Quand le chat n'est pas là [ Pv Galowyr dyrian & Iwan-Dimitri Koprovski ]

Quelques jours s'étaient passés depuis que j'ai quitté l'ile party party (autre ile) après une violente altercation que j'ai eu dans une auberge avec un pirate et deux agents du gouvernement qui d'ailleurs semblaient porter très à coeurs leur rôle dans cette société. Ainsi je me trouvais en tant que clandestin dans un navire de marchand où je pus récupérer normalement et me remettre de mes blessures de la confrontation précédente en attendant d'accoster sur l'ile voisine. Une ile qui s'est avéré être le royaume de Luvneel.

Je foulai donc le sol de ce royaume qui me semblait être un royaume où il faisait bon vivre en à croire les habitants qui souriaient a tout bout de champ, j'étais devant l'entrée de la ville de Taraluvneel. Je me baladai à travers les rues de cette ville qui pourraient bien être désigné comme étant un paradis pour les personnes paresseux. On pouvait carremment voir sur les visages des gens qui s'y trouvaient qu'ils sont de nature insouciantes et ne souhaitaient que s'amuser et cela si possible pour tout le reste de leur misérable vie, Pfff ......J'en étais presque dégouté de les voir ainsi.

Bref.......Comme à mon habitude j'étais d'abord allé à la recherche d'un bar histoire de me désaltérer et de me détendre un peu avant de reprendre la route. Mon voeu fut exaucé après quelques petites minutes de recherche je me retrouvai devant un bar qui se faisait appeler " Le chant des sirènes " . De l'extérieur l'apparence était parfaite, rien à y ajouter et à l'intérieur, le bar était presque rempli, surement que tous les soulards de la ville s'étaient donné rendez-vous ici.

Je fis mon entrer dans la salle avant d'aller m'installer au bar quand quelques instants après un type entra à son tour dans le bar. Pendant que des personnes se mirent à se pousser de son chemin afin de le laisser passer, quelques-uns se mettaient à murmurer des trucs sur la personne en question et d'après ce que j'avais pu entendre, ce mec était une figure qui depuis quelques semaines terrifie les habitants de cette ville. Hummm ............ Les choses commençaient à être intéressantes.


Dernière édition par Kusanagi le Lun 26 Nov 2012 - 0:41, édité 2 fois
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Ah Luvneel … Un joli petit royaume de North Blue , une sympathique petite bourgade où vous n’êtes pas sans savoir en lecteur avisé que c’est en cet endroit que se formèrent les fameux Bloody Sorrow après la rencontre entre Drogo Pän Dragon et de notre héros adoré Galowyr. Peu de temps avant cette rencontre, le borgne comme à son habitude tentait de survivre dans ce vaste monde, qui n’avait à ses yeux qu’un seul but lui mener la vie dure. Ce qui signifiait ni plus ni moins que le balafré vivait de travaux qui sortaient largement de la légalité. Il s’était associé à un membre de la pègre locale, une petite frappe qu’on surnommait l’Andouillette du fait de son corps gras, de la forte odeur qu’il dégageait et de sa relative stupidité mais ce dernier payait suffisamment Galowyr pour que celui-ci puisse assouvir la soif d’alcool, de combats et de tabac.

Il faut dire que le borgne méritait bien le salaire qu’on lui versait. Galo s’était en effet montré bien plus efficace que les pathétiques hommes de mains de l’Andouillette. Le pirate et les brigands s’étaient en effet rencontrés dans un établissement sordide et une dispute avait éclaté. L’éborgné s’en était débarrassé facilement et c’était vu proposé par l’Andouillette de les remplacer. Le mafieux de seconde zone avait fait là une excellente affaire. La nouvelle recrue s’était montrée d’une efficacité que son nouveau chef n’avait pas imaginée. De petits trafics tout ce qu’il y a de plus minable, les deux compères étaient passé au niveau supérieur grâce au talent du manchot. La bande de l’Andouillette commença à être plus crainte dans les bas-fonds du royaume et notamment son borgne de lieutenant. Et l’argent provenant des nombreux vols et extorsion, ainsi que de l’élimination d’autres petits mafieux locaux, servaient dorénavant à arroser de pots vins la garde royale, et de remplir tous les soirs le godet de Galowyr.

Comme tous les soirs l’homme au crochet après une rude journée de travail, s’en alla faire son rapport à son chef, qui au fur et à mesure qu’il s’enrichissait devenait de plus en plus gros et de plus en plus gras. D’un ton blasé, le borgne raconta comment il avait cassé le bras d’un des marchands du port qui avait refusé de faire un prix à la bande sur ses marchandises, ou comment une jeune recrue vindicative de la garde royale avait eu un terrible accident dans une ruelle du quartier marchand. Ce genre de vie n’embêtait pas le borgne pas plus qu’elle ne le ravissait. A ces yeux de gamins des rues, ce boulot là en valait un autre, il volait depuis son plus jeune âge et ne voyait pas de raison que ça change, même si il se sentait prisonnier des hauts bâtiments de la ville. Tout dans ce maudit royaume avait l’aspect d’une prison à ses yeux. Il n’avait qu’une envie partir de cette maudite île et aller voir ailleurs. Mais les poches vides et sans navire ça n’allait pas être évident. Tant pis comme toujours il patienterait jusqu’à ce qu’une opportunité s’offre à lui. Il toucha sa part quotidienne des bénéfices, et après un au revoir des plus nonchalant quitta le repaire poussiéreux et s’en alla dépenser cette paye durement gagné dans la première taverne venue.

La première venue fut « le chant des sirènes ». Un bien joli petit établissement, la façade en pierre blanche était d’une propreté impeccable, tout comme les quatre vitres des fenêtres qui donnaient sur la rue. L’enseigne représentait une charmante sirène, aux longs cheveux blonds dont la poitrine était couverte par deux coquilles saint jacques. Le borgne poussa un soupire, il aimait mieux les bons vieux troquets poussiéreux, sentant l’alcool et le mâle. Tant pis, il n’avait pas que ça à faire de chercher un bar et il avait soif. Il ouvrit la porte en luis donnant un coup du plat du bien et rentra. Les regards se tournèrent vers lui, et des bruits de chuchotements se firent entendre. Un léger sourire se dessina sur son visage, il était donc si connu que ça … Il alluma une de ses cigarettes tout en demandant au tenancier :

Patron, ton alcool le plus fort et le moins chère !

En attendant sa commande, il remarqua qu’un type le fixait. De son seul œil gris, le borgne le fixa à son tour.

Ma tête te revient pas gamin ?
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Luvneel. Royaume nordique des océans du monde. Jamais le vieillard n’aurait pensé revenir ici. À croire que le hasard de la navigation réservait toujours d’étonnantes surprises au vieil aventurier qui atteignait sa douzième année d’exploration de North Blue.

C’est avec humeur qu’Iwan accueillit les hautes tours et les imposants bâtiments qu’il avait toujours envié, ayant passé une importante partie de sa vie dans les sous-sols secrets du gouvernement, il n’avait jamais pu observer de paysage de haut. Regardant toujours les pics élevés qui semblaient le narguer, le vieux con fit mouiller sa coque de noix dans les eaux calmes et sales du port de la l’île. Le port très achalandé comme à ses souvenirs lui offrit avec joie de le retrouver une foule de marchands, de dockers, de marins et de citadins tous plus bruyants les uns que les autres pour s’assurer que le scientifique puisse se souvenir à quel point il avait été heureux de quitter cette île où il avait été retenu captif plus de vingt ans.
Sa barque arrimée, sa moustache lissée et ses vêtements de ville enfilés, Koprovski ne perdit point de temps et s’enfonça sans trop de dynamisme dans les dédales des rues de la cité. Vieille ville mal entretenue qu’elle était, Taraluvneel n’était que pour le vieux con un prétexte de plus pour partir à l’aventure et rechercher les grands espaces. En effet, il ne fallut pas plus de dix minutes de marche dans la cité pour que Iwan-Dimitri se sente déjà à l’étroit.
Histoire de rester concentré sur le but de sa visite ainsi que…

Une seconde. Mais qu’est-ce que le vieux Iwan pouvait bien foutre dans une ville qu’il fuyait depuis déjà une décennie? Lui-même n’en avait aucune idée. Bien décidé à se trouver une occupation et ne pas faire de ce voyage une perte de temps, le professeur se résigna à se trouver une auberge pas trop moche ni trop crade pour se payer une mousse et faire le point sur sa situation. « Le chant des sirènes ». Un nom d’établissement paumé que donnerait un pirate nostalgique à n’importe quelle auberge qu’il fonderait. Bref, pour l’originalité on repassera, mais le mur avant de l’auberge présentant une architecture audacieuse bâtie en pierre blanche faisait déteindre la façade du bâtiment par rapport aux autres édifices qui côtoyaient l’auberge.

