« Boss, Boss, vous devriez lire cette article, je suis certain que ca pourrait vous intéresser. Ils parlent d’une… »
« Hmmmh »
Jones lui arrache nonchalamment l’édition de la gazette et fait signe à l’homme de main de se retirer pour que de son côté, il puisse me plonger dans la feuille de chou comme il en a pris l’habitude depuis maintenant quelques années. Un évènement inédit faisait les gros titres et empiétait sur toute la première page habituellement plus moribonde. Le bordel répondait au nom pompeux de « La quatrième édition des jeux olympique de la trinité «. Une foutue représentation sportive faisait la couverture de la gazette, rien que ca. Bordel habituellement ces choses là sont relégués à la rubrique sports et culture physique. La chose dérange, la chose interpelle l'esprit habituellement serein et tranquille de Sharp, il n’a jamais entendu parler de ces soi disant jeux olympiques et reste soupçonneux quant à cette démonstration de testostérone et d’orgueil. Il pourrait bien s’agir d’une énième ruse de la marine pour capturer un bon nombre de pirates assez étroit d’esprit pour s’y rendre. Il se décide à engager une lecture approfondie de l’article.
« Les jeux olympiques de la trinité réunissent tous les quatre ans des sportifs anonymes de toutes les Bleues et de Redline pour un affrontement épique dans une série d’épreuves toutes plus loufoques les unes que les autres. Saut en longueur avec prise d’élan sur les mains. Boxe avec uniquement les petits doigts. Course en sac lesté. Lancé de palourdes, tirs de vrais pigeons et des épreuves encore plus inédites vous attendent cette année encore. L’épreuve reine reste cependant le pentathlon en relais : une série de cinq épreuves qui nécessite la coopération de trois personnes qui ne se connaissent ni d’eve ni d’adam. La composition des équipes résulte du fruit du hasard, aussi vous ne connaîtrez pas vos partenaires mais devrez en conséquence jouer avec les avantages et défauts propres à chacun d’entre eux. Que c’est palpitant, mes amis ! A la clé pour les vainqueurs : une médaille en presque vrai or, une prime de 15 millions de Berrys à se partager ainsi qu’un week end en thalasso et un porte clef. «
Un sourire spontané se dessine sur une mine désormais complaisante. L’idée le séduit bigrement, 15 millions de berrys constitue une belle somme pour étendre ses affaires puis truand oblige, il ne pouvait pas manquer une telle opportunité pour se faire de la maille. La connerie de médaille, le porte clef et le week end en thalasso, il comptait bien les laisser à ses futurs partenaires, le monde est ainsi fait qu’il existe toujours des types assez nigaud pour préférer ces lots bidons au lieu de prendre l’oseille. Jones était conscient qu’il était loin d’être un sportif aguerri et qu’il risquait de se faire ravir la vedette par des athlètes méritants. Il se faisait pas trop de bile à ce sujet, le règlement n’interdisait pas les coups bas et les tricheries en tous genres et dans ce domaine là, aucun type ne pouvait lui tenir tête ou exceller son degré de fourberie. Règle numéro 48 du code des truands, toujours se montrer plus malin que son prochain dans n’importe quel circonstance. En ce qui concerne ses partenaires, ce serait une autre histoire, tout ce qu’il espérait c’était de ne pas être entiché d’une équipe de bras cassés au quotient intellectuel avoisinant le zéro pointé. Depuis qu’il s’était installé à Luvneel, Jones avait développé un don pour sentir les coups fumants et dieu sait que celui-ci promettait des retombées lucratives foutrement copieuses. Il vérifia la position de l’archipel de la trinité où devait avoir lieu ces jeux, il s’agissait d’un ensemble de trois îles aux confins de South Blue. Le Black Mask se leva alors s’avança de quelque pas dans la cour intérieure de l’un des repaires des docks dans lequel il séjournait et s’adressa d’un ton intéréssé aux hommes de main qui figuraient derrière lui
« Les gars, ca vous intéresserait de devenir champion olympique ? Hahaha »
Trois semaines plus tard sur l’archipel de la trinité.
