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La fiche du Flemmard


>> Lucio Silva



La fiche du Flemmard 16391397416copy

Pseudonyme : la Flemme
Age: 32 ans
Sexe : Homme
Race : humain
Rang : Rang ? On n’y réfléchit pas trop, entre deux siestes…

Métier : Voyageur ? Un peu de tout… Tant que ce n’est pas fatigant.
Groupe : Pirates
Déjà un équipage :
But : Continuer ses magouilles de manière à dormir toujours plus.

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Tireur d’élite
Équipements :
Un pistolet « spécial Lucio », au long canon. Le cadre de fer a été nettement affaibli, diminuant le poids, mais aussi la résistance de l’arme. Le résultat, une arme précise et effilé, rapide à dégainer, mais qui ne résisterai pas sans un entretien journalier et soigneux.
Un fusil court, même conception « spécial Lucio », utilisé à plus courte portée.
Ses vêtements.

Codes du règlement (2) :

Parrain :


>> Physique

Aaaah, commençons donc par là. Le physique de la l… De l’homme. Concentrez vous d’abord, si vous le voulez bien, sur son visage. Plutôt banal, ni beau ni laid dans ses traits, une face ovale, un cheveu brun sur le crâne tout à fait classique. La coupe en revanche… Mode saut du lit perpétuel. A croire que Lucio n’a jamais croisé le chemin d’un peigne. Mais pas de faux négligé non, un négligé de réveil –situation qu’il vit à chaque brève période de conscience-, qui sent bon le « mi-coiffé mi-pétard », du côté de l’oreiller ! La résultante ? Un homme n’arborant jamais la même coupe, et qui s’en fiche cordialement. Tout au plus, dans un souci de praticité, garde-t-il la coupe relativement courte. Une fine barbiche, un peu plus entretenu, se tient « fièrement » -pour peu qu’une barbiche puisse être fière, rien n’est moins sûr- sur son menton. Sous ses yeux, des cernes perpétuelles ont établi domicile, et collent au personnage tel deux pensionnaires squatteurs et familiers.

Le corps de Lucio n’a rien d’étonnant. Du moins, quand on connait le bonhomme. Une taille moyenne, légèrement plus peut-être, puisqu’il tient bien son mètre 80. En revanche, il est d’une maigreur… Maigre. En effet, l’organisme de Lucio consomme peu. Et pour consommer peu, il faut porter peu. De plus, manger, c’est fatigant, il se contente conséquemment d’un minimum vital salutaire, sans rechigner, mais sans plaisir.

Une chose pourrait vous étonner, c’est, dans le regard du flemmard, une étrange lueur de vivacité. Car la vue reste bien le seul atout physique du tireur. Ca, et sa curieuse économie d’énergie perpétuelle.

Pour seuls vêtements, une chemise noire, un pantalon de toile brune, et une paire de bottes à la couleur douteuse. Des fringues peu salissantes et pratiques. Les laver ? Quand il tombe sur une bonne femme voulant gagner un peu d’argent de poche. Un long manteau coupe-vent l’aide à tenir au froid, le couvrant intégralement, col compris. Oh, et il a gardé sa vieille casquette de marine, à cela près que le « marine » a disparu du devant, ne restant que la couleur blanche.

>> Psychologie

Lucio est un flemmard. Certes, ce détail ne casse pas trois pattes à un canard. Voir à une truite d’eau douce. Mais ce qui est évident de prime abord se doit d’être signalé, n’est-ce pas ? Cependant, là où la flemmardise du tireur est spéciale, c’est son degré de gravité.

Narcoleptique. Si c’était pathologique, il aurait pu être classifié ainsi. Mais Lucio n’est rien de plus –et rien de moins- qu’un glandeur « j’m’en foutiste » fainéant perpétuellement à plat, dont l’énergie moyenne s’apparente à celle de la limande de pleine saison. Il dort, la plupart du temps, se laissant porter –souvent au sens propre- par les évènements. En fait, ce qui n'était qu'un besoin psychologique est devenu un besoin physique, mais il est quasiment impossible de distinguer la part du mental là dedans. Pour cela, il faudrait tenir une conversation soutenu avec lui, ce qui tient presque de l'exploit en soit.

