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[FB Quête] Le séducteur d'Aoi est un canon.

Jeu: Aucun

Milieu d'année, 1624

14h30
J'avais prise Nakano à part avec moi. Je m'intéressais vraiment à lui. Je voulais équiper l'Inferno d'un tout nouveau type de canon, mais cela ne se trouvait pas facilement. Et vu que mon mécano était en mesure de monter une arme spéciale sur mon bâtiment, je voulais l'emmener avec moi sur le marché. J'ordonnai alors à l'équipage de rester sur le navire. On ne devrait pas en avoir pour longtemps.

Je ne savais pas s'il était déjà venu sur cette île. Je préférais donc l'avertir du danger qu'il pouvait y avoir. C'était quand même une chose à dire à son nakama. On était en train de marcher dans le port. On prenait la direction du marché noir.

- Dis-moi Nakano, connais-tu cette île où le chaos règne entre plusieurs groupes de pirates? Un endroit rêvé pour faire des profils illégales. Il y a une faible présence de Marines à ne pas négliger. Même s'ils sont inférieurs, faut pas les oublier. Dans tous les cas, ce sont des forbans réputés qui font la loi, ici. Cela avait permis le développement de commerce interdite. Et si je te fais venir, c'est que j'ai besoin de ton savoir-faire et de ton talant. Je cherche à installer un gros calibre à la poupe du bateau. D’habitude, je fais mes courses seules, mais là tu vas m'aider à le trouver. Faut dire que la mécanique et la nautique ne sont pas trop mes domaines, même si j'ai quelques notions.

Ainsi, je l'avais expliquée les informations que j'estimais nécessaires. On emprunta la grande rue en direction d'une place, voir d'un forum. La ville était bruyante, comme toujours. On pouvait voir pas mal de bagarres par-ci et là. C'était une ambiance assez quotidienne. Il fallait être fou ou puissant pour vivre, ici. Pour ma part, je n'étais aucun des deux. Je préférais la tranquillité de l'Archipel Vert.

- Ça change de l'endroit où on s'était rencontré, hein. Pour vivre un bon pirate, il fallait être dur et sauvage, parfois. En ce qui me concerne, Nakano, je mène une vie assez plaisante en parcourant les mers. Je n'aime pas trop rester dans le même lieux pendant longtemps. Si c'est le cas, c'est pour des raisons exceptionnelles!

Au fur et à mesure qu'on pénétrait dans l'agglomération, je pouvais confirmer une chose que j'étais pas sûre. J'étais maintenant assurée de savoir ce qu'on disait était vrai. Il y avait une navigatrice qui s'était fait pincer. Demain j'irais la chercher! En pensant à cela, j'avais envie d'expliquer cette affaire et les circonstances.

- Tu vois, dans cette ville, rien n'est fiable. Tout le monde se vend, se trahit ou dévore ses concurrents ou allié pour survivre. C'est la loi de la jungle! Je pense que pour cette femme qui fut capturée, elle a été victime d'un complot.

Peu de temps après, on arriva sur la place où les marchands gueulaient pour vendre leur produit derrière leur stands. Ce genre d'ambiance me rappelait les zouks d'Alabasta. Il y avait des articles de toute sorte exposés de partout. C'était aménagé comme si on allait faire ses coures pour le repas...


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Sam 29 Sep 2012 - 18:26, édité 1 fois
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Assez peu de temps après le recrutement de Nakano sur le pavillon pirate des ombres du chaos, Nakano put rapidement constaté que le navire était vraiment léger question armement ou sophistication... La capitaine fut tout à fait d'accord avec cet avis, cela faisait même longtemps qu'elle songeait à mettre la main sur du matos de qualité et l’occasion se présentait, tout était calme et c'est donc ainsi que le binôme accosta sur l'île de las camp situé à west blue...

