C'était le 15 Juin 1624, West Blue archipel vert, Nakano était arrivé bon gré mal gré sur ces petits bouts d'îles paradisiaques il y avait quelques semaines de cela à court d'argent et de ressources ses pérégrinations l'avaient mené tout droit vers cet endroit qui semble il avait besoin de renaitre de ses cendres...
Après un début de voyage en solitaire plus ou moins tranquille, Nakano avait déjà eu l'occasion de rencontrer un ou deux pontes sur les blues et avait déjà bien rôder sur les mers. Il n'avait pas encore fait parler de lui ne commettant alors que de menus larcins par-ci par-là et de manière complètement spontanée, le voyage en solitaire commençait à ronger un peu son moral et ses ressources personnels fondaient comme neige au soleil... Il lui fallait donc trouver vite un point d'ancrage où il pourrait « Utiliser son génie pour se refaire» et croyez le ou non mais ce point d'ancrage s'avérait être l'archipel vert sur west blue... Choix judicieux? Je ne pense pas que ce soit vraiment le terme approprié, effectivement l'absence de force de la marine était sympa pour monter un business rentable ou pour mettre à sac quelques citoyens malchanceux, mais la vérité était que cette île semblait avoir souffert d'une sorte de cataclysme, le climat et la beauté des panoramas locaux donnait à cet endroit un air de paradis sans force d'oppression ,mais il semblait que les habitants avaient été profondément traumatisés, ils erraient tous dans une ville ou çà et là on pouvait encore voir des baraques en ruines ou réduit en gravats, on pouvait presque imaginer la fumée s'échapper des tas de gravats... Improductifs las et déprimés les habitants étaient semblables à des spectres plongés dans une dimension parallèle.
A la vue d'un tel chantier et d'une telle improductivité l'âme du jeune génie s'embrasa, cette ville...Tout ce potentiel gâché pour une raison qu'il ignorait ça le mettait dans un état de colère intense, lui avec son génie ses compétences et sa motivation redonnerai splendeur et mettrai la main sur cette ville ! C'était décidé il n'y avait pas à chipoter davantage il en était capable, mieux nul autre ne semblait être plus homme que lui à améliorer la situation de cette bourgade désolée. Ses premières actions consistèrent à aller vers la taverne du quartier, ou plutôt ce qu'il en restait, le bâtiment était mal reconstruit et bien que rempli par quelques péquenots aux regards vides, personne ne consommait, le barman lui-même faisait briller des verres inutilisés encore et encore, tous eurent de la méfiance pour Nakano dès son arrivée ; les habitants de cette île semblaient hostiles à tout contact extérieur ; et quand, dans le but de s'humecter le gosier, Nakano demanda un rafraîchissement alcoolisé le barman terrifié déclara à demi mot qu'il ne servait plus d'alcool que la machine à bière pression ne fonctionnait plus ainsi que la distillerie le jeune mécano explosa littéralement...Sautant sur le comptoir pour avoir une tribune publique et attirer l'attention il s'exclama de sa voix aigue:
« Bon ! Bande de chiffes molles dégénérées, mous du bulbe que vous êtes je n'sais pas ce qui vous arrive et je m'en balance ,mais là la monotonie de cette ville m'agace! Je vais vous botter l'arrière train si fort que vous allez enfin vous secouer les miches, comprenez c'que j'dis?!»
Les clients écoutaient d'un air hagard et las ce que pouvait débiter cet étrange nain moustachu qui faisait irruption dans leur quotidien morose, mais quand ils virent que ce dernier passa derrière le comptoir pour bricoler la machine a bière certains recouvrèrent l'espace d'un instant une lueur d'espoir dans le regard. Après une minute ou deux on put revoir surgir le petit bonhomme sur le comptoir qui déclarait fièrement alors que le barman semblait complètement soufflé:
«Bon ce n'est que de la bière mais y'a qu'ça d'consommable les gars, ceci est une tournée générale et après ça j'irai voir la distillerie derrière ce bouge et on relancera le commerce patron, faites passer le mot les glandus ! Je peux tout réparer ou construire contre services ou argent et j'ai du temps devant moi. Patron, j'revendique le fait de consommer gratuitement et de crécher dans une de vos piaule les gens pourront me trouver fastoche ici...»