Même si, en apparence, celui-ci parait complètement hors du monde, l’homme pense avant d’agir. Enfin, de se laisser porter. En effet, choisir le courant épargne bien des mauvaises surprises, et les mauvaises surprises sont terriblement fatigantes. Ennuyeuses. Mais dans le mauvais sens du terme, Lucio aime d’ordinaire l’ennui, synonyme de rien. Oh, il ne vénère pas le rien. L’adoration sous-entend « aimer », et aimer est fatigant. Les rares amis de Lucio sont ceux susceptibles de le soulager de ses maigres charges, ou de l’aider un jour ou l’autre. Tout, dans sa vie, n’est que calcul et sommeil. Le premier ne servant qu’à soutenir le second. Un effort doit nécessairement amener une plus grande part de sommeil, et on se doit de respecter un certain "qualité-prix", en quelque sorte. La trahison ne le tente pas néanmoins car demande une dépense d'énergie bien plus grande que rester dans le train-train habituel de l'accord passé.

Niveau ambition, on frôle le zéro absolu, le néant. Comme nous l'avons déjà dit, s'il est capable, pour s'épargner un certain effort, de faire preuve d'imagination et d'une certaine intelligence, il n'a aucun objectif à long terme si ce n'est dormir, encore et toujours. Aussi, on aurait pu croire que la marine lui aurait convenu, avec sa docilité feinte et arrangeante, mais ce ne fut pas le cas.

>> Biographie

Diable. Si nous ne devions que décrire les périodes conscientes de la vie du jeune homme, nous aurions un mal fou à tenir la distance. Mais heureusement, votre narrateur, omniscient et omnip… -on me chuchote dans l’oreillette que je peux toujours rêver…- va s’efforcer de narrer les « aventures de Lucio, le Flemmard des Quatre Mers ».

Tout commence dans les eaux calmes d’East Blue sur une petite île, que, par convenance tant que par raison de… Flemme –tel maitre tel pantin-, nous nommerons « Patelin ». Sur Patelin, une centaine d’habitants, guère plus, une école et l’épicerie du coin. C’est là que naitra et grandira le jeune Lucio jusqu’à ses 18 ans. Où il passera pour un illustre incompétent et, surprise, un flemmard notoire. Son père, un artisan travailleur, ne peut bientôt plus le voir en peinture, il ne fréquente guère les autres enfants, et, si ce n’est sa mère hyperprotective, personne ne fait attention à cet enfant, puis adolescent, si insignifiant.

A ses 18 ans, et en ayant assez de nourrir une bouche inutile, le père intime gentiment, par le biais du coup de pied au derche, au jeune homme de s’engager dans la marine, histoire « qu’ces abrutis servent enfin à quequ’chose, pis c’p’tit con f’ra pas trop tâche ». A noter que Lucio s’endormit sur le cahier du recruteur, le nez entre la page du S et du T. Pile au milieu, oui, il visait déjà bien à l’époque.
Une période dont il se souvient encore avec un frisson –en tout cas, si frissonner n’était pas fatigant, ce serait le cas- dans le dos, ses classes… Entre pluches de patates, balayages, et autres tortures inhumaines, le jeune homme développe malgré lui un talent qui compense son peu de potentiel. Une vue hors du commun. Qui sait, à force de s’économiser la cornée, peut-être le tireur a-t-il développé d’excellents yeux ? Sans compter que Lucio ne respire presque pas, si silencieusement et doucement que la visée n’en est pas affectée le moins du monde. Et la position du tireur, patiente, immobile, à l’écoute, lui convient parfaitement. Ainsi, il parvient à développer un talent assez étrange. Tirer de manière quasi-inconsciente, à peine au fait de ce qui se passe autour de lui, et ne reprenant ses esprits qu’en cas de besoin, mu par son maigre instinct de survie. Quelques années plus tard, à 24 ans, Lucio est devenu le sergent-chef Lucio, détesté par ses supérieurs, risée de ses hommes, et profondément loin de ces considérations. La goutte de trop fut la venue, dans son bataillon, d'un nouveau et jeune lieutenant, tout amidonné de fierté, qui, non content de vouloir révolutionner la vie dans la caserne provinciale, fit de la vie de Lucio un cauchemar -plus que les autres supérieurs s'entend-, ne se contentant pas de dédaigner son "talent", mais le forçant à faire des choses... Tel que ce funeste mardi, il y avait un grand soleil, une journée parfaite pour lézarder, mais Lucio dut... Courir dans une cour. Il termina sur les rotules, en se trainant comme un misérable, pour achever le parcours.

