Le Deal du moment : -50%
[Adhérents Fnac] -50% Casque Pro Gaming HyperX ...
Voir le deal
49.99 €

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

[RP Équipage] Quand une fête tourne au drame

Jeu: Aucun
[RP Équipage] Quand une fête tourne au drame  Ok_pj_12

Milieu d'année, 1624

23h30
On venait de quitter il y a quelques jours cette maudite île de Dawn où l'équipage avait pu rencontrer des nouvelles recrues. Je n'avais pas véritablement eu l’occasion de les voir à l'oeuvre. Tout ça à cause d'un manque d'organisation, j'étais excitée de trouver rapidement des nakamas que j'étais partie dans une folie. Heureusement que ce n'était qu'un village minable sans trop d'importance. On était en direction de Las Camp pour récupérer une certaine personne. On en avait encore pour un bout de temps. Mes hommes avaient pris le temps de faire plus connaissance et je trouvais que Uryu Kusanagi, Saul Nemausus, Lust Nemausus et Nakano se démarquaient bien du groupe. Ils avaient de l'avenir au sein de ma flotte. Seulement, cela s'arrêtait là. Il fallait que je les vois agir sur le terrain. Et là, on était pas prêt d'avoir de quoi nous occuper quand soudain j’entendis mon fils criait du haut du mât.

- Navire droit devant!!

Tiens, tiens, cela allait être très intéressant. En tout cas, tout l'équipage crièrent de joie. Parfois, les petits  plans à l'improvise pouvaient être bien. Après s'il s'agissait d'un bâtiment de la Marine cela pouvait être mauvais pour nous. Je demandais alors à Ichimaru le pavillon qui flottait en haut de leur mât.

- Rien de négatif! Ce ne sont ni des pirates, ni des agents du Gouvernement!! Des civils!

- Hmm. Est-ce un baleinier ou autre rafiot sans importance?

- Bateau restaurant ou hôtel!

Parfait. Mais qui dit navire de ce genre, dit présence de civils armés ou de videurs coriaces. J'avais une petite idée pour l'aborder en douce. On allait rejoindre ce navire de luxe par la ruse et par chance, je n'avais pas mon pavillon dressé. J'appelai évidemment quelques hommes avec moi.

- Kusanagi, Saul, Lust et Nakano venez avec moi. Vous allez montrer votre valeur. Disons que c'est en quelque sorte votre baptême pour faire partie définitivement des Ombres du Chaos. La fête est au rendez-vous, alors faites-moi preuve de vos tallant!! Je viens bien sûr avec moi pour vous évaluer. Bien sûr, j'ai une entière confiance sur vos savoir-faire.

Je me tournais vers les autres.

- Et ce qui vous concerne, les autres. Soyez prêts à un abordage classique. Mais je doute vous faire appel. Je ne prends pas l’effectif complet, car il s'agit de voir comment se débrouille nos nouveaux, héhéh.

Mon fils venait d'arriver.

- Bien sûr, je ne peux pas venir? Même pas une exception pour ton propre enfant?

- Patience. Je te rappelle que nous avons un objectif. Et que tu pourras participer à celui-là. De plus, il sera beaucoup plus intéressant et palpitant.

- Pfff...

Ichimaru était l'un des premiers à me rejoindre quand il se passe quelque chose. Il m'aimait trop pour me laisser sans lui. Je pouvais être ferme avec mon équipage, mais quand il s'agissait de mon fils, c'était toute autre chose... J'étais trop douce avec mes enfants. J'avais tendance à céder à leur caprice.

L'Inferno gagnait du terrain. Le navire ennemi faisait déjà les manoeuvres pour nous échapper. Seulement, leur rafiot était bien trop gros pour surpasser notre vitesse. On allait bientôt les avoir. Je pris un porte-voix et je m'exclamai.

- Ohé, du navire! Inutile de courir, vous êtes pris au piège. Cessez tous mouvements de résistances et on vous ne fera pas de mal.

Seulement, ils n'étaient pas dupes et faisaient tout pour s'éloigner de nous. Seulement, mon bateau fonçait droit sur eux comme une flèche. On tourna à bâbord pour se mettre juste à côté d'eux. L'abordage allait commencer...


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Dim 19 Oct 2014 - 0:55, édité 11 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t4495-les-loges-de-la-reine-des
  • https://www.onepiece-requiem.net/t4364-la-reine-des-masques-en-attente-de-validation
Voilà quelque temps que l'ami Nakano créchait sur l'inferno, il s'était aménagé lui même un petit coin en fond de cale d'où il ne sortait que trop rarement, la plupart du temps en activité le mini espace qu'il occupait était un véritable bazar des plans en vrac des boulons et clés éparpillés...

Après quelques jours en mer avec sa nouvelle capitaine aux multiples facettes Nakano s'était intégré assez difficilement, avoir sans cesse le nez dans ses propres affaires l’empêchait d'être avenant auprès de ses coéquipiers de fortunes, il fut néanmoins surpris que sa pulpeuse capitaine ait déjà des enfants il l'imaginait nettement plus jeune, un mythe se serait-il brisé ? Peu importait à vrai dire...

Tout récemment de nouvelles personnes avaient joins l'équipage, un musicien et son frère cuisinier et un jeune homme mystérieux, la plupart ennuyaient grandement le nabot mécanicien, le cuistot parlait fort sans raisons apparentes... Le sabreur quant à lui semblait indissociable de sa lame froid métallique et silencieux tandis que le dernier... En fait le dernier était peut être intéressant mais l'art passait littéralement au dessus de la tête du mécano, cependant sa guitare particulière attirait sensiblement l'attention de Nakano qui était d'ailleurs en plein traçage de plan pour essayer de la lui subtiliser quelques heures histoire de l'analyser en détail, il était en train de songer à fabriquer un bras mécaniser capable de se déployer jusqu'à dix metre pour aller grappiller quelques petites choses à distance quand le rejeton de la sulfureuse capitaine à la vigie hurla qu'une cible facile était repérée, une flamme s'activa dans l'oeil du moustachu qui allait pouvoir constater de vives yeux de quoi étaient capables ses nouveaux camarades..


Il joignit vivement le pont observant que tout le monde était déjà prêt à combattre, la capitaine elle même était en plein show se tenant sur la balustrade et menaçant les pauvres civils en face. De son côté Nakano en longue veste de scientifique, envoya son faucon mécanique pour une reconnaissance aérienne, se tournant vers ses camarades il les défia:

"Bon les bleusailles j'vous propose un truc...Celui qui s'fait le plus de gaillards sur leur rafiots remporte un bonus sur le pillage et une plus grosse part de bouffe ce soir pour fêter ça. Vous allez contemplez mon plan génial!"

Suite à cela il se plaça sur la balustre à son tour et activa le jet-pack experimental à gaz qu'il avait conçu il y avait quelques semaines...En un rien de temps il fut propulsé comme un boulet de canon incontrôlable vers l'autre navire et atterrit en gratifiant même les spectateur d'une pirouette assez clase.

*Bon dieu quel chance, mon jet pack n'a pas explosé et en plus de ça, j'ai parfaitement atterri sur leur navire, j'imagine qu'ils ne se doutent pas de la teneur hautement aléatoire de l'action que je viens de faire...A moi de briller et surtout..A moi la bouffe!*

A peine eut il le temps de se situer que les forces de défense du navire se ruèrent sur lui, son aspect ne lui donnant pas forcement l'air terrifiant, ils s'étaient probablement mis en tête que le moustachu était une cible facile... En deux trois coups secs il renvoya dans leurs cours ces quelques audacieux, l'assaut était lancé...


Dernière édition par Nakano le Ven 7 Sep 2012 - 19:32, édité 1 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5535-nakano#67027
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5464-nakano#66223
Quelques jours se sont ecoulés depuis notre petite aventure dans la ville de Fushia , une aventure perilleuse qui d'ailleurs , apres ma defaite face au clown Angelo , m'a bien fait comprendre que je suis obligé de m'entrainer encore plus si j'ai envie de survivre dans ce monde cruel qui est la piraterie .Ainsi munis de mon beau et fidele katana , je me trouvais à l'avant de l'inferno entrain d'aiguiser mes talents dans l'art du maniement de l'epée .En tenant mon katana de mes deux mains , La main droite pres de la garde et la main gauche à l'extremité de la poignée , je donnais plusieurs coups de lames dans le vide , du haut vers le bas en fendant l'air .Cette technique me permettait non seulement de travailler ma vitesse de frappe mais aussi elle me permettait de developper ma musculature dans les avants bras afin d'acquerir plus de puissance .