A peine avaient-ils accosté sur l'île que Nakano ressenti une profonde sensation de calme et de bonheur, l'ambiance qui régnait ici lui plaisait énormément il avait un très bon feeling, on pouvait voir que les gens étaient ultra confiant, du moins ceux qui étaient costaud, ils affichaient pour certains de larges sourires carnassier, nul ne détournait et l'agitation semblait durer perpétuellement ici. Après quelques pas, Aoi expliqua la situation de l'île sans témoigner d'aucun signes d’inquiétudes et surprise, cette île semblait fort similaire à l'île natale du mécano! Ce qui lui fit afficher un sourire parfaitement épanoui, il rétorqua ceci pour rassurer sa capitaine:

"Et bien et bien, je ne vais pas m'étendre sur mon histoire, mais j'adore cette île à première vue! Capt'aine! Regardez moi... Qui me donnerait une chance à première vue? Physiquement j'ai l'air d'une crevette et pourtant grâce au même genre de mentalité qui fait loi sur cette île, j'ai pris ma chance et je démontre chaque jour que grâce a mes propres capacités je surpasse les autres, c'est un paradis sans faille que vous me décrivez là! Ainsi nous voulons un canon spécial, c'est logique comme nous en parlions à bord l'armement est vraiment léger... Je verrais si je peux trouver deux trois trucs intéressants."

Rapidement nous eûmes gagné une grande place où se tenait un genre de grande foire, le brouhaha constant bourdonnait dans les oreilles du mécano, il devenait dur de se déplacer sans jouer des coudes, Nakano jouait avec son faucon mécanique qui planait au dessus des deux pirates, il activait sa vision spécial via son faucon pour avoir une vue sur les décolleté et notamment celui de sa capitaine, tandis qu'elle continuait de lui parler et se confiait même au jeune mécano, le feeling passait bien entre ces deux là s'était une bonne choses.

Sans prendre garde aux bagarres qui éclataient de ci de là, les deux forbans continuaient leur chemin regardant tout les stands à la recherche de matos, entre camelote et verreries il y avait vraiment à boire et à manger ici, un peu plus loin un étal vendait même des hommes enchaînés, l'espace d'un instant Nakano eut un soupçon de pitié pour ces pauvres gus incapable de se défendre, il eut même le désir de les acheter pour les foutre à bord du navire et leurs apprendre à se respecter eux même, mais il n'en fit rien préférant garder le silence et détourner le regard... Sa capitaine continuait de parler, il semblait qu'elle avait elle même eut vent d'une affaire au sujet d'une navigatrice et semblait s'être pris d'empathie pour elle:

"Capitaine, je suis pas sur de comprendre en quoi cette histoire nous concerne, c'est probablement triste, mais si elle est incapable de se défendre, qu'elle utilise ses atouts s'attribuer l'aide d'autres gus...Comme tu l'as dis c'est la jungle ici et les faibles ne sont pas tolérés."

Nakano aurait peut être dû la fermer, mais c'était plus fort que lui l'idéologie de Zaun l'avait formé à penser que la domination et le surpassement de soi était la seule chose qui comptait ! Enfin il put apercevoir dans un coin un étal qui vendait de nombreux type d'arme lourde, les canons semblaient majoritairement en mauvais état mais ça valait le coup de se rapprocher.

"Capitaine la-bas! On a peut être trouvé ce qu'on cherchait!"


Dernière édition par Nakano le Lun 3 Sep 2012 - 13:51, édité 2 fois
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Nakano m'expliqua que les faibles n'avaient pas sa place parmi les forts. Certes, c'était juste. Toutefois, je n’appréciais guère qu'on me fasse renoncer à mes plans. De toute manière, demain j'irais la chercher en personne. Cela prouvera ma valeur et que rien n'est impossible quand on désire quelques choses! J'expliquai fermement, mais pas trop sévèrement qu'il fallait parfois aider une jeune pousse à se mettre dans la place.

- Tu as raison, mon jeune mécano. Mais il y a parfois où les grands voient l'avenir prometteur des plus petits, là où ces jeunes pousses sont appelés à devenir des géants. À ton avis, qu'est-ce que je suis en train de faire avec toi ou avec n'importe quel autres nakamas de mon équipage? Je vous guide vers les plus hauts sommets!! Donc à l'avenir, ne me dis plus ce que je dois faire ou renoncer!

J'étais tellement absorbée par ce que je venais de dire que je ne faisais plus trop attention aux étals autour de nous. On marchait encore, toujours à la recherche d'armes lourdes. Soudain, mon nain s’exclama de joie en me disant qu'il avait vu de quoi être intéressant.

- Capitaine, la-bas! On a peut-être trouvé ce qu'on cherchait!

Je réagissais immédiatement, moi aussi sous l'excitation. Je ne voyais pas l'endroit qu'il me désignait. Je lui arrachai sans lui demander ses lunettes de vision. Je pensais que j'allais voir le fameux stand, mais à ma grande surprise je ne vis que mes propres seins. En tant normal, un individu plus seine d'esprit aurait répliquée dans une vive colère et aurait décollée la traditionnelle baffe, mais je ne pouvais m'empêcher de rire à la place. De toute façon, j'étais baignée dans cet univers, alors un tellement comportement était plutôt la bienvenu. Je découvrais le côté pervers de Nakanos, ahahah.

*Humm, si je pouvais les croquer, je le ferais volontiers...*

- En tout cas, tu as bon goût. Aller! Dis-moi comment cela fonctionne pour que je puisse voir où est ce vendeur de gros calibres.

Après quelques explications, je pouvais voir enfin le matos. Je vis directe un canon beaucoup plus grand que ceux qui étaient basiques. À vu de nez, le calibre avait l'air d'être trois fois supérieurs qu'un canon ordinaire. L'objet était monté sur un support capable de tourner à 180°. Je le voyais bien à l'avant de l'Inferno, se dressant comme la figure de proue. Autant de charme et de fierté! Mais de là où j'étais je risquais de me faire des illusions. Le marchand allait m'en dire plus.

On rejoignit son atelier où on pouvait entendre derrière des bruits d'outils. Des hommes travaillaient ou réparaient sûrement. Sans regarder les autres pièces exposées, je demandai à commerçant le prix du canon qui m'avait séduit.

- C'est combien?

- Ohh, je crois que c'est au-dessus de vos moyens, madame.

Je levai les yeux. Il me mettait déjà dans le bain. Mais il fallait garder son calme et marchander. Une chose très délicate, surtout dans le monde de la piraterie. Je préférais commencer doucement. Je lui montrais mes liasses des billets pour lui faire comprendre que je n'étais pas la simple fille du boulanger du coin.

Je devais d'abord me renseigner sur la personne. Voir s'il était un sous-traitant de la Marine ou même voir si ce n'était pas un piège pour coincer les pirates comme moi. Je demandai à Nakano de regarder ce qui lui plaisait. J'étais prête à lui fournir d'autres pièces pour améliorer ce canon ou même lui procurer des choses pour son plaisir personnel. L'heure des négociations commençait.
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Nakano ne préféra pas continuer d'avantage la conversation qui s'était entamer entre eux-deux, il connaissait ainsi mieux sa capitaine et comprenait pourquoi elle se souciait de cette personne. Après avoir indiqué la direction d'un atelier juste en périphérie du marché, Nakano fut surpris de constater que sa capitaine, visiblement très absorbé par ce qu'elle disait, ne savait plus trop où donner de la tête et avait perdu ses repères. De manière spontanée et impromptue elle se précipita pour se saisir des lunettes du mécano, dévoilant par la même, son côté voyeur. Un peu anxieux de la réaction de la femme, Nakano affichait un sourire tendu, cependant avec surprise la voluptueusement capitaine pirate s'amusa de cette situation, conclusion intéressante... Après quelques ajustement pour que les lunettes n'affichent plus la vision du faucon ils purent allez ensemble vers l'atelier qui présentait avec fierté de belles armes en vitrine, probablement une boutique prisée de la ville, étonnant qu'elle soit encore aussi intacte...

A peine entrés, le binôme et plus particulièrement la capitaine, jeta leur dévolu sur un canon de grande taille. La capitaine aimait donc les gros calibres, c'était un point important... Nakano lui observait les autres pièces en vente, elles semblaient toutes plus évolués que ce canon qui pourtant était affiché fièrement en vitrine, son allure archaïque et massive donnait le ton: une grosse puissance de feu était a prévoir, cependant un oeil avisé percevrait tout de même la particularité de canon... En effet le calibre semblait adapter à tirer des boulets creux...Entre autres choses. Le mécano entrevoyait déjà toutes les améliorations qu'il pourrait faire pour ce beau calibre. L'idée de s'amuser à le bricoler lui ôta l'envie de faire remarquer à sa capitaine qu'il y avait d'autre pièces plus évoluées, pas forcement de puissance équivalente, mais au style bien avancé...

Le marchand semblait parfaitement confiant, ce fut à peine s'il leva les yeux vers les deux clients, cette île n'était pas pourtant des plus sures et un minimum de prudence était de mise non? Après avoir jeter un oeil Nakano put constater que la boutique disposait d'un système de défense automatisé, dès l'instant ou ils avaient ouvert la porte ils furent sous la menace des calibres automatique au plafond, Nakano se garda bien de prévenir sa capitaine plutôt impulsive et poursuivit de regarder les pièce tandis qu'elle commençait a causer avec le marchand visiblement pas motivé à vendre sa pièce d'artillerie exposé en vitrine. De sa voix perchée il vint s'en mêler:



"Ouuuuhouuuhh, mon bon monsieur vous semblez fort confiant, sur cette île quelqu'un avec votre talent de fabrication devrait trembler de peur non? Sans doutes avez vous de bon contact parmis les truands du coin, sans cela votre survie serait difficile. Vous l'avez sans doute compris, ma capitaine ici présente et moi même ne sommes pas d'ici, étranger mais pas pigeon mon ami, il y a tout de même ici de la mécanique nettement plus pointu que cette pièce d'artillerie préhistorique... Ecoutez bien, loin de moi l'idée de faire dans la prétention, nous, et quand je dis nous j'entends bien sur ma capitaine, avons les moyens."


Tandis qu'il causait, il avait amassé quelque pièces de ferrailles bruts utile pour son stock personnel et les avait entreposé sur le comptoir dans un bruit sourd, ça allait alourdir la note, mais il en avait grandement besoin. Il siffla et son faucon mécanique vint se poser sur son épaule, passant par la porte toujours ouverte, Nakano voulait par cette action montrer son petit bijou technique à l'homme de talent qui leur faisait face, ainsi donc il comprendrait qu'il n'avait pas affaire aux derniers des corniauds.





Dernière édition par Nakano le Lun 17 Sep 2012 - 0:03, édité 2 fois
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Je voulais à tout prix cette artillerie, car l'Inferno n'était pas bien entretenu question armement. J'avais besoin de quelque chose de beaucoup plus polyvalent et plus maniable. La bouche du canon était adapté pour plusieurs types de boulets. L'engin disposait des boules creuses qui pouvaient contenir des produits inflammables, des gaz toxiques, de l'acide et probablement plus... Avec Nakano comme super ingénieur de la construction, j'étais sûre qu'il pouvait encore l'améliorer. L'arme possédait un siège pour le canonnier avec des commandes pour pouvoir régler la hauteur et le faire tourner.

Ce genre de marchand devait se méfier de tout le monde et la confiance des clients se méritait. Les taupes ou autres espions en tous genres qui étaient du Gouvernement ou qui venaient d'autres gangs pouvaient très bien gêner ce type de commerçant. Il faisait attention à qui il délivrait ses marchandises. L'argent ne suffisait pas, car il fallait prouver également notre honnêteté et notre fidélité. Seulement, c'étaient deux choses que mon naturel ne possédait guère. Néanmoins, mon tuteur m'avait enseigné la manipulation et la tromperie durant mon enfance. Ça, je savais le faire et je pouvais alors acquérir ce que l'homme en face de moi attendant réellement de moi. Art très subtile.

L’intervention de Nakano m'avait permise de réaliser un détail qui aurait dû me sauter aux yeux. Il avait fichtrement raison. Pourquoi ne pas vouloir vendre une telle ferraille sans valeur alors qu'il disposait de la mécanique nettement plus Hi-Tech où il en vendrait à bon prix. D'ailleurs, mon nakamas ne s'était pas privé pour ajouter d'autres objets à l'addition. Si mon nain n'était pas un connaisseur, je n'aurais pas aimée cela. Mais puisqu'il m'aidait et qu'il était un excellent mécano, je ne pouvais qu'apprécier.

Le vendeur observait Nakano. Il devait certainement pas aimer sa façon d'agir, mais je lui retenu son attention.

- L'argent n'est pas un problème. Qu’attendez-vous de nous en plus?

Mon interlocuteur grimaça légèrement. Il eut un petit rire mesquin. Il cachait vraiment quelques choses et pour ne pas me faire arnaquer, je devais garder l'avantage sur lui. Je fermai brièvement les yeux avant qu'il ne continue.

- Je n'aime pas trop marchander avec les pirates de votre espèce. Qui ne dit pas que je vais me faire rouler dans la farine?
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Nakano touchait à tout, inspectant avec minutie tout objet susceptible de l’intéresser. Le vendeur n'avait visiblement pas apprécier la petite tirade du nain moustachu. Il lâcha sans desserrer les dents:

"Vous...Vous ne pouvez pas comprendre."

La capitaine quant à elle intervint à nouveau pour rappeler au bon marchand que l'argent n'était vraiment pas un problème. Ce à quoi il rétorqua que les pirates n'étaient vraiment pas sa clientèle favorite... Nakano commençait a saisir, l'homme avait donc reconnu la pirate primée et par dessus tout cette pièce là devait avoir une signification particulière pour l'artisan. Nakano qui avait déjà vu sa chef faire preuve d'un peu plus de conviction pour obtenir ce qu'elle voulait, se dit qu'elle était un peu déboussolée par la situation. D'un côté, cette situation pourtant simple à la base, était rapidement devenu kafkaïenne. Le mécano sauta sur le comptoir pour être bien en vue et prit la parole, se faisant acteur:

" Oh si monsieur, je vous comprends plus que vous ne pouvez le comprendre... Je ne pense pas que le problème soit de commercer avec des forbans, je pense que cette pièce, de toute évidence travaillée à la main, à une place importante dans votre coeur d'artisan, je peux le voir au premier coup d'oeil. Je suis moi même artisan, je travaille le métal et toute sorte de chose et parfois les néophytes et le manque de considération des prolétaires m'agace... Mais je tiens bon. Tenez observer donc une de mes pièces. Tendant son faucon mécanique pour que l'homme puisse l'inspecter, il poursuivit son monologue tandis qu'il gagnait la confiance de l'artisan. Vous l'avez surement remarquer ... Mon aspect est quelque peu étrange ! Mon génie et mon physique m'ont isolé des autres, je comprends parfaitement votre réticence a livrer vos chefs d'oeuvre aux premiers pirates venus, mais la femme que vous voyez la... Il tira le bras de sa jolie capitaine pour la rapprocher du comptoir et de lui même. Elle est celle qui m'a sortie de ma solitude celle qui respecte mon travail et à su voir au delà de ma carapace, en plus d'être une femme extrêmement belle elle est la plus fidèle allié que j'ai au monde, jamais sans elle je n'aurais laisser mes travaux pour des pirates quelconques... Croyez moi s'il vous plait, je vous promets que votre pièce d'artillerie sous mes mains sera soignée et on en tirera le maximum."

Le moustachu avait prit une voix pleine d'émotion pour lui conter ce tissu de conneries, plongeant ses yeux dans ceux de sa capitaine, il cherchait l'approbation de la femme de scène, tandis que le marchand baissait sa garde et lachait à demi-mot:


"Je vois. Très bien je vous le cède, par pitié prenez en soin ce canon je l'ai fait pour protéger le navire de ma femme il y quelques années... Ce sera tout de même 2 700 000 berrys"

La transaction effectuée, Nakano et Aoi sortirent ensemble, Nakano le sourire au lèvres, alluma une cigarette;



"Alors capt'ain? J'ai été bon ?"
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Diable, moi qui allais user d'autres méthodes plus malsaine, voilà que mon mécano réussi à convaincre le type. Finalement, ce n'était pas plus mal comme ça. Et je ne risquais pas de m’énerver au point de souiller ma réputation de bonne marchande...

- Alors capt'ain? J'ai été bon?

En effet, Nakano me dévoila des dons cachés que je n'avais pas vue lors de notre première rencontre à l'Archipel Vert. Il avait semblerait-il un savoir pour le marchandage. J'imaginais que dans sa carrière solo avant de connaître mon équipage il savait négocier les prix et pas restait à ce qu'il avait été dit. Je ne lui répondis pas tout de suite tellement je voulais ajuster le montant à notre bénéfice. Et dire qu'il ne s’agissait que d'un objet que le vendeur tenait tant. Pour le vendre, alors?

- 2.000.000 berrys.

- 2.500.000 berrys. Dernier prix.

- Hrm! Mouai, mais pour les bricoles de non nakama, tu me le fais à moitié prix.

- Certainement pas. Je veux bien vous le céder le canon seulement à 2.500.000 berry, mais les pièces à part vous montera la note à 1.000.000 berry. Je dois bien vivre de mon commerce, moi. Aller, la livraison est cadeau.

Je tournais la tête vers le nain pour lire dans ses yeux si ses nouvelles pièces Hi-tech allaient être très avantageux pour nous. Je respirai un bon coup tout en réfléchissant. Je lâchai alors sous un soupir.

- Ok, ok. C'est bien parce que j'ai confiance à mon nakama.

Ravi, l'homme me réclama son argent. J’hésitais un peu à lui donner tout de suite.

- Eh bien il semblerait que nous ayons conclu un marché.

Il s'empressa d'appeler des employés qui se trouvaient dans l'arrière boutique pour enlever ma marchandise et le charger sur une lourde charrette. Finalement, je payai le bonhomme pour qu'il me fiche la paix, mais je surveillais attentivement ses ouvriers qui fixaient avec des singles et autres cordes le gros calibre. On monta avec les travailleurs et on se dirigeait vers le port.

Le chemin dans la ville se passa sans encombre. Je laissais Nakano prendre le relais pour qu'il installe avec les hommes du marchand sur le pont de mon navire du côté de la poupe. Au moins on assura nos arrières. Il y avait quelques boulets déjà fournis, mais je comptais plus sur le savoir-faire de mon mécano, héhééh.


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Mer 19 Sep 2012 - 10:38, édité 2 fois
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Après ce laborieux échange et quelques marchandage plus tard, le binôme accompagnés des livreurs transportant la lourde commande se dirigea vers le navire encore amarré au port. Le mécano avait déjà des tonnes d'idées pour améliorer la pièce d'artillerie massive, le navire allait enfin prendre du galon... En espérant bien sur que ses idées soient validées par la patronne bien entendu. Peut être que si un jour Nakano possédait son propre navire il pourrait y installer ce beau calibre? La question n'était pas encore abordable... Il ne restait plus alors qu'à atteindre le bâtiment pirate et satisfaire les demandes de la belle capitaine, installer une arme massive massive sur l'avant en dessous de la figure de proue allait être un peu compliquer et il sera difficile de bien le manoeuvrer, mais Nakano, débrouillard comme pas deux, avait déjà des idées pour tirer le maximum en ayant le moins d'incovenient...Enfin le génie du mécano allait faire trembler les mers ! Avec le rafiot qu'était l'Inferno ce n'était vraiment pas gagner d'avance...

Un sourire sous la moustache le petit homme prit conscience de ce qu'on pouvait tirer des autres, sans sa généreuse capitaine jamais il n'aurait eut les moyens d'avoir un raffiot, elle lui faisait confiance...Depuis quand n'était ce pas arrivé? Se tournant vers Aoi il lui déclara la voix pleine de sincérité:


"Merci de me faire confiance, vos investissements feront de vous une pirate crainte et respectée je vous le promets, j’emploierai mon génie pour ce but. Et puis une femme qui inspire la terreur m'aidera probablement pour mon propre but.

Sans détourner les yeux la femme lui répondit sans exprimer d'émotions:

- N'en fais pas trop contente toi de me ramener de l'argent et faire ton boulot, je n'attends pas plus de toi.

- Ouhhhhouuuhhh, biennn, très bien..."


Rapidement arrivé au port, ils embarquèrent leurs emplettes sur le pont sous les yeux des habitants de l'Inferno, immédiatement et sans plus de palabre, Nakano engouffra le canon vers l'arrière du navire, installant le canon à un point stratégique d'où il aurait facilité à travailler et procéder a des tirs . Il regagna ensuite son coin à lui dans la cale de l'Inferno, où il allait probablement s'isoler un bon moment comme ç son habitude.
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