C’est donc sous cette enseigne digne de vieux poèmes guignols de romancier sexagénaire que le vieux con vint commander « une bonne vieille bière tout juste sortie d’chez l’prodo ! » comme lui expliqua avec enthousiasme le propriétaire.

C’est l’ambiance morne et chiante d’une taverne comme les autres qui attendait Koprovski sous le toit du « chant des sirènes ». Des idiots revenant du boulot entre potes, des soulons habitués et d’autres inutiles maintenaient le bruit assez élevé dans la pièce. Des fauteuils, une table de billard, des cibles pour lancer de dards ainsi qu’un bon nombre de tables faites du même matériau minéral que celui de la façade représentait la totalité du mobilier réservé aux clients. Sinon, un bar, une cuisine et un escalier menant probablement à la réserve à l’étage terminait la description de l’établissement de consommation alcoolique.

Perdu dans le reflet que lui offrait son breuvage, Iwan-Dimitri se mit sans le réaliser à réciter la suite de Fibonacci sur un ton morne et calculateur.

C’est l’absence de bruit après un temps incalculable de nombres calculés qui expulsa le vieux con de sa transe. Un homme venait de traverser la porte de la taverne et s’avançait désormais vers le bar où le maître des lieux, un verre et un chiffon à la main, l’attendait d’un œil inquisiteur. Malgré le barman qui ne connaissait visiblement le borgne, plusieurs clients alentour se mirent à chuchoter à son propos. C’est justement l’information qu’il manquait au vieillard pour se trouver une occupation dans cette ville que ce dernier pu capter dans la conversation à voix basse de deux hommes à sa gauche.

Après avoir retenu les paroles échangées par les deux hommes qui se levèrent ensuite pour quitter le bâtiment qu’Iwan-Dimitri ne put échapper un léger ricanement.
Apparemment, cette homme travaillait ces derniers temps pour un dénommé l’Andouillette. C’est malheureusement le borgne qui devrait vivre de problèmes sur cette île. Car en effet, le vieux scientifique était conscient de l’existence de l’Andouillette sur Luvneel depuis plus d’une décennie. À l’époque associé à un autre homme aujourd’hui disparu de la circulation de la pègre locale, le déjà grassouillet petit gangster tentait sa chance dans la triche aux jeux de hasards et ainsi qu’aux jeux de dés et de cartes pour rapidement se faire une fortune et gravir des échelons dans les divers domaines de la criminalité tant développée sur North Blue. Si cet homme à l’œil manquant était réellement à la solde du aujourd’hui semblait-il très connu L’Andouillette, il pourrait être utile au vieillard de pouvoir faire un rapide rencontre à l’homme qu’il avait réussit à battre à son propre jeu en trichant habilement dans une partie de Black Jack qui avait coûté sa barque au débutant dans l’art de la fourberie. Rien n’était plus facile pour le vieillard de battre un adversaire à un jeu demandant du talent cérébral, et ce genre de talent, Iwan l’offrait à grande fournée même à son âge sénile.

Cependant, le vieillard se retint d’intervenir sur la présence du borgne en voyant l’immense crochet que celui-ci arborait au bout de son bras. La situation semblant trop mal choisit pour l’instant, le vieux s’assit de nouveau et attendit que quelqu’un de plus fort gabarit trouve le courage de s’occuper de l’inopportun.

    Je me tenais donc à ma place en train de regarder l'individu qui venait juste d'entrer dans le bar. D'après ce que j'ai eu à entendre des gens qui se trouvaient sur place, cette personne travaillait apparemment pour un mafioso du coin du nom de l'andouillete et c'était en partie à cause de lui, si la crédibilité du mafioso a deux balle s'était vu promis à un niveau plus élevé. Il était donc en quelques sortes son bras droit. Mais pour moi ce n'était simplement qu'un misérable chien domestique, soumis à la voix de son maitre qui n'attendait que les ordres de ce dernier pour aboyer & mordre n'importe quel os qui lui passait sous le nez. Ce genre de personne ne m'impressionnait guère.

    Bref, donc je continuai de le regarder toujours quand tout à coup se sentant observé, le renégat se retourna vers ma direction et en essayant de m'intimider il me demanda si sa tête ne me revenait pas. Sur le coup je fis un leger rire moqueur comme pour lui faire bien comprendre que je n'avais pas peur de lui. Il devait probablement me confondre avec les habitants de cette ville mais s'il prenait bien le temps de regarder, il verrait qu'à travers mes yeux, je suis plus dangereux et sadique que ce que l'on peut penser. Je le rejoignis et je m'assis juste à côté de lui avant de faire bien comprendre au barman de me donner la même chose que mon collègue du jour. Sous un ton arrogant, je répondis à sa question de cette manière :


    -Hummm ........Maintenant que tu en parle , tu ne serais pas par hasard l'un des chiens domestiques de ce type là ....heu.....comment il s'appelle deja ......l'ambrouileur


    Lui-dis je avec un sourire au coin des lèvres avant de prendre le verre d'alcool que venait de me servir le barman et de le boire d'un coup sec. Après l'affront que je venais de lui faire, tous les regards se tournèrent vers moi en me faisant bien comprendre que j'étais carrément dans la merde. Tandis que d'autres me traitaient de fou, certains me traitaient de courageux en ajoutant parfois, que malheureusement c'est ce même courage qui allait surement être la cause de mon voyage vers l'au-delà. En montrant aucune faiblesse à travers mon visage, je me tenai à côté du brigand en attendant sa réponse pendant que main droite était posé sur mon katana prêt à passer à l'offensif.


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    Le borgne failli s’étouffer avec la fumée de sa cigarette lorsque le sale gosse osa lui répondre de la sorte. Comment osait-il ce petit merdeux ? Le borgne s’apprêtait à lui envoyer son poing dans la gueule pour lui apprendre la politesse élémentaire. Le jeune effronté n’évita de s’en prendre une que grâce au barman, qui choisit ce moment-là pour amener au borgne sa bouteille. L’attrapant d’une main, le borgne posa de nouveau son regard sur celui qui l’avait défié. Sa phase impulsive passée, le borgne s’adossa tranquillement au comptoir et bu tranquillement sans répondre. Après tout ce type n’était qu’un abruti un peu téméraire. Il voulait sans doute faire le malin, histoire de s’attirer la sympathie des habitants ou encore l’attention et l’admiration de certaines jeunes filles. C’était qu’un enfant après tout pas plus grand que lui à l’époque où il avait pris la mer. Il se souvenait de lui à cette époque, un vrai sale môme toujours prêt à chercher la bagarre. Si Dyrian n’avait pas été là pour lui sauver la mise à cette époque, le borgne ne serait sans doute plus de ce monde. Il l’inspecta du regard. Le gamin ne devait pas avoir plus de 18 ans. Sa taille était des plus communes, contrairement au manchot qui lui dominait l’assistance d’une bonne tête. Mais ce qui l’intrigua ce fut le regard du jeune homme. Un regard des plus sombres, un peu effrayant si il n‘avait pas appartenu à un jeune roquet qui jappait pour attirer l’attention. Car ce n’était pas par sa musculature que le jeune homme brillait. Il allait le laisser partir tranquillement, il n’avait pas envie de se battre ce soir. Il voulait juste boire et fumer en se remémorant avec nostalgie son passé. Il but une gorgée de sa bouteille, l’alcool lui brula la gorge. Ce n’était pas une boisson de fillette ça. Son œil gris, balaya la taverne avant de se poser de nouveau sur le jeune homme. Personne n’avait bougé. Pfff à croire que seule cet ado en pleine crise avait une paire de c ……. . Fallait pas s’étonner que même un petit gros nauséabond parvenait à presque à faire régner la terreur dans cette île. Bon maintenant il était temps de remettre ce gosse à sa place.