Jones parvient enfin à rallier le fameux archipel de la trinité, composés par trois îles distinctes. L’île de Waka où se déroulent les jeux, le stade qui y est construit peut accueillir jusqu'à quarante mille spectateurs. Point important, l’ile n’est pas plus grande que la taille du stade. La seconde Ile dénommé Loca est reliée a la première par un chemin de terre émergeant de l’eau et qui fait près de 500 mètres de long pour trois mètres de large, elle recoupe toutes les infrastructures et la logistique nécessaire au bon déroulement des jeux, c’est également sur cette ile que les bateaux accostent. Enfin l’île Noah, qui est la plus grande est de la même façon reliée à la précédente. C’est sur cette ile qu’on trouve tous les hôtels, restaurants commerces, boutiques de souvenir hors de prix ainsi qu’un contingent de la marine. Il y fait bon vivre, le climat est tempéré toute l’année.
Arrivé sur Loca, Jones constate avec admiration le magnifique stade dernier cri érigé pour cette quatrième édition des jeux olympiques de la trinité. Une structure bâtie dans un alliage à la fois souple et rigide de plus de 100 mètres de haut qui s’étend sur toute la superficie de l’île, un tel complexe technique est proprement incroyable. Sous les feux de la rampe, l’intérieur du stade brille de mille feux et les différentes installations qui le composent sont éclairées par pas moins d’une cinquantaine de projecteurs distincts. A peine arrivé sur l’île, Jones n’est qu’un quidam dans une marrée humaine qui se déverse de manière ininterrompu dans les gradins de l’arène. La foule transcendé par la passion du sport est déchaîné et portent les couleurs à l’effigie de l’île de leur champion. La folie, la fièvre, la volonté de gagner envers et contre tout s’empare des spectateurs embrasé par ce feu inextinguible de sport, de compétition et de médailles. Cela dépasse l’entendement humain et ceux qui n’y assistent pas ne pourront jamais comprendre la force et la puissance de cette frénésie qui gagne chaque pore de votre être et l’élève à un niveau indicible de la compréhension humaine. Même Jones, habituellement étranger à ce genre de sentiments, le ressent battre au plus profond se sa carcasse. Jones traverse la bande de terre le ralliant à Waka et s’avance bientôt comme des centaines d’autres athlètes vers l’atrium où sont tirés au sort les groupes d’athlètes. La tension est palpable dans l’assemblée, tellement lourde qu’on pourrait la couper au couteau. Une appréhension générale gagne la place, les compétiteurs raclent leurs gorges plutôt deux fois qu’une, certains sont même pris de crise d’urticaires tant la pression est grande et le doute est omniprésent. Les dirigeants se rejoignent au bureau central et vont annoncer la composition des équipes.
« Hmmmh »
Jones lui arrache nonchalamment l’édition de la gazette et fait signe à l’homme de main de se retirer pour que de son côté, il puisse me plonger dans la feuille de chou comme il en a pris l’habitude depuis maintenant quelques années. Un évènement inédit faisait les gros titres et empiétait sur toute la première page habituellement plus moribonde. Le bordel répondait au nom pompeux de « La quatrième édition des jeux olympique de la trinité «. Une foutue représentation sportive faisait la couverture de la gazette, rien que ca. Bordel habituellement ces choses là sont relégués à la rubrique sports et culture physique. La chose dérange, la chose interpelle l'esprit habituellement serein et tranquille de Sharp, il n’a jamais entendu parler de ces soi disant jeux olympiques et reste soupçonneux quant à cette démonstration de testostérone et d’orgueil. Il pourrait bien s’agir d’une énième ruse de la marine pour capturer un bon nombre de pirates assez étroit d’esprit pour s’y rendre. Il se décide à engager une lecture approfondie de l’article.