Donc je continuais à m'entrainer loin des regards curieux de mes nakamas quand tout à coup j'entendis du haut du mat le fils de la capitaine nous informer qu'un navire se trouve juste à quelques metres devant de notre position .Le ressentiment de l'equipage ne passa pas inaperçu à travers tout le navire tellement ils etaient content en criant de joie .Enfin ils vont pouvoir piller et semer le chaos dans un navire etranger .

Aoi nous convoqua ,Saul , Lust , Nakano & moi avant de nous faire savoir que ceci est une bonne occasion pour lui prouver ce que nous valons et donc on à interet à frapper fort et de ramener le plus de butin possible dans notre navire .Apres notre petite reunion , il etait enfin temps de passer à l'attaque .C'etait comme un sorte de test entre nous , les 4 nouveaux venus dans ce navire et c'est pourquoi on pouvait sentir une certaine concurence entre nous .
Apres m'etre accroché sur une des cordes qui etait là dans le but de nous aider à nous propulser de l'autre coté , je me balance vers l'avant avant d'arriver à destination sur l'autre navire , me trouvant ainsi à quelques metres du mecano moustachu .A present il est temps d'ouvrir le bal , je degaine mon katana puis je fonce dans le tas en taillandant et en tuant le plus de civil possible .Les gens presents dans le navire se mirent à courir dans les tous les sens tellement ils avaient peur de l'arrivée soudaine de la bande de pirate sanguinaire .
  • https://www.onepiece-requiem.net/t4889-fiche-de-kusanagi
  • https://www.onepiece-requiem.net/t4836-kusanagi-les-tenebres-en-personne
Ça y est, Lust est enfin un pirate, mais sachez une chose ; Lekyole était son seul ami hormis Saul et la capitaine Aoi et il n'a plus qu'une seul chose en tête ; cet enfoiré de Noruchi qui a tué Lekyole avec son auberge à deux balle. Bref, Lust ne peut rien faire si il ne s’entraîne pas. Il en profita pour apprendre ses recettes et se familiariser avec la cuisine de l'Inferno. Alors qu'il alluma le gaz Aoi cria pour nous dire qu'il y avait un navire droit devant.

"Bordel je peux pas voir les temps de me détendre, j'espère que sur ce navire il y aura a bouffer et des recettes, on a plus que des pommes à bouffer. Bon allez on va devoir passer à l'action !"

Lust prît ses affaires et il a aussi récupérer le collier de Lekyole : Lust avait envie de le rendre à sa famille si ils se rencontrèrent.

"J'arrive !"

Saul dit a Lust :

"On va sur un navire restaurant."

Lust eût un froid dans le dos et se dit dans sa tête :

Un navire restaurant ? J'espère qu'on ne va pas piller le Baratie !

Lust le vît de loin et heureusement ce n'était pas le Baratie et encore et encore des souvenirs de Lekyole, il aura vraiment la paix quand il se vengera !

Aoi prît la parole :

"Kusanagi, Saul, Lust et Nakano venez avec moi. Vous allez montrer votre valeur. Disons que c'est en quelque sorte votre baptême pour faire partie définitivement des Ombres du Chaos. La fête est au rendez-vous, alors faites-moi preuve de vos tallant!! Je viens bien sûr avec moi pour vous évaluer. Bien sûr, j'ai une entière confiance sur vos savoir-faire."

"Bon bah moi c'est Horus. Eh aussi euh ... Hator, il me faut du ravitaillement pour la bouffe."

Voilà le groupe des Ombres du chaos mirent le pied sur le navire à part Nakano qui lui parti en Jet-Pack ... Lust voulu ouvrir la porte en premier alors il fais donc ainsi et a peine la porte ouverte .... Bim ! C'est parti pour une soirée à la con, Lust se prît un coup de latte dans la gueule.

Ça va pas recommencer putain !
    Nous avions quitté Fushia après un beau bras de fer avec de nouveaux ennemis coriaces. Les choses s'étaient passées ensuite très vite : l'acceptation au sein des Ombres du Chaos, le choix du nom divin, les premiers pas dans la navigation pure et les conversations avec mes nouveaux camarades. Lust s'était assez vite tourné vers la cuisine, en même temps c'était son job sur ce navire désormais. Pour ma part je faisais plus partit du décor, mais je n'étais pas vexé de cela non, au contraire je préférais me la couler douce dans mon coin plutôt que de trimer pour satisfaire les désirs de notre capitaine.

    Mon rôle sur l'Inferno consistait à jouer de la musique, comme convenu. Par contre, avant de commencer ce travail auquel j'étais habitué depuis des années, j'avais dût bidouiller mon ampli qui avait été endommagé par Roger, le cafetier enragé qui avait versé de la bière dessus lors de notre affrontement. Je remarquai alors que mon arme si particulière intriguait un de mes nouveaux compagnons. Celui-ci avait une apparence tout à fait amusante, presque anormale en fait. Sa petite moustache disproportionnée et ses petits yeux lui donnaient un air vicieux carrément pervers.

    Enfin, je ne m'attardais pas sur de telles broutilles puisque l'activité ne manquait pas sur l'Inferno. Aoi semblait maîtriser son équipage et son bâtiment d'une poigne de fer. Le jours passèrent ainsi et je m'acclimatait paisiblement à mon nouvel environnement. Lust et moi étions de jeunes gens prometteurs ici, au vu des autres matelots, pour ainsi dire je pensais même pouvoir devenir assez important pour le groupe après quelques entraînements. Alors que je bricolais une cible pour m'exercer au tir, la sentinelle des Ombres du Chaos, qui se trouvait être le jeune fils de la capitaine, annonça un navire potentiellement riche à l'horizon. Vu la réaction d'Aoi il ne faisait aucun doute que nous allions l'attaquer pour amasser quelques Berries et autres biens probablement importants. Je me redressais donc, accrochant mon ampli à mon dos comme d'habitude, puis j'attrapais fermement Trivium, ma précieuse guitare.

    Lust surgit des cuisines encore munit de son tablier et de ses gants en maille. Son allure n'était soudainement plus très impressionnante, je lui lançais donc de manière plutôt neutre :

    "On va sur un navire restaurant."

    La tension commençait à grimper dans mon être intérieur. La dernière fois que je m'étais engagé dans un combat j'étais tombé sur un mastodonte terriblement puissant. J'avais réussit à me défendre honorablement et à m'enfuir mais il m'avait tout de même bien remué sur le coup. Pour ainsi dire, mes techniques avaient été inefficaces contre ce gugusse, sans doute les différences de puissance étaient-elles trop importantes pour que j'espère ne serait-ce l'égratigner.

    La méthode d'abordage de mes camarades était plutôt classique, même si Nakano avait utilisé une technologie très remarquable pour s'élancer sur le navire ciblé. Au final, ils avaient tous un peu foncé sur leurs futures victimes. Pour ma part, je préférais une approche différente. J'allumais mon amplificateur de son au maximum pour commencer, j’accordais tranquillement les cordes de ma guitare pendant que l'attaque commençait tout juste et je débutais mon concert.

    "Taihō no Sinfonia!"

    #Taihō no Sinfonia (Symphonie du Canon)
    En utilisant un canon, Saul peut créer un jeu de rythme et jouer par-dessus avec sa puissante guitare. Pour les combattants aguerris, il s'agit simplement de quelques coups de canon à la suite parfaitement calibrés, mais pour Saul il s'agit en fait d'un appel à la guerre splendide, qui l'encourage et l'apaise à la fois.
    Musique

    J'avais monopolisé un canon du pont pour créer une brèche dans celui du bateau restaurant. Le rythme de ma musique marqué par les détonations du canon, j'exerçais un rôle d'assaillant à distance plutôt efficace. Après une petite dizaine de boulets tirés sur ma cible, le pont de bateau d'en face était quasiment coupé en deux par un grand trou. Je m'assurais à présent que ma guitare était chargée, puis je sautais dans ce trou à l'aide d'un cordage de l'Inferno. J'atterris dans ce qui ressemblait à la salle de restaurant. Peut-être en avait-il plusieurs? Je scrutais les lieux rapidement puis relevais quelques points notables : la panique avait prit possession des lieux, des clients et des serveurs couraient dans tous les sens pour tenter de s'échapper, le restaurant était sens dessus-dessous et il y avait une belle argenterie à voler.