    Mais dis donc c’est qu’il jappe fort le petit roquet. Qu’est-ce que tu fais dans un bar tu n'as pas l'âge ... Tu cherche ta maman mon garçon , ne t’inquiète pas je viens de la laisser et elle va très très bien rassure toi je me suis occupée d’elle et elle a passé un très bon moment. Ne t’étonne pas si elle quitte ton pauvre père pour s’installer chez moi d’ici quelques jours

    C’est à ce moment-là que le borgne remarqua l’épée qui pendait à la ceinture du gosse. Il était bien armé pour un petit gosse excité dis donc.

    Quand à ton épée, garde là dans ton fourreau tu risques de te faire mal.
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    Pathétique. Tout simplement pathétique. Le vieux n’en croyait pas tout simplement pas ses yeux. Lui qui avec espoir attendait calmement de voir une armoire à glace régler son compte au borgne se voyait désigner un jeunot. Le jeune garçon, semblait-il, ne devait même pas avoir l’âge de consommer les produits du bar. Il ne devait même pas posséder le quart de la durée d’existence du vieux Koprovski.

    Le scientifique retraité se rembrunit de plus belle lorsqu’il réalisa avec quel aplomb répondit le borgne à la provocation du gamin. Ce n’était pas avec l’aide d’un jeune adolescent rebelle qu’il pourrait se procurer les informations pour retrouver l’andouillette. Son vieil ennemi à qui il avait escroqué un bateau au BlackJack devrait attendre un peu. Attendre qu’Iwan-Dimitri lui-même prenne la situation en main. Et par là, le vieillard ne croyait pas avoir besoin de recourir à sa légendaire puissance, sarcastiquement parlant. En fait, le vieillard, l’esprit plus actif que les rues de Luvneel un jour de marché avait rapidement analysé le jeune homme au regard sombre. Ce dernier possédait un sabre, une qualité médiocre, certainement, mais nu sabre qui coupait. Et même sil l’arme s’était avérée à être un couteau à beurre, Iwan-Dimitri aurait quand même prit l’information en note dans son équation sur la situation.

    Car tout cela n’était bien-sûr qu’une équation pour vieux con. Ce dernier, en prenant en compte la tension particulièrement palpable dans la salle de la taverne, le nombre d’hommes assez braves (visiblement, bien sûr) pour emmerder le dangereux homme de main de l’andouillette et finalement le nombre d’armes en tout genre présentes dans l’établissement.
    Notant la main que glissait innocemment le propriétaire sous son comptoir, une arme à feu devait y être entreposée, pensait le vieux scientifique. Quelques hommes dans la salle semblaient eux aussi occulter sous leurs manteaux et leurs vestes des probables fusils, pistolets et revolvers. Bref, si il y avait moyen de créer la zizanie pour le vieillard, celle-ci irait bon train.
    La moustache d’Iwan frémit alors qu’il ricanait intérieurement à l’idée de son plan, laissant ainsi retomber la mousse accrochée à cette barrière velue dans sa chope qui se réchauffait tout comme l’atmosphère tendue de la taverne. Le jeune homme, s’il ne semblait pas qualifié pour intervenir ici, semblait avoir quelque chose de sanguinaire.

    On aurait dit que le gamin était habité par les plus mauvaises pensées, que son esprit lui-même était habité d’un certain sadisme improbable pour son âge peu avancé. Cette obscurité qui donnait cette teinte beaucoup trop ténébreuse aux iris du jeune homme. On aurait pu croire que même l’antagoniste mono-oculaire de cette histoire avait réalisé ce fait par une légère secousse qui indiquait clairement un tressaillement de sa part, avait remarqué Iwan-Dimitri. Pourquoi donc ce jeune homme possédait-il une telle arme? Pourquoi semblait-il dangereux aux yeux de Koprovski mais aussi à ceux du borgne? Ce gamin avait peut-être décidemment une certaine qualification à confronter l’homme au crochet. Iwan s’embarquiat-il dans une situation qui le dépasserait? Seule la suite de ces évènements le lui dirait. Et cette suite, il allait l’enclencher dès maintenant avec l’idée qui avait germée dans son esprit tordu quelques minutes plus tôt. C’est pourquoi il dérouilla ses articulations en se levant sur sa chaise de sorte à être debout sur celle-ci. Ainsi, tout le monde dans l’établissement pourrait percevoir sa voie à la fois grincheuse et flutée.

    -Hey gamin! Qu’est-ce que t’attend pour lui foutre une baffe à ce connard de chez l’andouillette!?

    Cette remarque fit son bout de chemin dans l’esprit de tous les clients de la taverne, puis un murmure d’approbation d’éleva tranquillement de la foule. Murmure qui devint ensuite une clameur de clients remontés à bloc contre le borgne, encourageant tous le gamin de ne pas s’étendre ne palabres et conversations mais plutôt d’envoyer son poing dans la figure de l’antagoniste.

    Iwan se rassit, eu un rire machiavélique tenant des pires savants fous puis termina sa mousse tout en avisant sur la suite des évènements.
      Parfois les mots peuvent s'avérer être souvent plus tranchante que n'importe quelle lame et c'est dans ce contexte que je m'étais attaqué à ce brigand de borgne. Avec ma stratégie de provocation, j'espérais pouvoir toucher l'amour propre de ce soit disant pirate afin de le faire réagir mais malheureusement ma démarche qui visait à faire sortir le borgne de ses gonds s'est avéré ne pas être un franc succès. Ca me prouva que ce type avait une totale contrôle sur sa personne et que ce n'était pas le genre de gars à se donner du mal pour rien.

      Dans le but de me montrer que je ne l'impressionnais guère, le borgne décida lui aussi d'utiliser des mots pour me faire fermer mon clapet. Il m'adressa la parole en essayant de me faire comprendre que
      j'étais qu'un gamin arrogant qui ne savait pas quand fermer sa gueule. Jusqu'ici rien de ce qu'il disait ne pouvait m'atteindre en faite j'en riais presque. Mais Cependant, lorsqu'il fit une remarque sur ma mère, cela fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. En effet vu qu'ils étaient déjà morts, je permettais à aucune personne sur cette planète de dire du mal de mes parents et si une personne osait faire cela alors dans ce cas, il devra faire face à ma colère.

      On pouvait carrément voir à travers l'expression sur mon visage que j'étais très énervés et que j'avais du mal à me retenir de lui foutre mon poing dans la gueule. Quand tout à coup un vieux débris qui se tenait debout sur une chaise à quelques mètres de moi, attira mon attention. Alors que je m'y attendais le moins, le vieux débris fit une tentative qui avait pour but de m'inciter à me battre contre le borgne. L'allumette qui mit le feu au poudre.

      -Humm ...Malheureusement je pense que je vais suivre son conseil

      A peine eus-je terminé ma phrase que j'attrapai une bouteille d'alcool qui se trouvait près de moi et je l'envoyai direct se briser dans le visage du borgne. Puis après avoir pivoté vers la direction opposée d'où j'avais lancé le projectile, je dégainai mon meitou et avec un geste rapide je donnai un coup de lame dans le vide, de la gauche vers la droite en essayant tant bien que mal d'atteindre mon adversaire du jour au niveau du cou et de le décapiter.


      Dernière édition par Kusanagi le Lun 26 Nov 2012 - 1:15, édité 1 fois
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      Il y était peut être allé un peu fort là. Lui qui ne voulait pas se battre, c’était cuit. Faut dire que ce n’était peut-être pas bien malin d’avoir mal parlé de la mère du gosse. Vu le regard de furieux qu’il tirait ça n’allait pas bien se passer. Surtout que l’autre papy s’amusait à jeter de l’huile sur le feu. Non mais de quoi il se mêlait lui. C’était qui d’abord ce type-là ? Non mais c’est vrai, il ne l’avait jamais vu en ville ce vieux débris et pourtant d’un seul regard le borgne compris que ce vieux-là bah il en avait vu du pays. Si le gamin mouftait, il s’occuperait du vieux après. Instinctivement le borgne commença à fléchir légèrement les genoux, prêts à bondir. Mais finalement le gosse le prit de court. Une bouteille vola dans sa direction. Habitué des batailles de bistrot, le borgne esquiva tranquillement le projectile. Ce qui était moins prévu c’était le coup de sabre qui le prit par surprise. Le borgne ne garda sa tête sur les épaules que grâce à un pur reflexe qui le fit reculer d’un pas. L’épée trancha sans vergogne la cigarette du borgne qui tomba au sol. Les autres clients du bar restèrent abasourdis.

      Là par contre le gosse avait commis un terrible sacrilège. On ne touchait pas aux cigarettes du borgne sans en payer les conséquences. Oui enfin en attendant, un autre coup de sabre vient doucement frôler la joue du borgne qui continua de reculer. Ce gosse était un impulsif colérique, il allait le laisser prendre ses aises, le laisser imaginer qu’il dominait le combat et cela de façon magistrale et après ça, au moment où il laisserait une ouverture il l’abattrait. Ce plan présentait deux super avantages, l’un était que le gamin allait se faire de faux espoir et l’autre était que si le moindre imbécile de spectateur profitait de ce faux moment de faiblesse pour faire le malin, et bien lui aussi en subirait les conséquences.
      L’œil du borgne se concentra alors sur la lame du jeune homme. Il la maniait plutôt bien le bougre, la lame prenait des trajectoires extrêmement dangereuse et difficilement prévisibles. Galowyr se retrouva forcé de parer les coups de sabre avec son crochet à plusieurs reprises. Les multiples chocs dégagèrent à chaque fois une gerbe d’étincelle. Les mouvements du borgne se voulaient plus lents qu’à l’accoutumé, si bien qu’au final il se retrouva rapidement acculé contre une table. Son adversaire voulu en profiter pour clore le combat d’un coup d’estoc au thorax. Il roula de côté pour éviter le coup. Puis de sa main valide souleva la table qui vint se mettre entre lui et un nouveau coup d’épée, la pièce de mobilier s’en retrouva tranchée en deux. Le borgne recula mais son pied vient se poser sur une bouteille qui trainait au sol, il roula dessus et s’écrasa lourdement au sol.

      Et merde … pensa-t-il alors.

      Son adversaire le regardait littéralement de haut, sentant sa victoire proche. La chute n’était pas volontaire mais s’il y avait un moment où le combat se devait de changer de sens c’était maintenant, ou sinon son sang allait pas tarder à saloper le parquet. Il regarda autour de lui, il n’y avait qu’une bouteille à moitié renversée trainassant sur le sol. Un embryon de plan, il la saisit et en bu une gorgée enfin en bu … Il garda l’alcool en bouche.

      Tu crois que c’est le moment de boire ?


      Lui dit son adversaire en s’approchant. Le borgne ne répondit pas, on ne parle pas la bouche pleine c’est bien connu. Le gosse le saisit au collet et le souleva au niveau de son visage.

      Maintenant tu vas mourir.

      C’est le moment ou le borgne lui cracha le contenu de sa bouche en plein dans le visage. Et pour ceux qui n’ont jamais essayé et bien l’alcool dans les yeux ça brule. Profitant de l’aveuglement passager du type, le borgne lui décrocha un bon coup de poing dans la mâchoire. Un bon coup de talon dans les côtes suivit en envoyant son adversaire valdingué.


      Tu disais j’ai pas bien entendu ?
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      Décidemment, il fallait bien croire que le vieux scientifique avait véritablement choisit de se jeter dans les ennuis pour retrouver son vieil ennemi.

      Il ne fallut pas beaucoup de temps pas un temps bien long pour que l’un des deux antagonistes ne tente de s’en prendre à son opposant. C’était le jeune homme au sabre qui dégaina le premier pour tenter de fendre le borgne. Réagissant au même moment où le combat s’enclenchait, Iwan-Dimitri se saisi d’une bouteille de verre sur une table adjacente, la vida au sol et la fit rouler au travers du bar devenu champ de bataille.

      Des calculs rapides avaient rapidement informé le vieillard du coup de poignet et de la force du lancer à effectuer pour que la bouteille fasse irrémédiablement trébucher le borgne qui fut rapidement mis en danger par une telle bévue. Des cris d’encouragement envers le gamin armé commencèrent à fuser de partout dans l’établissement. Du « chant de la sirène » n’émanait désormais plus une quiétude contagieuse mais bien une atmosphère de violence et de haine.

      Jubilant dangereusement, le scientifique prit le temps d’observer les lieux. Il lui fallait trouver un nouvel obstacle à foutre dans le chemin de ses adversaires. Il trouva rapidement ce qu’il cherchait. Au plafond se tenait accroché par une chaîne un système d’éclairage assez impressionnant. Une sorte de gros chandelier disposé sur une roue en fer, les rayons de celle-ci rejoignant tous la chaîne reliée au plafond. Une seconde partie au plan du vieux con jaillit aisément dans son esprit. Il lui fallait faire tomber le gros chandelier au sol, là où les deux antagonistes combattaient.

      Comment? Par la science! La moustache de Koprovski frémie alors que ses sourcils broussailleux gigotaient avec plaisir devant sa trousse d’ingrédients qu’il ouvrait avec empressement. Ses doigts parcoururent les différentes rangées de l’imposante trousse comme des connaisseurs le feraient devant un étalage de livres, suivant habilement l’écriture de chaque récipient, de chaque éprouvette et de chaque pot. Il trouva enfin se qu’il lui fallait, ce qui lui serait nécessaire pour briser la chaîne.

      Saisissant une bouteille d’un Fort-Balsamine 1620 au passage, Iwan y glissa un chiffon qu’il enduit d’une huile aux propriétés particulièrement corrosives qu’il avait acheté à un apothicaire dans l’ouest de l’océan. La seconde d’après, on pouvait entendre dans le bar un bruit d’allumette que l’on gratte, puis chacun vit une bouteille voler jusqu’au plafond pour venir frapper le luminaire.

      La seconde d’après, l’établissement au grand complet était ébranlé par une déflagration incroyable. De la poussière s’échappa de la porte et des fenêtres qui avaient toutes volé en éclats. Partout des clients fuyaient les lieux et d’autres se tiraient tant bien que mal des débris et du nuage de poussière. La moitié du « Chant de la sirène » partait maintenant en flamme. Celles-ci brûlant voracement et dévorant le reste de l’établissement où Iwan se trouvait toujours caché derrière une table qui avait survécue à l’explosion.

      Ce dernier riant aux larmes, mais espérant surtout que l’homme qu’il voulait interroger était toujours vivant.


      Dernière édition par Iwan-Dimitri Koprovski le Mer 12 Sep 2012 - 4:33, édité 1 fois
        Les dés furent lancés, La première attaque que j'avais pu effectuer fut malheureusement un échec vu qu'à cet instant précis la seule victime de ma lame fut la cigarette du borgne qui après avoir été tranché, tomba par terre. Mon adversaire pensait surement s'en être sortis, mais je me mis à enchainer les coups de lames, avec la ferme intention de lui faire la peau.

        Ainsi je continuai à donner des coups de lame dans le vide en direction de mon adversaire qui se contentait juste d'éviter mes attaques en reculant de plus en plus avant d'être acculé contre une table. C'était là l'occasion idéal pour en finir avec ce combat une bonne fois pour toute. Mes initiatives afin de l'abattre furent contré par le borgne qui en essayant de mettre un peu de distance entre lui et moi, posa maladroitement un de ses pieds sur une bouteille qui traînait au sol puis il roula dessus et se retrouva par terre .

        Je me rapprochai de lui en faisant trainer la pointe de mon meitou par terre prêt à lui transpercer le torse. Tandis que j'étais sur le point de le prendre en traitre en l'abattant là sur le sol, le borgne lui ne semblait pas du tout inquiet par mes agissements. En effet, au lieu de se sortir de cette situation le plus vite possible, il saisit une bouteille à moitié vide qui se trouvait par terre avant de la boire. Apparemment l'heure était à la rigolade pour le borgne et cela ne faisait que m'agacer au plus haut point.

        -Tu crois que c'est le moment de boire ?

        Je le saisis par le collet avant de le soulever jusqu'au niveau de mon visage puis avec le regard plus intimidant que jamais je lui dis :

        -Il est temps de mourir .

        Je me mis à redresser ma lame afin de la lui planter au niveau de l'abdomen quand tout à coup alors que je m'y attendais le moins, le borgne me cracha en plein visage de l'alcool qui était contenu dans sa bouche. Après l'avoir relaché au niveau du collet, je me mis à faire marche arrière tout en me frottant les yeux avec ma main gauche parce que j'avais vraiment mal avec tout ce liquide dans mes yeux. Mon adversaire en profita pour m'administrer un violent coup de poing dans la machoire suivit d'un coup de talon dans les cotes qui m'envoya valser contre les meubles du bar.

        En prenant appui sur une chaise, je pus me relever avant de rengainer mon meitou. Une idée me passa par la tete .

        -Ainsi donc c'est comme ça, hein ? hé baaah , tant mieut parce qu'on va faire ça a l'ancienne .

        Je me mis à marcher vers lui lentement puis petit à petit je me mis à courir vers sa direction tout en faisant un cri de guerre qui illustrait très bien ma détermination à le battre. Durant ma course je fis valser, avec de violents coups de pieds, quelques chaises vers le borgne afin d'avoir une ouverture. Après avoir monté sur une chaise d'où je fis le grand saut pour finir par atterrir en direction de mon adversaire, je lui donnai des coups de poings en visant son visage avant de pivoter vers la droite en me courbant pour enchainer les coups de poings sur ses cotes. Comme prévu, il ne se laissa pas faire et se mit à riposter avec de violent coups de poings. Alors que je reculai d'un pas, mon adversaire avança le pied droit d'un pas en tentant de me frapper au visage. Heureusement je pus dévier à temps l'attaque en décalant un peu vers le côté avant de lui saisir le bras. Après avoir levé le pied droit, je fléchis ma cheville, prêt à frapper puis j'inclinai le buste et je frappai avec puissance la nuque de l'adversaire avec le talon au terme d'un mouvement circulaire. De plus j'enroulai son bras avec mon pied droit de façon à pouvoir bien le maintenir puis je fis un saut avec le pied gauche qui rejoignit le bras du borgne et "CRAAC" en pivotant sur moi-même lors du saut je fis virevolter le borgne avant de l'envoyer s'écraser au sol avec un bruit d'os brisé qui émana de son bras que j'avais enroulé avec mes pieds.

        Je me relevai à peine pour constater mon travail quand soudain "BOOUM " un effrayant et puissant choc qui venait de derrière moi m'envoya me cogner violemment contre le mur. Quelques secondes suffirent pour que je me puisse me rendre compte de la situation. Le bar était en train de prendre feu.

        *Merde .......qu'est ce qui s'est passé *

        j'essayai de me lever en m'agripant à tout ce qui me passait par la main.

        -" Argh "

        En essayant de me relever, je sentis une douleur étrange qui provenait de ma cuisse, je regardai vers l'origine de cette douleur pour remarquer un éclat de verre qui s'était planté dans ma cuisse.


        Dernière édition par Kusanagi le Lun 26 Nov 2012 - 1:41, édité 2 fois
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        Son petit stratagème avait fonctionné, parfait. Ce sale môme était un vrai abruti … pour tomber dans un piège aussi grossier fallait vraiment pas être bien malin. Ce n’était surement pas lui, intelligent comme il l’était qui se serait fait avoir ainsi. Le borgne jubilait, il allait véritablement lui donner une petite leçon au gosse. Enfin c’est ce qu’il espérait, mais comme à l’accoutumé l’enthousiasme et la confiance que lui procurer le moindre coup qu’il portait, l’aveugla. S’enflammant totalement, et considérant son adversaire comme un demeuré totalement inoffensif il baissa sa garde. Il la baissa même un peu trop. Le gosse avait rangé son épée, et par une série de mouvement au corps à corps, il lui immobilisa le bras. L’instant d’après, le bruit sinistre d’un os qui se brise retentit. Et là une douleur terrible qui lui arracha un hurlement. C’était insoutenable, la rage commençait à bouillir en lui simultanément à la douleur. Son unique œil, habituellement d’un gris inexpressif, s’enflamma d’une lueur meurtrière.

        Le satané fils de … Il lui avait pété le bras, celui qui était complet en plus. Il allait le tuer ce misérable ver, le saigner comme le porc qu’il était, lui briser l’intégralité de ses os les uns après les autres, le découper en morceau, et laisser les cadavres de son immonde carcasse pourrir au soleil tandis que les corbeaux et les chiens se nourriraient de sa chair. Il n’avait pas entré dans une telle colère depuis une éternité. Malheureusement, les événements ne s’arrêtèrent pas à la simple fracture du borgne. Non, au moment où il s’écrasa sur le sol, une puissante déflagration embrasa l’établissement. L’explosion endommagea une partie de l’auberge, Galowyr déjà au sol ne bougea pas d’un poil. La seconde d’après les flammes dévoraient le bar. Le borgne aurait pu s’attrister du destin funeste d’un si tragique établissement. Ou même de l’avenir du pauvre tenancier dont le bar était sans aucun doute sa seule source de revenue, l’œuvre de sa vie, voir même un héritage transmis par des générations de barman en même temps que la recette secrète du fameux cocktail « la queue de la sirène ». Il aurait même pu en venir à s’interroger sur la provenance d’une telle détonation. Mais là son esprit était bien trop occupé à réfléchir à des moyens de faire souffrir l’impudent briseur de bras qu’à se perdre dans ses habituelles divagations.

        D’ailleurs, son esprit quelque peu limité, n’avait même pas été choqué par l’explosion. C’était pour le cerveau du borgne, un simple événement collatéral qui n’avait aucune importance le sale chien d’en face respirant encore. C’était à peu près ce qui lui traversait l’esprit. Il se releva péniblement au milieu des flammes, la chaleur de celles-ci avaient fait perler des gouttes de sueur sur son visage crispé par la douleur qui provenait de son bras. Ces longs cheveux étaient dorénavant totalement dépeignés et sa longue tignasse ne masquait dorénavant plus ni le bandeau qui recouvrait son œil manquant, ni l’immense balafre qui parcourait son visage. La lumière écarlate des flammes, les cendres qui recouvraient son visage et le jeu d’ombre qu’elles provoquaient lui donnaient un air terrifiant. Le regard froid et plein de haine avec lequel il cherchait Kusanagi n’arrangeait rien à cela.