« Les jeux olympiques de la trinité réunissent tous les quatre ans des sportifs anonymes de toutes les Bleues et de Redline pour un affrontement épique dans une série d’épreuves toutes plus loufoques les unes que les autres. Saut en longueur avec prise d’élan sur les mains. Boxe avec uniquement les petits doigts. Course en sac lesté. Lancé de palourdes, tirs de vrais pigeons et des épreuves encore plus inédites vous attendent cette année encore. L’épreuve reine reste cependant le pentathlon en relais : une série de cinq épreuves qui nécessite la coopération de trois personnes qui ne se connaissent ni d’eve ni d’adam. La composition des équipes résulte du fruit du hasard, aussi vous ne connaîtrez pas vos partenaires mais devrez en conséquence jouer avec les avantages et défauts propres à chacun d’entre eux. Que c’est palpitant, mes amis ! A la clé pour les vainqueurs : une médaille en presque vrai or, une prime de 15 millions de Berrys à se partager ainsi qu’un week end en thalasso et un porte clef. «
Un sourire spontané se dessine sur une mine désormais complaisante. L’idée le séduit bigrement, 15 millions de berrys constitue une belle somme pour étendre ses affaires puis truand oblige, il ne pouvait pas manquer une telle opportunité pour se faire de la maille. La connerie de médaille, le porte clef et le week end en thalasso, il comptait bien les laisser à ses futurs partenaires, le monde est ainsi fait qu’il existe toujours des types assez nigaud pour préférer ces lots bidons au lieu de prendre l’oseille. Jones était conscient qu’il était loin d’être un sportif aguerri et qu’il risquait de se faire ravir la vedette par des athlètes méritants. Il se faisait pas trop de bile à ce sujet, le règlement n’interdisait pas les coups bas et les tricheries en tous genres et dans ce domaine là, aucun type ne pouvait lui tenir tête ou exceller son degré de fourberie. Règle numéro 48 du code des truands, toujours se montrer plus malin que son prochain dans n’importe quel circonstance. En ce qui concerne ses partenaires, ce serait une autre histoire, tout ce qu’il espérait c’était de ne pas être entiché d’une équipe de bras cassés au quotient intellectuel avoisinant le zéro pointé. Depuis qu’il s’était installé à Luvneel, Jones avait développé un don pour sentir les coups fumants et dieu sait que celui-ci promettait des retombées lucratives foutrement copieuses. Il vérifia la position de l’archipel de la trinité où devait avoir lieu ces jeux, il s’agissait d’un ensemble de trois îles aux confins de South Blue. Le Black Mask se leva alors s’avança de quelque pas dans la cour intérieure de l’un des repaires des docks dans lequel il séjournait et s’adressa d’un ton intéréssé aux hommes de main qui figuraient derrière lui
« Les gars, ca vous intéresserait de devenir champion olympique ? Hahaha »
Trois semaines plus tard sur l’archipel de la trinité.
Jones parvient enfin à rallier le fameux archipel de la trinité, composés par trois îles distinctes. L’île de Waka où se déroulent les jeux, le stade qui y est construit peut accueillir jusqu'à quarante mille spectateurs. Point important, l’ile n’est pas plus grande que la taille du stade. La seconde Ile dénommé Loca est reliée a la première par un chemin de terre émergeant de l’eau et qui fait près de 500 mètres de long pour trois mètres de large, elle recoupe toutes les infrastructures et la logistique nécessaire au bon déroulement des jeux, c’est également sur cette ile que les bateaux accostent. Enfin l’île Noah, qui est la plus grande est de la même façon reliée à la précédente. C’est sur cette ile qu’on trouve tous les hôtels, restaurants commerces, boutiques de souvenir hors de prix ainsi qu’un contingent de la marine. Il y fait bon vivre, le climat est tempéré toute l’année.
Arrivé sur Loca, Jones constate avec admiration le magnifique stade dernier cri érigé pour cette quatrième édition des jeux olympiques de la trinité. Une structure bâtie dans un alliage à la fois souple et rigide de plus de 100 mètres de haut qui s’étend sur toute la superficie de l’île, un tel complexe technique est proprement incroyable. Sous les feux de la rampe, l’intérieur du stade brille de mille feux et les différentes installations qui le composent sont éclairées par pas moins d’une cinquantaine de projecteurs distincts. A peine arrivé sur l’île, Jones n’est qu’un quidam dans une marrée humaine qui se déverse de manière ininterrompu dans les gradins de l’arène. La foule transcendé par la passion du sport est déchaîné et portent les couleurs à l’effigie de l’île de leur champion. La folie, la fièvre, la volonté de gagner envers et contre tout s’empare des spectateurs embrasé par ce feu inextinguible de sport, de compétition et de médailles. Cela dépasse l’entendement humain et ceux qui n’y assistent pas ne pourront jamais comprendre la force et la puissance de cette frénésie qui gagne chaque pore de votre être et l’élève à un niveau indicible de la compréhension humaine. Même Jones, habituellement étranger à ce genre de sentiments, le ressent battre au plus profond se sa carcasse. Jones traverse la bande de terre le ralliant à Waka et s’avance bientôt comme des centaines d’autres athlètes vers l’atrium où sont tirés au sort les groupes d’athlètes. La tension est palpable dans l’assemblée, tellement lourde qu’on pourrait la couper au couteau. Une appréhension générale gagne la place, les compétiteurs raclent leurs gorges plutôt deux fois qu’une, certains sont même pris de crise d’urticaires tant la pression est grande et le doute est omniprésent. Les dirigeants se rejoignent au bureau central et vont annoncer la composition des équipes.