Il parlait avec autorité, mais savait qu'un simple geste comme ça pouvait réellement lui permettre de remettre du baume au coeur à ces citoyens décrépis et usés qui semblaient attendre la mort minutes après minutes... Et si ça ne suffisait pas... Et bien gageons qu'au moins ils auront de quoi imbiber leurs foies jusqu'à la fin.
Ainsi donc le message était passé... Le quartier reprenait vie au fil des jours, sans cesse on apportait des babioles, on nécessitait l'aide du jeune artisan un peu partout, il retapa quelques maisons et commerces, cependant sans doutes avait-il vu les choses en trop grand, certes le quartier avait reprit un semblant de vie et les gens avaient perdu toutes traces de méfiance pour le moustachu ,mais dans son esprit il s'imaginait qu'au bout de quelques jours de travaux la ville serait resplendissante de beauté trop de travail pour un seul petit bout d'homme probablement. Bon il y avait du positif la réputation de l'ingénieur s'était rependue sur les îles avoisinantes « Un p'tit bonhomme atypique fait du neuf avec du vieux sur l'archipel vert!» Disait-on, «Ce petit gaillard a de l'or dans les mains il répare tout!» ainsi donc quelquefois la ville accueillait des visiteurs qui amenaient leurs biens les plus précieux en quête d'un réparateur qualifié qui quant à lui se faisait un bon paquet de monnaie pour tous ces services rendus... Désormais possesseur de son propre atelier «Chez Nakano» qu'il avait battit avec deux ou trois bénévoles il passait son temps libre à dessiner des plans pour des inventions, son fidèle faucon mécanique ne quittant jamais le toit de la bâtisse assurant une surveillance quasi-constante.
Cependant, en ce beau jour du 15 Juin 1624 un habitant vivant proches des quais se ramena en toute hâte au centre-ville, hurlant à s'en décrocher les poumons :
« Pavillon pirate en approche fuyyyezz!!»
Nakano sortit sa tête de ses plans à l'écoute de ces hurlements et pressa un bouton sur ses lunettes pour avoir la vision vers l'extérieur via son faucon mécanique toujours posté sur le toit :
«ouhouuuouuhhh hmmmm intéressant...»
Après un début de voyage en solitaire plus ou moins tranquille, Nakano avait déjà eu l'occasion de rencontrer un ou deux pontes sur les blues et avait déjà bien rôder sur les mers. Il n'avait pas encore fait parler de lui ne commettant alors que de menus larcins par-ci par-là et de manière complètement spontanée, le voyage en solitaire commençait à ronger un peu son moral et ses ressources personnels fondaient comme neige au soleil... Il lui fallait donc trouver vite un point d'ancrage où il pourrait « Utiliser son génie pour se refaire» et croyez le ou non mais ce point d'ancrage s'avérait être l'archipel vert sur west blue... Choix judicieux? Je ne pense pas que ce soit vraiment le terme approprié, effectivement l'absence de force de la marine était sympa pour monter un business rentable ou pour mettre à sac quelques citoyens malchanceux, mais la vérité était que cette île semblait avoir souffert d'une sorte de cataclysme, le climat et la beauté des panoramas locaux donnait à cet endroit un air de paradis sans force d'oppression ,mais il semblait que les habitants avaient été profondément traumatisés, ils erraient tous dans une ville ou çà et là on pouvait encore voir des baraques en ruines ou réduit en gravats, on pouvait presque imaginer la fumée s'échapper des tas de gravats... Improductifs las et déprimés les habitants étaient semblables à des spectres plongés dans une dimension parallèle.
