>> Fujimi Kishiwara
Pseudonyme : Le maelstrom (surnom donnée par son ancien équipage) Age: 25 ans Sexe : Femme Race : femme-poisson [Requin-tigre] Rang : Dresseuse de requin-tigre Métier : Musicienne / Chanteuse Groupe : Pirate Déjà un équipage : The red spectres But : Devenir une méga superstars mondial / devenir toujours plus forte pour protéger ses nakamas / découvrir sans cesse de nouveaux horizons. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Le fishman’s karaté Équipements : - Une guitare-synthe qu'elle tient à cœur. - Un micro avec un support - Un amplificateur de son mobile de 400 watt qu'elle utilise pour augmenter le son de son instrument, lors de mes concerts. Tous waterproof - Un gros sac à dos pour tout emporter. Codes du règlement (2) : Parrain :....... |
>> Physique A moins que vous ne soyez myope comme une taupe, voir aveugle, il est impossible de louper Fujimi de près comme de loin avec ses deux mètres envergure pour quatre-vingt kilos de muscles fins et puissant parfaitement sculpté. Ce qui devient un inconvénient pour elle lorsqu'il s'agit de trouver des vêtements ou des chaussures à sa taille. Mais c'est en particulier son épiderme jaune orner de rayures couleur caramel sur tout le long de son corps. Signe qu'elle descend bien de la race des requins-tigres. Comme tout homme-poisson qui se distingue elle dispose de doigts et de pieds palmés, d'une paire de fentes branchiales sur la base de son cou ainsi que deux ailerons : une entre ses omoplates et l'autre sur la partie inférieure du dos. Tout ça pour dire qu'elle est parfaitement adaptée pour vivre sous l'eau aussi longtemps qu'elle le souhaite et sa constitution lui permet de nager à des vitesses folles sans trop se fatiguer. Sinon, elle dispose également une voix particulière au timbre fin et cristallin, hérité de sa mère sirène, faisant d'elle une chanteuse fantastique aux potentiels très prometteuse dans la branche artistique. Elle n'égale peut être pas une sirène en chant, mais elle n'en demeure pas moins une chanteuse qui fait plaisir à entendre. De plus, elle lui octroie la capacité à appeler des requins-tigres lui venir en aide, qu'il s'agit de recueillir des informations ou de lui venir en aider pendant un combat. Pour finir elle a un rire assez spécial : Shishishishiiiiii !!! Côté esthétique elle n'a rien à envier des plus beaux canons et autres tops modèles apparaissant sur les couvertures des magazines. Elle fait même partie des rares femmes-poisson à être gâté par la nature en ayant une beauté physique remarquable et plus humaine que ses consœurs. Sachant que les femmes-poissons sont plus rares que les sirènes. Son joli minois laisse transparaître un bleu pétillant dans ses yeux en amandes. Yeux qui peuvent virer au rouge sang lorsque la colère et la rage prennent le dessus sur elle. Ainsi qu'un nez pointu et des lèvres fines qui laisse entrevoir une belle rangée de dents triangulaires et aiguisées comme des rasoirs. Mêlée à une mâchoire très puissante elle est capable de déchiqueter la chair et les os de la même façon qu'un homme croque une saucisse. Elle peut même s'en servir comme une arme et inutile de lui péter toutes ses dents pour la désarmer puisqu'elles repoussent aussitôt. Une capacité unique dont seuls les requins peuvent jouir. Une grosse casquette gonflée bleue un peu comme celle d'Hodi Jones, avec un logo avec écrit « SAW » surplombe sa longue chevelure blonde plongeant jusqu'au niveau de ses épaules ainsi que des boucles d'oreilles accroché dans ses lobes. La partie supérieure de son corps est enchâssée dans un débardeur court rouge foncé, soutenant une forte poitrine ni trop grosse, ni trop petite, avec le symbole des fishman's pirate tatoué sur son sein gauche et son épaule gauche. Relevant son ancienne appartenance à cet équipage peu après l'avoir repêché en mer inconsciente. La partie s'achève par un ventre plat et une belle taille de guêpe proportionnelle à son gabarit, tandis que la partie inférieure se poursuit par un postérieur bien bombé et galbé qui rebondit facilement au rythme de sa démarche féline, limite provocante, révélant des mouvements détendus dans ses faits et gestes. Ses jambes quant à elles donnent une impression de tout en longueur, enfilée dans un mini short en jeans, attaché par une ceinture à la sangle cloutée exposant par la suite une boucle en forme de poisson. Ayant des tendances naturistes, il lui arrive de se balader sans rien sur soi par pur fantasme, mais uniquement dans certains endroits intimes comme une île déserte ou dans les fonds marins. Bien que cela n'arrive pas souvent, il lui arrive d'avoir des manières vulgaires qui peut être prises comme des tic. Telle que roté, pété brillamment et même de se gratter l'arrière-train qui sont les plus fréquents. Ce qui a tendance à choquer bien des personnes de son entourage. Et bien sûr elle est fière de son attitude pour le moins grossière. Toutefois elle préfère éviter de se faire remarquer devant un tas de gens en camouflant ses bruits et ses gestes incongrus par toute sorte de méthodes diverses ; comme le brouhaha d'un lieu public par exemple. Après tout c'est bien une femme, nan ? Après il peut bien y avoir des exceptions...... >> Psychologie L'aspect généreux et sensuel de son corps laisse croire qu'elle s'entretient régulièrement en suivant un régime spécifique pour conserver sa silhouette harmonieuse. En réalité c'est une vraie gloutonne qui s'empiffre de quantités importantes de nourriture. Principalement tout ce qui est poissons et crustacés. En plus d'avoir un appétit d'ogre, elle dispose d'une résistance impressionnante à l'alcool qu'elle a développé au cours de ses années à bord des fishman's pirate, alors qu'elle n'était qu'un moussaillon. Cependant si elle dépasse une certaine limite ne serait-ce que d'une goutte, elle devient une véritable épave qui ne tient plus de debout, en plus de ne plus avoir toute ma tête. Il lui arrive alors de divaguer des mots insensés et de s'emporter facilement qui peut vite virer à l'embrouille. Elle peut même aller jusqu'à se faire dessus (chuis sérieuses...). Chose particulièrement exécrable pour ceux qui doivent la trimballer dans cet état. Fort heureusement cela n'arrive pas souvent. Généralement amicale et d'une bonne touche de féminité dans sa façon de s'exprimer autant que sa façon d'être, c'est quelqu'un avec qui on peut se lier facilement d'amitié. Elle garde toujours un optimisme de fer, même aux heures sombres. Loin d'être du genre à s'apitoyer sur son sort, elle n'hésite pas à mettre ses pieds et ses mains palmées dans la merde pour aider ses amis à se sortir d'une histoire qui tourne au vinaigre. Courageuse et vaillante, elle ne se laissera jamais tomber ses amies, allant même jusqu'à se mettre dans des situations dangereuses, limite mortelle, pour sauver son/ses nakamas qu'elle tient à cœur. Sauf si ce dernier venait à la trahir. C'est la raison de son désir à vouloir devenir plus puissante : pour protéger ce qu'elle a de plus cher et non pour dominer tout le monde. C'est également une femme qui va jusqu'au bout de ses envies, même si c'est à ses risques et périls. Si par exemple elle est intéresser par un coffre remplie de bérrys dans le bateau d'un géant, alors elle tentera le diable pour s'en emparé. Bien sur, elle n'hésitera pas à abandonner son objective si c'est peine perdue, elle n'est pas assez folle pour ça. Toujours honnête dans ses propos et sans mâcher ses mots, elle dit tout haut à ceux qui pensent tout bas. Elle passe également pour quelqu'un apprenant de ses erreurs, car apprendre c'est chez elle une seconde nature depuis toute petite. À l'inverse de ceux qui l'entourent dans son domaine d'activité, nulle étroitesse d'esprit, mais bien une ouverture. Après, il lui arrive souvent de s'excuser pour son manque de délicatesse étant donné qu'elle se montre maladroite avec autrui. Il y a aussi cette tendance à flanquer des coups de pieds magistraux bien placé dans les bourses d'un vicelard qui oserait tripoter son postérieur ou ses seins pour son plaisir. Peut-être que ce n'est pas une surdouée du combat, mais ce n'est pas non plus une imbécile qui lance des attaques comme une bourrine, sans aucune coordination. Elle sait se battre et elle ne se laisse jamais faire, ses jambes peuvent en témoigner. Bien qu'elle aime se battre, elle tentera toujours d'éviter un combat inutile par la parole. Dans le cas contraire, elle n'aura pas d'autres choix que de distribuer des mandales à son interlocuteur. Lorsqu'il s'agit de faire la fête comme une déjantée du bulbe, elle est toujours prête à en profiter au maximum ! Peut importe que cela se déroule dans un bistrot, dans un banquet voir dans un bateau, elle s'amusera toujours comme une folle. Elle a ça dans le sang. Bien sûr elle est loin d'être un ange. Ses longues années aux mains d'un noble sur une île d'East blue n'ont fait qu'attiser sa haine envers la noblesse humaine, à les haïr au plus profond de son âme, après toutes les humiliations qu'elle a subir. Bien qu'elle n'éprouve pas la même haine envers tous les humains de ce monde, elle n'hésitera pas une seule seconde à massacrer de sang-froid et d'une bestialité inouïe, celui ou celle qui voudrait faire d'elle son esclave ou animal de compagnie. Autre défaut. À la base, Fujimi était une fille timide et solitaire qui se tenait à carreau pour ne pas chercher les emmerde, mais ses cinq années chez les fishman's pirates lui a fait changer sa personnalité. La femme-réquin tigre est toute sauf calme et patiente, c'est en quelque sorte le pitre de service, à toujours faire la mariole pour tout et n'importe quoi en balançant des vannes déplacer. Ce n'est que lorsque ses amies sont en danger, qu'elle soit en mauvaise posture ou qu'on la rabaisse que son sérieux reprend le dessus. Autre détail ! En raison de son sommeil lourd, elle dort comme une masse si bien qu’il est très difficile de la réveiller, même au milieu d’un vacarme assourdissant à faire réveiller les morts. Le seul moyen de la faire sortir de son sommeil paradoxal serait de lui faire humer l’odeur d’un plat sous ses narines. >> Biographie
Issu d'une sirène requin-tigre et d'un homme-poisson descendant de la race des requins blancs, le premier battement de cœur de notre petite Fujimi eu lieu sur l'île des hommes-poisson. Précisément dans une modeste maison en corail situer en plein coeur de Noah, le fameux district des hommes-poissons. Sa tante, qui était une infirmière, s'est portée volontaire pour aider sa sœur à mettre son bébé au monde, puisque ses parents n'avaient pas les moyens financiers pour payer l'accouchement dans un hôpital. Temuri, la mère de Fujimi, versait des larmes de joie pour ce magnifique don de la vie qu'elle venait de faire. Mais ce que la vie donne d'une main, elle le reprend d'une autre, car Temuri rendit son âme peu après son accouchement. Du coup, la joie de son mari fut éphémère pour vite prendre place à une lamentation qui s'emparait de lui, au milieu des pleurs du bambin et du soulagement apporté tant bien que mal par Kimiko, sa belle-sœur. Peu après les funérailles de sa tendre épouse, Koji, telle fut le nom de son paternel, confia sa fille à la sœur de sa bien-aimée. En tant que colonel, ses responsabilités passaient avant toute chose. Même en ayant refoulé profondément ses sentiments au service de la justice absolue, se séparer de tout ce qui lui restait de sa femme l'avait plongé dans une tristesse indescriptible. Il affirmait à sa belle-sœur qu'il lui enverra des aides financiers pour compenser son maigre salaire d'infirmière. Koki embrassait Fujimi et sa Kimiko avant d'aller répondre à son devoir qui l'appelait sur une île dangereuse du Nouveau Monde. Laissant ses proches livrer à eux-mêmes.
Le district des hommes-poisson était connu comme étant le quartier le plus pauvre de l'île. Là-bas, beaucoup d'enfants sont livrées à eux-mêmes dès leurs plus jeunes âges, soit leurs parents furent kidnappés par des pirates pour être ensuite vendus comme esclave à l'archipel Shabondy. Ou bien ils les auraient abandonnés, car faute de moyens financiers, ils ne pouvaient subvenir à leurs besoins. Fujimi faisait partie d'une minorité d'enfants ayant encore des parents ou un proche qui veuille sur eux, une chance que peu d'enfants vivants dans ce quartier peuvent avoir. Sa vie n'était pas facile, mais grâce à l'argent envoyé de son père à sa tante, elle n'avait pas de quoi à se plaindre. Sa tante s'occupait de la petite blonde comme si c'était sa propre fille, elle lui racontait des histoires pour s'endormir et lui apprenait à lire et à écrire. Car oui, il y avait très peu d'écoles sur l'île des hommes-poisson et encore moins au quartier des hommes-poissons. Surtout que les études étaient payantes. Même si tous les hommes-poisson se respectaient entre eux, ce n'était pas toujours le cas pour une minorité qui cherchait la merde à coup de karaté aquatique. Surtout dans les bars du quartier. Les enfants du quartier prenaient l'exemple des gangs d'hommes-poisson en formant des bandes pour se faire respecter des autres. Âgée de dix ans, Fujimi ne fut pas exempté de cette règle puisqu'elle se faisait harceler par une bande de gamines sirène qui lui crachaient des railleries sur son apparence. Toute aussi cinglantes les unes que les autres, alors qu'elle ne cherchait rien à personne. Et chaque fois qu'elle s'emportait, la petite blondinette se faisait battre à plate couture puis tabasser par toute la bande en même temps, sans qu'elle puisse faire quoique ce soit pour les touchers, vu qu'elles étaient bien plus rapides qu'elle. Elle revenait donc chez elle avec des bleus, des cocardes et autres bobos. À force de se faire taper, prise dans une rage qu'elle libérait en frappant le sol de sa chambre, elle en avait marre de jouer la victime et qu'il était temps que cela s'arrête une bonne fois pour toutes. Il a donc fallu du temps pour qu'elle comprenne qu'ici, il fallait éviter de se laisser marcher dessus. C'est pourquoi elle assistait de temps en temps à des combats d'ivrogne entre hommes-poisson dans les bistrots malfamés. Passant facilement inaperçue par sa petite taille, elle analysait les gestes et les postures des bagarreurs qu'elle assimilait parfaitement dans ses neurones et les reproduisais chez elle pour les mettre en pratique. C'est comme ça qu'elle a su maîtriser plus ou moins le fameux Gyoshin's karaté, après de nombreux échecs cuisants. Les techniques apprises d'elle-même, associée aux attaques de ses assaillantes mémoriser, lui permis de rendre la monnaie de leurs pièces à ces pestes, grâce au karaté aquatique. Par pure vengeance, elle continuait même à frapper ses anciennes rivales jusqu'à ce qu'elles les plongent dans un coma épileptique. Le retour du coup de bâton fut terrible lorsque sa tante apprit cela, mais ça en a valu la peine. Depuis ce jour, rares furent ceux qui voulaient lui chercher des crosses. Elle pouvait donc jouer et se balader tranquillement dans le quartier local. Évitant néanmoins les ruelles infester de types louches que sa mère lui avait interdite de parler. Les graines de la passion pour la musique et le chant commençaient à grandir lorsqu'elle assistait à un concert organisait sur la place du quartier des tritons par l'un des groupes de pop les plus populaires de l'île, « Gunfire ». Le groupe se composait de quatre membres : le bassiste était un homme-requin-baleine, le guitariste un homme-poulpe, la chanteuse une sirène issue d'un poisson-voilier et un homme-méduse jouant du synthétiseur. À eux quatre ils enflammaient la scène avec leurs musiques sensationnelles et la foule entière était en délire. Fujimi quant à elle, était aussi excité qu'une pile électrique Duracell. C'était ses idoles, en particulier l'homme-poulpe. Il pianotait à un rythme effarant et en résultait des sons capables de faire vivre l'âme de la petite blonde. C'est ce jour-là qu'elle s'était fixée un but unique : devenir une musicienne de renommer mondiale. Malgré la triste réputation de son espèce vue par les humains, elle n'en fut pas découragée pour autant. Hélas, elle n'avait pas les moyens de se payer un synthétiseur et ses tentatives de vol se soldaient par de grosses baffes d'un vendeur taillé comme une armoire à glace qui la chopait tout le temps, ainsi que des sermons de sa tante. La petite gamine en avait bavé, mais il en fallait plus pour la dissuader d'arrêter. Quand elle avait une idée en tête elle ne l'avait pas au cul. Finalement, par un heureux hasard, elle a put se procurer un exemplaire du tout dernier modèle de guitare-synthé waterprouff, destiné aux gens aisés, tomber accidentellement d'une charrette qui transportait toute une pile de ces appareils. Sautant sur cette occasion en or, elle s'emparait de l'instrument pour retourner ensuite chez elle afin de l'admirer de plus près, le touché et même l'essayer. S'en suivirent de longues années à travailler son doigté et sa créativité artistique. À l'aube de ses douze ans, Fujimi découvrit un talent inné pour le chant que sa mère avait remarqué. Enthousiaste de cette révélation, elle en tirait profit pour chanter des paroles écrites soi-même. Combiner à son talent musical qui n'avait plus rien à voir avec ses débuts. Elle attirait davantage de passants qui s'arrêtaient pour l'écouter chanter et jouer. Elle gagnait même un gros pourboire qui lui permit d'arrondir les fins de mois de sa tante. En effet, elle ne recevait plus d'argent de Koji. Il y a un an, Kimiko avait reçu une lettre de la marine déclarant Koji Nagasaki mort au cours d'une mission d'importance capitale sur Grandline, consistant à stopper une attaque terroriste de grande amplitude. Dévoré par le chagrin, il a fallu trois mois pour Fujimi pour se remettre de sa mort. Depuis ce jour funeste, la vie était devenue bien plus difficile pour Kimiko et sa nièce, si bien qu'elle fut obligée d'effectuer des heures de travail supplémentaires. En seulement deux ans, le pourboire de Fujimi augmentait à tel point qu'elle récoltait suffisamment d'argent pour que sa tante puisse emménager à Coral Hill. Situer au quartier des tritons. Une nouvelle vie se dessinait pour la musicienne talentueuse et sa tante. En revanche elle s'exposait à un terrible danger que seul le quartier des hommes-poisson lui évitait.
Si le district des hommes-poisson était connu pour son cadre de vie pauvre, il disposait néanmoins d'une armée d'homme-poisson puissant, dirigé par un chef qui protégeait les habitants de ce quartier contre les humains osant toucher aux membres de leurs races. Et comme il se situer sous l'eau, le quartier bénéficier d'une protection parfaite contre les humains. Ce qui n’était pas le cas pour le quartier des tritons et des sirènes. Ce qui devait arriver arriva. Un an s'est écoulé et Fujimi avait quinze ans. Après avoir terminé un concert solo dans la rue du quartier, elle quittait la scène en traversant le rideau de scène pour ranger ses affaires. Sans rien voir venir, une main s'est posée subitement contre sa bouche et son nez. Cette même main plaquait un bout de tissus imbibé d'un puissant somnifère, plongeant la musicienne dans l'inconscience totale. Tout s'est passé si vite qu'elle n'a même pas aperçu le visage de son ravisseur. Quand elle entrouvrit ses paupières, clignant plusieurs fois des yeux, elle se vit enfermer dans une immense salle en béton. Totalement isolé et enchainer par d'épaisses chaînes et menottes en granit marin ainsi qu'un collier électronique attaché à son cou. À peine consciente qu'elle paniquait en tentant désespérément de se libérer en mordant frénétiquement ses chaînes par sa puissante mâchoire. Aucune égratignure. Passant la pièce du regard, elle vit d'autres personnes aux alentours de la pièce stérile. Une vingtaine de personnes de race différente : humains, homme-poissons et même un géant. Le désespoir se lisait sur leurs visages. Prenant son courage à deux mains, elle levait ses prunelles bleues en direction du mastodonte occupant un quart de l'espace pour lui demandait où se trouvait-elle. D'abord surpris par sa question en arquant un sourcil, il lui avait répondu tout simplement qu'elle se trouvait aux enchères de Shabondy. La réponse donnée avait l'effet d'un éclair qui foudroyait son cœur qui se mit à battre à un rythme anormal, prise dans une respiration courte et répéter. Avec une expression de peur intense sur ses yeux écarquillés. Il n'y avait plus l'ombre d'un doute : elle venait de se faire capturer pour être vendue comme esclave. Un cauchemar, tout ceci n'était qu'un mauvais rêve qu'elle avait piqué un roupillon peu après son concert. Voilà ce qu'elle se répétait dans sa tête, hélas, ça n'en était pas un. Ses yeux étaient rivés sur le sol tandis que son esprit était déconnecté de la réalité. Quel sort l'attendait-elle ? Elle se souvenait encore de ce que sa tante lui avait dit sur le sort des personnes vendues aux enchères avant de devenir esclaves. Un esclave ne valait pas mieux qu'un animal et encore moins qu'un humain, quelles que soient leurs races. Ils avaient autant d'estime qu'un objet bon à jeter, une fois qu'il n'avait plus aucune utilité. Les hommes-poisson se faisaient acheter pour être utilisé comme main-d’œuvre gratuite dans les chantiers et les sirènes comme animal de compagnie ou pour autres choses. Une voix de présentateur se fit entendre à travers le mur en béton. Puis une porte blindée s'ouvrit et trois loubards, avec des têtes de punk à effrayer mémé, apparurent pour prendre un esclave avec eux. Deviner qui fut la personne choisie ? Fujimi ! Ils embarquèrent la femme-poisson dans le hall aux enchères, positionnés sur l'estrade, entre un humain avec de longs bras et un adolescent ayant le même âge qu'elle avec des ailes sur le dos. Un ange ? La blonde aux dents de requin aurait été étonnée si elle n'était pas enchaînée et qu'elle ne se tenait pas devant une foule braquant de multiples regards sur les trois esclaves, en particulier la femme-poisson. Mis à part quelques forbans qui se distinguaient par leur accoutrement, l'ensemble se composait essentiellement des gens issus de la haute société. Autrement dit des nobles. Cela se voyait de loin par l'esthétisme de leur tenue. Certains d'entre eux la fusillèrent du regard comme si c'était un monstre de foire, d'autres comme une perle rare qu'ils désiraient convoiter et quelques-uns portant leurs attentions à leurs gosses qui pointèrent du doigt la femme-poisson en posant des questions difficiles à entendre avec tout ce brouhaha. Jusqu'à aujourd'hui, Fujimi ne s'est jamais senti aussi mal à l'aise de toute sa vie, même quand son public lui huer dessus lors de ses débuts dans la musique, elle gardait toujours confiance en soi. Dès que le présentateur avait déposé le prix qu'elle coutait, soit un million de berrys, d'autres chiffres se sont mis à pleuvoir. Faisant monter les enchères. Passant à trois millions puis à quatre millions, ce fut à cinq millions qu'elle fut vendue par un obèse ayant forcé sur le fromage, à en juger par la grosse brioche que son bide prenait. Sa morale n'avait d'égale qu'à sa tronche de gros vicieux, avec ses joues qui pendaient, de ses grosses lèvres de babouin et de ses yeux de fouine. Celui-ci se frottait les mains avec un air qui ne présageait rien de bon. La femme-poisson fut alors emmenée sur l'imposant bateau de luxe orné de motif en or massif. Accompagnant son nouveau maître qui la tenait en laisse, avec six gardes qui surveillaient de près la nouvelle esclave de leurs patrons. L'un d'eux avait même posé son regard sur la raie de ses fesses. Serrant ses poings et ses dents de requin de toutes ses forces, sa colère et sa tristesse s'entrechoquaient, la musicienne essayait tant bien que mal à refouler ses sentiments, de peur qu'elle se fasse zigouiller sur place. Arriver à bord, elle fut enfermée dans la cale du navire, fermer à double tour puis surveiller par trois gardes postés à l'entrée. Le navire quittait le port, en direction d'un lieu qui n'avait plus d'importance pour Fujimi, recroquevillé sur elle-même en pleurant à chaudes larmes. Elle perdait tout espoir de revoir un jour sa chère tante. Après de longs mois de navigation, avec pour seule nourriture une côtelette de porc, le bateau venait d'accostait au royaume de Goa, à East blue. Ce fut dans un aquarium géant pour requin fermer hermétiquement, que Fujimi élut domicile parmi des requins de toute race, dont la majeure partie était des requins-tigres. Incruster dans le mur d'un salon luxueux par le sol teinté d'un blanc immaculé et conçu dans du marbre poli , ces tapisseries hautement raffiner et ces meubles prestigieux, avec fond panoramique sur la mer. Alors que son nouveau maître contemplait un instant et avec satisfaction son nouvel animal de compagnie pendant un quart d'heure, celui-ci quittait son salon pour aller faire un tour en ville. À ce moment-là, trois requins-tigres tournaient autour d'elle par curiosité et qui, au passage, n'avait plus de chaînes ni de menottes, vêtues d'une petite tenue en haillon. Bien qu'elle descendait de leur race, elle se voyait quand même comme un casse-croute à leurs yeux. Levant ses mains, elle leur demandait de ne pas lui faire de mal, même si elle doutait que ce fût une veine tentative de prolonger l'inévitable. Celle de sa mort. Mais sa plus grande surprise fut le moment ou les trois squales rayés se sont mirent à parler, la rassurant qu'ils n'avaient pas l'intentions de la dévorer toute crue. Sa première réaction fut de sursauter de frayeur avant de nager brusquement en arrière, dos contre le mur en granite marin avec une expression de peur mêlée à la confusion. Elle se demandait même si ce n’était pas son chagrin qui lui faisait perdre la raison ou bien les premiers symptômes d'une quelconque claustrophobie, bien que cela ne faisait même pas cinq minutes qu'elle vivait ici. Tous les squales braquèrent leurs regards vitreux sur elle tandis que l'un des trois requins-tigre lui expliquait qu'elle ne délirait pas, qu'elle avait le don de communiquer avec les poissons issus de l'espèce qu'elle descendait. À l'instar des sirènes. Sur ce coup-là il n'avait pas tort, Fujimi savait bien que les sirènes avaient un tel don, mais jamais elle n'aurait cru qu'une femme ou un homme-poisson puisse acquérir ce genre de pouvoir. Quoi qu'il en soit elle s'était faite de nouveaux amis avec qui discuter et qui pouvaient la consoler dans les moments difficiles. Ce fut le cas au cours de toute sa vie d'esclave, lorsque son maître s'en servait comme monture en ville comme en mer, sous les regards indiscrets des passants. Le porter toute la journée n'était pas un problème, mais c'était très humiliant, en particulier les coups de fouet qu'elle subissait par ce gros porc pour aller plus vite. Tout cela n'était rien comparé aux insultes et autres jurons crachaient sur la femme-poisson, car elle ne se montrait pas discrète parmi ses invités. Allant de la privation de nourriture, aux coups de fouet en guise de punition et bien d'autres encore dont il n'y avait pas de mot pour décrire le tiers de ce qu'elle a vécue. La pire d'entre elles fut la marque des esclaves au fer rouge sur son sein droit, représentant une patte de dragon. À présent elle ne valait plus rien aux yeux du monde. Malgré le réconfort de ses amis requins, elle hésitait plusieurs fois à se suicider en s'ouvrant les veines avec une de ses dents arrachées, qu'il n'y avait plus rien à perdre en ce bas monde et plus aucune raison de continuer d'exister. Rongé par le désespoir et la haine envers les nobles humains, jusqu'aux plus profonds de son âme. Pourtant elle renonçait subitement à ses tentatives, par une force morale inconnue qui lui donnait du courage. Rien avoir avec l'instinct de conservation. Peut-être la foi d'une possibilité de retrouver la liberté, se disait'-elle. À vingt ans, ce qui faisait cinq ans qu'elle vivait en tant qu'esclave. Son maître avait décidé d'emmener sa chère esclave avec lui chez des amis situés à South blue. Enfermant la femme-requin dans la même cale qui l'avait conduite ici, son navire quittait une nouvelle fois le port de Goa, l'une des destinations favorites des dragons célestes. C'est durant le trajet, dans un temps pluvieux, que le bateau du noble fut pris d'assaut à coup de boulet de canon. Fujimi ne savait pas si c'était un vaisseau pirate, mais cela n'avait pas d'importance. Alors que les gardes censés surveiller Fujimi quittaient leurs postes pour riposter aux attaques des assaillants, elle profitait de cette occasion pour s'évader d'ici en défonçant la porte ultra-blindée de toutes ses forces. Finalement, une puissante déflagration assourdissante s'en est chargée à sa place. Sortir de sa geôle, elle s'emparait d'un trousseau de clés dans la poche de l'un des gardes qui se sont pris l'explosion en pleine poire pour libérer ses membres de ses entraves. Ceci fait, elle allait régler une dernière chose avant d'emprunter une brèche ouverte par le boulet de tout à l'heure pour s'échapper d'ici. Un règlement de compte avec son maître. Après tout ce qu'il lui avait fait subir, pas question qu'il quitte ce monde trop tôt. Elle souhaitait plus que tout au monde à lui faire payer chaque souffrance occasionner à son égard. Montant aux étages supérieurs en esquivant les débris et contournant les flammes, tout en éliminant les membres de l'équipage sur son passage en fracassant leurs crânes à coup de poing, pliant leur frêle corps en quatre et autres mises à mort aussi hardcore. Un sentiment de satisfaction se dessinait sur ses lèvres fines. Parvenue sur le bond, elle vit son maître s'enfermait dans la cabine de navigation. Il venait de signer son arrêt de mort. Mais alors qu'elle se dirigeait vers la cabine, elle fut balayée férocement par l’explosion d’un autre boulet de canon. À un mètre d'elle, mais suffisamment puissant pour l'envoyer sombré en mer, aux côtés des cadavres de marins. Inconsciente. Sa chance de faire payer son ancien maître venait de lui filer entre ses doigts palmés.......
A son réveille, La requine blonde se retrouvait allonger sur un lit avec de multiples bandages enrouler un peu partout sur soi. En faisant le point sur l'endroit où elle était, son attention s'était tournée vers un homme-oursin en train de doser des boites de médicaments et de noter quelque chose sur une feuille. Celui-ci vit la femme-poisson éveiller puis s'est installé près d'elle pour lui expliquait le pourquoi du comment. Fujimi venait d'apprendre qu'elle était à bord du navire des fishman'pirates et qu'ils l'auraient trouvé parmi les carcasses humaines qu'ils fouillaient. Il rajoutait aussi que cela faisait deux semaines qu'elle dormait. Fujimi se rappelait d'avoir entendu parler de cet équipage composé exclusivement d'homme-poisson et de sirènes. Connue pour vouloir asseoir la suprématie raciale des hommes-poissons aux yeux des humains. Pourtant elle avait entendit dire que cet équipage avait été anéanti pendant la Grande Guerre opposant marine, pirate et révolutionnaire. Elle fut étonnée du contraire. Rétabli de ses blessures, le médecin de bord emmenait la femme-requin sur le pont du navire, auquel se trouvaient tous les membres d'équipage réunis au complet. Elle fit la connaissance de Shino, le capitaine du rafiot. Un homme-requin scie à l'instar d'Arlong, une légende du quartier des hommes-poisson. Seules ses mèches rouges multiple, un bandana bleu avec une étoile jaune sur la partie frontale ainsi qu'un physique bien bâtit et pour le moins séduisant le différencier du vrai Arlong. Après leur avoir raconté sa vie d'esclave et la vie qu'elle avait, avant d'être vendue dans les plus brefs détaille, Shino lui transmit sa haine des humains en disant qu'ils n'étaient rien d'autre que des cloportes, une race inférieure qui soumettait les hommes-poisson car ils étaient bien supérieurs à eux. Et bien autres arguments convaincants aux yeux de Fujimi, sauf le fait de les réduire en esclavage, mais elle gardait ça pour elle. Bref ! Peu après la fin de cet échange de conversation, Shino l'avait prise sous sa nageoire et lui avait gravé sur la marque d'esclave placé sur son sein gauche le symbole de l'équipage, représentant un soleil. Ainsi qu'un requin-scie stylisé sur l'épaule gauche, le même symbole que sur le jolly roger du bateau. Ce moment fut aussi douloureux que pour le symbole des dragons célestes, sauf qu'elle se voyait maintenant comme une femme-poisson libérer. Mais son meilleur moment avec cet équipage fut le cadeau que Shino lui avait offert. Le capitaine l'avait emmené dans une pièce qui renfermait un humain retrouvé encore en vie après leur assaut. Cet individu n'était d'autre que l'ancien maître de Fujimi, ligoté comme un saucisson et complètement paniqué en voyant son ancienne monture braquant un sombre regard avec une lueur de malveillance dans ses pupilles cacher par sa franche. C'était vraiment la fin des haricots pour le pauvre noble qui était en train de se faire dessus, transpirants à grosses gouttes devant ses bourreaux. L'idée de lui donner une mort brutale titillait ses neurones, mais son capitaine lui avait chuchoté à l'oreille une autre mise à mort beaucoup plus intéressante. Elle s'est approchée du noble pour lui grignotait lentement ses doigts de pieds, un par un pour que sa victime savoure chaque parcelle de douleur qui l'obligeait à pousser un cri d'agonie intense, le visage complètement déformer par cette torture inhumaine. Puis elle dévorait des morceaux de chair et d'os de ses pieds, suivi des jambes. Répétant l'opération pour ses membres supérieurs, le médecin de bord était à ses côtés pour prolonger la souffrance du bouffie en bloquant les hémorragies trop importantes pour qu'il ne quitte pas ce monde trop tôt. Elle s'est même amusée à pilonner ses bourses à coups de pied, faisant virer le visage crispé du noble au rouge. Il ressemblait plus à une tomate qu'autre chose, évacuant tant bien que mal ses cris de martyr toujours plus aigu. Pleurant comme une petite madeleine en train de se faire sodoculer par un taureau en rute devant une vache sexy qui lui présente sa croupe. Chaque souffrance occasionnée à son ex-maître était comme un poids lourd retiré de son âme. Un bien-être indescriptible. Fujimi jubilait à mesure que sa victime lui implorait pardon. Hélas pour lui, il était trop tard pour pardonner quoi que ce soit. Dix heures plus tard, alors qu'elle était entièrement satisfaite, elle mit fin au calvaire de son ancien maître complètement à poil, détruit tant physiquement que moralement. Plantant ses doigts profondément dans son dos, elle lui avait arraché sa colonne vertébrale d'un geste sec, accompagné d'un bruit de chair très gore. Ainsi ce terminait la vie d'un noble pourri dont la carcasse informe et sanguinolente servie de diner à la femme-requin. Ce fut son premier humain dévoré. Par un heureux hasard, l'une des musiciennes de l'équipage, qui s'avérait être une sirène ayant la même tranche d’âge qu’elle, tenait la guitare-synthé de Fujimi. Comment le savait-elle ? Grâce à son nom graver sous l'instrument. Il était moins visible qu'auparavant, mais non illisible. Surpris de n'avoir jamais remarqué ce détail, la sirène rendit la guitare-synthé de la femme-poiscaille qui s'est mise à jouer une musique qu'elle avait faite lors de son dernier concert. Tout l'équipage avait beaucoup aimé son morceau. Elle devenait la musicienne et la chanteuse des fishman's pirates, ainsi que la meilleure amie de Naomi, la sirène de l'équipage. Très vite, elle fut attachée par sa nouvelle famille, sillonnant les mers en lançant des assauts sur les navires marchant et les bateaux de la marine. Leurs natures à vivre sous l'eau et à dompter le karaté amphibien leur donnaient une suprématie maritime colossale dans les blues, ainsi qu'une réputation remontant jusqu'aux hautes sphères du gouvernement. Au fil des ans sa personnalité changeait, elle devenait plus « olé olé » en taquinant ses nakamas à coup de vannes foireuses. Son attitude changeait, prenant des habitudes grossières et vulgaires, bien que cela n’était pas régulier. Comme si ça ne suffisait pas, elle s'est mise à boire comme un trou, vidant des litres important d'alcool qui lui conférait une résistance remarquable aux rhums et aux sakés au fil du temps. Ses nakamas ont vite eux affaire à l'impressionnante gourmandise de Fujimi qui engloutissait de grandes quantités de nourritures pour pouvoir être rassasié complètement. L'équivalent d'une cinquantaine d'homme affamé. L'équipage n'avait aucun problème à s'approvisionner en poisson et crustacés et ne considérait pas la femme-requin comme un fardeau. Sa musique en valait la peine. Depuis sa libération, elle croquait la vie à pleine dent, reprenant plaisir à vivre. Un sentiment qu'elle n'avait pas ressenti depuis fort longtemps. Elle découvrait la vie de pirate. Partageant même des moments intimes avec Shino. Son capitaine l'aidait à peaufiner son karaté aquatique et comme c'était un excellent prof, il n'a fallu que trois mois pour apprendre quelques techniques fortes utiles.
Quatre ans plus tard, Shino rendit l'âme suite à une tumeur au cerveau pratiquement incurable. Fujimi avait 23 ans ce jour-là. Des funérailles sous-marines ont eu lieu le jour suivant son décès. La femme-requine fut celle qui pleurait le plus sa perte, surtout qu'elle avait prévu de l'épouser avant d'apprendre sa mort. Ce moment n'aura jamais eu lieu. Un an après sa mort, c'est Fujimi qui fut aux commandes de l'équipage. Malheureusement, les assauts lancés contre les navires qu'ils avaient l'habitude d'attaquer échouaient et l'équipage comptait déjà de grosses pertes. Ils étaient une trentaine avant la mort de Shino, maintenant il ne restait plus qu'une dizaine de membres et le navire n'était plus qu'une épave servant d'habitation aux poissons. Après quoi l'équipage fut dissous par consensus lancé par la requine blonde et tous les membres se dispersaient aux quatre coins du globe, y compris Fujimi. Elle ne s'imaginait pas que cela finirait ainsi. C'était triste pour elle, mais il valait mieux qu'elle se sépare d'eux plutôt que de les conduire aux portes de la mort. Il fallait se rendre à l'évidence, elle n'était pas faite pour être capitaine. La lourde perte en ressource d'homme-poisson en était la preuve. L'ancienne épouse de l'homme-requin scie prit son destin en main et se mit à partir à l'aventure en solo, le temps qu'elle trouve un nouvel équipage sur qui comptait. Son rêve de devenir une musicienne légendaire n'avait pas changé d'un iota et la volonté de devenir plus forte, afin d'éviter à sa nouvelle famille le même sort que les fishman's pirate. C'est en nageant dans les fonds marins qu'elle voyageait d'île en île à la découverte de nouveaux horizons. Il était temps de tourner la page. Fini les pillages monotones, place à l'aventure. >> Test RP Quelques part en mer, à South blue…….. Voilà déjà une semaine que Fujimi avait dissoute les fishman’s pirate en raison de son incompétence à prendre des décisions et par-dessus tous ses plans foireux qui tombaient sans cesse à l’eau. La sirène de l’équipage fut la seule personne ayant accepté de suivre sa meilleure amie dans ses aventures. Celle-ci n’avait pas d’endroit où aller, sachant qu’elle courrait le risque de se faire kidnapper par des pirates ou des mercenaires pour être vendue aux enchères si l’idée de s’exposer en ville avec sa queue de sirène lui venait en tête. Il ne faut pas oublier que ce n’est qu’à l’âge de trente ans que les sirènes peuvent enlever leur queue de poisson, or Naomi n’a que vingt-cinq ans, c’est pourquoi elle préfère éviter les îles peuplées. En cette nuit de pleine lune, l’ex-capitaine des fishman’s pirate ainsi que sa meilleure amie de longue date sillonnèrent sur les flots à la nage, en quête de nouvelles aventures et surtout d’un nouvel équipage qui veuille d’elles. Malheureusement, elles sont confrontées à un problème de taille. Malgré la dissolution de l’équipage, le gouvernement n’a pas renoncé à traquer tous les membres. Au lieu de cela il en profita pour envoyer une escouade de marines d’élite à leurs trousses, spécialisé dans la chasse aux hommes-poissons et armer jusqu’aux dents. D’ailleurs, ils n’ont pas mis longtemps pour retrouver Fujimi et Naomi à quelques mètres plus loin d’eux grâce à un projecteur. L’indice qui les a aidés à révéler leurs positions fut un bruit bizarre et des grosses bulles remontant à la surface. Après quoi, tous les marines se mirent en position pour tirer. - Ouuups ! Shishiiii dit -elle tout simplement en se grattant la nuque d’une mine embarrasser - Franchement tu m’exaspères Fujimi ……c’était plus fort que toi que tu pètes à un moment pareil ! - Elles sont ici ! FEUX !!! Des coups de feu éclatèrent et des balles fuselèrent en direction de la femme-requin et de la sirène. Celles-ci esquivèrent la majorité de leurs tirs par un plongeon direct sous l'eau, puis d'une propulsion brutale pour semer leur assaillant. La sirène fut touchée sur le côté gauche de sa queue tandis que des balles se sont incrustées à l'épaule droite et à la jambe droite de sa meilleure amie qui pesta contre la douleur occasionnée. Ces marines n'avaient rien avoir avec le menu fretin qu'elle se tapait auparavant, ils étaient très doués en tir. À cause des blessures, les femmes poiscailles eurent du mal à nager de toute leurs énergies et la mer n'est pas assez profonde pour se planquer, à peine une trentaine de mètres pas plus. Surtout qu'il n'y avait même pas de grotte pour se cacher, un véritable désert sous-marin dominait les fonds marins de South blue. Du moins, cette partie. Au bout de quelques minutes à nager frénétiquement, trois kilomètres séparèrent l'escouade d'élite et les anciennes membres des fishman's pirate. Pendant un moment, ces dernières se sentaient à l'abri des tirs, jusqu'à ce qu'un boulet de canon, frôlant Fujimi de dix centimètres près, leur fasse prouver le contraire. Même à une distance avoisinant les deux kilomètres, ils étaient capables de les toucher. Le rythme cardiaque de Fujimi monta d'un cran. - Bon sang, ils sont des tireurs d'élite en plus ! À ce rythme-là on va finir en poisson pané troué comme du gruyère! Il faut à tout prix trouver un moyen de se planquer, le temps qu'on élabore un plan B pour nous sortir de ce traquenard. Même si ça doit être sur une île. - T’es sérieuse !? Ont à plus de chance de mourir sur la terre ferme que dans l’eau ! - Peut-être, mais au moins nous aurons de bonnes chances de trouver une cachette que nous utiliserons pour nous reposer, le temps de reprendre des forces et d’élaborer une stratégie. Avec un peu de chance, nous trouverons une grotte immergée que nous emprunterons pour rejoindre la mer pendant que ces ploucs nous chercheront en vain. Bien entendu, si tu as un plan meilleur que le mien je suis toute open à t’écouter. - Okay ont exécuté ton plan. Espérons pour une fois qu’il ne foire pas cette fois-ci. - T’inquiètes pas trésor, je veillerai à ce qu’il ne t’arrive rien. - Je l’espère aussi. J’ai peur……. Balayant l’horizon marin du regard, Fujimi distingua un point noir qui se dessina à mesure qu’elle avança. Enfin son vœu fut exaucé : une île se tenait devant elle et sa meilleure amie. Ses lèvres affichèrent un sourire enthousiaste. - Les dieux soient loués ! Il y a déjà une île devant nous. Dit-t’elle avant de porter Naomie sur son épaule gauche avec aisance. Accroche-toi bien ! Une fois sur place, elle tapa un sprint effréné vers la jungle luxuriante de ce morceau de terre désert, esquivant de justesse les balles sifflantes des marines d'élite avant qu'elle disparaisse dans la jungle. Enjambant des troncs couchés et quelques cours d'eau, elle tomba sur un vieux fortin en ruine et s'y introduisit, posant sa copine sirène sur un banc poussiéreux situé dans une pièce en piteux état et s'installa à ses côtés. Cela faisait bien longtemps que la nature avait repris ses droits naturels dans ce fortin, des racines recouvraient les parois rocheuses fissurées un peu partout et l'atmosphère puait le renfermé. La femme-requin s'arracha une dent pour s'en servi à extraire les balles logeant sa jambe et son bras droit, poussant un léger râle de douleur, puis se chargea de retirer celles de Naomi. Celle-ci ne supportait pas la douleur de l'extraction et lâcha un cri de douleur vite étouffé par la main palmée de Fujimi. - CHUUUTE pas si fort ! Tu veux signaler notre position aux marines ou quoi !? Dit-elle à voix basse avant de reprendre sa tâche. - D..désoler Fuji….aie....c’est juste que….aie…. je ne suis pas aussi résistante à la douleur que toi….aie. Répondit-elle en serrant les dents. Peu après avoir retiré toutes les balles de sa copine, la femme-requin chercha quelque chose pouvant servir de bandages dans son sac, mais en vain. A part sa guitare-synthé, son micro et son ampli waterproof. Tant pis elle devra sans passer. Elles n’eurent peu de temps à se reposer que les marines d’élite les avaient déjà retrouvé et encerclèrent le petit fort, braquant leurs armes sur le bâtiment, reconnaissable par le clic des fusils. Fujimi observa une partie d’entre eux au travers d’une fissure d’un mur sur sa droite et fut surpris qu’ils ne lancent pas l’assaut de leurs cachettes, alors qu’ils sont beaucoup plus nombreux qu’elles. - La partie est terminée ! Vous êtes cerné dans toutes les directions et toutes les issues du fort sont condamnées, néanmoins je vous propose un deal ! Si l’une de vous accepte de se rendre, l’autre pourra quitter l’endroit sain et sauf ! Mais ATTENTION !!! Vous n’avez que peu de temps pour vous arranger ! Si aucune de vous deux ne s’est pas rendue jusqu’en début de matinée……j’ordonnerai l’assaut à mes hommes qui vous élimineront sur-le-champ !! Alors décidez-vous !!! Déclara l’homme au visage bourrue aux rouflaquettes et en uniforme d’officier. Sur ce coup la femme-poisson resta méfiante et ne répondit à la déclaration de l’officier. Cette histoire sentait le piège kinder à plein nez et Fujimi n’avait aucune confiance en leurs veines paroles. C’était trop facile. Si elle en avait la garantie, peut-être qu’elle l’aurait fait pour le bien de Naomie, hors ça ne l’est pas, surtout après toutes les exactions commises au sein des fishman’s pirates. C’est pourquoi la jeune blonde refusa de se livrer aux marines. Cependant, sa copine semble être intéressée par l’offre de l’officier et dévisagea la femme-requin un instant, avant de sortir un pistolet, caché dans son soutien-gorge, qu’elle braqua sur la tempe de Fujimi. - Mais qu’est-ce que tu fais !? - Désoler Fujimi ! Ça me fait mal au cœur d’en arriver là, je l’avoue, mais je refuse de finir ma vie en tant qu’esclave ! Je ne le supporterai pas ! Celle-ci fut choquée pendant un bon moment par ce geste inattendu venant de sa meilleure amie. Une larme perla sur ses yeux et son visage exprima une profonde tristesse. Sans détourner son regard du mur où elle espionnait les marines. - Je n’arrive pas à croire que ma meilleure amie…….celle en qui j’avais confiance total…..que j’aimais comme ma propre sœur depuis de longues années…..puisse me tourner le dos comme ça pour m’utiliser comme monnaie d’échange à un deal qui n’est même pas garant…… C’est comme ça que tu me remercies de t’avoir sauvé la vie à maintes reprises, lorsqu’ont étaient encore des fishman’s pirates ? - TAIS-TOI !! rétorqua-t-elle en sanglotant, la main tremblante. Le passé c’est du passé ! La camaraderie, l’amitié, la famille, tout ça c’est terminé, mort et enterrer ! Cela n’a pas de place pour la vie de pirate sans équipage, encore moins dans ce bas monde où nous sommes chassés par ces bâtards d‘humains ! Shiro était comme un père pour nous tous et il aurait pu être encore en vie si tu ne l’avais pas distrait dans ses responsabilités en faisant des cochonneries avec lui ! D’ailleurs chuis sur et certaine que c’est toi qui lui a refilait cette saloperie de tumeur ! Je vais être honnête avec toi Fujimi : Je ne t’ai jamais aimé complètement ! Pas depuis que tu m’as volé ma place de musicienne des fishman’s pirates qui était toute ma vie, vie que tu m’as volé ! J’ai fait semblant de t’apprécier pour éviter que l’on me fasse chier à coup de morale à deux balles ! Alors tu vas gentiment……… Ce fut la goutte d'eau de trop qui fait déborder le vase pour Fujimi, coupant la phrase de sa meilleure amie en effectuant un mouvement latéral vif sur le côté que la sirène n'eut le réflexe d'anticiper et la désarma par une clé de bras maîtrisé qui la força à lâcher l'arme au sol, avant de la plaquer violemment au sol. Une tristesse intense, mêlée aux dégoûts et à la colère s'entrechoquèrent sur le visage de la jeune blonde, tandis que des larmes ruisselèrent sur le long ses joues, tel des sanglots amers qui terminent leur course en allant humecté ses lèvres fines. - J’en ai assez entendu comme ça…… Trancha-t-elle d’une voix froide et sèche, sans même poser son regard sur elle, caché par sa frange. Le langage terrestre est trop pauvre pour exprimer toute la tristesse dont tu m’as affligé après t’avoir entendue. Comment oses-tu m’accuser d’une chose que je n’ai jamais faite, après tout ce que nous avons passé ensemble ? Jamais il me serait venu à l’idée de distraire celui qui m’a sauvé la vie d’une mort certaine ! Et en cas ou ta mémoire flancherait, Shino nous a bien dit, avant de mourir, qu’il était déjà atteint de cette tumeur et ceux bien avant mon arrivé au sein de l’équipage. Sa mort n’a rien avoir avec moi, j’étais même une source d’inspiration pour lui, tout comme lui pour mes chansons. En ce qui concerne ta jalousie puérile et infantile comme argument à ta petite trahison répugnante, aucun commentaire. Tu me déçois énormément……… Si Shino avait entendu ce que tu viens de dire,il t’aurait bannie de l’équipage. D’un geste nonchalant, l’ex meilleure amie de la sirène tendit son bras vers l’arrière, poing fermé en direction de la sirène terrorisée, son rythme cardiaque s’accéléra brusquement. Le regard courroucé de la femme-requin se dévoila au travers de sa franche et chargea son poing de toutes ses forces sur Naomi. Un cratère se forma dans un bruit de fracas bruyant, attirant toute l’attention des marines postés aux alentours du fortin en ruine. Lorsque la traîtresse rouvrit les yeux, elle vit le poing de Fujimi enfoncer dans le sol, frôlant d’un minimètre près sa figure. - Ton comportement, ainsi que ton visage, me dégoute tellement que tu ne mérites pas la mort. C’est même trop facile et ça ne ferait que t’arranger les choses. Non, tu sais quoi !?.......Je pense que tu mérites vraiment que je te livre aux marines...... - NOON !!! Pitié je t’en supplie Fujimi, tout, mais pas la marine !!! Je ne supporterais pas une nouvelle fois d’être esclave ! Tue-moi sur-le-champ !...... Naomi continua d'implorer la femme-requin, mais en vain. Celle-ci était détruite psychologiquement, ignorant les jérémiades de son ancienne meilleure amie. Fujimi quitta le fort et balança Naomi aux pieds de l'officier supérieur d'un geste las du bras droit. Les soldats ligotèrent la sirène tandis que le chef de l'escouade s'approcha de deux pas vers Fujimi. - Je vous remercier de nous avoir livré votre amie, comme convenu je vous laisse la vie sauve. Dit-il avant de dégainer un sabre de son fourreau. Néanmoins, je vous arrête quand même pour vos exactions commises envers la marine et les civils. Ne soyez pas étonné, j’ai bien dit que je vous laisserai en vie, mais jamais je n’ai précisé de vous laisser en vadrouille. Méfiance ! Alors soyez gentille, rendez-vous et nous……. Le marine n'eut le temps de finir sa phrase que l'ex-capitaine des fishman's pirates pris l'officier en otage et s'en servir de bouclier humain. Aussitôt fait, toute l'escouade se rassembla vers l'entrée du fort, braquant la femme-requin et leurs chefs. Elle recula de quelques pas vers l'intérieur du fort, sans que l'escouade n'ouvre le feu, au risque de toucher leurs supérieurs. - De toute façon je n’avais pas confiance en vous……. Sur ses mots elle roua de cou l’officier et le jeta vers les marines comme une poupée de chiffon, prenant la fuite dans le fort en ruine. Une partie de l’escouade encercla à nouveau le bâtiment tandis que l’autre poursuivit la femme pirate à l’intérieur, certains lancèrent des jurons divers et varier à Fujimi. La fuyarde brisa un pilier sur son passage d’un puissant coup de pied, faisant effondrer le couloir du fort conduisant au sous-sol du fortin, là où elle se dirige, bloquant le passage de ses poursuivants histoire de gagner du temps. Certes, elle ne savait pas si elle tomberait sur un cul-de-sac, mais avoir des marines d’élite très expérimentés qui lui collaient au cul et qu’elle n’avait qu’une fraction de seconde pour improviser ne l’aidait pas vraiment. Arrivant dans une grande pièce sombre, mais légèrement éclairer par la lumière de l’extérieur via aux fissures des parois, elle découvrit tout un stock de canons en fonte avec des piles de caisses entreposées le long des murs. Fujimi esquissa un large sourire de satisfaction, elle vit dans ces armes abandonner une chance de venir à bout des marines d’élite postés autour du fortin. Une fois le passage condamner rouvert. Hélas, en observant les canons de plus près elle constata qu'ils étaient en piteux état. En ce qui concerne les caisses, qu'elle ouvrit en arrachant leurs couvercles d'un geste vif et sec du bras, elle trouva de la paille moisie au lieu d'un stock de boulets de canon. Au grand désarroi de la femme-requin qui s'effondra sur ses genoux en plein milieu de la pièce. Sous la colère, elle donna un violent coup de poing enragé contre le sol pour évacuer sa frustration. Aussi dingue que cela puisse paraître, l'impact de son poing engendra une grosse brèche d'un mètre de diamètre qui donna accès à un tunnel secret caché sous la pièce, dans un bruit d'effondrement. Cela devait être une sortie de secours que les soldats du fort utilisaient en cas de siège. Sans se poser la question, elle s'y faufila, traversant le bout du long passage souterrain plonger dans l'obscurité totale, jusqu'à atteindre le bout de ce dernier. Des rayons lunaires s'échappèrent de petits orifices du cul-de-sac terreux, assez petit pour que Fujimi puisse voir à travers, apercevant une plage de l'autre côté. Finalement tout n'était pas perdu, il restait encore une chance de s'enfuir au nez et à la barbe des marines. Un coup d'épaule bien bourrin suffit à ouvrir le passage et se tailler d'ici à toute vitesse en rejoignant la mer. En jetant un œil aux environ, elle se rendit compte qu'elle se trouvait de l'autre côté de l'île et que la voie était libre. Le sommet du fortin, visible à un sept cents mètres plus loin, en était la preuve. Une fois sous l'eau, elle employa toute l'énergie qui lui restait pour nager d'ici à pleine vitesse, nageant au ras du sol pour éviter une nouvelle fois d'être repérée. Elle résista tant bien que mal aux blessures infligées par les balles. Après un quart d'heure de nage plus tard les marines étaient très loin d'ici, Fujimi n'avait plus rien à craindre maintenant, mais elle continua malgré tout à nager dans les profondeurs sous-marines par précaution. On n'est jamais trop prudent....... En tout cas, la trahison de Naomi n'était pas prête à être digéré, extériorisant sa tristesse profonde en pleurant à chaudes larmes lorsqu'elle se reposa en chemin, dans une grotte sous-marine. Fujimi en avait besoin, elle ne s'attendait pas à ça venant de quelqu'un qu'elle aimait comme une véritable sœur. C'est pratiquement imprévisible et ce moment l'a bien chamboulé. Ça lui a même coupé l'appétit, alors que la faim tenaillait fermement son estomac avant d'être trahie. Jamais elle n'oubliera cet instant tragique......... |
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[i]Informations IRL
- Prénom : Lucie
Age :21 ans
Aime :personnelle.....
N'aime pas :idem
Personnage préféré de One Piece :Arlong, Hodi Jones, Kaimie
Caractère : Sympathique, patiente
Fais du RP depuis :4 ans
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif)8 heures par jours généralement. Après cela varie beaucoup.
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Dernière édition par Fujimi Kishiwara le Mar 31 Juil 2012 - 19:42, édité 173 fois