    Il était fort probable que les gros bras du navire s'étaient rendus sur le pont pour stopper mes compagnons de bord. Ils ne devaient pas s'attendre à un tel pilonnage de ma part à vrai dire. Avant de récolter des objets de valeur, je préférai m'aventurer un peu dans les cuisines, il y avait peut-être d'autres découvertes à faire là-bas...
      Du pont de l'Inferno, j'observais attentivement les méthodes différentes d'abordages adoptés par mes nakamas. Rien que pour le commencement, ils semblaient vouloir se démarquer aux yeux de l'équipage. Je remarquai le petit solo de Saul et l'engin de Nakano. Son jet-pack pouvait être utile par la suite, je le trouvais très intéressant. Quand tout le monde finis de rejoindre le navire-restaurant de luxe, je fus la dernière à traverser.

      Une fois sur le bateau civil, une fois encore j'observais encore un peu le début du massacre. Tous mes petits nakamas désiraient faire bel impression en ma présence. J'avais bien fait de les recruter. Je n'avais pas affaire à des pitoyables femmelettes. J'avais des vrais sanguinaires!! Ils marquèrent donc tous un point pour cette qualité que je recherchais. Maintenant, je voulais savoir comment ils allaient se débrouiller face à une situation de contre-attaque en temps réel par les hommes de main du vaisseau civil. Les gardes et autres gros-bras ne se laissaient pas faire et accoururent vers chaque nouvelle de pirate.

      Quant à moi, je n'avais pas eu le temps de me déplacer davantage sur leur rafiot que trois hommes armés de sabres se dirigèrent avec rapidité vers moi. L'un d'eux s'écria à son compagnon resté en retrait.

      - Appelle la Marine et révèle notre position. Ça va être une chance pour qu'ils arrêtent une bonne fois pour toute cette pirate de malheur!!

      *Tiens. Voilà autre chose...*

      Je devais impérativement me débarrasser de ce groupe avant de m'attaquer à leur matériel de détresse! Alors qu'il n'étaient qu'à quelques mètres, je dégainai dans une vélocité ma gunblade Senkō kirameku kasai et je la pointai vers l'un des types. Je tirai un coup de feu puissant. Je ratais ma cible de peu, il le reçut à l'épaule gauche, juste au-dessus du cœur, mais le choc le projeta hors de ses camarades. À peine ai-je réalisée cela, je m'employai à battre le fer avec les deux autres qui venaient vers moi. J'esquivai l'attaque du premier, puis je bloquai celle du second. Le premier rappliqua de plus bel et enchaînai avec rage une multitude de coup d'estoc. Certainement une technique personnelle. Pendant cela, son camarade voulut me taillader furtivement. Il croyait que je ne l'avais pas vue. Je fis un pas chassé tout en parant la lame. Je contre-attaqua en repoussant l'assaut. Le tranchant de mon arme découpa le bras d'un des hommes et les hanches de l'autre. J'aimais entendre les cris de douleur mélangés au bruit de panique. Le macho se retrouvait alors désarmé puisqu'il était droitier. Un bain de sang gisait près de son défunt collègue. Lui, ne savait plus quoi faire. Pendant son temps d’hésitation je l'achevai en l'embrochant.

      Je regagnai la foule qui courraient dans tous les sens. Je ne manquai pas d'en tuer quelques-uns. Ils étaient pitoyables. C'était amusant de voir cette tragédie, car le minuscule espace rendaient encore plus dingues ces malheureux. Leur fête avait tourné au drame. Moi, je me voyais comme dans le théâtre. Je m'imaginais dans une pièce tragique. Je me rendais vers la cabine pour intercepter la transmission du Den Den mushi. Tout d'un coup, un homme en smoking s'écarta des civils avec un plateau au bord tranchant. Ça devait être un des gros-bras camouflé ou entraîné pour ce genre de situation. En plus d'avoir une arme remarquable, il était imposant. Toujours, mon pistolame à la main, je m'attendais à tout. J'attendais surtout qu'il attaque en premier. Sans avertissement, il s'élança vers moi en balançant tel un boomerang son plateau de fer qui siffla près de mon oreille. Je venais de m'écarter de justesse! J'avais donc affaire à un dur à cuire. Son objet de travail revint aussitôt. Soudain, malgré sa petite taille, je vis mon mécanicien. J'avais besoin de lui.

      - Ptah! Va te rendre dans la cabine et détruit à ma place tous les Den Den mushi et autres objets nuisibles...

      Je n'avais pas le temps de terminer que le serveur, l'ustensile dangereux à la main, m'enchaîna des coups précis et rapides que je bloquai avec une légère faiblesse... Cela allait être un duel musclé! Je m'étais mis en tête qu'après lui j'irais prendre les objets de valeur et les bijoux.


      Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Jeu 16 Aoû 2012 - 21:35, édité 1 fois
      • https://www.onepiece-requiem.net/t4495-les-loges-de-la-reine-des
      • https://www.onepiece-requiem.net/t4364-la-reine-des-masques-en-attente-de-validation
      Ainsi donc, voilà ce qu'était la sauvagerie propre aux pirates, attaquer de la sorte... Une agressivité si forte pouvait, en une seule attaque, justifiée toute la haine que peuvent éprouver les innocents envers ces criminels sillonnant les mers. Nakano avait fait une glorieuse entré en matière, prouvant, si besoin est que même si il n'avait jamais exprimé réellement de violence gratuite, il n'était pas en reste de ce côté là. Ses camarades gagnèrent rapidement la panique qui s'était instaurée à bord du rafiot civil, le sabreur, dont Nakano n'avait toujours pas bien retenu le nom, et la capitaine de l'inferno furent les suivants à se joindre à la bataille tandis que le guitariste servait de point d'appuie directement du navire jouant une symphonie a grands coup de boulet de canon qui, en plus de galvaniser les troupes, avait le mérite de bien amoché le navire civil.

      Parmi les voyageurs affolés, certains faisait preuve de courage, ou de folie diront certains, et se battaient corps et âmes pour défendre le navire et par dessus tout cela, leurs vies. Tel des bêtes acculées par des chasseurs, ils revenaient à des instincts primordiaux de survie, tuer ou être tuer ...Tout ça pour dire que Nakano et sa bande se devaient d'être vigilant. Ce dernier qui avait fait son entrée en grande pompe se voyait acculé par des vagues d'ennemis, bien entendu, la plupart n'étaient même pas du service de garde et même ce dernier ne possédait pas d'homme suffisamment coriace pour battre de vrais combattants. Nakano distribuait des prunaux avec son nunchaclé-à-molette tandis que son faucon ,qui planait au dessus du pont, tirait aléatoirement avec son revolver dissimulé dans l'intérieur de son bec d'acier, soudain sa splendide capitaine ,qui faisait couler le sang sans aucunes hésitations, se retrouva bloqué dans sa progression par un mec qui semblait plutôt coriace et par conséquent elle invectiva Nakano d'aller saboter les Den Den mushi, ce fut bon gré mal gré que Nakano obtempéra, en effet, la perspective de se retrouver au bout de l'épée de sa sadique de capitaine ne l’enchantait point .


      * Pff et comment je suis censé massacré plus de pauvres types que ces clampins si je suis de corvée pour la boss, bon de toutes façon il n'y a rien d’intéressant sur ce navire si ce n'est jouer à "c'est quiqui qu'a la plus grosse " alors autant y'aller*

      Difficile cependant de s'extirper de la mêlée, aussi eut-il l'idée d'avoir de nouveau recourt à son jet pack, un petit coup de burst pour atteindre la cabine suffisait n'est ce pas? Et bien cette fois ci, la chance ne fut pas au rendez vous car, dès l’enclenchement du bouton de mise à feu les mini-réacteurs explosèrent littéralement. Le pauvre inventeur atteignit sa destination mais à grande vitesse et dans un grand fracas, il enfonça la porte de la cabine mettant KO la plupart des pauvres gus sur son passage, là une voluptueuse femme et son mari étaient terrer comme des petits animaux terrorisés, Nakano, qui avait maintenant la coup afro en pétard et les vêtements en lambeaux, soupira devant tant de pathétisme et fit ce pour quoi il était venu, désactivant les appareils et détroussant le couple qui semblait être de classe bourgeoise, récoltant la coquette sommede 200 000 berrys. Il fallait maintenant espérer que ces deux malins là n'avaient pas déjà pris la peine d'appeler les forces de la marines. Nakano pris la peine de crier à sa capitaine que le travail était accompli.