        Puis ce regard finit par être attirer par un homme au sol. C’était lui ! Le gosse n’en menait pas large, là ou Galowyr n’avait reçu sur le visage que quelques cendres tout ce qu’il y a plus inoffensive, le sabreur avait reçu un éclat de verre dans la cuisse et peinait à se relever. Endolori lui aussi, le borgne avança lentement vers sa proie, le bras brisé pendant lamentablement comme celui d’une marionnette dont on aurait coupé les fils.

        Le gosse avait finalement réussi à se remettre péniblement sur ces deux jambes, mais sa posture n’avait rien de bien assurée. N’importe qui aurait vu qu’il ne tenait que difficilement debout. Sans perdre le moindre instant la botte du borgne fila vers le morceau de verre. Son bras était certes en lambeau mais ses jambes contrairement à son opposant avaient toujours leur vigueur. La douleur fut terrible pour le jeune homme. Du moins c’est la douce impression qu’il eut. Kusanagi posa mécaniquement ses mains à l’endroit d’où provenait la douleur, se pliant en deux par l’occasion. Le genou du borgne vint percuter la tête du petit arrogant. L’envoyant promener sur une des seules tables de l’établissement encore en état. La pièce de mobilier se brisa sur le coup. Révélant par l’occasion un bien étrange spectateur … Un vieil homm
        e.

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        Un plaisir toujours renouvelé que de nuire à des pirates. À croire que peut-être cette sous-classe pathétique de forbans et brigands des océans avait été pensée pour le vieux scientifique aigri qui riait toujours derrière le mobilier, caché aux yeux des deux antagonistes mais aussi des flammes et du danger. Un instant, la moustache de Koprovski frémit à nouveau sous l'excitation que lui procurait cette situation ambigüe, ce genre de situation où l'adrénaline venait à le dévorer et où rien ne lui semblait impossible.
        Du moins, cette "excitation" aurait longtemps pu continuer.

        Bien évidemment. Mais rien ne se produit jamais comme on le prévoit, surtout pas pour le papy! En effet, quoi de mieux pour nourrir le désespoir chez quelqu'un pour écraser la confiance de cette même personne qu'un pirate blessé, en colère et surtout, particulièrement dangereux ? Eh bien Iwan-Dimitri lui-même ne saurait le dire. Rappelant du même fait que, effectivement, le jeune pirate au sabre venait de violemment exploser le mobilier derrière lequel l'ex-scientifique se terrait. Comment? Eh bien pour l'esprit tordu du scientifique, cela était très simple. Par une propulsion plus ou moins violente du borgne à partir du membre ayant la capacité de provoquer des dégâts chez un adversaire, ce dernier avait pu facilement, grâce aux magnifiques règles de la physique qui régissait le monde, d'envoyer le jeune pirate valser directement sur la cachette d'Iwan.

        Intéressant, mais voilà maintenant que Koprovski se voyait découvert, et qui plus est, en danger. Le borgne semblait toujours en état, contrairement au jeune pirate qui n'était que l'ombre de lui-même. Visiblement, et aussi selon l'analyse des évènements de Koprovski, il lui faudrait agir. Des sueurs froides traversaient le dos du vieillard, rien ne l'avait préparé à combattre aujourd'hui, surtout pas contre deux pirates. À moins que… Au contraire, le vieux con n'ait alors qu'à se battre contre un seul pirate? Un sourire carnassier traversa le visage du septuagénaire alors qu'une idée germait dans son esprit. Saisissant sa sacoche à ingrédients, le vieillard y enfoui sa main pour en ressortir un flacon hermétique contenant un liquide plus ou moins étrange. Pour tout dire, c'est lorsqu'Iwan ouvrit la fiole pour en déverser le contenu dans un large mouvement d'arc de cercle face à lui que la véritable réaction se produisit.

        En effet, la seconde après que le liquide ait touché le sol, l'oxygène venait s'amuser à trouver une liaison chimique possible avec cet étranger qui se déversait sur le plancher de ce qu'il restait du "chant de la sirène". Bien entendu, quand le vieux Koprovski déverse un mélange illicite sur le sol, c'pas pour y faire pousser des fleurs, et justement.

        LA VAGUE DIVINE DE LA DAMNATION INNÉE

        Vous auriez pu appeler cette technique Acid Splash, mais le vieux con avait toujours cette manie invétérée que de trouver des noms plus ou moins fumeux à toute les techniques auxquelles il pouvait penser. Bien entendu, le nom se révélait assurément à être en rapport avec l'utilisation de la technique. Donc voilà, abrégeons. Partout où le liquide s'était répandu, une immense vague de flamme vint couvrir le liquide, résultat du choc entre le mélange et l'oxygène. Désormais, une barrière de flammes séparait le borgne du jeune pirate et du vieux con.

        Plus ou moins sécurisé par la barrière de feu, le vieillard pu désormais se concentrer sur le second pirate.
        À nouveau farfouillant dans sa sacoche tout en gardant un œil sur le pirate qui se remettait de ses blessures, Iwan retira finalement sa main du sac, deux seringues emplies de différentes substances dans chaque main. L'une, il l'enfonça dans le bras du pirate, celui qui tenait le sabre, histoire de se sortir du pétrin en renvoyant le jeune idiot dans la mêlée, quelque chose que le vieux Dimitri ne pouvait se permettre.

        Lethal Injection No4: Propagation violente du chaos infernal

        La seconde après l'injection dans le bras, celui-ci se mettait à grossir jusqu'à se surdévelopper et devenir une vraie monstruosité musculaire. Héhé, le vieux ne pu retenir un léger rire nerveux en voyant l'énorme membre qui dominait absurdement le reste du corps du jeune pirate. La seconde aiguille, le vieux con la lui planta au milieu du cou, directement dans la carotide.

        Lethal Injection No2: Le mur de Berlin

        Et c'était repartit, à nouveau le liquide devait se propager dans le sang du jeune pirate et renforcer juste comme il fallait son système immunitaire ainsi que son épiderme et tout c'qui venait avec la résistance physique. Un ricanement machiavélique s'échappa de la bouche du scientifique alors que le pirate chimiquement évolué se relevait. Puis, touche finale, le vieillard enleva d'un tir sec le morceau de verre qui nuisait au jeune tueur pour le remplacer par un joli pansement jaune de l'homme-araignée.
        -Allez mon champion! VAS YYYYYY!!!!!!


          Debout, je pris appui contre le mur en posant mes deux mains autour de l'éclat de verre qui s'était planté dans ma cuisse, la blessure était assez profonde. La douleur étant telle que je ne pouvais plus la supporter, j'essayai le plus vite possible de me débarrasser de cet éclat de verre avant que mon adversaire puisse passer à l'attaque. Mais malheureusement ce fut trop tard.

          En effet, alors que j'étais concentré sur ma blessure, le borgne sut profiter de cette ouverture pour se rapprocher de moi. Je levai à peine les yeux de ma blessure pour me rendre compte que j'étais à porté des attaques de ce misérable. Avant que je ne puisse réagir, il envoya, avec ses bottes, un coup de pied qui s'écrasa sur mon point faible, ma blessure. Une bonne partie du côté visible de l'éclat de verre se brisa avant de laisser un tout petit bout de verre qui était à la surface. Alalala ! Maintenant je vais avoir du mal à me débarrasser de cet éclat de verre.

          - AHHHHHHHHH !

          Criai-je de douleur avant de m'asseoir, malgré moi, sur le sol. L'enfoiré, c'était un sacré coup-bas qu'il venait de me faire en visant ma blessure. Après avoir encaissé la première attaque, j'avais perdu l'usage de ma jambe droite à cause de la blessure m'empêcher de me déplacer. Le borgne enchaîna par la suite avec un coup de pied en plein tête qui m'envoya m'écraser contre une table. Après cela, c'était le noir total, je m'étais évanoui à cause du choc.
          Quelques secondes plus tard, mes yeux s'ouvrirent lentement me voyant ainsi être de retour dans le monde des vivants. J'étais à moitié inconscient, mon visage était ensanglanté tandis que mon corps ne répondait à aucun message qui provenait de mon cerveau. Soudain, le vieux grincheux de tout à l'heure, vint se pencher sur mon corps avant de sortir deux seringues de son sac.

          * Lui ? Qu'est-ce que......? *

          Pensais-je parce que j'étais un peu confus face à la situation. Le vieillard, sans crier gare, planta l'une de ses seringues dans mon bras droit.

          - "argh"

          Tout à coup, je vu mon bras droit grossir monstrueusement, encore & encore à travers une douleur atroce que je parvenais à sentir malgré mon état. Le vieillard revint à la charge en me plantant la dernière aiguilles au niveau de mon cou avant de soigner ma blessure. Je sentis brusquement de l'énergie m'envahir à travers tout mon corps, c'était comme si mon organisme était en train de se régénérer.

          Quelques secondes plus tard, je me relevai lentement avant de faire face au vieillard qui venait de me sauver la vie. Je le regardai droit dans les yeux en laissant aucun sentiment ou expression s'afficher sur mon visage. On pouvait voir qu'à travers mes yeux qui d'ailleurs étaient devenus flamboyants, que j'étais plus dangereux que jamais.

          -Allez mon champion! VAS YYYYYY !!!
          Dit-il avec un large sourire sur le visage. J'esquiçai un petit sourire sournois au coin des lèvres puis je lui répondis :

          - Huun ! Te fous pas de moi ..................VIEUX TAS DE MEEEEEEEERDE !!!!

          Dis-je en criant. A peine avais-je terminé ma phrase, que je lui avais assené un violent coup de poing avec mon bras transformé, au niveau de son visage. Le vieillard se fit valser de l'autre côté de la pièce avant d'atterrir en s'écrasant contre quelques meubles. Je me mis par la suite à contempler mon bras droit qui apparemment à cause de la transformation, venait d'acquérir plus de puissances. C'était incroyable.

          Je pris une table qui se trouvait là, à l'interieur du cercle de feu, puis je traversai la barrière de feu en me creant un passage avec la table. Après m'avoir vu sortir de ce cercle de feu, complètement changé, mon adversaire me regardai avec les yeux ronds, il avait probablement compris que désormais j'avais l'avantage avec mon corps regénéré et mon bras monstrueux.

          Soudain, sans crier gare, je fonçai vers le borgne en faisant des zig zag avec la ferme intention de l'attaquer avec mon bras droit. Il essaya de m'administrer un coup de pied circulaire au niveau de la tête, mais je pus me baisser à temps pour l'éviter de façon à ce que son pied se trouve au-dessus de mon épaule. A travers un mouvement rapide, la paume de ma main put atterrir sur son visage de telle sorte que ma main ait recouvert tout son visage, puis "BOOUM" j'écrasai violemment sa tête contre le mur qui eut par la suite des fissures tellement le choc était violent.

          Sans lui laisser le moment de reprendre son souffle, je me retournai avec toujours ma main collée sur la tête du borgne, puis je le poussai à quelques distances de moi avant de pivoter sur moi-même pour lui administrer un puissant coup de poing au niveau des mâchoires. Il fut projeté un peu loin sur le sol en roulant par terre.

          - HALTE PIRATES, VOUS ETES EN ETATS D'ARRESTATIONS !!!!!!!

          Ces paroles provenaient d'un groupe de soldat de la marine qui venaient à l'instant d'arriver sur les lieux. Putain, ils étaient nombreux et ils avaient encerclé l'établissement, je pense qu'il est temps de dégager d'ici avant de me faire choper par ces agents du gouvernement.
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          Il resta allongé sur le dos complètement incapable de bouger pendant un court instant.Là s’était officiel il avait complètement perdu le fil des évènements, bon ça avait commencé de façon très classique comme toutes les intrigues de troquet et jusqu’à ce que le gosse lui casse le bras il avait un peu près compris le fil des évènements, mais depuis que ce drôle de vieux bonhomme avait surgi de derrière une table le scénario dont il était l’un des acteurs n’avait plus aucun sens. C’était qui ce vieux croulant déjà ? Puis comment il faisait gonfler les membres comme cela ? Puis bordel qu’est-ce que pouvait bien lui vouloir un papy avec un pied déjà dans la tombe ? Trop de question à la fois, les capacités de cognitives de son cerveau se limitait à une voir deux quand il n’avait aucune goutte d’alcool dans le sang ce qui se faisait de plus en plus rare vu le fric qui lui refilait l’Andouillette.

          Mais la cerise sur le gâteau c’était l’arrivée de ces ordures de militaires. Non mais qu’est-ce qu’il venait foutre là ? C’était quoi ces manières d’interrompre les gens pendant qu’ils réglaient leurs problèmes tout seul comme des gens civilisés ? Merde deux questions de plus, fallait vraiment qu’il arrête de trop penser sinon ça allait finir par surchauffer là-haut. En parlant de surchauffe, les flammes commençaient à vraiment rendre l’atmosphère tout à fait détestable. Il n’allait de toute façon pas rester là juste le temps de régler son compte au gamin. Il la connaissait la marine de Luvnell. Enfin son patron la connaissait il pouvait bien se laisser arrêter, le gros crade finirait bien par le faire sortir du trou. Puis de toute manière la prison s’était comme l’hôtel sauf qu’on ne te laissait pas sortir, enfin comparé aux taudis où il avait dormi ça ne pouvait pas être pire. Bref, objectif principale Le borgne se releva péniblement. Sa respiration s’était faite saccadée et le sang ruisselait sur son visage, c’est qu’il lui avait pété l’arcade le sale gamin en le cognant contre le mur. Je ne vous parle même pas de la douleur qui le lançait au niveau de sa mâchoire et qu’il tentait de dissiper tant bien que mal en remuant son maxillaire de droite à gauche. Sa démarche était chancelante mais ses jambes tenaient le coup, du moins pour l’instant. Enfin surement suffisamment pour coller une raclée à ce petit roquet surexcité. Puis après il prendrait la poudre d’escampette. Puis comme déjà dis s’il se faisait pincer par les militaires à la limite ce n’était pas si grave.

          Le gosse semblait vouloir s’enfuir, et chercher du regard une échappatoire. Pour parler simplement, il ne regardait pas dans sa direction. Pensait-il vraiment avoir gagné aussi facilement ? Ah ces mioches tous les même, ils jappaient pour montrer qu’ils étaient les plus costaud du quartier mais au final ils ne mordaient pas bien fort. Quoique celui-là, lui avait tout de même cassé le bras … Oh sans doute un vulgaire coup de chance. Puis ça avait le mérite d’équilibrer le combat. Le lecteur avisé remarquera sans doute que les pulsions meurtrières du borgne s’étaient quelque peu calmées, on pouvait mettre ça sur le coup sur la tête qu’il avait reçu. Depuis qu’il était tout un tout petit gars insolent et bagarreur, il suffisait de lui mettre un bon gros coup sur le crâne pour qu’il se calme. Et force est de constater que ça marcher toujours aujourd’hui. Mais bon, il y a toujours de ses pseudos scientifiques pour vous expliquer que l’agressivité provient de traumatisme psychologiques ou un truc de ce genre …

          Bref, tout ça pour dire qu’il finit par se jeter sur Kusanagi qui lui tournait le dos, si ça ce n’était pas une erreur mortelle, c’était tout du moins une bonne grosse connerie. Un animal blessé est toujours plus dangereux dit-on souvent. L’animal blessé qu’était Galowyr à ce moment précis était en effet tout ce qu’il y avait de plus dangereux, car il devenait encore plus imprévisible qu’a l’habitué.

