Quand on parle de nourriture, il y a deux types de personnes auxquels nous pensons instinctivement : Le premier type regroupe ceux que l'on pourrait appeler les bons-vivants. Ils mangent, mangent, mangent et remangent jusqu'à en vomir. Ces gens aiment de tout mais consomment principalement de la viande et des fruits de mer. Pour eux, rien ne vaut plus qu'un steak ou qu'un bon homard farci. Les fruits et légumes ? Ne leur posez pas la question. Ils vous répondront certainement que : « C'est bon, seulement si c'est pour accompagner le bouillon de nouilles au porc ».
Puis vient le second groupe ; Les modestes. Eux, ils aiment la nourriture mais en mange avec modération. Ils ne restent pas de marbre face à une bonne viande saignante cependant ce n'est pas pour autant qu'ils sauteront dessus comme des chiens galeux. À l'instar de leur lointain cousin primate, ils se nourrissent principalement de matière végétale. Quelques aubergines, une grappe de muscat et hop, ils sont contents. Moi je fais indubitablement parti de la seconde catégorie de personne. Je dois dire que cela a des avantages et des inconvénients. Premier avantage, je m'accommode facilement de la faim qui me ronge. Second avantage et non des moindres, mon poste budgétaire consacré à la nourriture est environ deux fois moins important que celui d'un être dit « normal ».
Gros inconvénient en revanche, à force de manger peu, je maigris, je deviens faible, je me fatigue et cela n'est pas bon ni pour le corps, ni pour le moral. Tenir quelques temps à manger deux repas par jours passe encore, tenir des semaines sans manger à ma faim, là, ça commence à faire beaucoup. À tel point que je devais vite trouver un moyen de me faire de l'argent. Il en allait de ma survie. Payer mon train de vie à l'heure qu'il était n'était pas chose aisée. Principale cause de mes malheurs, la générosité des passants. Celle-ci s'amenuisait au fil des jours. Il faut dire que la saison était vraiment mauvaise. Ne désirant pas finir fauché comme les blés, je pris la décision de prendre le taureau par les cornes. Dès demain, j'irai chercher un boulot ! Un vrai ! Bien payé, avec voiture et escargophone de fonction, pensais-je déterminé. Oui mesdames et messieurs, vous ne rêvez pas. Moi, Aeko Rin, je prends ma vie en main ! Autant dire que ça promet...
C'est donc dans l'optique de dénicher le job parfait que dès l'aube, je quittai mon domicile histoire de me rendre sur la place centrale de TaraLuvneel. Là-bas, il y avait certainement des petites annonces, des boulots à temps partiels ou à temps plein. En bref, si vous vouliez trouver un travail, il était fortement conseillé de passer par la case : « Place centrale ». C'était presque une obligation. Arrivé là-bas, je me dirigeai vers un panneau en bois installé par la collectivité locale. Sur ce-dit panneau était censé se trouver une série de métier en tout genre que l'on recherchait pour X ou Y raison. Ainsi, il y avait du travail pour des charpentiers, des ingénieur, des pêcheurs et même pour des éleveurs de coqs. Pour faire simple, disons qu'il y en avait pour tout le monde, sauf pour moi. Effectivement, un simple coup d'œil permettait de se rendre compte qu'il n'y avait aucune demande pour un jongleur ou pour un artiste de cirque quelconque, rien. Le néant total. Au fond, cela ne m'étonna qu'à moitié. Nous étions à TaraLuvneel, ville du cirque et des jeux. Ne nous méprenons donc pas, ils étaient nombreux les gus comme moi à vouloir un boulot dans le domaine du spectacle.
Résultat, à défaut de mieux, j'acceptai de devenir jardinier, puis baby-sitter et enfin gardien de zoo. Mais après une semaine à travailler dans ces différents secteurs, je me rendis compte que toutes ces professions étaient...Nulles. Qui plus est, ce n'étaient pas les quelques pièces apportées par ce dur labeur qui allaient me permettre de vivre et manger comme un aristocrate. Dans tout les cas, je n'abandonnais pas. Quand bien même il s'agissait d'une chimère, je continuais encore et toujours de chercher ce « boulot bien payé ».
Jusqu'au jour où la chimère tomba du ciel pour atterrir sur une place de marché, place où je faisais le rabatteur – vous savez, ces gens qui crient : « TOMATES PAS CHERES » et que vous avez envie de tuer tellement vos tympans souffrent – pour la journée. Dans ce lieu de commérage et de racontars, une rumeur circulait : Un capitaine, un certain Fon Kunguon, aurait amarré sur une des plages de TaraLuvneel avec son navire et ce, pour la semaine. Son but ? Se détendre avant de reprendre la mer et trouver des pirates avec qui voguer. Sur le papier, le nom de pirate ne faisait pas rêver grand monde, pas même moi. Néanmoins dans les faits, tout le monde parlait de salaire digne des plus grands. Deux cent cinquante mille berrys par mois plus les primes en cas de découverte de trésor. Un beau pactole en somme. Toujours d'après les ragots des grands mères voisines, le capitaine embauchait huit personnes, dont au moins quatre artistes ou hommes ayant des bases dans un domaine lié au spectacle. D'où leur venue à TaraLuvneel pour leur recrutement. C'était ma chance. Les Dieux m'avaient – enfin – aidés. Ils avaient jetés leur pluie divine sur TaraLuvneel en faisant venir ce Fon Kunguon ici. Désormais, c'était à moi de cueillir les bienfaits des divinités. Pour cela, il n'y avait pas trente six solutions. Je devais me rendre au port, voir ce capitaine et le convaincre de me prendre parmi les siens.
Puis vient le second groupe ; Les modestes. Eux, ils aiment la nourriture mais en mange avec modération. Ils ne restent pas de marbre face à une bonne viande saignante cependant ce n'est pas pour autant qu'ils sauteront dessus comme des chiens galeux. À l'instar de leur lointain cousin primate, ils se nourrissent principalement de matière végétale. Quelques aubergines, une grappe de muscat et hop, ils sont contents. Moi je fais indubitablement parti de la seconde catégorie de personne. Je dois dire que cela a des avantages et des inconvénients. Premier avantage, je m'accommode facilement de la faim qui me ronge. Second avantage et non des moindres, mon poste budgétaire consacré à la nourriture est environ deux fois moins important que celui d'un être dit « normal ».
Gros inconvénient en revanche, à force de manger peu, je maigris, je deviens faible, je me fatigue et cela n'est pas bon ni pour le corps, ni pour le moral. Tenir quelques temps à manger deux repas par jours passe encore, tenir des semaines sans manger à ma faim, là, ça commence à faire beaucoup. À tel point que je devais vite trouver un moyen de me faire de l'argent. Il en allait de ma survie. Payer mon train de vie à l'heure qu'il était n'était pas chose aisée. Principale cause de mes malheurs, la générosité des passants. Celle-ci s'amenuisait au fil des jours. Il faut dire que la saison était vraiment mauvaise. Ne désirant pas finir fauché comme les blés, je pris la décision de prendre le taureau par les cornes. Dès demain, j'irai chercher un boulot ! Un vrai ! Bien payé, avec voiture et escargophone de fonction, pensais-je déterminé. Oui mesdames et messieurs, vous ne rêvez pas. Moi, Aeko Rin, je prends ma vie en main ! Autant dire que ça promet...
C'est donc dans l'optique de dénicher le job parfait que dès l'aube, je quittai mon domicile histoire de me rendre sur la place centrale de TaraLuvneel. Là-bas, il y avait certainement des petites annonces, des boulots à temps partiels ou à temps plein. En bref, si vous vouliez trouver un travail, il était fortement conseillé de passer par la case : « Place centrale ». C'était presque une obligation. Arrivé là-bas, je me dirigeai vers un panneau en bois installé par la collectivité locale. Sur ce-dit panneau était censé se trouver une série de métier en tout genre que l'on recherchait pour X ou Y raison. Ainsi, il y avait du travail pour des charpentiers, des ingénieur, des pêcheurs et même pour des éleveurs de coqs. Pour faire simple, disons qu'il y en avait pour tout le monde, sauf pour moi. Effectivement, un simple coup d'œil permettait de se rendre compte qu'il n'y avait aucune demande pour un jongleur ou pour un artiste de cirque quelconque, rien. Le néant total. Au fond, cela ne m'étonna qu'à moitié. Nous étions à TaraLuvneel, ville du cirque et des jeux. Ne nous méprenons donc pas, ils étaient nombreux les gus comme moi à vouloir un boulot dans le domaine du spectacle.
Résultat, à défaut de mieux, j'acceptai de devenir jardinier, puis baby-sitter et enfin gardien de zoo. Mais après une semaine à travailler dans ces différents secteurs, je me rendis compte que toutes ces professions étaient...Nulles. Qui plus est, ce n'étaient pas les quelques pièces apportées par ce dur labeur qui allaient me permettre de vivre et manger comme un aristocrate. Dans tout les cas, je n'abandonnais pas. Quand bien même il s'agissait d'une chimère, je continuais encore et toujours de chercher ce « boulot bien payé ».
Jusqu'au jour où la chimère tomba du ciel pour atterrir sur une place de marché, place où je faisais le rabatteur – vous savez, ces gens qui crient : « TOMATES PAS CHERES » et que vous avez envie de tuer tellement vos tympans souffrent – pour la journée. Dans ce lieu de commérage et de racontars, une rumeur circulait : Un capitaine, un certain Fon Kunguon, aurait amarré sur une des plages de TaraLuvneel avec son navire et ce, pour la semaine. Son but ? Se détendre avant de reprendre la mer et trouver des pirates avec qui voguer. Sur le papier, le nom de pirate ne faisait pas rêver grand monde, pas même moi. Néanmoins dans les faits, tout le monde parlait de salaire digne des plus grands. Deux cent cinquante mille berrys par mois plus les primes en cas de découverte de trésor. Un beau pactole en somme. Toujours d'après les ragots des grands mères voisines, le capitaine embauchait huit personnes, dont au moins quatre artistes ou hommes ayant des bases dans un domaine lié au spectacle. D'où leur venue à TaraLuvneel pour leur recrutement. C'était ma chance. Les Dieux m'avaient – enfin – aidés. Ils avaient jetés leur pluie divine sur TaraLuvneel en faisant venir ce Fon Kunguon ici. Désormais, c'était à moi de cueillir les bienfaits des divinités. Pour cela, il n'y avait pas trente six solutions. Je devais me rendre au port, voir ce capitaine et le convaincre de me prendre parmi les siens.
Dernière édition par Aeko Rin le Jeu 23 Aoû 2012 - 17:45, édité 2 fois