      Dernière édition par Nakano le Ven 7 Sep 2012 - 19:42, édité 2 fois
      • https://www.onepiece-requiem.net/t5535-nakano#67027
      • https://www.onepiece-requiem.net/t5464-nakano#66223
      Nous avions donc debutés l'abordage , entre les cris des malheureux civils qui se trouvaient a bord du navire et le massacre de tout etres vivants qui auraient le malheur de croiser mes nakamas , on peut dire que jusqu'ici tout se passe bien vu que ça se deroule comme on l'avait imaginé .Mes compagnons de voyages se debroullaient plustot bien pour des gars qui font pour la premiere fois une abordage , On croirait presque qu'ils ont des années et des mois d'experiences de situation de ce genre .Saul , le rossignol de notre navire , se contentait de commencer la danse à distance , en effet pour l'instant il se chargeait de nous couvrir en envoyant des boulets de canon qui toucherent serieusement notre cible ., Tandis que le cuisinier , le mecano et moi on se situait deja dans la zone de turbulence entrain de massacrer et de piller tout ce qui se trouvaient sur nos routes .

      Alors que je me trouvais à l'avant du navire , degommant sans pitier tout sur mon passage pour me faire un chemin et pouvoir avancer , j'arrive enfin dans la grande salle de cuisine . 2 cuisiniers tres en colere se dirigerent vers moi avec la ferme intention de me tenir tete et de me mettre game over .L'un deux possedait deux machettes tandis que l'autre avait en sa possession plusieurs lance-harpon qui sont generalement utilisé pour la peche et je me demandais bien qu'est ce qu'il à l'intention de faire avec toutes ces lances .

      Le cuisinier aux machettes fonça vers moi , il donna des coups de machettes dans le vide qui normalement etaient supposés me taillader le torse mais grace à mon adresse , j'evitais tant bien que mal toutes ses attaques en reculant .Son collegue lui , restait à l'ecart en serrant tres fort avec sa main sa lance-harpon et se concentrant sur le combat qui se deroulait sous ses yeux , c'etait comme si il attendait un signal pour passer à l'action . Je pivote vers le coté avant de donner un coup de pied au nveau de l'abdomen qui propulsa mon adversaire vers l'arriere le desequilibrant par la meme occasion .J'avais ici une ouverture pour pouvoir abattre mon adversaire et donc je la saisi en fonçant vers lui avec mon meitou tendu vers l'arriere quand tout à coup j'entendis comme un sifflement dans l'air , je tourne le regard vers ce bruit et qu'est ce que je vois ? Une lance-harpon se dirigeait à pleine vitesse vers ma direction pret à me transpercer la tete ,En reflexe , je pu decaler à temps vers le coté et ainsi la lance manqua de justesse ma tete et m'erafla la joue avant d'aller se planter contre le mur .Je me remettais à peine de cette attaque en essayant de comprendre ce qui venait de se passer que l'autre type aux machettes passa encore à l'attaque et en donnant un coup de machette dans le vide , il m'atteint legerement à l'epaule puis je fais un bond en arriere afin de mettre un peut de distance entre mes adversaires et de reprendre mes esprits .

      Apres avoir repris mes esprits , je comprenais desormais le plan de ces enfoirés de cuisiniers , en faite ils veulent que je me concentre sur l'un d'eux en le combattant et donc ainsi quand je vais inconsciemment baisser ma garde l'autre type à la lance va m'abbattre tout gentiment en me prenant pour cible .Punaise ! On dirait bien que je vais devoir etre vigileant si je ne veut pas me faire avoir comme un bleu .
      [RP Équipage] Quand une fête tourne au drame  Sasuke14
      Le type aux machettes passa encore une fois de plus à l'offensif , je me contentais cette fois çi d'eviter certains de ses attaques et de contrer les autres en croisant le fer avec lui , il enchainant en meme temps avec ses deux machettes un coup dans le vide qui partait de la gauche vers la droite visant à me decapiter , je me baisse pour l'eviter et je fis usage d'une de mes techniques

      " the dragon bite ".
      Kusanagi evite l'attaque de son adversaire en se baissant puis il va planter un kunai sur l'un de ses pieds , concentre une grande quantité d'energie dans sa main droite pour faire un uppercut sous le menton et enchainer tout de suite par un violent coup avec le tranchant de la main au niveau du cou de son adversaire #

      Ne sachant pas ou donner la tete entre mon kunai qui maintenait son pied contre le bois du sol et mon attaque au niveau de son cou qui eu comme effet de l'empecher de respirer pendant une fraction de seconde , Le cuisinier laissa tomber ses deux machettes et se mit à genoux en essayant tant bien que mal de reprendre ses esprits .Afin de profiter de cette occasion , apres avoir retirer le kunai de son pied , je le releve puis je me met derriere lui avec mon meitou sous sa gorge .Ainsi On etait face à face avec le cuisinier aux lances-harpon et j'utilisais l'autre type comme otage pour me proteger au cas ou je serais attaquer à distance . Je fais quelques pas vers l'avant et alors qu'on etait juste à quelques distances du type aux lances-harpons , je me cache derriere une cuisiniere en entrainant avec moi mon otage .J'avais une idée pour me debarrasser de l'autre cuisinier une bonne fois pour toute .

      Quelques secondes plus tard , apres avoir attraper un couteau de cuisine qui se trouvait par terre , d'un geste brusque je force l'otage à se relever afin de creer une divertion et heureusement ce fut un succes , le type aux lances-harpons qui eut l'effet de surprise en voyant une tete faire surface , lança une de ses lances en direction de celle çi tuant par la suite son collegue .Mais avant qu'il puisse se rendre compte de l'erreur qu'il venait de faire , je le vise avec le couteau de cuisine qui se planta dans son epaule et je me propulse vers lui avant de me trouver qu'a quelques pas de mon adversaire .
      Il tendit sa lance dans le but de m'embrocher avec , je decale vers la droite pour me fendre vers l'avant et porter un coup de la pointe de mon meitou dans le but d'empaler un organe vital de mon adversaire , cela marcha .J'etais enfin venu à bout de ces deux cuisiniers .


      Dernière édition par Kusanagi le Dim 26 Aoû 2012 - 23:21, édité 3 fois
      • https://www.onepiece-requiem.net/t4889-fiche-de-kusanagi
      • https://www.onepiece-requiem.net/t4836-kusanagi-les-tenebres-en-personne
      "Aïe ! T'es qui espèce de trou du cul paumé ?"

      "Je suis Sogeki et toi, tu es un sous-merde je suppose ?"

      "Non je suis celui qui va te défoncer la gueule !"

      "C'est ce qu'on va voir débile !"

      Le combat fait rage, Lust est au sabre tandis que Sogeki est au revolver.

      Bordel il va finir par faire un trou dans Seïbahado ! Il faut que je le désarme mais comment ? Je devrais peut-être lancer mon katana comme un boomerang ! Je vais m'apprendre une nouvelle technique !"

      "Ryōba no būmeran (Signifie en Japonais : Boomerang tranchant)"

      Bonne nouvelle pour Lust, Sogeki se fît trancher le torse et Seïbahado revint au pied de Lust comme il l'avait prévu.

      "Que ...?!"

      "Boucle-la tu es minable sérieux ! Toi et ton flingue de lopette va jouer aux petits marins de la Marine !"

      "Je ne suis pas de la Marine ! Je suis un mercenaire ! Et personne ne me fait chier ! Je vais te montrer mes vraies techniques !"

      "Hein ? T'es pas mort ? Tu me fais perdre mon temps espèce de gigolo je vais te faire piquer ta blessure prépare toi a serrer les dents ou a mourir !"

      Sogeki se relève et fît tourner son cylindre de munitions.

      "Prend ça bretteur de mes deux ! Yoi to shite surīshotto ! (Signifie en Japonais : Trois tir en vaut un)"

      Lust arrive à éviter les deux balles mais s'en prend une au bras gauche.

      "Arg ! Heureusement que je suis droitier bon allez crève maintenant ! Chōmiryō ejji (Assaisonnement tranchant)"

      SHLAK !

      "AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH Ça pique !!!"

      "Eh oui maintenant meurt blaireau !"

      "Attend ! Je t'ai surestimé ! Laisse moi te joindre à toi ! Si tu as un équipage je suis prêt à faire n'importe quoi !"

      "Tu es prêt a faire n'importe quoi ?"

      "Oui !"

      "Et bah fais moi plaisir d'arrêter de me faire chier et de t'excuser pour ce que tu m'as fait."

      "D'accord je suis désolé je vais couvrir t'es arrière !"

      Lust se retrouva donc en binôme avec Sogeki : le Katana et le Pistolet est un beau duo !

      Fiche PNJ de Sogeki : https://www.onepiece-requiem.net/t5621-pnj-de-lust-nemausus
        Durant mon enfance, j'ai souvent entendu cette phrase : la violence ne résout rien. Aujourd'hui, il s'agit de mon gagne-pain. La voie de la piraterie est parsemée de pillage, de combat et de sacrifices. Au nom d'une liberté tant désirée, les hommes se permettent de détruire et de braver les lois. Je commençais un peu à faire le point sur ce que mon âme allait devenir après tous ces crimes, alors que je pénétrais tout juste dans les cuisines du navire. Mes songes furent donc interrompus par la voix grave et sèche du cuisinier de garde qui s'attelait à balancer tout le matériel de valeur par-dessus bord.

        "Vous n'aurez pas mes cuivres bande de voleurs!"

        Je levais un sourcil, dévisageant le type grassouillet qui suait à grosses gouttes. Un soupir puis je déclairais :

        "Pas très écolo comme tri des ordures... Je doute que les poissons apprécient leur nouvelle vaisselle."

        Trivium pointée sur le cuisiner, je m'avançais tranquillement vers lui, le visage fermé.

        "À ton tour de passer par-dessus bord."

        D'un coup de pied dans le torse, je défenestrais le pauvre gaillard qui allait alors rejoindre ses précieuses russes. Ensuite je m'équipais d'un sac à patate vide posé par terre près du garde-manger, puis j'y fourrais tout ce que je trouvais. Les couteaux, les ustensiles, l'argenterie. Une fois le sac chargé à bloc, je m'assis sur un plan de travail pour grignoter une tarte qui attendait son heure dans le four depuis tout à l'heure. Le chahut du pont se faisait un peu plus persistant, pour ma part cela faisait trop longtemps que je n'avais pas avalé de la nourriture correcte. Je pensais donc d'abord à mon estomac, le massacre se poursuivra de lui-même plus tard.

        Après une paisible dégustation, je me lavais les mains à l'aide d'une bouteille d'eau et repris Trivium en main, mon ampli de nouveau allumé et prêt à semer le chaos sonore que j'appréciais tant. Un petit coup sur les cordes pour se remettre en jambe et j'étais prêt à reprendre du service. J'avais hjâte de voir ce que mes compagnons avaient collecté de leur côté.
          Pff, comme si les duels ne me suffisaient pas. Je perdais du temps. Moi, ce que je voulais, c'était juste voir mes Nakamas à l'oeuvre et en profiter pour prendre de l'argent. Les pirates avaient toujours besoin de Berrys!

          Le serveur prenait son plateau pour m'assigner des coups que je bloquais ou que j'esquivais avec plus ou moins de justesse. Je portais moi aussi des contre-attaques pour pas le laisser ridiculiser. L'homme enchaîna rapidement, puis il fit l'erreur d'envoyer son cylindre à bout portant. Je venais de me baisser et sous cette courbure, je fonçai la tête dans l'estomac de mon adversaire. Le souffle coupé, il tomba à genoux. Je me retirai ensuite de la trajectoire de son arme au dernier moment. Les bords tranchants décapitèrent en un instant son propre maître. Ahah! Cela fit encore plus peur au civil de voir autant de sang et surtout de voir un de leur garde mourir. On était beaucoup plus fort qu'eux.

          Je ne perdis pas une minute de plus sur le pont. Je descendis aux chambres où j'étais sûr de trouver plus d'argents que n'importe qui. Les survivants au massacre prenaient les voiles grâces aux canots de sauvetage pour cet effet. Plus le navire se vidait et mieux c'était. Je ne cherchais pas spécialement à augmentais le nombre de victime, mais si on s'imposait à moi je n’hésitais pas à me défendre.

          Arrivée dans la première suite de luxe, je pris le premier sac que je pouvais me mettre sous la main et je récupérai tout ce qui avait de valeur. J'amassai des bijoux et de l'argenterie. J'avais même pu récupérer une mallette remplie de liasse billet. Ça devait être une chambre d'un couple dont le marie était un homme d'affaire. Je repensais à mon défunt marie...

          Pendant que l'équipage des Ombres du Chaos fouillait le navire restaurant de luxe, un bateau de la Marine arrivait le plus rapidement que possible. C'était celui qui avait capté le signale de détresse. Étant le plus proche, il vogua aussi vite qu'il le pouvait. À son bord se trouvait des soldats prêts à se sacrifier pour sauver ces innombrables innocents. L'abordage fut donné. Les hommes du Gouvernement ne s’attardèrent pas. Les soldats évacuaient les pauvres civils encore présent sur le bateau qui fut malheureusement aux mains des pirates. Les barques ramèrent en direction du bateau de la justice.

          Tout cela, Aoi ne le savait pas. Pas plus que Kusagani et Saul qui étaient dans les cuisines. Même Lust n'était pas au courant. Peut-être juste Nakano... La capitaine pirate parcourait l'aile du côté de son navire en pénétrant dans chaque suite qu'elle pouvait. Elle s'était même imaginée faire un feu d'artifice en sabotant la salle des machines... Seulement, elle entendit quelque chose qu'il n'allait pas en haut. Les mains prises par les sacs déjà lourdement remplis, elle se dépêchait voir ce qu'il n'était pas normal.

          Quoi? C'était quoi ce cirque?! D'où sortait ce bâtiment militaire et pourquoi l'Inferno ne l'avait pas intercepté?? Il va falloir que je reprenne les choses en main! Il fallait que je rassemble mes nakamas et qu'on parte d'ici. On avait suffisamment assez de blés. Seulement, au moment où je voulue faire cela, une personne qui devait être le commandant de la flotte Marine s'imposa à moi...
          • https://www.onepiece-requiem.net/t4495-les-loges-de-la-reine-des
          • https://www.onepiece-requiem.net/t4364-la-reine-des-masques-en-attente-de-validation
          Le navire était en vue. Un batiment luxueux et noble où des gens respectables tentaient de profiter du calme et de la bienveillance du personnel de bord, compétent et attentionné. Il y a si peu de fantaisie dans la vie de personnes honorables que ces petits plaisirs quotidiens étaient un véritable oasis dans le désert d’ennui de leur vie. Et pourtant il arrivait que des gredins profitent de ces petits instants pour tout gâcher en tentant de voler, piller voir tuer ceux qui ne cherchent rien d’autre que la détente et le plaisir. Et pour l’avoir déjà croisée, je savais que le cas qui se présentait à nous était grave.

          Aoi D. Nakajima avait déjà fait étalage de sa cruauté et de son manque total de valeur morale. Cette traînée avait déjà fait des siennes lors de la représentation théâtrale de Saint Urea et un homme en avait fait les frais. Cruelle et sans le moindre sentiment, cette pirate l’avait abattu de sang froid à titre d’exemple. Elle avait réussi à s’échapper face à Hiro Shima, l’incompétent dont j’avais la responsabilité alors. Comme on dit, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

          Je m’étais immédiatement mis en route lorsque l’appel de détresse décrivant l’agresseur comme une capitaine pirate emplie de folie avait été intercepté. Je savais à qui j’avais à faire et palsambleu, je n’allais point laisser cette petite gourde s’en tirer à si bon compte. En ce monde, on se doit de mériter ce que l’on veut obtenir. Prendre par la force ce qui ne nous appartient pas revient à laisser la part belle à la loi du plus fort. Moi vivant, jamais le monde n’aura à subir cela.

          Les marines débarquèrent sur le pont du navire-hôtel et se mirent immédiatement à libérer les civils présents. Une fois sur notre bateau, ils ne risqueraient plus rien. Même une folle sait où se trouvent ses intérêts et s’en prendre à un navire militaire serait un suicide sans retour. Les officiers pénétrèrent dans le bâtiment à la recherche de ces félons sans honneur. Armé de mon monocle et de ma canne, je pris la direction des suites de luxe. Nul doute qu’une forban à la recherche de bien matériels s’y précipiterait. Marchand tranquillement dans le couloir, je profitai du cadre luxueux et fort plaisant. Quel dommage qu’un tel hôtel soit saccagé de la sorte.

          Un bruit de vaisselle me fit savoir que la suite principale n’était pas vide. Je m’y rendis et avançai sans me presser dans la pièce si richement ornée que seul un Tenryuubito aurait pu y séjourner. La femme était là, si primitive et prévisible, exactement où on s’attendait à ce qu’elle soit. Aucune manières, aucune noblesse, elle entassait ce qu’elle pouvait emmener dans un sac en toile d’une vulgarité affligeante au vue de la valeur du butin.

          -Un instant donzelle ! L’heure n’est pas à la joie de nos retrouvailles, même si vous remettre la main dessus après votre lâche fuite m’est fortement plaisant. Vous vous doutez bien que je ne puis vous laisser partir ainsi, aussi richement chargée. Le navire est pris d’assaut et vos complices n’ont as plus de chance de s’échapper que vous. Ne m’obligez pas à frapper une Lady. Rendez-vous ! Moi, Lord Stingan, au nom de la loi vous arrête!

          Je pris ma canne et en retirai l’embout, dévoilant une lame de baïonnette qui se transmettait de génération en génération. Tout comme son maniement.
            Comment oublier ce type? Non, c'était impossible. Ce Lord Stingan était la vermine qui m'avait fait passer ma plus mauvaise nuit. Oui, ce jour à Saint Urea où toute une comédie fut mise en scène pour m'arrêter. Un comble! Et il fallait que ce soit lui-même en personne qui fasse le trajet pour m’accueillir?

            Je profitais que l'homme ne m'ait pas attaqué de dos pour lui répondre. L'heure de la parlotte était donc au rendez-vous. Mon sac et la valise à la main, je préférais dialoguer et peut-être en savoir plus sur la situation.

            - Un instant donzelle! L’heure n’est pas à la joie de nos retrouvailles, même si vous remettre la main dessus après votre lâche fuite m’est fortement plaisant. Vous vous doutez bien que je ne puis vous laisser partir ainsi, aussi richement chargée. Le navire est pris d’assaut et vos complices n’ont as plus de chance de s’échapper que vous. Ne m’obligez pas à frapper une Lady. Rendez-vous! Moi, Lord Stingan, au nom de la loi, je vous arrête!

            - Hé bien, comme on se retrouve. On vous a dit que c'était moi qui organisais la fête sur ce navire? Ahaha, bien sûr que non. Alors, c'est vous qui me faite l'honneur, ce soir? Effectivement, vous n'allez pas me laisser filer entre vos doigts aussi facilement. Seulement, vous avez beau avoir des hommes sur le pont, le contexte est tout autrement. Où est ce cher membre du Cipher Pol qui était censé me stoppe cette nuit-là? Il est vrai que je ne m'attendais pas à votre rencontre si tôt. Vous êtes tombé sur mon attaque par hasard ou vous me traquez sans relâche depuis notre première rencontre?

            Il fallait que je continue pour gagner du temps. Je me demandais où étaient Saul, Lust, Nakano et Kasagani en ce moment. Avaient-ils eux aussi des officiers pour leur tenir compagnie? Je tentais de le retenir avec un peu d'humour qui ne le faisait pas rire. Il avait la ferme attention de me mettre aux ferres pour de bon, cette fois-ci. Toutefois, je doutais un peu si ce n'était pas un canular.

            - Vous perdez du temps avec moi. Vous savez aussi bien que moi que je ne me laisserais pas faire. Vous n'être qu'un obstacle à franchir ou à contourner. Si vous voulez bien, je n'ai pas terminée la petite fête ici...

            Je voyais que ce que je disais l’irritait un peu. Il sortit une lame de sa canne. Quant à moi, je dégainais également Senkō kirameku kasai, ma gunbalde. Le duel était inévitable. Même si son arme me semblait inoffensif, je préférais me tenir à l’écart et de ne pas sous-estimer mon adversaire. D'autant plus que j'avais affaire un membre du Gouvernement particulièrement coriace. Oui, le combat allait être acharné!!

            On n'attendait pas que l'autre bouge en premier. On se fonça dessus mutuellement. Pour l'instant, j'espérais que mon ennemi n'use que de son épée. Les premiers éclats de fer se fit entendre. Un coup ici, un autre part-là. Je parais ses assauts pour l'instant sans trop de difficultés, mais je m'attendais à des surprises. Je donnais toute ma force. Nos armes qui s'entrechoquèrent, n'avaient pas de pitié pour les meubles ou le terrain. Je ne voulais qu'une chose et je m'en foutais complètement du décors.

            On se situait dans le couloir qui distribuait les différentes suites d'hôtel. Il était complètement situé au bord du navire. De l'autre côté c'était l’extérieur. Pendant que je repoussais ses assauts, mes pas pour esquiver m’amenèrent proche d'un salon avec un piano à queue au centre de la pièce. Soudain, un mauvais souvenir surgissait. La musique m'avait causé tellement de douleur cette nuit-là... Entre temps, le sol tapissé et les parois ne ressemblaient plus à grand-chose. On avait donné tellement de coup de partout. On entendait plus que le bruit fracassant de nos lames. Je sentais la haine en chacun de nous. Je tentais avec bien tant que de mal d'avoir une fenêtre pour lui mettre le coup fatal, mais sans trop de succès. Il manipulait bien et il était précis, vif et rapide...


            Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Mar 4 Sep 2012 - 18:52, édité 1 fois
            • https://www.onepiece-requiem.net/t4495-les-loges-de-la-reine-des
            • https://www.onepiece-requiem.net/t4364-la-reine-des-masques-en-attente-de-validation
            Ce que les gens de peu de grâce peuvent être barbants quand ils tentent de se donner une prestance qu’ils ne possèdent en rien. L’humour et le sarcasme ne peuvent être décemment maniés que par celui qui domine et non pas par une hors la loi recluse au fond d’un navire, comme un rat au fond de son trou ! Et ça parle, et ça questionne, et ça tergiverse à n’en plus finir. Décidément, je ne peux supporter le bas peuple et encore moins les pirates. Qu’elle soit une femme n’y change rien ! J’aimerais la voir embrochée à la pointe de mon fleuret et n’entendre plus que le doux silence que procure la mort d’un ennemi.

            -Que cela vous apporterait-il de savoir si je vous suis ou si je tombe sur vous par hasard durant ma partie de pêche ? L’heure n’est point à la conversation et votre compagnie m’est on ne peut plus désagréable ! Allons, venez !

            L’arme qu’elle avait dégainée m’était inconnue, un montage grossier entre un fusil et une lame. Quelle…vulgarité ! Aucun raffinement ! Aucun style, aucune classe… Une vraie arme de pirate à n’en point douter ! Mais jamais une arme aussi lourde et disgracieuse, de surcroît maniée par une femme, ne pourrait égaler la vitesse de ma canne. Nous nous lançâmes alors dans une série d’attaques, de ripostes et de parades qui ne nous menaient à rien ! La bougresse était vive mais j’avais l’avantage. Elle se contentait de reculer, acculé par ma lame ! Elle n’avait ni ma technique, ni mon expérience du combat.

            Elle n’avait même pas la décence de préserver le mobilier qui l’entourait, frappant et tailladant grossièrement tout ce qui se trouvait sur le chemin de son tranchant. Les tapisseries faites à la main ! L’armoire en bois d’Adam ! Les draperies !!! Quelle horreur de voir tous ces biens détruits par un esprit aussi bas de plafond !

            -Félone ! A défaut d’avoir du respect, tu pourrais avoir du goût !

            J’attrapais le drap tailladé de ma main gauche et bloquai une de ses attaques de mon arme. D’un rapide mouvement, j’entourais le drap autour de la lame et tirai un grand coup pour bloquer sa prochaine attaque. Une fois l’ouverture toute désignée, je frappai d’un coup rapide, et précis sur son flanc.


            Dernière édition par PNJ Requiem le Ven 24 Aoû 2012 - 13:54, édité 1 fois
              Le bougre avait du talent au bout de son fleuret. Je n'aimais pas trop ce genre de jouet. Beaucoup trop fin et souple à mon goût. Une horreur. Heureusement que j'étais plus habile avec mon engin qu'une chose pareille! Ça me faisait rappeller les cours d'escrime chez mon père, quand j'étais adolescente.

              On combattait désormais dans une grande pièce, toujours accompagné d'un piano au centre. La salle aurait pu être magnifique si je ne l'avais pas abîmée autant. J'aurais bien voulue continuer mes recherches en volant les bibelots restant et autres objets de valeur, même si dans les suites où logeaient la plupart des riches me rapportaient largement plus. La pièce avait une forme de coquillage et le toit était vitré. Pendant que je croisais le fer, je cherchais désespérément une issue. Les couloirs annexes ne m'inspiraient guère. Je ne savais pas comment faire, je ne pouvais pas être à la foire et au moulin. Autant, je voulais bien éliminer ce chien, autant j'avais besoin de savoir combien d'hommes était sur le navire restaurant. Mais je devais surtout savoir si mon équipage s'en sortait, aussi bien ceux sur l'Inferno que ce dans ce bateau de luxe.

              - Félonne! À défaut d’avoir du respect, tu pourrais avoir du goût!

              - Du goût? Bien sûr que j'en aie, mais en attendant c'était toi qui me donne le dégoût!!

              Soudain, mon adversaire prit une nappe sur une des nombreuses tables dont gisait encore des ustensiles et autres couverts divers. Il y avait même de l’argenterie, ici. Je ne devais pas les manquer! Avec le bout de tissu, il la glissa le long de ma lame, ce qu'il m'empêcha temporairement de le frapper. De plus, cela avait créé sous l'effet de surprise une ouverture dont je reçue le coup au flanc. Sous la blessure, j'eue une sorte de déstabilisation. Son arme n'était pas adaptée pour la taille. En conséquence, l'entaille n'était pas trop ouverte. Cela restait superficiel. Seulement, dans ce coup en traite, toujours avec le drap au bout de Senkō kirameku kasai, j'en profitais pour lui rendre l'appareil en tirant un coup de feu.

              PaANnn !! !!!

              La balle érafla son bras. Ma tentative n'était guère mieux que la sienne. Je ne m'arrêtais pas là. J'avais peut-être moins de vitesse et de précision qu'avec son arme, mais je pouvais faire plus de choses que lui. Et notamment, ce même geste fourbe qu'il avait cru voir marcher sur moi. On se faufilait entre les tables et chariots à plateaux pour éviter de se prendre la lame de l'autre. J'osai une attaque verticale à pleine puissance. L'homme l'esquiva et sous la puissance de mon geste, je découpai une table en deux sans le vouloir. Les verres et les couverts volèrent en l'air vers la serres. Des fois, mes coups horizontaux peu protocolaires déchirèrent quelques meubles en rasant les objets qui étaient dessus. Si on continuait toujours comme cela, on risquerait de finir dans les cuisines ou une pièce de service...

              Je bloquai une attaque de l'agent du Gouvernement et sous la répulsion je l'envoyai se cogner contre une armoire vitré. Je pris un peu d'élan et je grimpai sur une table. Je sautai à sa rencontre pour lui porter le fatal coup vertical. À moins qu'il n'esquive, il ne pouvait pas bloquer ce coup en mettant sa lame trop frêle, car sous ma puissance et la loi de la pesanteur, ma lame descendrait fortement vers le bas.

              - Attrapa ça!!!
              • https://www.onepiece-requiem.net/t4495-les-loges-de-la-reine-des
              • https://www.onepiece-requiem.net/t4364-la-reine-des-masques-en-attente-de-validation
              Quelle horreur ! Entendre la langue française ainsi malmenée était un réel supplice pour mes pauvres tympans. C’était moi qui lui donne le dégoût ? Je n’attendais pas d’une telle personne une verve irréprochable mais tout de même… Mon coup au flanc l’avait atteinte. Elle saignait et c’état bien tout ce qui comptait. Ma lame était courte et effilée afin d’ouvrir la peau sans avoir à porter de coups violents et vulgaires qui auraient portée atteinte à ma stature. Mais le sang coulait et d’innombrables petites plaies pouvaient vider un homme aussi sûrement qu’une grosse.

              Soudain, une balle fut tiré qui m’érafla le bras. Facile à prévoir, le fusil intégré est plus que visible. Pour une attaque surprise, c’était raté ! Je n’avais rien, mais mon costume était fichu. Cela, elle me le paierait assurément, par ses économies ou par sa vie ! Le combat continua à faire rage. Ma vitesse comportait sa force, ma frêle lame ne pouvant tenir la comparaison avec une arme à deux mains.

              Elle tenta de m’attaquer en levant ses bras au dessus de sa tête et en abattant sa lame sur moi. Je l’esquivai de peu avant de reprendre mes assauts. La pirate sans honneur parvint à me repousser, m’envoyant me cogner contre une armoire d’une telle valeur que je pestais en voyant le bois se fissurer sous mon poids. Profitant de ce cours laps de temps, elle monta sur une table et bondit vers moi, les bras à nouveau au dessus de la tête. Prendre le temps de se positionner avant d’utiliser une tactique déjà vue et qui avait déjà échouée ?? Tellement prévisible que c’en était ridicule !

              -Si vous pensez m’avoir deux fois avec la même risible ruse, vous n’avez pas compris à qui vous avez à faire !

              D’un coup de pied latéral au niveau du sternum, je l’envoyai visiter le mur d’en face, tandis que je sortis mon six coups pour lui envoyer deux balles de mon cru. En l’air, elle avait peu de chance d’esquiver deux balles tirées d’aussi près. Il était tellement plus aisé d’avoir une lame dans la main gauche et un revolver dans la gauche que je ne comprenait pas vraiment l’utilité de les coller l’un à l’autre pour obtenir une arme lourde, encombrante et peu utile, car viser avec ce poids au bout du bras ne devait pas être une mince affaire.
                C'était évident que ce coup ne l'arrêterait pas. C'était assez classique, mais je lui réservais une surprise pendant qu'il esquiverait. Seulement, je m'étais fait avoir par mon propre piège. Il sortit une arme à feu à six coups. Il m'avait évidemment contré en me projetant sur le mur d'en face. Je pouvais dire qu'il avait réalisé un bon chassé au bout de sa botte. Je sentis une affreuse douleur au niveau de mon sternum. Alors que j'étais à bout portant pendant ma volée, je vis assez tard son idée.

                PaANnn !! !!!

                PaANnn !! !!!

                Ce n'était que par réflexe que je levai mon arme pour protéger mon corps. J'avais fait cela machinalement, je ne savais pas où ce qu'il avait visé. Le côté plat de ma gunblade fis ricocher une balle, mais la deuxième se logea bien profond dans ma chaire au niveau de mon épaule gauche. Je ne pouvais que laisser un cri de douleur.

                - AAAaaaaahhhhh!!!!!!

                Cela me piquait effroyablement. Je devais encore continuer le combat avec un handicape et me surpasser pour par perdre la face contre ce charlatan. Mon honneur rentrait en jeu. À propose de cela, j'en oubliais presque une chose. J'étais pirate!! Et un forban ne connait pas le sens de la loyauté et de l'honneur. Je pouvais tricher et faire n'importe quoi. Tout était permis!

                J’atterris sous la puissance du coup de pied dans la cloison qui était derrière moi. Sous mon dos, le bois peint en blanc se craquela et je traversai la paroi. Je me retrouvais dans une chambre d'une suite de luxe. Le lit avait stoppé ma chute. Affalée sur le sol, le dos contre ce meuble et les jambes sur le tapis pourpre, mon adversaire venait vers moi. J'étais légèrement sonnée, car en si peu de temps j'avais vraiment crue que c'était la fin. Pendant mon vole plané je pensais que j'allais mourir. Maintenant qu'il était à arme égale, je devais me débarrasser de son satané pistolet.

                Je me relevai aussitôt et je me déplaçai pour être à la bonne distance. Ni trop courte, ni trop éloignée. Il fallait que je puisse maîtriser la situation s'il usait de son flingue ou de son fleuret. Maintenant que je me sentais en sécurité, j'osai répliquer sur sa dernière phrase qui m'avait beaucoup offensé.

                - Imbécile, c'est toi qui ne vois pas en quoi ma ruse s'est accomplie, ahahah!!!

                *De cette manière il avait utilisé un des ses atouts...*

                Le duel était reparti. Je fis un pas en en portant un coup du bout de ma lame. J'enchaînais avec plus de vélocité et de rage. Je prenais sur moi la blessure qui me piquait. Celle de la hanche ne me faisait plus mal, je l'avais même oubliée! Je devais maintenant utiliser convenablement mes balles. Au moins, j'avais plus de réserve que lui et plus d'un tour dans mon sac. J'hésitais encore pour utiliser ma seconde lame. Finalement, je continuais avec mon gros calibre. Je portai une attaque circulaire qui fut évité. La pointe de mon épée arracha une tapisserie au mur. Je donnai encore un autre coup, mais le tranchant dégomma une armoire en bois de chêne sculptée. L'homme du Gouvernement avait contre-attaqué avec son épée, je me baissai rapidement et fonçai sur lui sans attendre. La tête dans son ventre, j'espérais lui couper le souffle un instant. Je voulais surtout qu'il lâche sa maudite arme. Pendant que lui donnais mon coup de boule, je courrais en avant. On traversa encore une paroi. Les éclats de bois volèrent de partout. On atterrissait dans le salon de la suite. Mon corps sur le sien, je serrais mon bras droit sur son poignet gauche où il tenait fermement l'engin qui m'avait trouée. C'était risqué, car ma gunblade se retrouva allongé sur le sol. Avec mon autre main, je tentais de bloquer son autre membre. Il était vrai que notre position n'était pas fort convenable, mais si je pouvais lui forcer à se battre au poing et au pied, j'aurais toutes mes chances!!


                Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Mer 29 Aoû 2012 - 15:25, édité 2 fois
                • https://www.onepiece-requiem.net/t4495-les-loges-de-la-reine-des
                • https://www.onepiece-requiem.net/t4364-la-reine-des-masques-en-attente-de-validation
                Cette bougresse se débrouillait mieux que ce que je ne le pensais. Je comprenais à présent comment cet incapable de Hiro Shima avait pu la laisser lui glisser entre les doigts. Malgré ses blessures, elle parvenait à garder un rythme soutenu, ne sentant pas, ou du moins ignorant la douleur. Elle avait réussi à contrer mon premier tir par chance, mais le second avait fait mouche ! Une blessure à l’épaule, cela pouvait faire pencher la balance en ma faveur. Si elle ne se reprenait pas, elle était cuite, huhu !

                Le duel reprit et je compris enfin l’intérêt de posséder l’arme qu’elle maniait. Son épaule gauche était affaiblie, mais elle pouvait utiliser sa lame et son fusil uniquement avec la main droite. Pratique, mais cela ne la sauverait pas. Je savais profiter des faiblesses de mes adversaires. C’était le poids de l’expérience qui allait compter ici ! Ma lame trancha l’air juste au dessus de la tête d’Aoi, lui coupant quelques cheveux au passage. Elle profita de cette ouverture pour m’infliger une charge qui me coupa le souffle quelques instants avant de me propulser contre le sol.

                -Diantre ! Quelle félonie !

                Jamais, Ô grand jamais je n’avais eu à me battre comme un chiffonnier, le fessier sur le sol et mon adversaire, tel une bête déchaînée, au dessus de moi. De ses deux bras, la femelle me bloquait les deux poignets. Cette situation était on ne peut plus gênante. Son séant m’écrasait sans aucune manière, telle une femme de joie à l’étage supérieure d’une taverne miteuse de Logue Town. Si mes hommes me voyaient ainsi, je serais dans de beaux draps pour retrouver un semblant d’autorité auprès d’eux.

                Forçant sur mon bras gauche, je parvins à me dégager, la demoiselle ne pouvant utiliser de façon efficace son bras gauche à cause de la blessure. Mais pour pouvoir me saisir de son avant-bras et la repousser, j’avais été contraint de lâcher mon revolver, chose qui me contraria quelque peu. Je la forçai à me lâcher avant de la repousser violemment de mes deux pieds afin de me remettre debout. Elle commençait à me fatiguer. A force de monter en grade, on s’éloigne du terrain et l’endurance physique s’en faisait ressentir. Sûr que je n’aurais pas le temps de me baisser pour récupérer mon arme, elle me tirerait dessus avant.

                Je décidai d’employer une autre technique. Appuyant sur un bouton au niveau de la crosse de ma cane, une seconde lame sortit à l’autre extrémité. Ma canne transformée en sabre à deux bouts, je me mis en garde. Elle allait voir ce qu’il en coûtait de se frotter à un commandant de la marine !

                -Technique du vent tranchant. Danse n° 1!

                Tournant sur moi-même dans une chorégraphie millimétrée, je me mis à l’assaillir de coups de lame provenant de deux endroits différents. Peu sont ceux pouvant se venter d’y avoir réchapper, et encore moins une femme blessée ! Ma fierté en serait encrassée, mais moins que ce ne provoquerait une défaite.
                  PaANnn !! !!!

                  Son pistolet glissa jusqu'au mur grâce au tire. Maintenant, mon adversaire devait continuer avec sa canne. Quoi, il avait encore plus d'un tour dans son sac??! Le fourbe!! À peine redressée qu'il s'élança sur moi avec la ferme volonté de me tailler en deux.

                  - Technique du vent tranchant. Danse n°1!

                  Encore dans la précipitation, je devais parer son attaque rapidement avant de me voir assaillie de tous côtés. Je bougeai machinalement mon bras gauche pour que le dos de mon avant-bras puisse mettre en contact la plaque de fer dissimulé sous ma manche afin que cette dernière contre l'attaque. Puis j'avais levée ma gunblade pour bloquer de l'autre côté. Ces mouvements furent répétés encore une fois pendant que je reculais et encore une autre.

                  - AAAaaaaahhhhh!!!!!!

                  Cette fois, la blessure à mon épaule gauche me faisait de plus en plus mal. J'avais trop forcée, surtout pour ces derniers gestes. Heureusement que je ne tenais pas d'arme avec mon bras gauche, car je l'aurais échappée sous la douleur.

                  Sous cette souffrance je me battais en retraite, cherchant une issue de secours pour me remettre d'aplomb ou pour fuir. Je devais me rendre à l'évidence que j'étais affaiblie. Mais je me sentais encore capable de poursuive le combat. Du moins, j'espérais renverser la situation, car j'avais encore de quoi surprendre mon ennemi. Cela me frustrait de savoir que j'aurais échouée dans l'assaut du navire civil. Je ne pouvais pas subir une telle défaite. Se serais une honte pour mes nakamas et en particulier auprès de mes nouveaux. Je me demandais d'ailleurs s'ils s'en sortaient. Et j'espérais que l'Inferno manœuvrait pour couler le navire de la Marine. J'ignorais complètement ce qu'il pouvait bien se passer sur le pont. Diantre!

                  Malheureusement, je perdais un peu de forces sur mon flanc gauche. Ce n'était pas le moment de faiblir! J'étais maintenant en rogne. L'homme ne se laissait pas faire et comptait bien m'éliminer. Il était temps de mettre un terme à tout cela! Je me ressaisissais. Moi aussi je désirais sa mort plus qu'autre chose. Je ne pouvais faire confiance qu'à Senkō kirameku kasai en attendant d'être à nouveau opérationnelle! L'arme à la main, je m'employai à frapper à la tête. J'enchaînais en changeant mes angles d'attaques et les points ciblés. Je visais un coup à droit, un coup à gauche, tantôt au ventre, puis à nouveau au crâne... Je variais assurément les différents endroits où je pouvais le toucher!!
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t4495-les-loges-de-la-reine-des
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t4364-la-reine-des-masques-en-attente-de-validation
                  Quelle outrecuidance ! Ma première danse du vent tranchant n’avait pas bien marché, mon adversaire était parvenue à se protéger les deux flans et mes coups ne parvinrent pas à toucher. Cette félonne avait dissimulé une pièce d’armurerie dans sa manche. Impossible de la blesser au niveau de son avant-bras. Comprenant que mon initiative était vaine, je me stoppai et attendit de voir quelle surprise elle me réservait encore. Point positif, utiliser son bras gauche pour amortir mes attaques lui avait déclenché une violente douleur là où la balle était entrée.

                  Ce combat était en train de tourner en ma faveur, cela ne faisait aucun doute. Elle devait sûrement se demander si elle avait bien fait de s’en prendre à ce navire. Quel plaisir que de savoir que cette nuisance à notre société si bien huilée serait bientôt épinglée sur la porte de cette magnifique suite. Un coup de canon résonna dans l’air, faisant vibrer les murs et voler en éclat les vitres. Huhu, la grosse Bertha s’est mise en marche ! Mes hommes avaient enfin décidé de s’ôter les phalanges du fondement et de mettre à mal le navire de ces brigands !

                  Enfin, vu l’équipage qui me suivait, il y avait très peu de chance que ces incapables ne touchent leur cible ! Tssss, il fallait toujours tout faire soi-même ! Oula ! La lame venait de me passer à deux doigts du bras et la pirate semblait réellement se ressaisir. Elle se mit à m’assaillir de coups, comme si sa vie en dépendait. D’ailleurs, c’était le cas, huhu ! Jamais je ne la laisserai cette traînée partir en prison, je la passerai au fil de ma lame, foi de Stingan ! Son arme me toucha au niveau de la poitrine, m’entaillant entre deux cotes sur le coté droit. Je tentai d’ignorer la douleur pour éviter de recevoir un deuxième coup et reculai rapidement.

                  -Argh ! Tu vas voir, toi ! Danse n° 6 ! Tu vas payer cette blessure !

                  Je me mis à lui tourner autour d’un pas très rapide en la harcelant de coups très rapide et direct, en frontal. Les attaques venant de face, elle serait bien embêtée pour les parer avec son avant-bras, huhu ! La vitesse était de mise et je savais avoir l’ascendant sur elle de ce point de vue là. La conclusion de ce combat approchait, le glas sonnait pour elle et je pouvais déjà l’entendre !
                      Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
                      Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum