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Deuxième étape ; Une histoire de surveillance [Oneshot]

    Précédemment...

    Une semaine après les évènements de Sirup…

    Deuxième étape ; Une histoire de surveillance [Oneshot] Satoshinoriyaki50000000

    La presse s’était vite emparée des informations concernant Sirup. Les nouvelles sur l’attaque contre la bourgade s’étaient répandues comme une trainée de poudre dans le monde entier. Elles commençaient à inquiéter les habitants de tout East Blue. Il faut savoir qu’il n’y avait pas plus calme que cette région dans le monde. Mais les évènements récents faisaient trembler des populations, et pas qu’un peu. De plus, il n’y avait pas que lesdites populations qui s’en inquiétaient. La marine aussi était assez préoccupée par les actions menées par la nouvelle vague de piraterie, et tout particulièrement par Satoshi Noriyaki, un rookie qui semait la pagaille partout où il passait. La réaction des pontes avait été immédiate dès lors : L’augmentation de la prime de ce nouveau capitaine pirate. De 36 millions, sa prime passait à 50 millions tout rond. Une situation qui alarmait de plus en plus le vice-amiral Keegan et la famille Fenyang en général. Car j’étais moi aussi à cran. Satoshi faisait bien trop de bêtises comme ça, et ses méfaits prenaient une véritable ampleur. Il était même un peu trop tard pour essayer de sauver sa peau ; même si j’avais pris sur moi de continuer à le surveiller pour un petit moment. C’est de ce fait que j’avais suivi de près le navire de mon cousin sans qu’il s’en aperçoive. D’ailleurs, la filature ne dura pas bien longtemps puisque nous en déduisîmes Sarkozyzy et moi, qu’il se rendait à Valdis avec son équipage, une petite ville calme et tranquille comme on en voyait plus…

    Avec la petite caravelle que j’avais réquisitionnée à de vrais marchands qui passaient tout près de Sirup, j’étais même arrivé en avance. Preuve était que je fus témoin de l’arrivée de mon cousin. Et celui-ci ne tarda point à fouler de ses pieds, la terre de Valdis. Quand bien même Satoshi était encapuchonné, je l’avais aisément reconnu et j’avais eu un sourire. Était-il au courant de l’augmentation de sa prime vu comment il se camouflait ? Apparemment non, étant donné qu’il avait passé son temps à naviguer, à moins qu’une mouette ne soit venue lui livrer un journal avec sa nouvelle prime dedans, ou qu’il ait un escargophone dans son navire, ce qui était improbable. Dans tous les cas, il faisait bien de se cacher comme ça, même si la manière de faire était un peu suspecte quand même. Je me mis même à pouffer de rire, avant de me mettre à le suivre, Sarkozyzy près de moi. Nous nous étions encore déguisés comme de simples marchands qui n’attiraient pas trop l’attention. Avec ma popularité auprès de la gente féminine, cela aurait été trop risqué de me vêtir en tant qu’officier de la marine. Elles se seraient sans doute ruées vers moi comme de vraies groupies, de quoi attirer l’attention du capitaine pirate qui m’aurait fui illico presto. Comme quoi, la popularité n’avait pas que des avantages. Nous arrivâmes bientôt en plein centre-ville, avant que Satoshi ne s’engouffre dans un immeuble nommé « Détenland ». Le nom déjà en disait long sur les activités qui s’y effectuaient…

    Nous le suivîmes toujours et débouchâmes au dernier étage où Satoshi semblait avoir engagé une conversation avec un autre homme à la chevelure bleutée. Qui était cet inconnu ? Satoshi avait-il prévu un rendez vous en ces lieux ? Mystère et boule de gomme. Mais au moment même où je décidai de m’avancer vers eux, Sarkozyzy me retint d’une épaule. Il sortit de son costume, une prime que je zyeutai rapidement, avant de froncer les yeux. Reyson D. Anstis ! Un autre primé de la nouvelle vague de piraterie. D’quoi me faire soupirer longuement. Mais il n’y avait pas que ça, puisque lorsque je m’étais retourné pour voir la prime, j’avais aperçu quelque chose de bizarre sur l’avenue, en bas. Tout en finesse, je m’approchai du vide, avant de voir une lourde armure ambulante qui trainait tout juste derrière une femme. Et là, mon cœur ne fit qu’un bond ! Shippû ! Shippû Kurushimi ! La seule pirate que j’avais… Que j’avais… Et suivie de près par le mystérieux colonel Rayken ! Mais qu’est ce qu’ils faisaient tous ici ? Va savoir… Toujours est-il que je n’étais pas là pour eux. Satoshi était ma seule priorité. Cependant, il semblait avoir fini de converser avec le fameux Reyson qui sauta dans le vide, avant d’aller faire quelque chose qui me dégouta au plus haut point : Changer le sexe de Shippû, et je ne sais comment. Un fruit du démon ? Sans aucun doute. J’eus un haut le cœur et une sensation désagréable de nausée. Pourtant, je me retins de vomir, puisque je ne savais pas si Shippû était originellement un homme ou une femme…

    Et brusquement, tout s’enchaina ! Satoshi se mêla à la partie, agressa Shippû sous la mine amusée de Reyson qui semblait être satisfait de l’argent que le capitaine pirate lui octroya pour sa besogne. C’est à ce moment là qu’un vent de panique souffla sur la ville, étant donné que les habitants reconnurent aisément les deux primés qui étaient aux côtés de Shippû. Tous se bousculèrent, désertant rapidement les lieux, comme si fuyant la peste. L’air était lourd, l’atmosphère pesante. Mais au moment même où Reyson allait encore faire une bêtise, s’interposa un officier de la marine qui fit une entrée fracassante, puisqu’il bousilla un immeuble d’un simple saut. Était-ce Rayken sans armure ? Franchement, ni Sarkozyzy ou moi ne pouvions y répondre. Toujours est-il qu’il s’agissait d’une vraie armoire à glace vêtu d’un manteau de la marine qui attestait de son grade dans les rangs. Un vieux d’la vieille. Il se battait avec une hallebarde ? Très original ! Et ça allait être intéressant à suivre tout ça. Ne me gênant point, je pris place sur une chaise, avant de commencer à regarder le combat. Il était sanglant. Vraiment sanglant. Et pas qu’un peu. L’officier faisait mouche, et il semblait que ni Satoshi, ni Reyson ne soient à la hauteur de son niveau. De notre emplacement, nous pouvions apercevoir des mouvements au loin. D’autres marines et des chasseurs de primes venaient prêter main forte. Comme si l’officier actuel en avait besoin. Il était d’ailleurs très prêt de tuer Satoshi. Fallait-il que j’intervienne ?! La question ne se posait même pas !

    Mais alors que j’étais prêt à bondir comme un lion pour aller mettre fin à ce combat et simuler l’arrestation de Satoshi, Reyson qui n’avait pas encore dit son dernier mot s’attaqua également à l’officier. Il fut rapidement vaincu, mais prêta main forte à mon cousin qui put se relever comme un véritable guerrier et répondre à son tour. Le combat prenait une autre tournure puisque l’officier semblait soudainement mal en point. Un coup tordu de Reyson et de son pouvoir bizarre ? Sans doute. Ce qui permit alors à Satoshi de relever le dernier et de fuir. Un homme doit savoir battre retraite comme on dit, et il faisait bien ! Malheureusement pour eux, les autres marines et les chasseurs de primes ne voyaient pas leur fuite d’un bon œil. Ils commencèrent à encercler les primés et se mirent à les attaquer en groupe, mais rien à faire. A eux deux, ils faisaient quand même 95 millions de berrys, ce qui n’était pas un rien. Pour ma part, je sautais d’immeubles en immeubles pour pouvoir suivre correctement leur progression et intervenir si besoin. Mais après quelques minutes de combats et ruisselant complètement deux sang, les forbans étaient complètement à bouts. Ils étaient alors à la merci des autres marines, quand d’autres pirates vinrent les sauver in-extremis. Et c’est ainsi qu’ils purent avoir la vie sauve et fuir la ville en deux temps trois mouvements. Il avait décidément beaucoup de chance ce petit… Beaucoup de chance. Et j’espérais pour lui que cette chance allait toujours le suivre…

    Pour ma part, il était maintenant temps d’arrêter de surveiller. Satoshi était devenu une grande personne à même de se débrouiller tout seul. Je savais que la raison principale qui avait motivé mon père à m’ordonner cette mission de filature, était de m’assurer qu’il était devenu une personne mature. Et je pouvais l’affirmer avec conviction : Satoshi était devenu quelqu’un de mûr, réfléchi. Et ce n’est pas comme si nous pouvions faire grand-chose pour changer la donne. Un primé restait un primé, surtout qu’on n’effaçait pas 50 millions comme ça, d’un claquement de doigts. Il s’était aussi fait des alliées de taille. Red John, Reyson… Bref, que de gros calibres. J’hésitais un peu à faire des rapports sur la dangerosité de Satoshi, mais il le fallait. C’était impératif. Je me devais de rester objectif et juste. J’ne passais jamais la justice avant ma famille, mais je n’avais dorénavant plus le choix en ce qui concernait mon cousin. Il commettait ses actes tout en sachant qu’il avait toute une famille dans la marine… Nous nous devions donc d’agir comme s’il s’agissait d’un pirate comme un autre, également, et peu importe s’il devait mourir… C’est dans cet état d’esprit que je fis mon retour à Shell Town en pleine reconstruction, ainsi que mon rapport de surveillance sur ce nouveau rookie que j’envoyai directement à mon père et autres autorités. D’ailleurs, quelque chose me disait que mon paternel l’avait fait pour nous deux… Pour Satoshi, mais aussi pour moi. Car il me fallait me faire à l’idée que je devrais un jour le recroiser…

    Et ce jour là, il n’y aurait pas de « cousin » qui tienne…