Conscient que les responsabilités commenceront forcément à lui tomber sur le coin de la gueule, et que ce lieutenant ne quitterait pas la marine de sitôt, Lucio déserte. Non, je plaisante, trop fatigant. Il attendit simplement la fin de son année de service, et ne la renouvela pas. Sa plus grande « action » héroïque fut de garder sur lui les deux armes qu’il avait fait construire sur les deniers de la marine, son pistolet et son fusil. Il passa tellement inaperçu que personne ne vint jamais les lui reprendre.

Arrivé dans la vie civile, un constat. La vie de mendiant est fatigante, trop soumise à l’incontinence des circonstances, on ne trouve jamais de lit… L’argent, il ne le porte pas dans son cœur, mais il en a besoin. Et c’est dans ces circonstances, usant de son meilleur don, que Lucio devient un branleur des mers. Pendant plusieurs années, il écume l’océan, sans équipage fixe, se contentant de mettre son don à disposition de capitaines pirates plus ou moins scrupuleux contre un peu de monnaie, mais les quittant toujours. Ceux-ci ne pouvaient s’empêcher de le réveiller pour lui donner du travail. J’en frissonne moi-même. Sisi, j’en frissonne moi-même, parole de narrateur.

Conséquemment, nous retrouvons le Lucio, écumant encore et toujours les mers, sans équipage fixe et refusant de se fixer sur un projet au long cours sans être assuré que celui-ci lui assurera une tranquillité perpétuelle.

>> Test RP

Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.

Quand vous estimez avoir terminé votre présentation, signalez le et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous titre de votre présentation [En attente de Test RP] Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs vous loupent.


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Informations IRL

    Prénom : Thomas

    Age : 21 ans

    Aime : Oh, je suis plutôt eccléc… Ecleque… Clécléclé… J’aime beaucoup de choses, de la soirée binouze à la soirée poker, de Vian à Stendhal en passant par Marc Lév… Non, sans passer par là, réflexion faite. Non, je tente de m’intéresser à tout ce qui me passe sous la pogne.

    N'aime pas : Comme mon personnage, je n’ai jamais été un fan de l’effort physique, sooo… ça me définit bien.

    Personnage préféré de One Piece : Nami, elle a toujours représenté pour moi le coté « badass torturé » de l’anti-héros, qui change sa cuti morale comme de chemise. Une Han Solo du manga. Avis perso.

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) Je pourrai tenter de me décrire, mais bon, quel intérêt, quelque chose que vous verrez au fur et à mesure. Si vous voulez savoir si vous pouvez cogner, allez-y, j’encaisse avec le sourire.

    Fais du RP depuis : 4 ans

    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Toujours.

    Comment avez vous connu le forum ?
    Ancien d’One Piece Reign, et celui qui fut Edword et dont je n’arrive pas à retenir le nom ici m’a vilement corrompu. Il a mis le temps, mais il a réussi. Enflure.


