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Redhorn Blake [fini]






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Redhorn Blake


Redhorn Blake [fini] 200300× Pseudonyme : N'en a pas, la plupart des hommes l'appellent "connard" quand ils veulent le frapper après qu'il ait peloté leur femme.
× Âge : 19 piges toutes fraîches
× Sexe:
× Race: ♪ Homme Sweet Homme ♪
× Rang: Heu... O_o
× Métier: Il pense que se balader avec deux katanas volés fait de lui un épeïste
× Groupe: Tipiak ! Piiiirates !
× Déjà un équipage : Bah non :'(
× But: Marquer à jamais le monde de son empreinte / Peloter la poitrine de jouvence
× Fruit du démon ou aptitude pour la suite: Aucun ! On verra ça plus tard oO
× Équipements : Heu... Si possible deux katanas bas de gamme o_O
× Codes du règlement :
× Parrain: AUCUN !

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Physique


La première chose qu’on remarque en regardant le bon p’tit Blake c’est ses deux jolis yeux verts-bleus. Ils viennent d’son grand-père qu’on m’a dit. J'me rappelle que quand il était gosse, on disait qu'ils ressemblaient à une jolie mer... Mais ça c'est des conneries des dames qui rêvent de tomber enceintes, à tous les coups. Il a aussi une vilaine cicatrice sur l’front, apparemment qu’elle m’a dit ma bonne femme, elle a été faite par sa première p’tite amie qui voulait pas qu’il regarde sous sa robe. HAHAHAHA, 6 ans et déjà un gros cochon ! Ah ouais, j’me souviens d’son nez, tout tordu à force de s’le faire casser par des dames qui acceptent pas facilement qu’on leur touche les seins. J’vous jure, la jeunesse c’est plus c’que c’était. Mais bon, malgré tout c'est plutôt un beau jeune gars j'crois bien. Il a des ch’veux noirs, courts, mais il est pas foutu d’les peigner correctement ou d’les laisser pousser avec la barbe comme n’importe quel bonhomme. La nouvelle ère qu’on dit. Ca d’mon temps, bah ça s’rait pas arrivé, v’voyez ?

J’me rappelle qu’il était grand et bien maigre, disons 2m30 pour 50 kilos. Non, non, c’est p’tet trop, je crois que c’est plutôt 1m 80 pour 70 kilos. Ouais voilà, ça lui ressemble, ça. Mais quand même vraiment musclé dans son genre, ça ouais : Biceps, triceps, quadriceps, pectoraux, abdominaux. V'vous demandez comment j'le sais ? Parce que même si j'le regarde pas forcément, il passe son temps à en causer ! Comme si sa vie tournait juste autour d'ses muscles. A chaque fois que j’le voyais, j’me souviens qu’il faisait l’intéressant. Toujours à les montrer aux passants. Vous l’auriez vu marcher… Pareil que son père – ce bon vieux Jean-Albert, dit l’toucheur de cuisses – les épaules sorties, les mains dans les poches, la tête en train de reluquer les gens, parfois un peu de haut, son bon gros sourire sur les lèvres.

Pour finir, y a encore un autre point qui m’a bien marqué chez lui, c’est ses vêtements. Pour pouvoir faire le beau avec ses jolis bras ben il choisit rarement des pulls, ça c’est sûr HAHAHA ! Pantalons, T-shirts, débardeurs… Ou alors, rien du tout !

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Psychologie


J’vais vous dire, c’est un sacré numéro ce p’tit Blake. Tout le temps en train d’rire et d’se foutre de la gueule du monde. Un humour un peu rustre des fois, mais ça c’est parce qu’il a vécu avec des pirates. HAHAHAHA ! D’ailleurs c’pour ça que les gars du bateau l’aiment bien, il s’rait capable d’se marrer en voyant un chien bouffer un os. Faut pas attendre de lui qu’il reste trop longtemps sérieux, il trouvera toujours la bonne vanne pour détendre l’atmosphère. Parce que, même si elle est pas marrante, vous vous foutrez au moins d’sa gueule. Dans l'même style, il a un côté vulgaire qui fait un peu froid dans l'dos. Chez nous ça dérange pas trop, on a l'habitude HAHAHA ! Mais ça peut choquer les gens qui connaissent pas qu'elle m'dit ma femme, ouais.

Par contre, ‘faut aussi savoir qu’il a un p’tit côté susceptible. Il s’énerve vite fait dès qu’on commence à le souler avec des trucs de travelos ou de transsexuel (ou alors quand on s’fout d’lui un peu trop longtemps). Son papa c’est Jean-Albert, surtout l’oubliez pas. Il est comme son père, toujours prêt à p’loter une poitrine par-ci, par-là. D’ailleurs j’pense qu’il a un vrai problème avec ça. Obsédé sexuel j’crois qu’ça s’appelle. Mais il est pas homo, ah ça non, c’est sûr ! HAHAHAHA ! Alors faites gaffe, c’est un sujet sensible ça.

Depuis qu’il est tout petit, comme chaque mioche, on l’a bassiné avec des histoires sur Gold Roger et la clique de Barbe Blanche. Vous savez, un gamin, ça s’impressionne vite et ça finit par prendre des rêves un peu bizarres. Alors il s’est mis dans la tête de faire comme eux. Pas en d’venant le Seigneur comme c’qu’ils veulent tous les autres, non non… Lui c’qu’il veut c’est juste qu’on retienne son nom. J’crois surtout qu’il a pas envie d’se faire oublier, du genre comme ces histoires compliquées de siècle perdu. J’me rappelle qu’il m’a dit une fois ” T’sais Joe, ça sert à rien d’être fort si t'as rien en retour. C’qui est important, c’est qu’on se souvienne de toi. C’qui est vraiment cool en fait, c’serait que le monde connaisse toujours ton nom. Un peu comme un Dieu, quoi HAHAHAHA !” C’est ce qu’il a envie de faire – depuis l’temps que j’le connais ça a jamais changé – et vu son père, en fait c’est pas étonnant qu’il veuille devenir pirate.

Parlons-en d’son rêve, tiens. Pour lui, pas tout le monde a assez de couilles pour qu’on parle de lui jusqu’à la fin des temps. Mais il pense qu’il les a. C’est le truc que j’trouve le plus chiant avec lui. Il s’croit meilleur que les autres, que parce qu’il sait s’débrouiller avec des sabres, donner des gifles et lire, il a forcément plus de chances qu’un gars différent. Ma femme m’avait dit qu’ça s’appelle de l’égucentrusme avec un complique de supérieur. Ou complexe de superman. Ou compliqué de supériorité. M’enfin on s’en fout d’comment ça s’appelle HAHAHAHA. N’empêche qu’il s’prend pour le centre du monde et qu’il est très sûr de lui. J’dis pas qu’il s’gourre, mais j’dis juste qu’il devrait faire gaffe. Sur notre île ‘y a pas tellement de concurrence, mais s’il a envie de partir en mer, il risque d’avoir mal aux fesses, parole de Joe ! Parce qu’ici, il trouve tout le temps l’moyen d’se bagarrer et s’en sort à chaque fois. Ch’uis d’accord, il est plutôt fort. En fait, j’crois même qu’c’était le meilleur sur l’bateau. Mais il faut toujours qu’il en fasse trop : des galipettes, des figures, des provocations. Il s’croit invincible et s’permet de narguer les gens. Moi j’me souviens qu’il disait mon vieux père : « Un oiseau plus ça vole haut, mieux c’est. Mais s’il s’écrase, il criera « Aïe » plus fort. » J’crois qu’c’était pas exactement ça, mais c’pas grave. HAHAHAHAHA !

Aussi... J'crois qu'y a un autre truc à savoir sur lui. Evitez d’le répéter partout, ça pourrait embêter la réputation d’mon bar. Ouais, parce que l’vieux Joe il aime ses clients ! Y a pas beaucoup de gens qui le savent, mais j'me rappelle : j'l'ai surpris une fois. Il s'parlait à lui-même, ou alors il causait à un mec, mais j’peux vous jurer qu’y avait personne à côté. Il disait des trucs genre ”Mais tu fais chier à m'mettre dans des situations aussi chaudes, Kiki ! Oui, ch’uis d’accord, t’as envie d’te défouler, mais j’peux pas sauter sur toutes les filles que j’croise non plus !” Et il s'tapotait l'entre-jambes. C'qui est étonnant c'est qu'c'est pas la première fois que j'vois un truc pareil, j'me souviens qu'un jour, l'père Jean-Albert l'avait fait. Ma bonne femme m'a dit qu'ils avaient peut-être une schizo machin-chose héréditaire. Allez savoir.

Pour finir, j’dirais que, même si c’est un sale gamin, on peut pas lui enlever sa détermination. Son rêve, il y tient, ah ça ouais. Sa mère voulait en faire un gentil journaliste et elle a essayé de l’éduquer comme les gens normaux. Mais quand on nait pirate, on l’reste. Ch’uis sûr qu’c’est dans les gènes ou un truc du genre. D’ailleurs, j’me souviens qu’son père m’a dit une fois ” T’sais Joe, quand tu vis avec la mer, tu peux plus t’en passer après. C’est l’appel, un peu comme les cuisses d’une bonne femme ! HAHAHAHAHAHAHA ! ” Ben c’est c’qui lui est arrivé. Sa maman a voulu le tenir à l’écart, et au final ça lui a donné encore plus envie d’faire le contraire. Eh donc, ben il a décidé de consacrer sa vie à devenir un beau et fort pirate. Le plus grand et l’plus célèbre qu’il m’a dit. Et pour ça, tous les moyens sont bons à c’qu’il parait, pas de scrupule. Ah j’vous jure, les gamins, c’est pas croyable.

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Biographie


C’est tout ce que vous avez à nous dire sur lui ?
Ben… J’vois pas c’que vous voulez savoir de plus. J’vous ai dit à quoi qu'il ressemblait et comment qu'il se comportait. Et puis z’êtes qui, vous ? Des types du gouvernement ?
Non, pire. On est le Staff de One Piece Requiem, et on veut savoir un maximum de choses sur lui. Alors si vous voulez pas manger un bannissement de PnJ – si, si, c’est possible, y a pas que les Pj qui risquent leur vie avec nous – j’vous conseille de continuer.
J’vois pas trop c’que vous voulez dire, mais Ok, Ok.
Alors allez-y, racontez-nous la vie de Redhorn Blake. Et en même temps, resservez-nous un verre.

Le bon vieux Joe n’avait jamais vraiment aimé les étrangers. Encore moins les étrangers qui disaient appartenir à un Staff machin chose. C’était pas un chien, ça, le staff ? Et puis pourquoi est-ce qu’ils avaient rajouté un « Requiem » au One Piece du vieux Roger, hein ? Le Requiem… Ce mot-là lui disait quelque chose… Bah, de toute façon avec la quantité d’alcool qu’il avait ingurgitée, il aurait été plus que compliqué pour lui de se souvenir de quoi que ce soit d’un minimum intelligent.
Une fois de plus, le gérant de « La Taverne de Joe » était victime de sa réputation. Cette réputation selon laquelle il connaitrait chacun des habitants de l’île de Bikini Island et qui lui avait déjà attiré pas mal d’ennuis. Toutefois, il prit la peine de sortir sa belle bouteille de Saké et servit chacun des hommes présents. Tiens, pensa-t-il,ils s’sont ramenés aussi avec un panda. Maintenant, c’est sûr, vraiment louches ces mecs. Un œil mauvais dirigé vers chacune des personnes présentes dans son bar, il déclara :


Alors, on va commencer par le commencement. L’île de Bikini Island, ça a toujours été un endroit plutôt tranquille, pareil pour les deux p’tites îles autour de nous. D’temps en temps ‘y a quelques p’tits problèmes mais rien d’bien méchant. Mais ça, c’est parce qu’on a notre p’tite troupe des GroLar’Pirates, l’équipage du capitaine Jean-Albert. On peut pas dire qu’y causent du grabuge, mais z’aiment bien faire du bruit et boire à l’œil chez moi. En échange ils me rapportent des p’tites babioles, le genre de cadeaux qui arrondit mes fins d’mois. ‘ttention, ch’uis un gars honnête moi, c’est juste des cadeaux, hein ? J’ai rien volé si vous voulez savoir.

Joe fit une petite pause, inquiet, et regarda le Staff de One Piece Requiem. A bien y regarder, ils semblaient ne pas trop s’offusquer à cause des p’tits pots-de-vin des GroLar’Pirates. En fait, il semblait même qu’il y avait des pirates parmi eux. Tant mieux, parce que vu comme il était bourré, il aurait du mal à savoir s’il disait une connerie ou pas. Il but cul-sec son verre et enchaina :

Ouais, bref. Donc les Gro’Lar Pirates ils tournent autour de notre île et des deux plus proches de nous aussi. Même si c’est des pirates et qu’ils volent un peu tout c’qui bouge, c’est des chics types, des gars marrants. Donc nous on les aime bien sur notre île, ouais. Et les femmes, elles aiment bien l’père Jean-Albert surtout. ‘Faut l’voir : une vraie saucisse sur patte ce bougre, tout l’temps à courir après les p’tites dames pour jouer à la bête à deux dos. Ch’uis quasiment sûr que la moitié des gosses de notre village, ben en fait, c’est les siens. Mais y en a qu’un seul qu’il a r’connu comme son gamin. J’m’en rappelle, ça s’est passé dans mon bar : ” Gertrude, qu’il a dit, alors, ça fait quoi d’avoir été engrossée par l’capitaine des GroLar’ ? J’veux qu’il s’appelle Jean-Albert IIIè du nom mon fils ! TETETETETETETETETE. ” (Ouais, parce qu’il rigole comme ça l’père Jean-Albert, faut qu’il parle de tétés tout le temps) La bonne dame s’est levée et lui a mis une de ces giflasses, c’était pas beau à voir, et elle a rajouté illico : ” C’pas parce que t’as trempé ton asticot dans mon terrier que ça fait d’toi l’père d’mon fils ! En plus Jean-Albert, c’est un prénom pourri ça ! ” Et elle est partie. Deux mois plus tard, un p’tit gars est né. On raconte qu’à peine il est sorti, il a voulu tâter les seins de la sage-femme. Alors là ça faisait pas de doute, c’était bien l’fils du cap’taine des Gro’Lar Pirates. HAHAHAHAHA ! Comme on s’en doutait, elle l’a pas appelé Jean-Albert. L’pauvre papa, vous savez, pour une fois qu’il décide de prendre un peu ses responsabilités, ben il s’fait jeter. Elle l’a appelé Blake, parce que ça fait « classe » apparemment.

"Il a fini par grandir le p’tiot d’Jean-Albert. Toujours à courir partout et à essayer de voir sous la jupe des passantes. Un vrai cas social en fait. Sa maman a bien essayé de l’éduquer, elle a passé un moment à faire que ça, ouais. Et vas-y que j’paye l’école, et vas-y que j’emmène le prof dans mon lit pour avoir des cours particuliers à l’œil. En même temps, c’est pas l’argent qui manquait dans la famille d’Gertrude, non. C’est les gérants du resto : « Mario & Luigi », le plus gros commerce de toute l’île. Mais même s’il a suivi des cours, ben y a tout l’monde qui s’est rendu compte que c’était pas une vie pour lui ça. Il lui a mené la vie dure à sa p'tite maman. Un sale mioche qu'il était, et il a pas tellement changé, parole de Joe !
"C’gamin, à l’âge de sept ans, il est v’nu m’voir et m’a balancé, mot pour mot – Ah oui, j’vous jure qu’il m’a dit ça, ma mémoire flanche pas encore, j’l’assure : ”T’sais Joe, quand j’serai grand, j’ferai comme Papa. Mais en plus grand, les trois îles ici elles sont trop nazes, moi j’veux faire pareil, mais encore mieux. ” J’vous dis pas la tête que j’ai tirée quand il a commencé à me parler de son paternel. Au départ, j’savais pas qu’il connaissait Jean-Albert. En fait, tout le monde croyait que la mère Gertrude avait coupé les ponts avec lui pour qu’le gamin grandisse « dans un cadre stable et tranquille, pour qu’il devienne un bon journaliste, ou un avocat », comme elle l’avait dit. Mais en fait, non, on était tous cons. (Ouais, parce que j’ai pas pu m’empêcher d’le répéter à mes clients)
"Au moins, la mère Gertrude elle avait réussi son coup, il était pas bête du tout, et il a enquêté pour connaitre son papa. ‘Faut le comprendre, un garçon ça a b’soin d’un modèle. ‘Puis il est tombé sur l’vieux Jean-Albert qui passait par là, et il lui a carrément balancé dans la tronche qu’c’était lui son paternel. Voilà comment il a su qui c’était son père, et tout ça en secret. Plutôt balèze n’empêche. En tous cas, une semaine après qu’il m’ait parlé d’son rêve, toute l’île était au courant que Jean-Albert voyait son fils. Ça a mis la bonne Gertrude dans une colère noire. V’savez, c’est une chic dame la Gertrude, bien gentille et souriante. Mais quand on l’énerve, ça rigole plus du tout. J’me rappelle qu’une fois elle a fait une crise dans ma taverne et qu’elle a balancé les chaises par la fenêtre, ouais."

Se rendant compte qu’il venait de parler vraiment longtemps, Joe se resservit un autre verre qu’il avala d’une traite, puis un autre, et encore un autre. Parce que, comme disait l’bon oncle Sark Ozzy « s’tu veux parler plus, il faut boire plus ». Il se gratta la fesse gauche et raffermit son assise sur son tabouret lorsqu’il croisa le regard assassin du Panda. Bizarre, on aurait dit que de toute la bande de Pecnos qui avaient décidé d’envahir son bar, c’était lui le chef, et qu’il était aussi le plus à craindre. Joe déglutit puis continua son discours.

Bon, jusqu’ici vous suivez bien ?
Continuez.
Ouais, d’accord, HAHAHAHA ! Donc on a découvert que l’petit voyait son père en cachette. Gertrude est venue faire une scène au père Jean-Albert. J’le sais, parce que là encore, ça s’est passé chez moi. C’pas pour rien qu’on est l’bar le plus réputé de tout Bikini Island, ah ça ouais !
Laisse mon p’tit tranquille ! ” qu’elle lui a dit. ” Tu ponds des gosses à tous les coins de rue et tu te décides de pourrir la vie du mien ? ” C’est parti en dispute, mais pour une fois, l’vieux Jean-Albert est resté plutôt calme. Au bout d’un moment, il nous a sortis un truc dingue et tout le monde autour s’est regardé avec des gros yeux.

” TETETETETETETETETE ! Ecoute, HIC ! (il était un peu bourré, et il avait le hoquet) : ce p’tit, il a ça dans le sang. C’est la mer qu’il veut, et la mer le veut. Tu peux rien y faire ma bonne Gertrude Marie-Antoinette. TETETETETETE ! Mais j’vais te dire. HIC ! J’ai vu une vieille femme avant de t’engrosser. Elle m’a raconté une histoire bizarre, en disant que j’étais soi-disant un père indigne, et que si j’m’occupais pas mieux d’mon prochain gosse, l’île serait attaquée par un Roi des Mers, qu’c’était une malédiction, que les Dieux étaient pas contents et tout... HIC ! T’imagines ? HIC! Si y a pu d’île, à quoi ils servent les GroLar’Pirates ? Alors j’ai fait gaffe TETETETETE ! Et j’ai surveillé toutes les femmes que je touchais. ‘Puis y a eu toi, toi et ta bonne grosse paire TETETETETETETE ! HIC ! Et voilà. Mais tant mieux, parce que j’me rends compte que c’est un bon gamin ce p’tit. Heureusement TETETETE ! HIC ! ”

"La pauvre Gertrude savait même plus quoi dire. Elle a balancé des mots du genre « indignée », « égoïste », « abruti » et puis elle est partie. V’vous rendez compte ? L’vieux Jean-Albert a des manières un peu rustres, mais au fond, ça veut dire qu’il tenait à nous, ch’uis sûr. HAHAHAHAHA ! Il s’est sacrifié pour nous sauver et a décidé de s’ consacrer un peu plus à son gamin. Un bon gars, n’empêche ! HAHAHAHA. A partir de là, Gertrude a plus essayé d’empêcher l’fils de voir son père, mais elle a dit qu’elle n’voulait plus en entendre parler. Donc il a grandi, la semaine à l’école et le week-end sur l’bateau des Gro’Lar à vivre une vie d’enfant pirate. D’après c’qu’on m’a raconté, il est vite d’venu l’digne héritier de son père, dans tous les sens du terme : d’abord, un vrai krack en baston ; Il a appris à grimper à la corde, à jouer du sabre et tout et tout. (D’ailleurs, à c’qu’on m’a dit, il était sacrément doué avec les katanas.) Après, aussi chaud lapin que l’était le vieux Jean-Albert. J’dis pas qu’il avait du succès, mais il manquait pas une occasion d’essayer de toucher les seins d’ses voisines. Ca a duré plus de dix ans comme ça, ouais. Une garde séparée qu’elle m’a dit ma femme qu’ça s’appelle. Son père lui a tout appris, tout c’qu’il savait. Et sa mère a bien essayé d’faire pareil, mais c’était plus compliqué. Et puis y a eu c’dimanche soir, le mois dernier. Les Gro’Lar Pirates rentraient d’une virée en mer et étaient venus fêter c’qu’ils avaient gagné chez moi. Le p’tit Blake avait bien grandi. Tout musclé, tout beau et tout. Il avait arrêté l’école et était d’venu un vrai membre de l’équipage, mais passait quand même la s’maine chez sa mère, parce que sinon, ben… Aïe aïe aïe ! Les Gro’Lar s’racontaient à tour de rôle des histoires bizarres sur Grand Line, des trucs à faire froid dans le dos. C’est là qu’le vieux Bill a commencé à faire des siennes. C’est le canonnier d’l’équipage, un bon gros soulard. J’ai jamais vu un mec boire autant d’alcool sans dégueuler, et pourtant, j’en ai vu passer des cas chez moi. Il nous a sorti le truc le plus dingue que j’ai jamais entendu :

…Rough Tell… L’île de Gold Roger, la dernière escale pour les gros molosses ! On dit que c’est là-bas que traînerait son One Piece, même si personne ne sait vraiment à quoi il ressemble. Huc ! Huc ! Huc ! (Ouais, parce qu’son hoquet il est bizarre au vieux Bill.) Mais c’t endroit, ‘y a un autre truc qui l’rend vraiment magique. C’pas une histoire que beaucoup de gens connaissent, non, non. Huc ! C’est un vieil ami, qu’on dit qu’il est parti jusqu’au Nouveau Monde qui m’l’a raconté. Huc ! A Rough Tell vivrait une dame, bien charmante. Apparemment, ça fait depuis des siècles qu’elle est là-bas et qu’elle a gardé son corps de jolie pucelle ! Huc ! Huc ! Eh ben, le secret de sa vie éternelle ce s’rait sa poitrine, qu’on dit qu’elle est la plus belle du monde ! Ouais, vous avez bien entendu, ses tétons c’est une fontaine d’Jouvence ! Huc !
"On raconte qu’en touchant et en pelotant ses gros seins, on vieillirait plus du tout ! Vous pouvez m’regarder avec vos gros yeux bande d’ivrognes ! Huc ! C’que j’dis c’est pas des racontailles ! Mais l’histoire s’arrête pas là, non. Celui qui arrive à peloter la Nymphe de Rough Tell, en plus d’être sacrément content parce que c’est une folle paire de miches HAHAHAHA ben, ne mourra pas de vieillesse, et sera promu à un destin phénoménal. Huc ! L’histoire dit que tout lui sourirait et que jamais on ne pourrait l’oublier. D’ailleurs, ‘y a des gens qui racontent que l’père Roger l’a fait aussi, et qu’c’est pour ça qu’il a eu autant de succès, même après sa mort ! Huc ! Huc !


"Tout l’monde s’est foutu d’sa gueule. Sauf un seul mec. V’vous souvenez, j’vous avais dit que l’jeune Blake avait toujours rêvé d’tout ça, lui. La gloire, les destins de fous, et tout. Et en plus, il fallait tripoter une paire de seins pour réaliser ça… Et pas n’importe laquelle, la plus belle du monde, rien qu’ça. Il en fallait pas plus pour qu’son sang fasse qu’un tour et qu’il commence à sauter partout comme un lapin en chaleur. Voilà mot pour mot c’qu’il a balancé :"
P’pa ! C’est d’ça qu’on a besoin. Tu m’as toujours dit que tu voulais pas aller dans Grand Line et le Nouveau Monde parce qu’il n’y avait rien d’intéressant là-bas. Mais ça ! Ça, c’est intéressant ! La plus belle poitrine du monde, t’imagines c’que c’est ? Waouh!
M’dis pas qu’tu crois aux conneries du vieux Bill quand même ? TETETETETETETE ! J’ai tout c’que j’veux ici, et puis, d’toute façon… Y a personne d’assez fou pour partir là-bas juste pour un truc aussi naze, et j’serai sûrement pas le premier.
Dans ce cas, ce sera moi. ” Tout l’bar a rangé ses grosses dents pourries dans sa bouche et y avait plus un bruit. L’bon Jean-Albert a regardé son fils un instant et a fait de gros yeux ronds. V’savez, j’connaissais sûrement pas Blake autant qu’son père, mais assez en tous cas pour reconnaitre son expression. C’était la même que celle qu’il avait quand il était gamin, quand il m’a dit c’qu’il voulait faire d’sa vie, qu’il ferait mieux qu’son père. Et puis c’est là que j’ai compris qu’il avait enfin une excuse pour le réaliser : d’venir un pirate, un vrai, bien au-delà du trou du cul de South Blue.

Il utilisa son vieux briquet rouillé et alluma le lustre juste au-dessus de lui. Le Staff était là, attendant qu’il daigne enfin continuer son histoire et la conclure. Au-dehors, le soleil commençait déjà à se coucher. Joe se souvenait de Blake, aussi distinctement que s’il le voyait à présent. Bikini Island était une petite île, et tout le monde connaissait tout le monde. Mais les Gro’Lar Pirates, ça c’était quelque chose. Il avait toujours entretenu un lien particulier avec eux, servant parfois même d’intermédiaire entre eux et les villageois. D’ailleurs, ils lui avaient proposé de rejoindre l’équipage, en tant que cuisinier, mais il n’avait pas pu. Son bar lui aurait trop manqué. Il sourit en repensant à toutes les gifles que Blake avait prises, tandis qu’il devenait peu à peu une réplique de son père, avec des mains baladeuses et un rire enthousiaste. Joe se racla la gorge, elle était sèche, et se décida à l’humidifier un peu avec un bon verre de rhum. Ouais, le temps avait beau passer, l’alcool, y avait qu’ça de vrai. Il releva la tête avant de terminer:

Une semaine après, il est parti. Bizarrement, sa mère a pas pleuré l’jour de son départ, même pas de reproche, rien. Au fond, j’me dis qu’elle s’était faite une raison d’puis longtemps. Le gène de l’aventurier, voilà c’qu’il a. En même temps, j’pense que ça d’vait lui faire bien plaisir à la vieille Gertrude d’voir que Jean-Albert était complètement inconsolable et surpris. A mon avis, il s’était attendu à avoir un fils comme lui, trop trouillard pour s’barrer de South Blue. Mais il s’est planté, et bien comme il faut. En plus, comme cadeau d’adieu, Blake lui a carrément piqué son p’tit bateau de pêche, d’la bouffe et deux sabres. HAHAHAHAHA ! J’vous dis pas la tête qu’il a tirée. J’crois que l’gamin s’ra pas satisfait avant d’avoir parcouru l’monde entier et d’avoir mis la main sur cette fameuse poitrine, si elle existe. D’toute façon, même si elle existe pas, j’pense qu’il aura réussi à s’faire un nom sans elle. V’savez, les légendes sont souvent fausses, mais ça a un but philosophique qu’elle raconte ma femme. Ben j’crois qu’c’est c’qu’il y a derrière la Poitrine de Jouvence. Et j’crois qu’au fond, le p’tit Blake le sait aussi.

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Test RP


Une borgne… Ouais, voilà exactement la fille qu’il avait ramenée dans son lit. Si ce caractère avait largement de quoi rebuter certaines personnes, ça n’avait pas réellement été le cas de Blake. D’une certaine façon, la quantité de bière qu’il avait avalée la veille n’avait pas eu pour qualité d’améliorer son acuité visuelle, ou diminuer son incroyablement immense libido. Bien au contraire, elle l’avait poussé dans les bras de la première poitrine en vue et lui avait fait confondre un bandeau cache-œil avec une frange mal coiffée. Evidemment, il aurait pu vivre bien pire, comme cette expérience particulière où il s’était réveillé dans le lit d’un autre homme – rien que cette pensée suffisait à lui donner envie de vomir – avec l’horrible impression d’avoir la bouche toute collante ; d’autant plus que Dakota avait de beaux arguments si on lui exceptait l’œil en moins, les tatouages, les grosses joues et les cicatrices. D’ailleurs, tous ces défauts lui donnaient un petit côté sauvage qui se révélait assez intéressant et véridique une fois dans le lit. Mais là n’était pas réellement le problème…
Le problème venait de ce qu’il s’était déroulé dans les jours qui avaient suivi, quand cinq types s’étaient approchés de lui, l’air plutôt bizarre. Le premier, nanti d’une cigarette bon marché qui lui donnait des airs de fermier, paraissait occupé à le fixer, les yeux soigneusement dissimulés sous son énorme casquette. L’immense moustache blonde et asymétrique qui couvrait ses deux épaisses lèvres ressemblait étrangement à une grosse limace dandinée. Le deuxième, aussi grand et affreux que le précédent, était occupé à mâcher un gigantesque morceau de viande crue, dont le sang dégoulinait en lourdes gouttes. Sans trop devoir le regarder pour s’en apercevoir, on distinguait des dents d’une couleur aussi sombre que le châtain de ses cheveux. Blake but son verre tout en les surveillant du coin de l’œil. Le troisième, monté sur un corps impressionnant de colosse, possédait une tête particulière qui lui refilait des airs de simplet aguerri. Il regardait les deux derniers, d’apparence amoindrie mais avec une lueur un peu plus intelligente que le reste du groupe dans les yeux. Alors qu’il s’apprêtait à partir, quelque chose retint son attention. Le genre de choses qu’il aurait aimé n’avoir jamais connu.

Oh, mais quelle surprise ! Ne serait-ce pas ce cher Blake ?
Tiens… Salut, Dakota. Ca fait… Longtemps.
Ouais, trois jours maintenant. Tu t’rappelles, t’avais dit que viendrais m’voir le lendemain, mais t’as pas donné signe de vie.
Ah ! Oui, c’est vrai, ch’uis désolé. J’ai été un peu occupé, c’est pour ça. HAHAHAHA !
Occupé ? J’t’ai vu trainasser ton gros cul tout mignon ici.
HAHA ? Ah bon ? T’as dû m’confondre avec quelqu’un d’autre.
Non, non, j’jure ! J’pourrais te reconnaitre n’importe où ch’uis sûre HIHIHIHI ! Au fait, maintenant que j’te tiens, j’aimerais t’présenter ma famille, ils comptent beaucoup pour moi.

Sa famille ? Non mais à quoi elle jouait ? Déjà qu’il ressentait un habile mélange de honte et de dégoût pour avoir passé sa langue sur sa peau, elle voulait ensuite le caser ? Blake s’octroya un long et grand rire jaune intérieur, manqua de s’étouffer avec l’alcool qu’il buvait, et répondit :

Ah, heu… Ben c’est super, mais j’vais d’voir y aller, là. Une prochaine fois peut-être.
Alorch’ voilà ch’mon ch’endre ! CHACHACHACHA

Il s’apprêtait à répliquer par une bonne petite vanne mais referma immédiatement la bouche en voyant celui qui l’avait coupé et qui, surtout, avait la prétention de devenir son beau-père. Le monstre était en réalité un des hommes de tout à l’heure, celui qui se baladait avec l’immense morceau de viande entre les dents. D’un mouvement habile du doigt qui lui servit de cure-dents – on remarquait dans son action un savoir-faire digne des plus grands chirurgiens – il se débarrassa d’une énorme boule de nourriture qui était restée coincée tout en lui souriant. Blake avait du mal à se retenir de rire, étrange réaction qu’il était l’une des seules personnes à posséder en somme : quand il se trouvait dans une situation critique, son corps avait la fâcheuse tendance à se mettre à pouffer, et ce n’était qu’après-coup qu’il se rendait compte de ses erreurs. Le vieux Joe lui avait bien dit : « Tu fais p’t-être le caïd sur Bikini, mais en-dehors tu trouveras des types mille fois plus dangereux que toi. Ma bonne femme m’a dit qu’une fois…»
Le mec à la casquette s’était rapproché d’eux, coupant court aux doux souvenirs de Blake, et, à son tour, se mit à parler :

B’jour, moi c’est Cletus, et ch’uis l’tonton d’cette p’tite Dakota. Lui, c’est Horace, son paternel et c’est aussi mon frère. Voilà Bubba, Jimmy Bob et Billy Bob, mes trois gamins.

D’un geste de la main, Casquette-Man montra à tour de rôle le type à la viande, le colosse simplet et les deux gamins. Ayant vécu sur un bateau relativement jeune, Blake s’était fait une expérience plutôt efficace de l’existence avec des types plus âgés et forts que lui. Mais là, en face du père Horace qui devait bien faire le triple de son poids et qui se nettoyait la langue avec un morceau d’os de poulet, il fallait avouer qu’il n’avait pas vraiment d’idée sur la démarche à suivre. L’irrépressible envie de faire une vanne commençait à le gagner, à la manière d’une plante grimpante et étouffante. Calme-toi, calme-toi. Puis, soudainement, un peu à la façon d’un gigantesque éclair s’écrasant au sol, Blake se souvint de la première phrase prononcée par Bouffe-Man : « voilà ch’mon ch’endre ». C’étaient quoi ces histoires encore ? Son gendre ? Mon cul ouais !

Viens, on va discutailler un peu d’la dote, toi et moi.

Horace ne parlait pas (il grognait) c’était Cletus qui prenait les devants, à croire que le premier n’était là qu’en guise de dissuasion physique.

La dote ? Vous entendez quoi, par là ?
Beh, faut bien un p’tit que’que chose pour la famille quand même ! HAHAHAHA ! T’sais, les D’alton c’est un grand clan, mais on a b’soin de fond, alors des p’tits cadeaux font jamais de mal. De toute façon, quand tu rentres chez nous, ben c’qu’est à nous est à toi, et c’qu’est à toi ben c’est à nous. GRHAHAHAHA ! Alors, allez, file-nous c’que t’as.

Le rire de Cletus, grave et immense, ressemblait à un rugissement d’ours. Tandis qu’il parlait, de nombreux postillons vinrent se coller au visage de Blake qui, à présent, était entouré par le gros Bubba et Horace.

Ah, super mais, heu… Elle est censée servir à quoi, la dote ?
GRHAHAHA, t’es aussi vif d’esprit que mon p’tit Bubba, dis-donc. Ben la dote, pour payer les frais d’mariage, t’sais bien, c’est pas donné, tout ça. On va pas faire quelque chose d’gros, mais faut d’quoi payer la bouffe. On aime bien manger, dans la famille. GRHAHAHAHA ! Y a qu’à voir ton beau-père, toujours prêt à s’bouffer que’que chose, pas vrai Horace ? GRHAHAHAHA
Chgrunch, ouais, chgrunch, chgrunch.

Il était dans une sale affaire, ça c’était sûr. Mais même dans les pires situations, on pouvait toujours s’en sortir, parole de Redhorn Jean-Albert. Comme l’avait dit son père, « le code pirate donne une grande règle d’vie, et même si on est jamais partis assez loin pour ne plus sentir l’odeur d’pisse du bar d’Joe, on la connait : si t’es dans la merde, barre-toi. » Voilà exactement la solution à son problème. Il ne restait plus qu’à l’appliquer à présent. Le genre de trucs plus faciles à dire qu’à faire. Inspirant l’air pour sortir une phrase surjouée avec la manière d’un acteur de théâtre pourri, Blake répondit :

HAHAHAHA ! D’accord, je comprends mieux maintenant. Oh, non ! Mais quel dommage, j’ai pas une tune dans mes poches. Je crois que ça va pas être possible pour la dote.

Cletus ne semblait pas être aussi stupide qu’il en avait l’air. Délicatement, il porta une main à sa veste et en sortit un long poignard dont la lame arborait de petites gouttes de sang séchées. Blake déglutit, sa crainte se manifestant par un de ces sourires niais dont il avait le secret.