          Et comme un fauve, prenant appui sur les débris de ce qui avait été une magnifique table en acajou massif, il bondit sur Kusangi épaule la première. C’est ce qu’il appelait poétiquement « allait péter ». L’impact projeta les deux hommes au sol. Mais l’un avait l’avantage de la surprise et l’autre non. S’en suivit un court combat au sol durant lequel les adversaires se roulèrent au sol pour chercher prendre le dessus. Fort de l’avantage que lui avait procuré son attaque surprise Galowyr se retrouva ainsi rapidement au-dessus du gosse sans avoir reçu de nouveau deux trois bons coups de poings qui virent lui tuméfier encore un peu plus le visage. Bloquant grâce à ses jambes les bras du gosse. Il le regarda avec un sourire amusé.

          Tu comptais nous fausser compagnie ? Ce n’est pas très gentil ça gamin.

          Il lui aurait bien frappé sa jolie petite tronche à coup de poing, mais le seul qu’il avait de poing était temporairement indisponible. Tant pis il ferait avec ce qu’il avait sous la main, sans mauvais jeu de mot. Il frappa avec son crochet mais rassurez-vous, non pas avec la partie crochetée de la prothèse mais avec la base métallique de celui-ci. Un genre de poing Ame Rickain si vous voyez ce que je veux dire. Une fois, deux fois, trois fois …
          Une fois ses nerfs calmés, il se souvint qu’il y avait des marines. Jetant un coup d’œil rapidement, il se dit qu’il fallait mieux ne pas trop trainer dans le coin. Il expérimenterait le placard un autre jour autant pas grillé son joker tout de suite.

          Bon moi … Je vous laisse ! Quant à vous le gamin et le vieux. Priez pour que je ne croise plus jamais votre route sinon je vous ferais mordre la poussière.

          Il fonça vers le barrage formé par les hommes du gouvernement. Son pied percuta le visage d’un marin le faisant voler lui et sa casquette dans le décor. Puis sans s’arrêter, il continua d’avancer, esquivant comme il pouvait les attaques des hommes en blanc. Il fallait filer vers la planque rapidement. En espérant que ses jambes tiendraient jusque-là …
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          Étourdi, le crâne brûlant depuis le violent choc que lui avait fait subir le pirate, le vieux scientifique se releva avec peine au milieu des débris et des flammes de l’autrefois si bien architecturée auberge. La majorité de ses muscles et de ses articulations faisant souffrir le vieillard, se dernier réussi tout de même de peine et de misère à se relever et à progresser à travers les ruines devenu champ de bataille pour les deux pirates à la puissance monstrueuse.
          Le pirate qu’Iwan avait drogué devait probablement s’être rebellé juste après les injections que lui soumises à ce dernier par le savant fou, le criminel voulant probablement se débarrasser de tout être vivant dans les ruines calcinées du bâtiment. Le gamin aux yeux ténébreux n’apparaissaient désormais plus dans le faible champ de vision du vieillard qui tout en perçant du mieux qu’il pouvait les épais nuages de fumée, se lissait les sourcils broussailleux et nettoyait sa moustache couverte de suie.

          Ronchonnant contre la douleur, le vieux con escalada un mobilier pour prendre compte de la situation. Les deux criminels semblaient toujours s’entretuer de son point de vue. L’homme au crochet ne faisant aucun quartier au gamin aux yeux sombres qui malgré les différentes injections dont le docteur lui avais fait cadeau, semblait tout de même éprouver certaines difficultés.

          Mais ce qui retint le plus l’attention du viellard, ce fut ce qui se tramait à l’extérieur des décombres. Par une fenêtre explosée dont le mur encadrant était couvert de craquelures, il aperçu un détachement complet de marines qui prenaient place rapidement devant le bâtiment détruit, semant les trouble-fêtes tel qu’Iwan lui-même à se rendre et à sortir de l’endroit. Et par détachement, ne rigolons surtout pas, ici je parle bien d’une bonne vingtaine de mousses armés de fins mousquets se tenant sur deux lignes et gardant en joue le bâtiment. Leur sergent, quant à eux, énumérait les différents droits des criminels devant la justice de Luvneel. Le genre de paperasse judiciaire dont la bureaucratie du royaume avait abusé pour ne laisser aucune chance au criminel poursuivit pour différents délies, une vieille tradition datant de l’exécution d’un explorateur traité de menteur par le roi, explorateur dont le nom échappait au vieux con sur le moment.

          Mais peu importait le nom de quelconque personnage historique du folklore local ou de bureaucratie nuisible. Il se devait d’éviter tout ça, histoire de ne pas refaire une visite chez la brigade scientifique du gouvernement, brigade qui aurait tôt fait de l’emprisonner dans des souterrains secrets pour le restant de ses jours. La douleur étant devenue un détail superflu pour Koprovski, il sauta au bas du mobilier pour prendre la fuite, peu importait de retrouver L’Andouillette ou qui que ce soit appartenant à ce royaume qui n’était plus que du passé pour sa vieille peau. Il préférait bien mieux rejoindre sa coque de noix et reprendre l’aventure là où il l’avait laissé, ne se souciant plus jamais du futur des deux idiots qui s’affrontait toujours dans les décombres. Ici, Iwan-Dimitri ne serait passé qu’en fantôme, personne ne pouvant réellement témoigner de sa présence ou non, sauf les deux pirates qui auraient d’autres problèmes à régler avant de se soucier de l’absence du vieillard nuisible qui les avait bien amochés.

          Car on ne fait pas de bêtises quand la marine entre en cause, on fait profil bas et on se tient calme. Ça, c’était une des nombreuses choses que le vieux Iwan-Dimitri Koprovski savait, autre que le cycle de reproduction des langoustes polaires rayées.
            Je n'avais pas de temps de perdre, il me fallait coute que coute trouver un moyen de sortir de cet établissement et d'échapper par la même occasion à la marine. Du coup, je me mis à regarder dans tous les coins et recoins de la salle quand soudain une personne m'attaqua violemment, de derrière, avant de m'envoyer au sol. Et surprise........ Cette personne n'était personne d'autre que le pirate borgne.
            Punaise ! Cet individu était-il donc coriace au point de ne pas succomber aux nombreuses blessures que je lui avais infligées ? En tout cas une chose était encore certaine, il ne semblait pas du tout prêt à abandonner aussi facilement.

            Alors qu'on se roulait par terre en se donnant au passage quelques coups de poing, une sensation bizarre me traversa le corps en me rendant ainsi pendant quelques secondes immobiles. Tout à coup je sentis mon bras qui avait été monstrueusement transformé, revenir à son état initial. C'était évident, le sérum du vieux fou ne faisait plus effet.

            Mon adversaire profita de cette occasion pour se retrouver au-dessus de moi. J'essayai aussitôt de me débattre, mais ce fut en vain avec mes bras qui étaient bloqués par cet enfoiré. "BAAM BAAAM BAAM" Il m'asséna trois puissant coups avec la base métallique de son crochet avant de me laisser ainsi, la gueule en piteux état, pour s'enfuir. Tsss....... Après tout il n'était pas aussi stupide que ça, ce pirate. Il fit un choix sage entre la liberté et la prison et évidemment il choisit la première option. D'ailleurs c'est ce que je m'apprêtai à faire, il était hors de question de se laisser capturer.

            Après avoir craché du sang sur le sol, je me relevai difficilement avant de faire un sprint vers la fenêtre et " CLAANG" je sautai à travers la fenêtre pour ensuite atterrir à l'extérieur du bar avec quelques éclats égratignures au passage.

            Après cela, ce ne fut pas assez difficile pour échapper à la marine, vu que je m'étais mélangé à la foule à l'extérieur avant de disparaitre rapidement de cette zone.
            Ainsi donc voilà comment cette histoire s'était terminé. Un barman complètement ruiné et trois criminels qui courent toujours dans la nature. Tsss..... Espérons simplement que le hasard ne rassemblera pas ces trois hommes à l'avenir, parce que sinon cela va probablement finir en massacre.

            Fin............. !!!
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