Dernière édition par Lucio Silva le Sam 25 Aoû 2012 - 7:37, édité 2 fois
    Hello Lucio, je vois que tu fais honneur à ton personnage et ne prend même pas la peine de changer un avatar destiné à la marine ? Rhalala, flemmard jusqu'au bout hein !

    Donc, outre les bienséances de bienvenue, voilà ton test RP:

    En mer, sur le navire de ton choix (pirate ou marine), durant ton quart de garde, c'est le drame, une attaque éclate. Décrit comment se déroule l'action jusqu'à ce que Lucio se réveille après la fuite des assaillants.

    Voilà-là, bon test et have fun.

    Walters.

    Edit by Flint : Il te manque une partie du code règlement, merci de le chercher ^^.
      Hahaha ! Non, l'avatar, c'est avant tout l'hommage à celui qui me l'avait photoshopé et... Ok, j'ai pas trouvé l'original sur deviantart, hier, à minuit... Et j'avoue que l'idée de garder la casquette m'a fait sourire, mais je chercherai THE avatar originel, celui du flemmard face à sa condition. Bon ben... Let's go, so.
      Ah, oui, et j'avais oublié la partie 2 du code, là, c'est bene, je crois.

      Oh, une petite indication en passant, dont j'avais déjà fait part à Walt.
      Ce perso existait sur One Piece Reign, hein, sers à rien que je le cache, c'était mon perso, auquel j'avais été très attaché. N'ayant ni relu la fiche, ni copié donc (dur dur), j'ai repris le nom et le concept de "tireur flemmard", plus quelques éléments mineurs dont je me souvenais. -ça fait deux ans, une belle paie mine de rien-
      S'il y a malus, no problemo, l'intérêt du rp est le rp et pas la puissance du perso ^^ Mais bon, je tenais quand même à préciser que je n'étais pas "aussi" flemmard que mon personnage. Un peu quand même, mais le choix de ce perso est un choix d'amour.

      *************

      East Blue. Tard dans la nuit. Un voilier de taille moyenne file sur les flots. A son bord, un équipage de margoulins de haute volée, la crème de la racaille putassière des mers. Enfin, la crème du fond, celle qui se dépose après trop avoir secoué le pot de lait. Ou celle, comme dirait le self made man, que la petite souris a remué avec ses petites papattes pour sortir du pot sans se noyer. Ce qui, on en convient, est proprement dégueulasse. Si vous voulez toujours beurrer vos tartines avec ça, ça vous regarde. Mais je m’égare du sujet.

      East Blue donc, et pas beaucoup plus tard dans la nuit. Sur le pont, pas un bruit, pas un souffle, pas âme qui vive. La vigie, bien sagement en train de pioncer dans la cale, est absente. Aucun quart de garde ? Si, pourtant, un homme guette. Cet homme, c’est… Lucio. Effectivement, affalé sur un tronçon de cordages, assez confortablement par ailleurs, on pourrait le croire mort –voir, ne pas le voir du tout-. Pas un souffle, ou presque, une mollesse qui n’appartient qu’aux cadavres de la première fraicheur, en bref, un presque-mort. Ou presque.

      Ne serait complète cette épopée sans Charybde ou, RTT aidant, Scylla. A-t-on déjà envisagé narrer l’aventure du galion sans problème ? Non, décrire la fabrication des nœuds, le sens de la barre et la force du vent –hors tempête- devient rapidement aussi ennuyeux que le fonctionnaire bureaucrate sous tranxène. Ce qui amène notre regard à se porter sur… le fier « Insubmersible ». Nom interchangeable adopté par les ingénieurs de la Marine, conscient que le temps de vie moyen d’un navire était de quelques mois. On n’allait pas s’amuser à donner aux navires lambdas un nom original, mais il fallait néanmoins quelque chose donnant l’impression à l’équipage qu’on ne s’était pas trop foutu de lui.