Je voulais dire que ça ne sera pas possible, pour l’instant ! HAHAHA Attendez, je pars à mon appartement récupérer c’que j’ai, d’accord ? Surtout, ne bougez pas de là. J’en ai pour une demi-heure tout au plus.
D'accord, l’ami. Félicitations, tu vas bientôt r’joindre la grande famille D’alton. GRHAHAHAHAHA !

Alors que le son de ses mots restait encore en suspend dans l’air, Blake sortit du bar par la grande porte aussi vite que ses jambes pouvaient le porter. C’étaient quoi ces conneries ? Les D’alton ? Eh ben ça, franchement, c’était le bouquet ! Son père lui avait déjà parlé d’une grande famille qui opérait sur les quatre Blues, une espèce de gang mal famé à l’affut de la moindre possibilité de sentir la plus infime effluve de pièce de monnaie. Mais, chose à savoir par-dessus tout : ils étaient dangereux. Alors voilà qu’il était dans de beaux draps avec eux, mais qu’en plus, il devait épouser leur borgne de fille. Il fallait que tout revienne toujours à Dakota de toute façon, comme si le souvenir d’avoir couché avec quelqu’un nanti d’un seul œil n’était pas déjà assez douloureux. Mais il n’avait pas le temps pour se morfondre sur lui-même. Il avait trente minutes pour rassembler ses affaires et se barrer de cette ville paumée. Avec un peu de chance, il ne reverrait plus jamais cette bande de dingues et pourrait vivre une belle vie, peinard. Oui, voilà, ça paraissait simple.

Et pourtant…

Vingt minutes plus tard


Blake plongea au sol afin d’éviter l’énorme coup de fouet qui effleura son visage.

Espèce de sale enflure ! J’vais t’apprendre à m’faire des avances, moi !
Ok, ok, ok ! J’ai vraiment pas le temps, là. Ch’uis vraiment désolé si j’t’ai manqué de respect, d’accord ? C’était vraiment dégueulasse de ma part, j’te l’accorde. OH PUTAIN SALE CONNE !

Nouvelle attaque de fouet. Cette fois, la dénommée Melody avait fait mouche, lacérant le bras gauche de Blake qui était en train de se dandiner au sol comme un ver de terre adepte de polka. Reprenant son souffle qui avait été coupé, il se mit à murmurer :

T’es fier de toi, là ? D’ailleurs, ch’uis sûr que si j’me suis tapé la borgne, c’est à cause de toi et tes conneries !

Vous vous demandez sans doute à qui est-ce qu’il parlait ?
Personne n’a jamais vraiment compris, mais il semblerait que Blake soit victime de schizophrénie, un dédoublement aigu de personnalité. Difficile à croire ? Pas forcément. L’île de Bikini Island avait déjà connu des cas de ce genre par le passé, le vieux Jean-Albert, et son père encore avant lui. Les Redhorn avaient toujours été matières à polémique à cause de leur immense libido, capable parfois de leur faire faire des actes irréfléchis à la limite de la stupidité, ou encore de leur faire perdre toute notion de bien et de mal, de réalisme et de naturel. Les pulsions sexuelles, tellement énormes, agiraient alors comme un être à part entière, dévorant leur conscience et se manifestant sous la forme d’un être vil et impossible à satisfaire, éternellement en quête de proie à peloter. Oui, Blake vivait avec une sexualité tellement grande qu’elle occupait une seconde personnalité, terriblement convaincante, persuasive et impérieuse. C’était à elle qu’il parlait, et ce fut elle qui lui répondit. Une voix qu’il était le seul à entendre, qui semblait provenir des entrailles même de son entre-jambes.

Hé, tu c’lois que c’est d’ma faute si tu t’tapes n’impo’lte qui, olé ? Faut a’llêter de toujou’ls vouloi’l me l’filer les me’ldes ! Olé !

Oui, la seconde personnalité de Blake, qu’il appelait Kiki, s’exprimait avec un petit roulement des « r ». Sans doute en adéquation avec la forte pilosité qui recouvrait sa manifestation physique et qui lui donnait un côté mexicain.

J’vais t’tuer !
Non mais c’est quoi ton problème ? J’t’ai dit que j’étais désolé, d’accord ? C’est bon, tu m’as tapé mais il faut vraiment que je m’en aille, maintenant.

Evidemment, Blake n’oubliait pas la situation principale, celle qui l’opposait au Gang des D’alton. Mais cette Melody était sacrément en rogne, et sacrément douée au fouet aussi.

Et ch’uis sû’l qu’elle est sac’lément douée au pieu, olé !

Il roula au sol, petite manœuvre d’esquive qu’il avait apprise sur le Chipolata, navire des Gro’lar Pirates – l’équipage de son père. Ainsi, il parvint à éviter un nouveau coup de fouet, se releva et tenta de galoper aussi loin que possible. Malheureusement pour Blake, quelque chose vint violemment lui frapper l’arrière du crâne, le faisant à nouveau tomber au sol dans un bruit sourd.

Graaah, p’tain ! C’est quoi cette… chaussure ?

Le coupable était une botte : en cuir, avec des éperons terriblement aiguisés qui, s’ils l’avaient touché, l’auraient sans doute tué sur place, avec une odeur de sang. Blake se retourna et se rendit compte que le pied droit de Melody était à présent nu. Elle m’a balancé une botte ? Non mais c’est quoi encore cette tarée ?

Olé, il semble’lait que tu sois dans la me’lde, Blakou.

Relevant la tête, Blake aperçut, juste devant lui, de fines jambes pleines de cicatrices. Ses yeux continuant le mouvement ascendant, ils finirent par rencontrer un visage familier… Dakota.
Merde.

Tiens, Blake. Qu’est-ce que tu fous là ? Oh, mais j’la connais cette botte.
Dakota ! Ecarte-toi, j’vais lui régler son compte à c’t obsédé, t’vas voir !
M’man ? Calme-toi, c’est mon p’tit copain.
Quoi ? J’te signale que c’tte enflure matait ma poitrine et qu’il m’a proposé un rencard bidon. Ch’uis p’t-être pas une lumière mais ch’ais c’que ça veut dire quand même !
Attends… J’comprends pas, là.

« M’man ? » … Voilà, là on pouvait dire qu’il était vraiment, vraiment, vraiment dans la merde. Jusqu’au cou, précisons-le tout de même. Blake profita de ce petit interlude mère-fille pour se relever et décamper – chose compliquée étant donné son mal de crâne et son bras ruisselant de sang. Toutefois, même malgré la distance qu’il avait réussi à placer entre les femmes et lui, il entendit parfaitement la voix de Dakota, incarnée en un cri rauque, une sorte de rugissement léonin :

IL A FAIT QUOI ?!
Olé, si j’étais toi Blakou, j’cou’llais vite ! Oh, mais oui, je suis toi ! COU’LL !

Blake, son sac à dos rempli de vêtements et de quelques Berrys sur l’épaule, continuait de cavaler à toute vitesse. A la sortie de la ville l’attendait déjà la petite charrue à autruches qu’il avait louée, et sur laquelle se trouvaient ses deux katanas. Comment est-ce qu’il avait pu être assez con pour foutre ses seules armes là-bas ?

Ah oui, alo’ls ça je me le demande ! Olé !
Ta gueule Kiki ! C’est d’ta faute si on est en est là ! Alors ferme-la !