A la vue d'un tel chantier et d'une telle improductivité l'âme du jeune génie s'embrasa, cette ville...Tout ce potentiel gâché pour une raison qu'il ignorait ça le mettait dans un état de colère intense, lui avec son génie ses compétences et sa motivation redonnerai splendeur et mettrai la main sur cette ville ! C'était décidé il n'y avait pas à chipoter davantage il en était capable, mieux nul autre ne semblait être plus homme que lui à améliorer la situation de cette bourgade désolée. Ses premières actions consistèrent à aller vers la taverne du quartier, ou plutôt ce qu'il en restait, le bâtiment était mal reconstruit et bien que rempli par quelques péquenots aux regards vides, personne ne consommait, le barman lui-même faisait briller des verres inutilisés encore et encore, tous eurent de la méfiance pour Nakano dès son arrivée ; les habitants de cette île semblaient hostiles à tout contact extérieur ; et quand, dans le but de s'humecter le gosier, Nakano demanda un rafraîchissement alcoolisé le barman terrifié déclara à demi mot qu'il ne servait plus d'alcool que la machine à bière pression ne fonctionnait plus ainsi que la distillerie le jeune mécano explosa littéralement...Sautant sur le comptoir pour avoir une tribune publique et attirer l'attention il s'exclama de sa voix aigue:
« Bon ! Bande de chiffes molles dégénérées, mous du bulbe que vous êtes je n'sais pas ce qui vous arrive et je m'en balance ,mais là la monotonie de cette ville m'agace! Je vais vous botter l'arrière train si fort que vous allez enfin vous secouer les miches, comprenez c'que j'dis?!»
Les clients écoutaient d'un air hagard et las ce que pouvait débiter cet étrange nain moustachu qui faisait irruption dans leur quotidien morose, mais quand ils virent que ce dernier passa derrière le comptoir pour bricoler la machine a bière certains recouvrèrent l'espace d'un instant une lueur d'espoir dans le regard. Après une minute ou deux on put revoir surgir le petit bonhomme sur le comptoir qui déclarait fièrement alors que le barman semblait complètement soufflé:
«Bon ce n'est que de la bière mais y'a qu'ça d'consommable les gars, ceci est une tournée générale et après ça j'irai voir la distillerie derrière ce bouge et on relancera le commerce patron, faites passer le mot les glandus ! Je peux tout réparer ou construire contre services ou argent et j'ai du temps devant moi. Patron, j'revendique le fait de consommer gratuitement et de crécher dans une de vos piaule les gens pourront me trouver fastoche ici...»
Il parlait avec autorité, mais savait qu'un simple geste comme ça pouvait réellement lui permettre de remettre du baume au coeur à ces citoyens décrépis et usés qui semblaient attendre la mort minutes après minutes... Et si ça ne suffisait pas... Et bien gageons qu'au moins ils auront de quoi imbiber leurs foies jusqu'à la fin.
Ainsi donc le message était passé... Le quartier reprenait vie au fil des jours, sans cesse on apportait des babioles, on nécessitait l'aide du jeune artisan un peu partout, il retapa quelques maisons et commerces, cependant sans doutes avait-il vu les choses en trop grand, certes le quartier avait reprit un semblant de vie et les gens avaient perdu toutes traces de méfiance pour le moustachu ,mais dans son esprit il s'imaginait qu'au bout de quelques jours de travaux la ville serait resplendissante de beauté trop de travail pour un seul petit bout d'homme probablement. Bon il y avait du positif la réputation de l'ingénieur s'était rependue sur les îles avoisinantes « Un p'tit bonhomme atypique fait du neuf avec du vieux sur l'archipel vert!» Disait-on, «Ce petit gaillard a de l'or dans les mains il répare tout!» ainsi donc quelquefois la ville accueillait des visiteurs qui amenaient leurs biens les plus précieux en quête d'un réparateur qualifié qui quant à lui se faisait un bon paquet de monnaie pour tous ces services rendus... Désormais possesseur de son propre atelier «Chez Nakano» qu'il avait battit avec deux ou trois bénévoles il passait son temps libre à dessiner des plans pour des inventions, son fidèle faucon mécanique ne quittant jamais le toit de la bâtisse assurant une surveillance quasi-constante.
Cependant, en ce beau jour du 15 Juin 1624 un habitant vivant proches des quais se ramena en toute hâte au centre-ville, hurlant à s'en décrocher les poumons :
« Pavillon pirate en approche fuyyyezz!!»
Nakano sortit sa tête de ses plans à l'écoute de ces hurlements et pressa un bouton sur ses lunettes pour avoir la vision vers l'extérieur via son faucon mécanique toujours posté sur le toit :
«ouhouuuouuhhh hmmmm intéressant...»