      A son bord, l’inverse crémier du voilier pirate. La sémillante « Short John Sylvia », capitaine de son état, affichait grise mine. Voir noirâtre, ce qui était souvent le cas. Oui, on peut être sémillant et particulièrement noir, ça ne s’oppose pas, faites un effort que diable. D’abord, parce que ses hommes l’avaient affublée depuis sa récente mutation d’un surnom particulièrement ridicule, en raison de sa petite taille, mais ensuite parce qu’en lieu d’actes héroïques promis, elle se retrouvait à écumer une mer souvent d’huile, avec une bande de marins plus ou moins corrects –ça restait des marins, malgré le service…- et un cuistot qui n’avait de cuistot que le nom. Ce qui, on le sait, est déjà suffisamment énervant en soi. Alors quelle joie lorsque sa lunette posa sa funeste lentille sur le voilier. Certes, il paraissait quelque peu fadasse, mais c’était mieux que rien. Et c’est tout sourire qu’elle ordonna de virer de bord. Il n’y avait même pas de sentinelle ! Tant mieux, on pourrait passer au corps à corps directement. Elle avait besoin de se passer les nerfs sur quelqu’un, et ce n’était pas son mètre quarante qui allait lui poser problème pour ça.

      Dans la cale du voilier, en revanche, le capitaine scrutait. Placer le tireur à un quart n’était qu’une occasion pour lui de s’en débarrasser. Réfléchissons. S’il surveillait les alentours via un trou dans la coque –petit, le trou- à la place du tireur, il s’assurerait la sécurité du navire, et, une fois les ennuis passés, il pourrait facilement prétexter que le dormeur n’avait pas fait son boulot, et s’en débarrasser dans le payer. C’était diabolique. Mais puissant. Puissamment diabolique. Il aurait bien éclaté d’un rire démoniaque si ça ne risquait pas de réveiller le flemmard là-haut. Oh, peu de risques, mais rien vaut mieux que peu, dans certains cas. Et lorsqu’il aperçut le navire de la marine se rapprocher, c’est en silence qu’il botta des trains, lâchant ici ou là divers ordres, chaque homme ramassant son arme, et se préparant au combat.

      Dans un « poc » sourd, les deux navires s’entrechoquèrent. Ceux-ci n’ayant rien de plus que de grosses coquilles de noix, ce ne fut qu’un poc, oui. Les casseroles du bord devaient être bien accrochées, que voulez-vous ? Ou les cuisines bien isolées, arrêtez de chercher la petite bête ! Toujours est-il que les deux navires se solidarisèrent. Et un curieux ballet se mit en place.

      D’un côté, les marines, passant le plus silencieusement possible d’un bord à l’autre, la capitaine à talonnettes fièrement juchée sur un homme d’équipage docile. De l’autre, les pirates qui, tout aussi silencieusement, s’apprêtaient à prendre l’attaque surprise par surprise, qui elle-même comptait sur l’élément de surprise pour prendre la surprise en surprise. Le seul à ne pas être surpris, somme toute, c’était Lucio, qui s’en bananait fort bien.

      Un marine plus entreprenant que ses camarades se rapprocha doucement d’un tas de cordes, dans lequel semblait sortir un vague… Sifflement, sourd et presque inaudible. Quelques pas. Il se penche au-dessus. Et un bruit de détonation en sort. Instant de latence. Et Sylvia de brailler à propos d’un piège –qu’elle avait pourtant monté, mais comment pouvait-elle en être surprise ?-, les pirates de sortir en hurlant, et le combat de commencer, âpre et brutal.