Toujours au Nord. C’était par là-bas qu’il courait, et c’était là-bas que l’attendait son « conducteur d’autruches ». Blake bifurqua une fois vers la droite, passa au milieu d’une ruelle pleine de marchands et continua sa course jusqu’à ce qu’il s’arrête brusquement, saisi d’effroi par un bruit à glacer le sang.

GRHAHAHAHAHAHAHA ! Où tu cours comme ça ? Tu veux lui chercher un cadeau à la p’tite Dakota ?
Heu… Ouais, c’est ça ! HAHAHA ! J’vais lui chercher une jolie bague.

Horace, Cletus, Buuba et les deux Bob se trouvaient de l’autre côté de la rue, muraille infranchissable. Il savait qu’à une centaine de mètres seulement derrière eux, il y avait la sortie de la ville. Et surtout, la précieuse charrette d’autruches réputée pour sa grande vitesse.

Dis, pourquoi t’as l’air aussi pressé ? Et dis-moi, c’est quoi c’vilain bobo sur ton bras ? Et puis pourquoi t’as un sac à dos ?

Son père lui avait longuement parlé de Cletus, réputé selon certains pour posséder un don en affaire, et être capable de repérer un menteur quand il en voyait un. Les quinze mètres qui les séparaient étaient suffisants à Blake pour deviner que le chef de famille D’Alton le regardait fixement, l’œil aussi mauvais que quand il l’avait espionné. Il commençait à être épuisé, la sueur dégoulinant le long de son cou et de sa nuque.

T’essaierais pas d’te faire la malle par hasard ? Ch’ais pas si t’es au courant, mais l’dernier type qu’a voulu m’la faire à l’envers a fini en p’tites rondelles dans l’steak d’Horace. GRHAHAHAHAH
Et voilà, ça y est. On est mo’lts. Olé !

Cletus porta une main à sa veste, mais en lieu et place du petit poignard de tout à l’heure, ce fut une hachette qui vint orner sa délicate main.

Chez les D’Alton, un mari reste un mari. Même s’il lui reste seulement une jambe. GRHAHAHAHAHAHAHAHA Bubba, mont’-nous c’que tu sais faire.

Le mastodonte à l’unique cheveu sur la tête acquiesça puis fonça vers lui à une vitesse impressionnante. Instinct de survie ou juste réflexe d’égoïste cherchant à sauver sa peau en se foutant de la gueule d’un mec qui a mal, Blake attrapa un type plutôt épais qui passait par là et le poussa vers Bubba, espérant intimement être capable de stopper ainsi sa course. BOUUUUUM ! Le choc, terrible, envoya valser le pauvre homme qui avait eu la malchance de les croiser contre un mur. Toutefois, le résultat était là. Mammouth-man avait été dévié de sa trajectoire, en tous cas suffisamment pour qu’il rate Blake de peu et finisse sa course dans les étals de pomme derrière eux.

Bien joué, je suis sû’l qu’il se’la enco’le plus en colè’le maintenant, olé !
KIKI, TA GUEULE ! J’ai b’soin d’me concentrer, sérieusement !
OK ! Olé !

Blake détourna son attention de Bubba pour la recadrer vers les quatre autres devant lui. Le plus petit des gamins – qui portait des lunettes – chuchota quelque chose à son frère qui rit avec une niaiserie rare. Celui-ci mit alors une main dans ses poches et en sortit un long et pointu objet rouge. Une fusée ? Difficile de nier le fait que ça risquait de ne pas plaire à tout le monde, et que ça puait cette histoire. Vraiment. Jimmy Bob craqua une allumette et mit le feu à la mèche de son joujou.
Deux secondes, ce fut exactement le temps suffisant pour que : Blake se répète encore qu’il était vraiment dans la merde, un oiseau fasse une crotte sur le morceau de viande qu’Horace tenait et qu’il dévora sans se rendre compte du changement, Dakota et Melody débarquent de l’autre côté de la rue, l’étincelle déclenche le mécanisme de la fusée. La pique rouge s’échappa des mains de Jimmy qui se mit à rire gauchement à une vitesse folle, dans un bruit de succion assourdissant. Etant donnée l’intensité acoustique du truc, il paraissait plus qu’évident que c’était le genre de bombe apte à faire un paquet de dégâts. Avec une chance digne du cocu le plus trompé de l’histoire, la fusée passa à deux mètres de lui et continua sa course derrière. BAAAOOOUUUM ! Une violente explosion se produisit, bientôt suivie par d’épaisses et sombres volutes de fumée, ainsi qu’un cri de rage.

Jimmy Bob ! Petit con ! Tu veux nous tuer ou quoi ?
Merde, mais quelle MERDE !

C’étaient la voix de Dakota et aussi celle de Melody, pas de doute là-dessus. Elles sont déjà là ? Toutefois, la fusée avait eu le mérite de provoquer un chaos monstre, Blake n’aurait pas d’autres occasions comme celle-ci : l’explosion devait sans doute avoir choqué tout le monde, et s’il n’en profitait pas, il était fichu. Il se jeta à corps perdu dans la rue marchande, une main sur la bouche afin de s’empêcher d’inhaler la fumée toxique et l’autre sur les yeux de sorte à les protéger du mieux qu’il pouvait. Il n’y voyait pas plus loin que le bout de son nez tordu, mais c’était déjà suffisant pour avancer. Au bout de plusieurs instants terriblement longs, il finit par arriver à l’autre bout de l'allée, à quelques pas seulement de la sortie de la ville. La charrette était là, il le savait. Il la sentait. Si seulement cette raclure de Kiki ne l’avait pas poussé à draguer Melody, il aurait eu le temps suffisant pour se barrer.

Où ch’est qu’chtu cours, comme cha ? CHAHAHAHAHAHA

Horace était devant lui, les yeux rougis par la fumée le faisant ressembler à un psychopathe accompli. Il essayait tant bien que mal de mâcher le dernier bout de viande qu’il lui restait. Non, il était si près du but, hors de question qu’il s’arrête là. L’ogre lécha le reste d’épaisse cuisse qu’il tenait entre les mains et qui à présent ne formait plus qu’un long os blanc. Celui-ci, vue la manière avec laquelle il le tenait, allait sans doute lui servir d’arme de fortune. Et elle risquait de faire bien mal.

Olé, Blakou. Quand tu veux batt’le un obsédé, tu lui l’files une jolie poitrine à s’mett’le sous les mains. Tu fais comment pou’l batt’le un goinf’le ? Olé !
J’lui refile une jolie viande à s’mettre sous les dents ? Si ça marche, Kiki, t’es un génie ! Hé, Horace !
Ouais, hé, mais… A qui c’est qu’tu causais, là ?
Tu verras ! D’abord, attrape !

Par un hasard aussi grand que celui qui avait permis à Blake de tomber dans la même ruelle que les D’Alton, il avait rangé dans son sac à dos un sandwich au lard qu’il avait acheté à midi. Ainsi, dans un mouvement à la dextérité forcée par l’adrénaline puissante, il parvint à ouvrir son sac, se saisir dudit sandwich et l’envoyer avec une précision redoutable directement sur le visage d’Horace. Ce-dernier, indubitablement par réflexe d’un carnivore entrainé des années durant, ouvrit la bouche et goba le pain d’un coup. Quand il regarda devant lui, Blake avait déjà disparu de son champ de vision.
C’était à toute vitesse qu’il s’était mis à cavaler, allant jusqu’à oublier la fumée qui lui lacérait les yeux et les poumons. Moins d’une minute plus tard, il distingua la charrette d’autruches qui n’attendait que lui pour partir.

Espèce d’enfoiré ! R’viens ici que j’te fasse la peau ! GRAAAAAAAAAH ! Billy Bob, descends-moi ce p’tit con comme on descend un canard.
KREHEHEHEHE.

Des coups de feu retentirent, mais Blake était déjà monté sur la charrette d’autruches, et hors de portée.

M’sieur, YEP ! J’peux savoir, YEP, qui sont ces gens, YEP ?
Ferme-la et fais avancer tes putains d’oiseaux !
On va mou’li’l !!!!
Ta gueule KIKI !
M’sieur, YEP ! Un peu d’respect, YEP ! Et qui est ce Kiki ? Yep !
Siouuuuplaiit ! J'mé'lite pas d'mou'lil, moi !
PUTAIN D’MERDE TU VOIS PAS QUE CES CONS DERRIERE VONT NOUS FAIRE LA PEAU SI TU BOUGES PAS VITE FAIT TON SALE CUL DE YEP ?!

Une balle qui vint se loger dans l’arbre juste au-dessus de lui sembla représenter un argument de choix pour que Yep-man se décide enfin à partir.

YEP, entendu, YEP ! On décolle mes agnelles ! Yep !
CRWIIIIIIIIIN CRWIIIIIIIIIN CRWIIIIIIIIIIN !

Et dans un panache de poussière, les autruches détalèrent, laissant derrière elles la famille D’Alton qui avait – une fois de plus (mais dans des conditions différentes) – perdu un gendre potentiel.

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Infos IRL


× Prénom: Chris
× Âge: 17 years old !
× Aime: Les filles/Sport/Manger/Lire/Ecrire
× N'aime pas: Les fautes/Ma connexion internet/Les cours/Manger des clous/Les massages aux épines
× Personnage préféré de One Piece: Zoro/Luffy/Sanji
× Caractère: Chiant, Troll, Rieur
× Fait du RP depuis : 7 ans oO
× Disponibilité: 7/7 généralement, mais en période de cours ben... :/
× Comment avez-vous découvert le forum ? J'm'étais inscrit sur l'ancien forum des L.I.O.N's mais j'ai dû le quitter. En revenant là-bas, j'ai vu qu'ils avaient migré ici, et finalement, j'ai aussi été séduit *.*







Dernière édition par Redhorn Blake le Ven 27 Juil 2012 - 21:33, édité 5 fois
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Salut Blake, voila ton test RP

Une ile de plus et une aventure de plus. La routine quoi. Sauf que cette aventure la se met d'un coup à sentir un peu mauvais pour ta pomme. D'abord parce que ton aventure d'une nuit (Dakota) est nantie d'une famille nombreuse ( ici : http://requiemsworld.forumgratuit.org/t109-le-gang-des-daltons) et de parents/cousins qui ont décidés qu'il était temps de la marier et que tu étais le gendre idéal. Ensuite parce qu'en quittant les lieux tu as accidentellement essayé aussi de draguer sa charmante mère (Debby) et que les deux l'ont assez mal vécu... Et tu te retrouves à cavaler à travers la ville pour éviter les deux furies qui menacent de te couper les rognons et le reste de la famille qui veut te marier de force...Raconte nous comment tu t'en es sorti.

Bye Red
    Bonjour et bienvenue Blake.
    Bonne chance pour finir ta présentation et faire ce test rp, up quand tu as terminé (sans oublier l'édition du titre).

    Si tu as des questions n'hésite pas !
      YOHOHOHOHOHOHO ! Voilà, test rp posté chers amis du Staff X) j'espère que vous apprécierez autant lire ce rp que moi j'ai apprécié l'écrire Razz
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      Salut mon bon disciple, me v'là pour un premier avis

      Point forme d'abord
      Des passages en orthographe « haché », c'pas le mieux pour checker les fautes, mais j'en ai pas vraiment vu. Dans les parties plus correctes sur la forme, c'est très bon, peu de fautes ; le minimum syndical en somme. C'est good.


      Phy
      Hum. J'ai rien à dire. C'est impec.


      Psy
      Euuuh. Bis repetita ? Des bons points de psychos cohérents. Un bon perso à faire vivre, assurément.


      Bio
      J'ai bien kiffé. Les blagues sur le staff opr, l'histoire en elle-même, le gusse qui raconte et c'te foutu poitrine de jouvence qui m'a plié de rire. Un bon plaisir. Pas d'incohérences notables, une bonne ambiance posée et de bons délires.


      Test Rp

      Test rp maitrisé et bien respecté. La double personnalité est bien fendard. L'action est bien présente et entrainante. Ça fait beaucoup sourire. Le seul petit bémol serait pour des transitions un peu rapide. Mais pour le reste, c'est du tout bon.


      Commentaire court finalement, j'ai aimé de bout en bout et la forme est très bonne, comment ne pas mettre un 1000D ? En espérant que ça soit aussi apprécié par les autres ; le côté pervers du perso m'a peut-être plus touché du fait de mon vieux Plud'. À voir. Donc.

      Bienvenue à nouveau et bon rp !

      Pluche !
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      Yosh. Deuxieme avis. J'crois.

      Niveau description, tout remplit son rôle avec un style assez particulier. Onv oit d'ailleurs qu'à la fin de la psychologie, tu le contrôles mieux qu'au début du physique. Impression ou réalité? Tu t'en fous? Tu vois pas? Bref. Ce style permet de rendre le tout un peu moins monotone et c'est temps (ou tant) mieux.

      Pour l'histoire, c'est vraiment bien ficelé avec des personnages One Picien comme on aime en voir. Les tics de language, les rêves absurdes, les pirates trop trouillards pour Grand Line, la joie et la piraterie. Rien de sanguignolant, juste des pirates à la Luffy. Bref j'ai vraiment bien aimé. J'ai juste pas très bien compris comment Redhorn apprend pour son padre m'enfin l'explication peu claire passe quand même. C'est le tout petit bémol que j'aurais à faire.

      Niveau test rp, on court beaucoup. Enormément d'action. Du coup c'est entrainant, mais ça fatigue vite le lecteur qui aimerait se reposer un peu plus souvent. Surtout que tu manies bien les quelques descriptions que tu fais des D'Altons donc personnellement j'aurais bien aimé en voir un peu plus.

      Bref, j'suis pour un 800D, mais si Red est pour 1 000, pourquoi pas.

      Bon amusement chez nous.

        Salut Blake, dernière voix pour toi.

        Une écriture sympa, peu de fautes, une syntaxe soigné, de éléments de dialogues très one picien, notamment au niveaux des tics de langages et autres rires personnalisés, bref, que du bon.

        Des descriptions sympa et bien imagés, une présentation amusante, bonne idée le questionnaire du staff. Le physique est court mais suffisant et la psycho est tout à fait cohérente avec le perso qu'on voit jouer ensuite.

        La bio fait très manga, le môme qui enquête sur son père et qui le rencontre par moment, le poids de l'hérédité, la mère qui veut le garder à l'abri... Que des codes classique mais bien utilisés. Il manque peut être une touche de drame mais c'est un choix qui se respecte...

        Un test RP énorme avec une très bonne gestion des pnj, description, fidélité, actions, langage, du beau boulot... Une voix intérieure plutôt intéressante, la justification de l'accent mexicain notamment m'a fait sourire. Et une série de séquence action rondement menée. Bref, très chouette.

        Au bilan je suis ok pour le 1000. Validé donc à 1000 dorikis .

        Bye Red