. Puis, un bruit de raclement se fait entendre : en plein milieu de notre triangle, une dalle se soulève et laisse entrevoir un homme avec une assez longue barbe qui commence à totalement s’extirper de sous terre en ronchonnant. Intriguée, je lance un regard interrogateur à Lion, puis à Shinji : les deux hommes haussent les épaules en signe d’incompréhension. Notre courageux charpentier et second, Kan, décide d’aller parler à ce monsieur qui ne porte pas d’uniforme et qui est couvert de crasse.

                L’étranger s’appel Mark Munz et c’est un chercheur d’or. Il nous apprend qu’ils sont une bonne cinquantaine à vivre sous terre à la recherche des restes d’une mine qui avait jadis été trouvé. Interpelé par leur nombre, je lui demande rapidement s’il n’y aurait pas l’un d’entre eux qui serait médecin. Répondant par l’affirmative. Il refuse d’abord de nous guider à lui, mais après un plaidoyer émouvant de ma part, Mark fini par accepter de nous conduire à lui et nous invite donc dans ce réseau sous terrain.

                C’est un endroit très impressionnant ! Qui aurait cru qu’il y avait autant de place ici ! Durant le trajet, Kan continue de taper la discute avec Mark, comme à son habitude. Ainsi, il nous révèle qu'un certain Pr Jinx est passé par là et qu'il s'est ''battu'' avec l'ancien shérif de la ville pour ensuite donner tout l'or de la mine aux villageois qui ont fini par fuir cet endroit peu hospitalier. Cependant, son groupe et lui sont persuadés qu’il reste encore de l’or caché sous terre, c’est la raison de leur présence ici. Après cette révélation il se tourne vers nous trois.

                - Mais je vous préviens ! Si jamais ils ont découvert quelque chose en mon absence, vous n’aurez rien ! Compris !

                - Ne vous inquiétez pas, on veut juste voir un médecin le plus vite possible. L’or ne nous intéresse pas !

                -Humf, j’espère bien…

                Notre voyage dans le monde souterrain se poursuit sans problème. Cinq minutes après la rencontre de Munz, nous trouvons enfin le médecin : c’est un jeune homme qui doit avoir à peu près le même âge que Mizukawa. A peine nous aperçoit-il, qu’il nous propose de nous soigner. Nous refusons poliment ses services pour le moment mais rien y fait, le jeune homme est déjà entrain de nettoyer la plaie de ma jambe.

                - C’est bon je vous dis ! Ce n’est pas urgent ! Nous sommes venu vous voir car notre ami va très mal et perd énormément de sang ! C’est lui que vous devez d’abord voir, pas moi !

                Alarmé, il nous demande de le conduire à lui. On lui explique alors qu’il doit se trouver sur notre bateau près du port. Il demande alors à Mark de nous conduire au passage le plus proche de notre destination. Et au pas de course ! Pas que j’ai du mal à suivre avec ma blessure… Autant marcher était supportable, surtout avec l’adrénaline mais maintenant que la tension est un peu retombée, ça commence à être difficile. Cependant, je sais que la vie de notre ami est en jeu, du coup, je me plaindrai plus tard… Directement auprès de Mugen, quand il ira mieux… Car il va aller mieux !

                Lorsque nous sortons enfin de terre, nous sommes face au port. Il n'y a rien à l'horizon, quelle veine ! Mark Munz décide de ne pas nous accompagné car il doit aller voir les différents dommage qu'on subit les galeries avec tout le grabuge qu'il y a eu ce soir. Nous embarquons donc tous les quatres sur ce bon vieux Blue Moon et conduisons le fameux médecin jusqu'à l'infirmerie...


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                Dernière édition par Izya le Jeu 30 Aoû 2012 - 21:33, édité 3 fois
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                Je sens le battement de mon coeur adoptant un rythme assez bizarre, je ne le comprends pas. Je tâte ma poitrine de ma main droite...Y'a rien qui cloche pourtant ? La fatigue doit prendre le dessus, mais bon, j'ai pas envie de m'écrouler. C'est comme résister à l'envie de dormir quand il est tard la nuit et que l'on veut se lever tôt. On finit par résister et passer une nuit blanche malgré les conséquences bien connues du lendemain. Nous ne le savons pas encore, mais j'ai bien peur que la nuit est bien loin d'être terminé, mon petit doigt le dit.

                Accroupis à terre, je respire lentement et observe Izya prendre des directives d'elles même, désespérée de voir son nakama dans un tel état, elle part à la recherche d'un toubib...Un médecin dans cette putain d'île, j'en doute qu'elle en trouvera un, mais sa détermination n'a pas de limite...Et puis je peux pas dire non, elle est bornée, c'te fille. Du coup, pour sa sécurité, j'envoie Lion et Shinji pour l'accompagner. Pendant ce temps, mes amis et moi même, nous nous dirigeons vers notre bateau. Je prends Mugen dans mes bras et nous rends invisible, tout en prévenant les autres, et ainsi diminuer le risque de crise cardiaque, huhu. Dans cet état là, nous éviterons tout autre blessure pouvant aggraver le cas de notre aide charpentier en cas d'attaque ennemi. Quelque pas plus tard, notre bonne étoile n'est pas au rendez vous et sur cette surface plane sans aucun décor aux alentours, mis à part quelques cailloux...Un groupe de marine surgit derrière de faux buissons...Putain, ils étaient plantés là combien de temps ? Ils sont six, dont un qui doit être le sergent...Dés lors, un regard est lancé à Yukisame, celui qui veut tout dire. C'est alors qu'il prend en main son meitou et du coté non tranchant, il s'occupe de faire taire ce petit groupe et récupérer leurs affaires.

                -En d'autres circonstances, j'aurai bien proposé de s'habiller comme eux, mais nous sommes des putains de pirates, et on va assumer cette difficulté, nous réduirons le nombre d'obstacle à zéro jusqu'à atteindre notre but.


                Nous continuons d'avancer dans la pénombre...Un feu de camp à l'autre bout de l'île s'est installé, nos ennemis doivent attendre quelque chose...Nous nous posons guère de questions, nous continuons notre route, main sur le pommeau de nos sabres rangés dans leur fourreau. A coté de Prince, j'entame une discussion et lui dis ô combien, je suis reconnaissant de son aide. Quand soudain, devant nos yeux ébahis ! Se trouve Peter...Comment a-t-il bien pu s'échapper ? Puis nous remarquons ses nombreuses entailles, le mec titube. Dans sa grande bonté, Yuki va vers lui et le rattrape alors qu'il allait s'affaler dans les gravats...Que faire ? Il ne s'est pas lui même infligé ces blessures, quand même pas...Ces foutus marines !!!


                Quelques années auparavant...Inu Town

                Une bouteille de la mer et un combat épique 975358loo

                -Maman, maman ! J'ai 10 ans ! J'ai 10 ans ! C'est mon anniversaire !

                -Mais bien sûr ! Prends donc ton petit déj chéri et va jouer avec Peter.
                Me dit-elle avec ce sourire que l'on aime tant, ce sourire protecteur qui nous rend invincible.

                -MAMAN ! Quand je serai grand, je serai un grand Amiral pour protéger touuuuuuuut le monde !


                -Bois ton jus de fruit, d'abord, mizu. Me dit t-elle d'un ton si doux.

                Je bois cul-sec le verre de jus, tape la table des mains, regarde ma mère et m'en vais le sourire au coin des lèvres. Je vais retrouver peter ! Je vais retrouver Peter ! Traversant les ruelles et en faisant le clown dans la ville, j'aperçois mon ami. Je cours donc tout en faisant des grimaces à tati kadi, la vieille marchande de journaux...A coté de ses papiers gris, elle vend des trucs à des prix pas net, c'est vraiment qu'une profiteuse, du coup, je lui tire la gueule dés que je peux.

                -Arrête toi ! Gueule d'ange ! Me crie d'une voie étouffé le gros poissonnier du coin.

                Je fonce sur lui et passe entre ses jambes, nanani, nanana...Il était très bon votre maquereau Mr BigFish ! et rattrape mon camarade. Après les saluts et les checks : Un high five, suivit d'une tape dans l'épaule qui se finit par un bras de fer chinois. Celui qui perd devra assumer la connerie de l'autre. Là je viens de perdre.

                -Tu commences bientôt ton entraînement physique mizu ?
                -Ouep ! Et je vais devenir l'amiral le plus fort que la terre n'est jamais porté !
                -Le salaud que la terre n'ai jamais porté, ouais !
                -Hahaha, n'importe quoi ! Tu vas voir, je vais si fort que le rocher qui bloque l'entrée à la mine souterraine, je le réduirais en miette de mon petit doigt.
                -Arrête on va croire que t'es sérieux.
                -Ando m'a dit que le style dragon, c'était le meilleur !
                -Tu rivaliseras pas avec la puissance du tigre, car la force est en moi.
                -Bouhahaha ! T'as des biscoto de poulet !

                Et nous nous chamaillons comme toujours jusqu'à ce que Mamie Gato nous sépare en nous proposant d'aller boire le thé en compagnie de la laitière du village d'à coté.

                -La laitière, c'est une couguar d'après ce que m'a dit Maître Ando. Me chuchote dans l'oreille Peter.
                -Mamie Gato ? C'est quoi une couguar ? Dis-je d'une voix innocente.

                C'est là qu'elle s'est mit à s'énerver et à parler dans sa barbe de vieille, illico presto, on finis notre dernière gorgée d'une traite avant de s'enfuir loin...On veut surtout pas qu'elle nous rattrape et nous ramène à coup de balai dans le fion ! Et ainsi se passe notre journée, à rencontrer des personnes et à faire des bêtises et la plus grosse d'entre elles a été de s'introduire dans le bureau du shérif, on lui a piqué son revolver avec une ruse qu'on mis au point ensemble. Un poil trop dangereux mais super excitant, pendant que je m'occupe de lui faire vendre mes boutons de vêtements à ce bon vieux monsieur qui refuse poliment et avec le sourire, Peter lui, va à quatre patte vers une autre salle chercher l'arme tant convoité...je marchande toujours et veut troquer son insigne. Et finalement, il en a marre et ouvre un tiroir, puis me donne un vielle étoile en cuivre.

                -Je veux de l'or ! Shérif !

                Là j'aperçois que Peter a réussit son coup, je détourne les yeux et prononce rapidement :

                -Bon çam'va quandmême merci


                Je vous laisse deviner ce qu'on a fait après...On a terrorisé la ville avec notre pistolet et au moment où on allait récolter le plein de bonbons, notre Maître arrive pour nous foutre une mandale comme jamais on en a connu ! Et je viens de recevoir une autre pour avoir confirmé que l'idée venait de moi ''Foutu bras de fer chinois !'' Après cette petite dispute, le moment fatidique de notre séparation approche. Chacun va s'entraîner dans son coin, c'est finis les bêtises...Putain de vie de merde, je hais Ando !

                Bro pour la vie vieux frère ! Quoi qu'il arrive ! A la vie à la mort ! Me dit il avec son sourire moqueur et nous faisons un dernier check, un dernier bras de fer chinois que je perds comme toujours...

                Bro pour la vie !

                Et c'est ainsi que ces souvenirs remontent petit à petit...En cette nuit qui s'est avéré la plus dure de notre voyage, j'aperçois Peter aux cotés de notre cuistot. Le capitaine pirate qui nous a récemment attaqué, je le vois bras levé, le poing serré et le pouce en l'air...

                ...A la vie à la mort, vieux frère !

                J'esquisse d'un pas, pose doucement Mugen et tends mon bras vers Peter...J'assume tes conneries ! un, deux, trois, bras de fer chinois...

                Nous décidons alors, de continuer notre route jusqu'au Blue Moon, nous arrivons tranquillement et nous remercions Cassandra de s'être bien occupée du bateau et nous nous posons, nous installons dans l'ancien cabinet de Lula. Quelques temps plus tard, nous entendons du chahut et par notre grande surprise général, bien que notre petit cerveau qui dicte notre conduite sait éperdument que la chance ne serait pas toujours au rendez vous et que la marine finirait par retrouver notre bateau et l'attaquer...Bah nous voyons une simple mouette en train de crier...Je finis par m'étaler sur le pont à coté du mat et à pioncer...Sans guère inquiétude...Les deux camps ont besoin d'une petite trêve avant que tout ne se chamboule !

                -Je pionce deux minutes, celui qui me réveille, je le tranche en deux, capich ?


                    Sa blessure au bras le lançait de plus en plus mais les pensées d'Howard Prince étaient ailleurs : ce type, Mugen, avait été sévèrement blessé lors d'un affrontement sur le port... et malgré le fait qu'il n'y connaissait rien en médecine, le pirate savait que si un spécialiste ne s'occupait pas de lui rapidement, il succomberait à ses blessures et ne passerait assurément pas la nuit. C'était évidemment le risque de la piraterie... Cependant, est-ce que cet homme connaissait ces risques lorsqu'il était monté sur ce rafiot ? Prince ne connaissait pas bien l'homme, mais d'après les dires des autres, il était un ancien charpentier navale, venu sur le Blue Moon afin de suivre Lion et son acolyte Shinji.

                    Lors de son arrivée sur le port, Prince avait d'ailleurs plus que suggéré l'idée de partir d'ici, au moins de se retirer des côtés de cette île... de ce piège ! N'ayant d'abords pas eu de réponse de Mizukawa, il failli, devant al gravité de la situation, prendre, seul, la décision d'hisser les voiles... mais c'est à ce moment qu'il vit l'homme salement touché sur le sol, dont une entaille aussi sombre que les ténèbres, lui parcourait tout le ventre...

                    « Bon dieu... Ce pauvre gars...»

                    Tandis qu'Izya décidait de repartir sur l'île, à la recherche d'un médecin, accompagné de Lion et Shinji, Mizukawa, lui, semblait perdu devant l'homme qui respirait de plus en plus difficilement... Peut-être la première fois pour ce capitaine qu'un de ses hommes était dans un tel état... La mort était quelque chose de fréquent pour les groupes de hors-la-loi et il devait être préparé à cela s'il voulait faire un bon capitaine.
                    Il lança alors un regard vers Howard qui était à quelques mètres de lui avant de le remercier, tout bas :

                    « Je te remercie pour ton aide Prince... Merci d'avoir ramené Yukisame et Cassandre en un seul morceau ».

                    Le pirate répondit alors à Mizukawa, sans pour autant détourner les yeux de Mugen, qui gémissait de douleur :

                    « C'est tout à fait normal. »

                    Le Prince marqua alors un temps avant d'enchainer :

                    « Cependant, et si je peux me permettre... Je pense que c'est une erreur d'avoir laissé partir Izya et les deux autres de la sorte... Cette île est un véritable piège pour les pirates. C'est clairement... du suicide si tu veux mon avis ».

                    Mizukawa fit alors comprendre au Prince son désemparèrent, son trouble concernant l'état de Mugen... Il ne savait pas quoi faire, la situation lui échappait complètement :

                    « Hum...Si jamais la situation de Mugen empirait encore et si tu n'en as pas le courage, je ferais ce qu'il faut.»

                    Au moment ou Prince terminait sa phrase, un groupe de six marins sortait alors d'un buisson de fortune pour se lancer à l'attaque des pirates :

                    « Encore ? Quand vont-ils s'arrêter ?!»

                    Yukisame bondit alors en avant, prêt à en découdre avec les nouveaux arrivants. Comment ce gamin pouvait-il se lancer à l'attaque comme cela ? N'était-il pas drogué il y a encore quelques minutes ? L'incompréhension régna quelques secondes dans l'esprit de Prince qui sortit son pistolet à silex avec son bras non blessé : ce seul mouvement lui rappela alors que sa blessure devait être grave vu la douleur qui parcourra l'ensemble de son membre supérieur.
                    Serrant les dents, il ajusta cependant son arme en direction des ennemis pendant que Yukisame s'occupait d'eux au corps-à-corps, avec une dextérité incroyable : trois détonations vinrent ponctuer, de leurs notes, le concert de tintements métalliques, avant que les cris se mêlent à cette fabuleuse symphonie.
                    Le pirate venait de toucher deux marins, respectivement à la jambe et à l'épaule, tandis qu'une balle touchait le sol, à quelques centimètres d'un troisième, déjà au prise avec Yuki. Les deux hommes crièrent de douleur avant de tomber à terre, pendant qu'un troisième fondait vers Prince : le pirate, invalide de son bras gauche, lâcha son pistolet pour sortir, instinctivement, ton sabre et contrer celui du marin. Le choc fit reculer le pirate et relança, une nouvelle fois, sa blessure. Il eu cependant de la chance que l'homme en face de lui n'était pas expérimenté : avec sa seule force, il réussit à mettre en déroute l'arme du marin qui se planta sur le sol avant d'envoyer une charge à l'épaule directement sur son adversaire, qui tomba à la renverse.
                    Le pirate s'approcha alors de sa victime, paniqué, sabre en avant :

                    « Tu devrais vite partir d'ici avant que mon humeur ne sombre dans l'impatience...»

                    Le marin se remit rapidement debout et partit en courant, en direction de la forêt. Le calme et l'assurance de Prince s'effacèrent alors qui lâchait son arme à terre : la douleur était encore plus vive et il allait devoir, lui aussi, rencontrer un soigneur avant que cela n'empire...

                    Après avoir mis en déroute les marins, Mizukawa transporta Mugen à l'infirmerie, afin que ce dernier se repose. Le capitaine resta à son chevet, tandis que Cassandre lui passait quelques serviettes d'eau chaude afin de laver la plaie au mieux, en attendant un peut-être médecin... Prince lui, resta à l'écart, sur le pont, surveillant l'arrivée d'éventuels ennemis.
                    C'est à la surprise générale qu' Izya revint une heure plus tard, accompagnée de Shinji, Lion et surtout un médecin... un certain Azrel, qui pénétra sans tarder dans l'infirmerie afin de s'occuper de Mugen.

                    Les cris du blessé et l'agonie de ce dernier bercèrent la nuit du Prince, qui, assis sur le plancher du pont supérieur du Blue Moon, espérait intérieurement, que ce type allait s'en sortir...
                    Ajustant son long manteau noir sur lui afin de lutter contre le froid qui s'était installé, il regardait les étoiles avant que ses yeux ne se ferment doucement, en même temps que s'étaient arrêtés les cris du jeune charpentier...