      Le tireur leva, avec toute sa lenteur caractéristique, la visière de sa casquette. Une brève détonation l’avait réveillé, et, voyant l’arme dans sa main, il réalisa que ça venait bien de lui. Curieux. Se relevant légèrement, il observa sans surprise et d’un œil blasé le combat se déroulant sous ses yeux. Puis, tournant lentement dans son orbite, son œil se focalisa sur le corps au trou fumant non de lui. Réflexion faite, ce corps ferait foi d’acte combattif de sa part. Il se cala à nouveau dans ses cordes. Porte une main à sa chemise, en sort un paquet de clopes. Leeeentement. Mais pas d’allumette. Dammit, elles doivent être dans la cale. Trop loin… Un homme s’écrase contre la paroi, non loin de lui. L’uniforme de la marine règlementaire inclue des poches bien placées. Le tireur tend une main, fouillant avec nonchalance. Et retient un fatigant sourire de satisfaction au contact des allumettes, en sortant une, au passage, et allumant le tube mortel entre ses lèvres. Avant de confortablement se caler dans ses cordes, laissant son esprit vaquer, mi-endormi, mi-réveillé.

      Et sur le pont, malgré l’état de notre « héros », c’est un sacré bordel. La hargne des pirates, menés par le charismatique Marcus « Macho » Segio, n’a d’égale que celle des marines, qui, exhortés par une capitaine hystérique, ont bien décidé de montrer qu’ils en avaient. Des sabres, naturellement. Mais, sur leur terrain et sans la supériorité des canons, il faut se rendre à l’évidence, les pirates prennent doucement l’avantage, avec un Segio très en forme, et qui, une fois de plus donne de sa personne –et de sa canne, soit dit en passant, fort lourde-. Face à lui, le débit crillard de la capitaine marine, plus déstabilisant qu’un contingent de géants dans un magasin de porcelaine, fait bonne mesure.

      Hélas pour la jeune femme, lorsque le premier de ses hommes décide de piquer une trempette, c’est le début de la fin, car, suivi par quelques camarades –plus intelligents, et décidant que le bateau valait mieux que l’immensité-, c’est bientôt la débandade. L’un d’eux, pour faciliter son passage, agrippe même sauvagement la corde sur laquelle le flemmard piquait son roupillon, le forçant à s’écraser mollement sur le pont. Sa cigarette s’échappe de sa bouche, tombant non loin de lui. A sa gauche. Et un combat pour la vie s’engage. La loque se retourne d’abord. Puis, tirant la langue au maximum, il attrape le bout de la clope, qu’il s’efforce mollement de tirer vers lui, avant de parvenir à refermer ses lèvres sur le filtre. Un dur combat qui s’achève sur la victoire du prédateur paresseux, c’est la loi de la jungle.

      Et c’est dans un cri de victoire, s’élevant vers les cieux, que la bataille –la vraie, pas le combat minable homme/clope- s’achève. Enfin d’un côté. De l’autre, c’est les insultes d’une capitaine échauffée et cravachant sans relâche son pauvre larbin.

      Le tireur sent deux mains se poser sur son col, avant d’être soulevé du sol par le massif « Macho ». Si. Qui plante dans ses yeux –endormis- son regard, plein de déception feinte –bien feinte d’ailleurs, Segio fut acteur un temps.-. Et d’une voix grave et calme…

      Segio : « Tu m’as déçu, Lucio. Je te considérais comme l’un d’entre nous. Je t’ai offert le gîte, le couvert, mon amitié et ma protection. Et toi ? Toi, qu’est-ce que tu m’as donné en retour ? »

      Aucune parole ne sort de la gorge du pauvre flemmard trimballé, à qui le capitaine montre désormais son pont.

      Segio : « Le chaos, la mort, inutile. C’est pas correct Lucio, c’est pas correct du tout. On avait un accord, tu en fais quoi de ça ? »


      Aucun son… Mais soudain… La tête du flemmard tombe sur l’épaule du capitaine, yeux clos et léger ronronnement sortant de la gorge. Trop fatigant, de se défendre ainsi face aux accusations. Segio pousse un long soupir. Et sa voix, redevenu « normale », lance un simple…

      Segio : « Même pas envie de le lâcher sur l’océan. On le jette par-dessus bord au prochain port… »
        Bon décidément, un ex-reigneux arrive et paf, le lendemain on se retrouve avec du boulot alors que ça fait un bail qu'on a pas eu de prèz à se mettre sous la dent...
        Petit détail pour mes collègues: comme il a été stipulé plus haut, c'est un perso qui a été partiellement repris, pour ceux qui voudraient voir de quoi il retourne, cliquez ici. Personnellement, il me semble qu'il y a assez de changements pour qu'il soit considéré comme un nouveau perso, à voir avec les autres.

        Donc maintenant, commentaire.

        Syntaxe, ça me semble bon. À voir peut-être ce que disent les autres commentateurs, mais ça me semble bon. Donc bon, j'vais pas faire plus long.

        Longueur, les descriptions ok, la bio est un peu courte par contre. J'pense que t'aurais pu fournir plus de détails sur les personnages, les moments importants de la vie de Lucio. Bref, c'est un peu "voilà en gros ce qu'il y a eut, et maintenant c'est un pirate. Point."

        Niveau originalité... Voilà quoi tu peux comprendre que de reprendre un ex-perso et le modifier un peu ça laisse des séquelles à ce niveau là. Si t'avais complétement changé le concept y'aurait pas eu de problème, mais on retrouve quand même les grandes ligne, le fainéant et tout...

        Pour le test RP, j'me suis bien marré j'dois avouer. J'm'attendais à un peu plus d'action inconsciente de la part de ton perso mais ça passe quand même. La lecture est plutôt agréable et tout. Bref voilà quoi.

        Pour la note, j'vais la donner en deux parties au cas où les autres staffiens ne sont pas de mon avis pour la reprise de perso: donc, 360 dorikis pour le test RP et avec le reste ça te monte à 700 dorikis au total.

        Voilà voilà.

        Bon RP pour la suite, et que la force soit avec toi,

        Walt'
          Bonjour et bienvenue sur OPR !
          J'espère que tu vas t'y plaire ;)

            Salut l'ami.

            Un deuxième avis pour toi.

            Niveau forme je n'ai rien ou presque à dire. Juste que tu mets "voir" quand il faut "voire" et qu'il y a un "dans" là où il aurait fallut un "sans". Et un mot manque aussi à un certain endroit; Mais je ne sais plus où.

            Pas grand chose donc.

            Pour les descriptions, la psychologie m'a bien fait rire de même que pour le physique. On voit que tu t'es bien marré à écrire. Tu fait court par contre et on pourrait rechigner sur le fait de ne pas connaitre plus amplement sa démarche se devant être très nonchalante (lorsqu'il réussit à marcher) ou son timbre de voix sûrement très faible (lorsqu'il réussit à parler), m'enfin ...

            La bio est courte aussi. Mais écrite avec beaucoup d'humour et restant tout à fait cohérente avec le personnage. Juste que je ne suis pas sur que ce soit par année que les marines s'engagent mais ce n'est qu'un infime détail.

            Dans le test rp tu arrives au summum d'humour et on s'amuse vraiment. Surtout avec le combat pour trouver une allumette puis réussir à reprendre la cigarette. Vraiment bien joué.

            Bref moi je suis pour un 750D.
            • https://www.onepiece-requiem.net/t3508-ishii-mosh
            • https://www.onepiece-requiem.net/t3356-ishii-mosh
            Salut Lucio, dernière voix pour toi.

            Globalement une présentation très réussie. Peu/pas de fautes, des descriptions simples mais sympa et agréable à lire. Une bio tout en inactions qui colle parfaitement à ton perso, et un très bon test RP avec de grands moments de lutte. Je me demandais un peu comment tu allais pouvoir jouer le coté mou même en combat, je suis impressionné. Bravo.

            Au bilan, vendu pour 750 dorikis.

            Et bienvenue à bord.

            Bye Red

              Bon sang d'bonsoir un Lucio ! Jt'avais pas vu arriver. ^^

              Ça fait plaisir de te voir parmi nous, ainsi que ta casquette (héhé).
              Bon rp le flemmard !
              • https://www.onepiece-requiem.net/t154-fiche-de-toji
              • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei